| (noa) de confidences en confidences |
| | (#)Sam 5 Oct 2019 - 22:11 | |
| « de confidences en confidences… » noa jacobs & adèle shephard
Elle n’allait pas bien Adèle, elle devait arrêter de se mentir à elle-même, dans quelques jours, elle allait avoir sa deuxième chimio et elle paraissait tout autant inquiète que pour la première. Parce qu’elle l’avait cachée à tout le monde, parce qu’elle avait préféré rester cloîtrer dans sa chambre pour ne pas qu’on la voit. Qu’on s’inquiète pour elle, elle n’avait prévenue personne. Seul Nell rentrait dans sa chambre comme un moulin et elle l’envoyait promener. Elle avait été présente physiquement mais mentalement absente. Elle ne pensait pas que ce serait si éprouvant cette chimio, elle pensait juste à une étape difficile mais qu’elle saurait sortir la tête haute. Elle n’avait pas encore les signes physiques, mais elle perdait néanmoins de plus en plus ses cheveux, par poignée. Et ça la rongeait, de devenir chauve. Elle qui s’est toujours apprêtée, toujours maquillée. Toujours pouponnée, elle devait se rendre à l’évidence qu’elle ne serait plus aussi jolie qu’avant. Son image c’était ça qui l’inquiétait, et peut-être de s’éteindre doucement même si elle savait que ses parents de la haut, la récupérerait. Elle l’espérait du moins. Mais c’était surtout psychologiquement qu’elle avait besoin d’aide. Elle ne parvenait pas encore à l’accepter. Ce cancer, pour elle ce n’était rien. Ou disons si peu, elle ne sait pas se ménager. Jamais ! Elle continuait avec difficulté, à mener sa vie comme avant. Elle ne voulait pas arrêter le travail et si Nino lui avait conseillé de ralentir, qu’elle devrait se reposer, elle se refusait de l’écouter, pire encore, elle le cachait à tous ses proches. Elle n’avait pas le choix que de demander un rendez-vous à l’association même si depuis quelques jours ils n’ont aucune nouvelle d’elle. Elle aurait pu passer même en coup de vent, Nino lui a fait un peu la même réflexion et il avait sans doute raison. Mais Adèle avait été bien occupée ses derniers temps, et elle n’avait pas imaginé une seule seconde qu’elle puisse leur manquer. Ou que quelqu’un puisse réellement remarquer son absence, elle avait sans doute trop de chose à penser, et devenait quelque part un peu égoïste. Peut-être, elle n’en sait rien. Mais Noa Jacobs a toujours été présente pour elle, pour la conseiller. Pour l’épauler. Elle est cette oreille attentive qui permet à Addie de s’évader un peu. Le temps d’un entretien. C’est d’ailleurs avec rapidité qu’elle obtient un rendez-vous, et la jeune femme s’y rend en temps voulu, le lendemain matin. Elle avait envoyé un sms à Nino pour lui dire, et c’est avec discrétion qu’elle pousse la porte du hall. Si son regard ne peut s’empêcher de se poser aux alentours, elle ne cherche pas faire paraître sa bonne humeur légendaire et même la secrétaire à l’entrée, la regarde de loin. Surprise probablement, elle avance d’un pas léger, et avant qu’elle n’atteigne le couloir, où se cachait tout le temps Nino par le passé, Noa ouvre la porte et Addie fût rattrapé vite à l’ordre, comprenant bien que c’était pour elle. « Bonjour Noa j’espère que tu vas bien ? » Qu’elle lui demande avant de rentrer dans son bureau et de s’installer sur la chaise face à l’emplacement de la jeune femme.
