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 so you think you can lead? (loghan)

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Message(#)so you think you can lead? (loghan) EmptyMer 10 Juin - 20:39



❝so you think you can lead? ❞
Loghan & Constance
Le soleil me brûle les yeux au travers des persiennes de ma petite chambre. Nous sommes en début de soirée et j'ai dormi depuis mon retour du boulot, soit depuis neuf heures. Ma vie ne se résume plus qu'à ça désormais. Je suis déphasée. Et puis c'est tellement barbant de vivre le jour. On y voit que de vieilles dames, des enfants, parfois dans des poussettes, parfois courant et hurlant dans la rue, des couples se bécotant sur un banc bref, tout ce que je méprise le plus au monde. Je m'étends dans mon grand lit, seul achat réellement couteux que j'ai effectué depuis mon arrivée à Brisbane. Je mets un point d'orgue à ce que mon sommeil soit le plus parfait possible. J'ai appris à Cambridge que cette étape est la plus importante dans la vie humaine. Et puis, c'est le seul luxe que je peux me permettre. Je suis une piètre cuisinière, je n'ai pas de passion dans la vie, si ce n'est cette soif de vengeance qui m'anime depuis quelques mois. Je me relève tout doucement et me dirige en titubant vers la salle de bains. Qu'est-ce qu'il fait chaud à Brisbane. Incroyable. Même si nous approchons de l'hiver, les températures restent toujours dans une moyenne étouffante. Si bien que j'ai du effectuer, à contrecœur, des emplettes afin de m'acheter des affaires plus légères à porter. Je passe de l'eau sur mon visage et regarde mon reflet dans la glace. Le reflet d'une meurtrière, que je peux de moins en moins regarder en face. Je tire la glace vers moi afin d'attraper une des nombreuses boites de médicaments trônant derrière. J'avale un comprimé, une sorte de booster, quasiment un antidépresseur qui me permettra de vivre cette énième soirée d'une manière plus ou moins normale. Il est dix-neuf heures, je dois être au boulot dans une heure. Mon patron m'a convoquée plus tôt dans le but de préparer la soirée de ce samedi soir, qui a pour thème l'été indien. Quelque chose de barbant en somme, comme d'habitude. Je méprise mon patron et son arrogance légendaire, ainsi que son inaptitude à diriger une équipe. Je prends une douche rapide et décide de manger un petit truc, histoire d'avoir quelque chose sur l'estomac et ne pas risquer quelconque overdose. Je me dirige ensuite une nouvelle fois dans ma chambre afin d'enfiler ma tenue de travail du soir. Etant obligée d'être dans le thème de la soirée, d'après les directives de mon chef tant-aimé, j'opte pour un micro-short noir qui laisse apparaître un bout de mon derrière et un débardeur blanc que j'ai chiné il y a un petit temps à Londres où un sioux est représenté. Satisfaite de ma tenue, un peu provocante sur les bords, j'attrape mon sac et file en direction de la boîte de nuit, située à quelques minutes de marche de mon appartement. Sur le chemin, j'en profite pour rouler une cigarette, en prenant soin d'y ajouter quelques gousses d'herbe. Arrivée à hauteur de mon lieu de travail, j'allume ma précieuse dose de bonheur et m'assois sur l'une des marches de l'arrière-salle. Je remarque l'énorme voiture de mon patron garée devant et hésite l'espace d'un instant à aller lui faire quelques griffes. Les preuves à mon égard étant trop accablantes, je décide de ne pas m'exécuter et de reporter ce geste à une prochaine fois. Je tire une grande bouffée et expire, véritablement détendue. Après quelques minutes qui me paraissent infiniment courtes, la porte de derrière s'ouvre et Loghan fait son apparition, l'air inquiet. « Ah, t'es là toi. » Je hausse les yeux au ciel et termine mon joint. « Contente de vous revoir, Loghan » Ce mix entre la politesse et l'insolence est ma marque de fabrique. Il m'invite à entrer hâtivement. Je le suis dans son bureau et m'installe sur l'une des chaises confortables, attendant ses directives pour la soirée à venir. Je le regarde avec intensité, espérant déceler le moindre faux-pas et le lui faire remarquer directement.



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Message(#)so you think you can lead? (loghan) EmptyMer 10 Juin - 22:49


Voilà trois semaines que j’ai racheté ce club en centre ville de Brisbane. Je n’ai pas cherché à savoir pourquoi l’ancien propriétaire vendait, c’était une bonne affaire, j’ai sauté sur l’occasion. Et puis, ça me ressemble bien ce boulot, je n’aurai pas pu trouver mieux. J’ai gardé les employés, les serveuses, et le gérant y compris. Enfin lui, il va dégager, il est bon à rien. Quand j’aurai un peu de temps, que j’aurai réglé mes problèmes avec Kelya et Rose, je m’occuperai vraiment de cette boîte comme il se doit. En attendant, j’essaie de trouver des idées pour bouger un peu les choses. Il faut qu’on sache que cette boîte a changé de proprio, et que ça va pas rester aussi glauque que c’était. Il y a déjà une bonne petite clientèle, mais j’aspire à quelque chose de plus important. J’ai demandé à tout mon personnel d’être là un peu plus tôt ce soir, pour discuter du thème de ce soir, l’été indien. J’arrive sur place pour ouvrir les bureaux sur les coups de dix-neuf heures. Je m’occupe des papiers, et me promets de payer quelqu’un pour le faire à ma place à l’avenir. A vingt heures, c’est Danny, mon barman qui arrive, à l’heure. Je lui donne une tape sur l’épaule « C’est bien mon gars, ponctuel, comme toujours. Tu veux un verre pour bien commencer la soirée ? » Je me glisse derrière le bar et attrape une bouteille de scotch, avant de nous servir deux verres. Je trinque avec lui et bois une première gorgée. Il est quasiment vingt heures quinze quand je me dirige vers la porte qui donne dans la petite cour, côté de l’entrée du personnel. En ouvrant la porte, je tombe sur Constance, assise sur la marche. « Ah, t'es là toi. » « Contente de vous revoir, Loghan » Je lève les yeux au ciel, son insolence a le don de me mettre hors de moi. « C’est pas comme si on t’attendait depuis un quart d’heure ! » Je descends de la marche, lui chope le joint qu’elle a entre les mains, tire la dernière latte et le jette à terre avant de l’écraser avec mon pied. « Allez, on rentre maintenant. » Je la laisse passer et la suis, ne perdant pas de temps pour remarquer sa tenue très, très courte. Mon regard se perd sur ses jolies formes, ses longues jambes, et son parfait petit cul rebondi. Miam. Nous nous retrouvons tous en salle, parce que mon bureau est beau, grand, luxueux, y’a même un sofa, mais c’est pas adéquat pour une réunion de travail. Je fais un signe de tête à Constance pour qu’elle aille s’asseoir avec ses collègues, et je repasse derrière le bar pour lui servir un verre, à elle aussi. Un martini, ça devrait être pas mal ça, c’est bien une boisson de fille. J’ai jamais remarqué encore ce qu’elle aimait boire. Je n’ai pas assez porté mon attention sur elle. Pas encore. Je rejoins mes employés, attrape une chaise que je retourne pour m’asseoir à califourchon sur celle-ci, après avoir posé le verre devant la jeune femme. « Bon, tout le monde est au point pour ce soir ? Dan, j’t’ai ramené un truc pour ta tenue, tu virera ce t-shirt pourri pour enfiler ce qu’il y a dans le bureau. Constance… » Mon regard glisse sur elle, son petit t-shirt bien choisi, bien que pas assez décolleté à mon goût. « Ça ira. T’as raccourci le bas t’aurai pu faire un effort pour le haut. Si tu manques de fric pour faire du shopping suffit d’le dire, j’t’enverrai les clients qui donnent le plus de pourboire ! » Un mince sourire cynique au coin des lèvres, je la provoque, parce que j’adore ça.
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Message(#)so you think you can lead? (loghan) EmptyJeu 11 Juin - 23:16



