Let me play this song for you #2 [Kylio]

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Message(#)Let me play this song for you #2 [Kylio] EmptyJeu 11 Juin 2015 - 17:12


Décidément, les coups de fil de Lehyan sont de plus en plus fréquents, je commence à croire qu’il a vraiment besoin de moi, plus encore que pour ses filles. Anna vient de faire une crise d’appendicite à l’école, et Lehyan doit l’amener à l’hôpital en urgence. Il a pas de bol avec les hôpitaux ces derniers temps. Il me demande de récupérer Olivia à l’école et la garder jusqu’à ce qu’il ait fini. Je le préviens juste que j’ai cours, et il me demande si je peux la prendre avec moi à l’école. Je ne peux pas dire non et le laisser dans la merde. J’espère qu’elle sera sage. En arrivant devant l’école, je discute quelques minutes avec sa maîtresse et récupère la petite fille, lui prenant la main. « Papa il est où ? » « Il est avec Anna, elle a eu un peu mal au ventre tout à l’heure, ils sont allés voir le docteur. » « Et je reste avec toi jusqu’à quand ? » Elle sautille, faisant sauter son cartable sur son dos. « Je sais pas, pourquoi t’es pas contente de rester avec moi ? » « Siiiii ! » Evidemment, elle adore me faire chier cette gosse. Je sais même pas pourquoi je continue d’accepter de garder les enfants de Lehyan. Mais bon, après tout, elles ne sont pas horrible, c’est le principal. « On va aller à l’école de danse. » « Là où Anna elle apprend à danser, avec toi ? » « Oui, je vais travailler, et il faudra que tu sois sage, d’accord ? » Elle hoche la tête vivement et on s’arrête dans une boulangerie pour que je lui achète un pain au chocolat.

A peine trente minutes plus tard, nous arrivons - en retard - à l’école. Je prends Olivia dans mes bras pour aller plus vite et nous arrivons finalement dans la salle. Les filles sont là, elles s’échauffent déjà, et Elio est assis sur son siège de piano. « Excusez-moi pour le retard, j’ai eu un petit contre temps d’ordre… » Je pose mon regard sur Elio et me souviens à peine que je lui ai fait croire qu’elles étaient mes filles. « …familial. » Je monte avec Livy dans mes bras et la pose sur la scène, à côté des filles, qui la connaissent déjà. « Oh, mais c’est la petite Olivia ! Ça fait plaisir de te voir petite bouille d’amour ! » Olivia est la coqueluche de l’école, chaque fois qu’elle vient chercher sa soeur avec Lehyan, elle fait craquer tout le monde avec son petit sourire de canaille et ses yeux malicieux. « Poussin, je vais me changer, tu reste là avec les filles d’accord ? Je fais vite ! » Je plaque un baiser sur son front et cours avec mon sac en direction des vestiaires, sans adresser ni un bonjour ni un regard en direction d’Elio. A peine cinq minutes plus tard je suis changée, même tenue que la semaine dernière, mes chaussons dans mes mains, je suis un peu essoufflée. « On va commencer, mettez-vous à la barre les filles. Je vous laisse faire vos étirements. » Je vais m’asseoir sur la chaise près d’Elio, et pour la première fois, nos regards se croisent, électrisant mon corps tout entier. Je détourne les yeux et tends la main à Olivia pour qu’elle me rejoigne. « Viens là poussin. Tu veux aller t’asseoir dans les fauteuils comme au cinéma ? » Elle secoue la tête. « Je veux rester à côté du piano. » Elle regarde Elio et lui sourit. « Tu t’appelles comment ? » Je les laisse discuter alors que j’enfile mes chaussons, et une fois fait, je me lève de ma chaise. « Tu pourras jouer quand ce sera la pause si tu veux mon ange. Mais là on va laisser travailler Elio. Faut qu’il se concentre, sinon il rate toute les notes ! » Je souris un peu, lançant un pic à Elio mine de rien. Je récupère Olivia dans mes bras et je la descends dans la salle pour l’asseoir sur un fauteuil. « T’es sage hein ? » Elle hoche la tête et je la laisse là, pour retrouver mes élèves qui ont fini leurs étirements. Je leur montre quelques enchaînements qu’elles ont loupé la semaine dernière, avant de commencer le premier tableau. Mais au moment où je me retourne, je vois Olivia assise sur le petit banc du piano, au même endroit où est assis Elio. Je m’avance vers eux et cette fois, je plante mon regard azur dans celui d’Elio. « Elle te gêne ? Si elle te gêne dis moi, je la ferai s’installer à côté. » Si elle n’était pas là, je ne lui parlerai pas aussi gentiment, avec ce qu’il m’a envoyé dans les dents il y a encore trois jours…
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Message(#)Let me play this song for you #2 [Kylio] EmptySam 13 Juin 2015 - 13:17




J'ai fait du caca Let me play this song for you #2 [Kylio] 893420793 Let me play this song for you #2 [Kylio] 893420793 Let me play this song for you #2 [Kylio] 893420793


Dernière édition par Elio Harrington le Ven 10 Juil 2015 - 12:41, édité 2 fois
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Message(#)Let me play this song for you #2 [Kylio] EmptyDim 14 Juin 2015 - 4:33


« Faut pas compter sur moi pour finir plus tard en tout cas. » Je voilà qui commence déjà. On est pa sortis. Je perds mon sourire d’un seul coup alors que tout mon corps se tend en entendant sa voix. Mon ventre se serre, ma mâchoire aussi, et me revient l’envie de l’étriper. C’est incroyable à quelle vitesse il peut arriver à m’énerver… J’essaie de faire abstraction de cet idiot, pendant que je vais m’habiller, je laisse Liv avec mes élèves. Je ne tarde pas à revenir et laisse les filles s’étirer, pendant qu’Olivia fait la discussion avec Elio. Il doit vraiment adorer les enfants, vu son sourire. Son ton est doux avec elle, c’est étrange, je n’ai jamais entendu ce ton là de sa voix, et bizarrement, mon coeur s’accélère un peu. Il serait presque mignon. Je le regarde du coin de l’oeil, n’interrompant pas leur moyen de faire connaissance. « T’as raison, les plus belles, après toi évidement. » Je ne peux m’empêcher de sourire, un peu, en coin. Parce que c’est trop mignon la façon dont il lui parle. Fin prête, je met un terme à leur discussion et je récupère Olivia pour l’amener un peu plus loin, qu’elle ne gêne personne. Mais au moment où je me retourne, je vois ma petite chipie assise près d’Elio. Je me dirige dans leur direction pour lui demander si elle ne le gêne pas. « Non pas du tout. Certaines présences me dérangent bien plus que la sienne. » Je lève les yeux au ciel d’un air désespéré, et les laisse tous les deux alors que je retourne à ma répétition. Malgré la présence d’Olivia, Elio semble bien plus concentré cette semaine. Je ne sais pas bien pourquoi. Et puis, sa façon de jouer, je ne m’en remettrai jamais je crois. Chaque fois qu’il commence un enchaînement de notes, un frisson me prend dans le bas du dos et remonte jusque dans ma nuque sans que je puisse le contrôler. « Ok, on va prendre une pause, respirez un peu, allez voire un coup. » Je lâche mes cheveux pour refaire mon chignon et je vois Liv accourir. Je m’accroupis pour qu’elle puisse me dire à l’oreille. « Je crois que je suis amoureuse d’Elio ». Je lève les yeux vers le jeune homme et je laisse échapper un petit rire. Je lui réponds alors, en chuchotant. « Mais il est pas un peu trop grand pour toi ? » « Je vais bientôt grandir ! » Je mime un ‘ah’ ! Oui. C’est évident. Et puis je la regarde filer aux toilettes. Je me relève et reprends mes cheveux entre mes doigts pour refaire mon chignon . Lorsque je me retourne, je tombe nez-à-nez avec Elio, à quelques centimètres de moi. Mon coeur rate un battement et je fais un pas en arrière, par sécurité. « Ta fille est vraiment adorable. » J’esquisse un petit sourire, sachant bien qu’il ne va pas s’arrêter là. « Faut croire que son père fait bien son boulot. » Je laisse tomber mes bras, alors que mon regard se fait plus noir, mon visage plus fermé, mes sourcils froncé. « Mais tu t’arrêteras jamais ? » Je secoue la tête. « Je sais pas ce qui me retient de t’en mettre une ! J’en reviens pas que tu aies aussi peu de respect pour le monde. Ça m’étonnerait que ce soit Erin qui t’ai appris à mépriser les gens de cette façon. » Je soupire un peu et lâche son regard électrisant pour passer près de lui, bousculant son épaule volontairement. Olivia revient en courant et me saute dans les bras. « Est-ce que je peux danser moi aussi dans le spectacle ? » Je ris un peu, j’ai beau ne pas aimer les enfants, elle, elle me fait craquer. « L’année prochaine, tu auras l’âge pour venir dans le même cours qu’Anna. Et on fera un spectacle aussi à la fin de l’année ! » Elle gigote un peu, un large sourire sur son petit minois. « Tu voulais pas aller jouer au piano ? » Elle hoche vivement la tête et descend de mes bras pour aller au piano. Je la rejoins en marchant, profitant de l’absence d’Elio. Je ne sais pas où il est encore ce couillon, sûrement en train de draguer quelque part. Je me place derrière Olivia et l’aide avec ses notes. Elle se débrouille plutôt pas mal.
Finalement, on reprend assez vite le cours, Elio reprend sa place devant le piano, et moi juste à côté pour regarder mes élèves. Il n’y a qu’un seul garçon dans cette promo, et c’est pas pour rien qu’on a choisi le lac des cygnes de Tchaikovsky. « Stop ! » Je lève les yeux au ciel et remonte sur scène, en plein milieu du tableau principal. « J’ai l’impression que vous n’avez vraiment pas compris l’histoire de ce ballet. Il se passe rien entre vous ! » Je regarde Juliet, ma ballerine principale, et Orlando tour à tour. « Je sais bien que vous êtes jeunes, mais s’il vous plait, un peu moins de pudeur. C’est sensé être LA danse amoureuse. Faites moi plaisir, je veux voir la passion, toi, tu la séduis, et elle, elle te tourne autour ! » Je prends le jeune homme par la main pour essayer de lui montrer. « Au moment où vous vous rapprochez, je veux qu’on sente quelque chose. » J’essaie avec le jeune homme, mais il est bien trop crispé, trop concentré sur ses mouvements de danse. Je soupire. « Ça va pas. » Je tourne mon regard vers Elio, repensant à notre fameuse alchimie pendant la séance photo.Parfait. « Elio ! Viens là s’il te plait. » Il semble hésitant. « S’il te plait ! » Il traîne la patte pour venir mais il arrive finalement. « Je ne vous demande pas de vous embrasser, faut mettre votre pudeur de côté, au moins pour ce tableau. La danse sans les sentiments, ça ne ressemble à rien. Il faut faire passer des émotions. Alors lâchez-vous. Je vais essayer avec Elio. » Je lui fais signe de venir avec moi, un peu plus au centre de la scène. Je m’avance vers lui et je plonge mon regard dans le sien. Avant même qu’il me dise une connerie du genre qu’il ne sait pas danser, je le coupe. « Laisse-toi faire. Je veux juste leur montrer qu’on peut jouer un rôle sans forcément porter son partenaire dans son coeur. » J’esquisse un sourire narquois et je commence à danser autour de lui, contre lui, de manière gracieuse et voluptueuse. Le contact n’est jamais rompu, la plupart du temps par nos mains. Il suit mes mouvements, se laissant guider, et je finis contre lui, mon regard planté dans le sien. J’ai du mal à reprendre ma respiration. Ce n’est pourtant pas à cause de mes trois pauvres mouvements, c’est juste à cause de cette foutue proximité avec lui. Je finis par m’écarter en lui faisant juste un signe de tête. « Merci. » Tout le monde nous regarde avec des yeux écarquillés. « Compris ? » Je regarde principalement mes deux danseurs principaux, qui hoche la tête, d’un air choqué, comme s’ils n’avaient jamais vu ça de leur vie. Et nous pouvons reprendre.
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Message(#)Let me play this song for you #2 [Kylio] EmptyDim 14 Juin 2015 - 10:13


