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Cora & Jessian

Le sentiment qu’aujourd’hui sera une très bonne journée l’avait envahi dès le matin pour ne pas la quitter. C’était rafraichissant que d’avoir la force mentale de mettre ses émotions négatives de côté pour profiter d’une journée qui s’annonce être sans encombre et le sourire qui était autrefois gravé à chaque seconde sur son visage arrive à refaire quelques apparitions de temps à autre, de quoi assurer à l’entourage de l’ancienne star que la mauvaise passe commence à se terminer et que lentement mais sûrement, Cora la vivante revient vers eux. Elle aurait aimé que dans sa tête les choses soient aussi encourageante mais aujourd’hui est une victoire et c’est important de se concentrer la dessus. Jessian devait passer avec Morgane afin de profiter de tester le programme de promenade dont le concept était simple, se voir confier un animal du refuge pendant deux heures le temps de le promener et jouer avec. C’était une façon pour beaucoup de personne hésitant quant à leur capacités d’assumer un animal de tester leur limite et cela permettait de décharger les bénévoles qui manquait de bras et de temps mais certainement pas de volonté. Cela faisait des semaines qu’elles avaient parlé de se faire ça et le rendez-vous avait été de nombreuses fois repoussé jusqu’à aujourd’hui. Dire que les choses étaient revenues comme avant elle et Jessian serait de la naïveté pure et dure mais Cora a conscience que le gros des silences qui se font entre les deux jeunes femmes sont de son fait à elle. Non pas qu’elle craigne de ne pas trouver oreille attentive chez celle qui reste sa meilleure amie mais elle n’est plus certaine de la mériter vraiment. Jessian s’était montré en tout point attentive et Cora ne s’était pas montrée réceptive. Elle espérait que les choses reprendraient autant qu’elles le peuvent comme elles l’étaient mais c’est quelque chose que seul le temps peut prédire. En attendant, d’assumer enfin son rôle de marraine auprès de Morgane semble faire un bien fou à l’actrice qui arrive à travers les questions enfantines de sa filleule à reprendre un peu goût à la vie et à croire à nouveau en l’idée que non, elle n’est pas seule. La fin de matinée commence à arriver quand à travers la fenêtre, les deux visages connus apparaissent. Elle avait prévenu qu’elle s’absenterait le temps de la promenade parce qu’elle voulait profiter de l’instant. « Bonjour ma grande ! » dit-elle à l’adresse de Morgane qui s’était empressée de la trouver aussitôt qu’elle l’eut aperçu. Une mine vraiment heureuse se dessine sur le visage de Cora au même moment où la petite rejoint ses bras. « Jess » ajoute t-elle avant d’embrasser son amie et de montrer le chemin vers l’accueil où les attend celui qui profitera des bons soins de Morgane aujourd’hui. « Laissez-moi vous présenter ! » annonce Cora en attrapant la laisse de l’animal, puis l’animal en question. « Voici Thalès, il est chez nous depuis trois semaines. Il est un peu foufou mais très doux avec les enfants. » assure t-elle également pour rassurer Jessian, parce qu’après tout, les animaux qui arrivent ici peuvent avoir de très mauvaises relations. Ce n’était pas le cas de Thalès qui était le cas typique de l’animal dont on n’avait pas anticipé la croissance mais qui ne présentait pas de mauvais comportement. « Je vous propose de faire un peu connaissance avec lui avant de sortir ? » demande Cora parce que malgré tout, les chiens voient beaucoup de monde et il leur faut à eux aussi le temps de se faire une idée de qui est avec eux.

