| From your lips she drew the Hallelujah | jillian #2 |
| | (#)Lun 9 Sep 2019 - 1:36 | |
| From your lips she drew the Hallelujah
“Je rentre plus tard, Kane. Oui je fais attention. Oui. Avec des amis. Non. D’accord. Je t’aime. A tout à l’heure. Oui, bisous.” Le pompier qui l’appelle pour la troisième fois de la soirée parce qu’il n’est pas en intervention et qu’il n’a apparemment pas envie de dormir non plus et Charlie qui continue de lui répondre parce qu’elle sait que si elle ne le fait pas il serait capable d’ameuter la planète entière. La blonde n’a aucune envie de quitter la boite de nuit alors qu’elle s’amuse tant avec ce groupe de jeunes qu’elle ne connaît pourtant pas du tout. Elle les a appelé ‘des amis’ lorsque son petit ami lui a demandé avec qui elle était mais la vérité c’est qu’elle ne se souvient d’aucun de leur prénom. Cela n’a rien à voir avec l’alcool puisqu’elle n’en a pas bu une seule goutte - foutue grosse oblige - ; elle n’en a tout simplement rien à faire de savoir comme les a nommé leur géniteur. La soirée avance, elle danse, elle chante, elle lève les mains en l’air et elle s’amuse. Tout simplement. Elle s’amuse et elle ne pense à rien, elle rigole avec des inconnus qu’elle aura oublié demain, elle dépend tout son argent en virgin quelquechose tout en priant pour qu’ils oublient le virgin et se concentrent sur le quelque chose. La soirée bat son plein et le monde autour d’elle n’existe plus, ni lui ni aucun des problèmes qu’il renferme et Dieu seul sait qu’ils sont très nombreux. Elle finit par aller aux toilettes, pourtant, la jolie blonde. Virgin ou pas, elle n’a pas passé une seule minute sans boire quelque chose et l’envie se fait ressentir. Une minute, juste le temps de pisser et de retourner danser. Si jamais elle a perdu son groupe elle en trouvera un autre et elle sera repartie jusqu’au bout de la nuit ; elle n’est pas compliquée. Pourtant, distraite, elle lance un dernier mot à une fille aux cheveux de jais et voilà que son verre se retrouve à moitié vidé sur la robe d’une inconnue et à moitié sur la sienne. “Fait chier.” La Charlie d’avant se serait confondue en excuses inutiles mais désormais elle ne pense qu’à sa propre robe désormais tâchée d’un liquide bien trop sucré. “Tu pouvais pas faire attention ?” Son visage froncé se retourne vers la femme en question, celle qu’elle ne connaît bien sûr pas mais dont les longs cheveux bruns et bouclés attirent assurément l’oeil. Ca, et les bouts de tissus manquant assurément sur sa robe. Villanelle se rapproche des lavabos et vient prendre un peu d’eau entre ses mains dans l’espoir vain de pouvoir tout nettoyer d’un claquement de doigts. “Putain, c’est fichu maintenant.” Et en plus d’avoir perdu une robe, elle a perdu un verre à un prix astronomique. Elle continue cependant de maugréer dans les toilettes, comme si cela allait changer quoi que ce soit au problème.
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| | | | (#)Ven 13 Sep 2019 - 12:14 | |
| From your lips she drew the Hallelujah
Jill a passé sa journée chez Bailey pendant qu'il était au studio. Elle c'était occupée avec Logan et avait eu toute cette grande maison pour elle toute seule. Avant que Bailey ne revienne elle était partie travailler, elle avait passé le début de sa soirée à danser autour de cette barre de pole dance qu'elle connaît bien maintenant, de nouveau le même style de mecs qui s'agglutinent tout autour d'elle pour la voir de plus près et Jill qui en joue. Elle arrivait toujours à attirer l'attention d'une grande partie de la salle quand c'était à son tour de passer. C'était certainement à cause de ça qu'elle ne s'entendait pas vraiment avec une grande partie de ses collègues.
