| Put on your war paint | allan #2 |
| ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Ven 11 Oct 2019 - 10:50 | |
| (airport) ”C’est une idée de merde. Voilà que râle, que je souffle, que je me plains. On est même pas arrivés dans l’avion, ni même dans la voiture qui nous amène à l’avion, ni même chez Allan parce que je suis supposé le retrouver là bas. Donc oui, je me parle seul. Je me parle seul et je fulmine seul, et même pas en silence. J’ai fait mon sac comme quand j’allais dans les pays pauvres ou des machins comme ça et la vérité c’est que j’ai vraiment pris un maillot rose pour lui et un orange pour moi. J’ai hésité à me garder le rose mais je l’ai pas fait parce que je suis vraiment le meilleur ami que la terrai ait connu. Au moins ça. Et parce que le orange ça me va mieux au teint, ça me prépare à faire des imitations de Trump. Comme si Trump allait aller en Syrie. Comme si Trump allait aller autre part que dans son petit paradis à lui, loin des problèmes du monde entier. Mais ouais, ok, ta gueule Auden. La vérité c’est qu’Allan pense encore m’infliger la pire sanction du monde en m’emmenant avec lui alors que c’est seulement un je-ne-sais-trop-quoi qu’il m’offre sur un plateau d’argent. Même pas besoin de payer l’avion, le grand luxe. Je compte bien le faire sortir de ses gongs au moins deux fois par heure mais ne commencez pas déjà à le prendre en pitié, il l’a bien mérité. Il m’emmène dans un putain de pays en guerre parce que j’ai calme un gars un peu trop rapidement et qu’il n’a pas eu le droit à sa pipe. Oh, le pauvre. Pauvre Allan, pauvre inconnu, mais pas pauvre Auden qu’on a disputé comme un enfant de cinq ans - ah oui, ça je dois faire semblant d’être vexé aussi.
”C’est une idée de merde.” L’importance de rester constant, ce sont les premiers mots que je tends à Allan alors qu’on rentre dans le putain d’avion. C’est mon bonjour à moi parce que là je le déteste réellement de nous avoir fait lever à cinq heures du matin. Comme si la guerre aurait été terminée à dix huit heures. Putain de canadiens. Il se passe toujours des trucs de merde avec eux, je devrais le savoir avec le temps. ”T’as prévu de te casser combien d’os, papi ?” Je me suis retenu au moins cinq minutes, je vous le jure. Ca ne m’empêche pas de penser que ce genre de conneries ne sont réellement plus de l’âge d’Allan et de son demi siècle bien passé. Passé de un an, c’est déjà beaucoup trop. Il arrive bientôt à la date de péremption et il devrait se ménager plutôt que de jouer aux héros pour m'impressionner. C’est pas comme ça qu’il m’aura dans son lit, le dude. ”T’as pu passer du bon temps avec le gars de l’autre fois, du coup ?” Un sourire victorieux s’affiche sur mon visage en même temps que je lui rappelle notre dernier moment passé, et quel merveilleux moment avec notre si touchant tête à tête au milieu des toilettes et dans cette odeur de pisse. Charmant. ”On mange à quelle heure ?” Il voulait me faire vivre le pire voyage de ma vie mais le jeu risque bien de se retourner contre lui.
Dernière édition par Auden Williams le Ven 24 Nov 2023 - 22:18, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 20 Nov 2019 - 20:21 | |
| Allez, c'est reparti pour un tour ! Je me sens comme un gosse qu'on amènerait à Disney. Aussi excité qu'une gamine à qui on va acheter une robe type Cendrillon, ou qu'un minipousse qui sait pertinemment qu'il va faire vomir les tripes à ses parents dans les pires montagnes russes possibles. Si ce n'est qu'à force de voyages et d'expériences en zones de guerre, je sais très bien que ce qui m'attend n'est pas tout rose. Et certainement pas AUSSI rose que le maillot de bain qu'Auden m'a envoyé en photo, avant même que l'on se retrouve chez moi, ce matin. Je le sens d'humeur taquine, cet abruti. Nul doute qu'il va vouloir me faire dérailler au moins dix fois par jour. Y parviendra-t-il ? Probablement. Mais on s'apprécie pour ça.
