Remi cherchait un nouveau local pour son jo et pour faire entrer l’ego de jacob aussi qui avait du mal à passer dans l’actuel. Elle devait se présenter à une agence et être aidé pour trouver l’endroit idéal. Mais elle avait en tête un petit jeu, elle n’était pas du genre à aller chercher les gens pour les torturer, mais Adèle avait eu le don de lui taper sur les nerfs avec ses grands chevaux et le fait qu’elle ait pu ne pas être irréprochable avec son frère. Elle en avait marre des reproches quant à sa façon de gérer ses aventures sachant que la plupart savaient très bien à quoi s’en tenir et s’ils se faisaient des idées c’était pas son problème ! Alors elle s’était arrangée pour que les visites et le contrat soit pour Adèle, obligée de lui montrer des endroits et de subir la super humeur de Remi pendant qu’elle choisit. Remi s’en réjouit d’avance ! Elle aurait presque frotté ses mains d’impatience. elle se présente au rendez vous, pile à l’heure tout sourire, sourire qui veut tout dire et qui n’augure absolument rien de bien pour la petite Adèle. en réalité, c’est sans doute le côté trop cute de la gamine qui l’insupporte, les gens trop gentil, trop mignon, ça lui donne la nausée. C’était pas naturel d'être si gentil! fallait arrêter d'être si naïf et idiot. la voilà qui arrive et Remi lui dit bonjour en langue des signes, pas pour être polie ou faire connaitre sa langue, mais pour l'emmerder et pas lui parler à haute voix. Normalement, elle est censé prendre un interprète pour sa cliente, même si celle ci n’en veut pas, pour le principe, elle veut la souler dès le départ. - Alors, qu’a tu à me proposer ? - Dit elle entièrement en langue des signes. Elle est ravie de sa connerie et adèle risque de voir le temps passe très lentement. Mais elle veut penser à autre chose que ses conneries avec un certain stripteaseur, ou d’autres choses qui sont arrivées récemment et qui la perturbe, il faut qu’elle reprenne sa routine et vite.

 « i love to raindown hell on you »    remi delgado & adèle shephard

---

---

Adèle était passionnée par son boulot, elle avait mis du temps avant de trouver sa voix, ne sachant pas si elle voulait être en contact avec les enfants ou pas. Elle a toujours adoré les enfants, et elle a le contact facile, la jeune femme s’entend plus ou moins bien avec tout le monde. En réalité, elle s’entend vraiment bien avec tout le monde, sauf une personne. Une ex à son frère – dont elle ignore encore si il n’est pas amoureux d’elle, quel choix stupide se dit-elle au fond d’elle. Elle s’est juré de ne plus être cette sympathique nana en compagnie de cette femme qu’Adèle déteste par-dessus tout. Adèle évite les endroits où Remi réside, davantage pendant son travail. Se serrer les dents ce n’est pas pour elle tout ça. Non elle est entière Adèle et agit trop souvent dans l’impulsion. Si elle avait envie de faire éclater une bagarre, elle lançait les hostilités. Si elle avait envie de giflé, elle le faisant sans crier gare ! Face à certaine personne elle pouvait se montrer très douce, trop naïve aussi sans doute mais face à d’autre, c’était tout le contraire, et sans savoir pourquoi l’ex de son frère en faisait partie. En arrivant à son bureau, son tuteur vient lui proposer de faire une vente de A à Z. Elle était étonnée mais excitée aussi, elle ne savait pas vraiment comment faire même si elle l’avait vu faire des centaines de fois depuis ses trois dernières années. Elle s’en sentait capable, elle a la tête et les épaules pour ça. Mais est loin de s’imaginer dans quelle galère elle s’engage car ce qu’elle ignore, c’est l’identité de son futur acheteur. Addie ne savait pas d’ailleurs que Remi l’avait demandé personnellement, et par fierté, son tuteur se voyait mal de le lui en faire part. Il préférait qu’elle considère que l’initiative vienne de lui. Assise derrière le bureau face à son ordi, on vient lui annoncer que le client est enfin arrivé. Adèle se lève et avec son assurance part chercher la personne pour l’emmener dans son bureau devant le regard remplie de fierté de son tuteur qui lui fait un signe rassurant des mains, mais en arrivant dans la salle d’attente. La douche froide. Elle cherche désespérément quelqu’un d’autre. Mais non, il n’y a que cette saleté de Remi Delgado dans la salle, qui à première vu est la fameuse acheteuse. Laisse-moi rire ! Tout chez elle l’irrite. Rien qu’à voir le visage décomposé de Adèle, elle n’avait pas intérêt de faire sa princesse, car la seule princesse ici, c’était elle et ne refilerait pour rien au monde son titre ! Addie lui fait signe de la suivre, le regard mauvais. « Alors, qu’a tu à me proposer ? » Voilà qu’elle se retourne vers Remi et qu’elle la voit agiter ses mains, « c’est pas la peine d’agiter tes mains comme une folle furieuse, je comprends pas tes signes bizarres ! » Qu’elle lui dit en haussant les épaules, ce n’était pas son genre de juger les gens mais elle avait un contentieux personnel avec Remi et rien ne changera les choses. « Et même si je comprendrais je ferais genre que je pige que dalle ! » La tension règne entre elles c’est évident. Et lui crêper le chignon, Addie en meurt d’envie ! Pourtant, il faut qu’elle se calme, elle lui tend une feuille un stylo. « T’as qu’à écrire sur ça… » Si encore tu sais écrire, pense t’elle au fond d’elle-même. Oui quand Adèle n’est pas décidé, elle ne fait pas semblant, elle est de toute évidence entière, avec elle ça passe, ou ça casse…