@noa jacobs
Dernière édition par Adèle Shephard le Mer 18 Déc 2019 - 10:01, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 7 Oct 2019 - 23:51 | |
| Mon assistante m’avait informé que la jeune Shephard avait voulu prendre rendez-vous avec moi rapidement. Ayant accès à mon emploi du temps, elle lui avait permis de venir sans que je n’ai donné mon accord, mais j’avais toujours dis à ma secrétaire de combler au mieux mon emploi du temps lorsqu’elle le pouvait. Lui laissant cette marge de manœuvre, je devais donc accepter les rendez vous lorsqu’ils arrivaient sans prévenir. Adèle n’avait pas demandé de rendez-vous depuis qu’elle avait commencé sa chimio. Et si depuis que j’étais directrice, je ne prenais plus de rendez-vous comme c’était le cas avant pour des entretiens avec les patients qui le souhaitaient, j’avais accepté, pour quelques exceptions, d’en recevoir encore. Surtout, pour ceux avec qui j’ai commencé en étant encore responsable des bénévoles et des actions collectives. Adèle en faisait partie. Je m’étais demandé comment elle allait, comment se passait sa chimio et les réactions pouvaient être si différentes d’une personne à l’autre, à vrai dire, je n’étais pas si inquiète quant à Adèle, tant son optimisme à tout épreuve était source de courage et de force. L’heure approchait et je me décidais enfin à sortir du bureau pour aller jeter un œil dehors, Adèle avait tendance à toujours trainer à droite et à gauche dans l’association avant qu’on ne se rencontre. Et je l’avais aussi vu à plusieurs reprises trainer avec l’agent d’entretien, Nino. Je les avais à l’œil car on m’avait rapporté aussi plusieurs fois qu’elle risquait de se brûler les ailles à trop approcher l’italien. Je n’étais pas à ma place pour juger leur relation, par contre, je pouvais très bien mettre les olas pour qu’il ne se passe rien sous le toit de cette association et prévenir à la fois Adèle et l’italien qu’il s’agissait de son lieu de travail et non d’un club de rencontre. Sortie de mon bureau, la jeune femme en question est juste à deux mètres de là. « Adèle ! » miracle, cette fois, pas besoin de lui courir après. « Bonjour Noa j’espère que tu vas bien ? » je hoche la tête, la laissant entrer dans mon bureau, j’ai le temps d’aller m’installer et de l’observer et de me rendre compte que je me suis sans doute trompée sur son compte. Parce qu’elle a beau avoir le plus beau sourire du monde Adèle, quand celui-ci cache de l’inquiétude, je suis la première à le flairer. « Comment tu vas, toi ? » et j’insiste sur ce dernier mot. « depuis que tu as commencé ton traitement… » j’aurai peut être du être soutenu de la psychologue de l’association pour cet entretien.
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| | | | (#)Mar 8 Oct 2019 - 15:39 | |
| « de confidences en confidences… » noa jacobs & adèle shephard
Si il y a bien une chose qu’Adèle ne supporte pas c’est qu’on veuille lui dire ce qu’elle doit faire ou non. Ce qu’elle a le droit de faire, ou pas le droit. Enfant, elle était obéissante, elle aimait ses parents et les écouter. Il ne lui interdisait pas grand-chose à part de traîner avec les garçons, seule. Ses frères faisaient gaffe que cette demande soit bien respecter par la seule fille de la famille, ce qui irritait la cadette de la famille. Avec Freya, elle arrivait parfois à contourner les règles, déjà adolescente et elle allait traîner sur la plage avec des garçons, souvent bien plus âgés qu’elle. Mais elle était entourée des Doherty et tout le monde le sait à Brisbane, on ne chauffe pas les Doherty. Ils ont le sang chaud. Ils faisaient peur, mais pas à Adèle. Elle affectionnait particulièrement Freya, et la relation qu’elle entretenait avec ses frères. Aussi con que pouvait le prétendre la popularité médiocre de Wren, il a toujours été derrière sa sœur, à la protégée. Coûte que coûte, comme ses propres frères finalement pour Adèle. Mais avec ce côté moins rebelle dans l’air. En grandissant, elle est restée la même fuyant les gens ordinaires, les populaires. Elle n’a pas besoin dans sa vie, de ses gens. Ce qu’elle désire c’est la passion, le danger, l’adrénaline. Attirée comme un aimant par cela, elle fonce souvent tête baissée et il est impossible de la raisonner. Ce sera même pire que tout… « Adèle ! » Elle soupire, son regard se pose vers ce couloir qu’elle ne peut pas atteindre. Peut-être que c’est mieux comme ça qu’elle ne le voit pas l’Italien… Elle rentre dans le bureau, s’installe sur la chaise, quand Noa l’y invite. Elle est mal à l’aise, fatiguée par sa chimio, par sa cuite de quelques jours. Par ses regards, ses questions qui n’ont aucune réponses. Par ce qui la rend vulnérable aujourd’hui, sa maladie. Si elle veut être forte face à Levi, Lucia, Nino, elle sait que devant Noa elle peut craquer. « Comment tu vas, toi ? » Qu’elle lui demande, relevant ses yeux face à ce toi prononcé bien plus distinctement. Ca se voyait