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@Cora Coverdale & Jessian

Depuis que tu avais parlé à Morgane du concept de promenade des animaux du refuge de Cora, tu avais eu entre les mains une petite fille très excitée. Comme tous les enfants de son âge, Morgane commençait à tester les limites pour acquérir un animal de compagnie. De préférence un chien mais elle t’avait fait comprendre qu’elle ne se plaindrait pas si un chat devait apparaître sous le sapin ou lors de son anniversaire. Elle était très mal tombée car il était hors de question pour toi de prendre un animal de compagnie. Ce n’était pas que tu avais un problème avec eux, c’était plus que tu passais ton temps à courir à droite à gauche et tu n’avais pas une vie assez posée pour accueillir un animal dans ta maison. Bien entendu, Morgane était trop petite pour comprendre ces choses-là. Mais depuis que tu lui avais parlé de promener un chien du refuge pendant quelques heures et le tout en présence de Cora, elle avais arrêté de te supplier pour avoir un chien et était passé à la supplication concernant la date. Malheureusement, à cause de quelques imprévus, vous aviez dû reporter cette promenade mais aujourd’hui était enfin le jour J et Cora vous attendait en fin de matinée. Comme à chaque fois que l’excitation la gagnait, Morgane fut debout aux aurores et tu arrivais à gratter une petite heure supplémentaire au lit en lui racontant des histoires. Ce qui était bien c’était qu’une fois sorties du lit, tu n’eus pas à la supplier de s’habiller et de petit déjeuner, elle le fit presque toute seule et dans la bonne humeur contrairement à certains matins où elle devait aller à l’école. Depuis que tu avais revu Cora à cette soirée d’anniversaire, vous aviez échangé presque régulièrement par texto et le fait qu’elle ait tenu sa promesse de vous recevoir au refuge était pour toi un soulagement immense car cela montrait à tes yeux que Cora souhaitait elle aussi recréer un lien. L’idée que tu n’allais pas te battre seule était rassurante. C’est à l’heure que vous arrivâtes devant le refuge et à peine garée, Morgane s’échappait du véhicule pour aller rejoindre Cora à l’intérieur qui l’attendait. Tu secouais la tête amusée. Tu fermais la voiture et ne tardais pas à rejoindre ta fille et ta meilleure amie. Les trouver dans les bras l’une de l’autre était presque un soulagement et tu saluais à ton tour ton amie, l’embrasant toi aussi sur les joues. « Cora ! » Demander à Cora d’être la marraine de Morgane était apparu pour toi comme une évidence. Et encore aujourd’hui tu ne regrettais pas ce choix parce que tu étais certaine qu’elle serait une marraine parfaite. Toutefois, pour qu’elle puisse l’être, il fallait qu’elle passe du temps avec Morgane, d’où votre présence aujourd’hui. « Laissez-moi vous présenter ! Voici Thalès, il est chez nous depuis trois semaines. Il est un peu foufou mais très doux avec les enfants. » Ta fille avait déjà ses petites mains dans la fourrure de l’animal qu’elle caressait doucement pour l’instant, comme si elle était soudain devenue timide. Tu savais que cela allait vite passer comme tu savais que Cora n’aurait jamais présenté à ta fille un animal qui pourrait présenter un danger pour elle. « Je vous propose de faire un peu connaissance avec lui avant de sortir ? » Tu hoches la tête, ce n’est pas une mauvaise idée. Tu t’approches à ton tour de l’animal et le caresse alors que Morgane lui dit : « Bonjour Thalès, moi c’est Morgane ! Et elle c’est ma maman ! » Le chien aboya plusieurs fois en guise de réponse ce qui sembla satisfaire ta fille qui se mit à lui raconter votre matinée. Amusée, tu secouais la tête avant de te tourner vers Cora : « Tu ne peux pas imaginer à quel point tu viens de faire une heureuse ! Je vais devoir l’amener plus souvent maintenant. » Dis-tu à ton amie même si cela ne te dérangeait pas au fond. Ce serait une excuse pour voir la jolie rousse. « Comment tu vas ? » Lui demandas-tu avant d’ajouter : « C’est un superbe refuge en tout cas. Tu as fait du beau travail ! » Tu n’avais jamais eu l’occasion ou pris le temps de venir y faire un tour avant aujourd’hui.

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Cora & Jessian

Avoir Morgane dans les environs adoucit la chose. Si Cora ressentait encore de la honte vis-à-vis de ses réactions passées, celle-ci était vite balayée par le regard de l’enfant qui ne semblait pas lui en tenir rigueur - plus par ignorance de la chose et innocence mais passons - et qui était plus enjouée à l’idée de la voir qu’autre chose. C’est suffisant pour transformer l’expression un peu trop pensive de Cora pour une plus détendue qui dévoile facilement que ses soucis d’antan commencent à s’effacer et que la vie reprend de son côté. Evidemment, elle sait qu’elle ne peut pas prétendre à ce que tout redevienne aussi facilement comme avant avec Jessian, mais aujourd’hui semble être un bon départ et cela est suffisant pour bien augurer. Cora pouvait se remercier que d’avoir eu l’idée de parler de ce projet à sa meilleure amie lorsqu’elles s’étaient croisées à cette soirée. C’était l’occasion de laisser revenir la simplicité d’avant et de passer du temps avec celles qui constituaient une véritable famille d’adoption pour elle. « Bonjour Thalès, moi c’est Morgane ! Et elle c’est ma maman ! »Cora tenait l’animal de sorte à ce qu’il s’habitude à Morgane. Ces promenades étaient toujours difficiles lorsque les animaux n’étaient pas habitués aux enfants, ou bien lorsque les volontaires surestimaient leur capacité à tenir un chien, mais parce que c’était spécial, l’actrice avait fait en sorte de trouver une petite bête qui serait câline. Il ne fallut pas plus deux aboiements pour que le lien se créé et que Cora laisse l’enfant