Elle était partie tôt pour une fois et elle n'avait pas traîné au bar seule pendant de longues minutes, elle c'était rhabillée et était partie de suite. Elle avait une idée derrière la tête, elle voulait sortir mais elle ne voulait pas rester seule. Elle se dirige inconsciemment vers l'electric playground qu'elle commence à bien connaître aussi. Elle envoie un message à Freya pour lui demande si elle veut la rejoindre mais la blonde décline l'invitation. Jill continue quand même d'avancer vers la boite, elle trouverait bien des gens avec qui passer sa soirée sur place. Elle arrive et se dirige immédiatement vers le bar pour se commander des shots, elle ne rentrerait pas sobre chez Bailey ce soir, comme quasiment tous les soirs d'ailleurs. Elle trouve un groupe de personnes plus jeunes qu'elle de quelques années et se met à danser avec une des filles du groupe. Quelques minutes plus tard elle sent que quelque chose coule sur sa robe et elle se tourne vivement. Une blonde a renversé une partie de son verre, et forcément une partie du liquide s'est déversé sur Jill. Elle grogne en se dirigeant vers les toilettes pour trouver des lavabos et essayer d'arranger ça. « Fait chier », Jill fronce les sourcils en tournant la tête vers la blonde qui a l'air elle aussi assez énervée. « Putain mais quelle conne... », elle lui avait pourri sa robe.
« Tu pouvais pas faire attention ? », Jill la regarde de nouveau, comme si c'était de sa faute si cette conne ne savait pas tenir un verre droit. « Et toi tu pouvais pas tenir ton verre correctement ? C'est pas ma faute si t'es pas capable de faire deux choses en même temps ! ». Jill s'approche du lavabo en essayant de faire partir l'énorme tâche et essayer d'enlever le liquide qui collait sur sa cuisse. La blonde se retrouve à côté d'elle et essaye de faire de même. « Putain, c'est fichu maintenant. ». Jill ne peut retenir un rire, on dirait une enfant qui se plaint, comme si râler allait faire partir la tâche. « Oui bah on est deux à avoir pourrie une robe à cause de tes conneries ! ». Et Jill soupire à nouveau en cherchant de quoi sécher les partie humides de sa tenue.
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| | | | (#)Sam 14 Sep 2019 - 14:50 | |
| Et la brune qui l’insulte à son tour, et la brune qui la rend encore plus folle parce qu’elle n’accepte pas son erreur et qu’elle fait n’importe quoi. Elle n’accepte pas son erreur et ça rend Charlie dingue parce qu’elle a désormais autant de patience qu’une petite cuillère, elle ne supporte plus rien ni personne et elle vient de ruiner sa soirée et sa robe. Quel magnifique combo, parce qu’un des deux n’aurait pas apparemment été suffisant. Quelle conne. Elle n’aime pas sa tête, de toute façon. Elle ne la connaît pas, elle ne l’a jamais vu, mais de ce qu’elle voit par miroirs de lavabos interposés ne lui plaît pas. Elle a un air mauvais, un quelque chose qui dit qu’elle n’est pas quelqu’un de bien ; ce quelque chose flotte au dessus de sa tête et se mouvoit en même temps qu’elle. Ce n’est pas une gentille, ce n’est pas une putain de gentille et Charlie fonce tout droit dans la gueule du loup. Et le loup râle, el loup se plaint, le loup essaye de faire comme si lui même n’avait pas été blessé dans l’épreuve. Elle essaye de garder bonne figure alors que leurs deux robes sont fichues et qu’elles sont toutes les deux aussi énervées l’une que l’autre. Mais elle, la brune, elle n’a pas le droit d’être aussi exaspéré que Charlie parce que sa vie est sûrement bien plus simple. C’est obligé. Ce ne peut pas être plus compliqué que celle de la blonde parce que ça n’existe pas. Elle n’a pas tout ce qu’elle a à gérer et elle n’a donc par conséquent aucun droit de se plaindre pour une robe, qui n’était de toute façon pas bien belle. Elle n’a rien perdu et devrait pluto remercier Charlie de lui avoir fait un peu de place pour renouveller sa garde robe plus que douteuse. Villanelle ne peut pas garder son calme bien longtemps, surtout pas si elle doit la supporter elle dans la même pièce qu’elle. Alors elle relève ses yeux bleus vers elle un instant, sous la lumière bleue des néons (anti-piqûres de très chers toxicos) et fronce les sourcils à cause de tout un tas de sentiments qui la submergent. ”C’est bon next, ferme la.” Qu’elle souffle tout en levant les yeux au ciel, décidant par la même occasion qu’elle a assez perdu de temps ici et qu’il est grand temps de rentrer chez elle. Son épaule vient frôler celle de l’inconnue, et par “frôler” j’entends “percuter lourdement et de façon préméditée”. Parce qu’elle n’est pas Alex et qu’elle ne frappe pas les gens, même si l’envie ne lui manque pas.