tant que ça, que plus rien ne tourne rond dans sa vie ? Elle, qui pensait que ce serait facile, que la maladie ne serait qu’une étape dans sa vie. Qu’elle franchirait avec tout son optimiste, son sourire et qu’elle reprendrait sa vie là où elle l’avait arrêtée… « Ca va… » De sa bouche, ça sonne faux, et si Addie baisse son regard, elle sent le regard insistant de Noa sur elle, malgré ce lourd et pesant silence qui règne dans cette salle. Non Addie, plus rien ne va… « Tu veux quelle version Noa ? La vraie ou celle que j’ai appris à réciter à tout le monde ? » Qu’elle lâche finalement, dans un las soupire, avec sa maladie elle avait appris à tout garder pour elle. Pour n’inquiéter personne, pour n’effrayer personne, à quoi ça servirait ? Pour qu’on la surveille comme de l’huile sur le feu ? « Ce n’est pas la vie que je rêvais… » Rien à faire, elle ne lâchera jamais son sport, encore moins son boulot, alors elle s’accroche Adèle même si ça la rend encore plus mal. « depuis que tu as commencé ton traitement… » Noa cherchait à capter son regard mais Adèle ne lui laissait pas voir ce qu’elle pourrait savoir dans ce dernier, le cœur lourd. Elle ne parvient pas à relever la tête, Levi qui est de nouveau à l’hôpital, elle perdait alors son seul repère, mais plus encore l’espoir de guérir un jour… « Il y a des jours sans, des jours avec… » Mais elle veut pas être un cobaye. Elle ne veut pas qu’on insiste bêtement si l’espoir n’est plus là… « A quoi ça sert tout ça Noa ? » Des mots qu’elle n’aura jamais aussi ouvertement pensé à voix haute face aux autres. Noa était bien la seule à pouvoir la recadrer et elle en avait tant besoin la petite Adèle…
Dernière édition par Adèle Shephard le Mer 18 Déc 2019 - 10:00, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 21 Oct 2019 - 22:52 | |
| « Ca va… » à d’autres Adèle ! Je commence à la connaitre, à savoir que c’est une jeune femme vive et pleine d’optimisme mais je sais bien aussi que la maladie, les traitements et surtout la chimio, c’est pas une partie de plaisir. Que ca vous fatigue et vous puise toute votre énergie, que c’est douloureux et que ça peut même faire flipper. Alors j’veux bien croire qu’elle est forte Adèle, mais qu’elle se gêne surtout pas à me dire que c’est compliqué, que c’est difficile, que c’est pas la vie qu’elle voulait mener, simplement. Mon silence en disait long, je voulais pas la forcer à me dire quoi que ce soit, mais à force de cottoyer Hannah, ma collègue psychologue, je commençait à connaitre ses techniques pour faire parler les patients de l’association. Le silence… mine de rien, ça les pousse à discuter, parce que personne n’aime les silences et surtout, ils disent ce qu’ils veulent, ils ont pas l’impression que ce soit nous qui menons l’entretiens, ils peuvent glisser vers n’importe quel sujet. « Tu veux quelle version Noa ? La vraie ou celle que j’ai appris à réciter à tout le monde ? » et voilà, le silence, ca paie toujours. Je la regarde, désolée pour elle, sincèrement. « Ce n’est pas la vie que je rêvais… » un regard de compassion, ca me rendais aussi triste, je manquais sans doute de distance, un peu trop empathique parfois, je me demandais comment Hannah pouvait gérer tous ses entretiens et tenir le coup comme elle le fait. « Je sais bien Adèle. » et j’me trouve si con devant elle qui d’habitude voit toujours le côté positif de tout. « Il y a des jours sans, des jours avec… A quoi ça sert tout ça Noa ?» Ok, je me reprends. Il est hors de question qu’elle se laisse aller de la sorte. « Adèle… » je souffle pour attirer son regard. « T’es si jeune, si forte et t’es un exemple pour beaucoup ici. Tu t’en rends surement pas compte, mais quand tu croise une ribambelle de gamin qui vont dans l’atelier de Ginny, ils te regardent tous avec des étoiles dans les yeux. T’es un peu un modèle pour eux ! » si on pouvait dire qu’il y avait des modèles pour les personnes atteintes du cancer. « La chimio est fatiguante, c’est normal que tu te sentes plus faible, que ce soit plus compliqué pour toi. Tu dois faire des efforts chaque jour et même venir ici est une rude épreuve ! » peu était ceux qui venaient à l’association pendant leur traitement si ce n’était pour leurs rendez-vous médicaux. «Les médecins sont optimistes pour toi, c’est pas le moment de baisser les bras. » je lui tends la main pour la réconforter. « T’as le droit d’être épuisée, d’être triste, mais crois moi, tu fais pas tout ça pour rien ! Ca finiras par s’arranger, et tu pourras reprendre ta vie là où tu l’as laissé, et tout ça ne sera qu’un mauvais souvenir… » je ne pouvais pas lui promettre pour autant, mais les avis médicaux n’avaient rien d’alarmant quand à la situation d’Adèle. Heureusement. Toute fois, d’expérience, on sait que tout peut changer en un instant. Le cancer est si imprévisible… |
| | | | (#)Mer 23 Oct 2019 - 15:15 | |
| « de confidences en confidences… » lnoa jacobs & adèle shephard
