ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
I'm tired of being so tired again Lucia Whitemore & @Leah Baumann
Lorsque je quitte le bureau de la psy, j’ai le sentiment d’être plus désorientée, plus triste, plus mal que je ne l’étais en y entrant. Je déteste ces conneries, je déteste me plier à ces séances ridicules, je déteste être analysée, décortiquée, que sous couvert de m’aider une inconnue se permette d’envahir ce jardin secret auquel je tiens tant. J’ai beau être une bavarde, je parle souvent plus pour combler le silence qui me met mal à l’aise, je parle de banalités, je fais la conversation pour masquer le fait que je ne sais pas quoi dire, pas comment font les individus lambdas, ceux pour qui tisser des liens et créer des relations sorties de terre semble si facile. Je ne fais pas partie de ceux-là, je fais partie de ceux qui restent contre le mur, ceux qui ne portent jamais rien d’extravagant, par peur d’attirer une attention non désirée, ceux qui rougissent et ceux qui bégayaient sans raison lorsque l’on s’adresse à eux. Et je n’aime pas ce sentiment d’être décortiquée, je n’aime pas venir ici toute les semaines pour que l’on me tire les vers du nez, pour qu’une bonne femme s’estime le droit de me dire comment je me sens simplement parce qu’elle a fait des années d’étude. Je ne sais pas comment je me sens, comment une parfaite inconnue le pourrait-elle ? Je me sens en colère parfois, désabusée et manipulée aussi, mais le plus clair du temps je me sens triste surtout. Parce que Lawrence me manque, malgré ses abus, parce qu’ici je n’ai retrouvé que ressentiment et non-dits, parce que ma meilleure amie, si j’ai encore le droit de l’appeler comme ça, est malade, vraiment malade, pas atteinte d’un rhume, parce que ma sœur que j’ai toujours considérée comme ma moitié évite la maison depuis des semaines et parce que ma mère ne sait pas comment me parler. Parce que je me sens minable aussi, surtout en fait, de n’avoir pas su me battre pour rester dans la vie de ceux que j’aimais, pas su prouver à Law que ce n’était pas incompatible, et que mon amour pour eux ne mettait en aucun cas en danger mon amour pour lui. Je me sens idiote, idiote parce que malgré tout je commence à comprendre que dès le premier jour il n’a surement vu en moi qu’une petite idiote qu’il pourrait facilement façonner à l’image qu’il se fait de la petite amie parfaite, et qu’il m’a laissée tomber lorsqu’il s’est rendu compte que je n’en aurai jamais l’étoffe, quand j’en ai pourtant la docilité.
Alors bien sur j’ai recommencé à sourire parfois, à sentir mon cœur s’emballer devant un coucher de soleil magnifique sur la jetée, à trouver une main tendue là ou je ne l’attendais pas, quand la propriétaire de mon ancien studio de danse m’a proposé de placer un mot pour moi, me permettant de passer quelques heures par semaine au contact des enfants pour leur enseigner les fondamentaux du classique. J’ai fait des rencontres aussi, comme ce garçon timide du cours de théâtre, le garçon du bus qui a fait battre mon cœur l’espace d’un instant, quelques minutes, une douce parenthèse dans mon quotidien. C’était il y a deux jours à peine, mais je me surprends à jeter des œillades à mon téléphone plus souvent, dans l’espoir qu’il appelle. Mais toutes ces choses ne sont que des parenthèses, qui me permettent certes de sourire, mais n’arrivent pour l’instant pas à m’aider à garder la tête hors de l’eau. Qui me donnent l’illusion d’aller mieux, quelques minutes, quelques heures parfois quand j’oublie tout le reste, mais le reste me rattrape, le reste demeure collé à moi comme une vieille mue dont je n’arrive pas à me débarrasser.
Je suis prise par la vague de fraîcheur en sortant de l’immeuble, et la nuit est déjà presque tombée. Refermant ma veste en laine, je jette un coup d’œil autour de moi, et presse le pas pour atteindre l’arrêt de bus, situé à un peu moins d’un kilomètre de là. Mon téléphone vibre une première fois dans ma poche, et je l’ignore, peu désireuse de rater le dernier bus à qui va jusqu’à Wynnum. Il vibre une seconde fois, puis une troisième et finalement je le tire de ma poche pour jeter un œil à mes messages.