faire connaissance pendant qu’elle parlait à sa mère. « Tu ne peux pas imaginer à quel point tu viens de faire une heureuse ! Je vais devoir l’amener plus souvent maintenant. » exprime Jessian, ce qui ne manque d’attirer un regard de satisfaction sur le visage de Cora. « Mais je ne t’ai pas dit, cela fait partie de mon plan pour vous voir plus souvent. » plaisante cora, à moitié sérieuse dans sa remarque puisque les voir souvent lui ferait très plaisir. « Comment tu vas ? » demande t-elle, laissant un temps de pause à Cora qui ne sait quoi répondre, la vérité ou la banalité, elle prend quelques secondes avant de se botter le cul pour ne pas éviter la réponse parce qu’elle sait que ce n’est pas comme ça qu’elle retrouvera son amie et surtout, Jessian n’acceptera pas de se heurter à un mur indéfiniment. « Mieux, je dirais. » répond t-elle simplement, ce qui induit que si ça va mieux, ça allait mal pendant un temps. « C’est un superbe refuge en tout cas. Tu as fait du beau travail ! » ajoute Jessian, ce qui tranquillise un peu Cora. « Ce sont mes bénévoles surtout. Moi, j’ai fait que donner mon image à cet endroit. » Ce qui est une vérité, vu qu’avant récemment, les passages de Cora n’étaient là qu’en vue de gérer la communication. « Mais depuis que je suis revenue, je m’épanouis bien par ici. C’est tranquille, c’est ce qu’il me fallait. » assure t-elle avant de reprendre « Et toi ? Comment vas-tu ? Je te remercie d’avoir trouvé le temps de venir tu sais ? »

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C’était étrange pour toi de marcher sur des oeufs avec Cora. Dès votre rencontre, quand tu étais encore une inconnue dans le milieu du mannequinat comme dans celui du cinéma, tu n’avais jamais pris des pincettes ou fait attention à tes faits et gestes de la sorte. Mais aujourd’hui, c’était différent. Cette main que te tendait Cora, tu avais peur qu’elle se rétracte aussi vite qu’elle était apparue. Une crainte qui n’était peut-être que ça mais qui n’était pas injustifiée vu les dernières années de votre relation. Et puis il y avait Morgane avec toi aujourd’hui et ta fille n’avait elle que des souvenirs vagues de sa marraine, ce qu’elle savait sur elle, c’était à travers les photos et les anecdotes que tu lui racontais. Alors oui, tu étais prudente, tu ne voulais pas brusquer Cora et la voir disparaître de ta vie une nouvelle fois mais cela t’empêchait d’être totalement à l’aise à ses côtés. Elle vous amena rencontrer le chien que vous alliez promener ou du moins que Morgane allait promener et ce fut un coup de foudre dès le premier regard entre la petite fille et la bête. « Mais je ne t’ai pas dit, cela fait partie de mon plan pour vous voir plus souvent. » Tu laissais échapper un petit rire à ces paroles. Morgane n’allait pas te lâcher pour revenir au refuge le plus souvent possible, en voyant son regard rempli d’étoiles, cela ne faisait aucun doute. Toutefois, tu ne pus t’empêcher de dire à Cora : « Pas besoin d’un plan machiavélique, il suffit de nous le demander. » Comme elle l’avait fait en te proposant d’amener Morgane au refuge d’ailleurs lors de votre dernière rencontre. Tu avais désespérément envie de recréer ce lien qui t’était cher avec celle que tu considérais toujours comme ta meilleure amie. Alors tu aurais dit oui à n’importe quelle invitation. Finalement, tu demandais à la jolie rousse comment elle allait : « Mieux, je dirais. » Tu hoches la tête, ravie de l’apprendre. Cora ne peut pas aller parfaitement bien en quelques mois, sa reconstruction prendra certainement du temps et tu espères secrètement y jouer un rôle mais tu n’en dis rien pour l’instant te contentant de complimenter le refuge. « Ce sont mes bénévoles surtout. Moi, j’ai fait que donner mon image à cet endroit. Mais depuis que je suis revenue, je m’épanouis bien par ici. C’est tranquille, c’est ce qu’il me fallait. » Effectivement, un refuge pour animaux devait être plus tranquille que les plateaux de cinéma et le monde qui l’entourait et dans lequel Cora devait avoir peur de rentrer de nouveau ou même de s’approcher. L’essentiel à tes yeux était qu’elle puisse se reconstruire et faire ce qu’elle aimait, le reste n’était que des détails. « Tu as l’air plus à ton aise que lors de cette soirée. Les animaux sont moins bavards que les humains, ça doit te reposer. » Lui dis-tu un petit sourire sur les lèvres. Tu étais de ton côté encore une grande fêtarde mais dans la situation de Cora, tu pouvais comprendre que ce ne soit pas son fort. « Et toi ? Comment vas-tu ? Je te remercie d’avoir trouvé le temps de venir tu sais ? » Malgré un emploi du temps souvent surchagré, tu prenais toujours le temps de voir les personnes qui comptent pour toi. Il est rare que tu refuses une invitation de ce genre, particulièrement quand tu n’as pas vu la personne depuis longtemps. Passant une mèche de tes cheveux derrière ton oreille, tu lui dis : « Je vais bien. J’enchaîne les contrats à Brisbane et aux alentours avant de filer en Europe pour une semaine en décembre. J’essaie de négocier quelques jours de vacances également pour partir avec Morgane. » Les grandes vacances approchaient à grands pas et tu voulais partir un peu avec ta fille, rien que toutes les deux. « Je prends toujours le temps qu’il faut quand ça en vaut la peine. » Dis-tu tout simplement à Cora avant d’ajouter : « Prête pour cette balade ? » A ces mots Morgane tourna son regard excité vers vous prête à écouter les consignes que vous alliez lui donner. Une fois le chien en laisse et les consignes données, vous vous mîtes en route et tu dis à Cora : « J’ai vu Lizzie il y a pas longtemps, à un gala de charité. » Connaissance commune, Lizzie avait joué un rôle important dans vos vies à toutes les deux et restait une amie chère.