En partant je m’étais promis de faire un effort, d’être un peu plus sympa ou au moins de ne pas la chercher mais c’est plus fort que moi. Les méchancetés sortent de ma bouche sans que je ne puisse les contrôler, comme un besoin irrépressible. Peut-être parce que j’aime que son regarde noir se pose sur moi, j’aime avoir l’impression d’exister dans ces yeux même si ce n’est que par matérialisation de sa haine. « Mais tu t’arrêteras jamais ?  Je sais pas ce qui me retient de t’en mettre une ! J’en reviens pas que tu aies aussi peu de respect pour le monde. Ça m’étonnerait que ce soit Erin qui t’ai appris à mépriser les gens de cette façon. » Un demi sourire apparaît sur mon visage tant l’ironie de ces propos me perturbe. « Ne me parle surtout pas de respect Kyrah, je doute que tu sache seulement ce que c’est… » Est ce qu’elle a fait preuve de respect avec moi ? Ne serait-ce qu’une fois ? Et quel genre de respect était-ce que de coucher avec une femme mariée dans le lit conjugale ? Squatter son appartement et abuser de la gentillesse d’un pauvre femme triste c’est du respect ça ? Non alors les personnes dans son genre ne m’inspirent aucun respect. « Le respect ça se gagne… » Et elle est très loin de mériter le mien. Alors que je lui réponds Kyrah me bouscule pour passer et je secoue la tête agacé par son petit numéro de femme vexée avant de prendre la direction des toilettes. Je n’y reste pas longtemps, juste le temps de me passer un peu d’eau sur le visage alors qu’un soupire sort de ma bouche. Plus vite cette répétition sera finie mieux ça sera.

Quand je reviens dans la salle, Olivia est entrain de jouer du piano et je reste à distance regardant les deux femmes jouer. Je préfère ne pas m’interposer, sa fille n’a rien à voir avec nos histoires et je me sais incapable d’être sympa avec Kyrah – même pour faire bonne figue devant sa fille. La répétition finit par reprendre et je retrouver mon tabouret devant le piano sans un regard pour Kyrah. Sa fille toujours proche de moi je lui souris tendrement avant de commencer à jouer. « Stop ! » Mes mains se crispent sur le piano en entendant la voix de Kyrah, l’agacement qui s’y lit me fait penser qu’elle va s’adresser à moi mais en fait non. Elle monte sur scène pour expliquer à ces élèves ce qu’ils leur manquent. Je la regarde faire avec un petit sourire amusé, son élève a un balai dans le cul et ce n’est pas de la voire se dandiner autour de lui qui va changer quelque chose. « Elio ! Viens là s’il te plait. » Mes yeux s’arrondissent alors que mon sourire de moquerie disparaît. Non, non, non je ne veux pas être mêlé à cette histoire, ça ne me regarde pas. « S’il te plait ! » Je sais qu’elle ne va pas lâcher l’affaire et finis par me lever non sans montrer mon mécontentement. Je suis là pour jouer du piano pas pour servir de cobaye à je ne sais quelle expérience. « Je ne vous demande pas de vous embrasser, faut mettre votre pudeur de côté, au moins pour ce tableau. La danse sans les sentiments, ça ne ressemble à rien. Il faut faire passer des émotions. Alors lâchez-vous. Je vais essayer avec Elio. » Super… Il ne manquait plus que ça, je m’approche pourtant un peu d’elle, les bras croisés sur mon torse en signe de mécontentement. Puis je suis pas danseur moi merde… « Laisse-toi faire. Je veux juste leur montrer qu’on peut jouer un rôle sans forcément porter son partenaire dans son coeur. » Je laisse un petit rire sortir de ma bouche, clairement si c’est ce qu’elle veut montrer elle a trouvé la personne idéale. Et encore l’expression est plutôt sympathique quand c’est pour parler de notre relation.

Au final je me laisse faire, décroisant mes bras, alors que nos corps se retrouvent m’électrisant une nouvelle fois. J’ose à peine respirer alors qu’elle danse autours de moi, mon regard fixé à son corps qui ondule, se courbe en se collant au mien, je suis le mouvement comme je le peux me laissant guider par Kyrah. J’ai le souffle court et je sens mon cœur accélérer de plus en plus jusqu’à me donner l’impression qu’il va sortir de mon corps. Son contact me transporte, me faisant oublier la haine entre nous pour faire place à une nouvelle vague de désir. Elle finit contre moi, son regard plongé dans le mien me laissant sans voix. Quand nos corps se séparent je ne suis plus sûr de ce que je ressens et reste planté là, les bras ballants. « Merci. » Je hoche la tête dans sa direction osant à peine la regarder.   « Compris ? » Tout le monde nous regarde avec étonnement et je reprends difficilement procession de mon corps pour aller me remettre à ma place. J’ai beau tenter de respirer profondément j’ai de la peine à retrouver mon sang froid et c’est sans grand étonnement que dès le deuxième accord mes doigts ripent sur les touches et que je m’arrête en catastrophe. Tous les regards se tournent vers moi, étonnés que je me sois planté à un endroit aussi peu compliqué. « Je… Je suis désolé… J’ai besoin de… » Je me lève avec maladresse de mon banc, montrant le couloir de la main. « Je reviens tout de suite. » Je sors de la salle en trombe sans rien dire de plus et sans un regard pour Kyrah. Je ne sais pas pourquoi cette fille fait monter toutes ces sensations en moi mais c’est insupportable, il faut que ça cesse, il le faut.

Un fois dans le couloir et hors de portée de vu je pose mes deux mains sur le mur le regard vers le bas et prenant de grandes inspirations. Il faut que je me reprenne, pas que je me laisse posséder par cette fille, c’est n’importe quoi. J’entends d’ailleurs des pas dans le couloir, venant dans ma direction. Sans regarder qui c’est je suis persuadé que c’est Kyrah, sa démarche est reconnaissable parmi mille, et je me surprends moi même à la connaitre si bien. « C’est bon j’arrive. » Mon ton est un peu agressif mais je commence avant qu’elle ne fasse un petit commentaire. Puis je finis par lâcher le mur pour regarder la jeune femme. « Ne fais plus jamais ça… » Cette fois mon ton est plus doux, presque suppliant. « Je sais pas ce qui se passe quand tu me touches, comment tu fais ce truc mais… C’est insupportable ! Tu ne me touches plus ! On ne se touche plus… Je… C’est pas gérable. » Je ne sais même pas comment expliquer ça, je me sens comme un vieux fou qui se fait des idées. Mais j’ai beau me dire que tout ça c’est dans ma tête, le regarde qu’elle pose sur moi me laisse penser que ce n’est pas le cas… Que je ne suis pas le seul que le contact de nos corps rend complètement ingérable.
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Message(#)Let me play this song for you #2 [Kylio] EmptyDim 14 Juin 2015 - 15:27


