(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes

Anonymous
Invité
Invité
  

(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  Empty
Message(#)(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  EmptyJeu 19 Sep 2019 - 7:35

Envoyer un message privé Tumblr_inline_pihh9s9Uxv1rooebp_1280 Envoyer un message privé Tumblr_pxvaxkFrjI1qc17ifo2_250
 « dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes »  (freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  873483867  freya doherty & nino marchetti & adèle shephard


Elle allait mal Adèle parce que les choses lui échappaient à présent des mains, elle qui a toujours su contrôler sa vie au moindre détail. Elle n’aimait pas ne pas être chef de ses choix, et de sa destinée, mais avec le traitement qu’elle devait prendre, elle n’avait guère le choix que d’accepter. Elle ne s’était pas rendue à l’association Beauregard depuis plusieurs jours maintenant, six pour être précis. On ne pouvait plus voir cette chaleur humaine déferlait en sautillant dans les couloirs, le sourire toujours plaqué sur ses lèvres, et cela même si sa vie aujourd’hui est une catastrophe. On lui disait qu’elle était si jeune, si remplie de vie, et que c’était injuste. Depuis la première séance de chimiothérapie elle se sentait fatiguée, et avait pris quelques jours de congés, elle savait qu’elle devrait tenir le rythme si elle ne voulait pas que ça se sache. Elle n’avait même pas trouvé le courage de sortir juste en bas de sa porte ses derniers jours, profitant du calme de la colocation pour se reposer à son maximum. Elle ne pensait pas que ce serait aussi fatiguant, et épuisant cette vie. Mais quand son téléphone portable retentit et qu’elle vit un message de Freya Doherty l’une de ses amies, pas spécialement de longue date mais les deux femmes aussi diamétralement opposés, s’entendaient à merveille. Qui ne connaît pas Doherty ? Qui n’aime pas Doherty girl ? Elle est tout ce que Adèle affectionne chez une copine et les deux ont de bons délires, suffisamment pour qu’elle ouvre sans mal son téléphone et qu’elle voit une demande de la jeune femme pour venir la retrouver dans un bar de la ville. En principe Adèle ne sort pas en semaine car elle travaille, et son boulot c’est ce qui illumine ses journées, l’une des choses précieuses pour cette nana de vingt-trois ans. Mais aujourd’hui, elle doit fêter quelque chose non ?! Finalement elle sort furibonde de sa chambre, y croise son cousin avachi sur le canapé, elle lève les yeux au ciel, lui tirant la langue, non mais lui toujours avec ses jeux vidéo, elle va lui coller une manette dans les mains si ça continue ! Il lui demande si elle mange avec eux, et elle lui répond le laissant perplexe sur la suite de la soirée, « je vois Freya ce soir. » Evitons de lui faire peur avec l’idée du bar, Adèle évite soigneusement de lui en faire part préférant qu’il ignore ses réelles intentions de s’amuser ce soir, plus qu’un autre soir. Il ne relève pas vraiment alors que la porte se ferme derrière sa silhouette, elle descend les marches des escaliers, ayant retrouvé une allure plutôt normale et moins fatiguée que précédemment. Sur son vélo elle pédale, et voit défilé quelques rues rapidement devant son paysage mais elle n’habite pas loin, elle aurait pu venir à pied, mais cette nuit, elle sera peut-être contente d’avoir son deux-roues, qui sait. Et quand elle voit Freya, elle s’installe auprès d’elle, les deux femmes discutent, rigolent, picolent surtout. S’enfilant verre après verre alors qu’elle est en traitement pas malin et puis se veut une remarque que Adèle normale n’aurait jamais sortie. Quand elle tient fermement son verre entre ses mains qu’elle plonge son regard sur l’autre jeune femme et qu’elle trinque « A ma chimio ! » Avant que les deux n’en rigole, bon sang toujours des conneries celle-là c’est plus fort qu’elle. Adèle se tient à la porte elle a l’impression d’aller au plus mal et finira par regretter cette soirée un peu trop arrosé. Pourquoi Freya l’a laissé boire ? Pour la même raison qu’elle n’aurait pas accepté qu’on lui interdise de faire ce qu’elle voudrait ! Alors qu’elles récupèrent leur vélos, les deux femmes pédalent dans les rues de Brisbane en pleine nuit en rigolant bien fortement, avant de voir que son amie s’arrête, Adèle en ignore encore la raison, elle ne voit même pas la silhouette de l’homme, avant d’arriver à hauteur de Freya et de lui avouer, d’un ton déjà alcoolisé par une soirée riche en émotion. « j’ai failli me faire écraser… » C’était drôle ? A en présager sa voix éméchée, oui, mais elle va vite déchanter.


@freya doherty & @nino marchetti
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  Empty
Message(#)(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  EmptyJeu 19 Sep 2019 - 11:43