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| | | | (#)Mer 18 Sep 2019 - 17:47 | |
| From your lips she drew the Hallelujah
Elles se retrouvent toutes les deux dans la même pièce. Elles ne se parle pas vraiment à part pour se lancer quelques insultes mais Jill n'y fait pas vraiment attention. Elle avait tout le temps à faire à des gamines qui ne savent pas tenir l'alcool dans ce genre d'endroit et qui se croient tout permis. Ou qui se croit être le centre du monde peut-être ? Jill frotte la tâche mais c'est impossible de la faire partir. Elle jure entre ses dents pour éviter de hurler à la blonde à quel point elle est conne même si quelques remarques passent au travers de ses lèvres, ce qui n'a pas l'air de plaire à la maladroite. « C'est bon next, ferme la. ». Jill soupire pour éviter de lui en mettre une pour lui avoir parler comme ça. « Sinon quoi ? Tu vas aller pleurnicher au barman que quelqu'un t'a obligé à renverser ton verre sur ta robe ? Assume ta connerie t'as pas 5 ans ». Et Jill se désintéresse vite de la blonde se concentrant maintenant sur la tâche sur sa cuisse.
Quand la blonde percute légèrement son épaule Jill se retourne pour la voir en face d'elle. « Oh c'était mignon ! Tu cherchais à faire quoi là ? Me faire mal ? ». Elle stoppe son flot de parole quand elle voit son visage. Elle a déjà vu cette blonde, il lui faut quelques minutes avant de réaliser qui elle était. Charlie Villanelle. La folle qui a détruit Tim il y a quelques moi de cela. Elle l'a vu via les réseaux sociaux. Tim n'avait pas beaucoup d'amis sur ces réseaux et le prénom Charlie n'est pas très commun pour une fille, donc elle avait été très facile à trouver. Le regard de Jill passe de son visage à son ventre, Charlie est censée être enceinte. Elle se retient de toutes ses forces pour ne pas frapper cette fille à mort, à cause de Tim, elle ne veut pas que Tim lui en veuille si l'histoire arrivait à ses oreilles. « Charlie Villanelle ! ». Elle savait que prononcer son nom en entier allait la faire réagir, elle qui n'avait jamais vu Jill de toute sa vie. « C'était un cocktail sans alcool ou tu comptes rendre ton gosse alcoolique avant même qu'il soit née ? ». Charlie ne connaissait même pas le prénom de Jill, mais Jill, elle, savait pas mal de choses sur elle, tout ce que Tim avait bien pu lui dire sur elle était resté ancré dans sa mémoire. Et Jill s'était promis de la détester pour deux, Tim ne voyant que le bon côté des gens. Elle la haïssait pour tout ce qu'elle lui avait fait subir, et tout ce qu'elle comptait encore lui faire vivre.
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| | | | (#)Mar 24 Sep 2019 - 18:06 | |
| Elle parle, elle parle, elle chouine et elle couine. Elle ne cesse de se plaindre, de gémir, de dire n’importe quoi dans son coin alors que tout ce que Charlie demandait c’était de passer une bonne soirée. Mais l’autre lui a tout gâché, là, la brune qui n’est pas foutue d’aligner un pied devant l’autre et bon sang qu’elle la déteste. Elle a besoin de détester quelqu’un et ça vient de tomber sur elle, parce qu’elle était là au bon moment (ou au mauvais, c’est au choix) et qu’elle a la tête de quelqu’un que l’on peut aisément détester. Parce qu’elle réplique aussi vite que l’éclair sans que ses mots ne fassent réellement sens. Il ne s’agit que d’une bataille d’ego ou de quelque chose dans le genre dont la seule différence réside dans le nom. Tout ce qu’elle fait ou même dit pourrait se résumer à de la dramatisation pure et simple et Charlie en a marre de ce monde là, elle aimerait réellement passer à autre chose et ce n’est qu’une simple inconnue qui ne cesse de la repousser dans cet endroit là. Et bon sang qu’elle la déteste. Bon sang qu’elle fait bouillir chaque millilitre de son sang et que le tout ne fait que remonter à son cerveau avec encore plus de haine. Et dire que tout ça n’arrive alors qu’elle ne sait rien d’elle, rien de ses liens avec Tim. Le fait qu’elle lui fasse face pendant quelques secondes ne change rien au problème et bien que Charlie ne réponde rien à aucune de ses attaques puériles, la rage se lit dans ses yeux bleus qu’elle plante dans les siens. Quelle conne.