❝so you think you can lead? ❞
Loghan & Constance
Trois semaines qu'il est là. Trois semaines que je vis un cauchemar. L'ancien patron était tellement mieux, tellement plus cool. Moins chiant surtout. Moins lourd. Bref, il était ce que Loghan n'était pas. Ca fait six mois que je travaille ici, dans l'une des boîtes les plus réputées de Brisbane. C'est pas l'éclate tous les jours, mais ça me permet de passer le temps. Et de vivre la nuit surtout, de voir des gens comme moi. Qui veulent oublier leurs problèmes au détour d'un verre, voire deux ou trois. Ou carrément d'une bouteille. Et qui se plaisent à prendre diverses substances, comme il m'arrive souvent. Loghan déboule sur le parking, retire mon joint d'un geste pas vraiment sympathique, en tire un coup et le jette. Je lui lance un regard noir. Quel connard celui-là. Il représente exactement tout ce que je pense de la race humaine, et plus particulièrement des hommes. Un profiteur, aguicheur, coureur de jupons, bref, tous les superlatifs les plus avantageux pour le décrire pourraient paraître minimes à côté de ce qu'il est vraiment. Je le méprise. Je ne vais pas aller jusqu'à dire que je le déteste, car après tout comme on dit, le contraire de l'amour n'est pas la haine mais l'indifférence. Je ne lui porte aucun intérêt particulier. Je réponds à ce qu'il me demande, j'essaye de travailler du mieux que je peux histoire de ne pas me faire virer au passage et c'est tout. Il peut crever pour un sourire. « Allez, on rentre maintenant. » Je lève les yeux au ciel, lève mon popotin tout rond et me dirige vers l'entrée de derrière. Il est derrière moi. Comme d'habitude, je devine son regard de vieux pervers se poser sur mes formes. Je sens même ses yeux me passer au travers tellement il ne se fait pas prier pour me mater. J'ai tellement envie de me retourner pour lui foutre une paire de claques, mais ce serait trop facile. Il risquerait d'aimer ça en plus, ce con. Je passe dans la salle. Toute l'équipe est là, au complet. Bon d'accord, on est moins que les dix doigts des deux mains mais on ne travaille quand même pas si mal que ça. À vrai dire, on fait remonter les chiffres de la boîte depuis quelques temps. Je n'avouerai jamais que c'est grâce à Loghan, jamais de la vie. Je préfère dire que c'est grâce à notre esprit d'équipe et mon charme légendaire, qui me vaut pas mal de pourboires. Même si je n'en ai pas vraiment besoin, j'aime à faire penser que je ne suis qu'une pauvre fille. Si seulement ils savaient, tous autant qu'ils sont. Comme ils sont ridicules. La race humaine est vraiment en perdition. Je m'assois sur un tabouret à quelques mètres de mes collègues. Ce ne sont pas mes amis. Rien à faire des codes. Je croise mes jambes et écoute Loghan d'un air distrait. On me sert un martini. J'ai bien envie de cracher dedans, je déteste ça. Je le bois quand même, par principe. Je ne refuse jamais aucune boisson alcoolisée, c'est dans mes règles d'or. « Bon, tout le monde est au point pour ce soir ? Dan, j’t’ai ramené un truc pour ta tenue, tu vireras ce t-shirt pourri pour enfiler ce qu’il y a dans le bureau. Constance… » J'ai presque fini mon verre quand j'entends mon prénom. Je lève légèrement les yeux, toisant Loghan. « Ça ira. T’as raccourci le bas t’aurai pu faire un effort pour le haut. Si tu manques de fric pour faire du shopping suffit d’le dire, j’t’enverrai les clients qui donnent le plus de pourboire ! » Je le tuerai bien, là sur le moment. Je me retiens et fulmine intérieurement. Pour qui il se prend celui-là? Je pourrais lui racheter sa boîte merdique si je le voulais. Mais je n'ai pas envie d'être sous les projecteurs. Je me renfrogne et termine cette-fois mon verre. Je le pose bruyamment sur le comptoir, ce qui a pour don d'attirer tous les regards. J'aimerais bien leur montrer mon majeur mais encore une fois le peu de conscience qu'il me reste m'en empêche. La réunion est terminée. Loghan s'approche de moi, ayant vu que sa remarque ne m'a pas vraiment plu. À vrai dire, je doute qu'il ne vienne pour s'excuser. Il vient plutôt dans l'optique de me lancer encore quelques piques. J'appréhende le coup. « La prochaine fois je viendrais à poil, monsieur Wellington. J'ai cru comprendre ce qui vous faisait plaisir » Je le toise de mon regard aux longs cils.



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Message(#)so you think you can lead? (loghan) EmptyLun 15 Juin - 10:48