Hello Lu’, c’est Lawrence.
Comment vas-tu ?
J’ai pensé à toi ce matin
Je reste interdite quelques minutes, les yeux rivés sur mon téléphone. Lawrence n’a pas cherché à me contacter, à entendre le son de ma voix ou à avoir la moindre explication avec moi depuis que j’ai quitté Brisbane, depuis que j’ai quitté l’appartement que nous partagions tous les deux. Mon cœur s’emballe, et alors que je mon ventre se nouer, je réponds finalement.
Hello Law’
Tout se passe bien, je suis rentrée à Brisbane, peut-être que tu le sais déjà. A propos de quoi ?
J’hésite un instant, mes doigts paralysées au-dessus de l’écran de mon téléphone. J’ai toujours été plus à l’aise à travers un écran, celui-ci ne gomme pas complètement pas timidité mais m’ouvre, me permets de plus facilement échanger, sans avoir à crainte que mes joues ne se teintent de rouge ou que mon visage ne vienne trahir mes émotions. Finalement, je commence à taper un "Tu me manq…" quand le téléphone vibre à nouveau entre mes doigts.
Super, super. Je me demandais où tu avais mis ton double des clés de l’appartement en fait. Tu l’as pris avec toi ? J’en ai besoin et Jenny passe à Brisbane le week-end prochain, je me disais qu’elle pourrait peut-être venir les récupérer pour moi.
Mes doigts s’immobilisent et mon cœur rate un battement, alors que j’efface rapidement le message que j’avais entamé. Je sens les larmes me monter aux yeux sans rien pouvoir y faire. Quelle conne. Je ne sais pas qui est cette Jenny, je n’ai pas besoin de savoir, surement la fille par laquelle il m’a remplacée, ou l’une des filles par lesquelles il m’a remplacée. S’il a besoin du double des clés c’est peut-être, surement pour les donner à une autre. Pauvre idiote. J’ai cru, l’espace d’une seconde que nous allions renouer le discours, qu’il me tendait un rameau d’olivier, qu’il revenait en s’excusant, comme il le faisait toujours. Je m’appuie contre le mur, à la lumière d’un lampadaire et me laisse glisser au sol, avant de laisser tomber mon téléphone à côté de moi, prenant ma tête entre mes mains pour me laisser aller à quelques sanglots. Je fouille un instant mon sac, à la recherche des anxiolytiques que me prescrit la psy, avant d’en laisser un fondre sous ma langue, la tête basculée en arrière contre les pierres, toujours bien incapable de m’arrêter de pleurer.
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Dernière édition par Lucia Whitemore le Mer 6 Nov 2019 - 21:11, édité 1 fois
Cela faisait deux mois. Deux mois que tout avait basculé, que l'équilibre précaire sur lequel reposait son couple et sa vie avait volé en morceaux. Deux mois que le jour qui aurait du être un des plus beaux de sa vie s'était transformé en un cauchemar bien trop réel. Les contractions avaient commencées en début de soirée, alors qu'elle était allongée dans le divan en compagnie de Stephen, regardant une série netflix sans trop parvenir à se plonger dans l'épisode. Ca devait être une soirée banale, anodine, digne d'un couple casanier qui préférait passer du temps à deux à l'abri dans leur nouvelle maison plutôt qu'à l'extérieur en compagnie de quelques personnes qu'ils n'avaient pas forcément envie de voir ce jour-là. Leah avait vite compris que quelque chose n'allait pas, lançant un regard effrayé en direction du brun lorsque les douleurs se faisaient plus persistantes, plus régulières. Elle avait longuement parlé de l'accouchement avec sa mère, avec Rebecca, mais quelque chose lui disait que ça n'était pas normal. Sur le trajet jusqu'à l'hôpital, les larmes avaient commencées à couler le long de ses joues lorsqu'elle avait perdu les eaux, mais que le liquide était teintée d'une couleur rougeâtre. Elle avait senti ses nerfs lâchés lorsque les médecins avaient jeté un regard inquiet à l'écran, et c'était avec un air apeuré vers Stephen qu'elle avait disparu dans la salle d'opération où on lui avait interdit de la suivre. Six mois et demi, c'est trop tôt. Voilà ce qu'elle ne cessait de se répéter, tout en sachant pertinemment que le bébé était forcément viable à ce stade-là. Elle le savait parce qu'elle n'avait pas arrêté de se renseigner durant toute sa grossesse lorsqu'on l'avait mise au repos forcé après que son altercation avec Camden n'ait fragilisé sa