Oups, je l'ai pensé trop fort. Pourvu qu'il ne m'ait pas entendu télépathiquement. D'ailleurs, il ne devrait pas tarder à arriver. Je l'ai prévenu: pour une fois, l'heure serait l'heure. Trente secondes de retard seraient déjà de trop; je ne patienterai pas pour sa gueule d'ange, surtout vu le diable au corps qu'il a. Hors de question de risquer de louper mon avion pour lui, et ce quand bien même je suis "pote" avec le commandant que l'on va suivre dans notre périple. D'autant plus qu'il y a encore un mois, je lui faisais grave la gueule. Comme deux fois, de manière hebdomadaire, quoi. Enfin non, là c'était pire. Ça n'a pas duré deux jours, mais DEUX semaines. Ce qui est exceptionnel entre nous. J'ai su pour lui et Léo. J'ai compris. Et forcément, j'étais pas content DU TOUT combien même Auden n'avait aucune idée du lien entre son peintre et mon fils. Du coup je l'ai insulté. Puis j'ai boudé. Puis je suis revenu, parce que ses conneries me manquaient trop. Fait chier tiens.
Ah ça y est, le voilà. En même temps, y a quoi, deux rues qui nous séparent ? Il a une gueule de déterré, j'adore. Moi, je dors très peu, alors la fatigue ne me marque même plus. Limite elle a peur de moi. Je suis le Chuck Norris du sommeil. Il ne semble pas vouloir parler directement, cool. Je serai le premier à emmerder l'autre alors. Bah alors, bébé Auden n'a pas pu finir sa nuit ? Narquois, moi ? Oh, vous allez me vexer là. Je suis terriblement sarcastique oui ! D'autant plus qu'il me rappelle mon âge respectable assez souvent comme ça; faut que je le remette à sa place, ce jeunôt. On monte dans ma voiture pour aller à l'aéroport le plus proche, un avion militaire y a été préparé. D'où l'heure exceptionnelle, histoire qu'il y ait moins de trafic et moins de curieux. Comme à mon habitude, je roule à toute allure, et nous y sommes en moins de deux. J'ai déjà payé un gars pour ramener ma Lamborghini chez moi, saine et sauve. Une fois les clefs lancées dans ses mains, j'entraîne mon compagnon de voyage derrière moi. C’est une idée de merde, qu'il dit soudainement. Je ricane. La meilleure putain d'idée du monde ouais !
Ah, ça y est. A peine le temps de s'asseoir qu'il est lancé. A croire que le fait d'être monté dans l'avion lui donne des ailes, et aussitôt il me tacle. J'hausse les épaules, l'air pas concerné, et je réplique. Je prends le pari. Je reviens moins blessé que toi de notre séjour. On parie quoi ? Ah oui, un jeu comme celui-ci mérite récompense pour celui qui gagne ! Et je suis sûr et certain que ce sera mon cas. Mon sourire se fait carnassier lorsqu'il parle du gars des chiottes qu'il avait fait fuir. Je réplique avec bonne humeur, alors que les roues de l'avion viennent de quitter le sol: Tu as bien fait au final, j'ai économisé de mes ressources pour les deux sublimes créatures qui m'ont rejoint chez moi le soir même. Mais bon, j'vais pas te remercier non plus, c'est pas comme si c'était l'effet que tu avais recherché. Ment ou ment pas, le Allan ? Je ne mens pas, bien sûr. Je suis connu comme le charmeur de ces dames et damoiseaux, après tout. Je fouille dans mon gros sac type militaire, que j'ai posé entre mes jambes - on a largement la place pour après tout - et en ressort une bouteille d'eau. Va falloir t'habituer à la faim. On ne mangera probablement pas tous les jours. Je suis honnête, même si lui partait dans la farce. J'espère que ce voyage à haut risque lui mettra du plomb dans la tête. Enfin, métaphoriquement parlant, hein. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Dim 1 Déc 2019 - 0:04 | |