C’est la première fois que je suis mon propre patron, que je n’ai pas besoin de répondre aux ordres qu’on me donne. Cela dit, jusqu’à présent, je n’ai pas vraiment eu besoin de travailler pour vivre. La fortune de mon père me suffisait amplement. Et si aujourd’hui j’ai décidé de me lancer dans une affaire, c’est uniquement pour avoir le loisir de planquer mon autre activité. Etre patron, c’est plaisant. Prendre les décisions, mépriser certains de mes employés, et surtout, faire ce que je veux. Ça, c’est vraiment le pied. Je reporte mon attention sur la jeune femme qui est en train de terminer son cocktail quasiment d’une traite. Je sens que ce que je viens de lui dire ne lui plait pas, mais ça n’avait pas pour but de lui faire plaisir non plus. Je plisse un peu les yeux et lui sourit, attendant qu’elle dise quelque chose, qu’elle rétorque un peu, puisque c’est notre grand jeu. Mais rien, je suis déçu, je reste sur ma faim. La réunion se termine assez rapidement, je laisse les garçons quitter la table et j’approche ma chaise de Constance. « La prochaine fois je viendrais à poil, monsieur Wellington. J'ai cru comprendre ce qui vous faisait plaisir » Un sourire naît au coin de mes lèvres. « A poil ? Non quand même... ça risquerait de créer une émeute… » Je laisse mon regard glisser sur sa peau avant de le replonger dans le sien. « Je voudrais pas que les flics m’arrêtent pour proxénétisme ! » J’arque un sourcil, toujours ce petit sourire narquois au bout des lèvres. Je la provoque, j’en suis conscient, et je n’attends plus qu’une chose, c’est qu’elle réponde quelque chose. Jouer tout seul ça n’a jamais été mon kiff. Et elle, je sais qu’elle est joueuse, qu’elle a du répondant, du caractère, et c’est bien pour cette raison que j’adore la titiller. « Et je laisserai pas mes clients avec un tel spectacle. Je préfèrerai l’avoir que pour moi, je suis pas partageur… » Je passe ma langue légèrement sur mes lèvres pour les humidifier, avant de me lever de ma chaise. « Allez, au boulot ! » Je lui souris et retourne la chaise pour la ranger sous la table, et je récupère son verre de Martini, vide. « T’as la descente facile ! » J’arque de nouveau un sourcil en lui adressant un regard et je m’éloigne pour poser le verre sur le bar. Je descends alors au bureau avant d’ouvrir le bar, juste le temps d’une ligne de coke, et c’est parti pour la soirée. Je renifle un peu et porte un regard sur ma montre. Parfait. J’ouvre la porte du bureau, prêt à donner l’ordre au vigil que l’heure est venue de faire entrer les gens, et je tombe nez à nez avec Constance. « Oui ? J’peux faire quelque chose pour toi ? Ou tu voulais juste me montrer ta prochaine non-tenue ? » Je souris, encore, parce que je ne peux pas m’en empêcher. Avec elle, c’est plus fort que moi, il faut que je la toise, que je la cherche, que je la provoque, que je la drague ouvertement.
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Message(#)so you think you can lead? (loghan) EmptySam 27 Juin - 16:38



❝so you think you can lead? ❞
Loghan & Constance
J'ai quand même l'impression de vivre une vie minable ici à Brisbane. J'ai le soleil, un climat idyllique, certes, mais je ne me sens pas chez moi. Et même si j'ai vécu la plus grande partie de ma vie au Texas, ici ce n'est pas pareil. Je n'ai pas d'attache, pas d'amis, personne à qui me confier. Quoiqu'au final, est-ce que j'en ai déjà eu un jour? Je n'avais que mon mari, il remplissait toutes les cases. Il était mon meilleur ami, mon amour, mon amant, mon jour, ma nuit, mon soleil et mes étoiles. Et il s'est avéré qu'au final je ne pouvais le décrire qu'en un seul mot: connard. Comme tous les autres. Et comme Loghan surtout, pour en revenir à ma situation actuelle. La pique que je viens de lui lancer à la fin de notre réunion express lui vaut un petit sourire en coin. « A poil ? Non quand même... ça risquerait de créer une émeute… » Je lève les yeux au ciel. Je lui collerai bien mon poing à la figure si certains codes déontologiques ne m'en empêchaient pas. « Je voudrais pas que les flics m’arrêtent pour proxénétisme ! » Ah, il me traite de prostituée en plus de ça. Qu'est-ce que je disais, un vrai connard. J'appuie mon bras contre ma taille en le toisant d'un air glacial. Il continue de plus belle. « Et je laisserai pas mes clients avec un tel spectacle. Je préfèrerai l’avoir que pour moi, je suis pas partageur… » Cette fois-ci, il exagère. Enfin, il a toujours été comme ça avec moi, c'est limite s'il ne me mettrait pas la main aux fesses de temps en temps. Le macho dans toute sa splendeur, l'antipode du gentleman, tout ce que je déteste en somme. Je lui rétorque d'un air glacial: « Si j'ai envie de m'essayer à l'exhibitionnisme, ça ne regarde que moi… » Je m'approche un peu plus de lui afin de parler un peu moins fort, je n'aimerais pas que des collègues me surprennent en flagrant délit de sous-entendus avec le patron. « Et puis je suis assez grande pour assumer les conséquences de mes actes… Je n'ai pas envie d'être associée à vous. » Je le regarde avec insistance durant quelques secondes, le mettant au défi d'oser me traiter encore une fois comme un objet, comme le sien surtout. Il sourit et se relève, me jetant quelques regards au passage. « Allez, au boulot ! » Je soupire et fait rouler mes petites fesses rebondies jusque derrière le comptoir. Il attrape mon verre vide et me lance au passage: « T’as la descente facile ! » Je le toise de derrière le comptoir et attrape une serviette afin de laver les quelques verres que l'équipe venait d'utiliser. « Vous me sous-estimez, patron » Je lui fais un clin d'œil cette fois-ci avec un sourire en coin, signalant la fin de notre discussion. Je le regarde s'éloigner et plonge les verres dans l'évier en inox avant de les essuyer avec minutie. Je les repose à leur endroit habituel et entreprends ensuite de vérifier les stocks de bouteilles disponibles. La plupart des consommateurs de la boîte se contentent bien souvent des bons vieux vodka-redbull ou rhum-coca. Néanmoins, une idée me vient à l'esprit. Pourquoi ne pas proposer des cocktails dans le thème de la soirée? Je réfléchis un moment. Nous ne servons d'habitude que les cocktails habituels, comme les mojito, les blue lagoon ou autres sex on the beach. Pourquoi pas lancer une gamme de cocktails au couleurs acidulées, pouvant représenter le coucher de soleil brûlant de l'été Indien ou encore les plus belles plages artificielles. Mon idée me paraît assez bonne, mais pour pouvoir la mettre en place il me faudrait malheureusement demander l'autorisation à Loghan. Le connaissant, il m'enverra surement bouler, avec pour excuse que la carte est déjà assez diversifiée comme cela. Je décide alors d'attraper une paire de ciseaux et de couper mon débardeur au niveau du décolleté, afin de mettre toutes les chances de mon côté. Je regarde l'heure, on ne va pas tarder à ouvrir. Dans une quinzaine de minutes tout au mieux. Je sors du bar et me dirige, en tirant bien sur mon débardeur afin d'en ressortir mes atouts, vers le bureau de Loghan. Je tombe nez à nez avec ce dernier alors qu'il ouvre la porte menant à son espace personnel. « Oui ? J’peux faire quelque chose pour toi ? Ou tu voulais juste me montrer ta prochaine non-tenue ? » Il me sourit et je remarque automatiquement son regard se diriger vers mon décolleté amélioré. Il a l'air d'approuver le changement. « J'ai eu une idée pour ce soir, est-ce qu'on peut en parler deux petites minutes? » Je lui lance un petit regard séducteur. À vrai dire, j'en ai un peu marre de servir tout le temps la même chose, aux mêmes habitués, aux mêmes mâles pervers qui me reluquent au moindre de mes pas. Avec cette idée de cocktails, je pourrais être un peu plus occupée et un peu plus créative. Loghan me fait signe de rentrer et je le suis. Il referme ensuite la porte derrière lui.




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Message(#)so you think you can lead? (loghan) EmptyLun 29 Juin - 10:26


« Si j'ai envie de m'essayer à l'exhibitionnisme, ça ne regarde que moi… » Evidemment, même si j’avoue que j’aimerai bien être là pour voir ça. M’enfin, passons à autre chose. Elle s’approche et je baisse un peu les yeux pour la regarder, vu qu’elle est plus petit - bien plus petite - que moi. « Et puis je suis assez grande pour assumer les conséquences de mes actes… Je n'ai pas envie d'être associée à vous. » J’arque un sourcil alors que mon sourire s’étend sur mes lèvres. J’adore quand elle me parle comme ça. J’en aurai presque des frissons partout. Grrr. Je lui réponds alors tout bas « Tu as raison, ce serait pas bien… » Mais mon sourire ne me quitte pas, et je m’écarte finalement d’elle pour aller débarrasser les verres. J’en profite pour lui dire qu’elle a la descente facile. Ce n’est qu’une constatation. « Vous me sous-estimez, patron » Son clin d’oeil m’amuse beaucoup, et son sous-entendu d’autant plus. Je penche un peu la tête sur le côté, amusé, avant de lui répondre. « Je n’ai aucun doute là dessus ! » Les sous entendus vont bon train, et ça a quasiment toujours été le cas entre nous. C’est aussi ce qui rend les choses bien plus excitantes. Si j’avais récupéré de l’ancien patron une serveuse plate et sans intéret, je l’aurai virée sur le champs. A l’inverse, Constance a beaucoup de caractère, de répondant. Elle travaille bien, et elle est très elle ce qui ne gâche en rien mon plaisir. Je n’allais pas l’envoyer bouler. L’avoir à mes côtés est une distraction parfaite, et ça me permet de relâcher un peu la pression. Je joue avec elle comme un vrai gosse, et j’adore ça. Je quitte finalement le bar pour descendre dans mon bureau quelques minutes avant que les premiers clients arrivent. Il reste encore un peu de temps. J’en profite pour passe un ou deux coups de fil, régler quelques trucs, et me faire deux lignes de cocaïne, histoire de tenir la soirée. Mais au moment de quitter le bureau, je me retrouve face à Constance. Sans attendre, mon regard glisse dans son décolleté. Je vois qu’elle a fait un effort, comme quoi, les ciseaux peuvent servir bien mieux qu’à ouvrir les packs de lait pour les cocktails. Un sourire prend place au coin de mes lèvres avant que je ne redresse mon regard pour le plonger dans ses jolis yeux noisette. « J'ai eu une idée pour ce soir, est-ce qu'on peut en parler deux petites minutes? » Son regard séducteur a le pouvoir de me convaincre. Je lui fais un signe de tête, lui montrant l’intérieur de mon bureau, pour lui faire signe d’entrer. Je la suis des yeux et referme la porte, mon regard toujours posé sur les courbes parfaites de son corps. Elle n’a rien à envier à personne. « Assieds-toi si tu veux. » Je lui montre le sofa que lequel elle ne tarde pas à s’asseoir, et je m’assieds en face d’elle, sur la table passe. nos genoux se frôlent, j’essaie de rester concentré sur son regard alors que son décolleté semble m’appeler plus que de raison. Concentration. « Je t’écoute ! C’est quoi cette idée du siècle pour ce soir ? » J’arque un sourcil sans la lâcher des yeux, j’attends de voir ce qu’elle me réserve.
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Message(#)so you think you can lead? (loghan) EmptyLun 6 Juil - 18:12



❝so you think you can lead? ❞
Loghan & Constance
Après m'avoir reluquée plus que de raison, il m'invite enfin à rentrer dans son bureau. Cet espèce de repaire à pétasses, vodka et drogues. Je suis sûre qu'il y fait tout sauf travailler. J'entre sans regarder Loghan. « Assieds-toi si tu veux. » Et si j'ai pas envie, qu'est-ce que tu vas faire? M'attacher à une chaise? La perspective me fait cependant sourire. Je m'assois sur le sofa et il fait de même, s'installant en face de moi. Je peux d'ailleurs presque sentir son jean contre ma jambe nue et frêle en dessous de la table basse, tellement ce macho prend ses aises. Couche-toi tant que t'y es mon vieux. Je lève les yeux au ciel. Bon après tout c'est son bureau donc je n'ai le droit de rien dire, mais même, on appelle ça les bonnes manières. Il ne doit pas avoir appris ces choses-là de là où il vient. Et voilà qu'il me reluque maintenant, évidemment. Du Loghan tout craché. Il n'arrive même pas à détourner le regard. Pourtant je n'ai pas une poitrine si imposante que ça, il a du en voir de plus belles, de plus fournies, avec toutes les pseudos-playmates qui circulent dans la boîte. Il finit par relever la tête après quelques secondes pénibles. « Je t’écoute ! C’est quoi cette idée du siècle pour ce soir ? » Je me redresse, c'est là où je suis sensée me vendre. « Bon, comme vous le savez, le thème de la soirée c'est l'été Indien.. » Je le saoule déjà, il est sur le point de bâiller même. Diversion. Je donne un coup sur la table, ce qui a pour réaction de faire tomber le stylo qui était posé sur le coin. Je le ramasse alors en prenant grand soin de m'abaisser très fort. Je sens, une nouvelle fois, le poids de son regard sur mon décolleté. Bingo. J'ai récupéré son attention. Je me rends ensuite compte que rester assise, c'est pas vraiment le bon plan. Je me relève et il me suit du regard. Je me dirige un peu plus loin, près d'un tableau blanc accroché au mur. « J'ai pensé que l'on pourrait… » J'attrape un feutre et commence à écrire le nom des boissons alcoolisées que nous possédons actuellement au bar, ainsi que tous les softs que nous pourrions mélanger afin d'en créer des cocktails. « … créer des cocktails dans le thème. » Je me retourne vers Loghan, satisfaite. « Qu'en pensez-vous? » Je m'approche du bureau pour y déposer le feutre et remarque aussitôt un peu de poudre éparpillée, une histoire de quelques grains. J'écarquille les yeux. Tout remonte à la surface. Mes années à la fac, la première fois que j'ai touché à la cocaïne. Et puis toutes les autres fois. Et surtout la dernière fois, lorsque j'ai commis l'irréparable. Depuis mon arrivée à Brisbane, il y a de cela six mois, je ne fume que de l'herbe, ou plutôt tout ce qui se fume en général. De la drogue douce en somme. Je n'ai plus touché à la coke depuis des plombes et la simple vue de cette poudre magique me donne des frissons. J'attrape les quelques grains avec mon index. Je reste littéralement calée dessus pendant une bonne poignée de secondes, ce qui attire l'attention de Loghan et le fait se lever. Il s'approche ensuite de moi, intrigué par mon comportement…


