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 Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara

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Message(#)Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara EmptyMar 10 Sep 2019 - 21:08


Everything you see I owe to spaghetti.
Lara & Itziar



AVENGEDINCHAINS
Il était cinq heures du matin passées et Itziar était assise sur une des banquettes de l'Electric Playground, à quelques mètres seulement de la piste de danse. A sa gauche, un type complètement déchiré, verre à la main qui venait de lui poser la même question pour la quatrième fois en même pas dix minutes. A sa droite, une femme, dans un état tout aussi désolant, en train de pleurer de façon presque exagérée parce que son mec ne daignait pas répondre à ses SMS qui n'avaient probablement aucun sens. La jeune espagnole, elle, était totalement sobre et se demandait bien comment elle s'était retrouvée là. Quoi que, elle savait parfaitement comment elle était arrivée là, ce qu'elle n'arrivait pas à comprendre c'était ce qui lui était passé par la tête quand elle avait accepté de rejoindre ses amis deux heures plus tôt après avoir fait la fermeture du bar et terminé son shift. En temps ordinaire, elle se contentait de rentrer chez elle se couchait. A la limite, elle s'arrêtait en chemin pour acheter quelque chose à manger dans un des quelques établissements ouverts à une heure avancée de la nuit, mais rien de plus, elle rentrait chez elle et c'était très bien comme ça. Cependant, ça faisait un moment quel avait pas eu l'occasion de sortir, elle s'était sentie d'attaque, ses potes n'étaient pas très loin de là où elle se trouvait. Elle avait accepté de les rejoindre. Ce à quoi elle n'avait pas pensé sur le moment en revanche, c'est qu'ils auraient au moins trois tournées d'avance sur elle et que, au moment où elle avait enfin mis les pieds dans la boite, ils ne voyaient plus très clair. Elle se retrouvait donc seule entourée de gens plus qu'éméchés et elle avait plus l'impression de jouer à la babysitter qu'autre chose, notamment quand il s'agissait d'empêcher l'une de ses amies de boire dans tous les verres abandonnés qu'elle pouvait trouver sur son chemin. Ce n'était pas fun, elle ne s'amusait pas du tout et elle ne s'était jamais rendu compte avant aujourd'hui que le DJ de l'Electric Playground était franchement mauvais. A croire que lui aussi, à cette heure-là, il avait quatre grammes dans le sang. Elle avait donc lâché l'affaire après s'être fait toucher les fesses une fois de plus (une fois de trop) par un mec qu'elle venait d'éconduire trois fois de suite. Elle n'avait pas mis les pieds dans une boite de nuit, sobre, depuis un bail et elle se rappelait finalement à quel point elle détestait ça. Elle aurait pu se diriger vers le bar, commander un assortiment de shooters qu'elle aurait enchaîné en un temps record, avec tout ce qu'elle avait marché dans la soirée et le peu qu'elle avait mangé depuis, elle se serait très vite retrouvée dans un état lui permettant d'oublier que l'ambiance était nulle, mais elle n'était même plus dans le mood pour une séance de singe drinking intensif. C'était donc après avoir récupéré le portable qu'une de ses amies avait oublié par inadvertance sur le lavabo des toilettes qu'elle était allée s'asseoir au fond de cette fameuse banquette, attendant que les lumières se rallument pour renvoyer ses potes chez eux et rentrer chez elle. Puis elle se dit qu'elle ne peut pas conclure la soirée sur un échec cuisant alors après avoir répondu une fois de plus, à Mister Alzheimer à côté d'elle, elle sort son téléphone de sa poche pour écrire un SMS à Lara qui est probablement encore en train de bosser à cette heure-ci. "Hey ! On va manger un truc quand tu sors ? J'ai eu une idée brillante encore et je peux pas finir la soirée sur une note si pourrie." Ecrit elle avant d'appuyer sur envoyer. Elle ne savait pas quand Lara verrait le message, peut-être quand elle serait sur le point de partir et qu'Itziar serait déjà en train d'attendre devant le Candy Club, mais elle se disait qu'elle le verrait bien à un moment donné.

Quand la musique se coupe et que les lumières se rallument, c'est la délivrance. Elle retrouve ses amis pour sortir. Ils rentrent en taxi, ce qui est un choix on ne peut plus judicieux considérant leur état actuel. "Oubliez rien dans la voiture, sinon c'est votre problème." Qu'elle leur lance avant de regarder la voiture s'éloigner et de commencer son chemin vers le Candy Club. Elle allume une cigarette en marchant, zigzaguant entre les fêtards rentrant chez eux en titubant légèrement. Devant le Candy Club, le spectacle est le même, les clients sortent un par un et Itziar attend un peu à l'écart que son amie apparaisse. Elle lui fait d'ailleurs signe quand elle aperçoit la chevelure rose de Lara. "Dis-moi que t'as faim ! J'ai besoin de gras là, beaucoup de gras, j'ai l'impression que mon estomac est en train de se digérer lui-même." Elle n'avait rien avalé depuis qu'elle était partie de chez elle avant son service et elle commençait à sérieusement le ressentir. "Sinon ça a été ta soirée ? Pas trop de relou ?" demande t-elle ensuite.
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Message(#)Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara EmptyMar 17 Sep 2019 - 0:52


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crédit/ (tumblr) ✰ w/ @itziar cortés de aguilar

Tu n'es pas de celles qui se plaignent... Ou alors si, tu aimes te plaindre, tu en rafolles et tu donnes ton avis avec un sourire certain, parce que tu veux avoir le dernier mot, mais ici, au Candy Club tu ne le fais pas.
Du moins, tu essayes de ne pas le faire, parce que tu adores ce métier premièrement et après seulement quelques mois passés sous les lumières tamisées du club, tu considères que c'est ta seconde maison. Oui, ça fait sûrement de toi un cas à part entière, pas de doute que tu devrais consulter, sauf que tu n'as pas d'autres mots pour l'expliquer. Ce club, des bouteilles d'alcool, à la scène, aux barres de pole dance, à la présence rassurante d'Artémis qui veille toujours sur ses danseuses et garde un oeil sur les clients, c'est un endroit où tu te sens bien, où personne ne peut te juger et où tu reviens toujours avec le sourire aux lèvres. Cela ne veut pas dire que tous les soirs sont faciles loin de là, le métier reste parfois ingrat et tu ne peux t'empêcher de soupirer tandis que tu changes de tenue pour la troisième fois depuis ton arrivée, essayant de redonner de l'ordre à tes mèches roses devant l'un des miroirs.
Il est tard ou tôt, tu ne sais plus et les quelques clients qui sont encore présents, ont plusieurs verres dans le nez mais sont d'humeur généreuse alors tu ne te plains pas... Non ce qui t'énerve en revanche, ce sont les murmures dans ton dos et les regards de certaines collègues, oui, tu t'es proposée pour une danse privée afin de remplacer une collègue en retard... Juste pour dépanner le patron et avouons le, parce que tu n'es pas en mesure de refuser de l'argent. Ne pas avoir de vrai toit est coûteux et pourtant, tu ne changerais ta situation pour rien au monde, tu ne veux rien de permanent pour le moment. Tu ne t'attendais pas à ce que la dite danseuse débarque une heure plus tard et te réclames des comptes, littéralement, et tu as passé l'âge pour qu'on te lance des piques et tu lui as gentiment rappelé  de s'acheter une montre pour éviter ce genre de petit écarts. Sa réponse a été de balancer ton sac sur le sol et de ruiner quelques tubes de gloss et un paquet de paillettes que tu conservais pour une occasion spéciale. "J'espère que tu vas ramasser ça ou sinon on va avoir un problème." Bien évidemment, ta menace a été terrible mais elle a dû prendre fin car Artémis a demandé à voir la fauteuse de troubles dans son bureau, alors en plus de passer pour la danseuse vénale, tu passes pour la préférée du patron. Génial. Tu pousses un énième soupir devant ton miroir, réalisant que ton tube de gloss préféré est bel et bien ruiné et c'est à ce moment là que ton téléphone, tout au fond de ton sac vibre.
Un véritable sourire apparait sur ton visage en voyant le nom d'Itziar et tu réponds aussitôt à la blonde. "Une note pourrie ? Avec qui tu traines encore ? Et bien sûr que oui, va me falloir quelque chose de gras après ce shift de la mort x_x Il y a beaucoup trop de masculinité toxique ce soir, ouais encore plus que d'habitude. Je finis dans une heure." Tu devrais probablement rentrer chez toi pour te reposer un peu mais tu t'en fiches, trop excitée à la perspective d'une soirée, ou alors matinée, entre filles et tu sais qu'Itziar te défendra bec et ongles et ne questionnera pas ton jugement. Il est fou de se dire que tu as réussi à trouver quelqu'un qui a dit adieu à sa famille de parents riches et hypocrites tout comme toi dans Brisbane, mais c'est bien le cas. Par bien des aspects, Itiziar et toi vous êtes taillées dans le même moule et c'est sûrement pour ça que son statut est passé d'amante à amie, chose qui arrive si rarement quand on te connait bien. Tu ranges ton téléphone portable dans ton sac, et avec un nouveau sourire sur le visage, tu te prépares à monter sur la scène. L'heure passe vite et les billets affluent tout autant et quand tu te changes de nouveau, c'est seulement pour réaliser que ton haut à l’effigie de Led Zeppelin est également ruiné... Tant pis, tu te contentes d'enfiler ton short en jean, troques tes talons aiguilles pour ta paire de bottes, et n'ayant pas de haut à enfiler, tu mets simplement ta veste en cuir, cette dernière recouvrant ton soutien-gorge en dentelle noire. Il est trop tôt pour choquer qui que ce soit d'important dans les rues de Brisbane alors...
Tu sors du club dans demander ton reste, cherchant le visage familier de la blonde et elle te repère automatiquement, parlant déjà de nourriture et tu ne peux qu’approuver, c'est exactement ce dont tu as besoin là tout de suite. "Il me faut un burger ou deux et très exactement 36 heures de sommeil ou quelque chose comme ça." ajoutes-tu tout simplement, signe plus qu'évident que tu cours toujours partout. Un jour, tu auras une vie rangée, ennuyeuse et prévisible à souhait... Mais pas aujourd'hui et pas maintenant. Tu hausses les épaules quand elle te demande comment était ta soirée, ta vie est chaotique et elle le sait. "La routine, juste une dispute stupide parce que j'ai dû remplacer une fille pour une danse privée parce que madame est arrivée en retard, et maintenant, elle veut que je partage les sous que je me suis fait avec elle... Comme si ça allait arriver." Tu ponctues ta phrase par un rire mauvais avant de balancer ton sac à dos sur une de tes épaules et d'en sortir une bonne liasses de billets, pliés et organisés par tes soins."C'est mon argent durement gagné, avec ma poitrine certes mais... Allons le dépenser histoire que j'oublie tous ces pervers." Oui, tu adores ton métier, ce n'est pas pour autant que tu oublies que 80% de tes clients sont des hommes, mariés la plupart du temps, qui dépensent une petite fortune juste pour nourrir leur fantasme. Non vraiment, tu ne comprendras jamais les hommes. "Qu'on ne vienne pas me demander pourquoi je suis gay après... Mais au moins on peut se payer notre poids en frites, enfin ça dépend s'il y a un McDonalds encore ouvert..." Tu n'as plus la notion du temps entre les castings, les heures de sommeil loupés et ton boulot."Et toi alors ? Avec qui tu étais pour m’envoyer ce SOS ?" Tu n'es ni possessive et encore moins jalouse quand il s'agit de tes amies, tu poses la question par curiosité, prête à juger Itziar pour le reste de la matinée.
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Message(#)Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara EmptyLun 23 Sep 2019 - 12:56