membrane. Non, quelque chose d'autre n'allait pas. Elle avait essayé de comprendre le jargon des médecins, de lire dans leurs yeux ce qu'ils ne voulaient pas lui avouer en face. Et après plusieurs heures à se battre, à perdre des litres de sang et à manquer de perdre la vie durant cet accouchement, elle avait fini par avoir son bébé. En détresse respiratoire, il n'avait finalement vécu que quelques minutes. La brune n'avait pas pu le tenir dans ses bras, car ils avaient été obligés de l'endormir suite aux complications. Elle ne s'était réveillée que quelques heures plus tard, entourée de sa famille et de ses proches qui l'avaient tous observée avec un regard qui en disait long. Mais Leah n'avait pas voulu écouter ni même entendre ce qu'ils avaient à lui dire. Il avait fallu que ça soit Stephen qui lui prenne la tête entre les mains pour l'obliger à faire face à cette réalité insoutenable: leur bébé était mort. S'en était suivi de longue journées à pleurer, à refuser d'accepter ce qu'il s'était passé. Au fur et à mesure des semaines, la brunette avait fini par se muer dans un mutisme désolant, incapable de faire face à cette tragédie. Très vite, elle avait fini par faire un rejet de tout ce qui touchait de près ou de loin à Aaron, à cet enfant qu'elle avait porté pendant plus de six mois et qui était supposé sonner le départ d'une nouvelle famille. Elle n'avait pas su mettre les pieds dans la chambre qui aurait du être la sienne, frisant la crise d'hystérie lorsque Stephen avait émis l'hypothèse de la vider pour la transformer en bureau. Pour passer à autre chose. Son manque de compréhension avait très vite commencer à accabler Leah qui se sentait presque coupable de ne pas réussir à reprendre le dessus. Lui avait recommencé à travailler presque aussitôt, la laissant en proie à ses idées noires tout en ressassant la fameuse nuit où tout avait une nouvelle fois basculée. Serait-elle jamais heureuse? Cette question se bousculait dans sa tête et jour après jour et la brunette commençait à penser que les fins heureuses n'étaient décidément pas pour elle. La communication avait fini par se couper entre elle et le ciné, jusqu'à ce fameux jour où ils avaient eu la discussion. Blessée, incapable de trouver le moindre argument pour donner une chance à leur couple, ils avaient convenu qu'une séparation restait la meilleure chose à faire pour aller de l'avant. Puisque la maison était la sienne, Leah savait qu'il ne lui restait plus qu'à prendre un nouveau départ en quittant cet endroit qui représentait désormais un pan de son passé qu'elle désirait oublier. En attendant, elle et Stephen cohabitaient sans jamais se croiser; une situation qui avait un goût de déjà vu en dépit des circonstances qui se voulaient cette fois ci très différentes. Evitant le plus possible de se retrouver en sa compagnie, la brunette avait une nette tendance à sortir beaucoup sans jamais préciser où elle allait. Et ce soir ne faisait pas exception aux autres. En claquant la porte, la brune avait été surprise par la morsure du froid. Rien d’étonnant finalement, on était en début de soirée et il faisait déjà fort sombre. La jeune femme resserra son écharpe contre son cou tout en se dirigeant vers sa voiture, décidant de faire un saut par la caserne, histoire d’y montrer sa tête et peut-être d’y croiser Hadès ou un autre des pompiers avec qui elle avait déjà sympathisé. Recommencer à travailler était pratiquement devenu une obsession, et puisqu’elle était toujours arrêtée, elle vivait plus ou moins les choses par procuration avant de pouvoir réellement s’y mettre. Cette grossesse avait interrompu tous les projets qu’elle avait eu en tête, et elle avait désormais hâte de pouvoir s’y lancer à corps perdu. Encore quelques semaines, ça n’était pas si long, pas vrai ? Le temps de guérir de ses blessures physiques et surtout, psychologiques. Elle avait déjà eu une entrevue avec le psychologue qui lui avait fait passer son test quelques mois auparavant, mais ça avait été un échec cuisant. "Vous n'êtes pas prête." Le serait-elle jamais? En soupirant, elle avança donc en direction de Spring Hill où elle arriva plus ou moins rapidement, le trafic étant assez fluide à cette heure-ci. Elle resta sur place environ une heure