Pourquoi ? Mais putain pourquoi il me fait un tel effet ? Pourquoi j’ai envie de le bouffer des yeux, de le bouffer tout court ? Pourquoi son contact m’électrise, me fait tourner la tête. Mon souffle devient court, autant que mon coeur s’accélère à une vitesse folle dans ma poitrine. Tout disparaît autour, tout devient flou, il n’y a plus que lui et moi, je n’ai plus aucune envie de l’envoyer chier, mais au contraire de lui sauter dessus. C’est fou cette électricité palpable, cette attirance qu’on a du mal à refouler, qu’on arrive carrément pas à refouler. Quand je suis à un mètre de lui, j’ai envie de le tuer, mais si on a le malheur de réduire cette distance, alors tout change en une fraction de seconde, et l’attirance reprend le pas sur le mépris. Après avoir dansé tout autour de lui, et avec lui, je finis contre lui, ma main sur son torse, un peu comme au shooting. Mon regard fond dans le sien, et putain, putain ce que je le trouve beau. Je m’écarte volontairement, essayant de reprendre mes esprits. Je le remercie et ne le regarde pas s’éloigner. Je dois me contenir, respirer, faire bonne figure. Nous reprenons finalement l’entraînement, mais je sursaute presque en entendant les note riper sous les doigts d’Elio. Je ferme les yeux, serrant les dents. « Je… Je suis désolé… J’ai besoin de… » Je tourne alors le regard pour le poser sur le jeune homme qui s’éclipse assez rapidement. « Je reviens tout de suite. ». Je soupire un peu et attends patiemment une minute, puis deux. Le temps me long infiniment long. Je me décide alors à rejoindre Elio dans le couloir. Il est là, appuyé sur le mur, il ne semble pas aller très bien. « C’est bon j’arrive. » Je lève les yeux au ciel. Comment il a fait pour savoir que c’était moi alors qu’il n’a même pas levé la tête. Je reste à distance, deux mètres environ, parce que je commence à être consciente de ce qu’il se passe quand on est trop proches. Il s’éloigne du mur et me regarde. Mon coeur s’accélère. « Ne fais plus jamais ça… » Je fronce les sourcils. Ça y est il recommence. Mais son ton est différent, il est… bizarre. Ça ne lui ressemble pas. « Je sais pas ce qui se passe quand tu me touches, comment tu fais ce truc mais… C’est insupportable ! Tu ne me touches plus ! On ne se touche plus… Je… C’est pas gérable. » Je ne dis rien, pour la première fois, il vient de me faire taire. J’ouvre la bouche pour dire quelque chose mais aucun son n’en sort. Je soupire et secoue la tête un peu. « Je… » Je soupire encore une fois, mais d’exaspération cette fois. « Faut qu’on y retourne. » Comme d’hab. Pas de mots sur ce que je ressens, ce serait bien trop compliqué. Je lui tourne le dos et retourne sur scène, découvrant mes élèves en train de faire des messes-basses, et s’arrêtant net au moment où j’entre. Elio me talonne et retrouve sa place au piano. Tout rentre dans l’ordre, du moins, c’est ce que je pensais. « Papaaaa ! » Olivia descend de scène pour courir dans les bras de Lehyan qui arrive, longeant les fauteuils. Je me retourne et m’adresse à mes élèves, ainsi qu’à Elio. « Reprenez, j’arrive. » Je descends pour rejoindre Lehyan, alors que j’entends déjà le piano. « Comment va Anna ? » Il hoche la tête. « Ça va. elle rentre demain. C’est pas grand chose. Ça a été avec Livy ? » A mon tour de hocher la tête. « Oui oui, très bien. » « Papa, Kyrah et moi on a le même amoureux ! » Je fronce les sourcils, dubitative, en regardant la petite fille. « Ah bon ? Et c’est qui ce garnement que je lui mette un coup de pied aux fesses ? » Elle montre Elio du doigt, de loin. Je ris un peu. « Non ça c’est ton amoureux, pas le mien ! » Elle secoue la tête. « C’était trop beau quand vous avez dansé tout à l’heure. » J’esquisse un sourire. « Je peux aller lui dire au revoir ? » Je n’ai pas le temps de dire quelque chose, qu’elle est déjà partie comme une furie. Elle va rejoindre Elio qui du coup s’arrête. Elle s’approche de son oreille et lui murmure quelques mots « Je crois qu’elle t’aime bien. » Et puis elle redescend et vient rejoindre son père. « Je dois y aller. Rentrez bien. » Je leur adresse un signe de main et rejoins la scène, après avoir fait un signe à Elio de reprendre.

La répétition touche assez rapidement à sa fin. Pour cette fois, je ne vais pas dépasser l’horaire, je suis crevée, et les filles ont bien bossé aujourd’hui. Orlando a encore du boulot. « On va s’arrêter là. Y’a du mieux. Merci ! » J’applaudis, et regard mes élèves quitter le plateau pour rejoindre les vestiaires. Je m’avance vers Elio qui est déjà en train de ranger ses affaires. « Pour tout à l’heure… » J’attire son attention et plonge mon regard dans le sien, défaisant en même temps mon chignon pour délivrer ma chevelure blonde. « Je suis désolée. Je voulais pas te mettre mal à l’aise. Je comprends pas non plus ce qui se passe. Ça m’enchante pas plus que toi, si ça peut te rassurer… » Je passe nerveusement ma main dans mes cheveux, avant de lâcher un soupir. Il faut que je change de sujet. Je me racle un peu la gorge. « Qu’est-ce qu’elle ta dit à l’oreille tout à l’heure Olivia ? ». J’esquisse un sourire. Je ne sais même pas pourquoi je suis gentille avec lui. Je perds mon cynisme, je ne sais pas ce qu’il m’arrive.
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Message(#)Let me play this song for you #2 [Kylio] EmptyLun 15 Juin 2015 - 17:16


Je ne dois pas continuer de la regarder, pas comme ça, pas alors que je sens encore toutes ces sensations bouillonner en moi. Je ne veux pas de ça – ou si je le veux mais pas avec Kyrah, ce n’est pas la bonne personne. « Je… Faut qu’on y retourne. » Elle a raison évidement mais je ne me sens pas la force de me remettre derrière mon piano et de reprendre comme si de rien n’était. Je me sens troublé et maintenant faible face à elle. Je n’aurais rien du dire je le sais bien, juste garder mes distances mais cette électricité entre nous commence réellement à me rendre fou. J’ai besoin d’air, besoin de ne plus la voir – il faut qu’elle quitte la ville, qu’elle s’en aille très loin de moi, la voilà la solution. Ma vie était bien plus simple quand je ne l’avais jamais rencontrée, quand elle ne couchait pas avec ma mère et ne s’initiait pas dans mes plans pour me faire un peu d’argent. Maintenant, elle est partout – tout le temps et je ne peux plus le supporter ! Je retourne pourtant dans la salle suivant ces pas dans le silence le plus total alors que mon regard reste rivé sur le sol. Je me fais l’impression d’être un gamin pris en flagrant délit et les messes basses qui s’échangent dans la salle ne font que confirmer mon impression. Je vais me mettre à mon piano sans jette un œil à quiconque prêt à recommencer quand la voix d’Olivia interrompt mes pensées. « Papaaaa ! » Je me retourne pour voir un homme arriver dans la salle. C’est marrant pas une seconde je n’aurais imaginé Kyrah avec ce genre d’homme, et pourtant pour avoir eu deux enfants avec elle ils ont tout de même du s’aimer, ou du moins avoir une relation. Je le reluque peu discrètement alors qu’il parle avec la jeune femme. Toute cette histoire me paraît vraiment étrange mais peu importe, j’en sais déjà bien assez sur la vie de Kyrah le reste ne me regarde pas. Je continue de jouer sans trop leur prêter attention jusqu’à ce que Olivia me stoppe dans mon élan pour me chuchoter quelques mots à l’oreille.   « Je crois qu’elle t’aime bien. » Je relève les yeux stupéfait alors que la petite fille me regard avec son air malicieux et elle file déjà en me faisant un signe de la main auquel je réponds en y ajoutant un clin d’œil. Pourquoi ma sœur n’a pas eu des filles, c’est bien plus mignon quand même.

Une fois le petite fille loin je m’empare d’ailleurs de mon téléphone pour voir si j’ai des messages et c’est un image des jumeaux en tenu de petits chefs qui m’apparaît avec en commentaire une message de Kaecy « Je les entraine pour qu’ils nous fassent à manger comme ça on sera tranquille. » Je souris bêtement en voyant leur deux tête de chenapans et en me disant que Kaecy sera bien plus tranquille que moi, je touche déjà à peine à la cuisine si ce n’est pour me servir un bol de lait… Je m’apprête à lui répondre quand Kyrah me fait signe de recommencer. La cheffe a parlé et je me remets à jouer. Cette fois la répétition n’est plus dérangée par quoi que ce soit et elle touche vite à sa fin. « On va s’arrêter là. Y’a du mieux. Merci ! » Je suis heureux que ça soit enfin fini et je rassemble mes feuilles en vitesse dans l’idée de m’enfuir au plus vite, mais c’est sans compter sur Kyrah qui s’approche de moi. « Pour tout à l’heure… » Je me retourne tout de même non sans quitter mon sac que je jette sur mon dos pour me préparer à partir. « Je suis désolée. Je voulais pas te mettre mal à l’aise. Je comprends pas non plus ce qui se passe. Ça m’enchante pas plus que toi, si ça peut te rassurer… » Je reste quelques secondes silencieux face à l’annonce de Kyrah. Vient-elle vraiment de confirmer que tout ça n’est pas uniquement dans ma tête mais que c’est bien une alchimie très étrange qui nous relie ? D’ailleurs avant que je ne puisse répondre elle enchaine déjà. « Qu’est-ce qu’elle ta dit à l’oreille tout à l’heure Olivia ? » Cette fois un petit sourire un peu plus taquin se glisse sur mon visage alors que je lui réponds. « Un secret entre elle est moi. » Puis mon sourire s’agrandit un peu plus alors que je vois son air agacé.   « Non rien de spécial, des réflexions d’enfants. Je crois qu’elle a bien aimé notre danse… Enfin ta.. Ta danse j’ai pas fait grand chose. » Mise à part suivre le mouvement je suis resté bien sage à ma place mais c’est ce qu’elle attendait de moi. « Tu sais c’était pas aussi horrible. » Mes yeux croisent les siens alors que je sens un certain malaise s’introduire entre nous. « Je veux dire, ma réaction peut donner l’impression que c’était horrible et… C’était un peu.. Enfin j’ai surtout jamais trop fait ça, danser à deux, mais ça doit être intéressant comme expérience en fait. » Bon pas avec Kyrah c’est sur mais la danse m’a toujours attiré sans que je n’ose trop m’y aventurer, pour mon père la simple idée que je sois une musicien ou un artiste était dérangeante alors j’ai voulu lui éviter la syncope en ne gardant la danse que comme un hobby passager ou avec des potes en boites.

