On ne peut pas vraiment dire que je passe inaperçu dans mon accoutrement actuel. Mais je n'en conçois aucune honte pour autant, si ce n'est de l'amusement. Je suis sûr qu'Auden va tomber des nues en me voyant. La dernière fois, il a osé me dire: Je suis sûr que tu es bien trop fier pour le faire! Moi, fier ? Ouais, carrément. Orgueilleux même. J'ai un ego surdimensionné, et je ne m'en cache pas. Mais j'ai avant tout une bonne dose d'humour, d'ironie et d'auto-dérision à revendre. Prends gare Williams, j'arrive !, l'air déterminé, je dis ces quelques mots en zyeutant l'immeuble vers lequel je me dirige. Bon au pire, je ne détone pas trop; en ce moment, c'est la Gay Pride à Brisbane, alors je passe toujours plus inaperçu que si personne d'autre que moi ne se déguisait. Dans les rues, ces jours-ci, il n'était pas rare de voir des hommes habillés avec des robes ou des jupes, des perruques arc-en-ciel ou des lunettes de soleil en forme d'étoiles scintillantes. D'ailleurs, une petite fille de cinq ans environs me pointe du doigt: Regarde maman, le monsieur c'est une madame ! La mère m'observe une seconde puis baisse les yeux sur sa fille, l'air effarée, s'apprêtant à la morigéner sur ses paroles. Cependant, n'étant qu'à deux mètres d'elle, je me rapproche d'un pas rapide et lève une main en signe d'apaisement avant même qu'elle n'ait pu dire quelque chose. Ne vous en faites pas madame, ça ne me gêne pas. Au contraire, j'en deviens super fier. Ca veut dire que mon déguisement est réussi ! Je m'accroupis devant la gamine et lui demande avec intérêt : Bonjour petite. Tu me trouves comment ? L'enfant semble hésiter un instant, puis réponds: Très moche ! Ah, merde... Ça ça fait mal à mon ego par contre. En même temps, on ne peut pas dire que mes compétences en maquillage soient extraordinaires, et je dois plus ressembler à un camion volé qu'autre chose. J'explose de rire pourtant, car sa sincérité me désarme et m'enchante. Que les enfants sont innocents ! La vérité sort de leur bouche apparemment; j'imagine que c'est vrai ici aussi. Je pose ma main sur sa tête et lui réponds: Merci pour ton honnêteté petite. Je me redresse, la mère ne semble pas avoir trop compris cet échange et me regarde avec une lueur de défiance dans les yeux. Bah quoi ? Je l'observe plus précisément, remarquant une croix catholique à son cou. Ah. Une de ceux qui font partie des croyants coincés, peut-être ? Dommage, elle serait sexy sans ce qui lui sert de robe. Même moi je suis plus belle dans ma robe moulante qu'elle actuellement. M'enfin, j'ai mieux à faire. Je les salue et me détourne pour tracer mon chemin vers mon objectif.
Il est dix-huit heures; j'avais donné rendez-vous à Auden à dix-sept heures quinze. Oh non ne vous en faites pas, je suis à peu près certain qu'il est arrivé il y a dix minutes, au mieux. Je le connais le bougre, et il n'est pas du genre pressé, même si comme moi, il vit dans le même quartier que l'endroit où l'on se retrouve aujourd'hui. Bordel, c'est compliqué de marcher avec des talons ! Enfin, l’ascenseur se présente à moi. Soulagé de ne plus à avoir à marcher, ne serait-ce que pour une minute, je m'y précipite avec toute la grâce d'un ours et tapote sur le numéro d'étage. Le répit est cependant de courte durée, et la porte s'ouvre finalement sur le Sixteen Antlers. Aussitôt que j'arrive dans le bar, tous les regards se tournent sur moi. L'endroit, assez chic et bien-propre-sur-lui, est la place préférée des salary men de haut niveau, des ingénieurs, chefs d'entreprises, médecins et tous ces gens plus péteux les uns que les autres. Ça leur fera pas de mal, de voir autre chose que leurs costumes de chez Dolce & Gabana tiens. Heureusement, je suis un visage connu ici, et ce même sous la couche de maquillage que j'ai consciencieusement appliqué. Eh, j'ai même regardé un tuto beauté sur youtube pour ne pas m'y prendre trop mal ! Bon alors, il est où, Auden ?
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
(sixteen antlers) Je siffle, j’accoste, je roucoule. ”Par ici ma gazelle.” Que je le drague avec la délicatesse d’un char d’assaut sur la place Tiananmen, et lui il est mon petit pékinois avec les bras levé ; le même dont on a bizarrement jamais eu de nouvelles depuis. Et il l’a fait, le con, il est habillé des pieds à la tête et maquillé au marteau piqueur. J’ai jamais essayé mais je suis certain que le résultat aurait été à peu près le même. Il n’a de féminin que le nom et même dans son apparat usuel il était plus bonne que ça. Forcément que je ne peux pas m’empêcher de rire, comment résister face à cet accoutrement ? Je savais que j’aurais dû lui montrer comment le faire bien, comment le faire comme les grandes personnes. Il ressemble à quelqu’un qui a déropé le rouge à lèvre de sa mère sur la commode mais qui n’avait aucune miroir pour se l’appliquer. Aucun miroire, et deux bras dans le plâtre. Au moins. ”On t’a roulé dessus ?” Bien sûr que je suis incapable de fermer ma gueule, parce que à aucun moment j’aurais cru qu’il allait vraiment réaliser son défi. Pourquoi est ce qu’on a lancé un pari déjà ? Aucune idée. Je sais même plus pourquoi il a perdu, encore moins d’où m’est venue cette folle idée que de lui demander de s’habiller et se maquiller. L’idée n’a rien d’original en soit, c’est mon dada, ça me botte, ça dérange et c’est tout ce que j’aime - mais habituellement y’a à peu près personne qui suit le mouvement. J’aurais dû me douter que lui serait différent, parce que ce trou du cul a un aussi gros ego que moi et que jamais de la vie il n’aurait pas réalisé un défi. On est cons, on est imbuvables, on a aucune parole … Mais parfois on s’étonne nous même. Comme dans ces moments là, par exemple, quand il se pavane avec sa jolie (ironie) robe et ses talons au milieu des chaises. Il cotoie tous ce monde qu’il connait bien, manque de se casser la cheville trois fois et de renverses les plateaux une demie douzaine d’autres fois. Il manque d’ouvrir une valise contenant une arme nucléaire et une autre avec un poison mortel. Il est vraiment pas doué, avec ses talons, et son corps entier tremble jusque dans ses cheveux. Il est con, cet abruti. ”J’espère que tu te rends quand même compte que t’étais plus bonne avant.” Qu’à choisir, je l’aurais baisé avec son apparence d’avant, et ce même si j’avais pas ce penchant plus affirmé pour les hommes que pour les femmes. ”Je suis à l’heure et t’es en retard, tu payes la prochaine tournée.” Mais vu que je bois que des cocktails dont le nom commence par virgin je vais pas le ruiner. Comme s’il était pauvre, le gars. Comme si même moi j’étais pauvre à vrai dire, et que mon envie de lui faire payer l’addition n’était pas seulement guidée par mon besoin d’emmerder le monde. ”Non vraiment t’es imbuvable, je vais pas pouvoir passer plus de cinq minutes sans me fouttre de ta gueule. Personne t’a proposé de participer à RuPaul’s dans la rue ? Nan ?”