avant de s’en aller, les laissant partir sur une intervention à laquelle elle crevait d’envie de participer mais dont elle ne pouvait évidemment même pas s’approcher. Blasée, anxieuse et perdue, elle sortit de la caserne et s’avança vers sa voiture qu’elle avait garée à quelques rues de là. Au moment de bifurquer vers la gauche, son attention fut attirée par un bruit de sanglot qui venait de la droite. Elle s’arrêta net et jeta un œil discret en direction d’une jeune fille faiblement éclairée par la lueur d’un lampadaire. Cette dernière s’était laissé glisser le long du mur et pleurait, le corps secoué de quelques tremblements dû aux pleurs qui la secouaient. Leah resta plantée là l’espace de quelques secondes, se demandant s’il valait mieux la laisser là et s’occuper de ses affaires ou bien d’aller à sa rencontre. Elle avait l’air jeune, et la brunette ne se serait sans doute pas sentie bien pour le reste de la soirée si elle rentrait chez elle sans avoir pris la peine d’aller voir ce qui lui arrivait. Mains dans les poches, elle s’avança donc prudemment vers la jeune femme, s’arrêtant à sa hauteur tout en mordant sa lèvre, cherchant après une manière normale de l’aborder sans avoir l’air d’une psychopathe en devenir. « Vous… Vous allez bien ? » Non, elle ne va pas bien, ça se voit non ? Elle leva les yeux au ciel face à sa maladresse, et choisit finalement de s’accroupir pour se retrouver à sa hauteur, un peu mal à l’aise de l’observer de là-haut (même si elle n’était pas très grande, mais bon.) « Je peux faire quelque chose ? » Ajouta-t-elle, cherchant à prendre une voix bienveillante histoire de lui montrer qu’elle s’inquiétait réellement pour elle.
Dernière édition par Leah Baumann le Dim 10 Nov 2019 - 23:11, édité 1 fois
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
I'm tired of being so tired again Lucia Whitemore & @Leah Baumann
Je n’ai jamais su gérer mes sentiments comme une personne normalement constituée. J’ai toujours ressenti la peine et la tristesse de façon décuplées, ainsi que la plupart des sentiments négatifs. Je suis sensible, trop, j’ai souvent entendu ma mère me le dire avec une pointe d’exaspération dans la voix, et mon père avec tristesse, ou pitié parfois. Je pleurer comme une madeleine lorsqu’une musique triste démarre dans un film, et j’ai l’impression que mon monde s’écroule lorsqu’une situation que je ne me sens pas capable de gérer se présente à moi. Et là je n’ai pas l’impression d’être capable de gérer. J’ai l’impression de sentir le poids du monde sur mes épaules, je sens mon ventre qui se serre et se tord, et j’ai l’impression que je serai triste pour le restant de mes jours. Je n’exagère pas pour que l’on me plaigne, pour récolter des paroles rassurantes ou que l’on vienne me frotter le dos, je ne sais juste pas comment gérer les choses autrement, sans me laisser déborder par mes émotions. Ce message il m’a blessée, réellement, il m’a fait si mal au cœur que j’ai la sensation qu’il me l’a brisé en mille morceau, encore une fois. Il a tourné la page, il m’a trouvé une remplaçante et je ne lui manque pas, la seule chose qui lui manque ce sont les clés de son appartement. De notre appartement, celui-là même dont j’avais minutieusement choisi chaque meuble, chaque élément de décoration. Les yeux fermés mon esprit vagabonde dangereusement et je l’imagine dans les bras d’une jeune femme au corps de liane, lové contre elle dans le canapé bleu ou en train de faire l’amour dans nos draps, et l’image m’est insoutenable. Même si je ne devrais pas ressentir ça, même si je devrais être soulagée de m’être libérée de cette relation – déduction que ma psychiatre voudrait me voir tirer, je le sais – mais je ne le suis pas. Parce que je l’ai aimé, vraiment, avec chaque fibre, chaque parcelle de mon être. Naïvement et sincèrement, du début de notre histoire jusqu’à sa fin, même lorsque ma lumière s’était éteinte sous ses reproches. Et je ne crois pas pouvoir laisser filer ces sentiments du jour au lendemain, je ne suis pas capable de supprimer de mon téléphone toutes ces photos que nous avions prises tous les deux, de jeter les articles de journaux qui parlent de lui et qu’il m’avait dédicacés avant de sourire et de m’attraper pour m’embrasser.