Adèle ou la princesse par excellence qui la fait rire, mais rire, si elle savait. Elle ne sait pas que Remi fait exprès chaque fois, elle pourrait s’expliquer, régler les choses, mais elle n’aurait pas droit à tout ce chaos. Elle sourit quand l’autre se met à insulter sa langue. Elle a de la chance de pas se prendre une tarte. Elle grimace à cette idée, mais elle sait aussi qu’elle veut juste exprimer à quel point elle ne l’aime pas. Elle ne veut pas de pitié. Elle sait qu’elle fera son boulot de toute façon, elle n’a pas le choix. voilà qu’elle propose d’écrire. Elle cherche les emmerdes la mini pouce. Remi n’aime pas qu’on se moque d’elle, encore pire quand on attaque sur la surdité, adèle ne le sait pas, mais elle a intérêt à être professionnelle si elle ne veut pas que remi s’en mêle. - Tu sais que je peux parler alors arrête de faire l'imbécile et commence ton travail. Je doute que tu veilles que je dise à tes chers patrons que tu viens d’insulter un client. Je me trompe ? - Pas de fioritures avec Adèle ni de faux semblant, elles savent exactement ce qu’il en est et elle ne va pas prétendre qu’elles ont une once de bienveillance, mais il s’agit du boulot de Remi et là, c’est important et pro, pas une partie de jeux en maternelle. Si elle merde, elle perd un client, Remi, elle ira voir une autre agence. Elle sait qu’elle a le pouvoir ici, même si Adèle ne montre que sa mauvaise humeur pour le moment, elle l’a choisi pour ses compétences pas pour son sourire. - Donc, tu as une liste à visiter ? Ou juste un en particulier ? Je suis dispo pour visiter tout ce que tu veux. Si ça me plait, je ferais en sorte d’ajouter un plus pour ta commission.- Et oui, même pour des gens qu’elle n’appréciait pas, fallait le dire, elle n’était pas franchement amie avec tous ses partenaires business, mais elle payait bien si le travail était de qualité et plutôt rapide. Adèle avait donc intérêt à faire les choses bien.