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Message(#)so you think you can lead? (loghan) EmptyMer 8 Juil - 18:03


Il y a de ces femmes à qui on ne peut rien refuser, pour la simple et bonne raison qu’elles sont si belles que rien ne pourrait nous inciter à dire non à quoi que ce soit. Et Constance en est. Elle est si belle qu’on lui donnerait le bon dieu sans confession. Malgré tout, je reste le plus éloigné d’elle - si on peut dire - que je peux. Elle reste mon employée, et je ne voudrais pas avoir de problèmes, je fais assez de conneries ici dans ce bureau pour en plus me faire traîner en justice si jamais cette jolie demoiselle veut me faire chier. Je demande à Constance de me dire ce qu’elle a à me dire. « Bon, comme vous le savez, le thème de la soirée c'est l'été Indien.. » Hum. Enfin si elle commence comme ça, je vais vite avoir envie de quitter ce bureau et la laisser seule ici. Si elle peut activer la seconde, ce serait pas plus mal. Sans que je comprenne vraiment comment, un stylo tombe de la table basse et Constance le ramasse non sans sensualité, ce qui a le mérite de me raccrocher à elle comme un homme à la mer s’accrocherait à une bouée de sauvetage. Un nouveau regard dans son décolleté, un coup de chaud s’empare de moi. C’est ce moment qu’elle choisit pour se lever et se diriger vers le tableau blanc un peu plus loin. Je ne me prive pas pour laisser glisser mon regard sur elle, comme à mon habitude. On ne me changera pas. Elle a vraiment un cul magnifique. « J'ai pensé que l'on pourrait… » Faire l’amour comme des bêtes sauvages là dans ce bureau avant que les clients arrivent ? Merde. Pas assez de temps. Dommage. « … créer des cocktails dans le thème. » Elle se retourne face à moi et mon regard passe de ses fesses à son visage en un quart de seconde. « Qu'en pensez-vous? ». J’avoue que je n’ai suivi qu’à moitié. Je regarde le tableau et hausse un peu les sourcils. « Euh… ouais… pourquoi pas… » Elle repose le stylo sur le bureau et je me rends compte qu’elle a bloqué sur quelque chose, mais quoi ? La voilà qui regarde son index pendant de longues secondes. Nan mais elle est cinglée ou quoi ? Elle a pas la lumière à tous les étages celle là ! Je me lève pour la rejoindre près du bureau. « Constance ? » Je penche un peu la tête et remarque le blanc sur le bout de son index. Hum. « Ok… » J’attrape son doigts et l’apporte à ma bouche pour récupérer avec ma langue les micro grains de cocaïne. « T’as rien vu, d’accord ? » Je la regarde avec intensité, espérant qu’elle ne dise rien. Mais son regard a changé. Elle n’a pas l’air de penser à me dénoncer, c’est plutôt autre chose. Elle a l’air de connaître ça. Personne n’aurai remarqué ces quelques grains de cocaïne sur mon bureau. Personne à part quelqu’un qui y a déjà touché. « Je crois que tu ferais mieux de retourner bosser. Et va pour les cocktails… si ça te fait plaisir. »
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Message(#)so you think you can lead? (loghan) EmptyJeu 9 Juil - 13:15



❝so you think you can lead? ❞
Loghan & Constance
Un silence assez bizarre s'installe alors que je fixe la poudre blanche, véritable exutoire lorsque j'étais encore avec mon défunt mari. À vrai dire, j'ai découvert la cocaïne lors de ma première année à l'université de Cambridge. Comme toute nouvelle élève qui se respecte, j'avais décidé d'assister à la soirée de bienvenue de la faculté de psychologie, réputée pour organiser des soirées de folie, dans le sens propre du terme. Je me suis retrouvée avec l'un des seniors de la fac, assise sur un sofa. Il m'avait alors proposé de tester ces divines particules. Non sans hésitation, je m'étais finalement lancée. Le jeune homme avait alors profité de mon état second pour commettre un viol quelques minutes plus tard. Il avait réitéré cela plusieurs fois dans l'année, à mon plus grand malheur. Je ne pouvais le dénoncer, lui qui était l'un des élèves les plus brillants de la faculté et le fils de l'un des professeurs les plus réputés de l'université. J'étais coincée. Heureusement, mon calvaire avait pris fin à la fin de ma première année, quand il a obtenu son diplôme et qu'il s'en est allé. Quelques années plus tard, je n'ai pu m'empêcher de retomber dans les bras de ce démon si savoureux. Souffrant de l'absence prolongée de mon mari et d'un spleen indéfectible, je m'étais résolue à contacter un vieil ami dealer, qui me procurait la précieuse poudre quand je lui demandais. J'en consommais assez régulièrement et avait même fini par mélanger le tout avec quelques médicaments, devant petit à petit une toute autre personne. Ce qui me poussa à… Enfin, j'avais arrêté il y a presque un an de cela, depuis la mort regrettable – ou pas – de mon mari et de mon emménagement à Brisbane. Le simple fait que ce soit Loghan, mon patron, que je surprends en flagrant délit est un véritable signe du destin. « Constance ? » Il me sort de ma rêverie. Je secoue la tête et le regarde. Il s'approche ensuite de moi et remarque la poudre blanche sur mon doigt. « Ok… » Il attrape délicatement mon index et le porte à sa bouche pour effacer les preuves de son addiction. « T’as rien vu, d’accord ? » Je reste bouche bée et toujours assez sonnée. Il me regarde avec intensité. Le geste qu'il venait de faire était littéralement une transgression, la limite à ne pas franchir dans le jeu auquel nous nous plaisions à jouer depuis quelques semaines. Je finis par reposer mes yeux sur lui, mais avec une autre expression à l'intérieur de ceux-ci. Je le regarde à présent avec délectation. Quelque chose a changé, c'est indéniable. Je lui porte de l'intérêt dorénavant. « Je crois que tu ferais mieux de retourner bosser. Et va pour les cocktails… si ça te fait plaisir. » Je ne l'écoute même pas, bien trop occupée à me rapprocher subtilement de lui. Il le remarque et s'apprête à me faire une réflexion lorsque mes lèvres viennent s'écraser contre les siennes, dans un bondissement digne de celui d'un prédateur. Je savoure avec une jouissance suprême l'arrière-goût de la cocaïne sur sa langue. Il m'attrape ensuite, ne voulant certainement pas être dominé et me pose sur le bureau derrière nous. Je me laisse faire, véritablement possédée par mes anciens démons…



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Message(#)so you think you can lead? (loghan) EmptyJeu 9 Juil - 15:13


(Oulà attention, chaud patate !)