Il n'y avait pas un seul soucis que la nourriture ne pouvait pas permettre d'arranger ne serait qu'un tout petit peu. Ca permettait forcément de se changer les idées, d'oublier l'espace d'un moment et les fastfoods sont là pour ça. On ne parle pas de confort food pour rien. Un bon burger et quelques frites peuvent sans aucun doute relever le niveau d'une soirée moyenne. A condition d'être en bonne compagnie, car il fallait avouer que se retrouver seul devant son burger à six heures du matin était plutôt déprimant. C'était donc une combinaison de deux choses qui pouvaient faire toute la différence et Itziar savait que s'il y avait bien une personne sur qui elle pouvait compter pour aller se goinfrer à cette heure-ci, c'était Lara. La réponse de son amie ne manque d'ailleurs pas de la faire sourire. "Je peux te proposer deux burgers, des frites et quelques heures de sommeil, ça ira ? Les trente-six heures je pense pas que ce soit jouable." Lui répond-elle en plaisantant. Elle aurait même pu ajouter un ou deux cafés dans l'équation pour compenser les heures de sommeil en moins. C'était ce qui arrivait quand on ne s'arrêtait pas, qu'on avait toujours quelque chose à faire à droite ou à gauche. Itziar avait appris à composer avec le manque de sommeil, à force, elle s'était habituée à ne dormir que très peu. Un rythme à s'imposer si elle voulait combiner ses cours à l'université et son travail au bar. Elle s'en sortait plutôt bien en général, consommait un peu trop d'espresso pour compenser et se faisait rattraper de temps en temps par ses heures de sommeil en retard, quand elle s'y attend le moins, qu'elle baisse sa garde et ralentit le rythme. Dans ces cas-là, elle serait presque capable de ne pas entendre son alarme juste à côté de sa tête sur la table de chevet. Le corps humain avait ses limites.

Elle questionne Lara sur sa soirée de travail, parce que ça l'intéresse réellement. Parce qu'elle sait qu'elle n'a pas dégoté le job le plus simple du monde, bien au contraire. Elle sait quel genre d'établissement est le Candy Club et elle côtoie suffisamment d'hommes tous plus lourds les uns que les autres dans son petit pub populaire pour imaginer que l'australienne doit supporter bien pire, soir après soir. Elle l'admire pour ça, car elle se connait suffisamment pour savoir qu'elle ne pourrait pas faire ce qu'elle fait. Elle n'avait rien contre le fait d'être le centre d'attention en revanche, elle supportait bien moins qu'on la regarde presque comme un objet sans trop de respect. Ce n'était pas pour tout le monde et ce n'était certainement pas pour elle. Si en plus des mecs il fallait se confronter aux autres filles, Lara méritait définitivement plus que deux burgers et des frites. "Elle est sérieuse ?" demande Itziar un air presque ahuri sur le visage tellement elle ne pouvait pas croire ce qu'elle entendait. "Il y en a qui ont un sacré culot, c'est quand même dingue quoi !" Elle avait du mal à y croire. Remplacer une collègue, oui, elle pouvait le concevoir, les imprévus arrivaient et il y avait des situations qui faisaient que parfois il y avait une bonne raison pour que quelqu'un ne se pointe pas en temps et en heures. Elle avait déjà eu à demander à Elora de la remplacer à la dernière minute, c'était les aléas du travail. En revanche, partager les gains avec quelqu'un qui n'avait rien fait et à qui l'on avait rendu service, ça relevait du délire. Il fallait être franchement gonflée selon la jeune espagnole pour réclamer quoi que ce soit. "Justement ! C'est ta poitrine qui a récolté tout cet argent, pas la sienne. Elle est bien sûre d'elle pour croire qu'elle en aurait gagné autant et pour oser réclamer quoi que ce soit." Elle ne savait pas comment fonctionnait le système de rémunération au Candy Club, mais elle se disait qu'il y avait probablement un tarif fixe pour les danses privées, tarif auquel s'ajoutait probablement des pourboires plus ou moins généreux si le type en question appréciait ce qu'il voyait. Elle n'avait pas vu l'autre fille, mais Lara étant son amie, elle partait automatiquement du principe qu'elle était bien plus belle et bien meilleure que n'importe qui d'autre. "Aww allez viens, on va te faire oublier tous les pervers du jour !" Lui lance t-elle passant un bras autour de ses épaules pour un side hug avant d'ajouter "Et par on je veux dire la malbouffe et moi, un combo plutôt sympa je trouve, mais c'est que mon avis." Elle sort ensuite son téléphone pour vérifier leurs options à cette heure plutôt matinale. Elle n'avait pas pensé à regarder ce qu'il y avait d'ouvert avant d'envoyer son message de détresse "Le Mcdo du Brunswick Street Mall vient d'ouvrir, ça pouvait pas mieux tomber et en plus c'est pas loin." lui répond-elle avant de commencer à marcher. La jeune espagnole ne peut s'empêcher de rire face à la question de l'australienne, repensant à ce désastre qu'était cette fin de soirée, se demandant encore comment elle avait pu penser que ce serait une bonne idée. "J'étais avec des potes, mais c'était pas ça le problème c'était plutôt leur état. Je les ai retrouvés après avoir fait la fermeture du bar, ils avaient déjà quatre grammes dans le sang, je sais pas pourquoi j'ai pensé que ça allait être sympa. J'ai l'impression d'avoir fait du babysitting, mais en tant que bénévole et j'ai zéro patience je crois." Lui répond-elle en riant, parce qu'au final, ce n'était pas bien méchant et qu'elle avait déjà mis de côté son agacement de tout à l'heure. "Du coup j'peux pas m'empêcher de me demander si je suis aussi chiante quand je suis bourrée ! J'en ai pas l'impression, mais peut-être que je m'en rends pas compte." Ajoute t-elle. Il était bien plus facile d'être tolérant avec quelques verres dans le nez et il n'était pas forcément facile d'avoir un regard objectif.
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Message(#)Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara EmptyDim 29 Sep 2019 - 13:46


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crédit/ (tumblr) ✰ w/ @itziar cortés de aguilar

Tu es bien contente de voir la blonde s'indigner alors que tu lui racontes de quoi a été faite ta soirée au Candy Club. Devoir gérer les clients et leurs regards, c'est une chose, mais devoir garder ton calme face à tes collègues pour ne pas te retrouver sans boulot à la fin de la soirée... Cela demande plus diplomatie et de tact et tu as presque envie de te féliciter car tu n'as pas tout simplement implosé. Tu aurais pu, tu n'es pas la personne la plus patiente ou équilibrée que tu connais, et la mauvaise phrase dite au mauvais moment peut te faire voir rouge, littéralement. Beaucoup t'ont déjà vu passablement irritée et prête à déplacer des montagnes pour faire entendre ta voix et tes opinions; c'est quelque chose qui te caractérise assez bien, cependant, ce n'est pas cette facette de ta personnalité que tu veux montrer au Candy Club. Face aux autres danseuses, tu veux paraître professionnelle et adulte, certes, tu n'as absolument rien à prouver, et une fois que tu es sur scène et sous les feux des projecteurs, on sait pourquoi et comment tu en es arrivée là... Mais tout de même. Elles ne te connaissent pas, ne savent pas vraiment ce que cela signifie d'être Lara Pearson, et dans le fond, tu ne le sais pas toi-même, tu cherches encore, tu vas encore tâtonner pendant quelques temps...
Quoi qu'il en soit, tu es ravie de voir Itziar avoir une réaction similaire à la tienne et essayer de te réconforter, quelque chose de positif et de nouveau pour vous et tu dois avouer -chose que tu ne diras jamais, mais alors jamais à voix haute- qu'il y a du bon à pouvoir compter la blonde dans ton entourage. "Après on ose me dire que je suis gonflée, ou chiante ou les deux... Mais ouais, tu serais surprise du nombre de prise de têtes qu'il y a dans les coulisses. Ce n'est pas beau à voir. Du tout d'ailleurs." Tu bosses au Candy Club depuis le mois de juin et pourtant tu as gardé les anecdotes les plus croustillantes et les plus dépressives pour toi. Tu pourrais vider ton sac, après tout, la plupart des filles n'utilisent pas leurs véritables prénoms et ce n'est pas comme si Itziar allait se mettre en tête d'aller au Candy Club ou même de venir y bosser pour savoir de qui tu parles... Mais non, tu ne le fais pas, tout ça, cette vie-là, c'est tout nouveau pour toi et tu veux pouvoir en profiter encore un peu avant de partager quoi que ce soit de concret et de réel. Tu accueilles cependant avec l'ombre d'un sourire sur les lèvres le câlin qu'elle t'accorde, ne la jugeant que très peu du regard, tu ne bouges pas et ne fais rien pour lui retourner la faveur, car ce serait lui montrer que tu apprécies le geste et ensuite, tu vas bien, tu es en un seul morceau, pas besoin de s'inquiéter.
"Je le vis bien, hein... Je me demande juste comment tu peux faire ce métier et avoir envie de grimper sur un mec après. Oui, je juge le reste de l'humanité et grandement en plus." Une légère expression de confusion mêlée à du dégoût passe sur ton visage la seconde d'après, autant tu as du respect pour les hommes, a quelques amis masculins, respecte vraiment ton patron Artémis, au delà de tout ça... Rien du tout. Tu n'as jamais ressenti d'attirance pour le sexe fort, n'a jamais envisagé de finir ta vie avec un homme ou ne serait-ce que de passer une seule soirée avec un homme histoire de ne pas mourir bête, non, tu as embrassé une fille au collège et tu as tout de suite su du quel côté de la balance tu penchais, sans le moindre doute. "Allons au McDonald's ça me va....!" Tu suis Itziar, ravie de cette option et n'ayant pas le courage ni la motivation de faire une recherche toi-même, il est trop tard ou trop tôt pour prendre une vraie décision de toute façon, alors autant ne pas s'encombrer. Tu l'écoutes parler de sa soirée à elle, grimaçant de phrases en phrases, tu ne sais pas vraiment comment elle se retrouve dans ce genre de situations ni même pourquoi... L'ennui ? Quelque chose comme ça. "Nan, je te rassure, tu es chiante... Tout le temps, mais il n'y a que moi qui ai le droit de le dire." Que tu ne peux t'empêcher d'ajouter, et parce qu'il faut l'avouer être méchante pour être méchante est un peu ta marque de fabrique, cependant tu as un sourire d'ange sur le visage, signe plus qu'évident qu'il s'agit d'une plaisanterie. "Tu connais déjà mon avis sur la question, l'alcool ce n'est pas trop mon truc, j'ai jamais compris l'intérêt ou même l'attrait et j'ai été à la fac et tout, j'étais juste une spectatrice silencieuse pendant les soirées étudiantes. Tandis que beaucoup d'âmes innocentes se servaient de la tequila comme excuse pour explorer leur sexualité... I can kiss girls even when I'm sober."
L'alcool rend les gens plus stupides, oui, techniquement, tu as une licence de chimie et un quart de master, tu pourrais donc te lancer dans les détails et lui expliquer tout ce qui se passe dans le cerveau et avec les différents composés chimiques qui contrôlent les différents influx nerveux de la matière grise mais... Autant faire simple. L'alcool pousse les gens à faire ce qu'ils n'oseraient pas faire, c'est une bonne méthode de vivre pour certains, un vice pour d'autres et juste excuse nulle et lamentable à tes yeux. Tu détestes le goût premièrement et ensuite, tu n'as pas besoin de cela pour régir ta vie, tu veux être en contrôle et ce, de façon permanente. Tu choisis tout, tu choisis également tes erreurs et parfois, cela se termine sur une note positive, la preuve, ta première rencontre avec Itziar devait être une erreur et maintenant, vous êtes amies. "Regarde ça, premières arrivées en plus!" L'endroit est quasiment désert quand vous y arrivez, juste deux types en train de commander du café et les pauvres employés qui doivent se taper le shift du matin. Tu te sens presque désolée pour eux, presque, au lieu de cela, tu tires Itziar vers le comptoir, sortant déjà tes billets durement gagné de ta poche.
"Bonjour ...? Je vais prendre trois grandes frites, deux larges cocas et ... Le plus de big mac possible... Dix ? Douze ? T'en penses quoi ?" Car oui, là tout de suite, tu pourrais manger ton poids en hamburger.
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Message(#)Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara EmptyVen 4 Oct 2019 - 0:47