 « i love to raindown hell on you »    remi delgado & adèle shephard

---

---

Si il y a bien une chose à savoir sur Adèle c’est qu’elle ne fait jamais semblant, quand elle n’aime pas quelqu’un elle n’a jamais appris à jouer avec la personne. Elle est cash, et le lui montre aussi distinctement que possible. Parce qu’elle n’a pas de temps à perdre et parce qu’elle ne sera jamais amie ou ne serait-ce copine avec Remi Delgado. Tout chez elle l’énerve, et elle ne comprend même pas que son aîné est pu sortir avec elle. Pourtant, au premier abord, elle n’est pas moche à regarder, mais dès qu’elle ouvre la bouche, dès que son regard se pose sur son interlocuteur en le prenant de haut, ça l’enlaidit ! Jamais la douce et souriante Adèle ne voudrait être associée à cette sorcière alors elle faisait tout pour la provoquer. Ne lâchant pas le morceau, quoi qu’elle advienne, et même si elle joue une fille provoquante devant elle, qu’importe. Elle fait mine qu’elle ne comprend pas, qu’elle ne peut pas parler Remi mais Adèle n’a aucune intention de rentrer dans son jeu. De se couper en quatre pour la satisfaire, c’était au-dessus de ses forces. Et pourtant Adèle n’est pas connue pour être quelqu’un de méchant, pour être ingrat mais il faut croire que Remi arrive à transformer la plus blanche colombe en corbeau sombre. Elle lui jette presque le stylo et la feuille sur le coin de la table, non sans aucune gêne. Avec Remi, elle n’a aucun jeu à jouer, Remi sait très bien ce qu’il y a entre elles. Elle sait que rien ni personne ne pourra arranger cette histoire car si Addie est naïve en amour, elle ne le sera jamais face à une sorcière comme Remi. Jamais ! « Tu sais que je peux parler alors arrête de faire l'imbécile et commence ton travail. Je doute que tu veilles que je dise à tes chers patrons que tu viens d’insulter un client. Je me trompe ? » Dire que Adèle n’était pas satisfaire de sa mise en scène serait évidemment mentir. L’élève dépasserait-il le maître en la matière ? Pourtant, elle n’avait aucune envie de ressembler à ça, elle s’en dégoûtait même ! Elle serre les poings Adèle, elle est contractée et silencieuse. Bien sûr qu’elle n’avait pas envie de perdre sa place mais jusqu’à quel prix ? Ca, elle l’ignorait encore, et c’est certain qu’elle va devoir faire preuve de patience et de discernement pour supporter en silences les piques de la sorcière ! Elle ne répond rien, signe peut-être qu’elle compte faire un effort, enfin elle ne pouvait pas savoir jusqu’où car elle ne connaissait pas suffisamment Delgado pour savoir jusqu’où elle irait… « Donc, tu as une liste à visiter ? Ou juste un en particulier ? Je suis dispo pour visiter tout ce que tu veux. Si ça me plait, je ferais en sorte d’ajouter un plus pour ta commission. » Elle lève les yeux au ciel, elle est sérieuse là ? Elle croit quoi que Adèle est une nana matérialiste ? Elle lui répond avec tout son mordant, «  je ne fais pas dans la mendicité » La sage Adèle se révèle être bien plus impacté par tout ce cinéma qu’elle ne l’avait pensé. Elle n’avait qu’à pas jeter son aîné comme ça ! Adèle est ce genre de femme à aimer tout contrôler dans la vie, et plus encore à tout faire pour que ceux qu’elle aime ne soit pas déçu. Et c’était raté elle avait dû raccommoder le cœur en vrac de son frère pour … Ce truc qui se tient devant elle. « J’ai trois biens… Tu as devant toi le descriptif, on va pouvoir aller les visiter… » Qu’elle lui dit, contournant le bureau pour partir, prenant son sac et la pochette en question au passage. Pour Adèle, il n’y avait aucun doute que ça fera l’affaire, mais connaissant Remi, même si ça lui plairait, elle est capable de ne pas aimer…

[/quote]