Et son prénom tombe. Elle connaît son prénom. Et son nom. Putain. Ca sent le roussi cette histoire encore.
La blonde relève vivement les yeux vers elle, cesse de se battre en vain contre la tâche sur sa robe, affiche un air tant étonné, que frustré, qu’enragé, que tout ce que vous désirez. C’est encore une grosse folle ? Elle a l’air d’une grosse folle. Putain, ça recommence. Ses yeux roulent vers le ciel et elle souffle, longuement ; se prépare à un énième affrontement. La question sur le cocktail la fait tressaillir et une partie de son monde semble s’effondrer. Parce qu’à l’heure actuelle, seules deux personnes sont au courant. Kane. Et Tim. Et si cette fille la déteste autant, c’est que c’est Tim qui lui a raconté. Il raconte sa vie à n’importe qui. Leur vie, leurs secrets, leur initimité. Personne n’était supposé savoir. Charlie n’en a parlé à personne, et lui ne se fait pas prier pour tout déballer. Combien de personnes sont au courant ? Combien de fois est ce qu’il l’a trahit ? Qu’est ce qu’elle sait d’autre, elle ? ”T’es qui ? Tu sais quoi, au juste ? Et comment tu connais mon prénom ? T’as vraiment tout d’une folle, putain.”
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| | | | (#)Mar 1 Oct 2019 - 17:43 | |
| From your lips she drew the Hallelujah
Elle est toujours dans les toilettes avec cette folle furieuse incapable de tenir un verre correctement. Jill essaie de se concentrer sur la tâche (celle présente sur sa robe) mais cette fille n'arrête pas de parler, et de geindre. Jill soupire mais ne perd même pas de temps à la regarder. Jusqu'au moment où cette blonde vient lui percuter le bras assez violemment. Elle se retourne et la reconnaît, Charlie, l'ex de Tim. La colère continue de grimper à l'intérieur de Jill. Mais elle était contente d'une chose. Charlie ne la connaissait pas le moins du monde, et Jill connaissait quelques détails croustillants de la vie de cette blonde.
Elle l'appelle par son nom et son prénom et Charlie s'arrête d'un coup pour se retourner vers Jill, assez perdue mais énervée en même temps. Jill est fière et arbore un sourire mauvais quand la blonde agit exactement comme c'était prévisible. « T'es qui ? Tu sais quoi, au juste ? Et comment tu connais mon prénom ? T'as vraiment tout d'une folle putain. ». Jill se met à rire fort, elle se moque ouvertement de ce que vient de dire Charlie. « Wahou, donc même ça ça te fait pas fermer ta gueule ». Elle aurait bien pu juste partir, ignorer Jill et sortir de ces toilettes, mais non, elle reste là. « Je pense que je sais pas mal de choses, mais ce serait bien moins marrant si je te disais tout ce que je pouvais savoir sur toi ». Jill fait un clin d’œil avant de se retourner vers le lavabo et essayer de l'ignorer. « Ahah, c'est toi qui te fait engrosser par un mec alors que tu sors avec un autre, et c'est moi la folle dans cette histoire ». Jill lui jette un coup d’œil par le miroir. « La seule chose que je sais vraiment, c'est que tu dois sûrement être une des pires personne qui peuple cette Terre Charlie ! »
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| | | | (#)Mar 1 Oct 2019 - 22:02 | |
| C’est pas le moment. C’est pas le moment que quelqu’un vienne lui prendre la tête avec toute cette histoire parce qu’elle n’a pas la force de lutter. La seule personne contre qui elle arrive à se battre est aussi paradoxalement celle qu’elle aime le plus dans ce monde, et ce n’est définitivement pas la connasse à la tâche. Elle ne peut pas lutter contre quelqu’un qui cherche seulement à la blesser sans même savoir qui elle est. Tout ce que désire la brune c’est la metre à terre sans savoir qu’elle y est déjà. Elle ne fait qu’agrandir le trou creusé sur mesure, que rajouter des spectateurs à ce show qui s’annonce pathétique. La blonde n’a rien à dire, rien à ajouter. Le couteau est déjà dans la plaie, il brûle, il fait mal, il lacère la chair. ”Non, tu sais rien justement.” Elle tranche, catégorique. Dans un sens, heureusement que les néons bleus l’empêchent de trouver ses veines parce que ça aurait été la parfaite occasion, le parfait moment pour trouver un peu de crack et se l’injecter aussitôt, parce que c’est dans ce genre d’endroit que des gars préparent tout en avance pour revendre la marchandise toujours plus chère. Been there, done that. Could have done that tonight, too. Mais y’a elle, y’a l’intrus, y’a le problème. Y’a celle qui lui gâche la soirée, la robe, la vue, l’ouïe et sûrement même l’odorat. Y’a ce elle qu’elle connait même pas mais qui est au courant de sa vie et ça la brise littéralement de savoir que Tim se serait confiée à la parfait connasse du coin. Depuis quand est ce qu’il traine avec ce genre de personnes, qu’il a oublié la trop gentille et trop naise amie de Bayside, celle qui chialait comme une enfant alors que ce n’était pas elle qui venait de perdre son âme soeur ? Elle aussi, là, elle la déteste. Elle les déteste tous. Cet affrontement n’en a que le nom, elle n’a envie de rien, pas même de hausser le ton ou défendre sa propre dignité parce qu’elle n’en a plus rien à faire. Charlie contourne la fille et s’approche déjà de la lourde porte métallique qu’elle vient pousser de toutes ses forces, affichant une grimace par la même occasion. ”Arrête de faire le chien de garde, il n’a pas besoin de toi.”
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| | | | (#)Mer 9 Oct 2019 - 13:45 | |
| From your lips she drew the Hallelujah
Jill a arrêté de se battre contre la tâche qui est sur sa robe pour reporter son attention sur une des personnes qu'elle déteste le plus sur cette terre. Même si elle ne la connaît absolument pas, elle la déteste de toute son âme. « Non, tu sais rien justement. ». Jill ricane d'un air mauvais. « ça c'est ce que tu crois ! ». Tim c'était confié à elle à plusieurs reprises sur cette relation qu'il avait entretenu avec elle. « Moi au moins je sais enfiler une capote ! ». Et elle fait un clin d’œil à la blonde qui se tient devant elle. Elle savait qu'elle ne pouvait pas blesser cette connasse physiquement parce que Tim lui en voudrait à mort si elle la touchait. Parce que si elle commençait à la frapper elle n'était pas sûre de pouvoir s'arrêter avant d'être sûre qu'elle soit raide morte sur le sol. Alors elle se retenait, elle se retenait tant qu'elle pouvait parce qu'elle ne pouvait pas faire souffrir Tim. Et en plus, si elle allait à l'hôpital, ça lui ferait encore une nouvelle excuse pour le ramener vers elle et ça plutôt crever. Plutôt crever que de donner la possibilité à cette folle de briser le couple Tim Freya. Cette fille ne serait jamais capable d'apporter le quart du bonheur que Freya peut apporter à Tim.
« Arrête de faire le chien de garde, il n'a pas besoin de toi. ». Jill serre les dent, comme si Tim avait besoin de Charlie. Elle se rapproche dangereusement de la blonde. « Parce que tu crois qu'il a besoin de toi dans sa vie ? La seule chose que t'as en commun avec lui c'est ce foutu gosse que tu garde pour qu'il soit à ta merci pour toujours. Tu dois être une des pires personnes que ce monde n'ait jamais porté Charlie. Tu crois qu'il avait pas besoin de moi après que tu sois retourner une nouvelle fois dans les bras de ton autre mec après avoir couché avec lui ? Tu n'es qu'une gamine égoïste qui ne le mérite pas, alors arrête de faire comme si c'était moi la connasse dans l'histoire. Il n'y a qu'une seule personne qui lui fait du mal ici et devine qui c'est ? C'est toi ! ». Elle reste calme, elle s'est rapprochée d'elle pour être sûre qu'elle entendrait chacun de ces mots. Elle espère qu'elle la brise, qu'elle la détruit autant que ce qu'elle a pu détruire Tim. « Maintenant dégage, vas voir Tim ou un de tes autres mecs pour leur dire à quelle point j'ai été troooop méchante avec la pauvre petite Charlie. Mais tu sais très bien que tout ce que j'ai dit est vrai. Tu es la pire chose qui lui est arrivé dans la vie ». Et elle la regarde en lui faisant une fausse moue attristée.
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| | | | (#)Mer 16 Oct 2019 - 17:18 | |
| Cette inconnue parle définitivement bien trop et a la répartie d’une adolescente ce qui a le don d’agacer encore toujours plus Charlie. En réalité son agacement est déjà son paroxysme et tout son sang est en train de bouillir parce que personne ne devrait avoir le droit de parler d’eux de cette manière là, encore moins d’évoquer leur enfant alors qu’il est encore bien trop tôt. La blonde se moque qu’elle puisse trouver autant d’arguments contre elle que de putains de grains de sable sur une plage ; mais elle n’accepte certainement pas que ses paroles acerbes touchent la chair de sa chair ainsi que sa moitié. Peut être qu’il est loin d’elle pour le moment, mais il reste sa moitié. C’est bien pour cette dernière raison qu’elle ne peut plus supporter les mots de l’inconnue, de celle qui n’a qu’un point de vue extérieur et troublé de toute cette histoire et qui continue de se prendre pour un Dieu omniscient. Cette même conne. Cette même conne qu’elle attrape au niveau du cou pour la coller contre le mur des toilettes. La haine se lit dans ses yeux et ses ongles s’enfoncent dans sa peau si fine. Les veines de son poignet deviennent saillantes. Elle n’a pas le droit de dire tout ça, de lancer autant de mensonge tout en continuant à croire qu’ils ne sont que la simple et pure vérité. Il n’y a rien de vrai, dans tout ça. ”Tu n’es qu’une roue de secours et c’est ce que tu resteras alors arrête de te faire des films avec lui.” Si elle savait à quel point Charlie s’en moque de savoir quand où comment cette folle aurait pu rencontrer son si doux Tim. Tout ce qu’elle sait c’est qu’il ne s’agit que d’un moment passager, un instant de faiblesse parce qu’ils se sont en effet quitté dans une situation particulière. ”Ne parle pas de notre enfant de cette manière, ça ne te concerne pas. Retourne te faire baiser.” C’est gratuit, simple, expéditif et totalement inutile mais ô bon sang que ça lui fait du bien que de lui cracher ces mots au visage alors que ses doigts se resserrent encore un peu plus autour de sa trachée. Si seulement elle pouvait mourir, ce ne serait pas une grande perte pour personne.