Nino était allé faire un tour au courses de voitures qui avaient lieu ce soir à Toowong. Il en a entendu parler y a pas longtemps, alors qu’il fréquentait les sous-sol du Destiny où se déroulaient des combats illégaux de boxe. C’était l’un des pêchers mignons de l’italien, l’une des rares activités illégales qu’il faisait encore parce qu’il pouvait pas s’empêcher de compter le nombre de billet qu’il pouvait gagner grâce à ça. Et au final, il faisait pas grand-chose de mal,  si ce n’est regarder des mecs se fracasser le crâne et empocher l’argent avant de repartir par l’entrée des artistes. Et ces courses de voitures, il y voyait de nouvelles opportunités. De nouvelles portes qui s’ouvraient à lui. De nouvelles victimes aussi sans doute, il finirait par en parler à Ariane mais ce soir il s’y était rendu seul. Pour jauger, pour observer et analyser. Il était pas bien sûre qu’on retrouve le même genre de public que ceux qu’on voit autour d’un ring de boxe. Là, c’était plus variés et surtout, il avait bien l’impression que ceux qui se trouvaient ici s’y connaissaient vraiment. Y avait pas tant de novices, de touristes en manque de sensations fortes qui cherchaient à se faire un peu de fric ou qui voulait frissonner à l’idée qu’ils allaient gagner ou perdre du fric à mesure que le sang giclait. Là c’était bien différent. Il avait misé, pas grand-chose, mais il voulait voir qui était là pour jouer ou qui était seulement là pour le plaisir du moteur qui gronde. Il avait encore besoin de temps, d’observation pour savoir si ca en valait vraiment la peine. Il reviendrait, en tout cas, il s’y voyait presque, au volant d’une de ces voitures. Mais il savait bien qu’avec sa veine, il finirait sans doute englouti contre un mur avec un virage mal négocié.
Il s’était fait déposé pas très loin de chez lui et continuait la route à pied. Il avait pas de problème pour marcher l’italien, il pouvait faire des kilomètres par jour, à défaut d’avoir une voiture. A défaut de faire d’autres sports aussi. Il courrait jamais, aucun sport en équipe, il était pas fait pour ça, pas de cardio, pas de fitness, rien de ces conneries là. Mais il marchait, des kilomètres, il savait en faire. Pour aller au boulot, il avait une bonne partie de marche à pied avant de prendre un bus qui le déposait devant l’entrée de l’association Beauregard.
Les rues étaient si désertes ce soir-là, que le moindre bruit pouvait se faire entendre à plusieurs dizaines de mètres. L’italien qui rentrait tranquillement lorsqu’il entendit glousser derrière lui. Il se retourna, comme par curiosité, persuadé qu’il ne trouverait que des nanas qui avaient un peu trop abusé de la bouteille ce soir. Son regard fu rapide, il se concentra à nouveau vers sa route mais se tourna une nouvelle fois, comme si quelque chose lui avait échappé et qu’il voulait s’en assurer ou le vérifier. Et plus ce vélo s’approchait de lui, plus il en était certain : c’était bien celui qu’on lui avait dérobé il y a quelques mois. Celui que lui-même avait trouvé aux abords d’un abris bus, sans chaine ceci dit… mais qu’il s’était approprié ensuite. Volé par une nana qui plus est. Il se mis, volontairement sur sa route, l’obligeant ainsi à ralentir. Elle avait aussi la possibilité de passer à sa droite et l’éviter, mais il semblerait qu’elle opta pour l’affront également. Il ne calculait pas tellement la deuxième nana éméchée qui était à la traine. « Sympa le vélo. J’avais l’même, mais un jour il a disparu, comme par magie. Et j’me souviens bien, de l’autocollant arraché à moitié sur la barre du bas. » la marque du vélo qu’on ne voyait plus qu’à moitié et les couleurs décolorée à cause du soleil. Il avait quand même oublié que ce bleu turquoise ne passait pas inaperçu même dans la nuit. . « j’ai failli me faire écraser… » Nino lève aussitôt mes yeux en voyant les roues du deuxième vélo. Mais c’est cette voix particulière qui retenait son attention. Il l’avait reconnu, parce qu’il l’entendait si souvent, qu’il pouvait pas l’oublier. « Adèle ? » il l’avait bien reconnu mais il était surtout surpris de la voir dans cet état là. « J’vois qu’on s’amuse bien. » lâcha-t-il sur un ton sec. « et celui-là, tu l’as volé à qui ? » qu’il demande, désignant son vélo. « J’croyais que tu devais commencer ta chimio. » et si c’était l’cas, c’était vachement raisonnable de sa part, vu l’état dans lequel elle était, elle avait surement pas pris qu’un seul verre. L’italien était pas bien sûre que l’alcool était prescrit avec le traitement.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  Empty
Message(#)(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  EmptyVen 20 Sep 2019 - 0:22


Freya avait prévenu Tim ; ce soir, elle sort. En solo mais avec une copine. Elle a essayé de lui promettre de pas avoir la tête à l’envers mais franchement, il est adorable d’avoir des objectifs aussi irréalisables qu’improbables. Mais elle s’est jurée d’au moins éviter les problèmes. De toute façon, elle va simplement sortir avec une copine qui est un bébé à ses yeux et qui en plus, est malade. Rien de grave ne va arriver, je le jure. Oui enfin, c’est sans compter sur le côté Dohertyien qui finit toujours par ressortir un moment ou un autre. Et encore plus quand la race suédoise voit passer devant elle des verres. Parce qu’elle n’est pas assez fauchée comme ça, le loyer étant de plus en plus compliqué à payer, il faut qu’elle insiste lourdement. Freya va finir par songer à utiliser l’argent sale de son jumeau si ça continue. Parce que l’expulsion va bien finir par arriver un jour ou l’autre. Pour l’instant, elle s’estime assez chanceuse d’avoir un travail. Même si croque mort, ce n’est ni glamour, ni reposant et encore moins le genre de métier qui vous fait devenir millionnaire en trois secondes. De toute façon, dans le monde, plus on trempe dans la sueur et moins on gagne, c’est bien connu. Mais ce soir, elle s’en fout, de ses problèmes financiers. Elle n’a pas le temps ni l’envie d’y penser, pas quand elle est dans un bar, et encore moins avec Adèle. Adorable gamine, fort caractère, et surtout la capacité de trinquer « A ma chimio ! » avec force et vigueur. Freya suivait son rire et pire, elle l’accentuait. La soirée n’a été qu’un défilé de verres devant elles, de défis lancés ici et là et surtout une bonne parenthèse de rigolade. Elles en ont besoin toutes les deux. Freya veut repousser l’engourdissement de ses membres qui l’envahit, refusant d’écouter ce que sa tête lui dit. Elle n’ignore pas ce que cela laisse présager mais elle pousse fermement tout ça. Et parce qu’il faut toujours une excuse pour qu’elle laisse ses lèvres trainées sur de la liqueur, elle dira que c’est pour ne penser à rien. Ce qui est vrai. Car si elle laisse les pensées s’envahir, c’est le gouffre profond qui l’attend. Et ça, ce n’est pas envisageable. Pas maintenant, pas quand elle vient de commencer à sortir avec quelqu’un. C’est beaucoup trop tôt.

Quand elles sortent, c’est bras dessus bras dessous, les jambes chancelantes et riant à gorges déployées. Le temps d’attraper leurs vélos et elles se mettent en route. La ligne n’est pas franchement bien droite et Freya s’est bien fait deux fausses frayeurs. Mais comme on dit, jamais deux sans trois. Seulement, la troisième, elle est bien réelle et c’est sous l’apparence d’un homme. Qui se fout en plein milieu de sa trajectoire. « P’tain, mec, t’as des tentatives de suicide ou quoi ? » Mais l’autre n’en a que faire visiblement. « Sympa le vélo. J’avais l’même, mais un jour il a disparu, comme par magie. Et j’me souviens bien, de l’autocollant arraché à moitié sur la barre du bas. » Freya le regarde comme s’il vient d’une autre planète – dans sa tête, c’est sûrement le cas. Elles étaient toutes seules dans les rues depuis une demi-heure au moins (enfin, pas comme si Freya a la notion du temps dans ces moments-là) et là boom ! Doherty entend son amie murmurer quelque chose et semble capter l’attention de l’inconnu. Qui semble la connaitre ? What th- « J’vois qu’on s’amuse bien. Et celui-là, tu l’as volé à qui ? J’croyais que tu devais commencer ta chimio. » Okay, c’est clairement la dimension 4D, là. « Dis donc, stalker, on va p’t’être commencer par se calmer avec les reproches et les remarques à la con, hein. » Son humeur avait été au beau fixe, là. Fais chier, pourquoi le monde veut toujours lui rappeler la dure réalité des choses ? « Adèle, darling, tu l’connais, rassure-moi ? Sinon, j’lui en fous une dans les couilles et ça le remettra sûrement à sa place. Tu m'diras, j'peux aussi lui en foutre une même si tu l'connais. Ça m'dérange pas. » Okay, on peut dire que la promesse faite à Tim est clairement oubliée, là.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  Empty
Message(#)(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  EmptyDim 22 Sep 2019 - 1:30