Elle ne sait pas vraiment quelle mouche l’a piqué pour avoir téléphoné à la secrétaire de l’entrée et pour avoir demandé un rendez-vous à l’association. Peut-être inconsciemment les paroles de Nino au parc ont eu un impact sur ce besoin soudain. Elle ne sait pas pourquoi elle se retrouve dans ce bureau, à éviter le regard de Noa sur elle. C’était sûrement une connerie de venir ici, mais elle ne peut plus faire marche arrière maintenant. Elle a des hauts et des bas, mais les bas finissent toujours par relever à force de patience. Il suffit qu’elle prenne l’air, qu’elle aille marcher au bord de la plage, ou du fleuve pour que son moral revienne à la hausse. Il suffit qu’elle aille à la salle de sport avec Justine ou encore qu’elle envoie une connerie à son grand frère. Il n’a jamais suffi de grand-chose pour que son moral revienne à Adèle. Parce qu’elle est une fille de joie, avec ce sourire constant sur sa bouille angélique. Parce qu’elle n’a pas le choix que d’avancer dans la vie. Même si parfois ça signifie reculer d’un pas aussi. Noa la regarde, elle reste silencieuse et Adèle agite nerveusement ses jambes sous la table. Le silence c’est moche. Elle regarde autour d’elle, elle ne sait pas quoi dire. Est-ce que c’est le moment de l’écouter ? De se confesser ? Est-ce que pour s’en sortir, elle devrait se rendre à l’église et prier ? Elle, qui déteste cet endroit et qui le fuit au possible, heureusement ses parents ne l’ont jamais forcé à s’y rendre petite. Elle laisse son regard se jeter sur l’extérieur, dans la cour, elle y observe les voitures, laissant le silence envahir la pièce alors qu’elle le sent le regard de Noa sur elle. Bon sang, elle attend quoi ?! C’est étrange qu’elle ne dise rien, Adèle attends, patiemment. Au bout de quelques minutes, on l’entend soupirer et elle démarre, timidement. Offrant à Noa ce qu’elle voulait depuis le début, quelques confessions. On lui a toujours dit que ça lui faisait du bien, de se libérer ainsi. « Je sais bien Adèle. » Alors pourquoi c’est sa vie ? Evidemment, Noa ne pourra jamais répondre et qui sait, si sa réponse lui plairait, mieux valait l’insouciance et l’interrogation parfois. Mais Adèle comblait comme elle le pouvait ses interrogations, en parlant. Parler lui éviter de trop penser, et de trop se torturer l’esprit. « Adèle… T’es si jeune, si forte et t’es un exemple pour beaucoup ici. Tu t’en rends surement pas compte, mais quand tu croise une ribambelle de gamin qui vont dans l’atelier de Ginny, ils te regardent tous avec des étoiles dans les yeux. T’es un peu un modèle pour eux ! » Ses mots lui font échapper un doux sourire. Ça lui faisait du bien indéniablement. Les ateliers avec Ginny. Adèle en garde un bon souvenir, elle s’y rend peu depuis sa première chimio mais y passait avant beaucoup de temps. Quand l’Italien en avait marre d’elle, elle s’y rendait. Adèle, un modèle ? Elle lève ses yeux sur Noa. Un modèle qui perd pied. Un modèle qui voudrait être plus forte que ça, qui voudrait pouvoir dire que tout ça est utile dans sa vie. Mais ce n’est pas le cas. Elle ne s’en rend pas compte Adèle, de ses regards autour d’elle, de cette lueur qu’elle dégage quand juste elle se promène sans but dans les couloirs. Elle ne se rend pas compte que parfois on vient lui parler juste pour qu’elle fasse passer sa bonne humeur, et rien de plus. Quand elle s’installe sur le comptoir de la secrétaire sous son regard de femme-requin, elle a beau répéter à Adèle de ne pas s’asseoir comme ça, elle obtempère… Pour quelques heures, et a déjà oublier dès le lendemain. Aujourd’hui, elle en a fini de lui dire, elle la laisse faire, parfois soupirant, Adèle l’entend bien et ça la fais sourire au fond d’elle. « La chimio est fatiguante, c’est normal que tu te sentes plus faible, que ce soit plus compliqué pour toi. Tu dois faire des efforts chaque jour et même venir ici est une rude épreuve ! » Elle fronce les yeux en regardant Noa, il y avait tant d’interrogation, et Adèle n’est pas patience. Elle avait besoin de savoir maintenant, tout de suite si elle s’en sortirait et ce que sera fait son avenir. Plus qu’incertain à l’heure actuelle. « Ca fait un moment que j’suis pas venue ici… » Qu’elle avoue et elle était là cette vérité. Est-ce que Noa lui en voulait, ou s’inquiéter de plus vraiment la voir dans les parages ? Est-ce qu’elle se disait que peut-être Adèle venait mais qu’elle n’arrivait pas à la prendre sur le fait ? Adèle lui confirme alors qu’elle ne venait plus aussi souvent qu’avant. Voir presque plus pour dire vrai. « Les médecins sont optimistes pour toi, c’est pas le moment de baisser les bras. » Les paroles de la douce Noa lui font du bien. Malgré tout ça… Elle ose, d’une voix douce, presque peureuse. « Levi est plus là… » Il était désormais à l’hôpital. Elle avait tant besoin de lui, et il est à présent retourné à l’hôpital. Ici tout le monde sait que si Adèle a osé franchir le