| Bébé Auden il t’emmerde, déjà. Je ne suis pas d’humeur et lui s’amuse déjà à vouloir me taquiner, ce qui est certainement la pire idée des mauvaises idées. Je vais devoir le supporter non stop pendant plusieurs jours mais il me tape déjà sur le système au bout d’une simple seconde. L’épreuve ne sera pas d’aller dans un pays en guerre, l’épreuve sera surtout de supporter Allan là bas et de ne pas faire passer sa mort pour accidentelle. Je suis déjà psychologiquement prêt à rentrer avec un jolie cercueil de bois, aussi long que large pour contenir son ventre de quarantenaire en approche. Enfin, je dis ça mais bon ; ce ne sont pas mes affaires. On arrive au moins à arriver à l’aéroport sans s’entre-tuer et c’est déjà un exploit en soit - plus que quelques milliers de kilomètres et d’heures à faire la même chose et tout devrait aller plutôt bien. ”Je prends le pari. Je reviens moins blessé que toi de notre séjour. On parie quoi ?” Là il a toute mon attention. Ca cause paris, ça cause os brisés et gueule cassée - tout ce que je connais parfaitement. Un sourire en coin s’affiche sur mon visage alors que je me retiens de déjà demander le dû de ma victoire. Il va se casser une jambe à peine sorti de l’avion, ce papi dont la date de péremption est déjà dépassée depuis dix ans. "J'aurais bien parié ton honneur tu vois, mais il t'en reste déjà plus beaucoup." Il ne lui en reste plus. Il ne lui en reste plus du tout, et ça c’est si jamais on est assez fou pour croire qu’il en a déjà eu une fois dans sa vie. "Mais ça, ça vaut au moins une journée au service de l’autre. Vingt quatre heures, pas une seconde moins. N’importe quand, n’importe où." Y’a une lueur de défi dans mon regard, y’a une énorme lueur de connerie qui n’a même plus rien d’une lueur, elle est aussi discrète que les phares d’une voiture au beau milieu de la nuit. Au fond, je me prépare déjà à lui faire vivre la pire journée de son existence parce que nous savons tous les deux que je serai le seul gagnant, et si jamais personne ne s’est encore rien cassé alors qu’on s’apprête à rentrer dans l’avion du retour alors je ferai malencontreusement tomber ma valise sur son genoux pour le lui vriller dans le mauvais sens. Oups ?
Papi finit par se vanter d’avoir passé la nuit avec des filles et je lève les yeux au ciel en soufflant tellement ça ne m’intéresse pas, tellement j’ai déjà assez donné à ce niveau là. "Ouais ne me remercie pas, c'est pas comme si t'avais dû payer pour conclure." Est ce que je le juge, là ? Oui carrément. Bien sûr. Quelle question. Assurément que je le juge pour avoir dû payer des prostitués pour bien terminer sa journée. Y’a même pas un seul sourire qui s’affiche sur mon visage, juste histoire de l’affubler encore un peu plus, juste histoire de lui montrer à quel point il est pathétique, ce con. "Qui a enlevé la jupe de qui, du coup ?" Seulement le Allan que je connais revient au grand galop et plombe déjà l’ambiance en restant terre à terre, ce qui a le don d’à nouveau me faire perdre patience. "Par contre je peux au moins parier que tu vas faire de ma vie un enfer tous les jours, uh ?" Ne reste plus qu’à savoir lequel de nous deux fera vivre le pire à l’autre. C’est là, tout le but de ce voyage. Il est seulement question de savoir lequel de nous deux aura le plus de patience ou, à défaut, lequel saura faire vivre le pire à l’autre. C’est le genre de défi que je suis bien incapable de ne pas relever. "J’espère que t’as pris le pass coupe file au moins. J’ai fait Disneyworld, c’est un enfer sans." Si vous vous demandez de quoi parle cette métaphore, sachez que moi même je n’en ai vraiment aucune idée. |
| | | | (#)Sam 7 Déc 2019 - 15:04 | |
| Ah ça y est, j'ai réussi à capter son intérêt. En même temps, la moindre notion de pari ramène Auden à son plus tendre âge; on dirait un enfant à qui on a promis d'offrir un gros oeuf en chocolat s'il remportait le challenge. Trop simple. Mais au moins, ça nous permet de déconner et de rire, car c'est là toute la finesse - ou la brutalité - de notre relation, à Auden et moi: on joue en permanence, marchant sur la corde de la décontraction la plus totale et en même temps sur celle de l'opposition entre nos ego respectifs, ce qui aurait pu amener ce que d'autres appelleraient des tensions... Que nous nommerions simplement des rebondissements, j'imagine. Je ricane lorsqu'il parle de mon honneur perdu: C'est l'hôpital qui se fout de la charité ! Une étincelle de satisfaction doit briller dans mes yeux lorsque l'un peintres les plus en vogue d'Australie me propose l'objet de la récompense: une journée au service de l'autre. Oh ouais, ça ça vaut le coup. Quelque soit l'endroit ou le moment, vingt-quatre heures top chrono. Je marche ! On scelle notre accord d'un high-five suivi de notre check personnalisé: un savant remastering raccourci de "trois petits chats" que j'avais porté à la connaissance d'Auden il y a quelques temps déjà. Des gosses, nous ? J'vois pas de quoi vous parlez. Mais nous, on est de la sale engeance. Je sais déjà très bien que je vais devoir couvrir mes arrières, jusqu'à ce qu'on pose à nouvel le pied sur le sol australien. Ma bestàààh DÉTESTE perdre. Encore plus un pari. Encore plus avec moi. D'où ma délectation suprême lorsqu'il ragera sur sa cuisante défaite. Ô jour béni, vivement que tu arrives ! Je t'aiderai peut-être à venir, d'ailleurs. Une dose de somnifère dans un de ces cocktails sans alcools que prime Auden n'a jamais tué personne... Mais permettra sans aucun doute d'arroser une fin de séjour dignement, et de remporter mon pari. Yep.
En revanche, il parviendrait presque à me vexer par ses insinuations. Boudeur, je croise les bras alors que le jeune militaire qui nous accompagne et qui se trouve à quelques sièges de nous toussote et rougit à la fois, totalement gêné. Je vais pas le plaindre, il saura profiter de nos enseignements. Mais mon attention reste portée sur Auden, ce salaud qui ose insinuer que je paye pour pouvoir coucher: Tu es vexant. Bien évidemment que j'ai fait les choses dans les règles de l'art. Pas besoin de payer avec mon charme ravageur. Quant à savoir qui a soulevé la jupe de l'autre, je ne crois pas que ça t'intéresse vraiment. Je renifle, dédaigneux. Comme si quoi que ce soit l'intéressait hormis sa propre personne... Ginny, à la limite. Quoique. C'est d'Auden qu'on parle là. Bref. Je souris lorsqu'il parle des coupes-files Disneyworld, et je réplique, le sarcasme se dessinant de plus en plus nettement: J'ai même pensé aux places VIP. On sera dans les premières lignes, et on aura même sûrement le droit de participer au spectacle. Mais si ça te donne envie de faire pipi culotte, tu pourras rester à l'entrée du Space Mountain. J'ten voudrais pas. Et tac. Il cherche, il trouve. Je fouille mon sac, posé entre mes jambes, et en sort une bonne bouteille de scotch. Eh, c'est que j'ai pas eu le temps de petit-déjeuner ce matin, moi ! Puis j'ai mal dormi. Alors l'alcool aide mes nerfs à se détendre, un peu. Non pas que moi je me sente stressée, mais je sens chaque membrane de mon corps tendue. Ça n'a pourtant rien à voir avec notre voyage, au contraire, je suis tellement excité de repartir à l'aventure ! Ça doit plutôt être lié à mes six heures de sommeil hebdomadaires moyennes depuis... Je sais plus. Bah, tant que l'engin avance, aucun problème, si ? Non. Je retire le bouchon et me sert un généreux verre. Monsieur ! S'exclame le rookie, stupéfait et indigné. Quoi gamin ? J'te force pas à boire. Non mais... Je le laisse se complaire en imprécations outrées. Son commandant, qui me connait bien, n'est pas là pour lui dire de se taire, il pilote. Il se fera vite les pieds avec moi le jeunot. Comme s'il pouvait m'imposer quoi que ce soit. Les premières gouttes imprègnent délicieusement mon palais. Hmm, royal.