Adèle ou le souffre douleur préféré de Remi, et pourtant elles se croisaient pas tant que ça depuis le temps, chaque fois, elle passait pour une sorcière. Le pire c’est que Remi rentrait chez elle et se foutait pas mal du reste. Alors qu’Adele allait ruminer. C’était clairement une perte de temps et Remi ne s’était jamais cassé la tête à détester Adèle, elle reste juste, amusée. Elle la regarde s’énerve toute seule comme une gamine pourrie gatée et elle reste plantée là, parce qu’elle a pas l’intention de dire quoi que ce soit. Voilà qu’elle se renfrognait et quand Remi lui propose d’avoir une commission elle parle de mendicité. Elle comprenait pas le principe, c’était logique qu’un travail bien fait avait un plus, et dans la branche immobilière, c’était courant les commissions venant du patron, rien d’illégal ou autre. Mais si elle en voulait pas, tant pis pour elle, ça ferait des économies. Remi n’était pas regardante sur ça, moins ils demandaient tant mieux. Après pour ses propres affaires, là elle avait un prix et elle se foutait pas mal que vous n’ayez pas envie de payer autant. - Ok, pas de souci, mais à mon avis ton boss le fera quand même, c’est le principe. - Elle allait pas insister, parce qu’aussi drôle ce puisse être de la voir s’énerver, elle voulait trouver un local pour de vrai et un bon, dnc le meilleur moyen c’était d’être réglo et de se mettre au travail. Elle mets devant elle trois biens intéressants et selons ses critères. Remi les parcours et a un coup de coeur avec l’un d’eux, très portée par ses impulsions elle sait déjà qu’elle n’ira pas voir les deux autres, ce sera surement celui ci, si le descriptif est fidèle. Trop souvent on lui avait proposé des choses et quand on arrivait devant, c’était pas du tout la réalité. Remi n’aimait pas se faire avoir mais elle pensait qu’Adèle tenait à son boulot. - Pas besoin de tous les voir, celui là a l’air très bien. On y va à pieds ou en voiture ? Je veux bien aller voir de suite et à mon avis, tu as fait le plus gros, j’aime pas perdre plus de temps à aller voir deux autres qui me disent moins que celui ci. - Adèle ne connaissait pas la Remi version pro, elle connaissait la Remi qui “brisait” le coeur de son frère et qui s’en moquait comme de l’an quarante. Ca devait lui faire tout drôle qu Remi ne rétorque rien, ne soit pas venimeuse ni rien. D'ailleurs c’était pas si dur pour Remi de le faire, son boulot était le plus important, et elle ne perdrait pas un client pour sa mauvaise humeur ou son caractère de chiotte, après, ça dépendait qui elle avait en face.

 « i love to raindown hell on you »    remi delgado & adèle shephard

---

---

Elle ne lui fait pas peur Remi, loin de là même ! Adèle n’a pas pour habitude de fermer sa bouche quand la tête de quelqu’un ne lui revient pas, même si cela semble rare. Par principe, elle rigole tout le temps, elle est quelqu’un de posée et calme. Mais tout chez Remi l’irrite au plus haut point et davantage sa manière de prendre les autres de haut. Si habituellement, elle aurait cherché à comprendre pourquoi et aurait tout fait pour apaiser les tensions, face à Remi, elle faisait tout pour la provoquer. Comme si le jeu en vaut la chandelle. Tout pour la piquer, pour l’énerver mais elle savait qu’à son boulot, Addie était piégée. Elle ne pouvait pas vraiment faire ressortir de son visage son dégoût quand elle pose ses yeux sur cette femme, encore moins la recadrer comme elle le souhaiterait. On pourrait peut-être la trouver un peu capricieuse, ou fille à papa quand elle se retrouve face à Remi Delgado, mais la vérité c’est que même si elle sait qu’elle ne devrait pas se comporter comme ça avec elle, elle n’y peut rien. Adèle a tiré un trait net et indélébile sur elle le jour où elle a retrouvé le cœur de son frère aîné fracturé à cause d’elle. Et en amour, Adèle est une tout autre personne. Elle n’est pas seulement que la fille un peu naïve au premier abord qu’on pourrait constater. Elle est aussi celle qui fonce dans le tas, sans se soucier des conséquences. Et elle ne supporte pas qu’on s’en prenne à quelqu’un qu’elle affectionne, comme sa famille entre autre.  « Ok, pas de souci, mais à mon avis ton boss le fera quand même, c’est le principe. » Elle la toise du regard, elle ne l’aimait pas et elle avait envie que par son attitude, Remi le sente. Elle n’était d’ordinaire pas une femme comme ça Adèle comme quoi on peut changer face au danger. Ce n’est pas tant un danger Remi, non c’est celle qui s’en ai pris à des personnes qu’elle aime, et entière Adèle a besoin de le lui faire payer… Coûte que coûte… Parler de ses biens à visiter est la seule façon d’arrondir les angles et calmer les tensions. Jusqu’à la phrase de trop, au mot de trop pour que Adèle morde à l’hameçon c’est tellement évident que Remi pourrait parier, elle gagnerait un sacré pactole ! Adèle Shephard n’a jamais réussie à faire semblant… « Pas besoin de tous les voir, celui là a l’air très bien. On y va à pieds ou en voiture ? Je veux bien aller voir de suite et à mon avis, tu as fait le plus gros, j’aime pas perdre plus de temps à aller voir deux autres qui me disent moins que celui-ci. » Adèle l’écoute attentivement, elle finit par hausser les épaules, elle prend le trousseau de clé et les fiches adéquat car on sait jamais elle pourrait en cours de route vouloir les visiter, ils sont tous pas loin en plus, quel aubaine ! « On va marcher… » Ca lui fera pas de mal de faire du sport à celle-la, qu’elle pense ! Habituellement elle lui aurait dit mais Adèle pour éviter de perdre sa place, se mord la lèvre intérieure pour le garder secrètement enfouie en elle. Sans son boulot, malade, elle se morfondra dans son appartement.  Autant faire semblant d’être sympa, elle aura tout le loisir un jour de lui arracher sa tignasse. Ah les femmes drôles de spécimen… « On peut y aller, le local est vide… » Qu’elle dit, récupérant ses affaires, ouvrant la porte, laissant passer Delgado devant, toujours avoir ses ennemis devant principe de Addie ! « Le bâtiment date des années 80 et il y a trois habitations au-dessus. » Qu’elle lui dit, elle aimait se renseigner avant, le métier de journaliste lui aurait plu, c’est certain…