Elle serait effectivement surprise du nombre de prises de tête qu'il pouvait y avoir en coulisse. Elle ne connaissait rien de ce milieu-là, à part quelques anecdotes racontées ici et là par Lara et d'autres racontées par Primrose, mais ce n'est sans aucun doute qu'une infirme partie de tout ce qui peut se passer entre les différentes filles. Pas besoin d'être un génie ou de beaucoup réfléchir pour l'imaginer d'ailleurs. Il suffisait de regarder comment certaines filles pouvaient être odieuses entre elles dans la vie de tous les jours pour comprendre que ce genre de comportement pouvait aisément s'accentuer si on ajoutait un soupçon de compétition à l'équation. Elle imaginait qu'il y avait un peu, voire même beaucoup, de ça. Après tout, la meilleure danseuse était celle qui finissait par s'attirer le plus l'attention des hommes au regard lubrique prêts à dépenser une petite fortune pour que le show dure un peu plus longtemps. Il fallait être la meilleure et il fallait plaire, de quoi créer des tensions et attiser la jalousie de certaines. "T'es peut-être gonflée et chiante, mais là t'as 100% raison. Je sais pas comment tu gardes ton sang froid je crois que j'en aurai déjà attrapé une ou deux par les cheveux, comme dans les films là, de manière bien excessive." Par la même occasion, elle se serait aussi déjà faite virer. Elle ne connaissait donc pas grand-chose de ce milieu-là, mais elle en avait entendu suffisamment pour savoir que ce n'était pas pour elle et c'était bien tout ce qu'elle avait besoin de savoir finalement. Elle était du genre curieuse comme fille, mais elle n'était pas du genre à fouiner partout pour tout savoir sur tout le monde, surtout quand il s'agissait de personnes qu'elle ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam. Elle était curieuse quand ça touchait son entourage, pour le reste, elle s'en fichait, elle n'avait pas le temps pour les potins et toutes ces choses-là, elle avait bien assez à faire et pas assez d'heures dans une seule journée pour en plus développer une passion pour les commérages. Elle se contentait de ce qu'on lui racontait et laissait de côté ce qui était peut-être un peu plus délicat ou ne la regardait pas.

La jeune espagnole ne peut que s'esclaffer quand elle entend la réponse de Lara et qu'elle voit son air à la fois confus et dégouté. "J'aurai jamais pensé à ça !" déclare t-elle la poussant légèrement tout en riant. "Mais ... J'avoue que vu comme ça, ça pourrait probablement me couper toute envie. Tu devrais demander à tes collègues, je suis sûre qu'il y en aura au moins une à même de te répondre et après tu pourras me dire sa réponse, parce que maintenant que tu m'as mis ça en tête, je vais pas arrêter de me poser la question." Il lui en faut peu pour cogiter toute la nuit, il faut l'avouer et la plupart du temps ça part de choses auxquelles elle n'avait jamais pensé, ne serait-ce qu'une seule seconde. "Toi qui juge l'humanité tout entière ? Je dois être surprise ? Parce que clairement, ça me montre juste que tu vas bien et que t'es encore saine d'esprit." Elle se moque d'elle, un peu. Ce n'est pas méchant. Ca la fait plus rire que quoi que ce soit d'autre et ce cynisme, c'est d'ailleurs une des choses qu'elle apprécie chez Lara. Ca et son amour pour la nourriture bien grasse et bien calorique. Elle savait d'avance que c'était bon pour le McDonalds avant même de proposer et c'est joyeusement qu'elle commence à marcher en direction du centre commercial. Elle en profite pour raconter les péripéties de sa nuit et en relatant les faits, elle ne peut s'empêcher de se demander comment elle arrive à se retrouver dans des situations toutes plus foireuses les unes que les autres. On pourrait croire qu'elle le faisait exprès, mais ce n'était pas le cas du tout. Ou alors, elle ne s'en rendait pas compte, ce qui serait paradoxale. "Moi ? Chiante tout le temps ? Excuse moi, il y a erreur sur la personne, je suis un aaaange, c'est bien connu." Lui répond-elle. Elle feint le choc. Comme si elle ne pouvait pas croire ce qu'elle venait d'entendre, mais elle n'est pas bonne actrice et il ne lui faut pas longtemps avant de se mettre à rire. Au fond, même si Lara plaisante, elle n'a peut-être pas tort. Elle est peut-être chiante, peut-être pas tout le temps, mais dans une certaine mesure elle l'est probablement un peu. "Je sais... Et en soi t'as raison, il y a aucun intérêt, ni aucun attrait à part peut-être l'état entre le 'je suis pas bourrée' et le 'j'ai bu le verre de trop' pour moi en tout cas. Je devrai me trouver plus de potes qui boivent pas, ça changerait peut-être ma vie et mes soirées surtout." Elle hausse les épaules. Elle a toujours bu et beaucoup en soirée, elle n'a jamais connu autre chose. Avec elle il n'y a pas de juste milieu. Soit elle ne boit pas une seule goutte d'alcool soit elle boit beaucoup, rapidement et assume ses excès le lendemain à coup de paracétamol et de litres d'eau. C'est un sourire narquois qui se dessine sur ses lèvres avant qu'elle ne reprenne la parole. "Tu te dis spectatrice silencieuse, mais en vrai je suis suuure que t'hésite pas à te dévouer pour que les âmes innocentes puissent expérimenter un peu. Balance il y en a combien qui ont réalisé qu'elles étaient pas si hétéros que ça, grâce à toi ?" Après tout il fallait bien que quelqu'un se dévoue et qui de mieux que Lara, sa belle gueule et son physique plus qu'avantageux pour provoquer une épiphanie.

Arrivées à destination, le fast food est quasiment vide à l'exception de deux types en train de commander au comptoir et les employés qui aimeraient probablement ne pas avoir de client à cette heure-ci. "On va avoir les premiers burgers et les premières frites du jour, si ça c'est pas beau !" Il fallait bien se réjouir des petites choses et profiter des avantages qui allaient avec le fait de travailler le soir, même s'il s'agissait seulement d'avoir les aliments les plus frais au McDonalds. Ce n'était pas grand-chose, mais ce n'était pas donné à tout le monde. Itziar se fait tirer jusqu'au comptoir par Lara qui ne perd pas de temps avant de sortir ses billets de sa poche et de passer commande, sous le regard étonné du serveur qui n'a pas l'air bien sûr qu'elle soit sérieuse quant au nombre de burgers qu'elle souhaite commander. "Hmm ... ben, c'est comme tu veux, moi j'crois que deux ça me suffira avec les frites, trois à la limite, à toi de voir combien tu veux en manger toi". Lui répond-elle et ça la fait rire parce qu'elle est certaine que le type doit penser que c'est une blague, alors qu'il n'en est rien. "Par contre, hors de question que tu payes tout. T'as pas bossé jusqu'à cette heure-là pour en claquer la moitié ici." Déclare t-elle en sortant son portefeuille de son sac et elle n'était pas décidée à en démordre.
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Message(#)Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara EmptyMer 16 Oct 2019 - 22:33