pas, c’est grâce à lui, et inversement. Car il ne voulait pas venir seul lui aussi. Et depuis ils se soutiennent, si l’un sombre, l’autre sombrera aussi… Il a beau lui dire que ce n’est rien, que ce n’est pas si grave, Adèle le connaît son avenir si lui, ne peut pas s’en sentir. Il est un exemple pour elle, de combativité. Même si tout le monde lui dira que le traitement n’agit jamais pareil d’une personne à une autre, et que sur lui, il a très bien marché. C’est juste une rechute… Mais à quoi bon se guérir si justement on reste fragilisé tout le reste de notre vie ? « Tout ça m’effraie. » Elle n’avait jamais eu mal comme ça Adèle, parce qu’elle, elle n’avait encore jamais atterri aux urgences depuis l’annonce de sa maladie. Elle n’est jamais tombée malade au-delà de ce cancer, et si parfois la fatigue l’envahit elle sait combien elle sera davantage fragilisée à force de séance. A force de combattre quelque chose d’inexistant, qu’elle ne peut pas avoir en main. « T’as le droit d’être épuisée, d’être triste, mais crois moi, tu fais pas tout ça pour rien ! Ca finiras par s’arranger, et tu pourras reprendre ta vie là où tu l’as laissé, et tout ça ne sera qu’un mauvais souvenir… » Elle ne sait même plus où elle avait laissé sa vie. Ah oui, au Mexique où elle est devenue bénévole dans de l’humanitaire, un sourire ne peut s’empêcher d’apparaître sur son visage. Parce que ça fait deux ans qu’elle partage sa vie entre ce pays et l’Australie. Deux ans qu’elle les côtoie, qu’elle les aide. Et depuis janvier, le vide, plus rien. Elle a dû tout stopper brutalement. « Je veux retourner au Mexique, les aider… » Même si elle est malade, atteinte d’une maladie qu’on a encore du mal à soigner, Adèle pense avant tout à ses gens qu’elle ne pourra jamais connaître, jamais aider. Elle veut côtoyer cette misère de tout un peuple, « Et j’y retournerai… » Un jour, c’était tout ce qu’on pouvait lui souhaiter même si la route sera longue.
Dernière édition par Adèle Shephard le Mer 18 Déc 2019 - 10:00, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 13 Nov 2019 - 11:55 | |
| « Ca fait un moment que j’suis pas venue ici… » Je confirme en hochant la tête rapidement mais pour moi, ça n’avait rien d’exceptionnel ou de surprenant. C’était un peu le cas pour tous ceux qui commençaient leur chimio. Ils venaient moins dans les jours qui suivaient et on ne pouvait pas leur en tenir rigueur. De toutes façons, l’association Beauregard n’avait aucune exigence vers les patients. C’était ouvert à tous et chacun venait quand il le désirait, aucune obligation de venir un minimum de fois par semaine ou par mois. Mais oui, ceux qui entament les soins médicaux se font plus rare ensuite, le temps de s’accoutumer aux traitements, le temps de reprendre un peu de force et lorsque ça commence à aller mieux, on les revoit, on les recroise dans les couloirs, participant à nouveaux aux différents ateliers, aux groupes de paroles. « Et c’est normal. » j’avais l’impression qu’elle s’en voulait et qu’elle pensait qu’à mon tour, je lui en tiendrai rigueur, qu’elle se sentait comme obligée de venir ici. « T’es pas la première à prendre un peu de distance avec l’association quand les traitements ont débuté. C’est normal… » j’ignore si ça peut la rassurer. « La porte est ouverte, tu viens quand tu veux. » ça veut aussi dire qu’elle peut ne pas venir si elle n’en a pas envie non plus. « Levi est plus là… » Mais qu’est ce que j’suis bête ! Pourquoi j’avais pas fais ce lien avant qu’elle ne me le dise ? Je m’appuie contre le dossier de mon siège en cuire et penche la tête en arrière. Quelle cruche. « Levi est à l’hopital. » elle doit l’savoir de toutes façons. « Je sais que ça fait peur Adèle. » je la regarde à nouveau. « Tu peux pas te comparer avec chaque personne que tu vas croiser ici… y a pas deux patients qui réagissent de la même façons aux traitements… J’imagine que c’est difficile pour toi de voir Lévi comme ça, que tu penses que peut être tu seras dans ce même état bientôt, mais on peut pas savoir. » je lui tends ma main par-dessus ce bureau, elle a tout mon soutien, elle l’aura toujours. J’suis obligée d’être optimiste, j’suis obligée de faire en sorte qu’elle garde la tête haute. « Tout ça m’effraie. » et qui serait pas totalement flippé par ce foutu cancer ? Personne n’en était à l’abris et même moi qui dirigeait cette association à présent. « Est-ce que tu veux prendre un rendez-vous avec Hannah ? » Hannah la psychologue de l’association qui pouvait passer des heures à écouter les patients, je n’étais pas psychologue et il était évident qu’elle le faisait bien mieux que moi. « Je veux retourner au Mexique, les aider… Et j’y retournerai… » et c’est tout ce que je lui souhaitais, qu’elle puisse y retourner, reprendre son bénévolat et venir en aide à ceux qui en avait besoin. « il va falloir faire preuve de patience… » mais j’étais persuadé qu’à terme, elle y retournerait.