Envoyer un message privé Tumblr_inline_pihh9s9Uxv1rooebp_1280 Envoyer un message privé Tumblr_pxvaxkFrjI1qc17ifo2_250
 « dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes »  (freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  873483867  freya doherty & nino marchetti & adèle shephard


Elle passait franchement une bonne soirée et est loin d’imaginer ce qui l’attend au fond de la rue. Mais elle aperçoit ce qui ressemble à une silhouette, en ignorant même que c’est un homme qui tente de faire stopper son amie. « P’tain, mec, t’as des tentatives de suicide ou quoi ? » Adèle est à la traîne, elle se cogne à plusieurs reprises dans le trottoir et manque de tomber sur le goudron mais arrive à stopper le vélo avant que la catastrophe n’arrive. Elle entend pourtant la voix bien portante de son amie, avant que cette dernière soit obligée de s’arrêter en plein milieu de la route, alors qu’elle s’approche pour lui tenir main forte. A deux contre l’homme se sera plus simple, et puis ni l’une ni l’autre ne sont réputés pour fermer leur bouche. Sauf que là elles ont un peu (beaucoup ?) bu, il est là le vrai problème. « Sympa le vélo. J’avais l’même, mais un jour il a disparu, comme par magie. Et j’me souviens bien, de l’autocollant arraché à moitié sur la barre du bas. » Elle écarquille bien grand les yeux, avant de perdre son sourire ce n’est pas possible, sur le seul homme qu’elle aurait aimé ne jamais voir ce soir, Nino arrive en première place, ou peut-être en seconde – son aîné en premier pour l’entendre gueuler comme un putois sur ses éventuels conneries qu’elle fait ses derniers jours, depuis qu’elle ne va plus à l’association. Tiens, ça en est une ça aussi, son frère lui a dit ! Mais qu’importe, elle a passé ses derniers mois à courir derrière cet homme, en vain pour finalement le croiser dès le premier soir où elle est complètement bourrée, c’est bien sa veine tiens. Quelques jours après avoir commencé sa première chimio, parce que de toute évidence elle n’allait pas pouvoir continuer longtemps ses séances, ça la rend trop malade alors autant qu’elle profite de sa vie. Poussée par Freya Doherty qui ne sait pas sortir sans boire, et de toute évidence son amie n’avait pas eu le choix que de la suivre. Mais ça se voit qu’Adèle n’aime pas l’alcool que c’est juste une manière pour elle de lancer un sos, de se détruire un peu plus. Comme si ce qu’elle avait ne suffisait pas déjà. Visiblement pas, le pire est qu’elle ne regrette rien, du moins pas encore, à en écouter son rire, plus que d’ordinaire, poussée par l’ivresse de l’alcool. D’ailleurs elle descend de son vélo, préférant avancer jusqu’à hauteur de Freya, en marchant, c’est moins difficile que d’être sur son vélo où elle a l’impression d’être sur un manège à sensation. Elle a des hauts le cœur par moment, et il faut vraiment qu’elle se concentre pour ne pas voir trouble. C’est quoi comme effet ça ? Seulement de l’alcool, ou le tout confondu ? Elle n’en sait rien mais à l’heure actuelle ce qui captive son attention c’est cet homme qui se tient devant elle. « Adèle ? La voix de Nino qui surgit alors qu’il tourne son visage et ses yeux sur elle avant de découvrir dans l’état qu’elle était, J’vois qu’on s’amuse bien. » Il cherche à combler ce silence, silence qu’elle cherche à instaurer car elle aimerait à présent s’enterrer à six pieds sous terre (sans jeu de mot). Il est froid, ça ne change pas de d’habitude, ce qu’elle se dit finalement avant de se tourner vers son amie juste à côté d’elle, « Freya pince-moi, j’ai l’impression d’être en plein rêve…  » Ou en plein cauchemar à voir… Elle n’a pas le temps de dire quoi que ce soit, qu’il la coupe, la traitant de voleuse en désignant son beau vélo rose ! « et celui-là, tu l’as volé à qui ? » Elle lui fait les gros yeux, non mais sans blague, elles passaient une bonne soirée jusqu’à ce qu’il débarque et qu’il veuille se mettre à dos les deux jeunes femmes. « C’est mon frère qui me l’a acheté, tu veux voir la facture ?  » Qu’elle lui répond aussi sèchement, Adèle ne voyait pas où était le mal, et est bien loin de s’imaginer que le vélo que tient son amie, est le même vélo qu’avait lui-même Nino volé jadis. C’est bien compliqué en l’état actuel des choses avec 3g d’alcool dans le sang. Freya qui ne doit rien comprendre de ce qui se passe, veut calmer les choses… A sa façon. « Dis donc, stalker, on va p’t’être commencer par se calmer avec les reproches et les remarques à la con, hein. » Adèle ne souhaitait évidemment pas que les choses s’enveniment, ne voulant pas à choisir entre l’un ni l’autre, ce n’était même pas ce qui traversait son esprit. Elle ce qu’elle voulait c’est retrouver son lit bien douillé même si le chemin va être long et périlleux elle le devine. « J’croyais que tu devais commencer ta chimio. » Oui et on est venue même fêter ça ! Adèle se mord la lèvre pour se retenir de le dire, inutile de penser que Nino ne sera pas forcément en train à ce genre d’initiative. Alors que même si il fuyait la jeune femme, Adèle savait que dans le fond, il la cherchait dès qu’il ne la voyait plus. Elle a bien deviné qu’il se cache derrière une carapace mais qu’il ne demande qu’à ce qu’on casse ses habitudes. « Je l’ai commencé il y a quelques jours… » Qu’elle lui répond sans vraiment le regarder dans les yeux, en haussant les épaules ça la mettait mal à l’aise de se retrouver dans ce genre de situation, les yeux brillants et le regard fuyant à cause du taux d’alcoolémie. « Adèle, darling, tu l’connais, rassure-moi ? Sinon, j’lui en fous une dans les couilles et ça le remettra sûrement à sa place. Tu m'diras, j'peux aussi lui en foutre une même si tu l'connais. Ça m'dérange pas. » Elle aurait envie de rire, mais ce n’était pas le moment, alors elle se retient, avant de regarder les deux jeunes gens chacun à leur tour. Elle pose sa main sur le bras de Freya comme pour la rassurer, il n'est pas méchant Nino, d'ailleurs elle n'avait pas l'habitude qu'il lui fasse la morale. C'était son rôle à elle, plus qu'à lui habituellement. « Freya, Nino. Nino Freya. » Est-ce que les présentations serviront à quelque chose ? « C’est Nino » Qu’elle insiste auprès de sa copine, alors que son timbre de voix est marqué par un trop plein de gaieté. Mais dont Nino lui-même en était habitué, tout comme ses amis. Comme si elle avait déjà parlé de lui à son amie, enfin ce n’était pas étonnant, il était l’une des raisons pour lesquelles elle va aussi souvent à l’association et prétendre le contraire serait mentir, même si cela elle ne le dira jamais à l’Italien ! Jamais ! « Viens Freya, on va à la plage, j’ai enterré une bouteille dans le sable… » Simple provocation ou pure réalité ? Qu’importe, Adèle se dépêche, ou tente de pousser son vélo de ses bras avant de reposer ses fesses sur ce dernier. Partir le plus loin possible de lui...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  Empty
Message(#)(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  EmptyMar 24 Sep 2019 - 19:31