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Dernière édition par Auden Williams le Ven 24 Nov 2023 - 22:11, édité 1 fois
Ça y est, Môsieur daigne me signifier sa présence de divin Narcisse ainsi que son implacable hilarité face à ma pitoyable apparence pseudo-féminine. Mais je ne m'offusque pas, il pourra bien dire ce qu'il veut, cette tête de zob: j'ai relevé le pari, et haut la main en plus. Je me retourne vers lui et m'approche de sa table, chancelant, vacillant, tremblant, convulsant presque. Et lui, il s'esclaffe. C'est limite si c'est la première fois que je le vois autant sourire, d'un rictus qui monterait jusqu'à ses deux oreilles si c'était physiquement possible. Salaud. J'aurais ma revanche tôt ou tard, et bien que je sois fier d'avoir relevé le challenge, je ne pense qu'à une chose: lui faire ravaler son air de sarcastique roi du monde. La vengeance est un plat qui se mange froid, et j'adore les buffets campagnards. T'en fais pas mon petit bonhomme, le prochain qui aura un gage ce sera toi, et il sera à la hauteur de la douleur de mon petit doigt de pied gauche trop serré dans cette merde d'escarpin à bout pointu. Je lui fais cependant mon plus beau sourire lorsqu'il me demande si on m'a roulé dessus, et je réplique avec orgueil, l'oeil perçant et les épaules haussées, signe de toute la désinvolture possible en ce bas monde: La moitié de la Terre m'a roulé dessus, et j'ai roulé sur l'autre moitié. Quoi ? Ma réputation de chaud lapin n'est pas à refaire pour les initiés, et Auden sait bien ce qu'il en est. Péniblement mais sûrement, j'atteins enfin la chaise si convoitée, et je m'assois dessus sans me faire prier. Je crois que même après une journée de trek, je n'ai jamais eu autant de soulagement en posant un cul ! Franchement, je plains les bonnes femmes qui s'escriment la voûte plantaire et la cheville avec ces objets de torture. Au moins, je mourrais pas con, et je n'oublierai pas que j'ai bien de la chance d'être né homme. Pour rien au monde je ne voudrais changer de sexe, et cette expérience me le confirme.
Un large sourire force le passage sur mes lèvres lorsqu'Auden me fait la remarque que je suis bien plus "bonne" au naturel. Je roule des yeux, quelle évidence ! Il n'avait même pas besoin de le dire. Déjà parce qu'accoutré ainsi je suis franchement pas canon - mon Dieu Jésus Marie Joseph et toute la crèche, j'aurais jamais cru que ça m'arriverait une fois dans ma vie - mais aussi et surtout parce que c'est CONNU que je suis sexy habituellement. Bien évidemment. En même temps, c'est dur d'égaler mon charme inné. J'ouvre la carte des boissons, et ne doute déjà pas de ce que je vais prendre. Enfin, en gros. Un bon bourbon, ça fera l'affaire. Mon corps a besoin de chaleur et de réconfort après cette épreuve que sont les talons hauts. La robe encore, je m'en fiche, je trouve ça même plutôt marrant. Le maquillage, étalé sur mon visage comme on aurait cherché à peindre un mur, passe encore; j'ai juste l'impression d'avoir du plâtre sur la face, mais c'est supportable. Mais ces maudites chaussures... ! Je manque une respiration lorsqu'il dit que je dois payer; en soi, j'ai les thunes, je m'en fous; mais comme quoi il oublie bien ce qui l'arrange. T'as vu la Vierge ou quoi ? Tu me dois au moins une bouteille pour avoir relevé ce défi, je te rappelle. Alors tu payes ta tournée Williams, et tu bois ton virgin Mojito comme l'enfant de choeur que tu es. Je le regarde, narquois. On adore se vanner, se lancer des piques, mal se parler. On fonctionne comme ça, entre nous. On sait que l'un comme l'autre n'en a rien à carrer, et nous apprécions cet état de fait tous les deux. Un rire bref se fait entendre dans le bar lorsque j'entends l'interrogation de l'artiste même pas encore quadra. Bébé. Je prends une mine bougonne et réplique: Non, mais une gamine m'a dit que je suis "Très moche". On m'avait jamais dit ça. Mon enfant intérieur est vexé.
Le serveur vient, on passe commande. Rock'n roll baby.