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Cora & Jessian

Les choses ne sont malheureusement plus aussi naturelles qu’elles ne l’étaient à l’époque et Cora s’en rend bien compte même si elle tente de se botter au mieux le derrière pour corriger cette situation merdique dans laquelle elle les a mises toutes les trois. Elle ignore encore comment justifier sa lâcheté, ou tout simplement le fait qu’inclure Jessian dans ses problèmes personnels n’étaient pas possible à ce moment-là. C’est difficile pour elle que de se donner l’élan pour une conversation où elle sait que si elle ne trouve pas les bons mots, elle pourrait perdre sa meilleure amie à jamais. « Pas besoin d’un plan machiavélique, il suffit de nous le demander. » ajoute Jessian à la boutade de Cora, amenant de ce fait le silence de cette dernière. Ce n’était rien d’autre qu’une tentative d’alléger l’atmosphère. L’ancienne actrice sait très bien que si elle veut quelque chose, elle n’a qu’à le demander mais de le faire alors qu’elle porte la responsabilité de toute cette situation. Finalement, Jessian rebondit en lui demandant des nouvelles sur son état émotionnel des dernières semaines ce à quoi Cora répond par la positive. Tout est toujours plus facile quand on la laisse dans sa zone de confort. « Tu as l’air plus à ton aise que lors de cette soirée. Les animaux sont moins bavards que les humains, ça doit te reposer. » Le sourire qui se trace sur son visage s’arrête à mi-chemin vers le rire. Jess a mis le doigt sur le bon sujet. Ici, personne ne lui demande jamais rien qui ne sorte de ses attributions, l’équipe de bénévole sait qui elle est et a le respect envers de ne rien demander qui ne soit inapproprié et les animaux, bien évidemment, se fiche de tout tant qu’on les nourrit. Ce refuge, c’est au final plus une bulle pour elle que pour eux. « Oui, quelque chose dans ce goût-là. » Qu’elle répond doucement avec un peu de malice, même si elle se connait et sait pertinemment que bientôt, la tranquillité de son petit coin ne sera plus ce qu’elle cherche et qu’elle voudra faire autre chose. « Je vais bien. J’enchaîne les contrats à Brisbane et aux alentours avant de filer en Europe pour une semaine en décembre. J’essaie de négocier quelques jours de vacances également pour partir avec Morgane. » Explique Jessian après que Cora lui eut retourné sa question. Elle parait gérer d’une main de cheffe sa carrière et sa fille, Jessian est un modèle de femme qui montre que tout est possible. « Je prends toujours le temps qu’il faut quand ça en vaut la peine. » ajoute t-elle, ce qui ne fait que grandir l’admiration que la rouquine a pour son amie à cette instant précis, la petite voix dans sa tête ne l’amenant qu’à se demander comment une personne comme ça peut-elle vouloir être son amie. « Je n’en doute pas. Tu as déjà ton idée de la destination ? » Simple curiosité. Elle tente de camoufler les pensées qui la gagnent. « Prête pour cette balade ? » propose Jess, amenant Morgane à se mettre presque au garde à vous avant de se lancer cette promenade. Cora prend quelques secondes pour expliquer à l’enfant comment se tenir et pour ajouter que si le chien tire trop fort, il faudra qu’un adulte le prenne mais que ça ne l’empêchera pas de jouer avec plus tard. Ceci fait, elles sortirent. « J’ai vu Lizzie il y a pas longtemps, à un gala de charité. » Ajoute alors Jess, tandis que sa fille vit sa meilleure vie aux côtés de Thalès. « Elle ne m’en a pas parlé. Comment l’as-tu trouvé ? » demande t-elle, sans trop se poser de question sur les sujets de conversation qui ont animé les retrouvailles des deux jeunes femmes. A ce moment, Cora choisit plutôt de prendre la température au sujet de son autre meilleure amie, qui ne vit pas de son côté une période simple non plus. « Elle me semble pas mal perdue en ce moment. » poursuit Cora, entre sa mère et cette carrière qu’elle a trop peur de reprendre, que le vécu de Cora ne l’aide pas à embrasser de nouveau parce que des déceptions, y’en a partout.« Enfin, j’admets que venant de moi … » C’est un peu comique, en effet. Mais Cora ne fait que prendre le revers de quelques choses qu’elle a trop longtemps caché. Elle dirait qu’elle aurait du le voir venir si elle était le sujet de cette conversation. « C’était quelle œuvre ? » interrompt-elle, parce qu’elle ne sait pas ce qu’elle doit dire ou taire.