D’un coup et alors que nous étions entrain de parler tranquillement la salle devient sombre. Toutes les lumières s’éteignant en même temps et nous laissant dans le noir le plus total. « C’est une blague ? Ils payent pas l’électricité dans ton école ? » J’ai beau plisser des yeux rien n’y fait je n’arrive pas à m’acclimater, il faut dire que la salle est prévue pour accueillir des représentations et donc parfaitement hermétique à la lumière et que la dernière élevé a pris bien soin de fermer la porte derrière elle. Nous attendons quelques secondes dans le silence le plus complet, comme espérant que la lumière va revenir, puis je finis par perdre patience et un long soupire d’échappe de ma bouche. « Bon ça doit pas être si compliqué de trouver la sortie, puis je dois avoir mon portable dans mon sac. » J’avance un peu – un peu trop de toute évidence et mon bras frôle une partie de son corps que je ne reconnais pas. « De – désolé. » J’attrape mon sac et commence à farfouiller dedans mais impossible de mettre la main sur ce satané téléphone. « C’est pas possible je l’ai mis là pourtant… Tu peux hem… Tiens mon sac s’il te plait que je puisse fouiller dedans. » Je tends le sac mais évidement elle ne peux pas le voir dans le noir et mes mains commencent à tâtonner un peu. « Attends t’es où ? Que je te le passe. » Je la trouve enfin, nos peaux se touchent, se retrouvent comme si elles c’étaient manquées et je sens la chaleur de son corps me transpercer une fois de plus. Je dois toucher son épaule mais comme pour vérifier ma main glisse le long de son bras dans une caresse beaucoup trop sensuelle pour les circonstances. Je me sens à nouveau vriller, ne plus me sentir. Bordel je suis pire qu’un animal.
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Message(#)Let me play this song for you #2 [Kylio] EmptyMar 16 Juin 2015 - 5:30


Il faut que je change de sujet. Je ne suis pas douée pour parler de ce que je ressens, et encore moins avec lui. Tout ce qui se mélange en moi lorsque je suis près de lui a tendance à me taper sur le système. Il n’est pas question que je me rends compte à quel point il me plait, malgré sa putain de tête de connard arrogant. Alors je lui demande ce qu’Olivia a bien pu lui dire dans l’oreille un peu plus tôt. « Un secret entre elle est moi. » Je souffle un peu, déçue qu’il ne me dise rien. En même temps, je ne devais pas en attendre plus de sa part. Et puis quoi aussi. « Non rien de spécial, des réflexions d’enfants. Je crois qu’elle a bien aimé notre danse… Enfin ta.. Ta danse j’ai pas fait grand chose. » Cette fois c’est sur mon visage que s’installe un petit sourire, presque gêné. « Je suis désolée de t’avoir pris au dépourvu, j’avais simplement besoin de leur montrer ce qui peut se passer quand on en a envie, enfin j’veux dire… bref. Tu m’as comprise. C’est pas moi qui ai dit que l’alchimie passait entre nous. N’empêche, ça a marché, ils ont compris. » Je me pince un peu les lèvres, évitant au maximum de le regarder trop longtemps dans les yeux, parce que c’est un réel supplice. « Tu sais c’était pas aussi horrible. » Je redresse mon regard pour croiser le sien, surprise de son aveu, lui qui disait tout à l’heure qu’il détestait ça. « Je veux dire, ma réaction peut donner l’impression que c’était horrible et… C’était un peu.. Enfin j’ai surtout jamais trop fait ça, danser à deux, mais ça doit être intéressant comme expérience en fait. » J’esquisse un mince sourire et hoche la tête. « Disons que c’est… différent. » Je hausse un peu les épaules. Est-ce qu’on est vraiment en train de parler calmement sans s’engueuler ou s’envoyer des pics dans la gueule ? J’ai du mal à y croire. Mais finalement, ce n’est pas si désagréable que ça. Pourtant, je me sens quand même tendue, comme à chaque fois qu’il est dans les parages.

Et puis soudain, la lumières s’éteint, d’un seul coup, sans prévenir. « C’est une blague ? Ils payent pas l’électricité dans ton école ? » Je souffle et lève la tête, comme si j’allais pouvoir voir mieux. Mais c’est aussi sombre qu’une pièce hermétique à la lumière. « Y’a quelqu’un ? Qui a éteinte la lumière ? Si c’est une blague c’est pas drôle ! » J’ai haussé un peu la voix pour qu’on m’entende, mais rien. Aucun bruit, aucun son, pas de pas, simplement nos respirations. Putain. Je passe mes mains dans mes cheveux, je suis fatiguée, je voudrais rentrer chez Kelya et dormir, pour une fois. Mais je sais même pas comment je vais pouvoir sortir de là sans me fouler une cheville. « Bon ça doit pas être si compliqué de trouver la sortie, puis je dois avoir mon portable dans mon sac. » « C’est immense, y’a des obstacles partout, c’est bon pour se casser un truc ou se perdre encore plus. » Mon positivisme me perdra. Je sens un contact avec Elio mais je ne bouge pas pour autant, tous mes repères sont chamboulés, la notion de l’espace est bousculée, et mes émotions décuplées. Je me sens perdue, vulnérable. Je n’ai jamais été très à l’aise dans le noir. « De – désolé. » Je ne réponds rien et l’entends farfouiller dans son sac pour je pense trouver son portable. « Bon… tu trouves là ? J’ai pas envie de passer la nuit ici ! » Et voilà que ça recommence. Je stresse, je ne me sens pas bien, et être là avec lui n’aide pas vraiment. cela dit, je préfère encore ça que d’être là toute seule dans le noir le plus complet. « C’est pas possible je l’ai mis là pourtant… Tu peux hem… Tiens mon sac s’il te plait que je puisse fouiller dedans. » J’entends qu’il tend son sac mais visiblement pas dans la bonne direction, je pensais pourtant qu’on était pas si loin que ça, ou alors il a reculé de deux mètres après m’avoir touchée tout à l’heure ? « Attends t’es où ? Que je te le passe. » Je tends les mains pour essayer de trouver le sac qu’il me tend mais c’est le contact de sa peau que je sens, et qui m’électrise une nouvelle fois. Je frissonne. Ma main sur son bras, la sienne sur mon épaule, je le lâche finalement d’un geste assez sec, comme une auto protection. Mais sa main à lui glisse sur mon bras et mon coeur s’accélère. Je ferme les yeux fermement et me pince les lèvres. Du calme Kyrah. Du calme. Je tends alors mon autre main et touche enfin le sac, que je m’empresse de récupérer pour rompre ce contact beaucoup trop dangereux. Je garde le sac entre mes mains et le laisse y plonger les mains. « Je sais même pas quelle heure il est. On a pas fini en retard pourtant. Il font jamais ce genre de trucs putain. J’espère que c’est pas une panne de courant pour tout le quartier… » Elio finit par trouver son téléphone. Bingo. Il appuie sur le bouton, le téléphone s’allume et une faible lumière illumine son visage. Bizarrement, ça me rassure de pouvoir le voir. « T’as une lampe de poche là dessus ? » Il s’exécute, mais tout s’éteint d’un coup. « Quoi ? Me dis pas que t’as plus de batterie ?? » Et ben si. Je soupire largement, d’exaspération. « Putain mais on est maudits c’est pas possible autrement… » Je repasse mes mains dans mes cheveux, essayant tant bien que mal de réfléchir à comment faire pour sortir d’ici. « Bon ok, on va pas passer la nuit ici. Je pense que je connais mieux l’endroit que toi. Je vais essayer de me repérer. » Déjà, j’enlève mes chaussons, parce que c’est la meilleure façon de me faire mal. Je noue le ruban et fais pendre mes pointes de chaque côté de ma nuque. « Donne-moi la main, si on se sépare on va mettre deux fois plus de temps à sortir. A moins que monsieur ait l’oreille absolu, et que tu puisses te guider seulement avec ma voix… » Je n’attends pas sa réponse et tends la main pour retrouver le contact avec son corps. Ma main s’arrête sur son torse, à tâtons, et une vague de chaleur m’envahit. Je glisse sur son épaule, son bras, et jusqu’à sa main que je prends comme je prendrai la main d’un enfant. Je souffle un coup. « Ok, c’est parti. Putain j’ai l’impression de faire une mission commando ! » J’avance à pas lents, mon bras en avant pour ne pas me prendre un truc. Je refais le plan de la salle dans ma tête et avance jusqu’au mur que je longe avec ma main, jusqu’à trouver la porte qui mène aux loges. Bingo !  Je lâche alors la main d’Elio et appuie sur la poignée, la porte est verrouillée. « Putain c’est fermé, j’crois que c’est pas la bonne porte, et j’sais même plus où on est. » Je perds patience. Etre là dans le noir avec lui, c’est juste l’enfer. « Faut qu’on trouve le piano, j’crois que c’est la seule chose qui pourrait me détendre là. » Je suis tendue comme jamais, les nerfs à vif, j’ai presque envie de pleurer. Cette fois, c’est Elio qui récupère ma main, bizarrement, il la trouve du premier coup, et d’un pas assez rapide et assuré, il marche jusqu’à s’arrêter. « Quoi… t’as trouvé ? » Une touche, un doigt, la note résonne dans la pièce sombre. Je lâche un long soupir. Il lâche ma main et s’assied sur le banc, et je m’assois près de lui, en évitant d’être trop près pour qu’il n’y ait pas trop de contact. Ma main frôle les touches vers la droite et rencontre alors sa main. Une nouvelle vague de chaleur m’envahit. Je retire sèchement ma main et me racle un peu la gorge. « Tu veux pas me jouer un truc que t’as écrit ? Tu dois bien avoir composé quelques trucs non ? »
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Message(#)Let me play this song for you #2 [Kylio] EmptyMar 23 Juin 2015 - 15:41