ELLE S’EST TUE. Remi doit le dire, elle ne s’y attendait pas. Elle bluffait, elle voulait voir jusqu'où elle irait pour utiliser Adrian pour encore et toujours la détester. Remi ne comprendrait jamais vraiment cette connerie, parce qu’Adrian et elle n’avait plus aucune interactions, et de ce qu’elle avait pu glaner - oui elle s’était renseignée par curiosité - il était en couple depuis tellement longtemps qu’elle voyait pas le problème. Il était bien dans sa vie, pourquoi fallait il remuer la merde ? La réalité étant qu Remi détestait se rappeler la foi de trop. la foi où elle avait vite compris que si elle restait une minute de plus, elle lui aurait offert son coeur en plus du cul, et ça, c’était pas possible. Elle aurait tout fait pour ne jamais tomber amoureuse de quoi que ce soit, et c’était le premier mec sur qui elle cherchait des infos. Elle n'était pas stupide, cette histoire l’avait hanté, et elle aimait pas qu’on lui rappelle ses erreurs. Qui pour les gens était d’être partie, pour elle, d’avoir failli se faire avoir. Elle laissait donc Adèle faire ses remarques, jusqu'à ce qu’elle en ait marre et qu’elle le dise haut et fort. Pour le moment, une accalmie s’était imposée, et Remi se demandait si elle allait repartir de plus belle plus tard, qui savait vraiment ce qui se passait dans la petite tête d’Adèle. Elle prend ses affaires et annonce qu’ils vont marcher, super, une promenade. Elle en aurait presque remué la queue, si elle en avait une. elle avait un drôle d’air cela dit en disant “marcher” mais bon, elle avait cessé de se demander ce que pouvait vouloir dire ses mots à elle, elle suivit sans dire un mot. Le local était vide, elles auraient tout à loisir de visiter le tout, et c’était parfait, Remi avait bien l’intention de ne pas trainer, elle aimait pas que les choses s’entassent, là où ses affaires pouvaient durer des années, le reste devait aller vite. Elle lui parlait du bâtiment en chemin, il était pas très vieux ni très jeune, parfait du coup. Il y avait des habitations au dessus, ce qui allait plus la souler qu’autre chose sachant qu’elle ne quitterait pas son lof pour tout l’or du monde. Mais si les voisins la laissaient tranquille, elle ferait de même. Elle n’allait pas au boulot pour faire la fête non plus. Et ce ne serait pas les bruits qui la gêneraient. ils arrivèrent peu de temps après devant le bâtiment en question. - Il est aux normes ou il faut faire de travaux ? Électricité etc ? Et vous avez le numéro de la ligne que je puisse installer au plus vite internet ? - Sans internet, son boulot était bien plus chiant et long et c’était quelque chose de vital que ce soit mit en premier, même avant un meuble ou autre, pour Remi. Elle attendait à présent qu’Adèle ouvre la porte. Oubliant qui l'accompagnait elle fut toute excitée d’avoir un nouveau local.