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| | | | (#)Mar 19 Nov 2019 - 16:42 | |
| « de confidences en confidences… » noa jacobs & adèle shephard
La lutte contre le cancer n’était pas quelque chose qui la rassurait, parce que se battre contre qu’elle chose qu’elle ne pouvait pas voir, l’effrayait plus que tout. L’évolution de sa maladie sur son corps, c’était uniquement ce qu’elle ressentait au fond d’elle-même, parfois elle voyait bien que le cancer prenait de l’avance, quand elle se coiffait et qu’une touffe de cheveux revenait avec la brosse sans qu’elle ne s’y attende davantage. Ou bien ses jours où elle ne parvenait pas à se lever, où elle n’avait plus la force de parler, de manger ou même de se lever. Toute ses choses-là devenaient compliqué pour elle, même si elle ne souhaitait alerter personne sur son état de santé, sa maladie ne pouvait pas lui mentir à elle. Et après réflexion, elle avait osé prendre ce rendez-vous, elle savait que les autres, s’inquiéteraient. Que son frère l’empêcherait d’avancer, l’enfermant dans une bulle dorée pour la protéger, mais si c’était ses dernières heures, Adèle avait envie de faire des trucs fou, des trucs qui sortent de l’ordinaire. Adèle avait envie de vivre, et peu importe les conséquences, peu importe si cela l’emmène droit dans le trou plus vite que prévu. C’était idiot de penser ça, idiot et tellement loin de la petite fille sage et droite qu’elle a toujours été, mais la maladie faisait grandir, sans doute. Et parfois faire des choses peu compréhensibles pour le commun des mortels. « Et c’est normal. » Noa est égale à elle-même, toujours autant rassurante et Adèle lui sourit légèrement. Bien loin de l’image que Nino a d’elle, de la vilaine sorcière comme il dit lui-même et qui avait fait rire la petite benjamine du groupe. « Tu penses qu’un jour je reviendrais ici, comme avant ? » Comme quand elle sautillait de partout, et qu’elle partait dans une course folle avec l’agent d’entretien qui se cachait dans les couloirs, ou dans les diverses salles pour éviter d’entendre ce moulin à parole qu’a toujours été Adèle Shephard. « T’es pas la première à prendre un peu de distance avec l’association quand les traitements ont débuté. C’est normal… Elle le sait, elle doit beaucoup Adèle à cette association, elle qui a toujours œuvrer à la solidarité des plus faibles, ici on lui rendait bien, et qui sait si un jour, elle ne viendra pas en tant que bénévole, son esprit s’y était déjà penché sur ce sujet. Comme si ça l’aidait, inconsciemment, la porte est ouverte, tu viens quand tu veux. » Elle acquiesce d’un signe de tête, « merci Noa. Merci, tu as toujours les mots qui rassurent. » Un peu comme une seconde maman, ou une grande sœur, elle qui a perdu ses parents quand elle n’était qu’une adolescente. Et quand elle parle de Levi, le cœur d’Addie se resserre. Levi qu’elle considère bien largement comme un ami proche malgré que ça fait pas depuis longtemps qu’ils se connaissent, ou un grand frère qui sait lui redonner du baume au cœur quand elle doute. Comme le fait à présent Noa. Parce que si Addie tente de faire la forte devant les autres, elle n’en reste pas moins qu’une gamine de vingt-trois ans à qui on a promis une vie épanouie et qui se retrouve à gérer deux frères qui se déchirent, le manque de ses parents, ses études et ses actions humanitaires, et à présent se retrouve face à un cancer. « Je sais que ça fait peur Adèle. C’est quand la jeune fille a prononcé le prénom de Levi que la tête de la directrice de l’établissement comme si désormais elle avait toute les cartes en main pour comprendre. Comme si il lui manquait le dernier morceau du puzzle qu’elle venait de replacer à l’endroit exacte, tu peux pas te comparer avec chaque personne que tu vas croiser ici… y a pas deux patients qui réagissent de la même façons aux traitements… J’imagine que c’est difficile pour toi de voir Lévi comme ça, que tu penses que peut être tu seras dans ce même état bientôt, mais on peut pas savoir. » Adèle relève son visage angélique sur Noa, silencieuse, elle a conscience qu’elle lui demande beaucoup ? Comment ne peut-elle pas penser au pire quand tout ça vient bousculer sa vie ?! Comment ne pas se comparer aux autres quand ses gens vivent la même chose ? C’est pourtant ce que lui disent les médecins, ne jamais se comparer aux autres, c’est pourtant humain pour la jeune femme. Et elle ne sait pas si elle pourrait un jour