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Il répond avec désinvolture et presque que j’aurais aimé prononcer cette phrase à sa place, presque que j’aurais aimé être celui qui aurait pensé à répliquer ce “la moitié de la Terre m’a roulé dessus, et j’ai roulé sur l’autre moitié.” parce que c’est drôle. Il est drôle, parfois, ce tête de ton. Parfois, pas tout le temps. Parce qu’après il va prendre la grosse tête et il va devenir ingérable - il n’est déjà pas bien gérable, ce con. J’arrête pas de me marrer à chacun de ses gestes, il a encore moins de crédibilité que Charles de Galles ce petit con, manquerait plus qu’on lui donne réellement une couronne un jour à celui là. ”T’es obligé de lever le petit doigt si tu prends à boire, joue ton rôle à fond.” Même si c’est une pinte de bière, même si c’est un shot de je ne sais trop quoi (il aurait vraiment de quoi en prendre un, de shot). Je ne vis que pour cet instant, je ne vis que pour le prochain pari débile qu’on ferra entre nous et qu’il perdra à coup sûr et moi qui vais m’empresser de lui lancer le même défi. C’est hilarant et je ne pourrai jamais m’en lasser. Jamais. ”J’ai pas pris ma carte, la banque des Medicis a fait faillite. J’suis presque désolé et c’est l’enfant de choeur qui te parle, là.” Bien sûr que c’est ma carte bancaire que je suis en train de tâter dans la poche de mon pantalon, bien sûr que j’avais oublié que j’étais supposé lui payer une tournée et que j’ai seulement envie de le faire tourner en bourrique. Il le mérite. Il fait la même chose avec moi, voire même pire. Il ne manque jamais d’imagination, ce con, et il faut bien croire que ça m’amuse ce petit jeu entre nous. Rien de tout cela n’a aucun sens et tant mieux. Je payerai peut être ou peut être pas, mais s’il continue de forcer le jeu alors c’ets certain que je ne le ferai pas. Ego oblige, comme si j’allais vraiment céder aux demandes de Winchester. Comme si j’allais vraiment céder aux demandes de qui que ce soit en réalité. Auden ne fait pas ce genre de choses. Les gens vont réellement finir par croire que je suis un enfant de choeur avec toutes ses conneries. ”Cette gamine a dû te confondre avec Pennywise, imagine la panique dude. T’avais pas un ballon rouge dans le coin ? Vas y, dance un peu qu’on fasse la comparaison ?” Et cette fois ci je rigole à peine parce que si on y regarde de plus près, ils ont vraiment un air de ressemblance tous les deux, et le fond de teint presque blanc avec ce rouge à lèvre (comme s’il avait été appliqué sur ses lèves et pas sur tout son visage …) y joue pour beaucoup. Y’a pas à dire, vraiment, il est aussi bonne qu’il en est à gerber dans cet accoutrement. Boit ton verre d’alcool, dude, ça te ferra oublier les paroles prononcées à voix haute par cet enfant ; ce que tout le monde pense tout bas. ”Dis moi au moins que t’as essayé de pecho avec ça. J’espère que t’as pas fait tout ça pour rien sinon t’es vraiment nul comme gars. Et je t’arrête de suite : pas intéressé.” Peut être qu’on a déjà fait des trucs ensemble quelques fois, ouais, dans notre jeunesse pas si jeune que ça, ouais. Peut être que c’est le moemnt où je vais tout nier en bloc juste pour trouver une énième manière de l’énerver parce que c’est ce que je fais de mieux dans ce monde. C’est ce qu’il fait de mieux aussi, alors faut croire qu’on s’est plutôt bien trouvés. ”N’empêche que je couche avec un gars qui va dessiner mon portrait, et rien que pour ça j’te coiffe au poteau sur n’importe quoi.” Est ce que je suis en train de vanter les mérites de Léo sans même le désigner par “mon plan cul” ? Bien sûr que non. Absolument pas. Ja - mais.