 « i love to raindown hell on you »    remi delgado & adèle shephard

---

---

Elle en profitait Remi, parce qu’Adèle était sur son lieu de travail, mais même si elle disait rien, qu’elle ne répondait pas comme elle aurait voulu, Addie se promettait une fois loin de l’agence de le lui faire payer. D’une manière comme d’une autre. Elle a la rancune tenace, et surtout elle n’oublie pas. Qu’importe le temps que ça mettra. A y réfléchir, rien ne pourrait les rapprocher, et encore moins leurs caractères tellement à l’opposés l’une de l’autre. Remi Delgado n’est pas quelqu’un de sensible, elle n’est pas non plus douce et gentille aux yeux de Adèle, elle ne supporte d’ailleurs pas quand Remi le prend de haut avec ses interlocuteurs. Peut-être une carapace pour ne pas qu’on la considère comme une amie, elle n’en sait rien, et auprès de Remi elle n’avait pas envie de jouer à la psychanalyste. Tout chez elle, l’irrite sans vraiment pouvoir déterminer la raison. Et Adèle n’a jamais vraiment appris à garder sa langue dans sa bouche, dès lors qu’une chose qu’elle n’aime pas se pointe. Elle a toujours réponse à tout, pense toujours quelque chose d’une situation, ou d’une personne. Jugeant parfois un peu vite en besogne, et peut-être que c’est ce qui se passe avec Remi. Une mauvaise présentation entre elles la première fois entraîne une mauvaise rencontre, et depuis Adèle semble las quand elle la voit, voulant à chaque fois contredire Remi, cela même quand celle-ci avait raison. Et le fait est que la détective privé prenait les autres de haut n’arrangeait rien à la situation, parce qu’Adèle est quelqu’un sans aucune prétention, quelqu’un de simple, qui donne une pièce au SDF qu’elle croise en bas de chez elle, ou encore de son temps dans diverses associations humanitaires. Elle n’a rien à voir avec le monde un peu trop rude et violent de la Delgado. « Il est aux normes ou il faut faire de travaux ? Électricité etc ? Et vous avez le numéro de la ligne que je puisse installer au plus vite internet ? » Elles sont déjà dans le local. Adèle referme la porte derrière elle et laisse Rémi avancer à sa vitesse dans le petit couloir, une première petite pièce et le reste est tout en un. Vaste espace avec une vitre transparente  offrant la possibilité de se voir de l’un et de l’autre côté des pièces. « Aucuns travaux si ce n’est du rafraîchissement… » Le carrelage si elle souhaitait le changer, ou encore la peinture. Avant de reprendre, « l’électricité à été refaite, et la toiture il y a trois ans. » Le professionnalisme de la petite Adèle était sans doute remarquable, on le voyait bien qu’elle était à l’aise, « c’est très peu bruyant, je me suis renseignée… Pour la ligne, je peux me renseigner. J’appellerai le propriétaire si tu retiens ce local. » Elle lui certifie.

Remi était presque déçue que Adèle ne réagisse pas, qu’elle soit pro, elle aurait aimé voir la fougue de la demoiselle, mais rien, tant pis. Elle pose ses questions et obtient les réponses aussi sec, elle regarde autour d’elle, observe. un rafraîchissement, ok, c’est pas un souci, elle payera quelqu’un pour le faire au plus vite, changera les fenêtres et les portes par des choses plus rassurants, elle aime mettre des vire par balles par exemple, toujours faire attention. tout est aux normes, c’est déjà vraiment intéressant, elle sait déjà qu’elle va prendre le local, elle espère que Jacob aimera aussi, parce qu’elle a pas voulu faire la visite avec lui, du moins sur les horaires que lui voulait. Parfois, il est énervant à vouloir que les autres s'adaptent à lui et non l'inverse, ou elle était juste pressée et n’avait pas voulu attendre qu’il soit dispo, avec eux, c’était toujours assez chaotiques de toute façon, sauf dans leur partenariat, là, ils excellaient. peu bruyant, ça, elle en aurait ri mais ne fit pas de commentaires, le bruit étant pas quelque chose qui la gênait, elle l’entendait pas. Elle pouvait se renseigner pour la ligne, tout était parfait, elle devait l’énoncer à haute voix, elle le prenait, pas de doute. elle aimait comment c’était agencé et aimait qu’il y ait deux bureaux et des coins à aménager pour accueillir la clientèle. Oui, ça irait. - Ecoute, envoie moi par mail les informations dès que tu les as pour la ligne, sinon je le prends. On peut retourner à l’agence pour faire les papiers, ou tu m’envoies un coursier avec ceux ci dans la journée, comme tu veux. Ca m’embêterait que quelqu’un le veuille et je suis assez pressée. - Elle n’ajouta pas qu’elle allait devoir le présenter à Jacob, qu’elle n’avait pas beaucoup de temps pour déménager et aménager le local vite pour éviter toute perte de clientèle. N i le fait qu’elle allait devoir changer les adresses de contacts etc assez vite pour la même raison. Elle se mit à sourire, cet endroit, elle allait adorer. Ca faisait bizarre que ce soit grâce à la ptite Adèle.

 « i love to raindown hell on you »    remi delgado & adèle shephard

---

---

La tension des premières minutes s’étaient quelque peu dissimulé derrière ce masque, que Adèle tentait de montrer par tous les moyens. Elle ne se laisserait pas dominer par la situation, bien que tentante. Remi ne s’est jamais comportée comme une femme attachante ou sensible envers elle, et elles se sont souvent par le passé remuer le couteau dans la plaie. Pour elle, c’était plus simple de la détester. Elle n’avait pas vu son frère bien les premiers temps même si il ne l’avouera jamais. Trop fier sans aucun doute mais Adèle sait combien il a morflé à cause de Remi, elle a toujours été présente pour l’épauler. Savoir qu’elles allaient devoir coopérer, n’était pas chose évidente pour la jeune femme qui n’est pas du genre à faire dans la demi-mesure habituellement. Mais pourtant elle sait combien c’est difficile de se restreindre, de se contenir et elle ne pensait vraiment pas y parvenir aussi bien. Elles visitent le local, deux pièces ce n’est pas très long. Et elle regarde rapidement les traits de Remi pour voir sa réaction. Elle ne l’aurait jamais pensé si calme alors que les deux femmes, ici à Brisbane on sait qu’elles ne peuvent pas vraiment s’encadrer. Adèle s’attendait à ce qu’elle hurle, ou qu’elle lui fasse la comédie à la Delgado, comme si souvent. Mais Adèle ne connaît pas Remi sous l’angle du job, perfectionniste, chiante mais surtout carré ! Elle s’attendait à voir la même Remi qu’elle connaît trop bien hélas, celle qui fait un chahut pour pas grand-chose, sarcastique à souhait et est plutôt agréablement surprise. Si bien qu’elle ne dit rien, la regardant presque avec des yeux écarquillés. Se demandant probablement ce qu’elle a fumé avant de venir, « écoute, envoie moi par mail les informations dès que tu les as pour la ligne, sinon je le prends. On peut retourner à l’agence pour faire les papiers, ou tu m’envoies un coursier avec ceux ci dans la journée, comme tu veux. Ca m’embêterait que quelqu’un le veuille et je suis assez pressée. » Il n’y avait plus vraiment de regard de travers, ni de cri. Ni de ton sarcastique, non elles se parlaient plus ou moins normalement. Comme une cliente parlerait à un commercial. Quelque part, elle est soulagée Adèle, prétendre le contraire serait mentir. « Ok je reviens vers toi très rapidement, » elle comptait s’y mettre dès qu’elle rentrerait à son bureau. Elles allaient quitter le local Addie se retourne vers elle pour lui ajouter, « si il y a besoin d’une contre-visite je reste disponible à ce numéro. » Elle lui tend une de ses cartes professionnelles. Ca lui faisait du bien certainement cette visite, son chef avait dû flairer le bon coup, même si elle trouvait ça étrange quand même…

La route des deux femmes désormais vont se séparer alors que Adèle referme la porte derrière elle.

FIN