 Alors qu’après avoir reconnu son vélo, Nino se planta devant celle qui le chevauchait, elle semblait ne pas avoir apprécier son geste. « P’tain, mec, t’as des tentatives de suicide ou quoi ? » Il savait bien qu’il ne craignait pas grand-chose à se faire écraser par un deux roues du genre et si quelqu’un se serait fait mal, c’était surement elle dans la chute, plutôt que lui dans l’impact. Il lui fait bien comprendre que le vélo lui appartient pas et que peut être, elle allait repartir sans, s’il se décidait à récupérer ce qu’il avait lui-même trouvé il y a presque un an à présent. Ca, elle avait pas besoin de le savoir. Mine de rien, ce vélo avait été pratique pour l’italien qui n’avait pas de voiture pour se déplacer et qui détestait le monde des transports en communs. Et depuis qu’il ne l’avait plus, il avait été contraint de reprendre le métro ou le bus pour se rendre au travail, ce qui ne lui plaisait pas. Il allait lui demander de descendre de l’engin quand c’est Adèle qui se pointe juste derrière elle. Elle arrive en vélo sans avoir l’impression d’être capable de rouler droit. Elle a bu et elle qui avait pourtant dit à l’italien qu’elle ne buvait que rarement… il semblerait qu’il soit tomber sur une de ces rare fois. Et il se demandait ce qu’elle avait bien pu ingurgité pour être aussi atteinte. « Freya pince-moi, j’ai l’impression d’être en plein rêve…  » ouais, qu’elle le pince lui aussi tien. Il s’agace, s’en prend à Adèle alors que finalement, elle n’a rien fait de si terrible.  « C’est mon frère qui me l’a acheté, tu veux voir la facture ?  » qu’elle lui répond sur le même ton qu’il s’est adressé à elle. L’italien et sa fierté mal placé qui ravale sa salive. « Dis donc, stalker, on va p’t’être commencer par se calmer avec les reproches et les remarques à la con, hein. » et celle la qui la ramène sans doute un peu trop au gout de l’italien. Stalker de quoi ? Il savait même pas ce que voulait dire ce mot.  « Ferme là si tu veux bien. » et il la calcule même plus. Il l’intéresse pas et si elle veut, elle peut même garder son vélo maintenant, c’est pas le premier de ses soucis. Ce qui l’interesse, ce qui l’inquiète c’est Adèle, parce qu’elle est censée être sous traitement, qu’elle est censée avoir commencé sa chimio et il se dit que l’alcool c’était peut être pas le meilleur additif à tout ça… surtout que ça fait plusieurs jours qu’il l’a pas vu. Plusieurs jours qu’il attend un message de sa part, pour lui donner des nouvelles et qu’elle l’avait pas fait. C’est lui qui lui avait donner son numéro, lui qui attendait qu’elle le contacte… il s’en mordait les doigts. « Je l’ai commencé il y a quelques jours… » il hoche la tête, comme dégouté… il passe une main sur son menton, se frotte le visage et l’arrière du crâne… faut croire même qu’il est touché l’italien, blessé. Il regarde l’autre nana « Adèle, darling, tu l’connais, rassure-moi ? Sinon, j’lui en fous une dans les couilles et ça le remettra sûrement à sa place. Tu m'diras, j'peux aussi lui en foutre une même si tu l'connais. Ça m'dérange pas. » et si elle commençait par la fermer celle là ? L’italien qui lui jette un regard noir. « On m’a toujours appris à pas toucher aux nanas mais quand j’ai un trav devant moi, ca m’fait moins culpabiliser. » qu’il lance, parce que vu comment elle se comporte, elle a rien d’une fille. « Freya, Nino. Nino Freya. » voilà les présentation faite, mais l’italien en avait rien à cirer de savoir comment elle pouvait s’appeler. « C’est Nino » elle sort comme si c’était évident, comme si elle devait à présent mieux savoir qui il était. « Parce que ça a une importance, sérieux ? » il plante son regard dans le sien, il la lâche pas des yeux cette fois, pas comme d’habitude, quand il est fuyant, quand il baisse le regard parce qu’il est gêné. Là, il lui en veut et sincèrement, il serait pas bien capable d’expliquer pourquoi. « Viens Freya, on va à la plage, j’ai enterré une bouteille dans le sable… » et elle remonte sur son vélo, elle est prête à partir. « T’as raison Adèle. Bois… descends ta bouteille. Allez vous défoncer la gueule comme c’est pas permis. Mais j’suis pas sûre qu’elle soit capable de faire grand-chose pour toi si tu t’écroule par terre parce que t’as pas l’habitude de boire et que ça va te faire tourner plus vite que tu ne le penses… » il veut lui faire peur, il veut la dissuader, qu’elle y aille pas. Il la suivrait pas de toutes façons, qu’elle fasse ce qu’elle veut, mais s’il pouvait au moins l’empêcher de faire une connerie, il aura essayé…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  Empty
Message(#)(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  EmptyMer 25 Sep 2019 - 23:32


