«PUTAIN DE MERDE ! » mon hurlement est très vite suivi par le bruit sourd d’une tasse qui s’éclate sur le sol, répandant son continu dans le rainures du carrelage puis de mon genou qui rencontre, à son tour le sol. Moana, s’effrayant brillamment, fait un bon sur le côté et m’observe à une distance qu’elle juge sécuritaire. Observant le bordel qui se trouve à mes pieds, ignorant la chaleur du café brûlant sur mes doigts et mon t-shirt, je secoue la tête et me passe une main sur le visage.
Aujourd’hui est clairement un jour où absolument rien ne va. Ce matin déjà je me suis réveillé avec des douleurs atroces au pied qui se finissaient en crampes du mollet. Exactement le jour du rendez-vous médical le plus important, soit celui où on aurait pu me donner l’autorisation de poser à nouveau le pied au sol en me délivrant de ce plâtre bien trop encombrant. Mais évidemment, le médecin, voyant que les douleurs étaient de 7 sur une échelle de 10 (et encore, j’étais bien gentil et je minimisais la chose) a décidé que c’était trop tôt pour m’autorisé l’appuie et m’a simplement fait une ordonnance pour une nouvelle dose d’anti douleur. Médicament que je me refuse clairement de prendre, car je sais très bien à quoi sont du ces douleurs.
N’ayant absolument aucune envie que ma blessure régisse ma vie et m’handicape plus que de raison, j’ai décidé, dès ma sorti d’hôpital, de reprendre une activité physique plus ou moins normal. Le chirurgien à sans problème autorisé le fait que je puisse continuer la musculation tant que je ne pose pas le pied au sol, le médecin était un peu sceptique mais le kiné m’y a encouragé. Ainsi donc, afin de ne pas perdre plus de muscle que ce que je perdrais sinon, je me retrouve tous les jours dans la salle de sport où j’enchaîne les différents exercices d’abdo et dorsaux ainsi que de tractions et autre appareils de musculation. Au final, je me rends compte que je n’ais pas besoin de deux pieds pour la plupart des exercices que je faisais déjà avant. Et puis tout cela me permet aussi de stabiliser d’avantage mon genou gauche afin que celui-ci ne prenne pas un coup à cause du fait qu’il porte toute la charge.
Et hier était un jour comme un autre. A la différence près que je me sans doute un peu surestimé et que j’ai, à deux reprises, posé le pied au sol afin de me rééquilibré. N’ayant pas senti de douleur sur le coup et étant donné que jamais je n’ai mis tout mon poids sur mon pied, je ne me suis pas tant posé de questions. Malheureusement, les vagues de douleurs ont commencé dès le moment où je suis revenu à l’appartement et m’ont gardé éveillé une grande partie de la nuit.
Ça fait à peine 10 minutes que mon père m’a à nouveau déposé à l’appartement et j’ai juste envie de tout casser. Mais je ne pensais pas le faire réellement et lorsque ma tasse s’échappe de mes mains, je ne sais pas comment j’ai fait mon compte pour me retrouver, à mon tour, par terre. La surprise, sans doute ? Peu importe. Me redressant, je m’assieds au sol et m’adosse contre le frigo, poussant un lourd soupire de désespoir alors que mon regard est capté par Moana qui s’approche doucement de moi comme pour s’assurer que je vais bien. Sans dire un mot, je laisse ma main glisser dans le poil soyeux de la jeune chienne et ferme les yeux, me traitant d’idiot.
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Pour la première fois depuis des semaines, j’ai enfin un jour de repos entier. Je ne vais pas au cabinet et ce soir, je ne travaille pas au bar. Ce n’était pas arriver depuis si longtemps que je me suis levé tôt comme je le fais tous les jours pour partir au boulot. Pour une fois, j’ai tout de même pris le temps de traîner au lit. Lorsque j’ai fini par sortir de ma chambre l’appartement était complètement vide et je me suis demandé ce que j’allais bien pouvoir faire de ma journée. Je n’ai pas l’habitude de me retrouver avec du temps devant moi. Je prends le temps de me faire un bon petit déjeuner que je mange devant la télé pour continuer la série dont Clément m’a parlé pendant des jours et des jours. Je dois dire qu’il avait raison, je suis un peu devenu accro et je veux savoir ce qui se passe dans la suite. Je suis restée près de deux heures scotchées sur le canapé avant de me décider à bouger un peu. Pour finir, j’ai décidé de finalement ranger ma chambre pour de bon. Je n’ai pas réellement pris le temps de m’installer depuis mon emménagement et aujourd’hui, c’était enfin le jour à faire tout cela. J’ai accroché mes photos, changer un peu la disposition des meubles et changer mes draps aussi. Pris dans mon élan, j’ai fini par faire le ménage dans ma chambre et dans les pièces communes de l’appartement. Clément ne peut pas réellement le faire avec son pied dans le plâtre et Sybille, c’est tout taper la semaine dernière. Je pouvais bien faire cela pour eux. Après ma folie de ménage, je décide d'aller faire quelques courses afin de m’occuper du repas du soir. C’est ce qui me fait plaisir dans le fond. Je n’ai pas besoin de beaucoup pour être heureuse durant mon seul jour de repos, ranger un peu l’appartement, prévoir un dîner pour mes colocataires que j’adore déjà, c’est tout ce qui me faut. J’en profite pour me balader un peu à Brisbane et pour aller au bord de l’eau avant de faire les magasins et de m’arrêter pour une bonne tasse de café au Death Before Decaf. Une bonne journée.
Je rentre en fin de journée et avant de me mettre à cuisiner, je décide de profiter du calme ambiant dans l’appartement pour prendre une bonne douche. Cela évitera que l’on attende tous que la douche se libère ce soir. J’ai mis de la musique sur mon portable et transforme la cabine de douche en salle de concert. Je me croyais seule dans la maison après tout et c’est un truc que j’adore faire depuis longtemps. C’est seulement en sortant de la douche que je coupe la musique et soudainement, j’entends un bruit sourd provenir de la cuisine suivie de près par une série d’insultes provenant de la voix de Clément. « Clément ? » Inquiète j’enfile hyper rapidement mon bas de pyjama et un tee shirt, que je mets à l’envers avant de me précipiter hors de la salle de bain. Je retrouve mon colocataire au sol avec des débris de verre tout autour de lui. « Qu’est-ce qui se passe ? » Je vais tellement vite que je manque de marcher sur un des débris. Je remarque que Moana est collé à son maître et me dépêche d’aller chercher le balai. « Bouge pas Moana, tu vas te faire mal. » Je passe rapidement un coup de balais de partout et ramasser les débris de ce qui ressemble à une tasse. Je jette tout dans la poubelle et mon regarde se pose à nouveau sur Clément qui semble être au bord des larmes. « Eh Clem… Tout va bien ? » Il m’inquiète soudainement. Il m’inquiète depuis des semaines, mais là ce soir, je sens que ça ne va vraiment pas. « Tu t’es fait mal ? T’es tombé sur ton plâtre ? » J’espère réellement qu’il n’a pas aggravé sa blessure. Ça le briserait de devoir prolonger sa convalescence.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Eh merde. Voilà la première chose qui me vient à l’esprit lorsque j’entends la voix d’Elora avant de la voir apparaître à l’entrée de la cuisine. J’avais un petit espoir quand même qu’elle et Sybille soient de sorti aujourd’hui et que je n’aurais pas à m’expliquer d’une manière ou d’une autre. En ce jour, j’avoue qu’une soirée en solitaire c’est tout ce dont j’avais envie. Mais il faut croire que mes envies et demandes ne sont plus exaucées depuis longtemps.
Je ne dis rien lorsqu’Elora me demande ce qui se passe, reste muré dans mon silence lorsqu’elle s’adresse à Moana, lui disant de ne pas bouger et la laisse enlever les débris de la tasse pour les jetés à la poubelle. Puis, revenant vers moi, elle se fait bien plus inquiète, me demande si ça va et me pose plusieurs questions auxquelles je réponds par la négative. «J’ai pas mal, non » mensonge, les vagues de douleurs enserrent les muscles de ma jambe. « je suis pas tombé sur le pied» du moins pas aujourd’hui en tout cas «mais ça va pas » enfin la vérité. « j’en peu plus de …de ça» m’exclamais-je en désignant mon pied avant de me passer une main sur le visage « je …ils auraient dû me retirer le plâtre aujourd’hui. J’aurais pu recommencer à marcher normalement et la rééducation la semaine prochaine, mais non. Je dois encore garder ça pendant une semaine. Ça repousse la rééducation et donc la reprise de la danse et je … » je secoue la tête «J’ai juste envie de remonter sur scène » je souffle, laisse Moana se coucher à mes côtés, tête reposant sur mes genoux et déglutis « j’ai tellement peur d’annoncer tout ça à Charles» reprenais-je d’une petite voix « j’ai peur qu’il me mette définitivement à la porte parce que je ne lui sers plus à rien et qu’il me trouve un meilleur remplaçant qui l’emmerdera moins que moi …» et dieu sait que mon ancien remplaçant était le pire des connards.
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
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leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Je me pensais seule à l’appartement, avec le bruit de la douche, je n’ai pas entendu Clément rentrer et je sursaute comme jamais lorsque j’entends un bruit de vaisselle brisée provenant de la cuisine. Inquiète, je m’habille dans la précipitation et part voir ce qu’il se passe. Je me retrouve nez à nez avec Clément assis à même le sol entouré de bris de céramiques et de Moana qui semble si inquiète pour son maître. Il me faut quelques secondes pour réaliser ce qui se passe et surtout pour m’activer afin de retirer tous les éclats de la tasse qui pourrait blesser la chienne. Je fais attention ce que je fais puisque je suis également pieds nus. Un rapide coup de balais et déjà on y voit un peu plus clair dans la cuisine. Tout de suite après, mon attention se concentre sur Clément qui semble réellement au plus mal. Il n’est pas au meilleur de sa forme depuis son accident et son opération, mais aujourd’hui il semble avoir touché le fond. Et bien entendu, c’est plus fort que moi, je m’inquiète bien trop pour lui. Je me précipite vers mon colocataire et l’assaille de questions. C’est seulement lorsque j’ai fini que je me rends compte y être allé un peu fort. Je le regarde désoler, mais il finit par me parler. Il m’assure ne pas s’être plus blessé au pied et je dois dire que c’est un soulagement. Mais c’est bien moindre lorsque le jeune homme finis par m’avouer que ça ne va pas. Il a eu des mauvaises nouvelles et devra garder son plâtre une semaine supplémentaire, autrement dit une véritable torture pour lui. Je ne suis pas à sa place, je ne le connais pas depuis très longtemps, mais j’ai bien compris que danser était vital pour Clément. Il a besoin de cela comme chaque être humain à besoin de respirer. Et soudainement, il s’emballe pensant que son metteur en scène va le foutre à la porte. Je m’agenouille à sa hauteur et pose ma main sur son bras. « Eh… Eh, personne ne va se débarrasser de toi ! » Je vais l’avouer, j’ai été curieuse lorsque j’ai appris que Clément était le premier danseur d’une compagnie réputée et je suis un peu allé fouiner sur Internet. Ce que j’ai vu était tout simplement grandiose, Clément possède un véritable talent, j’en suis certaine. « Tu es talentueux et je suis persuadé que Charles comprendra Clément. Tu… Tu as besoin de penser à toi un peu, à ta santé. » Je suis persuadé qu’il va encore une fois me demander d’arrêter de jouer à la maman avec lui, mais c’est plus fort que moi. Je ressens qu’il en a besoin même s’il préfère crier le contraire. « Personne ne prendra ta place sur scène. » Il est né pour être sur scène, ça coule dans ses veines. « Même si tu as besoin d’un peu plus de temps. Ton corps a besoin que tu te reposes un peu, pour revenir au meilleur de sa forme. »
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Savoir que je ne serais pas débarrasser de mon immobilisation pendant encore une semaine me fou en rogne autant que ça me panique et me déprime. La tasse cassée fait écho à mon cœur en miette et je n'ai même plus la force de me lever ou de bouger. Restant assit au sol, face à une Elora sincèrement inquiète, je lui avoue mes plus grandes craintes, ma peur que Charles finisse par se débarrasser totalement de moi et que je perdrais ma place dans la compagnie.
Ma colocataire essaie de trouver les mots rassurants, mais je crois que rien ni personne ne peut me sortir de mes pensées noires. J'ai l'impression qu'aucun être vivant ne me comprend, même Moana qui a, elle, a bien compris qu'il fallait, pour une fois, qu'elle reste éloignée. Déglutissant, je laisse la jeune femme parler avant de secouer doucement la tête.