réagir différemment. Et quand Noa lui tend la main, elle lui donne la sienne, la serrant tout en la fixant un moment. « Je sais, je vais essayer, » qu’elle avoue, plus doucement, à voix basse. « Est-ce que tu veux prendre un rendez-vous avec Hannah ? » La psychologue, mais aussi la sœur de sa meilleure amie, « j’sais pas, je suppose qu’elle pourrait m’aider. » Elle n’était jamais vraiment venue la voir ici, juste au tout début, elle avait eu un rendez-vous d’office mais Adèle n’avait jamais demandé de nouveau d’être consultée par elle. Quand elle parle du Mexique, c’est les yeux brillants avec un sourire indélébile, « il va falloir faire preuve de patience… » La patience et Adèle ça ne fait pas bon ménage en principe. Elle n’y est pas vraiment habituée. « J’ferais tout pour l’être… » Qu’elle lui confie sans vraiment savoir si elle pourrait tenir parole, heureusement elle avait repris la refuge pour animaux et y allait aussi souvent que sa maladie lui laissait y aller.
Dernière édition par Adèle Shephard le Mer 18 Déc 2019 - 9:57, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 10 Déc 2019 - 13:19 | |
| Mon rôle était avant tout de soutenir, de donner encore un peu la force de se battre et de faire en sorte que les personnes qui viennent à l’association ne baissent pas les bras. On sait que le mental joue fortement sur les chances de guérison d’une personne malade et nous devons faire en sorte de donner les moyens à chacun de ne pas se laisser sombrer dans une dépression, de ne pas s’avouer vaincu avant de s’être donné absolument tous les moyens pour s’en sortir. C’était surement le bon rôle, je n’étais pas malade, je n’avais au fond aucune idée de ce que pouvaient vraiment vivre ces personnes, si ce n’est à travers des formations, des livres que j’avais lu ou leurs témoignages et le soutien ô combien important d’Hannah. Dire à quelqu’un qu’il y avait de l’espoir quand l’avenir était totalement incertain, parfois, ca ne passait pas. Parfois on m’envoyait balader, on me mettait face à cette réalité : non, je ne suis pas malade, non je ne sais pas de quoi je parle. C’est vrai, mais pour autant, je pense être capable de redonner le sourire à quelqu’un et de lui donner la force de se battre. Je fais tout pour. Adèle ne m’inquiétait pas outre mesure, je savais qu’elle avait toujours cette étincelle au fond d’elle et qu’il suffisait de souffler sur les braises pour la raviver et pour repartir, elle était dans une période de doute et elle était flippée de la suite, normal, je le serai aussi, mais cette fois, je savais qu’il y avait des chances de guérison – du moins, c’est ce que les médecins disaient, mais on sait bien qu’il y a des risques de récidive à n’importe quel moment – rien n’était jamais très certain. « Tu penses qu’un jour je reviendrais ici, comme avant ? » et je croise les doigts devant elle. « J’espère de tout cœur ! » et je n’en doutais pas vraiment. Adèle ne nous avait jamais vraiment quitté et même si elle venait moins souvent, elle était attachée à l’association et au soutien qu’on pouvait lui apporter. « Mais je te souhaite surtout de ne plus avoir besoin de passer par ici à l’avenir ! » dans un avenir plus ou moins proche, quand enfin, si un jour elle se remet totalement de cette maladie. « Ou, je serai ravie de t’accueillir parmi les bénévoles. » au même titre que certains déjà présent qui ont rejoint l’autre côté de la force après avoir vaincu ce fichu cancer. Je lui propose de rencontrer Hannah, ca lui fera sans doute du bien d’aller lui parler un peu et je savais déjà qu’elle avait une meilleure oreille que la mienne, bien plus attentive et elle savait parfaitement comment réagir face à tout ça, contrairement à moi qui parfois pouvoir perdre un peu mes moyens. Hannah avait plus d’expérience que moi également et surtout, elle avait des compétences que je n’avais pas : celles d’un psychiatre. « Bon viens, on va voir à l’accueil pour que tu puisses prendre un rendez-vous avec elle. » c’était les hôtesses qui géraient les rendez-vous des patients avec les différents médecins et Hannah, tout comme elles géraient les inscriptions aux différents ateliers et activités collectives de l’association avec les bénévoles. Je me lève de mon bureau et invite Adèle à me suivre et avant de sortir du bureau, je lui adresse un dernier sourire. « Sois forte ma belle, t’es une vraie battante ! » et ces paroles venant du cœur, clôturait notre petit entretien.