« Freya pince-moi, j’ai l’impression d’être en plein rêve… » En plein rêve ? En plein rêve ? Freya se tourne vers Adèle pour lui pincer furieusement le bras. « Un p’tain de rêve, ouais, tellement que j’aimerai bien m’en tirer. » Parce que franchement, si la cadette fait des rêves comme ça, la suédoise ne veut vraiment pas en faire partie. Elle préférerait rêvasser de son propre copain, qui doit être sagement dans ses draps et avec lequel elle irait bien se foutre à l’instant T de ce moment précis de sa vie tellement qu’elle sent les embrouilles arrivées aussi énormes que les immeubles devant eux. Elle a la tête qui cogne alors qu’elle regarde, non sans fierté, sa petite Adèle répondre au tac-au-tac à cet inconnu qui n’a pas l’air de vouloir bouger son cul et de les laisser vivre. Alors quand Freya l’ouvre, l’autre lui répond brutalement « Ferme là si tu veux bien ». Okay. La blonde n’a peut-être pas d’égo ou de fierté masculine – la pire des espèces – mais là, elle commence déjà à voir rouge. Et franchement, ce n’est jamais bon quand un Doherty commence à voir rouge. Dans un dessin animé, on pourrait voir les veines du blanc de ses yeux palpitant et avoir l’air de sortir de leurs orbites tellement que ça bouillonne à l’intérieur du froid suédois. Parce qu’après tout, chez eux, c’est toujours une question de chaleur ou de fraîcheur, de glace ou de feu. Il n’y a pas de demi-mesure – ou ils s’en balancent royalement ou, au contraire, ils vont réagir plus fort que de raison tellement que ça leur tient à cœur. Et la petite Adèle, elle tient au petit cœur de Freya. Elle est mignonne, elle est adorable, elle est jolie, elle est jeune, elle est malade – ça la fait se sentir un peu moins seule, ce détail. La jeune femme n’ignore pas les contraintes d’un traitement, d’un suivi, d’avoir les gens qui vous regardent comme si vous n’êtes qu’une petite chose fragile qu’il faut couver parce que votre corps a décidé de se détraquer un moment ou un autre. Et c’est exactement la sensation que lui donne l’emmerdeur de première en voulant faire quoi, au juste, culpabiliser Adèle de vouloir profiter de la vie ?

Elle regarde la gamine hausse les épaules et fuir le regard du mec qui finit par lui jeter un regard noir. « On m’a toujours appris à pas toucher aux nanas mais quand j’ai un trav devant moi, ca m’fait moins culpabiliser. » Il- Il a osé, putain. Il a osé et là, Freya a le cerveau qui explose. Si ce n’est pas pour la main d’Adèle sur son bras, elle lui en aurait déjà collé une. Quelle réflexion de macho doublée d’un sexisme incroyable qu’il vient de lui balancer, là. « Ah ouais ? Moi j’ai un diplôme pour le lancer de couille molle contre le mur, tu veux qu’on teste ? » Parce que même si elle ne peut pas le frapper physiquement, son venin sera quand même lancé et craché parce qu’on ne parle pas à Doherty comme ça. Elle n’en a rien à foutre qu’il s’en fiche d’elle – vu la façon dont son intérêt est centré sur la boule brune à côté d’elle – mais il n’a pas à lui parler comme ça, bordel. Adèle fait une présentation rapide – en insistant « C’est Nino. ». Le fameux Nino, putain. Qui balance « Parce que ça a une importance, sérieux ? » Ouais, pour une fois, Freya est d’accord. Elle s’en branle. Ça pourrait être le père Noël ou mieux, Crésus, qu’elle aurait envie de lui rentrer dedans tout pareil. « Bordel, Adèle, t’es sérieuse, c’est lui Nino ? Nan mais tu l’as vu ? Il me tape sur le système, là, ton copain, alors fais quelque chose avant que j’lui brise la gueule. » Encore une fois, Freya est superwoman quand elle est bourrée donc elle se sent toujours d’attaque tout le temps. Et là, le Nino – un prénom sudiste, ça, à tous les coups – lui donne des palpitations qui n’ont rien à voir avec ceux que Tim peut lui donner.
« Viens Freya, on va à la plage, j’ai enterré une bouteille dans le sable… » Oh bénis sois cette délicieuse gamine. « Tu parles mon langage, kiddo, j’aime ça. » Doherty retient alors ses poings, elle ravale aussi sa bile mélangée à son poison et s’occupe de son engin à deux roues pour tenter de reprendre la route. Franchement, si elles arrivent jusqu’à la plage sans se blesser ou sans se perdre, ça sera un miracle. Alors que Freya pense la soirée arrangée par trois mots magiques, non, il y a toujours l’autre qui rapplique et qui ne bouge pas, planté comme un arbre enraciné. Et il lui fait une remontrance digne de ce nom. Un discours qui peut faire peur, des mots qui ne sont balancés que pour qu’Adèle reprenne les esprits et clairement, ce n’est pas ce que la suédoise veut. Alors elle finit par lâcher son vélo et se planter devant le type pour qu’il arrête d’intimider sa copine. « Ecoute moi, mon gars. T’as beau être le Nino d’Adèle, j’hésiterai vraiment pas à t’en foutre une si tu bouges pas ton p’tain d’cul de notre chemin. Adèle, elle a besoin d’vivre, elle est parfaitement capable de faire ses propres choix et toi, ma belle couille, t’as rien à lui dire. Si elle veut aller se défoncer la gueule, mieux vaut qu’ça soit avec moi qu’avec un type qui la prendra pour une salope. Alors vas te perdre ailleurs avant que ta tronche atterrisse dans l’mur. » Ou sur le bitume. Ou le guidon. Ou la poubelle derrière. Le réverbère aussi. Tellement de possibilités. Même si franchement, il y a plus de chance que ce soit elle qui s’en prenne une que lui.

Mais on ne sous-estime pas une Doherty énervée et alcoolisée. Jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  Empty
Message(#)(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  EmptyJeu 26 Sep 2019 - 15:34

Envoyer un message privé Tumblr_inline_pihh9s9Uxv1rooebp_1280 Envoyer un message privé Tumblr_pxvaxkFrjI1qc17ifo2_250
 « dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes »  (freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  873483867  freya doherty & nino marchetti & adèle shephard


Adèle ne se sentait vraiment pas bien. Et ce n’est même pas que la cause de l’alcool ou son moral en miette, alors que les effets secondaires commençaient à débarquer dans sa vie. La fatigue, la lassitude, mais bien plus encore la nausée et cette envie de tirer un trait sur ses traitements. Non, tout ça lui semblait hors de portée. Parce que là, elle était devant lui. Nino. Elle avait l’impression d’être en plein cauchemar, elle ne sait même pas si elle n’aurait pas préféré tomber sur son frère ou son cousin. Il lui aurait fait la moral, et prise son bras pour la traîner de grés ou de force jusqu’à son lit, comme une adolescente en pleine crise. Mais là ce n’était ni l’un ni l’autre. Et pourtant, franchement pas plus mature qu’elle, alors elle ne comprenait pas, il n’allait pas lui – Nino Marchetti lui faire la morale. Et pourtant, il n’avait même pas besoin qu’il ouvre la bouche son regard suffisait à ce qu’elle se sente cette adolescente prise en flagrant délit. Elle sentait son cœur se serré alors que visiblement le premier souci en soit, c’était le vélo volé apparemment à Nino. Freya n’aurait pas fait ça ? Et ça n’étonnait même pas Adèle, pas vraiment du moins. La balle de ping-pong se lançait entre son amie, et Nino et avec autant d’alcool dans le corps, Adèle ne comprenait pas vraiment grand-chose. Elle ne comprenait pas leur discours l’un envers l’autre, tant ils parlaient vite, forts. Les effets de l’alcool en temps normal elle aurait déjà eu du mal, ne picolant que très rarement – voir pas du tout, mais alors là c’est bien pire ; Qu’est-ce qu’il lui avait passé par la tête ? Quand elle confirma le fait qu’elle avait bien commencé son traitement, elle ne s’attendait pas à ce que Nino lui fasse un scandale, ils ne se connaissent pas vraiment, et pourtant Adèle a l’impression qu’il est devenu important pour elle en si peu de temps. Elle voulait mettre ça sur le compte de sa fragilité depuis son cancer, mais au plus profond d’elle, elle savait bien qu’il n’était pas là le malaise. Qu’il lui aurait plu malade ou pas. C’était évident. Elle ne sait pas si elle aurait préféré qu’il l’engueule, qu’il frappe contre le mur, qu’il lui dise qu’il ne veut plus la voir. Mais lui, réagit différemment, il l’ignore tout en ayant ce visage dégoûté. Et ça lui fait mal. Elle n’a pas vraiment le temps de réagir, elle ne sait même pas quoi dire, quoi penser. Et même si elle sait qu’elle a fait la conne, elle ne sait pas à quel point. Elle ne sait pas à quel point elle va finir par le regretter quand toute l’adrénaline sera descendue et qu’elle se retrouvera seule avec la nausée intensifiée et un mal de crâne. « On m’a toujours appris à pas toucher aux nanas mais quand j’ai un trav devant moi, ca m’fait moins culpabiliser.  » C’est qu’il est fier en plus l’Italien, Adèle a plutôt intérêt de trouver quelque chose, une parade avant qu’il y est un meurtre devant ses yeux. Addie jette un regard à Freya, ça sentait mauvais cette histoire, et d’ailleurs, Freya ne tarda pas à lui renvoyer une pique, Adèle mit sa main sur sa tête, comme catastrophée par ce qui se déroule devant elle, «  ah ouais ? Moi j’ai un diplôme pour le lancer de couille molle contre le mur, tu veux qu’on teste ? » Adèle aurait rigolé, si elle n’appréciait pas autant ses deux personnes, mais elle ne pouvait pas choisir entre eux, parce que Freya est son amie depuis de nombreuses années, elle l’a aidé à se relever quand Lucia sa meilleure amie est partie du jour au lendemain, elles sortaient en boite de nuit ou faire les magasins. Et Nino, elle ne pouvait rien dire il avait complètement raison, pour l’alcool les médicaments. Quelque part, c’était pour la protéger depuis maintenant un certain temps, il l’aide à se rebooster à ce qu’elle ne fasse pas plus de conneries. Mais tous les deux ont des forts caractères visiblement. Adèle s’avance pour se retrouver entre eux, avant de lui demander tout en la poussant un peu pour garder une certaine proximité assez grande entre eux. « Freya, vient, s’il te plait… » Elle pensait qu’en faisant les présentations les choses s’apaiseraient un peu. Que Nino reprendrait son chemin, elles le leur. C’est ce qu’elle voulait Adèle ? Oui peut-être bien… Elle n’en sait rien, elle veut juste retrouver son lit à cet instant précis. « Parce que ça a une importance, sérieux ? » Elle ne l’avait jamais vu comme ça, est-ce parce qu’il s’inquiète pour elle ? Impossible si elle a apprit un truc de Nino Marchetti c’est sa solitude à toute épreuve. Et cela même si elle était parvenue à creuser davantage dans sa carapace ses dernières semaines, et qu’elle avait pu découvrir un homme touchant, qui ne souhaite pas se montrer au grand public. Cela ne l’avait pas étonnée, elle savait au fond d’elle, qu’il n’était pas quelqu’un de mauvais. Du moins elle le croyait dur comme fer, et si elle lui avait couru durant ses six derniers mois et qu’il lui avait ouvert un peu plus son antre, elle a tout merdé ses derniers jours. Ses reproches, ses yeux quand ils se posent sur elle on dirait des éclairs. «  Bordel, Adèle, t’es sérieuse, c’est lui Nino ? Nan mais tu l’as vu ? Il me tape sur le système, là, ton copain, alors fais quelque chose avant que j’lui brise la gueule. » Qu’elle lui dit, Freya, tout en reculant pour grimper sur son vélo, Adèle en fait de même. C’est ça Addie ? Tu vas vraiment partir et le planter là ? Il faut croire que oui… Que votre chemin s’arrête ici. Et qu’encore une fois, elle foire tout ! Parce qu’Adèle ne sait pas être heureuse. « T’as raison Adèle. Bois… descends ta bouteille. Allez vous défoncer la gueule comme c’est pas permis. Mais j’suis pas sûre qu’elle soit capable de faire grand-chose pour toi si tu t’écroule par terre parce que t’as pas l’habitude de boire et que ça va te faire tourner plus vite que tu ne le penses…  » Elle allait repartir, enfin essayer de repartir, mais elle lui jeta un dernier regard, alors que lui tente une énième fois de la raisonner. C’est Nino Marchetti, qui lui donne des conseils maintenant, on aura tout vu ! Et elle n’aurait pas cru la personne si on le lui avait dit ! Freya se relève de son vélo tout en s'avançant vers lui avant de lui dire, menaçante, «  écoute moi, mon gars. T’as beau être le Nino d’Adèle, j’hésiterai vraiment pas à t’en foutre une si tu bouges pas ton p’tain d’cul de notre chemin. Adèle, elle a besoin d’vivre, elle est parfaitement capable de faire ses propres choix et toi, ma belle couille, t’as rien à lui dire. Si elle veut aller se défoncer la gueule, mieux vaut qu’ça soit avec moi qu’avec un type qui la prendra pour une salope. Alors vas te perdre ailleurs avant que ta tronche atterrisse dans l’mur. » Vous voyez les petites souris, c’est même trop gros pour la transformation de Addie à cette instant précis, elle laisse tomber le vélo, sur le sol sans même s’en soucier, pour séparer Freya qui n’a rien vu de mieux que se mettre devant Nino, à quelques centimètres. Qu’est-ce qui lui prend, il est bien plus grand, et bien plus fort, même à deux elles ne pourront rien faire. A condition d’imaginer Adèle vouloir faire un truc à Nino, et ça c’était impensable pour l’Australienne. « Arrête Freya… » Elle le sentait le coup partir, elle le sentait et elle n’hésita pas une seconde à se mettre entre eux, tourné en direction de Nino, son dos s’appuyait contre Freya, alors que celle-ci gesticulait pour reprendre sa place initiale. « Vous n’avez pas finis sérieusement tous les deux ? Vous voulez vous entretuer ?! On va rentrer Freya… » Elle les regarde tour à tour, elle ne bouge pas Adèle, si il devait frapper se sera contre elle, mais pas contre Freya.


Dernière édition par Adèle Shephard le Mer 2 Oct 2019 - 13:41, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  Empty
Message(#)(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  EmptyLun 30 Sep 2019 - 1:44

« Ah ouais ? Moi j’ai un diplôme pour le lancer de couille molle contre le mur, tu veux qu’on teste ? » c’est fin et rafiné et c’est justement pour ça que l’italien, aussi rafiné qu’elle, s’est permis de lui faire remarquer que d’après lui, elle avait rien d’une fille – une remarque qu’on ne notera pas pour la lutte pour l’égalité des sexes, ca va de soit – mais l’italien manque sans doute d’un peu d’éducation pour respecter totalement les femmes. Il doit quand même avoué que le répondant de la jeune femme est remarquable mais il avait pas envie de lui faire des louanges alors qu’il avait sans doute un autre soucis aussi. Avoir Adèle sous les yeux dans cet état d’ébriété, ca avait tendance à l’inquiéter plus que ça ne l’agaçait. Et sa façon de traduire cette inquiétude, c’était de faire des remarques, d’être froid et peut être même un poil méchant. « Freya, vient, s’il te plait… » ouais, elles auraient tout intérêt à partir. Parce l’italien pouvait déraper et lui-même n’en avait pas envie. Il voulait pas que ses paroles dépassent ses pensées. Et il semblerait que l’autre folle sache à qui elle avait à faire. «C’est lui Nino ? » « Ton copain ? » il s’interrogeait. Pourquoi Adèle avait-elle parler de lui ? Dans quel contexte ? Qu’est ce qu’elle avait bien pu dire à son sujet ? L’autre con de l’association qui lui a payé un resto avant de disparaitre ? Peut être bien… Il comprenait pas n’avait pas bien envie de chercher plus loin. Surtout que la blonde s’excitait toute seule contre lui. Qu’elle se calme sur l’alcool si elle est pas foutu de se contrôler. Adèle qui préfère de son côté s’en aller, aller vers la plage pour aller déterrer cette fameuse bouteille. Ca plait pas à l’italien. Ca lui plait pas peut être pour deux raisons : connaitre ses fréquentations, cette nana qui semble être tellement à l’opposé d’Adele. Il se demandait si elle avait quelques chose à prouver en sortant avec elle. Et au lieu de juste tourner les talons et partir, la laissant face à ses responsabilité, il enfonçait le clou, voulait pas seulement la faire culpabiliser, mais surtout il voulait la dissuader de continuer à boire. Maladroit vous avez dit ? « écoute moi, mon gars. T’as beau être le Nino d’Adèle, j’hésiterai vraiment pas à t’en foutre une si tu bouges pas ton p’tain d’cul de notre chemin. Adèle, elle a besoin d’vivre, elle est parfaitement capable de faire ses propres choix et toi, ma belle couille, t’as rien à lui dire. Si elle veut aller se défoncer la gueule, mieux vaut qu’ça soit avec moi qu’avec un type qui la prendra pour une salope. Alors vas te perdre ailleurs avant que ta tronche atterrisse dans l’mur. » De qui elle parle ? Le type qui la prendra pas pour une salope ? Il espère fort qu’elle est pas entrain d’insinuer quoi que se soit à son sujet. Qu’elle parle pas de lui. Le sang de l’italien était déjà bien chaud, prêt à explosé mais là c’en était bien trop. « Ferme ta gueule pauvre conne ! » il se contient, mine de rien. Il s’approche d’elle, prêt à l’attraper par le col alors qu’elle est descendu de son vélo. « Tu sais même pas à qui tu parles. » il colle presque son front au sien, sentant qu’il était prêt à déraper et que s’il allait trop loin, il pouvait dire adieu à sa fille, adieu à Brisbane, adieu à cette nouvelle vie qu’il commençait à apprécier. Il serre les poings, il serre les dents. Il regarde Adèle derrière. « Vous n’avez pas finis sérieusement tous les deux ? Vous voulez vous entretuer ?! On va rentrer Freya… » il fait un pas en arrière. « Défoncez vous bien. » qu’il souffle juste avant de faire demi-tour et disparaitre sur le champ de cette rue déserte.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  Empty
Message(#)(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  EmptyLun 30 Sep 2019 - 22:42


« Freya, viens, s’il te plait… » Okay, ça aurait été pour seulement Adèle, Freya aurait laissé tomber. Parce qu’elle a cette petite voix, la gamine, ce petit timbre impuissant et ses grands yeux presque larmoyants. Et que malgré toute l’apparence que la suédoise se donne, elle l’apprécie assez pour se soucier grandement de sa cadette. C’est sûrement pour ça qu’elle réagit si violemment, par instinct de protection face à un mâle brailleur qui n’a juste aucun droit sur sa personne. Et puis l’alcool ne doit pas aider, il faut bien l’avouer. Mais le jour où Freya s’excusera… Non, en faites, ça n’arrivera jamais. Pas de fierté mais un minimum de prestance quand même. Enfin, un genre de prestance. Parce que ça peut vite s’envoler si on sait s’y prendre. Si on sait comment la caresser dans le sens du poil. Prenez Adèle, par exemple. La gamine a juste à lui faire les yeux de chat botté et elle l’a dans sa poche illico. Ce n’est vraiment pas compliqué. Mais ce n’est pas non plus compliqué de la foutre en rogne, de la voir s’énerver. Freya aurait pu laisser passer, elle aurait pu laisser Adèle l’entrainer plus loin, ignorer ce pauvre type qui n’a rien de mieux à faire que de venir les emmerder. Mais non, il a fallu qu’elle en rajoute, qu’elle persiste, qu’elle ne lâche pas le morceau. T’es sûre que t’as pas un bout d’égo caché quelque part cet amas de merdier dans lequel sur t’embourbe toujours avec délicatesse et précision ? Elle n’a pas le temps pour ce genre de conneries – mais pourtant, elle fonce quand même tête baissée, les cornes dressées, parce que c’est ce qu’elle fait de mieux. Entrer dans le lard pour ne pas avoir à réfléchir – même s’il faut toujours réfléchir, le lendemain en général, faire l’état des lieux.