D'une voix douce, elle m'assure que personne ne se débarrassera de moi, que je suis talentueux et que Charles comprendra que j'ai besoin de penser à moi et à ma santé. «mais ça fait un ans Elora » soufflais-je en relevant mon regard sur la jeune femme «UN an que j'enchaîne les merdes, UN an que je suis un bon à rien, UN an que lorsque je pense que je vais aller mieux la vie continue de s'acharner contre moi » je soupire et ravale les larmes comme je peux « un an que les gens me disent tous que ça ira mieux et qu'il faut que je pense à moi» malgré tout, mes larmes commencent à couler et c'est, d'un geste de rage, que je les essuie « J'ai juste envie que cette année s'arrête, que la vie cesse de s'acharner contre moi et qu'elle me foute enfin la paix, que je puisse enfin vivre totalement de ma passion et ...» je pince les lèvres et renifle « Peut-être que c'est le signe qu'il faut que j'arrête tout, que je dois arrêter la danse et le théâtre, que tout ça n'est en fait qu'une illusion et que je devrais me concentrer sur d'autre études et un autre métier je ...» je ferme les yeux, essayant de retenir les sanglots « ...je vais tout arrêté» soufflais-je et cette seule déclaration me brise encore plus le cœur.
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
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leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
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Assise en tailleur à même le sol, j’observe Clément qui semble avoir atteint un point de non-retour. Il ne va pas bien depuis plusieurs semaines, il tente de le cacher, mais au quotidien, il est simplement impossible de ne pas le remarquer. Cette blessure est bien plus que physique, elle l’a atteint à tous les niveaux. On ne se connaît pas depuis longtemps et dans le fond, je ne connais rien de son histoire, mais j’aimerais tellement pouvoir l’aider. Jusqu’à présent, je ne m’y prenais pas vraiment correctement. Clément m’a déjà demandé de cesser de le materner, mais c’est plus fort que moi, je peux pas le laisser couler sans agir, surtout quand je le retrouve dans cet état, entouré de bout de verre. Je tente de le rassurer. Je tente de lui rappeler à quel point, il est doué et qu’il ne doit pas baisser les bras. Pourtant, j’ai la sensation que tout cela est peine perdu. Même Moana n’ose pas s’approcher de son maître, elle qui, habituellement, est constamment coller à lui. La chienne préfère rester derrière moi, elle est calme, elle observe. De son côté, Clément vide son sac. Je crois que je ne l’ai jamais vu dans un tel état et cela me déstabilise quelque peu. Pourtant, je l’écoute avec attention. Sa détresse est palpable, il est à bout de nerfs. « Je vais tout arrêter. » Sa déclaration me surprend, me coupe le souffle presque. Depuis que je vis avec eux, j’ai bien remarqué que Clément respire, mange et dors théâtre. Il en parle tout le temps, constamment à l’affût des nouveaux spectacles, à rêver de Broadway les yeux emplis d’étoiles. Jamais je ne l’aurais cru l’entendre dire cela un jour. Pourtant, il en est arrivé là. Il est tellement fatigué que cela semble être la seule solution pour lui. Je voudrais faire comme les autres, lui assurer que tout ira bien, que sa santé va revenir, qu’il est jeune et qu’il ne peut pas avoir usé son corps à ce point-là. Pourtant, je suis qui pour lui dire cela ? Je ne suis pas médecin, encore moins voyante. Je glisse doucement sur le carrelage pour me rapprocher de lui. Tout en douceur ma main viens se poser sur sa joue, mon pouce caressant sa peau tendrement. Geste de tendresse pour l’apaiser, pour le soutenir avant de venir me glisser à ses côtés. Que dire ? Tout semble tourner en boucle dans mon esprit, refusant de lui servir des paroles bien trop bateau, ce que j’ai toujours détesté après le décès de maman. Je prends doucement sa main et la serre dans la mienne. « Tu es le seul à pouvoir prendre cette décision. » dis-je doucement. Abrupte vérité. « Mais je reste intiment convaincu que tu as cette force en toi pour te relever. » Je tourne la tête afin de croiser son regard et de lui offrir un sourire. « Et je sais aussi que ton père, tes amis de la compagnie, Sybille et moi, on sera derrière toi pour t’aider, te soutenir, te guider même s’il le faut. » Je viens embrasser sa joue et passe mes bras autour de son corps si frêle pour un câlin qui je l'espère arrivera à l'apaiser un peu.
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Lorsque Elora me dit que je suis le seul à pouvoir prendre cette décision, je ferme les yeux, alors que les larmes ne coulent de plus belles. Elle a raison. Si je veux arrêter, je suis le seul à pouvoir décidé de cela. Car au final, ça ne concerne que moi et seulement moi. Personne ne m'a jamais obligé à suivre cette voie, mes parents m'ont toujours laissé le chemin libre, la décision finale me revenant à moi-même. J'aurais très bien pu faire des études ou un apprentissage. Je suis persuadé aussi que si je dis à mes parents que je souhaite changé de filière professionnelle, j'aurais tout leur soutient.