Son regard a changé, littéralement. Et je ne sais pas exactement ce qu’il se passe dans sa tête, mais ça a l’air d’être le bordel là dedans. Au moment où ma langue flirte avec son index, je pourrai sentir le désir brûler dans ses yeux. Pourquoi maintenant ? Pourquoi d’un seul coup alors que quelques minutes plus tôt elle me faisait bel et bien comprendre qu’elle était inaccessible. J’essaie de remettre de l’ordre, je lui demande de repartir travailler, mais elle n’en a pas l’air bien décidée. Elle s’approche de moi tel un félin qui aurait trouvé une nouvelle proie. Ses pupilles sont dilatées, je peux entendre son souffle plus saccadé, je le sens même plus chaud. Et au moment où je vais pour ouvrir la bouche et lui demander plus sèchement de repartir travailler, elle se jette sur moi pour m’embrasser sauvagement. Sa langue vient déjà caresser la mienne, et, comme un addict à la gente féminine, je ne peux lui résister. Je l’attrape avec fougue et la pose sur le bureau juste à côté. Je me place entre ses jambes qu’elle enroule déjà autour de moi, alors que nos langues se découvrent et dansent ensemble. Je ne perds pas de temps avant de retirer son t-shirt que j’envoie valser à l’autre bout de la pièce. Ma main glisse dans ses cheveux, j’entremêle mes doigts avec ceux-ci et tire un peu pour la faire pencher la tête en arrière afin de l’embrasser dans le cou. Ma main libre vient caresser sa poitrine, par dessus son sous-vêtement. L’excitation est à son comble, j’ai envie d’elle plus que jamais, et si jamais elle coupe ce moment maintenant, je lui en voudrais pour le restant de ses jours. Je ne sais pas trop ce qui a fait ce changement de situation, si le reste de poudre sur mon bureau en est la cause, mais je compte bien en profiter comme il se doit. Je dépose un suçon dans son cou et les petits bruits qu’elle pousse me donnent encore plus envie d’elle. D’un geste rapide et efficace, ma main glisse dans son dos et défait l’attache de son soutien-gorge avant que je le fasse glisser pour le lui retirer. Nous y voila. Je sépare ma bouche de sa peau brûlante pour admirer le spectacle qui s’offre à moi. Je m’en pince même la lèvre inférieure d’envie. Ma main retrouve le chemin de sa poitrine et cette fois, c’est bien plus agréable. Sa peau réagit à mes caresses, je peux sentir des frissons la parcourir. Je grimpe finalement sur le bureau, l’allongeant totalement, et la surplombant. Pendant que je l’embrasse, je cherche à tâtons l’ouverture du tiroir dans lequel je garde quelques préservatifs et j’en sors également un petit sachet de cocaïne. Je pose une main près de son visage pour me hisser et me redresser un peu. De ma main libre, j’ouvre le petit sachet entre mon pouce et mon index. Le regard de Constance s’illumine, sa poitrine se soulève plus vite sous son souffle plus saccadé. Je vois que ça la rend folle. Je trempe le bout de ma langue dans la poudre blanche et reviens embrasser langoureusement la jolie brune.


Dernière édition par Loghan Wellington le Jeu 9 Juil - 20:39, édité 1 fois
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Message(#)so you think you can lead? (loghan) EmptyJeu 9 Juil - 18:44



❝so you think you can lead? ❞
Loghan & Constance

- Mettez les enfants au lit so you think you can lead? (loghan) 324315736

En temps normal, rien de tout ça ne se serait passé. Enfin, je parle bien sur de ma haine incommensurable envers mon cher patron. Pourquoi diable fallait-il que Loghan ait les mêmes addictions que moi? Je me laisse sombrer dans son étreinte petit à petit, l'embrassant fougueusement, ne pouvant décidément pas me passer de sa langue imprégnée du goût de ce que je vénère tant. Je me surprends même à lui mordre la lèvre inférieure, devenant féline, à la limite de l'état sauvage. Mes pupilles sont dilatées, mon regard est fort et dur. Je sais ce que je veux. En l'occurrence, Loghan et sa petite poudre magique. De la drogue et du sexe, le cocktail détonnant. Tout ce qui me pousse à continuer de vivre, à vrai dire. Il est vrai que je pourrais me détacher de toutes ces drogues néfastes, qui ont considérablement affaibli mon organisme et mon esprit. Mais il est trop tard pour reculer, le mal a déjà été fait. Je ne peux que profiter du peu que j'ai, des rencontres fortuites avec de beaux jeunes hommes ainsi que le plaisir de consommer toutes ces substances illicites. J'enroule mes jambes autour de Loghan. Dieu, ce qu'il embrasse bien. Je me fais de plus en plus pressante, mon pouls s'accélère et mon souffle est saccadé. J'ai purement et simplement envie de lui, et ça je ne pourrais jamais me l'expliquer. Nous avons longuement joué à ce petit jeu de sous-entendus, mais jamais je n'aurais pu imaginer que cela nous aurait conduit à ça. Surtout avec moi qui mène la danse. Je dois vraiment avoir un problème. Il retire mon débardeur et l'envoie balader dans la pièce avant de m'embrasser sensuellement dans le cou. Je n'en peux littéralement plus. Il a véritablement un talent avec les femmes, c'est indéniable. Et en même temps, je l'avais deviné. Je ne peux faire marche arrière à présent, d'une part parce qu'il serait capable de me virer pour la cause et d'autre part parce que je n'en ai tout simplement pas envie. Il me retire mon soutien-gorge et j'explose. Je lui arrache son tee-shirt et viens me coller à lui, sentant son corps en ébullition qui me désire et qui m'appelle. Il me pousse ensuite pour que j'adopte la position couchée et vient se placer au-dessus de moi. Je le regarde d'un air on ne peut plus aguicheur et lui lance un sourire qui l'oblige à s'exécuter. Il sort soudainement un préservatif ainsi qu'un petit sachet de cocaïne. Mes poils s'hérissent, mon corps en tremble presque. Mais quel homme, il a vraiment tout compris. Ce n'est plus mon cerveau qui me guide désormais mais bien mon corps cédant à ses pulsions les plus interdites. Mon souffle est bruyant, ma poitrine se soulève dans un véritable cri du cœur. Il tremble sa langue dans le petit sachet et revient m'embrasser. Il me rend dingue, je lui attrape la tête avec une main et le force à garder sa bouche dans la mienne. Je lui tire même légèrement les cheveux, ce qui provoque en lui un frisson général. Il s'appuie contre moi, jusqu'à ce que je sente son membre à travers son jean. J'entreprends alors de lui retirer sa ceinture  et lui laisse faire le reste. Il n'hésite bien évidemment pas à me retirer mon short ensuite, se délectant de ma légère culotte en dentelle, allant même jusqu'à poser ses lèvres dessus. Il finit par me l'arracher en deux temps trois mouvements, l'atmosphère devant de plus en plus insoutenable. Quant à moi, je caresse d'abord doucement la bosse apparue sous son boxer avant de plonger ma main à l'intérieur. Il gémit, me confortant dans l'idée que je dois bien faire cela. Il retire son sous-vêtement revient ensuite au-dessus de moi, pour me surplomber de son étonnante musculature. Il pose une nouvelle fois ses lèvres sur les miennes, comme s'il ne pouvait s'en empêcher, comme si cela faisait une éternité qu'il attendait ça. N'empêche, il doit quand même être fier de pouvoir m'exhiber à son tableau de chasse, moi qui lui ai tant laissé croire qu'il n'y avait aucune chance. Je passe mes mains sur son dos et le griffe soudainement, ayant goûté une pointe de cocaïne restée nichée sur sa langue…  