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La balade commence et Morgane s’élance devant vous avec son nouvel ami à quatre pattes. Tu es rassurée qu’il n’y ait pas de voitures aux alentours parce que ta fille n’a d’yeux que pour ce petit chien et tu n’es pas sûre que même tes supplications à ce qu’elle soit attentive au monde alentour puisse détourner son attention. Tu la surveilles donc de lui tout en discutant avec Cora. Le temps est révolu des discussions faciles et des confidences sans y penser. Il fut un temps où tu confiais tout à la jolie rousse, même quand tu étais à Londres et que rien n’allait pour toi. Mais ta grossesse avait commencé à creuser un fossé entre vous et tu n’avais pas compris pourquoi à l’époque. Jusqu’à ce que le scandale éclate et là, tu avais enfin compris. Seulement, quand tu avais voulu en parler avec Cora, tu t’étais retrouvée contre un mur. Alors aujourd’hui, tu essayais de retrouver le temps perdu mais cela s’avérait plus difficile que tu ne le pensais. Voir Cora dans son habitat naturel, voir qu’elle était à l’aise et que tous ses gestes et ses sourires n’étaient pas aussi contrôlés, cela te rassurait un peu. Lorsque tu l’avais recroiser lors de la soirée chez votre connaissance commune, elle n’était pas du tout à l’aise et cela se voyait. Tu ne pus t’empêcher de lui faire remarquer que les animaux eux au moins ne posaient pas de questions. « Oui, quelque chose dans ce goût-là. » Tu laisses un petit sourire trôner sur ton visage alors que tu continues à avancer. Cora te demande alors comment tu vas et comment va Morgane. C’est facile de parler de toi et de ta fille, tout le monde attend à ce que tu le fasses de toute manière alors c’est comme une seconde nature. Tu parles alors à Cora de tes plans internationaux mais aussi des jours de vacances que tu veux prendre avec ta fille car les grandes vacances scolaires approchent. « Je n’en doute pas. Tu as déjà ton idée de la destination ? » Tu aimerais avoir déjà tout décidé mais avant de choisir la destination, tu préfères attendre de savoir combien de jours tu allais vraiment avoir à consacrer à ta fille. Tu ne voulais pas passer trop de temps dans les avions et s’il fallait ne pas quitter l’Australie pour profiter de vos vacances, cela te convenait très bien. « Je ne sais pas encore mais j’aimerais qu’elle découvre la neige donc une destination enneigée. » Après tout, le mois de janvier était un mois hivernal dans l’hémisphère nord, tu n’allais pas avoir de mal à trouver quelques stations de ski. Ton agence aura certainement quelques contacts ou destinations à te suggérer une fois que tout sera un peu plus décidé. Ne sachant pas réellement sur quel sujet rebondir, tu confiais à Cora avoir revu Lizzie dernièrement. Tu avais volontairement coupé Lizzie de ta vie depuis qu’elle était revenue à Brisbane parce que tu lui en voulais d’avoir été là pour Cora quand on t’avait refusé ce droit. C’était peut-être irrationnel et idiot mais tu n’avais jamais dit être une personne parfaitement raisonnée. « Elle ne m’en a pas parlé. Comment l’as-tu trouvé ? » Cela ne te surprenait pas vraiment, vu les sujets abordés lors de vos retrouvailles, tu trouvais cela presque rassurant que Lizzie ne lui en ait pas parlé. Mais cela rajoutait encore des non-dits dans vos relations à toutes les trois et ce n’était peut-être pas la meilleure chose. « Elle me semble pas mal perdue en ce moment. Enfin, j’admets que venant de moi … » Cora n’avait pas le monopole des gens perdus. Il y en avait tellement dans le monde … Et tu ne sais pas si perdue est le terme que tu aurais utilisé pour décrire Lizzie. Plus que perdue, elle t’avait semble légèrement déprimée et pas très en forme. « Elle n’était pas au meilleur de sa forme. Elle semble se poser beaucoup de questions sur ses capacités, sa carrière, son avenir. J’espère qu’elle trouvera les réponses qu’elle cherche. » Tu avais essayé de rassurer ton amie mais tu ne pensais pas que cela ait été un succès. Dans ces cas-là, c’était à la personne de trouver les réponses, tu ne pouvais pas les lui donner. « C’était quelle œuvre ? » Tu fouillais ta mémoire mais tu ne te souvenais plus réellement. Cette soirée avait été un prétexte à vos retrouvailles et la soirée avait vite tourné court pour toi, tu ne t’étais pas éternisée. « Quelques chose contre le réchauffement climatique ? Je ne sais pas vraiment, je n’ai fait que suivre Lizzie. » Cela ne donnait pas une très bonne image de toi mais bon, tu enchaînais les soirées de ce genre et elles finissaient par se ressembler. « Tu continues à aider des oeuvres ? » Cora avait toujours utilisé sa célébrité pour aider certaines oeuvres, aujourd’hui, tu ne savais pas si c’était toujours le cas. « Mon agence commence à me parler de m’engager dans une association. Pour eux c’est de l’image mais je me dis que pour moi ça pourrait être plus si je choisis bien. » Dis-tu en haussant les épaules. Ton agence te parlait de plus en plus de ce possible engagement et si quelqu’un pouvait t’aiguiller, c’était bien Cora.

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Cora & Jessian

Oui, il y’a le repos loin des projecteurs et objectifs que lui permet cet endroit. Elle peut désormais s’entendre penser tranquillement sans que quiconque de non invité à le faire ne vienne lui rappeler cette année de chaos et le nœud qu’a été sa vie. Le refuge qu’elle avait fondé pour protéger des animaux a fini par être le siens, l’endroit où elle aura repris sa vie sur de bonnes bases. Cependant, elle ne peut pas ignorer la vérité qui est que cet endroit reste un « en attendant » et a tout d’un passage intermédiaire que la fonction dans laquelle elle aimerait terminer sa vie. Elle a peur de l’avouer, de peur de paraitre ingrate ou insensible mais c’est ce qu’elle ressent. Cet endroit lui aura apporté la paix et pourtant, il ne suffit pas. Cora finit par rebondir sur Jessian et Morgane, il reste toujours plus simple pour elle d’entendre les autres parler de leurs quotidiens que-elle du siens ? Ça a toujours été. Jess parle de vacance. « Je ne sais pas encore mais j’aimerais qu’elle découvre la neige donc une destination enneigée. » Elle fait un signe de tête pour toute réponse. Il est vrai que la neige, dans ce coin-là du monde reste quelque chose de rare et dans le Queensland, elle est même inexistante mais la qualité de l’Australie reste de pouvoir offrir une multitude de climat. « Je n’y suis jamais allée. » admet t-elle en pensant aux endroits qu’elle pourrait recommander. Il n’en existe aucun. « Je crois que c’est le genre d’activité qu’il faut commencer enfant, sinon une fois adulte, on a trop peur de se lancer. » Et si elle aurait adoré ça enfant, elle sait que maintenant, ce qui l’empêche de se lancer, c’est bien la peur des multiples fractures qu’elle pourrait récupérer. Jessian en vint finalement à lui confier sa rencontre avec Lizzie. L’autre meilleure amie de Cora. Le sujet ne la rend pas bavarde pour autant. La jeune femme semble connaitre un présent compliqué, une grosse remise en question à laquelle la rousse ne parvient pas à l’aider à s’en dépatouiller. « Elle n’était pas au meilleur de sa forme. Elle semble se poser beaucoup de questions sur ses capacités, sa carrière, son avenir. J’espère qu’elle trouvera les réponses qu’elle cherche. » C’est le propre des enfants comme elle, qui ont grandi dans des bulles dorés et réalise à l’âge adulte que toutes les quêtes faciles de la vie n’ont pas été débloquées. « J’espère aussi, je l’ai beaucoup sollicité dernièrement et je suspecte que mon histoire avec ma mère l’a amené à réflexion à sa relation avec la sienne. Il faut qu’elle se trouve, mais je ne m’inquiète pas, elle est brillante et travailleuse. » confie Cora en avançant, gardant malgré tout en tête qu’elle va devoir commencer à s’inquiéter pour Lizzie, qui semble effectivement perdue et depuis trop longtemps. « Quelques chose contre le réchauffement climatique ? Je ne sais pas vraiment, je n’ai fait que suivre Lizzie. » Elle acquiesce doucement. Elle pourrait poser plusieurs questions mais elle sait très bien que quand ce type de réponse tombe, c’est que la personne a fait bien trop d’œuvre pour qu’une se démarque. C’est triste de l’extérieur mais quand on est une personne publique, c’est comme ça. « Tu continues à aider des oeuvres ? » Son refuge. Entre autre. « J’ai toujours le gala pour la recherche contre le cancer. J’y vais tous les ans même si j’ignore s’ils me recontacteront. Puis les animaux et si je peux parler des femmes aussi, je le fais dès que j’ai une tribune. » Même si elle reste moins sollicitée, cela ne changeait pas chez Cora l’envie de parler. « Mon agence commence à me parler de m’engager dans une association. Pour eux c’est de l’image mais je me dis que pour moi ça pourrait être plus si je choisis bien. » « Je te le conseille. » dit-elle d’une voix douce. « Je crois qu’il n’y a pas meilleur sentiment que de donner de sa personne. C’est important d’avoir un combat. Pas seulement pour l’image, dans un monde comme le notre, ça garde les pieds sur Terre. » Parce que tout n’est pas que paillette.

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Difficile de reprendre pied, difficile de reprendre des conversations comme si de rien n’était. Tu aimerais retrouver l’insouciance de vos conversations d’antan mais cela semblait aujourd’hui impossible. Alors vous parliez de tout et de rien en regardant Morgane rire et s’amuser avec le chiot devant vous. Les vacances scolaires allaient arriver et tu voulais en passer une partie avec ta fille même si l’agence n’allait pas être ravie. Morgane était devenue ta priorité avec les années et même si tu essayais de jongler entre le professionnel et le privé, ce n’était pas toujours évident. Pourtant, tu voulais vraiment amener Morgane voir la neige. « Je n’y suis jamais allée. Je crois que c’est le genre d’activité qu’il faut commencer enfant, sinon une fois adulte, on a trop peur de se lancer. » Toi non plus tu n’étais pas très sports d’hiver. Tes parents n’avaient jamais voulu y aller et tu étais intéressée par d’autres choses. Tu ne savais pas si Morgane voudrait faire du ski ou du snowboard mais au moins, tu voulais qu’elle puisse faire de la luge et profiter de la neige tant que le réchauffement climatique vous permettait d’en avoir. « Je ne sais même pas si ça l’intéressera. Cette année on commencera par de la luge je pense et si Morgane veut prendre des cours, elle pourra tout à fait le faire. » Vous retrouver toutes les deux, loin de votre quotidien, c’était ce que tu visais pour ces vacances. Repos et moments complices entre mère et fille. Tu n’insistais pas trop sur ce sujet toutefois car tu te doutais que pour Cora, cela devait être un sujet difficile. La conversation se tourna ensuite vers Lizzie que tu avais vue il y avait quelques temps à un gala de charité, une rencontre qui n’avait pas été que cordiale. « J’espère aussi, je l’ai beaucoup sollicité dernièrement et je suspecte que mon histoire avec ma mère l’a amené à réflexion à sa relation avec la sienne. Il faut qu’elle se trouve, mais je ne m’inquiète pas, elle est brillante et travailleuse. » Tu hoches la tête. Si seulement Cora savait que c’était parce qu’elle l’avait beaucoup sollicitée que ta relation avec Lizzie se détériorait. C’était certainement idiot et la jeune femme en question te l’avait fait remarquer mais tu en avais assez d’être rationnelle et de faire comme si le comportement de Cora et Lizzie ne te blessait pas. « Elle s’en sortira sans aucun doute, elle doit prendre le temps de trouver sa voie. » Ajoutas-tu simplement. Tu ne savais pas du tout où en était Lizzie, tu ne savais pas ce qu’elle devenait et tu savais que ce serait certainement à toi de faire le premier pas si tu voulais le savoir. Tu répondais vaguement à la question de Cora sur l’oeuvre que vous aviez été soutenir parce que tu ne te souvenais plus de ce que c’était. Cette soirée n’avait jamais été à propos de l’association à aider mais plus à propos de Lizzie et toi. Tu rebondis sur le sujet toutefois pour demander à la jolie rousse si elle jouait toujours un rôle pour des associations caritatives. « J’ai toujours le gala pour la recherche contre le cancer. J’y vais tous les ans même si j’ignore s’ils me recontacteront. Puis les animaux et si je peux parler des femmes aussi, je le fais dès que j’ai une tribune. » Tu hoches la tête, tout cela est très important en effet. Des causes que tu pourrais défendre mais ta notoriété n’est pas celle que peut être celle d’acteurs et actrices. Toutefois, ton agence te pousse dans cette direction et peut-être ont-ils raison ? « Je te le conseille. Je crois qu’il n’y a pas meilleur sentiment que de donner de sa personne. C’est important d’avoir un combat. Pas seulement pour l’image, dans un monde comme le notre, ça garde les pieds sur Terre. » Tu ne considères pas manquer de manière de garder les pieds sur terre. Pas avec Morgane et encore moins avec tes parents qui passent leur temps à te ramener les deux pieds sur terre. Mais tu comprends ce que veut dire Cora. « J’aimerais juste trouver la bonne association je suppose. Il faut que je m’y penche, l’agence m’a déjà fait une présélection mais je ne veux pas faire le mauvais choix. Je veux réellement m’engager, pas faire semblant. » Parce qu’il y avait ça aussi, les gens qui faisaient semblant. « Pour garder les pieds sur terre toutefois, c’est Morgane qui tient le premier rôle. Rien de mieux qu’une enfant de quatre ans pour te remettre à ta place. » Dis-tu à Cora avec un sourire en coin sur les lèvres. « Je me doute que tu dois être occupée mais quand tu auras le temps, est-ce que ça te dirait de venir manger à la maison ? » Lui proposas-tu un peu sorti de nulle part mais e même temps c’était une manière pour toi de t’assurer d’une prochaine rencontre si Cora acceptait.

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Cora & Jessian

Je n’y suis jamais allée. Ces mots sonnent curieusement lorsqu’ils sortent d’entre ses lèvres lorsqu’elle les entend. C’était rare que Cora ne soit pas allée quelque part ou bien n’ait pas fait quelque chose. A écouter Jessian, cela lui ferait envie de voir la neige, c’est très peu arrivé et uniquement par coïncidence parce qu’elle s’était trouvé dans un endroit enneigé que par façon prémédité. C’est ce genre de pensée simple qui lui manquait. Elle doit faire des projets, des projets qu’elle peut atteindre et les réaliser. Elle entrevoit comme un début de chemin pour se relancer sur la route de la vie et si c’est anodin d’extérieur, dans sa tête, c’est une réalisation et le point de départ d’une réflexion. « Je ne sais même pas si ça l’intéressera. Cette année on commencera par de la luge je pense et si Morgane veut prendre des cours, elle pourra tout à fait le faire. » Sur cela, Cora n’a pas grand-chose à rétorquer. Morgane est encore une enfant. Mieux vaut commencer par lui faire découvrir tout l’amusement que peut provoquer les sports d’hiver plutôt que de la mettre dans le grand bain des sports potentiellement dangereux. « Et toi ? Tu prendrais les cours avec elle ? » Demande-t-elle par curiosité, vu qu’après tout, même s’il vaut mieux commencer enfant pour ne pas voir la peur d’une rupture des ligaments croisés se former, rien n’empêche de démarrer à l’âge adulte. C’est même au contraire un sacré défi. Naturellement, le sujet part de Morgane pour tourner autour de Lizzie, l’autre meilleure amie de Cora, qui de son côté semble être elle aussi touchée par toutes les remises en question qui entourent l’actrice. Avoir Lizzie à ses côtés avait fait beaucoup de bien à Cora. Elles s’étaient toujours connues et dès que la rouquine ressentait le besoin de partager sur les stigmates touchant à son enfance, ou à ses mom issues, c’était plus simple avec celle qui avait vécu une histoire similaire. Le présent restant vague autour de la jeune femme, Cora n’hésite pas à glaner des informations sur des détails qui auraient pu lui échapper concernant son amie mais le retour de Jessian n’apporte pas lumière à sa lanterne. « Elle s’en sortira sans aucun doute, elle doit prendre le temps de trouver sa voie. » Observation assez générale lorsqu’elle prend le temps d’y penser. Elles semblent toutes en recherche de la voie à prendre. Gardant un thème commun, celui des œuvres soutenues par l’actrice fait son chemin. Si Cora reste incertaine sur l’idée que son soutien à une cause puisse encore la servir, elle reste présente dans l’ombre. En tous les cas, ne préférant pas garder le sujet pour elle, Cora s’empresse d’encourager Jessian à endosser le rôle de marraine d’une cause. C’est important pour l’esprit et quand on a un impact, il faut s’en servir tout simplement. « J’aimerais juste trouver la bonne association je suppose. Il faut que je m’y penche, l’agence m’a déjà fait une présélection mais je ne veux pas faire le mauvais choix. Je veux réellement m’engager, pas faire semblant. » Et elle a raison, Cora ne sourcille pas. Nul besoin de confirmer ou infirmer. « Pour garder les pieds sur terre toutefois, c’est Morgane qui tient le premier rôle. Rien de mieux qu’une enfant de quatre ans pour te remettre à ta place. » Egalement, mais elle dirait que la terre sur laquelle une cause te met les pieds reste différente de celle de la maternité. Elle n’entrera pas dans le débat, vu qu’après tout, elle n’a rien la rendant légitime de ce côté. « Je me doute que tu dois être occupée mais quand tu auras le temps, est-ce que ça te dirait de venir manger à la maison ? » « Avec plaisir ! » bondit-elle sans hésitation. Cela faisait longtemps et si la conversation revenait difficilement, ça ne change rien à ce qui se produit en arrière-plan, à savoir la tranquillité d’esprit de se sentir accompagné d’une personne bénéfique pour elle. Si Cora ne savait pas par où commencer pour renouer, son amitié en reste indéfectible et cette main tendue par Jessian n’en est que confirmation. « Je suis libre tout le temps en plus. » affirme Cora en riant, parce qu’elle ne l’avait jamais dit, elle avait toujours un gros agenda et là, elle compte faire les choses mieux. Sourire aux lèvres, les deux jeunes femmes poursuivent la promenade en continuant à parler de sujet divers et variés, les yeux rivés sur une Morgane vivant un très bon moment.