Je ne peux pas croire que l’on se retrouve dans cette situation saugrenue une fois de plus. Plus de lumière, dans le noir le plus total, Kyrah et moi. Je sens un soupçon d’excitation m’envahir avant que la jeune femme ne prenne la parole. « Y’a quelqu’un ? Qui a éteinte la lumière ? Si c’est une blague c’est pas drôle ! » Je me demande qui pourrait bien être assez con pour faire une blague dans ce genre mais je ne le relève pas. Au lieu de ça je tente de relativiser, ce n’est pas si grave, il suffit que je trouve de quoi faire un peu de lumière et il n’y aura aucun souci pour sortir de cette salle. « C’est immense, y’a des obstacles partout, c’est bon pour se casser un truc ou se perdre encore plus. » Je soupire face à tant de positivisme, ce n’est pas un parcoure du combattant on devrait bien s’en sortir non ? Il suffit juste que je trouve ce satané téléphone. « Bon… tu trouves là ? J’ai pas envie de passer la nuit ici ! » Je relève la tête comme pour la fusiller du regard avant de réaliser que ça ne sert à rien puisque de toute façon elle ne peut pas me voir, c’est fou ce qu’elle m’agace avec ces commentaires à la con. Pourtant je dois me rendre à l’évidence je vais avoir besoin d’elle pour mes recherches et quand mon corps touche le sien je me sens attiré tout entier, comme dans un trou béant, comme incapable de contrôler mes mouvements. C’est Kyrah qui me remet bien vite à ma place attrapant mon sac d’un geste vif pour le tenir et je replonge mes mains à l’intérieur. Si mon sac n’était pas autant en bordel ça serait plus simple évidement. Mais quand Kyrah et moi sommes réunis rien n’est jamais simple. « Je sais même pas quelle heure il est. On a pas fini en retard pourtant. Il font jamais ce genre de trucs putain. J’espère que c’est pas une panne de courant pour tout le quartier… » Je l’espère aussi, la dernière panne dont je me souvienne dans la région avait duré plusieurs heures et je n’ai aucune envie d’être coincé ici avec elle pendant ce temps. Heureusement, mes mains trouvent enfin un objet d’une forme connue. «  Je l’ai ! » Je sors l’objet d’un geste vif et fier de moi alors que la lumière nous éclaire enfin. « T’as une lampe de poche là dessus ? » La joie s’estompe bien vite quand le téléphone s’éteint à nouveau. Je me sens pâlir légèrement. « Quoi ? Me dis pas que t’as plus de batterie ?? » C’est le silence qui répond à sa question… Je peux pas croire que nous ayons aussi peu de chance… Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu pour mériter ça merde ?

« Putain mais on est maudits c’est pas possible autrement. Bon ok, on va pas passer la nuit ici. Je pense que je connais mieux l’endroit que toi. Je vais essayer de me repérer. » Bien que je sache pertinemment qu’elle ne me voit pas je hoche vivement la tête, de toute évidence elle a une idée derrière la tête et même si je ne la vois pas je l’entends gigoter. « Donne-moi la main, si on se sépare on va mettre deux fois plus de temps à sortir. A moins que monsieur ait l’oreille absolu, et que tu puisses te guider seulement avec ma voix… » « Non j’ai pas … Non… » Je reste quelques secondes pensif, je ne suis pas persuadé que de la toucher soit vraiment une bonne idée, je voudrais plutôt garder mes distances mais dans ce cas de figure nous n’avons pas vraiment le choix. C’est la main de Kyrah sur mon torse qui me sorte de mes rêveries et je la laisse se balader, épousant mes formes sans faire un geste jusqu’à trouver ma main. « Ok, c’est parti. Putain j’ai l’impression de faire une mission commando ! » Je le suis en silence, de toute façon je n’ai pas vraiment le choix puisqu’elle me tire comme on tire un gamin qui traine. Elle semble savoir ou elle va, du moins son silence m’inspire confiance jusqu’à ce qu’elle lâche ma main et qu’un bruit de loquet verrouillé se fasse entendre. « Putain c’est fermé, j’crois que c’est pas la bonne porte, et j’sais même plus où on est. » Pour une fois je garde mes réflexions pour moi, je sais qu’elle a tenté de bien faire même si elle nous a mis dans le pétrin plus qu’autre chose. « Faut qu’on trouve le piano, j’crois que c’est la seule chose qui pourrait me détendre là. » Ces paroles m’étonnent, je ne pensais pas que la musique puisse réellement avoir un tel effet sur elle, mais pour une fois je suis plutôt d’accord avec son idée. Le piano c’est ma maison, dans le noir ou la lumière c’est un objet rassurant que je connais.

« Suis moi… » Je prends les devant cette fois en saisissant sa main, j’ai une bonne mémoire pour ce genre de chose et maintenant que nous avons fait une fois le chemin il est bien plus simple pour moi de revenir en arrière jusqu’à ce que mes pieds buttent sur un objet qu’il me semble reconnaître. « Quoi… t’as trouvé ? » Mon doigt appuie sur la note et je sens une sensation étrange m’envahir, comme du soulagement. Mon plus vieil ami le piano est là… Je ne suis pas enfermé dans cette salle qu’avec Kyrah, qu’avec cette fille qui fait remonter en moi des émotions que je ne peux maitriser. Il a le piano, plus carré, plus connu, avec lui pas de surprise… C’est ce qu’il me faut. Je lâche sa main pour m’installer et elle en fait de même. Sans appuyer sur les touches mes mains se baladent pour faire un premier tour de reconnaissance jusqu’à frôler sa main qu’elle enlève en vitesse. « Je te rassure j’ai pas la gale… » Elle me donne l’impression d’être un pouilleux mais malgré tout je la comprends, je ne veux pas la toucher non plus c’est bien trop dangereux. « Tu veux pas me jouer un truc que t’as écrit ? Tu dois bien avoir composé quelques trucs non ? » Mes mains se crispent sur le piano alors que je garde le silence. Dans ma tête c’est le branle bas de combat, je pèse le pour et le contre. « Non… Non j’ai jamais rien composé je joue seulement. » Je préfère lui mentir comme pour me protéger, parce que je sais que ma musique est un sujet bien trop sensible pour que je lui donne la chance de pouvoir m’attaquer sur ce terrain. Pourtant mes mains trouvent le piano et commencent à jouer une de mes compos – j’en ai envie, peut-être besoin aussi. L’important c’est juste qu’elle ne sache pas que c’est de moi. Mes doigts bougent sur le clavier d’abord lentement puis un peu plus vite, de cette façon plus sensuelle et animale. Cette compo ce n’est pas pour rien que je la joue, elle me fait penser à Kyrah, à ce que je ressens quand elle est dans les environs. Toute cette ambivalence qui m’englobe et me rend totalement fou. Je revois les courbes de son corps, repense à nos baisers, à son corps contre le mien et sans même la toucher je sens le désir prendre une fois de plus possession  de moi. Quand la musique s’achève je ne lui laisse pas le temps de dire un mot, ma main trouve sa cuisse remontant le long de son corps jusqu’à sa nuque, plus lentement, plus sensuellement que ce que nous avons vécu jusqu’à maintenant. Le noir semble faire voler mes tabous, c’est plus simple de ne pas penser à la connerie que je vais faire et d’une pression sur sa nuque je rapproche nos deux visages pour capturer ces lèvres dans un baiser passionné. Je me donne l’impression de me noyer… Mais c’est tellement bon.
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Message(#)Let me play this song for you #2 [Kylio] EmptyMer 24 Juin 2015 - 5:49