Toutefois, je sais parfaitement que jamais je ne pourrais arrêter le théâtre. Ce n'est pas seulement mon métier, c'est ma thérapie. Elle l'a été après le tsunami, c'est grâce au théâtre que j'ai pu faire le deuil sur mon frère et c'est la scène qui m'a aidé en débarquant à Brisbane quatre années plus tôt. Ce domaine va donc bien au delà de la simple profession, j'ai une attirance sentimentale envers les projecteurs et la scène.
C'est un visage inondé de larmes que je relève sur Elora lorsque celle-ci m'assure être persuadée de ma force et, m'attirant contre elle, précise que Sybbie, mes parents ainsi que mes amis de la compagnie et surtout elle-même seront présent pour m'épauler au besoin. Sans rien dire, je me laisser aller contre elle et, nichant mon visage dans le creux de son épaule, je me rends compte à quel point j'avais besoin de ça, ces paroles rassurantes et cette douceur. Fermant les yeux, je remarque le calme qui commence tout doucement à se répartir à l'intérieur de moi, mes larmes qui se sèchent et mes sanglots qui disparaissent tout doucement.
Je fini, après une dernière longue inspiration, par me redresser et, relâchant Elora, je me passe le dos de la main sur mes yeux afin d'essuyer le reste des larmes et déglutis doucement «Merci » soufflais-je en pinçant les lèvres en un sourire reconnaissant «Je … je crois que j'avais juste besoin de ...ça » [i]ça[i] désignant l'étreinte dans laquelle elle m'a enfermé durant ces derniers instants.
Je fini par ramener mes jambes sous moi et, à l'aide de mes mains et de la force de ma jambe gauche, je me relève, m'appuyant contre le plan de travail pour garder mon équilibre «tu … tu crois qu'il y a moyen que tu me fasse un café ? » demandais-je, incertain et presque honteux « J'ai pas envie de risquer la vie d'une autre tasse» ajoutais-je pour faire un trait d'humour.
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Je le laisse vider son sac, il en avait besoin depuis plusieurs jours. Il était temps qu’il craque une bonne fois pour toute. C’est dur de le voir dans cet état avec cette idée en tête qu’il ne pourra pas s’en sortir, mais il devait passer par là. Et je ne suis personne pour lui donner des leçons, pour lui faire la morale ou pire prétendre que tout ira bien. Je devrais… Je ne suis que sa colocataire. On se connaît que depuis quelques mois, il voudrait probablement que je lui sorte quelques phrases bateau et que je le laisse tranquille pour le reste de la journée. J’en suis tout simplement incapable. Je devrais rester à ma place, mais ce n’est pas mon genre, pas alors que je m’inquiète pour lui depuis des semaines. Je sais à quel point, il est perdu, mais personne ne pourra prendre de décision pour lui. Il est le seul à savoir si sa passion en vaut réellement la peine. Je tente de lui dire tout cela en douceur, je ne veux pas l’agresser, bien au contraire. Incapable d’en dire plus, je finis par le prendre dans mes bras. L’entendre pleurer comme cela, me brise le cœur et je le serre un peu plus contre moi, ma main se glissant dans ses boucles. S’il faut rester des heures dans cette position inconfortable, je le ferais sans broncher, pour qu’il se sente mieux.
En réalité, je ne sais combien de temps s’écoule avant que Clément se redresse et s’éloigner de mon étreinte. Il a les yeux rouges et gonflé et il semble exténué. Il me remercie et je hausse les épaules en souriant. « C’est normal. » Qu’il ne me dise pas le contraire. C’est plus que normal pour moi. « On est là, les uns pour les autres. » Je suis persuadé que cela faisait parti du deal de la colocation, un truc comme ça. Je sais que je l’ai soûlé avec mon côté maternel, mais il faut croire qu’aujourd’hui, c’était plus que bienvenu.
Je l’aide à se relever et ne trouvant pas sa béquille, l’emmène jusqu’au canapé. « Tu sais quoi… Trouve un film, on se fait un marathon. » Je sais qu’il adore ça et au moins ça va lui changer les idées. « Et je t’amène un café. » Je viens embrasser sa joue et me dirige vers la cuisine. J’en profite pour nettoyer les derniers morceaux de tasses sur le sol. Je nous serre un café chacun et prends quelques sucreries. Tout pour lui remonter le moral.
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