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Dernière édition par Constance Allen le Jeu 9 Juil - 21:04, édité 1 fois
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Message(#)so you think you can lead? (loghan) EmptyJeu 9 Juil - 21:00


(Non vraiment, là il vaut mieux passer votre chemin... so you think you can lead? (loghan) 4222248358 )

Tout va très vite. Ça me dépasse presque. Je sens mon coeur s’accélérer à mesure que son corps se dénude sous mes doigts. Je ne lui laisse pas le temps de reprendre sa respiration, je l’embrasse à perdre haleine, comme si ma vie en dépendait. Je ne lui connaissais pas ce regard. Jusqu’à présent, j’avais juste côtoyé la Constance, son assurance, sa répartie, et son corps sexy. Là, elle est féline, sauvage, ça me perturbe, mais dans le bon sens du terme. Son regard est brûlant, tout autant que l’est sa peau. J’ai envie de la posséder toute entière. Son buste à présent nu, c’est à son tour de me retirer mon t-shirt avec fougue, nos peaux se touchant réellement pour la première fois et j’en deviens dingue. Je l’allonge avec poigne sur le bureau, avant d’ouvrir la boîte de pandore. Elle réagit de suite en voyant le sachet entre mes doigts. Je comprends mieux. Elle cachait bien son jeu. Lorsque je l’embrasse, partageant ma drogue avec elle, elle vient agripper ma tête me forçant presque à l’embrasser plus intensément, avide d’en avoir plus encore. Je n’ai pas l’habitude de faire face à des femmes quasiment aussi entreprenantes que moi, et d’ailleurs généralement, je n’apprécie pas. Mais là, mon cerveau est court-circuité. Elle m’a déconnecté. Ma tête tourne et je m’appuie un peu plus contre elle lui faisant sentir à quel point je la désire. Ses mains se faufilent entre nos corps pour déboutonner mon jean et retirer ma ceinture. Je ne me fais pas prier pour faire dégager mon jean qui m’empêchait de respirer. Mais avant de venir l’embrasser, mes lèvres se posent sur son ventre, et j’attrape les deux côtés de son short pour lui retirer rapidement. En remontant, je dépose des baisers ardents sur l’intérieur de sa cuisse, puis sur son intimité, par dessus le tissus de son sous-vêtement en dentelle. J’en deviens fou. Je ne me fais pas prier pour lui retirer aussi, laissant aller mon regard sur son corps parfaitement nu, qu’elle m’offre sans broncher. Je fonds de nouveau sur elle pour l’embrasser, comme si c’était la première fois, comme si ma vie en dépendait. Nos langues se cherchent, se draguent, se font l’amour, alors que je sens déjà sa main au niveau de mon entre-jambes, faisant se contracter mon corps tout entier. Mais lorsqu’elle plonge sa main à l’intérieur, je ne peux retenir un grognement de plaisir. Je mords même sa lèvre inférieure. Je ne peux plus attendre, c’est trop pour moi. Je me redresse, laissant là ses lèvres pour le moment, juste le temps de retirer ce dernier bout de tissus qui séparait nos corps, j’en profite pour rapidement enfiler la protection qui nous évitera des problèmes. Je reviens alors la surplomber, en appui léger sur mes bras. Je la regarde un instant et fonds à nouveau sur ses lèvres. Je lâche une main et la fais glisser sur son corps, arrivant à sa cuisse que je fais remonter comme pour avoir le champs libre. Je n’attends pas plus longtemps pour entrer en elle, faisant de nous un seul et même corps, et laissant échapper un gémissement de plaisir. Tout mon être est contracté, haletant, avide d’encore et encore. Je glisse mes doigts dans ses cheveux et dévore son cou pendant que son corps se cambre sous mes mouvements de bassin. . Je sens ses ongles se planter dans mon dos et un grognement bestial lui fait comprendre mon sentiment. J’ai envie de la posséder, de tout son être, de la faire mienne, ne serait-ce que pour cet instant. Je ne pense plus à rien, ni à l’heure qu’il est, ni au fait que le bureau n’est pas fermé à clé, ni même que j’inaugure pour la première fois ce bureau en pin sur lequel je me drogue tous les jours. Nous voilà partis dans un tourbillon de plaisir, de mouvements entêtants, de respirations courtes et de cris bestiaux faisant penser à un coït de lions semi-consentants. Ma tête tourne, et j’ai envie de faire durer ce moment le plus longtemps possible.
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Message(#)so you think you can lead? (loghan) EmptyJeu 9 Juil - 23:45