Lorsque je m’installe près de lui devant le piano, je prends soin de ne pas être collée à lui, bien que le banc ne soit pas bien grand. Je ne vais pas non plus m’asseoir que d’une fesse, mais je ne prends pas le risque de sentir mon corps frôler le sien. Et au moment où ma main frôle la sienne, je la retire d’un geste sec, par pure protection. « Je te rassure j’ai pas la gale… » Je soupire un peu, parce que notre ouïe est la seule chose qui peut nous guider à cet instant précis. Il n’aurait pas pu voir le moindre regard de ma part de toute manière. Je brise alors le nouveau silence qui comptait s’installer, en lui demandant de me jouer quelque chose qu’il a écrit. « Non… Non j’ai jamais rien composé je joue seulement. ». Il ment. Je le sens. Vu comme il joue bien du piano, je suis sûre qu’il ne fait pas que jouer. J’en suis intimement persuadée. Je ne réponds rien à ça. En même temps, quoi répondre ? Je joins mes mains et les glisse entre mes genoux, les jambes serrées, attentive au moindre son. Et Elio commence enfin à jouer. Je ferme les yeux, baisse légèrement la tête, comme pour me laisser imprégner par la musique, les notes, la mélodie. Je n’ai pas une culture musicale impressionnante, mais je suis sûre de n’avoir jamais entendu cet air nulle part. De nouveaux frissons parcourent mon dos, les poils de mes bras s’hérissent au son des notes, de ses notes. Rien n’est laissé au hasard, il ressent la musique comme je ressens la danse. C’est inné chez lui, il a ça dans le sang, il n’y a aucun doute là dessus. Et puis le rythme ralentit, les notes s’épuisent dans un touché délicieux, mes yeux toujours clos, je me délecte de la fin de la mélodie. Et sans que je n’ai eu le temps de me remettre de mes émotions, la main d’Elio vient glisser sur ma cuisse, mon coeur rate un battement, ou deux, je ne sais plus trop où j’habite. Qu’est-ce qu’il est en train de faire exactement ? Mon corps tout entier réagit a ce nouvel élan de passion, d’attirance, de fusion entre nous. Je n’ai aucunement la force de le repousser, c’est au dessus de mes moyens. Alors quand sa main attrape ma nuque pour l’approcher de lui, scellant de nouveau nos lèvres dans un baiser passionné, je me sens tressaillir. Mais c’est quoi mon problème avec lui putain ? Il réveille en moi la tigresse, la femme féline. Et si jusqu’à présent j’avais réussi à le repousser, ce soir, je n’en ai plus du tout envie. Du moins, pas pour le moment. Ma main glisse à mon tour jusqu’à sa nuque pour emprisonner son visage, pour qu’il ne m’échappe pas. Pas maintenant. Nos langues se retrouvent, se caressent, dans un besoin absolu de nous faire tourner la tête, et ça fonctionne. Mon souffle est déjà plus court, j’ai affreusement chaud, et terriblement envie de lui. Il réveille en moi quelque chose que je crois n’avoir jamais connu avant lui. Cette envie, ce besoin primitif. Je me lève sans quitter ses lèvres, pour lui faire face, et il se lève à son tour pour me pousser doucement contre le piano. Mes fesses appuient sur les touches dans un son loin d’être harmonieux, et je ne peux m’empêcher de lâcher un rire amusé, quittant ses lèvres pour la première fois. « Je suis pas sûre que ce soit un bon début pour ta première compo, il va falloir faire mieux… ». Je reprends d’assaut ses lèvres sans plus tarder, alors que mes mains s’emparent déjà de son t-shirt pour le lui retirer. C’est à la fois terriblement excitant d’être dans le noir total, mais c’est aussi très frustrant de ne pas pouvoir poser mes yeux sur son corps parfait. Mes mains seront mes yeux, d’ailleurs, elle se baladent déjà sur son torse désormais nu. Ma jambe remonte contre la sienne pour agripper son corps et surtout le presser un peu plus contre moi. Je sens que l’excitation est à son comble de son côté comme du mien… Nos lèvres ne se séparent plus, des baisers avides d’encore et encore, comme si nos vies en dépendaient. Mes mains quittent son torse pour venir défaire sa ceinture et déboutonner son jean. Je ne perds pas de temps avant d’enfouir ma main dans son boxer, ma bouche laissant échapper un petit gémissement étouffé dans nos baisers. J’ai l’impression d’être sur une autre planète, de ne même plus être moi-même. A moins que je sois plus moi que je ne l’ai jamais été ? Tous mes sentiments sont décuplés, mes sensations intensifiées, il me rend dingue, c’est officiel.
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Message(#)Let me play this song for you #2 [Kylio] EmptySam 27 Juin 2015 - 10:12


Je devrais partir, la repousser, oublier cette attirance ce besoin irrépressible de sentir son corps contre le mien – oui je devrais le faire mais j’en suis incapable. Toute once de jugeote semble avoir quitté mon cerveau pour laisser place à ce besoin ardent. Mes mains glissent sur son corps comme pour le redécouvrir, le fait de ne rien voir rendant ça presque plus excitant, je dois la découvrir parcelle après parcelle, l’imaginer, la désirer sans même la voire. Mais son odeur, me suffit, puis sa langue titillant la mienne et réveillant ma virilité que je sens grossir entre mes jambes. Je ne suis plus capable de m’arrêter, elle non plus d’ailleurs. Nous nous levons mais sans rompre le contact entre nous, mes bras se resserrant autour de son corps avant de la plaquer contre le piano laissant un son peu mélodieux se faire entendre. Son rire me chatouille les oreilles alors que sa bouche quitte la mienne me laissant déjà en manque. « Je suis pas sûre que ce soit un bon début pour ta première compo, il va falloir faire mieux… » Je rigole légèrement, marmonnant un rapide. « T’es insupportable comme fille » entre deux baisers. Je me laisse déshabiller par ces mains expertes, soupirant de plaisir quand son corps se colle une nouvelle fois un mien. J’ai de la peine à respirer tant l’excitation me possède tout en entier. Alors quand sa main vient déboutonner mon pantalon pour se glisser à l’intérieur je ne peux réprimander un petit grognement de plaisir. Je me décroche des ces lèvres pour rapprocher ma bouche de son oreille et y chuchoter quelques mots. « J’ai envie de toi. » C’est une évidence je pense mais j’avais comme le besoin de le dire et je dépose d’avides baisers derrière son oreille redescendant le long de sa nuque pour finir dans son décolleté. Sa main dans mon pantalon me procurant déjà bien plus de plaisir que ce que je ne pouvais espérer je laisse pour ma part mes mains faire glisser les brettelles de son justaucorps pour dénuder son épaule, chaque nouvelle parcelle de son corps découverte étant immédiatement recouverte par un baiser torride. Très vite elle se retrouve dénudée et je m’agenouille devant elle l’obligeant à stopper ces caresses. J’embrasse maintenant son ventre, alors que ces mains se glissent dans mes cheveux. Sa peau est brulante et reflète le désir entre nous.

Lentement je fais glisser son justaucorps pour la dénuder un peu plus jusqu’à ce qu’un grincement de porte me stoppe nette. « Kyrah ?? » « Bordel » Je me relève d’un coup rompant le contact entre nous alors qu’une lumière de lampe de poche vient éclairer la pièce. Kyrah aussi mal à l’aise que moi semble avoir reconnue la voix de la jeune femme. Probablement une de ces élèves. « Je crois qu’il y a une coupure de courant. » Nous avons donc notre réponse, ce n’est pas juste la salle de spectacle mais au minimum tout le bâtiment. Puis ou est ce que j’ai foutu ce t-shirt. Je raccroche mon jeans en vitesse tâtant le sol à la recherche du fameux sésame mais la lumière se pose sur moi avant. « Pourquoi le pianiste est à torse nu. » Je me racle la gorge avec gêne mais très vite les gloussements des jeunes filles me font sourire. « Le système électrique marche pas non plus du coup on peut pas sortir du bâtiment. » C’est vraiment une blague cette école.

Je mets enfin la main sur mon t-shirt que je remets en vitesse. Je me sens comme un gamin pris en flagrant délit de vol et baisse la tête suivant le chemin que les jeunes danseuses nous éclaire pour sortir de la salle. Je ne sais pas si c’est la frustration de ne pas avoir fini qui est le plus importante ou alors le soulagement que l’on ne l’ait pas vraiment fait. J’étais entrain de merder… Il faut que je me retienne un peu. Kyrah a couché avec ma mère, je peux pas faire ça. Il faut que je retienne mes pulsions merde. « Vous avez un portable les filles ? Il doit y avoir un numéro quelque part pour ce genre de problème. » Enfin pour que quelqu’un vienne à notre secours il faut encore que la panne ne soit pas généralisé. Sinon on peut toujours rêver.
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Message(#)Let me play this song for you #2 [Kylio] EmptySam 27 Juin 2015 - 11:00