« Ferme ta gueule pauvre conne ! Tu sais même pas à qui tu parles. » « Ça tombe bien parce que j’m’en contrefous royalement. » Freya a presque un éclat dans ses yeux et c’est clairement un sourire de coin qui se propage sur ses lèvres. Va-t-il craquer ou va-t-il pas craquer ? Il est hargneux, il égale presque sa rage et franchement, c’est amusant. Ouais, ça serait même hilarant si Adèle n’était pas là. Parce que si Adèle n’avait pas été là, il n’y aurait sûrement eu personne pour se mettre entre eux deux. Il y aurait eu rage contre rage et ça aurait été à celui qui a le moins de patience. Et même si elle bouillonne sous l’adrénaline, Freya, elle peut aussi avoir une patience folle quand il faut amener quelqu’un à bout. Et l’autre tombe, il a l’air de tellement tomber, que son for intérieur s’en réjouit. La suédoise pourrait presque le supplier d’aller au bout de son geste mais elle n’a pas le temps parce que la tête brune d’Addie s’immisce entre eux et c’est un charme tout en pétard qui s’atténue. « Vous n’avez pas finis sérieusement tous les deux ? Vous voulez vous entretuer ?! On va rentrer Freya… » « Défoncez-vous bien. » Un mélodrame, un pur mélodrame. Freya pose sa main sur l’épaule d’Adèle tout en regardant le type partir. « Ouais c’est ça, casse toi. Confirmes bien c’que j’dis. Couille molle ! » Ses doigts pressent un peu plus la peau de son amie sans vraiment y réfléchir avant de rouler des yeux en l’air, son adrénaline retombante mollement. Freya est presque frustrée. « T’as qu’à rentrer si tu veux, Addie. Mais moi, elle remet le fameux vélo dont tout le monde a oublié l’existence, j’compte bien aller sur cette fichue plage et déterrer chaque grain pour trouver ta bouteille. J’ai de l’entrainement depuis que j’taf dans un cimetière. » Ses bras commencent à s’endurcir, pour de vrai. Elle aurait pu mettre l’autre KO si elle l’avait voulu. Elle en est persuadée.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  Empty
Message(#)(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  EmptyMer 2 Oct 2019 - 12:23

Envoyer un message privé Tumblr_inline_pihh9s9Uxv1rooebp_1280 Envoyer un message privé Tumblr_pxvaxkFrjI1qc17ifo2_250
 « dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes »  (freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  873483867  freya doherty & nino marchetti & adèle shephard


Elle n’aurait jamais pensé que la situation aurait pu à ce stade dérapée, et malgré l’alcool dans son corps, son pouls s’était accélérer sans qu’elle ne puisse rien faire. Habituellement elle aurait pris parti pour l’un ou l’autre. Et si ça avait été un  autre garçon que Nino, elle aurait soutenu sa copine, à deux elles auraient étés plus fortes, plus solides. Mais à présent l’Italien est rentré dans sa vie et qu’elle le veuille ou non, qu’elle lui donne des nouvelles ou non, il a une place de choix pour elle. Elle ne pouvait pas lui rejeter la faute sur lui, elle ne pouvait pas prendre parti pour Freya alors qu’il a raison. Elle n’aurait jamais dû boire, mais Adèle ne réfléchit pas toujours aux conséquences, elle est jeune et pense encore que le monde est à ses pieds. Prêt à tout lui offrir sur un plateau d’argent. Parce qu’on lui a toujours tout offert dans la vie, elle n’a jamais vraiment eu de déception, et a toujours su se relever. Maintenant la tête haute même quand on essayait de lui mettre la tête sous l’eau.  « Ferme ta gueule pauvre conne ! » Elle ne pensait pas qu’une soirée en compagnie d’une Doherty pouvait ramener autant d’insultes, autant de noirceur dans son cœur déjà bien malade. Elle se fait discrète Adèle, ça ne lui ressemble pas, mais peut-être l’alcool y est pour quelque chose, elle n’a pas l’habitude de boire, et ne se sent pas vraiment d’attaque de jouer les justicières. Mais le sang bouillonne en Nino et elle ne le reconnaît pas. Pas qu’il l’effraie ou qu’il la repousse mais elle ignore pourquoi il réagit ainsi. Est-ce qu’il serait capable du pire pour un vélo déjà bien abîmé par des années de service ? Il s’avance jusqu’à Freya posant son front contre celui de son amie, qui évidemment ne bouge pas d’un poil, et le regarde avec méchanceté, prête à rendre les coups si il le lui donne le premier. Ce serait le pire scénario pour Adèle, « tu sais même pas à qui tu parles. » Elle n’a ni la force physique, ni le mental pour repousser Nino, juste pour qu’il s’écarte, pourtant elle s’approche d’eux, voulant les séparer. « Ça tombe bien parce que j’m’en contrefous royalement. » Elle rétorque sans hésitation, elle n’en démord pas Freya… «  Nino s’il te plait… » Qu’elle lui demande, à voix basse, son regard ne le quitte pas, alors qu’il tourne légèrement son regard sur elle avant de lâcher prise, de reculer d’un pas. C’est lui l’adulte ici, c’est lui le plus vieux. C’est lui qui est sobre, et la jeune Australienne soupir de soulagement quand elle le voit un peu relâcher cette pression. Adèle tire Freya pour pas qu’elle rajoute une énième couche qui ferait capoter l’envie de Nino de partir. « Défoncez vous bien. » Qu’il murmure, lâchant prise, il la frôle avant de tourner les talons et de partir. C’est le cœur serré qu’elle le voit s’éloigner d’elle, elle regarde son amie qui continue de hurler dans la rue pour qu’il l’entende. « Ouais c’est ça, casse toi. Confirmes bien c’que j’dis. Couille molle ! » Nino lui répond au loin en lui faisant un doigt d’honneur en sa direction sans même se tourner vers les deux femmes. Il préférait partir avant que tout dégénère et qu’ils en viennent aux mains. Adèle se tourne vivement sur elle lui faisant les gros yeux, elle ne pense pas que la situation est déjà assez difficile comme ça ? Freya ne connaît pas ses limites. Elle va toujours dans les extrêmes. «  Arrête Freya, il est important pour moi… » Mais c’est déjà trop tard, et elle l’a perdue… Elle ne l’avait jamais vu comme ça, si triste, si désemparé, si déçu d’elle. «  T’as qu’à rentrer si tu veux, Addie. Mais moi… qu’elle lui dit bien l’intention de trouver cette bouteille, elle lui sourit avant de récupérer aussi son vélo au sol, j’compte bien aller sur cette fichue plage et déterrer chaque grain pour trouver ta bouteille. J’ai de l’entrainement depuis que j’taf dans un cimetière. » Elles montent sur leur vélos alors qu’Adèle lui confirme, « je vais rentrer oui, mais si tu veux la bouteille tu ne l’as trouveras pas… J’ai dit ça pour le provoquer tout à l’heure… » Elle n’avait même plus envie de rire de sa blague. Le ventre serré et le cœur lourd qu’elles continuent leur chemin, Adèle pour rentrer chez elle à la coloc, Freya pour partir sur d’autres aventures…


CLOS
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  Empty
Message(#)(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(freya&ninèle) dans cette douce souffrance où j'ai payé toute les offrandes