Mes fossettes se creusent lorsqu'Auden exige que je lève le petit doigt lorsque je boirais un coup. Ah ouais, sérieux ? Il est bien sûr de lui là ? Il n'a pas l'air de se rappeler face à qui il se trouve; à croire que la couche de maquillage que je me suis tartiné sur le visage lui a presque fait jusqu'à oublier mon identité. Mais d'accord, je vais le faire. De toute façon, il est trop tard pour reculer: il l'a dit. Et quand l'un de nous deux dit quelque chose, on le fait. Pas de demie-mesure, ni de marche arrière dans notre monte de têtes brûlées. Je m'éclaircis un peu la voix avec un léger ronflement de gorge; eh c'est que ça demande de la préparation, je suis pas habitué moi ! Ma voix prend alors des allures disproportionnellement aiguës, juste assez perçant pour l'emmerder mais pour être supportable à mes propres oreilles, alors que je réponds: Ok ok chéri, je joue le rôle à fond ! Mon bourbon se savourera donc avec un auriculaire exagérément courbé dans les airs; ce n'est pas comme si ça allait en changer le goût, si ce n'est lui apporter l'arôme de la victoire. Il capitulera avant moi, cet abruti. Hahaha, heureusement que les patrons du bar sont habitués à nos conneries, sans quoi ils nous auraient pris pour une sacrée paire hurluberlus. Quoi que, c'est justement parce qu'ils nous connaissent qu'ils doivent penser ça; qu'importe. Je balaye du plat de la main ses excuses sur la banque Médicis, et je réplique: Et l'enfant de pute que je suis pourrait te sucer ton fric jusqu'à la moelle sans même que tu le réalises. Mais vas-y, je suis bon prince, je paierai. Je sais même plus s'il est au courant de ma basse extraction sociale; en tout cas, ma phrase fonctionne, au sens propre comme au figuré. Bordel, si petit j'avais su, gamin des rues, fils de prostituée et d'un connard d'inconnu bourré de fric mais pas de courage, que je finirai déguisé en femme suite à un pari sans me faire recaler dans l'un des bars les plus prestigieux de Brisbane... Hahaha. Une nouvelle occasion de me lustrer le poil, de gonfler un peu plus mes chevilles, et de penser sérieusement à remplacer le melon qui me sert de tête par une pastèque.
Le verre nous est servi, et comme promis, je lève le petit doigt pour le boire. Hmm, belle tenue en bouche. Auden ne sait pas ce qu'il loupe, à ne consommer que des softs. M'enfin, c'est son problème; et ça en fera plus pour moi. Comment ça, je ne peux pas vider le stock du bar par moi-même ? Impossible n'est pas Winchester. Lorsqu'il me demande de danser un peu, pour voir si je ressemble plus ou moins à un clown démoniaque, je m'exécute; je ne suis plus à ça près du ridicule. Heureusement, ça ne tue pas, et j'ai beau avoir un ego super-cool, j'ai aussi beaucoup d'auto-dérision. Un sourire goguenard m'échappe lorsque le débile en face de moi me propose de pécho dans cette tenue, mais il anticipe mes futures paroles. Han. Je suis grandement désappointé. Non pas que je veux absolument coucher avec lui - j'ai bien assez de conquêtes passées, actuelles et futures pour être comblé sans avoir à me rouler à ses pieds, merci bien - mais j'aurais bien aimé le taquiner sur le sujet. Je me renfrogne un peu, je suis pas nul d'abord. Je te rappelle que je vis à deux rues d'ici. La seule personne que j'aurais pu draguer, c'est la gamine - sa mère était bien trop coincée pour ça - et c'est assez sale quand même. Voire même carrément dégueu. Faut vraiment que j'aie une sacré dose d'humour noir pour sortir ça; mais j'adore. Plus qu'un mec qui me lance un regard choqué, au-dessus de l'épaule d'Auden. Je lui fais un clin d'oeil coquin, lui montrant bien que j'ai aperçu sa tête désapprobatrice, et pris en faute comme un enfant de quatre ans qui est allé piquer une tablette de chocolat dans le frigo, il détourne les yeux et se concentre sur son verre... de lait ! Ah nan, là c'est pas possible. Je m'esclaffe, mais je m'arrête rapidement, car franchement, le truc qui me sert de pote m'en sort une bonne, encore Parce que Môsieur Auden couche avec un minet qui lui sert de peintre, ça le rend inatteignable ? N'importe quoi. Mais j'avoue avoir rien à répondre, alors je réplique, toujours de ma superbe voix "Barbie style": Je note. Viendra un jour où je te coifferai au poteau avec une conquête que tu aurais voulu, mais que tu n'as pas eu. Une intuition. Rira bien qui rira le dernier. Bon, c'pas tout ça, mais faut que j'aille pisser. J'exprime mon envie pressante à l'artiste de renommée internationale, et je me déplace, emmerdé par ces putains de talons, jusqu'aux toilettes. Euh... Femme, ou homme ? haha.
Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
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famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Ce gros débile qui m’appelle chéri et moi qui sourit comme un encore plus gros débile - quel duo parfait qu’on fait tous les deux. Il finit par s’executer et tout cela signifie seulement que j’ai gagné encore une fois, ce dont je suis réellement très fier. Toujours, quand il s’agit de victoire amplement méritée. Il est tellement pathétique que ça en devient drôle et je me tâte à jouer le jeu à fond, à devenir l’homme de sa femme, à lui faire une demande en mariage ou n’importe quelle autre connerie qui pourrait parvenir jusqu’à mon cerveau et dieu sait qu’elles sont nombreuses. On pourrait faire en’importe quoi, lui et moi. Absolument n’importe quoi, parce que le mot “limite” n’existe pas. Il n’a jamais été ajouté à notre vocabulaire, on n’a jamais voulu le forcer à y rentrer non plus. La société c’est ennuyant, rentrer dans les cases c’est ennuyant. On est beaucoup trop cools pour ce genre de choses, on est beaucoup trop cools pour adopter des filtres qui ne nous ressembleraient aucunement. ”Merde j’ai toujours cru que tu voulais sucer autr’chose que mon fric.” Même pas que je rigole en même temps que je bois mon Virgin something. Même que je suis très capable de garder mon sérieux sans lâcher ce sourire qui me démange les joues, parce que les sous entendus sont même pas “sous” mais seulement entendus là. ”Tant que j’reste roi, tu peux être prince de ce que tu veux, chéri.” Je perds pas le nord, n’abusons pas. Qu’il se prenne pour l’objet de Machiavel s’il le désire, ce ne sont pas mes affaires. Tant que je ne paye rien et qu’il ne se la joue pas trop en ma présence alors on devrait pouvoir continuer à s’entendre à peu près.
Il fait son show comme s’il était sur une scène burlesque et je reste l’ami sage, celui qui reste assis à la table et qui sirote sagement son soft avec une jolie paille. Rose. Parce que j’ai pu choisir la couleur. Et je passerais vraiment pour le gars parfait si j’avais déjà pas fait des crasses à chacune des personnes présentes dans cette salle. Toutes. Sans exception, à un niveau plus ou moins élevé d’Audenage. Certaines ont vraiment vécu du lourd, c’est vrai. J’ai reçu quelques menaces de mort aussi et si j’en crois l’attitude d’Allan il devrait en recevoir aussi sous peu - je me ferai une joie de leur donner son adresse. Celle à deux rues d’ici, comme il aime si bien le rappeler. Mais dommage pour l’assistance, le show se termine plus rapidement que prévu. La faute à sa vessie d’un vieillard de quatre vingt ans - encore heureux qu’il s’est pas pissé dessus, le con. Et j’attends à la table à peu près cinq secondes. Passé ce laps de temps je recommence à m’ennuyer fermement et ne me demandez pas pourquoi, le suivre aux toilettes devient la meilleure idée du monde à ce moment là. ”T’es mort ? Tu t’es enfoncé l’aiguille de ton talon là où j’pense ? Pas dans l’oeil j’espère, ça serait trop dégueu.” Que je parle sans même chercher à chuchoter alors que les toilettes ne comportent que deux portes et que l’une d’elle est ouverte. Personne pour espionner notre plan de mise à sac du reste du monde, chouette. ”Tu cherches ta conquête ? T’sais je rigolais pas quand je t’ai dit que j’avais balancé le poisson rouge dans les toilettes, mais depuis le temps il a dû finir dans l’océan dans un état ou dans un autre, hein.” Ouais, j’ai un peu mal pris le fait qu’il se moque de Léo. De ma conquête. Et qu’il se la joue au plus fin en tentant de me faire croire que ses plans cul sont au même niveau que les miens - ah, ah. ”Ou t’es en train de pecho un dude et tu voudrais que je sorte ? Parce que si c’est le cas je t’annonce tout de suite que j’ai beaucoup trop la flemme de rouvrir cette porte.” Et que ça me dérangerait pas de rester, franchement.
Dernière édition par Allan Winchester le Sam 28 Sep 2019 - 23:11, édité 1 fois
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.