❝so you think you can lead? ❞
Loghan & Constance

- Encore un tout petit peu so you think you can lead? (loghan) 104643470

Il m'embrasse encore, toujours, de plus en plus intensément, comme si cela était encore possible. Je gémis lorsqu'il caresse les différentes parties de mon corps, tout en continuant de l'embrasser. Je ne peux pas non plus me passer de ses lèvres, elles exercent un pouvoir magnétique, comme tout son corps d'ailleurs. Il retire son boxer et enfile le préservatif. Mon corps convulse presque, sentant le moment le plus exquis s'approcher. Loghan se repositionne au-dessus de moi, son corps d'athlète me faisant littéralement de l'ombre. Là, il me regarde de son air le plus suggestif, plus suggestif encore que toutes les fois où il m'a fait des sous-entendus. Je lui rends la pareille tout en passant mes mains sur son dos. Il attrape ensuite ma cuisse dans un geste parfaitement calculé, décidément ce mec m'en bouche un coin. Il est trop doué, c'est presque incroyable. Il entre en moi et mon corps se crispe de plaisir pour se relâcher au rythme de ses va-et-vient. Je n'hésite pas à gémir de plaisir, quitte à presque crier. Je m'en fiche que l'on me surprenne, là maintenant je ne pense qu'à une seule chose: prendre mon pied. Et je n'ai pas envie de me contraindre. Au diable les commérages, si je couche avec le patron c'est qu'il me trouve désirable. De toute façon je déteste tout le monde, alors peu importe ce qu'ils pourront raconter. Il pose quand même sa main sur ma bouche, me trouvant trop bruyante. Il émet un petit rire avant de replonger sa bouche sur la mienne. Pas mal la technique pour me faire taire. Il continue de me donner ce dont j'ai envie. Nos corps sont chauds, voire même bouillants, et la transpiration de nos ébats rend le tout plus sauvage encore. Qu'est-ce qu'il est doué. J'enfonce mes ongles dans son dos, ce qui le pousse à se donner, plus fort encore. C'est une spirale de plaisir sans fin, plus je le stimule, plus il me stimule. Tout le monde y trouve son bonheur. J'attrape ensuite ses fesses pour lui indiquer que j'en veux plus, que je le désire à un point inimaginable. Là, il se décide à se retirer et à descendre du bureau. Il me tire vers lui, ne supportant plus mes tentatives de domination et commence à m'embrasser les cuisses pour finir par mon intimité. Je gémis encore plus. Je me fiche de savoir ce qu'il me réserve, pourvu qu'il me redonne encore quelques coups charnels. Il m'attrape ensuite par la taille pour me descendre également du bureau et me retourne contre ce dernier. Je comprends alors qu'il veut être le mâle dominant. Du Loghan dans toute sa splendeur. Sauf que là, j'adore ça. Il me caresse le dos le long de ma colonne vertébrale et le presse légèrement pour que je m'incline. Il en profite également pour me donner une fessée et je sens dans l'intensité de celle-ci qu'il en rêvait depuis longtemps. Je souris en regardant en face de moi. Jamais je n'aurais pu penser qu'une chose pareille arriverait. Il m'abaisse encore plus et cette fois-ci me pénètre sans crier gare. J'émets un long soupir de plaisir, ce qui le pousse à accélérer la cadence. Nous restons comme cela dix bonnes minutes, ses délicieux va-et-vient rythmés ça et là par les quelques fessées qu'il se fait un plaisir de me donner. Il termine nos ébats dans un gémissement final assourdissant, ce qui provoque en mois une sensation de chaleur extrême. Il se retire et je me retourne, face à lui. Il n'a pas envie de bouger, si son corps lui permettait de remettre ça, il s'exécuterait aussitôt. Il m'attrape délicatement par le cou et m'embrasse fougueusement, comme pour officiellement mettre fin à ce que l'on venait de faire. Je reste ensuite plantée là à le regarder, mon corps toujours transpirant du moment divin qui venait de s'achever.



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Message(#)so you think you can lead? (loghan) EmptyVen 10 Juil - 10:54


(C'est la fin, mais faut quand même pas lire ! )

Elle est tellement belle, j’ai du mal à m’en remettre. Lorsque je ne l’embrasse pas, je la regarde longuement. Ses yeux clos, elle se mords la lèvre sous mes mouvements et ses cris se font de plus en plus forts. J’accélère un peu mes mouvements et ses gémissements s’intensifient en même temps. Je finis par plaquer ma main sur sa bouche en riant un peu et je l’embrasse en suivant pour étouffer ses gémissements. Nos langues se retrouvent comme un besoin, plus encore qu’une simple envie. Nos corps brûlants commencent à briller tellement l’exercice est physique. Je me donne à elle tout autant qu’elle se donne à moi, c’est bouillant. Je sens ses ongles griffer mon dos ce qui me fait échapper quelques grognements, avant d’accélérer encore le mouvement. Donner du plaisir à une femme est sûrement la plus grande drogue. Lorsqu’elle plaque ses mains sur mes fesses, m’incitant à me donner encore plus, je sens un long frisson parcourir mon dos et mes mouvements se font alors plus intenses, plus profonds, comme elle le désire. Mais sans trop attendre, je sépare mon corps du sien, sentant ainsi la frustration dans le regard de ma belle, ce qui me plait beaucoup. Je l’attrape par la taille et la fait glisser sur le bord du bureau avant d’embrasser l’intérieur de ses cuisses puis son intimité, laissant aller ma langue à son gré, le temps de l’entendre gémir un peu plus. Je sens son corps se contracter, mais il est encore trop tôt pour la laisser finir sans moi. Alors j’émets une distance entre mes lèvres et son entre jambes avant de placer mes mains dans le creux de ses reins et ainsi l’attirer à moi. Je l’embrasse langoureusement et la fait descendre du bureau avant de la retourner prestement. Je la garde un instant contre moi, déplaçant ses cheveux du même côté pour avoir tout le loisir de l’embrasser dans le cou, la mordre. Mes mains pendant ce temps caressent sa magnifique poitrine. L’envie se fait plus pressante, et je finis par la faire se pencher en avant. Ma main glisse de sa nuque jusqu’à la naissance de ses fesses le long de sa colonne vertébrale, alors que je m’avance un peu pressant mon corps et ma virilité contre elle mon faire monter un peu plus le désir. Je ne peux m’empêcher de lui mettre une claque sur la fesse, me mordant la lèvre d’envie. D’ailleurs, ma main appuie déjà sur le haut de son dos pour la faire se pencher un peu plus et je n’attends pas plus longtemps avant de revenir en elle, l’entendant pousser un râle de plaisir. Mes mains accrochées à son bassin, j’effectue de nouveaux va et viens, alors que mon corps se contracte un peu plus sous le plaisir qu’il reçoit. Les dernières minutes sont intenses, divines, et je ne parle même pas des dernières secondes, où le plaisir surplombe tout le reste. L’orgasme pointe le bout de son nez et je n’étouffe pas mon dernier gémissement bestial. Plus la force de me retenir. Nos corps se séparent doucement, et Constance se retourne pour me faire face. Je la regarde, le souffle court et bruyant, le corps luisant, et je prends son visage entre mes mains pour l’embrasser une dernière fois. Je la regarde alors que mes mains glissent sur son corps, délicatement. Je n’ai rien envie de dire, pendant ce moment, j’ai tout oublié, je n’ai pensé à rien, c’était simplement elle et moi. Il est rare que je couche avec une femme de laquelle je me souviens du prénom après que nous ayons fait l’amour. Il faut croire qu’avec Constance, il y a quelque chose de différent. Le téléphone sonne sur le bureau, me coupant dans cet instant de plénitude d’après l’amour. Je soupire un peu et me décale, quittant la chaleur du corps de Constance. J’appuie sur le bouton et entends la voix de notre 2ème serveur qui dit d’une voix paniquée « Vous savez où est Constance ? C’est le rush et elle est pas là. » Je tourne le regard vers la jeune femme et dans un sourire, je réponds au jeune serveur. « Si je la trouve, elle va s’en prendre une ! » Ce qui a le mérite de faire sourire la jeune femme. J’appuie sur le bouton pour raccrocher et je me rapproche d’elle une dernière fois, posant une main dans le creux de ses reins. « Y’a du boulot qui t’attend je crois… » J’approche mon visage du sien comme si j’allais l’embrasser, mais je ne le fais pas, laissant la frustration s’installer. Jouissif.
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