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| | | | (#)Mer 18 Déc 2019 - 9:56 | |
| « de confidences en confidences… » noa jacobs & adèle shephard
Adèle n’aimait pas douter dans sa vie, et par le passé, elle n’a jamais vraiment été cette nana-là. Elle c’est plutôt la joie de vivre, celle qui rigolera le plus longtemps aux blagues les plus pourries qui soit, mais ça faisait partie de son tempérament. Elle, se serait celle qui ferait parler un mur juste pour ne pas rester dans le silence. Celle qu’on ne voit jamais seule, toujours entourée de plein de monde. Elle est bavarde, très bavarde et pas solitaire du tout. La solitude l’effraye même. Mais si, elle n’avait pas l’habitude réclamer de l’aide, bien souvent son frère lui tend une main avant même qu’elle ne la réclame, aujourd’hui, elle devait prendre conscience qu’il ne suffit pas juste de sourire quand on lui demande comment elle va. Qu’elle doit se faire aider, et d’une façon la plus professionnelle qu’il soit. Il ne suffirait pas de beaucoup, car elle a toujours été cette nana pétillante, qui sait prendre la vie du bon côté. Qui n’a pas besoin qu’on insiste longtemps pour voir apparaître un sourire ou entendre son rire à l’autre bout de la pièce. « J’espère de tout cœur ! » Elle lui sourit, les yeux brillant d’un espoir qui renaît aux paroles douces de Noa. Elle a toujours eu cet impact sur elle, quand bien même, Addie n’avait envie que d’en faire à sa tête parce qu’elle est encore très jeune et qu’elle croit que le monde pourrait être à ses pieds. Qu’elle croit être une petite princesse dans cet univers parfois violent, et impitoyable, il lui suffit de ramener sa naïveté pour emmener un peu de fraîcheur dans ce monde de brute. « Mais je te souhaite surtout de ne plus avoir besoin de passer par ici à l’avenir ! » Elle hausse les épaules, il est vrai que sur ce point-là, Noa sait de quoi elle parle. Elle a lu beaucoup d’articles sur ce sujet, discuté avec de nombreux malades, et la rechute est encore trop souvent mal connue. Ils sont plus faibles que les autres et attrapent toujours un tas de petits trucs, parfois pas grave, parfois plus grave. Comme la pneumonie de Levi. Et Adèle ne souhaite pas de cette vie, à toujours devoir tout contrôler dans sa vie, elle, elle veut de la légèreté. Profiter de ce qu’on peut lui offrir sans rien repousser. Avoir la chance d’y croire au moins mais c’est encore trop demandé… « J’espère aussi… » L’espoir fait vivre comme on dit… « Ou, je serai ravie de t’accueillir parmi les bénévoles. » Qu’elle avoue, relevant les yeux vers elle, Adèle les croise et un sourire apparaît sur ses lèvres. « Et j’en serai ravie Noa. Vraiment. » Et c’est sincère. On sait tous ici que l’humanitaire et le bénévolat fait partie intégrante du caractère parfois trop gentil de Adèle, voir naïf. Elle adore aidé les gens et si elle le pouvait pour cette association qui l’a aidé dans un moment si difficile alors elle répondrait présente. Mais l’heure n’en est pas là et Adèle espère qu’un jour, elle pourra le vivre. Noa bouscule quelques feuilles après avoir parlé de Hannah, qui est la sœur de sa meilleure amie, Lucia. Adèle la connaît très bien, parce qu’à la mort de ses parents c’est chez les Whitemore qu’elle est allé durant quelques semaines, le temps pour son aîné de faire les papiers pour les récupérer. Adèle et son petit frère étaient encore mineurs. « Bon viens, on va voir à l’accueil pour que tu puisses prendre un rendez-vous avec elle. » Les femmes se lèvent, et au même titre que Noa, Adèle la suit après avoir récupérer ses quelques affaires. Noa qui se tourne vers elle, « merci Noa, tu es toujours de bon conseil… » Et elle le pensait Adèle, même si il est certain que lorsqu’elle reviendra par ici, et qu’elle croise Nino dans le couloir, si Noa les voit ensembles elle rouspéterait, et Addie s’en ficherait bien. Elle n’en ferait qu’à sa tête comme toujours. Voulant juste profiter du temps qu’on lui permettrait avec l’Italien, jusqu’à ce qu’il en est marre de cette gamine qui le suit de partout. « Sois forte ma belle, t’es une vraie battante ! » Ses mots lui font du bien, elle acquiesce, répondant d’un sourire, avant de tourner les talons pour se rendre à l’accueil et prendre rendez-vous avec Hannah. |
| | | | | | | | (noa) de confidences en confidences |
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