Perdue dans mon chagrin je n’entends pas la brune arriver, c’est sa voix douce qui me fait ouvrir les yeux. « Vous… Vous allez bien ? » Vivement je tire sur ma manche pour essuyer mes yeux, me sentant d’un coup sotte qu’elle me trouve dans cet état. Je me demande à quoi je dois bien ressembler, avec mon mascara qui a certainement coulé et prostrée contre un mur en début de soirée. J’ai honte mais je ne suis pas capable de calmer mes sanglots, pas d’un coup, pas tout de suite, alors je secoue la tête doucement. Pourtant j’ai besoin d’aide, je ne suis pas de trouver un taxi ou de me diriger vers mon arrêt de bus habituel, je ne suis pas en état de rentrer chez moi. Je ne veux pas rentrer chez moi et me retrouver face à mes mère et ses regards interrogateur, face à mon père et la tristesse dans ses yeux, je ne veux pas qu’ils se demandent tout deux ce qui a bien pu me mettre dans cet état. Comment avouer que je suis sotte et banale, et que c’est pour un homme, simplement pour un homme que je suis en train de verser toutes les larmes de mon corps ? J’ai vu le regard d’Hannah lorsque nous nous sommes croisées à l’hôpital, et que j’ai avoué m’être faite quitter. Je l’ai interprété à ma façon, mais je sais que racontée comme ça, mon histoire des banale que s’en est triste. Mon bras dans le plâtre en écharpe contre ma poitrine, je tends une main vers mon téléphone que je ramène finalement à moi, séchant à nouveau mes larmes de ma main valide. « Je peux faire quelque chose ? » Je déglutis et me mords la langue alors qu’elle s’accroupit à mon niveau et fuit son regard une seconde, parce que je ne sais pas où me mettre. « Non c’est rien je… » A qui je pense mentir exactement ? Ma voix se serre et se brise alors que je n’ai prononcé que quelques mots. Je ne serais pas crédible si je m’aventurais à prétendre que tout va bien. « J’ai passé une mauvaise soirée c’est tout. » Une mauvaise dizaine de minute en fait. Jusqu’ici la situation n’était pas idéale, je n’aime pas être décortiquée, je n’aimais pas quand Hannah s’y risquait et je n’aime pas plus quand une inconnue s’y adonne dans le but de comprendre ce qui se passe dans ma petite tête. « Je veux pas vous déranger. Vous avez surement mieux à faire et personne ne peut vous en vouloir. » Elle a pas signé pour ça, supporter mes névroses, même l’espace de quelques secondes. Et elle a l’air fatiguée, en plus de ça. « Vous devez simplement être pressée de rentrer chez vous. » Que je rajoute, dans un souffle en ramenant ma main valide contre mon abdomen.
Cette fille avait l'air dans un état encore plus lamentable que le sien - c'était dire! - et c'était probablement ce qui l'avait poussée à choisir de se diriger vers elle pour savoir ce qu'elle avait plutôt que d'ignorer l'évidence même; elle devait avoir un sérieux problème pour se retrouver prostrée de la sorte en plein sur un trottoir. Les larmes ne cessaient pas de couler le long de ses joues et Leah l'envia l'espace d'un instant, les siennes ne coulant plus depuis longtemps maintenant. La brune avait l'impression que ses glandes lacrymales étaient à sec, qu'elle avait pleuré plus que n'importe quel être humain normalement constitué. Ca n'était bien évidemment pas le cas, mais les nuances rouge/mauve qui coloraient son dessous d'oeil n'étaient pas là pour la contredire. Choisissant donc de s'approcher de la jeune inconnue qui se trouvait sur sa droite, la brunette serra les doigts de sa main avec nervosité; elle n'avait pas eu beaucoup d'interactions sociales ces derniers temps, se contentant de se rendre de temps en temps à la caserne ou encore d'aller voir les quelques proches qui ne lui donnaient pas envie d'écraser sa tête dans un mur. Car dans les périodes les plus sombres et tragiques, chacun avait son mot à dire pour "aider" du mieux qu'ils le pouvaient. Sauf que Leah n'avait désormais plus rien de la personne réceptive qu'elle était avant tout ça et qu'elle ne se gênait pas pour le faire savoir, fermant la porte à sa famille sans le moindre problème. Elle savait qu'elle ne devrait pas, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. A ce stade, l'isolement lui paraissait être la meilleure alternative pour ne pas commettre de meurtre, et elle se confortait dans cette nouvelle manière de vivre. Alors le fait de se pencher vers cette jeune fille en lui demandant si elle allait bien, c'était tout nouveau. Inédit, même. Le son de sa voix paru surprendre la petite brune et elle regretta presque de s'être mêlée de ce qui ne la regardait pas. Après tout, c'était bel et bien ce qu'elle reprochait elle-même à ses proches, pas vrai? Pourtant, elle resta sur place, se contentant d'observer son interlocutrice avec un mélange de curiosité et d'inquiétude. Elle avait beau traverser l'enfer, elle n'en restait pas moins empathique à celui des autres, même si elle aurait préféré que ça ne soit plus le cas. Elle aurait aimé que son coeur ait cessé de battre en même temps que celui d'Aaron, voilà ce qu'elle aurait voulu. Elle était là, la triste vérité. Chassant ses pensées, elle se reconcentra sur la jeune femme qui tentait de sauver les apparences en s'essuyant rapidement du revers de la manche, aggravant davantage les choses - si on lui demandait son avis. Elle lui demanda si elle pouvait faire quelque chose, sachant que les possibilités étaient probablement limitées mais qu'importe, elle proposait. « Non c’est rien je… » La voix de la brune se brisa, et le coeur de Leah se serra pour une raison qui lui était totalement inconnue. « J’ai passé une mauvaise soirée c’est tout. »Une mauvaise soirée. Mais bien entendu. La brunette se doutait qu'il s'agissait de bien plus que ça, mais qui était-elle pour lui tirer les vers du nez? Personne, exactement. Esquissant une moue, Leah jeta un coup d'oeil rapide à sa montre, constatant que ladite soirée ne venait que de commencer. "Il n'est pas encore vingt heure, il y a peut-être encore moyen de la sauver cette maudite soirée, non?" Elle haussa un sourcil, cherchant à voir la réaction que cette fille aurait face à son humour plus qu'approximatif - elle n'avait plus pratiqué depuis des semaines. « Je veux pas vous déranger. Vous avez surement mieux à faire et personne ne peut vous en vouloir. Vous devez simplement être pressée de rentrer chez vous. » Ahah. Elle était bien bonne celle-là. Se laissant tomber à coté d'elle, Leah tourna la tête dans sa direction en haussant les épaules. "Vous me dérangez pas. Et j'ai aucune envie de rentrer chez moi à vrai dire, alors si ça vous dis de parler..." Elle lui adressa un début de sourire, laissant sa phrase en suspens avant de relever son visage pâle vers le ciel noir d'où l'on pouvait déjà voir quelques étoiles briller au loin. Est-ce qu'il était là haut? Leah ne s'était jamais qualifiée de croyante, mais il fallait se rendre à l'évidence; ce genre d'évènement avait tendance à vous changer. Et à tout remettre en question.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
I'm tired of being so tired again Lucia Whitemore & @Leah Baumann
Comme tout le monde, je ne me fait pas une joie à l’idée de pleurer en public, encore moins celle de m’effondrer en larmes dans la rue. Pourtant, sensible et à fleur de peau il m’a bien fallu m’habituer à l’idée et aujourd’hui je ne compte plus les fois ou en entendant une musique qui me rappelait Lawrence – ou pire, une musique de son groupe – en plein centre commercial, ou en croisant quelqu’un qui lui ressemble ou tout autre situation me rappelant de mauvais souvenir, j’ai fondu en larmes et dû affronter le regard des autres, des inconnus. La pitié, la peine et parfois une petite once de jugement, voilà comment réagissent la plupart des gens. La pitié et la peine de voir une jeune femme dans mon état, le jugement parce que la décence veut que l’on retienne ses larmes, qu’on ait l’air forte, qu’on ne s’effondre pas comme ça au détour d’une rue. J’aurais aimé être capable de me retenir, de serrer les dents et d’attendre d’être rentrée pour pleurer à l’abri des regards, mais je ne suis juste pas conçue comme ça. Mes larmes je ne sais pas les retenir, et j’en ai plus qu’assez de ceux qui me conseillent de penser à quelque chose de joyeux, ou de penser à autre chose simplement, comme s’ils étaient les premiers à avoir cette idée. Quand la brune m’approche je ne sais comment réagir, j’ai envie d’être seule au fond, que l’on me laisse pleurer, m’apitoyer sur mon sort puisqu’à cet instant je suis persuadée que personne ne peut comprendre, et que personne n’en fera l’effort en tout cas. Parce que je n’en vaux pas la peine, parce que je ne suis pas assez intéressante pour que l’on se retourne sur moi et qu’on me tende la main. Alors quand elle s’approche mon premier réflexe et de ramener mes jambes contre ma poitrine et d’essuyer mes yeux mouillés, comme si je n’empirais pas tout, comme si je ne suis pas en train d’étaler mon mascara qui coule déjà sous mes yeux. Comme si ce n’était pas écrit sur mon front, que j’ai besoin d’aide. Ma voix se casse et ma gorge se serre dès qu’un son sort de ma bouche, et je suis désespérée par ma propre incapacité à donner le change, même l’espace d’une minute. « Il n'est pas encore vingt heure, il y a peut-être encore moyen de la sauver cette maudite soirée, non ? » Elle hausse un sourcil et m’adresse un sourire triste, et j’essaye de le lui retourner, de lever le coin de ma lèvre, même un peu, par politesse, pour ne pas qu’elle s’imagine que je m’apprête à me jeter sous les roues d’une voiture, mais le rictus que j’affiche ressemble plus à un grimace qu’à une toute petite trace de sourire. J’aurais essayé. Mais je ne sais pas gérer mes émotions, un rien me semble insurmontable.
Alors je lui dis que je ne veux pas la déranger, parce que c’était ça au fond, ça qui fait que je reste en retrait, que je n’ose pas me livrer où aller vers des inconnus : j’ai peur de déranger, tout le temps, par le simple fait de respirer. Je ne sais pas quand cette inaptitude sociale a fait son apparition, parce qu’elle n’était pas si développée quand je n’étais qu’une enfant insouciante, même si j’étais déjà une gamine timide, mais aujourd’hui c’est bien ça la racine du problème. Mais contre toute attente soit parce qu’elle n’a rien de mieux à faire, soit parce qu’elle me prend en pitié, la brune se laisse à son tour glisser contre le mur pour s’asseoir à mes côtés. « Vous me dérangez pas. Et j'ai aucune envie de rentrer chez moi à vrai dire, alors si ça vous dis de parler... » Je la regarde avec des yeux ronds, au fond réellement touchée, mais surtout surprise. « Au point où j’en suis, je suis pas sure qu’il reste grand-chose à sauver. Je devrais peut être juste rentrer chez moi et m’enrouler dans ma couette jusqu’à demain. » Et comme je suis toujours plus douée pour parler des autres que de ce que je ressens, je profite de la perche qu’elle me tend pour embrayer. « