Remi avait des gens autour d’elle, et même s'ils la considéraient pour certains comme une amie, elle était loin de considérer ça en retour. Mais avec certains elle avait des tolérances plus haute et elle acceptait par exemple, qu’ils viennent dormir chez elle. Bon, c’était aussi pour le cas où “l’ami” en question était aussi un genre de collègue qu’elle utilisait pour ses affaires. Remi avait donc invité Justin pour bosser sur une de ses affaires et de dormir sur place dans la chambre d’amis afin de ne pas perdre un temps précieux. Non elle se foutait royal du quota de sommeil du dit “pote”, elle voulait juste bosser efficace. Remi et son côté compassion. Tellement absent. Après elle ne s’octroyait pas plus de temps perdu pour elle, elle travaillait aussi de son côté. Après une nuit à discuter boulot, et autres, à hacker tout un tas d’endroits pour collecter des informations sur un type qui a priori faisait du détournement d’argent, elle finit par débarquer dans la chambre et gueuler sans aucun scrupules pour réveiller le monsieur. - ALLEZ DEBOUT LA DEDANS - Toujours adorable, de bon matin. Elle sortait ensuite de la chambre et préparait du café. Sa tasse en main, le café brûlant en cours dedans, elle regardait Justin apparaître dans son champ de vision. Elle sourit vu la tronche qu’il arborait, qui aimait se faire réveiller ainsi ? Personne et heureusement si quelqu’un gueulait, elle voyait,  qu’une faible différence, elle. D’ailleurs elle dormait sans appareils, trop chiant, du coup elle était bien incapable d’entendre quoi que ce soit. Parfois elle oubliait de les mettre en se levant, mais là ils avaient à faire du coup, elle devait être efficace, d’où le café. - Tu veux du café ? - Qu’elle propose sans se doute qu’il rêve peut être de l’étrangler pour ce qu’elle vient de faire. Elle regarde le courrier posé sur le plan de travail, lit vite fait ce qui l'intéresse, prends le journal et se pose dan son canapé ensuite. Bien sûr, elle se moque bien qu’il soit pas réveillé, pas du matin, ou qu’elle ait pu l’épuiser la nuit dernière. la seule chose qui comptait c’était le boulot effectué. - Alors, tu as réussi hier à trouver assez ou on continue ? - Qu'elle sort comme si il n’était pas six heures du matin et qu’elle n’avait aucune considération pour lui.

Remi se doutait bien qu’il ne serait pas content et parfois c’était drôle d’avoir comme affaire à un film muet quand elle n’avait pas allumé ses appareils. Malheureusement elle entendit sa voix, pas ce qu’il disait, mais sa voix, oui. Elle avais réglé au plus bas, quand les gens criaient bonjour les parasites. Elle se moquait bien de son mécontentement, tant qu’il faisait son boulot. Elle ne se préoccupait que très rarement des désapprobation de ses méthodes qu’elle trouvait plutôt efficace, elle. Elle le voit pas avant qu’il débarque dans la pièce, pourtant elle ne montre pas sa surprise, elle est habituée  se concentrer sur les bruits ambiants pour anticiper tout le temps. Dans certaines situations, c’est ce qui fait la différence entre mort ou vivant. - tu survivras va, et puis, j’allais te taper la bise pour te réveiller hein, tu aurais du mettre ton réveil. - La douceur même. On l’aimait ou on la détestait, peu importait pour elle, elle payait cher pour les services des gens qui bossaient avec elle. Elle avait apprit tôt que l‘argent changeait la perception des gens et la confiance qu’ils vous donnaient, leur enthousiasme à faire leur job aussi, et que s’ils étaient grassement payé, ils se foutaient pas mal de la façon dont ils étaient traités, cela dit, ce n’était pas le cas de tous. Voilà qu'il se met à la fenêtre et s’allume une cigarette. Remi voit rouge, il y a des endroits pour ça et certainement pas son salon. - Pas de cigarette ici stp, va sur la terrasse au pire. - Ouais, elle était chiante mais l’odeur de la cigarette irait embaumer l’appart et elle était plutôt sensible aux odeurs. Il avait prit la tasse, tant mieux, il fumerait après, il boirait d’abord. Et puis ça le réveillerait un peu plus. - Si tu veux te prendre une douche tu peux, celle du bas stp. - Elle l’avait ajouté après, pour les autres, elle prenait toujours celle du haut, elle et Lizzie en fait. Il s’excuse, elle soulève un sourcil. elle a pas l’habitude que les gens s’excusent en fait, ça lui fait toujours un drôle d’effet. - Pas de soucis. Mais la prochaine fois, fais que je n’ai pas à le faire. Je veux bien que tu cherches encore un peu, ensuite tu me dis si jpeux récupérer son adresse et son code pour aller lui faire un coucou à ce type. Me faut tous ses documents, ceux qui prouvent noir sur blanc qu’il se remplit les poches quoi. Jvais courir, je reviens. - Qu’elle dit simplement, passant la porte après s’être préparée en vitesse. elle avait toujours besoin d’évacuer quand elle travaillait avec des gens, c’était fatiguant de les comprendre, de les écouter mais aussi d’être en présence de certaines personnes. Émotionnellement, c’était toujours compliqué pour remi d'être sociable.

HS : SORRY          je pensais l'avoir posté comme une idiote et non u_u IL était dans mes brouillons depuis un moment XDD

Remi est pas ce qui dirait très douée pour les relations humaines et c’est peu de le dire. Elle a tendance à aliéner la plupart des gens qu’elle fréquente et pourtant, certains elle fait un effort, d’autres absolument. C’était pas toujours lié aux gens qu’elle tolérait ou appréciait en plus. Mais là de suit elle avait eu besoin de prendre l’air, et ce même alors que jUstin bossait chez elle et peut être, aurait préféré avoi de la compagnie, non ? Un détail que Remi n‘a même pas en tête. Mais il ne travaille pas pour la gloire ou les compliments de celle ci le justin, don tout va bien n’est ce pas ? Elle pense surtout au fait qu’il est en train de travailler, et qu’il n’a pas besoin d’elle sur son épaule à vérifier ce qu’il fait, ne rien faire n'étant pas une des compétence de celle ci. Enfin entrée elle file à la douche, se lave sous une au bien chaude puis débarque en soutien gorge, boxer et rejoint justin qui doit avoir l’habitude de ses tenues peu recouvrantes depuis le temps. Parfois elle s’est même demandée s’il était gay, mais bon, s’il veut reluquer ans rien dire, pour ce que ça lui importe. - Alors, tu a tout ce qu’il faut ? Fais voir ! - Et elle lui prend le pc sans vraiment se demander s’il a fini ou s’il veut lui montrer lui même. Elle visionne toutes les informations, scrollant rapidement, elle sourit. Elle sort la pochette prête et lui mets dans la main sa paye, avec un bonus pour la rapidité. Plus on allait vite, plus elle ajoutait. Ok il était un de ses potes - dans la mesure où Remi avait des amis - mais elle tenait à payer quand il bossait plus dur que d’habitude. Elle prit le téléphone et le lui tendit. - On mange, ce que tu veux, et ensuite, on va voir ce type, enfin, si ça te dit de le coincer en direct ? Ca fait quelques temps que j’attend d’avoir assez pour venir lui faire coucou. - Non c’était pas pour narguer le sale type qu’elle le faisait mais juste parce que si il payait plus cher que l’autre client, elle empocherait l’argent pour étouffer l’affaire, et de temps en temps, elle portait un micro et le faisait pour ensuite le livrer aux autorités, selon ses humeurs et la gravité du délit, et s’il pouvait être utile plus tard également. tout n'était que stratégie et parfois, même pour les gens qui gravitaient autour d’elle, elle aimait avoir des as en poches dans tous les domaines. parfois juste une excuse pour avoir des connaissances plus proches que d’habitude. Peu savaient dans quelle catégorie ils étaient classé, elle ne leur disait pas. Mois elle en disait et plus ils étaient utiles ou proches. On a tous besoin de ne pas être seul right ?

Le remercier ? Ouais, une idée à creuser. Remi n’est pas très “merci” en général elle paye et les gens sont contents, non, ça marche pas comme ca ? Remi ne s’embrasse pas des bonnes manières, ce serait franchement une perte de temps. Enfin, ça lui arrive, de temps en temps, une petite faiblesse, elle se pardonne elle même. Il demande, elle soulève un sourcil comme unique réaction. Pauvre lui, s’il savait, il aurait fui depuis un moment. Mis elle trouvait les gens vraiment résilients, surement masochiste à son avis. Ca pourrait la pousser à changer, à faire autrement, mais non. Après tout, le monde se fout bien de comment vous voyez la vie, de votre point de vue, tout est fait pour entrer dans un foutu moule et les autres, on s’en balance. Alors Remi, elle brisait le moule et disait fuck à ce que les gens voyaient comme “normal”. la norme, elle en avait rien à battr et elle le prouvait tous les jours. On mettait le mot “norme” juste pour mettre certains de côté et on se justifiait encore et encore, mais ça restait le même principe “ toi t’es pas normal, moi oui”. Qui avait le droit de décider ça ? Personne et c’est bien ce qu’elle mettait en avant. Alors quand les gens lui sortaient qu’elle ferait mieux de s’améliorer elle leur disait que l’argent se moquait bien de qui tu étais et que s’ils en voulaient, fallait la fermer et se contenter de s’occuper de son propre ptit cul et pas du sien. Mais les vrais proches ou non qui acceptaient Remi comme elle était, c’était savaient que derrière son côté allez vous faire mettre, elle respectait toujours ses engagements et faisait tout pour ceux qui en avaient besoin. Elle avait un coeur, il était juste pas mis en avant comme d’autres qui t’en mettent partout en veux tu en voilà mais qui sont au final aussi faux qu’un produit made in china. elle montrait elle, sans fioritures, sans mensonges, si ça plaisait pas, ciao bye, on se reverra en enfer. Et elle en était fière de sa façon de penser. Voilà qu’il râlait, nouveau sourcil relevé. - Je peux changer d’avis si tu continues hein ! Et tu as toujours choisi, fais pas le maltraité hein. Arrête de m’appeler Boss, ça fait bizarre. Prends moi une calzone avec fromage et oeuf, pas de viande. Des courgettes tiens et des champignons. Et des frites pour après. - elle avait grave faim et elle s’installait dans le canapé attendant qu’il prenne sa commande et qu’ils soient livrés une demi heure plus tard. pas vegan pour un sou mais dans les calzone, berk la viande, elle savait pas pourquoi. Elle pourrait pas se passer de viande sinon ou de produits venant des animaux. C’était le genre à regarder un documentaire sur l'élevage des poules en batterie et de dire “ et alors c’est pas moi qui les ai mises là”. Il avait terminé de téléphoner. - Si tu veux te prendre une douche tu peux, ou te servir à boire. Mais si tu finis un truc, gel douche ou bières, faut renflouer bien sur. - Elle était pas folle la guêpe, certains laissaient l’endroit vide et laissait Remi racheter comme si elle était un distributeur.[/b]

Rémi aurait surement pu comprendre qu’il se moquait bien de sa façon d’être avec lui, elle en rirait. Comment son entourage la supportait était parfois un mystère, ils étaient ou maso, ou ils étaient pas si fragiles pour faire cas de ses humeurs. Après tout Lizzie était toujours dans le coin, et d’autres, comme Elias. C’était parfois incompréhensible, et elle pensait qu’elle finirait par les faire fuir sans succès. Elle trouvait cela dit Justin très drôle, il était efficace et la cherchait parfois, pour voir ses réactions. Il semblait pourtant croire qu’elle se foutait de lui , ce qui était, pour elle, impossible. Elle avait pourtant essayé de ne pas s’attacher, de faire comme si les gens ne l’atteignaient pas, mais chaque fois, c’était complètement idiot. Elle était humaine, c’était stupide de penser qu’on pouvait, à moins d’un souci psychologique, ne rien ressentir. En revanche on pouvait faire semblant et être persuasive. Mais à son grand damn, c’était pas toujours efficace, yavait des irréductibles gaulois. Il semblait déçu de ne pas pouvoir dire “boss” et elle se vit changer d’avis aussitôt, Après tout,qu’il le dise ou pas, ça changeait pas grand chose et si ça l’amusait, qu’il le fasse, elle aimerait pas, mais elle aimait pas grand chose il fallait être réaliste. - Ok, tu peux continuer, j’ai pas envie que tu fasses la tête du chiot égaré sur la route - Il avait prit la commande assez vite et lui annonçait que ça arriverait bientôt, elle se serait léché les babines si elle avait été un animal en e”entendant ça. Comme une envie de pisser, parfois, elle songeait à se faire opérer, à récupérer son ouïe, ou d moins une version artificielle de celle ci, via un implant. Mais elle n'aurait avoué à personne que ça la terrorisait, juste l’idée que ça puisse détruire son ouie restante, ou juste, ne pas marcher, c’était pas possible, et pourtant, ce serait pratique. Elle se serait giflée. “pratique”. Elle avait vécu ainsi des années et elle avait dû bosser dur pour obtenir ce qu’elle avait aujourd'hui, et elle pensait que changer ça, serait perturbant. - Chouette ! - Fut la seule chose qu’elle dit après sa remarque. Il avait prit une douche. Et il confirmait qu’il avait bien compris les règles de l’endroit, il payait à manger pour avoir utilisé la douche, elle levait un sourcil, mais ne répondit pas, et elle le regarda sortir fumer. Elle le suivit alors, l’observant, tirant sur la cigarette. Elle finit par s’en approcher. - Ca ne t’effraie pas de mourir plus tôt en touchant cette merde ? Ou de mourir tout court ? - Elle avait eu si peur à l’époque quand elle avait été fauchée par cette voiture, mais elle n’en parlait à personne, mais parfois, elle y pensait et en parlant sans rien préciser d’où venait cette réflexion, fallait suivre parfois la donzelle. Elle ne parlait pas de ses démons, fallait bien qu’ils sortent prendre l’air sans son autorisation de temps en temps non ?