J’ai chaud, je brûle de désir pour lui, ça ne m’est jamais arrivé avant, du moins, pas de cette façon, c’est certain. J’ai presque du mal à respirer correctement. Non, c’est un fait, ma respiration est devenue tellement saccadée que ma cage thoracique se soulève à vitesse grand V. Mon corps tout entier est tendu, en émoi, dans l’attente d’un geste de sa part. Je suis droguée à ses baiser, j’en suis certaine à présent. Et comme toute drogue, je sais ô combien ce n’est pas du tout une bonne idée. Pourtant, je ne peux pas me détacher de ses lèvres, j’en ai comme un besoin irrépressible. « T’es insupportable comme fille » Je ris un peu mais ne reste pas séparée bien longtemps de ses lèvres. J’en demande, encore. A cet instant, mon cerveau s’est déconnecté, j’ai laissé la place à mon corps de parler, et je pense qu’il est plus qu’explicite. D’ailleurs, au moment où je glisse ma main dans son pantalon, je me fais la reflexion et me demande pourquoi je n’ai pas fait ça avant. Il n’est pas seulement beau, il a l’air foutrement bien foutu, de partout. Il laisse glisser ses baiser dans mon cou, je penche un peu ma tête sur le côté pour lui laisser tout le loisir de s’amuser, n’arrêtant pas pour autant mes caresses dans son boxer. « J’ai envie de toi. » Je me mords la lèvre et un gémissement ne tarde pas à quitter ma bouche. Sa voix me fait chavirer, à cet instant, je crois bien qu’il pourrait me demander absolument n’importe quoi. Ses baisers dans mon cou me font frissonner, et la chaleur qui m’envahit est de plus en plus intense à mesure que ses baisers descendent le long de mon corps. Assez vite, il descend mon justaucorps, mettant mon buste à nu. Ses mains sur ma poitrine me rendent complètement folle, j’en fais même tomber ma tête en arrière. Je suis sienne, là, maintenant, tout de suite, et je n’ai plus qu’une envie désormais, c’est qu’il me fasse l’amour, peu importe la façon, peu importe l’endroit, j’ai envie de lui, comme si ma vie en dépendait. Mes mains ont quitté son boxer et viennent se glisser entre ses cheveux que j’attrape de mes doigts fins. Mon corps se cambre sous ses baisers, l’incitant à continuer, mais entendre mon prénom d’une petite voix féminine et totalement extérieure à ce que je suis en train de vivre, me fait redescendre sur Terre à une allure folle. « Bordel » Je murmure rapidement une succession de « Merde merde merde… » tout en attrapant les bretelles de mon justaucorps pour me rhabiller avant que la lampe torche de mon élève ne se pointe sur moi. « Je crois qu’il y a une coupure de courant. » Je me racle la gorge, essayant de reprendre mes esprits. « C’est bien ce que je me disais. » La lumière éclaire soudain Elio qui est à quatre pattes par terre en train de chercher son t-shirt, je grimace légèrement, espérant qu’elles ne fassent pas un quelconque rapprochement. « Pourquoi le pianiste est à torse nu. » Putain… les voilà qui gloussent et je soupire un peu. Espérons que cet épisode ne m’attire pas d’ennuis. Mais à cet instant précis, c’est le cadet de mes soucis, je suis plus frustrée que jamais de ne pas avoir pu poursuivre ce moment avec Elio. Je me sens encore toute émoustillée, mon corps entier est brûlant, il l’appelle encore. C’est le feu dans mon bas ventre, et j’essaie de ne plus penser à mes mains sur son corps, sinon je vais lui sauter dessus, tant pis pour le public. Je me rattache les cheveux, essayant tant bien que mal de reprendre mes esprits. « Vous avez un portable les filles ? Il doit y avoir un numéro quelque part pour ce genre de problème. » « Oui dans les vestiaires. » Nous suivons les filles en essayant de ne pas se marcher dessus, et dans les couloirs, nous croisons une nouvelle lampe de poche. C’est le vigil de l’établissement « Coupure générale du quartier, ça ne devrait pas prendre trop longtemps. » « Merci. Les filles, essayez de ne pas vous séparer. Restez ensemble dans les vestiaires pour pas vous perdre. » Dans le couloir principal, les lumières des issues de secours illuminent à peine, suffisamment pour voir où on met les pieds. Les filles entre dans les vestiaires des élèves et je prends Elio par la main pour faire quelques pas et nous enfermer dans le vestiaire des profs, vide. Sans attendre plus longtemps, je plonge sur ses lèvres, mais je sens comme une réticence de son côté. Je quitte alors ses lèvres, frustrée. « Qu’est-ce qui se passe ? T’as peur qu’on nous surprenne ? » Ma main vient caresser son entrejambes, par dessus son pantalon. De ce côté là, rien n’a changé, il pourra me dire ce qu’il voudra, je sens bien que son corps me réclame. Pour le reste, attendons de voir ce qu’il va encore me sortir.
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Message(#)Let me play this song for you #2 [Kylio] EmptySam 27 Juin 2015 - 14:18


J’ai de la peine a retrouver mon souffle. Mon entre jambe restant le témoin des quelques minutes que nous venons de passer ensemble. Je place mon sac devant pour ne pas que les jeunes danseuses de Kyrah ne puisse voir mon intimité et les suis dans le couloir. Je sens mon corps encore tremblant de désir, ou alors c’est tout ces sentiments contradictoires se battants en moi qui me font cet effet. Je prends assez de distance avec Kyrah pour que nos corps ne puissent pas se frôler – ne surtout pas la toucher. La lumière d’une autre lampe de poche au loin m’arrache presque un soupire de soulagement, comme si j’avais besoin d’être sauvé de je ne sais quoi. « Coupure générale du quartier, ça ne devrait pas prendre trop longtemps. » De toute évidence l’homme qui s’adresse à nous et le vigile, mais je suis beaucoup moins sûr que lui en ce qui concerne le temps que la lumière va prendre à revenir.   « Merci. Les filles, essayez de ne pas vous séparer. Restez ensemble dans les vestiaires pour pas vous perdre. » Je suis le mouvement sans un mot, mais c’est sans compter sur Kyrah qui me tire par la main pour nous enfermer dans la salle des profs. Ces lèvres trouvent les miennes, chatouillant en moi le désir de son corps. Je voudrais être plus fort que ça, je tente de l’être mais c’est presque impossible de lui résister. « Qu’est-ce qui se passe ? T’as peur qu’on nous surprenne ? » Mon regard cherche le sien, mais si la pièce laisse passer quelques filets de lumière ce n’est pas assez pour que je puisse clairement la voire. Sa main caressant mon entre jambe me rend plus faible secondes après secondes. Pour ma part, je plaque mes bras contre le mur comme pour mettre un peu plus de distance entre nous, je ne peux pas respirer quand elle est aussi proche, je peux pas réfléchir. « Non je… Je veux pas c’est tout… » Ma voix est peu assurée et le soupire de plaisir - provoqué par ces caresses - qui sort de ma bouche à la fin de ma phrase semble dire l’exact opposé de ce que me bouche décrète. Je la veux, tout mon corps la veut, la désire, et mes yeux commençant à s’habituer à l’obscurité entrevoie les courbes parfaites de son corps. Ce corps que je veux mien, non ce n’est pas une envie c’est un besoin.

Il me semble qu’elle s’éloigne un peu de moi, comme si elle aussi prenait conscience de ce qui est entrain d’arriver mais alors qu’elle prend ces distances c’est moi qui retrouve de la vigueur attrapant sa taille pour inverser la situation et la coller contre la porte qu’elle vient à peine de fermer. Mes mains se glissant sous fesses, faisant remonter ses jambes de façon à la porter à califourchon, ses jambes se resserrent fermement et ma taille alors que je plaque son corps un peu plus fort contre la porte, nos vêtements devenant la seule frontière qui nous sépare. Mes mains remontent le long de son corps avec lenteur puis vont attraper ses mains que je fait glisser le long du mur pour les plaquer au dessus de sa tête les miennes par dessus.

Mes mains sur les siennes sont corps comme à ma merci, nos visages tellement proches que je sens son souffle se mélanger au mien sans qu’aucun de nous deux ne brise cette infime distance. Je sais qu’elle ressent cette excitation tout comme moi, je sens son corps qui frémit sous la pression du mien, ses mains qui se resserrent un peu plus. « Je te hais… » J’ai prononcé ces trois mots de façon bien distinct mais dans mon ton seul le désir semble se lire. Je sais que cette haine est aussi réciproque que le désir qui nous lie. C’est peut-être ce qui rend ce moment si intense. C’est sans doute ce qui devrait me retenir mais ce n’est pas la cas, rien ne semble pouvoir me décoller d’elle. Nous sommes seuls dans cette pièces, nous sommes adultes et de toute évidence tout les deux consentants… Mais pourquoi est ce que c’est si différent avec Kyrah, pourquoi est ce que je ne peux pas simplement la faire mienne sans que ce bouillon de sensation semble faire exploser ma tête ?
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Message(#)Let me play this song for you #2 [Kylio] EmptyDim 28 Juin 2015 - 5:45