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Au final, cette pause calorique est sucrée est exactement ce qu'il te faut avant de retrouver ton chez-toi de la semaine et de te laisser retomber sur le canapé-lit que tu occupes, et ce pour quelques heures. Quelqu'un de plus censé pourrait te faire remarquer que manger aussi gras ou sucré avant quelques heures de sommeil n'est pas la meilleure chose à faire... Mais déjà, personne dans ton entourage n'a la voix de raison, et ensuite, même si quelqu'un essayait de jouer les sages avec toi dans les parages, tu te contenterais probablement d'éclater de rire avant de passer à autre chose.
Tu n'écoutes pas les conseils depuis bien longtemps, la preuve, tu n'as jamais écouté ceux de tes parents, et ce sont bien eux qui ont essayé, pendant 26 années durant d'arrondir les angles et faire en sorte que tu rentres un peu plus dans le moule de la petite fille parfaite. Tout un tas de conneries selon toi, et tu es bien contente d'être sortie de ce petit cercle vicieux et de ne plus tenter de cacher certaines parties de toi. Ça n'a jamais été le cas avec tes amis et jamais le cas avec Itziar, tu es certaine que tes parents n'auraient absolument pas approuvé cette fréquentation-là, certes, sur le papier, la blonde vient d'une bonne famille et elle aurait eu tout pour plaire à Cassandra et à Trevante, en pratique... C'est avec elle que tu t'apprêtes à dévaliser le fast-food le plus proche.
Et tu ne peux qu'hocher la tête lorsqu'elle te parle d'alcool, c'est un vice que tu n'as jamais eu et que tu n'auras jamais, tu détestes le goût et le fait que cela rendent les gens plus stupides que d'ordinaire et... Oui, la blonde a mis le doigt sur le noeud du problème en fait. "Tu viens de résumer à la perfection mon problème avec l'alcool, je savais qu'on était amies pour une bonne raison, et pas juste parce que tu es mignonne de temps en temps." Tu la charries beaucoup, tu peux te le permettre depuis le temps que vous vous connaissez et après tout, c'est uniquement comme ça que tu fonctionnes avec les personnes qui sont proches de toi et qui comptent un minimum pour toi. Tu es la première à lancer des blagues et à jeter la première pierre, littéralement, avec un sourire sur le visage bien entendu. Mais le plus poussée les blagues sont et plus cela indique que tu es prête à défendre tes amis si quelque chose les contrarie ou si quelqu'un ose se mettre sur leur route. Oui, tu es loyale jusqu'au bout des ongles, un comble quand on sait que tu es la première à ne pas vouloir t'attacher et mettre de la distance avec tous les gens que tu fréquentes. Tu es un paradoxe ambulant mais du moment que personne ne te demande d'expliquer tes motivations ou comment tu fonctionnes, tu sais que tout devrait très bien se passer.
Itziar ne se lancera pas dans une analyse poussée de ta personnalité, tu le sais, elle pose les bonnes questions cependant et tu ne peux pas t'empêcher d'éclater de rire tandis qu'elle ose te demander combien de filles sont tombées dans ta ruse de : hey si on s'embrassait ... Just for fun. La réponse ? Beaucoup trop, il faut l'admettre. "... Tu crois que je suis crasse au point d'avoir une liste ? Nan, ça serait pas classe du tout Itziar, et si certaines se rendent compte que les hommes sont inutiles au possible quand je suis dans les parages... Ce n'est clairement pas de ma faute, pas vrai ?" Pas ta faute du tout, cela te fait tout simplement rire de voir des filles hésitantes, et proclamer qu'elles n'ont pas besoin de savoir, que la sexualité est quelque chose de fluide et blablabla... Ce sont les mêmes qui sont très promptes à affirmer qu'elles ne sont pas gay et à t'embrasser avec un peu trop d'entrain après un ou deux mojito et quelques clin d'oeil échangés. Toi, tu te contentes de les laisser explorer leur sexualité et de bien rigoler car tu as toujours été très à l'aise dans tes pompes et que tu n'as jamais douté de ce que tu étais ou de qui t'attirait, tu n'as pas exploré, tu ne t'es pas posé plus de questions que la norme, tu t'es contenté d'embrasser une seule fille pour voir la vérité en face. Est-ce que beaucoup devrait suivre ton exemple ? Probablement. "Je plaide donc non-coupable à 200 %." Que tu ajoutes pour conclure la discussion sur ta vie amoureuse, ou ton absence de vie amoureuse, tu sais cependant qu'Itziar ne te jugera pas, elle est célibataire auto-proclamée comme toi donc pas besoin de faire dans la dentelle avec elle ou de faire semblant de ne pas être une femme accomplie parce que tu n'as pas de petite-amie officielle, tu t'en fiches complètement.
Ce qui t'intéresse pour l'heure c'est de te remplir l'estomac et d'oublier les heures passées à tourner autour d'une barre, certes, la solution ne se trouve pas au fond d'un cornet de frites, mais tu peux essayer. L'employé derrière le comptoir n'est décidément pas prêt pour votre petit débat sur ce que vous allez commander et tu te contentes de rouler des yeux, fixant la blonde, puis le menu. "Pfff... Petite joueuse, je fais un métier des plus épuisants, j'en ai vraiment besoin crois-moi. Donc on va dire dix cheeseburger pour moi, les frites qui vont avec, trois grand cocas et juste deux pour la demoiselle qui fait attention à sa ligne." Tu lui as lancé un clin d'oeil avant de t'adresser à l'employé, qui s'empresse d'appuyer sur les boutons de son écran et de vous annoncer le prix, car tu vas payer, cela ne faisait pas l'ombre d'un doute pour toi. "Et jte posais pas la question Izzie, c'est moi qui paye et c'est tout, range ton portefeuille." Ton ton se fait un peu plus pressant et tu donnes même un léger coup de hanche à la blonde pour l'éloigner du comptoir et faire en sorte qu'elle ne puisse pas payer, justement.
"Tenez et ne prenez pas l'argent qu'elle vous donne." Que tu annonces simplement, et tu payes toi-même, ignorant déjà les protestations de la jeune femme. Ta décision est finale pour le coup. "Estime-toi heureuse que je puisse te payer un burger, quand toutes mes calories m'auront rattrapée et que je ne pourrais plus me désaper pour vivre qu'est-ce que je ferais ...?" Tu dis cela sur le ton de la plaisanterie, une partie de toi à moitié sérieuse cependant, tu ne prends pas un gramme car tu as la bougeotte, et ce dans la vie de tous les jours et dans ton métier, mais cela ne sera pas toujours le cas. Un jour tu devras jouer les adultes concernés et responsable et commencer à manger équilibré et mettre tes sous à la banque pour avoir des économies. Pas tout de suite cependant, pour le moment, tu récupères votre plateau et votre commande. "Merci." Tu te tournes ensuite vers Izzie, et lui fais signe de te suivre, dans le même temps, un groupe principalement composé d'hommes, un peu plus jeunes que vous il semble, rentre dans le fast food et tu ne peux pas empêcher le soupir qui quittent tes lèvres en les voyant déjà vous pointer du doigt. Tu prends donc la direction opposée, essayant de trouver la table la plus à l'écart possible. "... On va s'asseoir là-bas, je ne suis pas d'humeur là tout de suite." Que tu lances en vous guidant vers un coin isolé, tu as l'estomac beaucoup trop vide pour supporter des remarques lourdes au possible, qu'on se le dise.
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Message(#)Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara EmptyLun 21 Oct 2019 - 4:10

Elle se fait charrier par l'australienne et ça la fait rire. Elle n'est pas du genre à se vexer, pas pour ça, surtout. Qui aime bien châtie bien, comme on dit et elle n'en attendait pas moins de Lara. Depuis qu'elle la connaissait, elle avait appris comment elle fonctionnait. Ce n'était pas l'amie qui vous couvre de mots doux et de petits surnoms affectueux, mais ça ne faisait pas d'elle une mauvaise amie pour autant. Au contraire, Itziar savait qu'elle pouvait compter sur Lara pour être honnête dans 100% des situations, que ça plaise ou pas. La jeune femme n'était pas du genre à y aller avec des pincettes. C'était la vérité et rien d'autre, qu'elle soit difficile à entendre ou pas. Alors, oui ça ne plaisait probablement pas à tout le monde, mais Itziar, elle, elle s'en fichait. Au contraire elle appréciait ces petites piqûres de rappel, ces moments de vérité pour lui faire garder les pieds sur terre et lui éviter de prendre la grosse tête, si jamais l'idée lui venait. Alors, elle se contente de rire, de bon coeur, puis elle lui tire la langue aussi, parce qu'elle n'est pas seulement mignonne de temps en temps, elle est aussi très mature et qu'à ses yeux, ça reste sans conteste une de ses meilleures techniques pour se défendre. Pas besoin de s'énerver, pas besoin de crier, de pleurer pour les plus émotifs, pas besoin de dire quoi que ce soit, il suffisait de tirer la langue pour faire passer un message aussi fort que mature. C'était ça ou des petits pincements au niveau des côtes. Ca dépendait du contexte, mais c'était bien les deux choses qu'elle utilisait le plus. Autant dire que dans une bagarre, elle ne ferait pas long feu. "Comme quoi c'est pas un pur hasard finalement !" ajoute t-elle tout de même en haussant les épaules. Le hasard les avait peut-être mise sur le chemin l'une de l'autre, mais pour leur amitié, il fallait plutôt se tourner vers leurs points communs et ça, ça n'avait pas grand-chose avec le hasard ou les coïncidences.

L'australienne rit quand Itziar lui demande combien de filles ont bien pu tomber dans ses filets au détour d'une soirée un peu arrosée et la jeune espagnole prend une mine choquée face à la réponse de son amie. "Baaah ... Oui ? J'ai jamais dit que c'était classe de faire une liste, c'est tout le contraire de classe d'ailleurs. C'est pas pour autant qu'il faut pas en faire une. Je mets même des notes à chaque personne sur la mienne." Qu'elle répond en riant. Bien évidemment, elle ne tient aucune liste de ce genre. Notamment parce qu'elle oublierait bien rapidement de la mettre à jour, mais surtout parce qu'elle n'en voyait pas le réel intérêt. A part sur le moment, quand il s'agit d'ajouter un nom de plus, mais après coup, ce n'était pas comme si elle se mettrait dans son lit le soir avec son petit carnet à feuilleter les pages, histoire de. Ca n'avait aucun intérêt pour elle et elle doutait réellement que quiconque fasse ce genre de choses, à part dans les films. "En revanche, t'as raison sur un truc : c'est pas de ta faute, j'dirai même que c'est grâce à toi plutôt et c'est assez valorisant j'trouve non ?" Il fallait bien quelqu'un pour faire réaliser à quelques âmes égarées qu'il n'y avait pas que les hommes dans la vie et que le champ des possibles était bien plus large que ça. Même si cette réalisation devait se faire après quelques verres, l'excuse parfaite. Tout le monde n'était pas à l'aise avec sa sexualité. Itziar n'avait jamais réellement compris pourquoi. Elle qui n'avait jamais vraiment eu ce soucis, puisqu'elle avait découvert sa sexualité relativement tôt et l'avait acceptée dans la foulée, elle savait que ce n'était pas évident pour tout le monde et que malheureusement, il n'y avait pas grand-chose à faire. Si certaines avaient besoin de se cacher derrière l'alcool pour être elles-mêmes, soit. Ce n'était pas le mieux à faire selon elle, mais elle n'avait pas son mot à dire. "T'es 200% non coupable oui, mais t'es 200% responsable. C'est tout. C'est le prix a payé pour être née avec une belle gueule." C'était aussi simple que ça. Il fallait bien quelques désavantages tout de même et encore, est-ce qu'on pouvait réellement parler de désavantage à ce stade ? Ca restait à prouver.

Le type derrière le comptoir subit leur débat quant à leur commande, mais Itziar voit bien qu'il aurait été parfaitement content si elles avaient pu commander un menu chacune et continuer à faire leur vie. "Bien sûr ! C'est bien connu que je fais trèèès attention à ma ligne. Tu peux même en manger quinze s'tu veux, je juge pas moi, c'est toi qui me juge là." Qu'elle lui répond en riant. Ce n'était pas tant qu'elle faisait attention à sa ligne, elle passait suffisamment d'heures à faire du sport pour ne pas avoir à se soucier de ce qu'elle mangeait, en revanche, elle connaissait ses limites. Elle pourrait probablement en manger dix des burgers, ce serait même super fun, jusqu'à ce que cet excès la rattrape dans quelques heures et qu'elle finisse malade comme un chien. Puis elle se fait pousser par coup de hanche, avec son portefeuille à la main. "Laraaa !" Lui lance t-elle, sachant pertinemment au ton employé par son amie que ses protestations ne changeraient rien. "T'abuse !" ajoute t-elle en secouant la tête avant de ranger son portefeuille dans son sac. Certains combats étaient perdus d'avance et celui-là en faisait partie. "Merci." ajoute t-elle avant de lever les yeux au ciel quand l'australienne se projette dans un futur qui relève plus de la réalité parallèle qu'autre chose. "D'un, t'as de la marge et de deux, j'suis sûre que ça plairait quand même à certains de toute façon, donc ton excuse est un peu bidon, mais bon, c'est que partie remise, la prochaine fois sera pour moi." Parce qu'elle n'aimait pas particulièrement qu'on paye pour elle, surtout quand il s'agissait de quelqu'un qui devait bosser aussi dur qu'elle pour vivre, voire plus. Quand leur commande est prête, elle suit Lara pour aller s'installer et elle ne manque pas non plus de voir le groupe de jeunes qui vient de rentrer dans le fastfood. Groupe de jeunes qui semblent les avoir remarquées d'entrée puisqu'ils sont déjà en train de les pointer du doigt et murmurer entre eux en les regardant. "Manquerait plus qu'ils commencent à nous siffler et là on atteindrait le summum de la lourdeur." Dit elle en levant les yeux au ciel. Il n'y avait pas pire que ce genre de types. Des jeune, en groupe et qui ont la fâcheuse tendance de se prendre un peu trop pour des Dieux. "Espérons qu'ils viendront pas nous chercher jusque là." Dit elle en s'installant à la table devant elle. Table suffisamment isolée pour les faire passer inaperçues, en théorie. "Ils croient quoi à agir comme ça en fait ? Qu'on va trouver ça sexy ou je ne sais quoi ?" C'était un peu comme les mecs qui s'amusaient klaxonner quand ils passaient devant une fille dans la rue, à quel moment ce genre de façon de faire pouvait payer ses fruits ? "T'en a qui auraient vraiment besoin de quelques leçons sur comment se comporter. J'suis sûre qu'il y en avait au moins un qui était pas mal dans le lot, mais la seule chose que je vois maintenant c'est mon genou dans leurs parties. Ils se rendent même pas compte que pour ça qu'ils sont là à cette heure-ci et non chez eux avec une nana." Dit elle avant de pocher dans son paquet de frites. Elle avait beau aimer les hommes, le comportement de certains la dépassait complètement.
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Message(#)Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara EmptyJeu 31 Oct 2019 - 22:36


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Oui empêcher, physiquement qui plus est, Itziar de payer est probablement un coup bas mais tu t'en fiches. Tu n'as jamais été très proche de tes sous et maintenant que c'est toi qui bosses durement pour les gagner, tu t'en moques encore plus. Ce n'est pas que tu es superficielle à souhait et que tes habitudes vont soudainement changer, juste parce que tu te fais plus de mille dollars par soir non... Ce n'est pas toi tout ça, ça veut simplement dire que tu peux te faire un peu plus plaisir et également demander à tes amis de ranger leur portefeuille. Chose que tu faisais déjà quand il s'agissait de l'argent de tes parents, sauf qu'à l'époque, c'était surtout pour faire réagir ces derniers et voir si un quelconque montant exhorbitant finirait par les alarmer ou pas. Quoi que, même de ce point de vue-là, tu es toujours restée assez raisonnable, ayant compris assez tôt que le seuil de tolérance de tes parents en ce qui te concerne a toujours été très élevé. Ils ont eu l'habitude de tes quelques sautes d'humeur et de ton franc caractère, c'est un peu le cas avec Itziar et tu sais très bien que tu n'as pas besoin de bien te tenir ou de faire semblant devant elle.
"Oui et c'est pour ça que tu m'adores pas vrai ...?" Que tu dis, histoire de et tout en battant des cils. La blonde n'a pas l'air de trop t'en vouloir, la preuve, elle est d'accord avec toi quand tu mentionnes le groupe de mecs qui vient de rentrer dans le fast food et qui est en train de vous déshabiller du regard. La sensation est plus que désagréable et c'est bien pour ça que tu t'efforces de mettre le plus de distance entre vous et eux, trouvant la table la plus à l'écart et t'y installant sans plus de cérémonie. Tu sépares vos deux repas, et bien évidemment, il y a beaucoup plus de nourriture de ton côté, tu pourrais avoir envie de le faire remarquer ou même de rire, sauf que c'est souvent le cas. Heureusement que tu danses plus de huit heures par jour, sinon tu ne pourrais pas te permettre ce genre de régime qu'on se le dise. Cependant, si tu es contente de pouvoir mordre dans un premier burger et de faire passer le tout avec une longue gorgée de ton soda, tu ne peux pas t'empêcher de froncer les sourcils face aux mots de la blonde, et ces interrogations profondes, du moins de ton point vue.
"Est-ce qu'on ne pas parler de ton penchant bizarrre pour le sexe opposé ? Pas devant mes burgers s'il te plait, c'est sacré." Non, tu n'as jamais prétendu être saine d'esprit, en revanche, pour toi, être attirée, de quelques manières qui soit, par un homme est une faiblesse. Quelque chose que tu n'as jamais compris et que dans le fond, tu ne veux pas comprendre, ça ne fait pas parti de ton vocabulaire, de ton monde ... C'est quelque chose de très étranger pour toi, il y a peu d'hommes dans ta vie, maintenant que tu y réfléchis : il y a ton père, que tu as rapidement mis de côté et qui ne mérite pas vraiment qu'on s'attarde sur lui, Artémis qui est une sorte de père de substitution et qui ne te juge pas, les directeurs de casting qui te dévisagent parfois ou te balancent un simple "on vous appellera" avant de passer à la danseuse suivante, et puis il y a les clients du Candy Club. Tu ne t'attardes jamais sur les visages ou sur les airs un peu trop contentés, tu fais simplement ton boulot et tu danses, tu ne le fais pas pour eux, oui, c'est hypocrite et probablement difficile à expliquer mais quand tu retires tes vêtements, tu le fais bien pour toi et pour personne d'autre. Ça fait... Parti de la performance en fait, c'est un simple bonus, le plus important pour toi reste avant tout la danse, bien entendu. Tu conçois que ce n'est pas la même chose du côté du spectateur, et pourtant tu es gay, tu es attirée par les filles, un club de striptease est bien le dernier endroit où on t'aurait trouvée pour chercher de quoi te consoler et passer le temps. Un bar ? Probablement, mais pas le Candy Club.
"Et je ne sais pas ce que tu veux que je te dise... Juste parce qu'ils sont en bande, on est censées les trouver encore plus attirant et leur balancer nos petites culottes à la figure ou quelque chose du genre. Je suis peut-être strip-teaseuse dans la vie de tous les jours mais qu'on soit d'accord les sous-vêtements, euh... Ça coûte cher donc on va les garder pour nous." Encore une fois, tu es pragmatique au possible, tu mêles l'humour au sérieux avec un sarcasme latent qui te caractérise bien, tout en finissant ton premier burger, te rendant compte à quel point tu en avais besoin. "Ignorons-les et mangeons okay ?" Tu dis cela en reportant ton attention sur ton amie, mine de rien à force de courir à droite et à gauche, de casting en casting, tu ne te poses pas souvent pour voir les gens que tu considères proches. C'est entièrement de ta faute, tu en as conscience et tu comptes bien y remédier et rattraper le temps perdu. "T'as prévu quoi pour le reste de la journée ? Tu bosses ce soir ou t'es de repos ? Si t'es partante on peut enchainer par une virée shopping, il me faut des nouveaux collants et des nouvelles chaussures..." Rentrer chez toi et te reposer ? Pff hors de question, ce n'est pas très amusant et tu préfères largement passer du temps en compagnie de la blonde. Et puis tu aimes bien avoir son opinion sur tout, quitte à ce qu'elle critique tout ce que tu choississes et te dise qu'elle n'aime rien.
Au moment où tu poses la question à Itziar, tu remarques également un des membres du groupe précédemment mentionné s'approcher vers vous. Tu lâches ton deuxième burger et pousses un soupir, long et lourd, déjà excédée. "... Et c'est parti." Que tu lances en guise d'avertissement, faisant un signe de tête dans la direction de l'inconnu à Itziar. Il ne s'écoule qu'une dizaine de secondes avant qu'il arrive à votre niveau et tu as déjà croisé les bras sur ta poitrine, le regard posé sur ce nouveau venu, sa dégaine assurée et son sourire d'idiot. Il doit avoir trois ans de moins que vous, quelque chose comme ça, et tu peux entendre ses amis l'encourager de loin. Men, really are the worst, que tu ne peux t'empêcher de penser, tandis qu'il prend la parole. "Alors comme ça les filles on mange toutes seules ? Moi et mes potes on peut vous accompagner hein, on fait tourner nos frites et tout." Tu roules des yeux, de la façon la plus ostentatoire possible avant de t'adresser directement à Itziar. "... Fais-le partir s'il te plait si c'est moi, on va nous demander de partir." Car il serait dommage qu'il reparte en boitant, n'est-ce pas ?


Dernière édition par Lara Pearson le Sam 9 Nov 2019 - 17:55, édité 1 fois
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Message(#)Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara EmptyMer 6 Nov 2019 - 9:29

Itziar ne se fait pas prier pour suivre Lara aussi loin possible du groupe de jeunes qui vient de rentrer dans le fastfood. Il est bien trop tôt pour ce genre de mecs et elle a déjà atteint son niveau de patience maximal un peu plus tôt dans la soirée quand elle était en train de bosser. Ce n'est pas son point fort. Elle a beau apprécier la gentes masculine, elle n'apprécie guère la façon d'agir de la plupart d'entre eux. Cependant, quand elle travaille, elle laisse couler les remarques un peu lourdes, les ignore d'un sourire hypocrite, comme si ce n'était pas totalement déplacé. Parce que c'est son lieu de travail qui veut ça, c'est inévitable. L'un ne va pas sans l'autre. Même quand certains, vont jusqu'à faire des remarques à son sujet, à son propre collègue, comme si elle n'était pas là et ne pouvait pas les entendre. Même dans ces cas-là, elle ne dit rien, préférant jouer à la blonde un peu bête plutôt que leur envoyer un verre en pleine figure. Alors, à cette heure-ci, elle a épuisé le peu de patience qu'elle avait en stock et s'asseoir à l'autre bout du restaurant semble être la meilleure idée pour espérer manger en paix. "Je fais pas de discrimination c'est tout, il y en a pour tout le monde avec moi. Mais, c'est vrai que t'as dix burgers à manger, faudrait pas que je te coupe l'appétit avec mes penchants bizarres, presque contre nature même." Qu'elle lui répond en riant avant d'attraper le premier burger devant elle et d'en manger une bouchée. Une bouchée grandement appréciée après avoir piétiné toute la soirée à servir des verres à gauche et à droite, nettoyer des tables et tout ça dans la joie et la bonne humeur bien entendu. Il n'y avait définitivement rien de mieux pour terminer la soirée qu'un burger avec des frites et McDonalds faisait très bien l'affaire peu importait ce que certains pouvaient dire de ça. McDonalds ne décevait jamais. "Quelle horreur ! Ca me fait penser aux pervers dans les films là, j'suis sûre qu'on trouve au moins un épisode d'une série policière quelconque ou un type a un fétiche un peu trop obsessif pour les petites culottes." Répond-elle en faisant la grimace. Elle ne comprenait pas ce genre de délires et même s'il fallait être tolérant, ouvert d'esprit et tout ce qui va avec, pour elle, ça dépassait un peu l'entendement. "Après tu me diras s'il suffisait de leur lancer nos sous-vêtements pour être tranquilles, pourquoi pas, mais je crois même pas que ça suffirait. Tu sais le tu leur donnes le doigt ils veulent le bras. Ce serait un gros budget pour zéro résultat." Car ça coutait cher comme le soulignait Lara, alors que ce n'était franchement pas le vêtement avec le plus de tissu. Il n'y avait pas de solution selon Itziar. Personne ne semblait encore avoir trouvé la recette miracle.

Enfin, est-ce qu'il vaut vraiment la peine de leur accorder autant d'importance ? Probablement pas et il y a des sujets de conversation bien plus intéressant à aborder pendant qu'elles profitent de ce petit-déjeuner/diner entre filles. Elle fait non de la tête quand Lara lui demande si elle travaille ce soir. "J'ai deux jours de repos là, comme je bosse tout le weekend et qu'en plus je fais la fermeture." Probablement ce qu'elle apprécie le moins dans ce job. Bosser le weekend et rester jusqu'à la fermeture, ce qui rimait avec faire le ménage et compter la caisse. Ca faisait cependant partie du métier et elle ne pouvait pas y échapper. "J'ai rien prévu encore, j'aurai bien un ou deux trucs à faire pour la fac, mais bon, c'est pas à rendre demain donc clairement pas une priorité. Le shopping est bien plus tentant. J'ai rien à acheter, mais je me ferai un plaisiiiir de désapprouver absolument tous tes choix." Parce que c'était bien connu, elle avait un droit de véto sur absolument tout et n'importe quoi en tant que grande prêtresse de la mode. Au moins ça. Il serait probablement plus judicieux de rentrer chez elle dormir, mais ce n'était pas au top de ses priorités. Le sommeil c'était pour les faibles. "Ou encore mieux, je pourrai même choisir pour toi, sans que tu aies ton mot à dire. Ca serait drôle non ?" Pour Itziar probablement, qui prendrait un malin plaisir à choisir des pièces à l'opposé du style de son amie. Pour Lara, qui serait contrainte et forcée d'observer un tel carnage, pas forcément. D'ailleurs Itziar se marre toute seule. Face à sa propre bêtise. Elle ne remarque même pas l'un des types de tout à l'heure s'approcher de leur table jusqu'à ce que Lara ne lance un signe de tête dans la direction de l'élément perturbateur se dirigeant droit vers elle. La jeune espagnole, burger en main, jette brièvement un regard dans la direction du jeune homme avant de lever les yeux au ciel et d'attendre l'intervention imminente de l'intrus. Elle l'ignore au début, continue même de manger son burger quand il leur lance sa meilleure pick-up line probablement tiré d'un bouquin intitulé "Comment rester puceau à vie en trois leçons." Elle prend son temps quand Lara lui demande de s'occuper de le dégager de là. Pose son burger, s'essuie les mains avec sa serviette en papier avant de se retourner vers l'inconnu et de croiser les bras sur sa poitrine. "Comme tu dois le voir on a ce qu'il faut, mais si t'as mieux à proposer, montre moi." Lui lance t-elle d'un ton des plus sérieux jetant par la même occasion un regard insistant vers son entrejambe avant de le regarder dans les yeux. Sa réponse ne semble pas être celle qu'il attendait puisqu'il reste planté là sans rien faire, jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole. "Alors ? Je croyais que tu faisais tourner ta frite ? T'as besoin de ta mère pour te baisser ton froc' ?" Elle en rajoute une couche, toujours aussi sérieuse. Le type en face n'a pas bougé et n'a pas l'air de savoir quoi dire. "C'est bien ce qu'il me semblait, donc maintenant tu dégages parce que comme tu vois, on est occupées. T'auras qu'à revenir le jour où tu seras devenu un homme, un vrai !" Conclu t-elle. Puis elle lève son majeur dans sa direction, un sourire narquois sur les lèvres avant de se retourner vers son plateau et de récupérer son burger, l'ignorant totalement. "Que de la gueule ! Pas trop déçue de pas lui avoir cassé la gueule ?" demande t-elle avant de finir son premier hamburger. "On en était où déjà ? Le shopping c'est ça ? C'est pour un futur casting ou pour le club ? Que je visualise ce que je vais pouvoir te faire acheter." Comment ça Lara n'avait jamais dit qu'elle été d'accord ? Ce n'était pas ce qu'Itziar avait compris.
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Message(#)Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara EmptyVen 15 Nov 2019 - 15:39


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Tu réalises, en écoutant Itziar parler de ces plans pour le reste de la journée, et même de la semaine à quel point il est facile de traîner avec elle et d'être dans son sillage. Chose qui n'aurait jamais dû arriver maintenant que tu y penses...
D'ordinaire, tes petites coucheries à droite et à gauche ne sont rien d'autres que cela, des événements ponctuels, qui finissent souvent le lendemain, avec toi qui te rhabilles et qui disparais dans les rues de Brisbane, avec un franc sourire sur les lèvres. Non, tu ne t'engages pas, jamais, tu n'as d'ailleurs jamais été en couple, et ce n'est pas les occasions qui ont manquées, c'est simplement que tu n'en vois pas vraiment l'intérêt et que tu fonctionnes beaucoup mieux toute seule. Tu ne t'es jamais reposée sur qui que ce soit pour avancer dans la vie, fille unique, dans une grande famille certes, faire confiance aux autres ? Non, ce n'est pas ce qu'on apprend chez les Pearson. On apprend surtout à se méfier, à rester sur ses gardes et à sourire devant les caméras. Tu sais, de manière inconsciente que cela a influencé ta façon de vivre et de te comporter avec les autres, mais tu n'as pas envie d'analyser tout cela. Tout comme tu ne veux pas l'imposer à qui que ce soit, qu'on te tolère pour une nuit, qu'on t'embrasse et te guide dans un lit, tu sais gérer, mais s'arrêter vraiment, prendre la peine de parler et aller vers l'autre ? Tu ne peux pas dire quelqu’un s’est déjà perdue sur cette route avec toi... À quoi bon ?
Avec Itziair c'est différent, vous êtes taillées du même marbre et il n'a jamais été question de tomber amoureuse ou de construire une vie ensemble, juste de passer du temps ensemble, s'amuser, coucher ensemble à l'occasion. Parce que tout ça n'a pas vraiment d'importance et que tu te vois mal demander à la blonde de te rendre des comptes et l'inverse est également vrai. "Ugh ... Ne parle pas de la fac s'il te plaît, ça me manque parfois. Un peu. Bon okay beaucoup... Bon okay je pourrais tout à fait t'utiliser comme excuse pour passer sur le campus, mais shh... Pas besoin d'y penser pour le moment." Tu as lancé la réplique suivante avec une légère moue sur le visage, mordant dans un autre burger, un peu nostalgique. Oui, l'université te manque, certes, c'était la voie choisie par ton père, mais même ainsi, tu avais réussi à y trouver un certain équilibre et à être douée dans ton domaine. Et parfois cela te manque un peu de ne plus arpenter le campus, de stresser pour tel ou tel examen ou te rendre dans des soirées étudiantes. Le pire dans tout ça, c'est que tu n'as pas fini ta formation, tu as abandonné ton master à quelques mois de la fin, ne supportant plus l'étouffement, tu sais que c'est pour le mieux, que ce diplôme aurait signifié une petite victoire pour tes parents, alors non, tu as préféré ne pas leur donner satisfaction et tout claquer. Mais quand même... Tu ne peux t'empêcher de laisser ton esprit dériver parfois et te dire que tu aurais pu avoir un diplôme et bosser dans un vrai laboratoire pharmaceutique...
Tu te fais du mal toute seule en empruntant cette route-là, tu le sais et pourtant... Tu décides cependant de chasser toutes ces pensées bien loin pour te concentrer sur Itziar et votre viré shopping semble t-il. "Mais oui shopping et..." Tu es interrompue, de façon nulle et prévisible par le groupe de mec que tu avais remarqué un peu plus tôt et tu es très contente que Itziar s'en charge pour toi et pour vous. Toi, tu es un peu plus physique et sanguine, non pas que tu aimes particulièrement le contact physique, c'est juste que tu as toujours été un peu prévisible et impulsive, tu ne l'as jamais contrôlé et c'est bien pour ce que tes parents ont toujours tout fait pour essayer de soigner et de polir ton image. Visiblement, les Pearson ne sont pas réputés pour leur uppercut. Mais c'est bien la blonde qui envoie l'indésirable sur les roses et toi, tu contentes de croiser les bras sur ton siège, un petit sourire suffisant sur le visage, suivant la directive d'Itziar et en jaugeant cet homme de la tête aux pieds, non vraiment, tu ne comprends pas l'attrait et pire que tout, tu n'as pas envie de comprendre pourquoi ni comment. Quand Itziar lui fait signe de vous laisser tranquille, tu déniches un billet d'un dollar dans ta veste en cuir et tu le lances dans sa direction. "Bye-bye, va noyer ton chagrin dans du coca et avec ta main droite... C'est moi qui offre." avant de finir par éclater de rire quand tu es de nouveau seule avec Itziar.
Tu dois admettre que cela est particulièrement libérateur de pouvoir se montrer un brin odieuse, et ce, sans se faire juger, ou que cela ne compte, ça ne semble pas avoir dérangé votre petit échange. "Où est-ce que tu étais toute ma vie... Dieu sait que j'aurais eu grand besoin de tes services à la fac justement, ou même au lycée pour repousser ce genre de mecs." Oui, beaucoup de rumeurs ont circulé à ton sujet du temps du lycée et à partir du moment où tu as commencé à assumer pleinement ta sexualité, ça a été une invitation pour ce genre de type justement. Avec des commentaires sans aucune classe, pour te rappeler qu'il suffit juste d'un bon coup pour redevenir hétéro, ou pour te demander des vidéos de toi et une de tes amies proches... Aucune classe, vraiment. "Pour te répondre, c'est pour un casting, rien de particulier, c'est juste que je n'ai jamais assez de collants ou de vêtements dans lesquels danser, je sais que je ne suis pas encore une vraie pro, mais j'aimerais donner l'illusion de... Tout en prétendant que je n'en ai rien à faire et que si je ne suis pas prise pour ce casting-là ça ne sera pas la fin de l'univers." Tu hausses les épaules, faisant de ton mieux pour paraître détachée au possible, mais parler des castings est un sujet important pour toi et tu prends une longue gorgée de ta boisson avant d'ajouter. "Ce qui ne sera pas la fin de l'univers, j'ai mon boulot au club, et j'ai pas besoin de devenir célèbre ou quoi que ce soit... Mais peut-être que je devrais céder et finir par rejoindre une de ses agences qui trouvent du boulot pour leur danseur... Ou une vraie compagnie... T'en penses quoi ?" Parler de ton futur n'est pas la chose que tu fais le mieux, c'est certain.
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Message(#)Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara EmptyDim 1 Déc 2019 - 11:19

Elle aimerait bien ne pas parler de l'université. Ce n'était pas son sujet de conversation favori. Ce n'était pas son sujet favoris, tout court. Cependant, c'était une grande partie de sa vie depuis deux ans et ça occupait pas mal de son temps, à son plus grand désarroi. Elle s'en passerait bien. Elle n'avait jamais été très branchée école, même quand elle était plus jeune. Le seul intérêt qu'elle trouvait à l'école, la plupart du temps était que ça lui donnait l'occasion de passer du temps avec ses amis. Rien de plus. Maintenant, c'était un peu différent. L'intérêt pour elle était le diplôme qui se profilait à l'horizon et qui était censé lui permettre de pouvoir un poste un peu plus décent. Elle n'avait rien contre le fait de travailler au bar, dans le fond, ça lui plaisait bien plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer quand elle avait commencé, mais elle n'avait pas dans l'idée d'y passer toute sa vie. L'université était donc sa porte de sortie qui pour l'instant ressemblait plus à un long tunnel dont elle commençait à peine à voir le bout. Une fois, mais pas deux, elle ne se lancera probablement pas dans un master arrivant à saturation de ce qu'elle pouvait encaisser sur le plan scolaire. Pour elle, trop d'études tuent les études et elle comptait bien passer le moins de temps possible sur les bancs de l'université. Une des raisons pour laquelle elle se montrait si sérieuse et assidue 99% du temps. Pas question pour elle de passer ses examens plus d'une seule fois. "Si ça te manque tant, tu peux y aller à ma place. Je sais pas si ce sera très crédible, mais apparemment, plus c'est gros plus ça passe." Parce que oui, il faudrait probablement plus qu'une perruque pour faire gober à tout le monde que Lara et Itziar sont la même personne. A moins que les gens ne fassent pas attention à ce qui les entourent, ce qui était peu probable si on prenait en compte les efforts dont faisaient preuve certains pour se mêler de tout ce qui ne les regardaient pas. Mais elle avait entendu que le meilleur moyen de faire avaler un mensonge était d'y aller franchement et avec conviction. Si elle tenait tant que ça a retourner à l'université, ça pouvait donc se faire très facilement.

Et la bonne ambiance est perturbée, l'espace de quelques minutes par un des types qui s'étaient fait remarquer en entrant dans le fastfood. Visiblement, aller s'asseoir au fond du restaurant, bien loin d'eux n'était pas suffisant pour leur faire comprendre qu'elles n'avaient absolument pas envie d'avoir quelque chose à voir avec eux. Leur stupidité est probablement trop avancée pour qu'ils puissent comprendre ce genre de message. Non, le seul moyen de leur faire comprendre est d'être cash, directe et de les remettre à leur place aussi sec. Ce qui pour Itziar, est une véritable partie de plaisir, en particulier à cette heure-ci quand elle sort d'une soirée de travail. Elle est sûre d'elle, elle ne bégaye pas, elle ne cherche pas ses mots non plus et elle jurerait presque que le type en face d'elle est devenu livide, probablement surpris d'être accueilli de la sorte, pas préparé à un tel assaut. L'humiliation n'en est que plus grande pour le jeune homme quand Lara décide de s'en mêler en lui balancer un billet et en enfonçant un peu plus le couteau dans la plaie. Itziar ne peut s'empêcher de rire, alors que le type retourne vers ses amis, bredouille et la queue entre les pattes, littéralement. "Tu crois que ça va lui servir de leçon ou pas ?" Demande t-elle à Lara. Pas forcément sûre que ça fasse effet plus de quelques jours. Une fois la honte passée, elle était quasiment persuadée que lui et ses copains retentiraient leur chance, cette fois-ci tombant sur des filles peut-être plus conciliantes que Lara et elle. A moins qu'ils ne soient moins bêtes qu'ils ne pouvaient paraitre. Elle n'y croyait pas trop cependant, il fallait avoir quelques cases en moins pour agir de la sorte en pensant que c'était normal. Elle ne tergiverse pas bien longtemps sur le sujet cependant, ce genre de mecs ne méritant pas qu'on leur accorde une quelconque once d'attention et elle a déjà gâché quelques précieuses minutes de sa matinée pour l'envoyer sur les roses, c'était bien plus qu'il ne méritait. "Tu sais quoi ? Je me demande pareil ! Qu'est-ce que tu faisais sans moi et qu'est-ce que tu ferais ?" Lui répond-elle le plus sérieusement du monde, marquant une pause le temps de boire une gorgée de son soda avant de se mettre à rire. "Puis après je me rappelle que tu peux très bien gérer toute seule en cassant la gueule de quiconque te soule, certes c'est plus violent, mais tout aussi efficace. Ou dans le meilleur des scénarios tu ferais pleurer n'importe qui en balançant un truc bien méchant et bien trop honnête." Finit elle en haussant les épaules. Lara n'avait pas besoin d'elle. Elle n'avait pas la même façon d'approcher les choses, mais le résultat final était le même : on la laissait tranquille.

Elle hoche la tête pour acquiescer. Il n'y a pas besoin de raison pour aller faire du shopping. Elle ne pourrait pas être plus d'accord avec Lara sur ce point-là. Lara et elle ne portent peut-être pas les mêmes vêtements, mais elles se rejoignent sans aucun doute sur le fait qu'elles n'en ont et n'en auront jamais assez. Itziar avait beau avoir calmé son addiction au shopping quand elle s'était retrouvée sans le sous, ça n'en restait pas moins quelque chose qu'elle appréciait par-dessus tout. "Oh ? Un casting pour quoi ?" Lui demande t-elle d'abord avant d'ajouter "Et j'suis persuadée que t'es vraiment pas objective quant à ce que t'es capable de faire. Je pense pas que t'ai besoin de prétendre quoi que ce soit." Ou alors c'était elle-même qui n'était pas forcément très objective non plus. Elle avait eu l'occasion de voir danser Lara à plusieurs reprises et elle trouvait qu'elle n'avait pas grand-chose à envier aux autres dans ce domaine, qu'avec de la patience, elle finirait par tomber sur LE casting qui est fait pour elle et que ce serait un réel tournant pour elle. "Tu demandes à quelqu'un qui a aucune idée de comment ça fonctionne, mais, selon moi ce serait pas une mauvaise idée. autant l'agence que la compagnie. Si l'agence peut t'aider à trouver des castings ou des projets, ça te rendrais peut-être plus 'crédible' devant les gens qui font passer le casting s'ils voient que t'as un agent ou je ne sais quoi. Puis de toute façon, c'est ce que tu veux faire non ? Donc il y a pas de raison que ce soit une mauvaise idée ! Ca coute rien d'essayer selon moi. D'ailleurs, pourquoi tu t'es jamais lancée sur cette piste jusqu'à présent ? Certes le Club te permet de gagner pas mal d'argent, mais est-ce que ça apporte réellement quelque chose à ta carrière ?" Lui répond-elle. Elle ne sait pas comment le milieu de la danse fonctionne. Peut-être qu'elle est complètement à côté de la plaque, elle n'en avait absolument aucune idée, mais elle donnait volontiers son avis sur la question.
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Message(#)Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara EmptyLun 9 Déc 2019 - 19:19


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Tu as envie de rire quand la blonde t'annonce qu'elle en a assez de l'université pour sa part et qu'elle aimerait mettre un peu de distance entre elle et les études. L'ironie est belle, tu pourrais lui faire remarquer que vous avez des vies complètement opposées en fait, toi tu as quitté l'université pour envoyer un message plus que retentissant à tes parents et pour t'affirmer, pour ensuite te lancer corps et âme dans la danse. Et elle, elle s'accroche encore un peu à ses études en espérant que cela va lui offrir une véritable opportunité mais sans vraiment y croire pour autant. Tu peux tout à fait comprendre le point de vue d'Itziar, il faut dire que les choses sont un peu faussées et pas vraiment réelles sur les bancs de l'université, il est très facile de se prendre au jeu et de croire qu'on va s'en sortir mieux que les autres. Ou pas du tout. Du temps de la fac, tu croyais dur comme fer que tu avais pris la meilleure decision possible pour ta personne et que tu ne le regrettrerais jamais, tu pouvais déjà te voir avec une blouse, en train de découvrir un quelconque vaccin pour une quelconque maladie. Tout ça est bien loin derrière toi, pas besoin de reumer le couteau dans la plaie, il faut se concentrer sur le plus important.
Et là tout de suite, c'est cette matinée avec Itziar, après ta très longue nuit, tes frites, tes burgers... En oubliant les quelques hommes et autres rebuts de la société qui osent s'adresser à vous, mais vous êtes des grandes filles et vous savez gérer, tu admets cependant que la blonde est beaucoup plus diplomate que toi. Tu ne t'énerves pas souvent, mais quand tu le fais, c'est de façon très intense et tes poings parlent très souvent pour toi. Tu détestes qu'on te prenne pour une idiote et encore plus qu'on essaye de te faire croire qu'un homme pourrait être la meilleure chose qui pourrait t'arriver dans l'immédiat. "Bien méchant et bien trop honnête... C'est ma marque de fabrique, je suis ravie de constater que tu me connais par coeur." Que tu réponds avec un sourire certain, avant de lever ton gobelet en plastique, toujours à moitié rempli et de lancer un clin d'oeil à Itziar et prendre une très longue gorgée de coca cola. Tu dis toujours ce que tu penses, tu ne vois pas de raisons de faire dans la politesse ou de mentir face à un étranger, c'est juste une perte de temps et quelque chose que tes parents auraient adoré que tu fasses, et tu ne fais absolument plus rien pour leur faire plaisir maintenant, qu'on se le dise. Tu es une femme libre, dans tous les sens du terme, libre de choisir ta carrière, libre de danser quand tu le veux et où tu le veux. Et tu n'as jamais eu autant de liberté, avoir un nom de famille tel que le tient est pesant, dans tous les sens du terme et tu sais très bien que si tes parents apprenaient ce que tu faisais, ils feraient tout pour y mettre un terme. Ce n'est pas le cas, fort heureusement et tu peux te concentrer sur des choses plus importantes.
Tu te surprends même à demander des conseils à Itziar, tu es un peu plus désorientée ou fatiguée que tu ne le pensais, c'est certain. Sauf que la blonde fait beaucoup plus de sens que ce que tu aurais espéré, un peu trop d'ailleurs, et tu te retrouves à grimacer entre deux bouchées, tandis que tu entames tes deux derniers burgers. "... Carrière ... Ugh quand c'est toi qui dit ce mot-là, ça a l'air tellement sérieux." Et Itziar te connait assez pour savoir que tu n'es pas du tout une fan de ce mot-là... Du tout, une carrière implique des responsabilités, des objectifs pour les prochaines années et quelque chose de permanent. "Et je ne sais pas, j'en sais rien du tout. Je sais que je devrais me renseigner, mais tout ce que j'ai fait pour le moment c'est regarder les compagnies qui existent à Brisbane et qu'elles sont les pré-requis pour y rentrer. Faudrait que je vois si un agent ne coûte pas trop cher... Un des avantages du Candy Club, c'est que tu n'as pas à te soucier des rentrées d'argent, tes pourboires à eux seuls suffisent à te mettre à l'abris du besoin, donc non, tu n'es pas dans une situation désespérée, qu'on se le dise. Tu as beaucoup trop de possibilités qui s'ouvrent à toi, c'est bien cela le problème, et puis si tu dansais dans une compagnie, tu devrais très certainement abandonner le club, et tu n'es pas encore prête à le faire. "Tu sais, la danse et moi, ça ne devait jamais être aussi sérieux, j'ai quitté l'université car je refusais de suivre la voie toute tracée par mes parents: avoir un diplôme, rejoindre la Fondation Pearson, me marier avec un architecte et vivre dans une grande maison avec vue sur la plage... Donc pour le moment je me contente de vivre au jour le jour, je trouve toujours des endroits où danser et ça me va." Tu avoues tout ceci à Itziar sur un ton assez léger, car ça n'a pas vraiment d'importance, car c'est elle et tu sais déjà qu'elle ne va pas se permettre de te juger ou de faire de commentaire déplacé, non, pas Itziar; et puis dire tout ça à voix haute te permet de relativiser un peu, et de réaliser que tu as la meilleure position possible pour le moment. C'est toi qui décide ce que tu peux faire et quand le faire et personne d'autre.
"Ou alors je me voile la face et je devrais songer à être un peu plus sérieuse quand il s'agit de ma carrière..." Est-ce que cela arrivera un jour ..? Aucun moyen pour toi de le savoir, du moins pas pour le moment, pas ici, et pas comme ça, ce n'est pas vraiment le but au final, pas le but de cette matinée en tout cas. "Ou alors on devrait vraiment partir d'ici et aller se faire cette séance de shopping... Allez, mange plus vite." Tu lances une frite dans sa direction, avant de finir rapidement les tiennes et te de redresser, mettant déjà ton sac sur tes épaules: un seul problème à la fois, pas vrai ...?  
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Message(#)Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara EmptyLun 23 Déc 2019 - 8:29

Itziar n'irait pas à dire qu'elle connaissait Lara par coeur. Elle la connaissait très bien. Assez pour l'avoir plutôt bien cernée et savoir comment elle fonctionnait. Après tout, il ne fallait pas non plus chercher bien loin pour découvrir tout ça. Lara n'était pas du genre à faire semblant et était plutôt directe ce qui ne laissait que peu de place à l'imagination. Alors, elle lève son verre avec l'australienne en riant avant de boire une gorgée de sa boisson. C'était aussi simple que cela et ça ne méritait pas d'épilogue. Elles s'étaient débarrassées de la bande de jeunes idiots qui s'étaient crus au-dessus de tout pendant une poignée de minutes et elles n'avaient même pas eu besoin d'utiliser la violence. Une petite humiliation verbale avait été largement suffisante et il n'y avait pas grand-chose de plus satisfaisant que de voir le pauvre garçon repartir vers ses amis, la queue entre les pattes. Elles n'avaient pas le temps, ni même l'énergie pour donner plus d'énergie que ça à ce genre de types. Pas quand elles avaient une soirée de travail dans les jambes, qu'elle avait un repas sous le nez et qu'elles étaient en pleine conversation. Ca ne méritait pas d'épilogue et Itziar était retournée piocher dans son paquet de frites d'une main, son burger dans l'autre.

Elle se prête au rôle de conseillère avec grand plaisir, elle n'a jamais été timide lorsqu'il s'agissait de donner son avis. En particulier avec ses amis. Les personnes qu'elle estime ne pas avoir à prendre des pincettes. Les personnes qui, en théorie, sont prêtes à entendre ce qu'elle a à dire et veulent réellement son avis, ne cherchant pas simplement quelqu'un pour acquiescer à leurs dires et les brosser dans le sens du poil même s'ils sont sur le point de faire une énorme bêtise. Itziar n'est pas du genre à brosser dans le sens du poil. Elle ne sait pas le faire. Elle est très mauvaise menteuse et les rares fois où elle avait tenté de mentir pour ne pas blesser avec son opinion, ce n'était pas passé inaperçu. Elle n'a donc pas peur d'employer les gros mots. Ceux qu'on n'aime pas entendre. “Quoi ? Tu aurais préféré que je dise passe-temps ou hobby ? On n'est plus vraiment à ce stade-là si tu te tâtes à prendre un agent ou chercher une compagnie tu crois pas ?” Elle pouvait comprendre que le mot fasse peur, soit intimidant aussi. Ca rendait les choses concrètes, sérieuses. Quand ce n'est qu'un passe-temps ou une passion, ça reste au rang de loisir. A ce qu'on fait pour se détendre, quand on a le temps. Quand on commence à parler de carrière, on voit bien plus loin, il ne s'agit plus de quelques heures par semaines, mais de se jeter complètement dans cette voie sans réellement savoir où tout cela pourra mener. C'est normal que ce soit un peu effrayant. Même pour elle finalement. Elle est encore à l'université, elle n'a pas à se soucier de tout ça et ça l'arrange bien. Parce qu'elle ne sait pas réellement ce qu'elle veut faire, elle n'a pas envie de se tromper, pas envie de se lancer dans quelque chose qui ne lui plaira qu'à moitié. Alors, même si l'université est loin d'être la chose qui lui plait le plus, ça lui permet de repousser l'éternelle question à plus tard, à ne pas trop penser à l'après et à ce qu'elle devra décider de faire ou non. On pourrait probablement y voir une manière de repousser l'échéance et ce serait sans doute vrai, même si c'est plutôt inconscient de sa part. “C'est déjà un bon début. Faut bien commencer quelque part. Je pense que c'est pas un milieu dans lequel tu peux te lancer comme ça de toute façon. T'es pas pressée non plus. T'as un job relativement stable, ça te permet de prendre ton temps et de pas te jeter sur la première proposition qui semble intéressante.” Elle n'était pas dans le besoin de trouver quelque chose rapidement. C'était un avantage. Ca lui donnait l'occasion de faire bien les choses. De se renseigner correctement et de trouver l'option qui lui convenait le mieux. Elle était jeune et même si le milieu de la danse était probablement un milieu dans lequel on parvenait à faire sa place quand on était relativement jeune, elle avait le temps. Ca ne servait donc à rien de se lancer dans quelque chose sans être sûre que ce soit vraiment ce qu'elle voulait faire. “Justement, si c'était pas prévu comme ça, c'est peut-être une bonne raison de poursuivre dans cette voie. Puis franchement c'est quoi le pire qui puisse arriver ? Tu tentes et ça marche pas. T'es assez débrouillarde pour retomber sur tes pattes. T'as toujours ton master  sous le coude que tu pourrais reprendre au cas où. Tu peux donner des cours de danse à des gamins. Les possibilités sont nombreuses. Ce serait bête de pas tenter le coup et de te réveiller dans dix ans en te demandant ce qu'il en serait si tu t'étais lancée, tu crois pas ?” Ne pas se lancer était, à son sens, la meilleure manière de finir avec des regrets et elle ne souhaitait ça à personne, surtout pas à Lara. Pour elle, la question était là ? Qu'est-ce qu'elle voulait réellement faire, qu'est-ce qui la motivait ? Est-ce qu'elle se contentait de danser dans un Club tous les soirs en allant à plusieurs auditions ou est-ce qu'elle avait envie de plus. De voir plus grand, plus concret ? Itziar ne pouvait pas répondre à ces questions pour elle. Elle n'était pas dans sa tête. Elle ne connaissait pas ses ambitions les plus grandes. “C'est pas vraiment une question de sérieux je pense, mais plutôt une question de ce que tu veux vraiment faire au fond de toi.” Lui répond-elle en haussant les épaules. Elle pouvait aussi comprendre qu'il n'était pas simple de se lancer dans le bain comme ça sans savoir comment les choses allaient tourner, mais Lara avait tout le temps de réfléchir. “On devrait effectivement partir, t'auras toute la journée pour réfléchir à ce que tu veux faire.” Lui renvoyant la frite qu'elle venait de recevoir avant de finir la dernière bouchée de son burger et les quatre frites qui restaient dans son paquet. Ca ne servait pas à grand-chose de se tracasser l'esprit à cette heure-ci, le shopping semblait être une solution bien plus alléchante.
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Message(#)Everything you see I owe to spaghetti. ft. Lara EmptyLun 30 Déc 2019 - 23:34


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Est-ce la première fois que tu prononces ce que tu veux vraiment à voix haute ? Oui, et non. Ce n'est que la troisième fois que tu expliques à quelqu'un d'important dans ta vie que la danse te tient vraiment à cœur. Que c'est ça et pas autre chose que tu veux faire. Tu en as parlé pour la première fois à tes parents, et surtout à ton père, Trevante, il y a des mois de cela et il s'est contenté de balayer l'idée, de t'accuser, de te rappeler que d'habitude tu as plus de jugeotte que cela et que ce n'est pas une véritable carrière de toute façon. Pas digne d'une Pearson. Tu as eu envie de lui rire au nez, tu ne l'as pas fait, car les mots ont réussi à donner naissance à quelques doutes et plus que tout, tu es allée de l'avant, car il est hors de question que tu vives dans un monde où c'est ton père qui a le dernier mot. Ensuite, il y a eu les aveux face à Evie, ta cousine, qui plutôt que de te juger s'est montrée curieuse et plus ouverte que n'importe qui de ta famille avant. Face à elle, face à cette femme accomplie, le désir de faire ses preuves était encore plus grand, celui de ne pas être laissée sur la touche et paraître un peu plus adulte que tu ne l'es déjà.
La vérité, c'est que tu ne sais pas vraiment où tout cela va te mener et qu'entendre Itziar te rassurer et te rappeler qu'il est parfois bon de ne pas savoir... C'est tout ce que tu avais besoin d'entendre pour qu'un nouveau sourire se dessine sur ton visage et que le léger nœud dans ta poitrine commence à se détendre. Petit à petit, elle évoque tout cela avec une simplicité certaine et tu te dis que parfois, cela doit avoir du bon d'être dans la tête de la blonde, okay, tu sais qu'elle a ses propres problèmes et que si cela ne tenait qu'à elle, elle aurait abandonné l'université depuis longtemps mais... Elle a un don certain pour rationaliser les choses. Il y a de la logique dans son ton et sans que tu le réalises, tu t'accroches à chacun de ses mots, et tu finis par hocher la tête, un brin remotivée par son discours. "Oui, le pire serait que je tente et que ça ne marche pas. Qu'on se le dise, je n'ai pas besoin d'être mondialement connue hein, juste me trouver quelque chose de pas trop terrible et faire une ou deux tournées, ça serait déjà bien." Car la gloire et signer des autographes n'ont jamais fait parti de ton programme, non, ce sont des désirs totalement stupides à tes yeux, tout comme devenir une superstar qui gagne des tonnes de dollars tous les soirs. Non, ce n'est que du papier et si c'est juste pour remplir ton compte en banque... Tu t'en fiches et si ce n'était pas le cas, tu serais restée proche de tes parents et sous leur influence.
Tu as juste envie de faire ce que tu aimes faire, c'est-à-dire danser, apprendre des chorégraphies compliquées, des nouveaux mouvements, des nouveaux styles et c'est tout. Que ce soit dans un clip vidéo, autour d'une barre de pole dance ou dans le fond derrière un chanteur ou dans une troupe de danseurs, tu veux juste danser, où et comment, ce sont des détails qui importe peu. Donc non, il n'y aura pas vraiment d'échec, pour le moment, tu acceptes toutes les opportunités qui te tombent sous la main, un jour, si tu te sens prête à passer le cap, tu aborderas la chose d'arrache-pied, avec un agent, quelqu'un pour te représenter... Mais rien ne presse pas vrai... ? Tu tiens cependant à revenir sur un dernier point, toi ...? Donner des leçons de danse ? Ce n'est pas prêt d'arriver qu'on se le dise. "Et ne parle pas de malheurs, je me vois très mal en prof'... Je veux dire, je finirais par abandonner au bout de cinq minutes ou je renverrai tout le monde chez eux s'ils ne peuvent pas faire les mouvements correctement. L'horreur." Non pas que tu n'aies pas de respect pour les professeurs, tu possèdes tout simplement une patience limitée et un tel exercice la mettrait beaucoup trop à l'épreuve et pas de doute que cela ne serait pas un bon moment à passer pour qui que ce soit. Qui sait, tu retourneras bosser dans un laboratoire et à étudier la chimie quand cette folie passagère serait terminée, tu es moins convaincue par ce point, mais tu sais d'expérience qu'il est idiot de prévoir quoi que ce soit ou de faire des plans gravés dans la pierre.
Pour le moment, tu passes la matinée en compagnie de ta meilleure amie, qui suit déjà ton mouvement avant de te renvoyer à la figure la frite que tu lui as lancée. Tu prends une mine choquée -comment a t-elle osé- pendant l'espace de seconde avant d'éclater de rire le moment d'après. "Yep partons, je pense qu'on a suffisamment fait le plein énergie, maintenant, c'est l'heure des achats débiles, et qui sait, je te laisserais sûrement choisir." Quand Itziar se lève en fin, tu passes un bras autour de ses épaules et vous guides fièrement vers la sortie, tu en profites pour tirer la langue au groupe d’individus masculins qui ont fini par investir une table eux aussi. Pourquoi ? Tout simplement parce que tu le peux et que c'est facile et que cela parait complètement ridicule quand on pense à la façon dont ils sont venus vous aborder. Et puis il faut bien le dire, avec ton bras autour de la blonde, tu te sens presque invincible et tu sais que rien ne pourra t'arrêter. "Merci de m'avoir écoutée me plaindre, t'aurais pu partir ou me dire de me taire à n'importe quel moment, mais non.." Les mots quittent enfin tes lèvres au moment où vous franchissez les portes automatiques, une partie de toi sait que tu n'as pas besoin de le remercier, que c'est ce que font les amis, sauf qu'il faut bien l'avouer, les gens sur lesquels tu peux compter sont plutôt rares. Et c'est entièrement ta faute, tu tiens volontairement les gens à distance, parce que c'est plus simple ici, pas de regrets, pas de déceptions et pas de promesses brisées de cette manière. Un mécanisme de défense stupide, c'est certain, tu es cependant contente qu'Itziar sache tout cela et qu'elle soit quand même là.
"La prochaine fois, on s'occupe de tes problèmes et de ta garde-robe, promis." Que tu déclares sur le ton de la plaisanterie, mais ton regard est tout ce qu'il y a de plus sérieux, car pour toi il est très important qu'elle sache qu'elle peut compter sur toi.

(rp terminé)
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