| Then live the rest of our life but not together | caelie #2 |
| ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52467 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Jeu 10 Oct 2019 - 18:01 | |
| THIS IS THE HARDEST STORY THAT I'VE EVER TOLD. Le flot d’émotions qui l’envahit est en train de le ronger. Il a merdé. Il a sacrément merdé. Il le sait, pourtant, qu’il faut toujours traiter les objets avec délicatesse. Il le sait, pourtant, qu’une porte ne devrait jamais être fermée de cette manière et encore moins lorsqu’elle est en verre et aussi fragile. Le résultat est bien plus grave que tout ce qu’il aurait pu croire et personne ne semble à même de lui donner plus d’informations à propos de l’état de santé de Calie puisqu’ils n’ont officiellement aucun lien. Caelan est seulement le petit ami qui vient de foutre sa vie en l’air, après tout. On le pense avoir été là au bon endroit au mauvais moment, ou quelque chose comme ça. Le fait est qu’il a rapidement été relégué dans la salle d’attente tel un paria. Le roux ne fait que tourner en rond comme un animal en cage, il étouffe mais n’ose pas aller prendre l’air de peur de rater la seconde à laquelle on lui dira qu’il peut aller la voir. Le temps semble s’écouler différemment désormais et la paume de sa main est très largement meurtrie par ses ongles qu’il s’est enfoncé dans la chair à de bien trop nombreuses reprises. La vérité c’est qu’il a peur. Il est un enfant laissé seul dans le noir sans aucun repère, il ne sait pas où aller et encore moins sur qui compter. Les visages d’inconnus défilent, tous habillés de blanc et n’ayant pas le temps de répondre à ses questions. Si Norah était là il aurait pu lui demander, mais elle est toujours dans ses études. Il le sait bien parce qu’il lui fait réviser des mots que même lui a du mal à comprendre. Il aurait préféré lire trois fois des mots en latin plutôt que de s’inquiéter pour Calie. Non pas qu’il ne veuille pas s’inquiéter pour sa jolie brune mais seulement qu’il voudrait ne jamais avoir à le faire. Il voudrait qu’elle se porte bien jusqu’à la fin des temps et au delà. Peut être que ça aurait été le cas s’il n’avait pas été là. Il a tout gâché, encore une fois.
Après une éternité ou deux on lui donne enfin le droit d’accéder à sa chambre. Il a du mal à la voir aussi faible sur ce lit d’hôpital, elle qui déteste se reposer sur quelqu’un. Elle qui est si forte. Elle l’est toujours, oui, bien sûr. Elle est toujours une battante, même avec un bandage cachant son oeil, même perfusée, même le visage fatigué. Elle est sa battante. Peu importe où elle est, peu importe dans quel état elle est ; il sait que rien ne changera. Pour ça au moins. "Tu leur as dit que ce n'était pas Halloween ?" Avorte la mission, avorte la mission. Trop brusque, trop rapide, trop n'importe quoi. Même ton sourire n'y change rien, Caelan. Même ta main qui vient prendre celle de Calie qui n'est pas perfusée. Même ça, ça ne fait plus aucune différence maintenant. "Enfin, je parlais pour le bandeau. Comme les pirates. Tu te la joues pirate, c'est ce que je voulais dire. Ça te donne un charme, tu sais." Encore plus maladroit, parce que personne n'a jugé bon de l'informer sur l'état de santé de madame Mahoney. Personne n'a jugé bon de l'informer à propos de ce léger détail stipulant qu'elle vient de perdre l'usage définitif de son œil et que le bandage blanc n'a rien à voir avec les préparatifs de festivités à venir. Personne n'a non plus jugé bon le prévenir que rien ne sera plus désormais pareil entre eux, si jamais on peut encore parler d'un "eux".
"J'ai essayé de venir plus tôt mais on m'a gentiment dit de dégager donc ... Mais je suis là, maintenant, c'est promis."