C’est plus fort que moi. Après ce qu’on vient de partager près du piano, je ne peux pas me résoudre à le laisser partir comme ça. Alors je demande aux filles de rester ensemble dans les vestiaires pendant que je kidnappe Elio, qui me suit sans broncher. Du moins pour le moment. Je ne perds pas plus de temps avant de venir capturer ses lèvres à nouveau, come un besoin vital. Mais j’ai l’impression de ne ressentir aucun répondant, pourtant tout à l’heure, il n’avait pas l’air de vouloir garder ses distances, c’est même lui qui s’est jeté sur moi… Je le regarde reculer jusqu’à heurter la porte close. Mes yeux s’habituent peu à peu à l’obscurité et j’arrive de mieux en mieux à voir les traits de son visage. Pour l’expression de son regard, il me manque quand même un peu de lumière, mais j’ai l’impression de ne pas avoir besoin de voir ses yeux. La tension qui émane de nous parle à notre place. Même un aveugle s’en rendrait compte. La tension sexuelle est à son comble, et ce quasiment depuis que nous nous sommes rencontrés. « Non je… Je veux pas c’est tout… » Son soupir en dit long. Son esprit est en train de reprendre le pas sur ses émotions, chose que je m’interdisais de faire jusqu’à présent, pour la simple et bonne raison que je voulais juste profiter de cet instant avec lui. Mais il gâche tout. Je serre un peu les dents, frustrée, coupée dans mon élan. Et je recule d’un pas, hochant doucement la tête faisant mine que je comprend. Pourtant, je n’ai même pas envie de lui répondre. J’ai juste envie de m’enfuir loin, aussi loin que je peux pour pas qu’il ne voit la déception dans mes yeux. Je vais pour me retourner, pour détourner mon regard de lui et calmer mes ardeurs, mais le voilà qui m’attrape avec fougue, entourant ma taille de ses mains fortes avant de me plaquer contre la porte. Je ne peux retenir un léger grognement au moment où mon dos claque contre la porte dans un bruit sourd. Ses mains viennent se placer sous mes fesses et il me soulève pour que je puisse entourer sa taille de mes jambes, ce que je fais sans plus tarder. Tout ça me rappelle la séance photo, et cette tension qui a électrisé tout le studio. Il fait remonter mes mains au dessus de ma tête, fermement emprisonnées par les siennes, alors que mon souffle devient plus court, plus saccadé, accompagnant le rythme de ma poitrine qui se soulève à une allure plus soutenue. Je tremble de désir, je peux sentir son corps tendu contre le mien, tenant fermement la pression contre le bois de la porte. Le désir me consume, toute entière, j’ai envie de lui appartenir. Pour la première fois de ma vie, j’ai envie d’être à quelqu’un, même si ce n’est que pour un court instant. Je veux être sienne. Mes vêtements, aussi fins et légers soient ils, ont l’air d’être une couche épaisse séparant mon corps du sien. Je veux sentir sa peau contre la mienne, j’ai envie de lui, comme je n’ai jamais eu envie de personne. « Je te hais… » Ses lèvres viennent presque frôler les miennes à l’instant où il prononce ces quelques mots, et allez savoir pourquoi, ça m’excite encore plus. Mes doigts entremêlés avec les siens se resserrent encore plus, mes jambes se contractent autour de sa taille, et j’ondule doucement mon bassin contre le sien pour faire monter la température encore d’un cran. Dans un murmure, je lui réponds, avec une voix plus féline que jamais « Je te déteste tout autant… ». Et c’est vrai, je le déteste de me donner autant envie de lui, de me donner l’envie de lui appartenir. Je le déteste de me faire ressentir toutes ces choses, de ne plus arriver à être maître de mes émotions. Il me contrôle, me vampirise, il me possède. Nous savons tous les deux que ce n’est pas une bonne idée, et pourtant, cette force qui nous attire tel deux aimants est vraiment, vraiment plus forte que toute la volonté du monde. C’est physique, chimique, rien ne pourrait arrêter ce feu qui nous consume de l’intérieur. Alors je ne perds pas plus de temps, nous en avons assez perdu jusqu’à présent. Je m’approche de son visage et capture ses lèvres des miennes, dans un baiser plus passionné que jamais. Nos langues semblent danser ensemble de manière très sensuelle. Je le dévore, j’en crève d’envie. Je défais alors mes mains de son emprise et viens entourer sa nuque, glisser mes doigts dans ses cheveux, tenant toujours fermement mes jambes serrées autour de lui. « Fais-moi l’amour… » De ma bouche, ça aurait pu sonner comme un ordre, mais là, c’est presque comme un supplice, je l’implore de mettre fin à cette envie qui me consume. Il me rend complètement dingue, je ne me reconnais plus. Une nouvelle fois, j’attrape le bas de son t-shirt pour le lui retirer, et à son tour il fait glisser le haut de mon justaucorps. Nous voilà au même endroit qu’un peu plus tôt, il est temps de passer la seconde. Ses baisers dans mon cou me font pencher la tête en arrière, cambrant mon dos légèrement pour lui laisser le champs libre. Je m’offre à lui, entièrement, totalement, jusqu’au plus profond de mon âme. Ses mains sur ma poitrine me font chavirer, on dirait qu’il a fait ça toute sa vie, et même si j’essaie de contrôler ma respiration, mes gémissements, j’ai bien peur que si ce moment se poursuit, l’école entière pourra entendre le son de ma voix. Et soudain, la lumière se rallume, créant comme un choc, une faille. Je lâche ses lèvres un court instant, levant les yeux pour regarder cette lumière qui agresse ma rétine. Putain mais c’est pas vrai, on va jamais être tranquille. Ma respiration est encore fortement saccadée et bruyante. Je regarde alors Elio, le regard toujours aussi brûlant d’envie, et j’entend que quelqu’un frappe à la porte « Kyrah ? » Je plaque mon index sur les lèvres d’Elio pour qu’il se taise, et je ne bouge pas d’un centimètre. « Y’a quelqu’un là dedans ? » La poignée s’active et je ferme les yeux en me mordant la lèvre, priant pour que la personne en question n’essaie pas de pousser la porte, qui n’est pas verrouillée. Seuls nos corps faisant pression contre celle-ci pourraient faire croire qu’elle est fermée à clé. « Le courant est revenu, on peut sortir… » J’entends des pas dans le couloir derrière nous, j’attends qu’ils s’éloignent. Je repose finalement mon regard dans celui d’Elio, comprenant bien qu’une fois de plus, notre début d’histoire torride s’arrête ici. Putain… Je desserre la pression de mes jambes et mes pieds retouchent le sol, alors que je suis encore dans ses bras. Je me racle un peu la gorge et me mordille la lèvre. « Je crois qu’on ferait mieux de sortir avant de se retrouver coincés là pour de bon. » Ma voix est encore un peu rauque, grave, sensuelle, mais on peut y entendre une teinte d’amertume. Je n’ai jamais été raisonnable, mais ce soir, il le faut.
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Message(#)Let me play this song for you #2 [Kylio] EmptyDim 28 Juin 2015 - 9:34


C’est trop - trop pour un seul homme, trop pour une seule fois. Je ne peux plus penser, tout mon corps est à elle, en transe, transporté dans son monde, celui ou rien ne semble compter. J’aime ça, ne plus réfléchir, ne pas avoir à penser aux conséquences mais juste à l’intensité de ce moment - à son corps qui ondule contre le mien m’obligeant à me mordre l’intérieur de la joue pour ne pas laisser un soupire d’extase sortir de ma bouche. « Je te déteste tout autant… » Cette haine qui la possède je la ressens au plus profond de moi, c’est une haine pleine d’excitation, une haine qui nous dévore de l’intérieur nous ramenant inlassablement l’un à l’autre. Quand nos lèvres se retrouvent, se caressent j’ai l’impression de me sentir à nouveau entier, comme si j’avais besoin de ça pour exister - comme si elle me complétait. C’est tellement bon et en même temps effrayant au plus haut point. Ne plus être maitre de rien, à cet instant précis j’ai l’impression qu’elle pourrait me demander n’importe quoi je serais prêt à la faire. Mais la demande qu’elle me fait n’est pas compliqué à imaginer pour moi. « Fais-moi l’amour… » Ces mots ne font que de renforcer mon excitation, elle le veut autant que moi, je le sens dans la façon dont elle me supplie, sa voix qui réclame mon corps, ses jambes qui se resserrent un peu plus alors que mes mains découvrent son corps comme pour la première fois. Comme si je n’avais jamais touché une femme, je la caresse de couvrant ses parcelles les plus intimes , je la déshabille, la touche sans aucune gêne comme si j’avais été crée pour cette seule et unique action. Mes baisers se déplaçant le long de sa peau chaude comme la braise.

Quand la lumière se rallume et nous nous quittons l’espace de quelques secondes pour nous y habituer son regard attrape le mien et j’y lis le même désiré que celui que je ressens. Mes yeux se posant sur son corps que je peux maintenant voir, l’objet de mon désir se matérialisant devant moi et décuplant une fois de plus mon envie d’elle. « Kyrah ? »  quelqu’un frappe à la porte et Kyrah pose son doigt sur ma bouge pour me faire garder le silence. « Y’a quelqu’un là dedans ? » Mon regard croise celui de la jeune femme, ça ne devrait pas mais la situation m’amuse et un petit sourire s’affiche sur mon visage alors que je la sens beaucoup plus paniquée que moi. « Le courant est revenu, on peut sortir… » Mon sourire disparait cette fois alors que je comprends ce que ça veut dire. Fini notre petit aparté, les bruits de pas s’éloignent de nous et je laisse Kyrah retrouver sa place au sol alors que je passe un main sur mon visage un peu mal à l’aise. « Je crois qu’on ferait mieux de sortir avant de se retrouver coincés là pour de bon. » Son corps est encore contre le mien, je la tiens avec l’un de mes bras, fermement. Je sais que je pourrais la retenir, que si j’incitais le mouvement nous pourrions sans doute recommencer et cette fois aller jusqu’au bout, mais pour le coup mon esprit semble prendre le dessus. « Oui t’as raison on allait faire une connerie. » Je me détache d’elle attrapant mon T-shirt pour l’enfiler pour la deuxième fois de la journée avec un gout amer dans la bouche. « C’est mieux comme ça… En plus je sais pas quel genre de saloperies tu pourrais me refiler. » Je dis ça sur un ton froid, comme si il me fallait absolument être cruel pour casser cette tension entre nous. Mais au final je n’ai pas l’impression d’être si loin de la vérité, Kyrah est de toute évidence une fille qu’il n’est pas bien difficile d’avoir dans son lit, s’il suffit de lui donner quelque chose en échange alors je doute de pouvoir lui faire confiance pour être le genre de fille à se protéger.

Je sors de la salle au galop après ma réflexion, franchement j’ai plutôt honte et surtout je n’ai pas envie qu’on reste une minutes de plus dans cette pièce ou vivent les vestiges de nos baisers, le souvenir de son corps contre le mien. Mon excitation est retombé d’un coup et c’est sans un regard vers l’arrière que je quitte le bâtiments…. Je n’ai même pas envie de penser à la prochaine fois où je viendrais ici… Non je dois pas y penser.
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