@Auden Williams |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
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audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 17 Déc 2019 - 1:01 | |
| Voilà qu’il prétend me connaître, voilà qu’il prétend savoir ce que à mon tour j’aimerais connaître ou non. Conneries. Bien sûr que ce qu’il fait de ses fesses m’intéresse, bien sûr que cela n’a aucune sorte d’importance dans ce monde ni dans ma vie et que, par conséquent, ça m’intéresse bien plus que de raison. Esprit de contradiction oblige, je ne peux faire autrement. Mes yeux roulent vers le ciel quand il se montre si sûr de lui sans que cela ne fasse sens. Ce n’est pas pour autant que je juge utile ni même nécessaire d’ajouter quoi que ce soit. Je garde mes forces pour de meilleurs moments, pour une meilleure utilisation de toute mon inventivité d’artiste. Ce sujet là est passé et m’ennuie déjà, j’ai simplement besoin de nouvelles aventures.
Sur le papier, c’est ce qu’il m’offre. C’est ce qu’il a promis. Il a fait une promesse à mon âme d’enfant intrépide qui n’a aucune notion du danger et j’espère bien qu’il la tiendra et qu’on n’est pas en train de faire un remake de la scène finale de Now You See Mee 2 parce que là, vraiment, il sentirait sa douleur passer. Ce n’est pas sa bouteille empestant l’alcool qui pourrait faire quoi que ce soit contre, pas même que ça atténuera la douleur quand son nez sera le cent unième que je casserai juste parce que j’en ai soudainement ressenti l’envie. Sa bouteille empeste, son haleine empeste. J’ai des envies de meurtre. Il envoie balader un gamin, ça m’énerve encore plus alors que je ne me suis pas changé en défenseur de la veuve et de l’orphelin entre temps. Il a simplement cette capacité qui fait que chacun de ses mots ou de ses gestes m’énerve.
Il a simplement le temps de se servir un verre pour que j’échange un regard avec le gamin, que de la manière la plus creep qui soit je lui adresse ce qui ressemble le plus à un sourire. Et la voilà, ma main qui glisse, mon bras qui s’étend, la secousse de laquelle j’en profite pour faire croire à une vulgaire faute d’inattention. Comme si ma main n’avait jamais tremblé, comme si un jour j’avais été autre chose qu’infiniment précis, tant dans la vie de tous les jours qu’au moment de poser mes idées sur une toile. L’alcool s'immisce entre le métal de la carlingue, ça coule de partout, l’odeur n’en est que plus forte. Mon sourire s’étend, encore et encore, et ma mine affiche une fausse surprise. ”J’ai cru comprendre que c’était interdit, nan ?” Auden qui suit les règle, une première. Pour une fois que ça m’arrange.
”T’as pas le droit de me tuer avant qu’on arrive là bas, sinon t’es encore sous la législation australienne et ça craint. Fais moi au moins passer pour une victime de guerre.”
|
| | | | (#)Ven 27 Déc 2019 - 15:46 | |
| Cet homme me désespère. Sincèrement. Je soupire lourdement, agacé mais pas si en colère que ça; même si je ne m'y suis pas préparé, il n'est pas étonnant qu'Auden ait eu besoin d'intervenir, une fois de plus. Il croit vraiment que, parce qu'il a renversé une bouteille d'alcool que je m'apprêtais à savourer - ce qui est certes, assez chiant du coup - je vais partir en vrille ? En plus, il se la joue moralisateur, comme s'il avait eu un jour quoi que ce soit à foutre des bonnes moeurs et des règles. Devant son speech sur le fait que je le tue, je hausse les épaules: Si je te tue, le pari s'annule. Ce serait trop con. Je sors alors d'une pochette intérieure à ma veste une mignonnette, toujours avoir un plan B, n'est-ce-pas. Je regarde Auden d'un oeil moqueur, et commence à savourer mon nectar ambré, en prenant garde cette fois à ne pas me la faire voler ou casser. Bien des heures passent dans cette ambiance assez sarcastique, parfois plus légère, où nous ne faisons que discuter sans se chercher des brouilles l'un à l'autre, avant d'inévitablement recommencer. Le commandant revient du cockpit, ayant laissé la main à son adjoint pour quelques secondes, juste le temps de nous dire: Messieurs, nous approchons de la Syrie. Veuillez enfiler votre tenue. Gilet pare-balles, casque, grosses lunettes protectrices, gants... C'est reparti pour un tour. Auden va se pisser dessus.
__________________________________
!!! ATTENTION, SCENE DE VIOLENCES !!!
Neuf jours sont déjà passés, depuis notre atterrissage près d'Alep, qui se trouve en zone contrôlée par le régime de Bachar-El-Assad, soutenu par le Hezbollah et la Russie. Que du beau monde, tout ça. Si il y a bien une chose que j'ai appris en tant que reporter de guerre, c'est que généralement, il n'y a pas de bons et de méchants dans un conflit. Tout dépendra du vainqueur, qui sera celui écrivant l'histoire. Notre monde contemporain rend les choses encore plus compliquées, avec les multiples alliances, les intérêts divergents des uns et des autres, et les nouvelles techniques de guerre, le terrorisme en premier exemple de celles-ci. Fonctionnant par guérillas et cellules de membres ne communiquant pas entre elles, on se croirait face à l'Hydre de Lerne: la tête coupée repousse instantanément, et ne cause pas le moindre mal aux adjacentes. C'est pour cela que j'ai décidé de revenir, en cette fin d'année 2019, alors que selon Trump - ce regrettable imbécile - la "victoire est totale" contre les forces de Daesh. Faux et archi-faux; ils n'ont peut-être plus de base territoriale concrète, en effet; le califat est démantelé et leur tristement célèbre bastion Raqqa a été récupéré. Mais les djihadistes sont partout. Ils sont là, dans les campagnes, dans les villes. Ils sont dans les réseaux sociaux. Tiens, je crois avoir déjà entendu ces mots ailleurs, dans une autre bouche et dans un autre contexte. Bref. Ils sont bel et bien là. Au sein même des populations irakiennes et syriennes, prêts à se faire exploser pour leur cause soi-disant religieuse. Bel endoctrinement et bel étendard que la religion, pour des raisons autrement moins nobles et bien plus bassement géopolitiques. Mais chut, faut pas le dire. La population doit être ignorante, elle n'a pas besoin de savoir, encore moins de se questionner, et ce jusqu'en Europe. Diviser pour mieux régner n'a jamais été aussi vrai qu'aujourd'hui, à l'ère de la surinformation qui devient désinformation. Mon rôle ? Essayer de capturer ce que l'on veut cacher. La misère. Les populations oubliées, massacrées, affamées. Le patrimoine détruit par la guerre, aussi. Le paradoxe entre la beauté d'un paysage dans lequel on aperçoit, au loin, les décombres d'une ville détruite par les bombardements ou par des mois de guérilla. Une main au sol, qui se dégage des décombres, paume vers le ciel, lorsque la malheureuse personne qui se trouvait là lors de l'arrivée d'un obus n'a rien pu faire d'autre que d'accepter son sort.
Auden semble ne pas trop mal vivre cette expédition, je crois. Le seul moment qui l'a chamboulé est lorsque nous sommes passés près du corps décapité et en phase de décomposition d'une gamine, qui devait sûrement avoir entre quatre et six ans, à vue d'oeil. Il a aussi donné ce qu'il pouvait à quelques enfants qui traînaient dans des rues. Comme quoi, même lui, il y a des choses qui l'émeuvent. Là, on se trouve dans les rues d'une ville sensée être sous contrôle depuis deux mois. La vie a repris ses droits, et les locaux essayent de se réorganiser pour retrouver des conditions de vie correcte. Avec Auden et quelques soldats, on passe dans un marché, autant pour patrouiller pour eux, que prendre des clichés pour moi, et pourquoi pas trouver un truc à grignoter. Je mangerai bien un cheeseburger, tiens. Même nous deux, les PJs de l'escouade, on a le droit à un pistolet chacun. Soudain, un mouvement brusque sur notre droite. Des cris. Un hurlement. Allah Akbar ! Je dégaine, vois l'homme qui nous vise. Je lui tire dessus; mais je ne sais pas si je l'ai touché, et je n'ai plus la capacité de m'en préoccuper. Je sens une soudaine faiblesse, telle que je n'en ai jamais ressenti, me prendre tout entier. Puis, une douleur si forte que je n'arrive même pas à hurler pour l'exprimer. Quelque chose de chaud coule de mon épaule, à la jointure avec le bas de ma gorge. Par réflexe, ma main gauche s'y pose. Je me tourne vers Auden. Je... Puis, la nuit.
@Auden Williams |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 16 Jan 2020 - 20:35 | |
| Il a tenu neuf jours à peine avant de devenir une cible mouvante, le con. Seulement neuf jours. Il fait chier.
Je n’écoute pas les ordres qu’on nous donne, je n’ai pas plus écouté les condensés de blabla géopolitique auxquels nous avons eu droit dans l’avion et à chaque seconde qui a suivi depuis que nous avons foulé la terre de ce nouveau continent. Je n’ai pas écouté grand chose, pour être honnête. Je me fais plus discret que prévu, aussi, me contente la plupart du temps de prendre des photos des personnes et des lieux en restant plus ou moins en retrait. Bien sûr que parfois je ne sais pas tenir ma langue, mais il faut avouer que ce serait le contraire qui serait bien plus étonnant et suspect. Le plus important réside dans les clichés que je prends et sur les dessins que je trace dans mon carnet, entre paysages de désolation et victimes collatérales de la guerre. Ce voyage n’a rien d’humanitaire ou de punitif, à mes yeux il s’agit seulement du meilleur moyen du monde pour m’imprégner de la vie quotidienne dans cette partie du monde, laquelle n’a rien à voir avec quoi que ce soit en Italie ou en Australie. Absolument rien.
Pourtant, là encore, on trouve le moyen de venir briser mes plans et je gagne un retour à la case départ. Tout ça à cause de ce bordel d’Allan qui n’est pas fichu d’être autre chose qu’une cible mouvante, un panneau lumineux entouré de leds et des flèches se tournant vers ce dernier. C’est ce qu’il est, Allan, lui qui sait tout, lui qui a tout vu, lui qui est le mieux placé pour se prendre une balle perdue. Son pistolet claque contre sa ceinture, je m’étonne qu’il ne se soit pas encore tiré une balle de le pied de lui même, juste après avoir oublié de verrouiller le cran de sécurité, juste avant de se souvenir qu’il porte une arme sur lui et non plus une banane en plastique. Il la joue au héros, il se pense capable de gérer son arme pendant une seconde et il rate, bien sûr qu’il rate. Il n’est ni un soldat ni un héros, juste un putain d’abruti avec pour seule véritable arme son appareil photo.
Allan tire dans le vide, j’entends le coup partir mais n’ai pas le temps d’en vérifier le point d’intact ; lequel n’est de toute façon pas celui qui était initialement escompté. A l’inverse, lui, on ne le rate pas. Son épaule est déviée à l’arrière à cause du choc alors que son tee shirt se teinte rapidement de rouge vermillon. Il y ajoute une main, laquelle prend la même couleur rougeâtre en même temps. Stupide imbécile de bordel de connard. Mes yeux divaguent de part et d’autres, cherchent la source de chacun des bruits sans que cela ne puisse m’avancer à quoi que ce soit. La panique ne m’atteint étrangement pas, sûrement parce qu’à mon tour je me sens pousser des ailes et me dis qu’il a pris pour deux, avec sa balle que j’ai vu rentrer dans son corps mais jamais en ressortir. Je deviens sourd, en oublie les cris et les coups de feu (et les ordres aussi, avec, bien sûr) pour seulement tirer le corps devenu inerte du photographe à l’abri du conflit. Il aura intérêt à faire un régime et à ce souvenir de ce voyage, lui qui souhaitait tant m’en apprendre sur le monde alors que je n’ai rien appris de nouveau.
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| | | | | | | | Put on your war paint | allan #2 |
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