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| | | | (#)Mer 16 Oct 2019 - 2:31 | |
| NO HOPE, OR LOVE, OR GLORY, HAPPY ENDINGS GONE FOREVER MORE. Les médicaments agissent encore dans tous les muscles de la jeune femme endormie. Elle n’a plus conscience d’exister le temps que les scalpels et les ciseaux terminent leur travail sans qu’elle en ait conscience. Elle ne sait pas qu’elle risquait l’hémorragie, mais on lui a informé de la situation délicate avant que l’aiguille ne soit glissée dans sa veine. Elle avait demandé d’être seule parce que, même si Caelan l’avait conduite jusqu’à l’hôpital, elle était incapable de supporter sa présence, terrorisée comme un petit chien abandonné en pleine forêt. Elle s’était endormie sans réellement comprendre qu’elle venait de donner l’autorisation à une femme qu’elle ne connaissait même pas de lui retirer la moitié de sa vision pour de bon. Elle s’appelait Edelweiss et elle aura probablement oublié ce prénom bien trop compliqué à son réveil dans le lit blanc.
Un premier filet de lumière s’introduit par-dessous sa paupière encore fermée. C’est une impression de légèrement apaisante qui la traverse immédiatement. Elle ne comprend pas tout de suite là où elle se trouve mais elle sait qu’elle ne s’est pas normalement endormie chez elle. Ce matelas est bien plus dur que celui qu’elle partage avec Caelan. « Tu leur as dit que ce n’était pas Halloween ? » C’est la voix du garçon qui s‘élève dans la pièce et qui la surprend, bien qu’elle ne sursaute pas, incapable d’utiliser ses membres. Un faible sourire machinal étire ses lèvres quand elle croise le regard de son copain mais, au fur et à mesure qu’elle observe ses traits, son visage s’alourdi et elle perd ce sourire qui laisse place à une expression impassible. Elle sait que quelque chose cloche. Et ses souvenirs tombent sur sa tête comme une pluie douloureuse. Le jeune homme précise la raison de sa blague et, naturellement, Calie soulève doucement son bras pour toucher du bout des doigts le bandage blanc qui cache son œil droit. Elle semble sceptique, perdue, une baleine tombée en plein milieu de la jungle. Un avion au fond de l’océan, un chat dans une niche, un sapin de Noël le jour de la Saint-Valentin. Rien ne pourrait réellement décrire la sensation qu’elle ressent et qui fait trembler ses lèvres incessamment. Même si l’envie de répondre à Caelan lui venait, elle n’aurait probablement pas la force de prononcer un seul mot. Ses cordes vocales semblent avoir été pétrifiées. « J’ai essayé de venir plus tôt mais on m’a gentiment dit de dégager donc… Mais je suis là, maintenant, c’est promis. » Elle redresse la tête, ancre son œil dans le sien, toujours silencieuse. Ses pensées n’arrivent pas à s’ordonner dans sa tête mais elle finit par se secoue très doucement les puces juste avant d’observer la pièce dans laquelle elle se trouve. Elle lorgne le bandage autour de son coude, celui qui retient l’aiguille dans sa chair et c’est à ce moment qu’elle comprend que, si elle ne ressent rien, c’est parce que des produits chimiques sont en train de jouer avec son cerveau. Une perfusion de morphine, probablement. « Cae… » Qu’elle arrive à prononcer sans le regarder. Ses lèvres se mettent à trembler davantage quand elle tente de retenir les larmes qui menacent de couler. « Je n’ai pas envie que tu sois là. » Ses mots sont francs, directs. Elle a l’impression qu’on lui a dérobé la moindre goutte d’amour mais elle ne se doute pas une seconde que c’est l’opération qui la bouleverse encore. Elle ne ressent rien. Elle n’a envie que d’une seule chose : la solitude, douce et calme solitude. « Je l’ai perdu. » Qu’elle annonce, le regard toujours posé sur le vide. Qu’est-ce qu’il est intéressant, le vide. « Mon œil. » Et, une dernière phrase choquante s’échappe de sa bouche sans qu’elle ne puisse la contenir : « Tu m’as volé mon œil. » Enfin, elle plonge son regard dans le sien, vide, blanche, un glaçon. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52467 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Sam 19 Oct 2019 - 13:45 | |
| Caelan, c’est toujours celui qui est au milieu de la fête mais qui n’en a pas l’air. Il est celui qui ne comprend pas que Ken a trompé Barbie avec la jardinière, celui qui ne comprend pas que si Svetlana fait autant boire son petit ami c’est pour toucher l’héritage plus vite, celui qui ne comprend rien à rien à toutes ces filles qui se sourissent mais qui en réalité se haïssent ou à tous ces garçons qui comparent leurs muscles à chaque seconde. Il est juste celui qui vient à la fête parce qu’on l’a invité pour d’obscures raisons, il parle du beau temps à côté du punch, de la faim dans le monde les pieds dans l’eau, des reptiliens près des la sonorisation. Il parle de tout sans jamais rien comprendre non plus, parce que la vérité c’est qu’il ne comprend jamais grand chose quand cela a apport avec lui. Pourquoi tout n’est pas aussi simple que la composition chimique des océans ? Il n’y a jamais de sous entendus, les faits sont des faits. Calie est vivante et va bien, c’est tout ce qui devrait compter, non ? Son argument était valable jusqu’à ce qu’elle lui apprenne la vérité à propos de son oeil et maintenant il n’est plus du tout certain de rien. C’est important à combien de pour-cent, un oeil ? Beaucoup trop. Et pour une pilote de ligne, c’est encore pire. Le roux resserre un peu sa main autour des doigts inerte de sa jolie brune mais il sait déjà que la partie est terminée sans même qu’ils n’aient commencé. Tout est déjà fini, il a perdu toutes ses vies dans un bug et il lui sera impossible de les retrouver. Il lui a volé son oeil. Volé. Oeil. Calie. Calie à qui il vient de bousiller la vie ; c’est ce qu’aucun médecin n’a jugé assez important de lui notifier. Il est le seul coupable et il ne pourra jamais oublier, jamais tourner la page et encore moins ne plus s’en vouloir.
“C’est pas ce que je voulais, Calie, tu sais que je n’ai pas fait exprès … Tu sais que je n’aurais jamais voulu te faire de mal.” Elle l’aurait peut être cru dans une autre vie, dans un univers parallèle dans lequel il n’avait rien fait de mal la nuit dernière. Ses cernes ont pris une place prépondérante sur son visage blanchâtre mais tout ceci est devenu le cadet de ses soucis. Il est le seul responsable de sa fatigue comme il est le seul responsable de l’état de Calie. S’il était rentré plus tôt, s’il l’avait prévenu, s’il n’avait pas voulu jouer au plus con … alors ils se seraient endormi dans leur nid douillet et le chien les aurait réveillé en sautant sur le lit sans faire attention de s’avoir s’il écrasait leur ventre, leur pied ou même leur visage. “On va trouver une solution. Pour ton oeil. La médecine fait des miracles de nos jours, tu pourras avoir un implant très réaliste et personne ne sera au courant de rien.” Il rame à contre courant, pense naïvement que le seul problème de tout ceci réside dans l’esthétique. “Je veux être là pour toi. S’il te plait, laisse moi me rattraper.”
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| | | | (#)Mer 30 Oct 2019 - 17:04 | |
| Attachée à un lit qui ne lui appartient pas, attachée à un choix qu’Elle devra prendre et qui ne la laissera pas respirer tant qu’elle n’aura pas pris la plus lourde décision de sa vie. Elle l’a aimé, Caelan. Il a été bon pour elle, comme il est bon pour toutes les personnes qu’il a croisées au fil de sa vie. Il est le caviar sur l’assiette, le diamant sur la bague et le coffret rempli d’or dans le fond de la caverne. Et, malgré toutes les précieuses qualités qu’il possède, Calie n’arrive plus à le regarder dans le blanc des yeux, incapable de différencier la réalité et l’effet apaisant de la morphine, celui qui l’empêche de réfléchir correctement. C’est donc avec la logique d’un enfant qu’elle lie la perte de son œil et celui qui tente de la rassurer sans comprendre l’étendue de l’accident. Avant de devenir pilote, elle avait passé des tests de la vue, Calie. On l’avait admise aux études seulement parce qu’elle avait les yeux d’un aigle – et d’excellents résultats scolaires, à ne pas négliger. Alors, malgré la voix mielleuse du garçon, malgré ses yeux rougis, elle se voit obligée de le rejeter d’un seul regard, juste avant de pivoter la tête vers la fenêtre de la salle d’hôpital. Ses iris se mêlent au bleu du ciel et les mots de Caelan se collent à ses tympans sans qu’elle ne puisse réellement les écouter.
« Je sais. » Il ne ferait pas de mal à une mouche, c’est bien ce qu’elle a toujours pensé de lui. Mais, depuis plusieurs mois déjà, leurs chemins auraient dû se séparer. Il ne grandit pas aussi rapidement qu’elle, elle a besoin de faire un pas dans une autre direction si elle ne veut pas surprendre des rides de fatigue sous ses paupières devant le miroir. « Arrête, Caelan. On est pas dans un film de science-fiction. » Elle baisse la tête, les lèvres pincées, les yeux gorgés d’eau. Elle se retient d’exploser (ou c’est la morphine qui lui permet de garder son calme). « Je commence la réhabilitation demain, qu’on m’a dit. » Sa voix s’est cassée au milieu de sa phrase : elle sait ce que cela signifie. Sa vie ne sera plus jamais la même. Comme l’accidenté de la route qui perd l’usage de ses jambes, elle devra s’adapter à un nouveau style de vie. Certes, on lui a précisé que cette réhabilitation ne sera pas éprouvante, comme elle devra seulement habituer son cerveau à ne voir qu’une moitié du monde. Des étourdissements, un peu de vertige, c’est tout. Mais c’est bien assez pour la briser, la jeune femme. “Je veux être là pour toi. S’il te plait, laisse moi me rattraper.” Elle croise enfin son regard à nouveau, mais c’est la colère qui fige son visage. Une colère silencieuse qu’elle retient au fond de sa poitrine, comme un lion en cage qui attend la moindre opportunité de fuir. « Tu en as déjà fait bien assez. Je veux que tu t’en ailles, tu me rends inconfortable. » Elle hoche doucement la tête comme pour se convaincre elle-même qu’il est à la raison de son mal être. « Tu… Tu trouveras quelqu’un qui te conviendra davantage, j’en suis certaine. » Le ton de sa voix est troublant, comme si elle se fichait complètement de cette rupture abrupte et irréfléchie. Elle pleurera plus tard. Beaucoup. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52467 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Sam 2 Nov 2019 - 21:07 | |
| Il n’a jamais connu une chaise aussi inconfortable que celle sur laquelle il est assis en ce moment même, chacun de ses muscles tendus et parés à toutes éventualités - entre une attaque extraterrestre et la chute d’une météorite dans l’océan adjacent. Il est paré à toutes les éventualités, des mauvaises aux pires, mais aucune de bonnes. Il n’est pas fou. Il a beaucoup d’espoir pour un adulte, sûrement trop, mais il n’est pas fou. Il ne ressortira rien de bonne de cette journée épuisante ni même de cette simple conversation. Leur place n’est pas dans une chambre d’hopital, elle est à la maison, elle est sur la plage, elle est dans les rues de la ville qu’ils arpentaient mains dans la mains. Elle est dans les airs. Pas cloué à un lit, incapable de bouger, relié à des fils qui ne devraient pas exister. S’il croyait encore au Père Noël, son voeu aurait été de retourner en arrière, quelques heures à peine, pour être un bon petit ami. Pour être seulement l’homme que Calie mérite à ses côtés, rien de plus, aucun super pouvoir. Il voudrait seulement être un bon petit ami, juste pour une fois. C’est ce qu’il aurait voulu en tout cas, mais les mots que lui assènent Calie ne font que lui faire comprendre qu’il est trop tard pour ce genre de choses. Il a déjà fait trop de mal pour qu’on puisse le lui pardonner une fois encore, une fois de plus, et simplement retourner à la maison comme si de rien n’était. La maison. Est ce que c’est la leur, encore ? Probablement pas. Ses espoirs se raccrochent à ce dernier fil mais il sait bien que cela n’en vaut plus la peine. Parce que désormais, il la rend inconfortable. Ce mot résonne dans sa tête. Cet horrible mot. Il l’aime tant et la seule chose qu’elle pense de lui désormais, c’est qu’il la rend inconfortable. Comment en sont-ils arrivés là, au juste ? Comment ont-ils pu basculer si rapidement, tomber si bas si subitement ? Ne devrait-il pas y avoir des paliers de décompression ? Parce que Caelan étouffe, il a besoin de ces paliers. Il peut descendre en Enfer si besoin est, mais il a besoin que cela se fasse par étapes, sans brusquer. Il a besoin de but, d’une personne à aime et secourir. Cette personne restera toujours Calie, qu’elle le veuille ou non. Sans doute la rend-il inconfortable, mais cela n’empêche qu’il continue de l’aimer comme un fou, comme un con.
« Tu… Tu trouveras quelqu’un qui te conviendra davantage, j’en suis certaine. »
La fin est actée, l’avis de Caelan inutile. Le sol se dérobe sous les pieds du roux, lui qui n’avait encore jamais connu de déchirement. Ce que les gens normaux appellent une rupture. Quand on souhaite à l’autre de trouver mieux ailleurs, on appelle ça une rupture. Il savait que ça faisait mal, mais sans doute pas à ce point là. Sans doute pas au point de se sentir stupide à se plaindre de cette douleur qui irradie sa poitrine alors que Calie est la seule ici qui ne peut pas s’enfuir, clouée dans ce lit à cause de lui, reliée à ces fils à cause de lui, inconfortable à cause de lui. “Je te ramènerai le chien quand tu seras sortie d’ici.” Il ne veut pas prononcer le mot “hopital”, il ne veut pas dire noir sur blanc qu’il lui laisse la maison. Il ne veut pas parler de tout ça parce qu’il a encore beaucoup trop l’espoir que ce ne soit qu’un misérable malentendu entre deux adultes mal dans leur peau. “J’aurai tout débarrassé. Et fait réparer la porte.” Foutue porte. Foutue porte, foutu Caelan. “Toi, trouve quelqu’un qui te convient davantage, d’accord ? Quelqu’un de bien.” Avec ou sans moi, sois heureuse Calie. Tu le mérites.
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| | | | (#)Mar 5 Nov 2019 - 4:05 | |
| Elle n’a jamais connu un lit aussi inconfortable que celui sur lequel elle est assise en ce moment même. Chacun de ses muscles détendu, endormi, incapable de réagir adéquatement images qui défilent autour d’elle. Une chambre blanche, ennuyante, un sol beige, ennuyant, une silhouette qui casse la fausse sérénité de la pièce. Celle de Caelan, celui sur lequel elle pose le blâme de tous ses malheurs, parce qu’elle n’arrive plus à contrôler les pensées mauvaises qui se bousculent dans son crâne. Elle relie le problème à la cause comme le ferait une gamine qui perd de vue son cornet de glace et qui découvre du chocolat autour de la bouche de son père. Alors elle parle comme un robot, fait part de son désir d’être à nouveau seule même si elle n’arrive pas à penser correctement. Elle ne sent pas son cœur se fracasser dans sa poitrine (ni celui du garçon à son chevet) lorsqu’elle annonce qu’elle préfère mettre un terme à leur couple. Elle aurait pu mentir, embellir les faits, lui dire « ce n’est pas toi, c’est moi », mais elle n’arrive pas à approfondir son discours. Elle se limite au fait et c’est bien assez. Du moins, c’est ce qu’elle pense. Le choc la percutera lorsqu’elle ne sera plus sous l’emprise des médicaments qui l’empêchent de sentir la brûlure à l’endroit où se trouvait son œil avant. « Je te ramènerai le chien quand tu seras sortie d’ici. » Elle hoche faiblement la tête, consciente que cela signifie qu’ils devront se revoir une dernière fois avant que les ponts ne se fendent complètement. Elle craint déjà ce moment, ce malaise, ces faux sourires qu’ils se feront alors que tous les deux jouent le rôle du personnage parfait qui survivrait à n’importe quelle fin du monde. Celui qui se protégerait d’une pluie de météorites avec un parapluie et qui s’en sortirai avec une seule ecchymose sur le bras. Celui qui arriverait à traverser un fleuve de lave avec un canot sans que son véhicule ne s’enflamme. « J’aurai tout débarrassé. Et fait réparer la porte. » C’est une excellente idée de lui rappeler l’objet de leur conflit. Même lorsqu’il est peiné, la maladresse ne quitte pas le plus jeune. Calie se crispe et son regard s’assombrit davantage si c’est possible. Elle expire tout l’air dans ses poumons par ses narines et pivote la tête vers le mur pour lui donner toute l’attention que Caelan ne mérite pas. Elle ne le regardera plus, c’est terminé. Il lui souhaite le bonheur mais elle n’arrive même plus à définir ce sentiment qui semble s’être absenté de sa poitrine pour encore longtemps. Elle conclut donc leur relation par un simple murmure qui se casse sous l’effet du vide qu’elle ressent. « Toi aussi. » Elle ne se rendra compte que plusieurs jours plus tard qu’elle pensait réellement ces deux petits mots qu’elle a balancés comme s’ils ne valaient rien. Elle ne pleurera que quelques jours plus tard, quand elle aura compris qu’elle ne devra pas seulement tourner la page de sa carrière mais aussi celle de ses amours. FIN. |
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