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| | | | (#)Mer 16 Oct 2019 - 22:43 | |
| From your lips she drew the Hallelujah
Elle l'énerve, elle l'énerve à un point inimaginable. Elle la déteste encore plus maintenant qu'elle l'a voit en vrai. Qu'elle peut enfin lui dire tout ce qu'elle pense en réalité. Et comme elle s'en doutait, cette fille n'a aucune répartie. Elle n'est capable que d'aligner deux mots à la suite pour essayer de garder la face. Elle comprend qu'elle n'apprécie pas que Jill puisse faire partie de la vie de Tim. Elle n'a pas l'air de l'apprécier non plus et c'est tant mieux. Jill reste calme jusqu'à ce que Charlie l'attrape par le cou pour la plaquer contre le mur. Elle respire calmement pour ne pas lui éclater la tronche contre un des miroirs. Parce qu'elle est dans un lieu public et que Tim lui en voudra à mort. Alors elle se retient et elle la regarde en riant. Pour une fille aussi frêle elle avait quand même un peu de force. « Tu n'es qu'une roue de secours et c'est ce que tu resteras alors arrête de te faire des films avec lui. ». Jill la regarde un brin étonnée. Mais c'est qu'elle avait réussi à faire une phrase cohérente qui aurait pu la blesser un petit peu si Jill avait été amoureuse de Tim. Ou un truc dans le genre. « Mais tu crois quoi ? Que je suis amoureuse de lui ? Je suis juste une amie qui veut son bien, donc logiquement, si je veux qu'il soit heureux et qu'il ai une belle vie, je suis obligée de te haïr ! ». Jill reste encore quelques secondes sous l'emprise de Charlie, attendant qu'elle ai enfin arrêté de parler. « Ne parle pas de notre enfant de cette manière, ça ne te concerne pas. Retourne te faire baiser. ». Jill rit vraiment, comme si une remarque comme ça pouvait la toucher. Et plus Jill s'amusait plus cette folle avait l'air de devenir hystérique. Elle décide d'enlever la main qu'elle avait placé sur son cou, avant de la pousser en arrière. « Que je retourne me faire baiser ? Par Tim tu veux dire ? Parce qu'il me semble que la dernière fois que t'as couché avec lui, il avait couché avec moi quelques jours avant. Il avait appris des nouvelles choses non ? Il était plus habile de ses mains et de ses doigts ? Tu peux me dire merci, c'est grâce à moi ! C'est fou comme ce mec fait passer le plaisir de ses partenaires avant le sien tu trouves pas ? » et Jill lui fait un clin d’œil avant de se retourner vers le miroir pour replacer ses cheveux et remettre sa robe correctement.
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| | | | (#)Ven 18 Oct 2019 - 14:41 | |
| Sentir le sang de l’inconnue circuler sous ses doigts lui donne encore plus envie de tuer cette inconnue, de serrer un peu plus fort pour qu’aucune goutte de sang ne puisse circuler à nouveau. Serrer un peu plus pour qu’elle s’écroule et ne se relève jamais ; ça semble être réellement une bonne idée pour neutraliser cette femme devenue l’ennemie à abattre. Elle n’est pas une amie qui veut son bien, elle est une amie qui prend trop d’espace, qui se croit capable de tout alors qu’elle n’est rien. Si elle était réellement son amie alors elle saurait qu’en faisant ça elle ne fait que tout aggraver. Si elle était réellement son amie elle chercherait à aider Tim sans faire du mal à celle qui porte son enfant. Voilà au moins une chose que cette femme là ne pourra jamais nier bien que cela semble la contrarier au plus haut point. Si elle était réellement son amie elle n’aurait pas couché avec lui comme elle le prétend haut et fort, le crie presque, s’en vante ardemment. Connasse. Heureusement qu’elle a repoussé la main de Charlie de son cou sinon la blonde n’aurait pas pu retenir ses ongles de s’enfoncer dans sa chair. Connasse. Oui bien sûr qu’elle se doutait que Tim allait continuer à vivre sa vie, qu’il allait vivre tout court … Mais pas de cette manière là. Pas avec ce genre de personnes. Par dessus tout elle ne pensait pas que ça lui ferait autant de mal. Ils n’ont jamais été un couple, après tout … mais au fond elle aurait tout donné pour qu’ils le soient. Qu’ils le soient et qu’ils le restent. ”Tu veux qu’on sorte nos agendas, qu’on se ressorte la chronologie des faits ? T’es vraiment folle.” Cela n’a rien d’une insulte cette fois ci. Cette fille, là, face à elle ; elle n’a rien de sain. Elle n’a rien de bien, de friendly, de quoi que ce soit de positif. Et par dessus tout, ses mots font mal. Charlie a l’impression qu’elle vient de violer son intimité et, encore pire, l’intimité qu’elle partage avec Tim. Tout retombera à nouveau sur lui, c’est déjà écrit. Alors elle souffle, lance des regards haineux à toutes ces femmes qui assistaient à la scène, pantoises. Elle aimerait sans doute raconter un millier de choses à la brune (les lui crier dessus, plutôt) mais cette fois ci elle a atteint son point de non retour et lorsqu’elle pousse la porte, elle saint qu’elle ne reviendra pas.
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| | | | | | | | From your lips she drew the Hallelujah | jillian #2 |
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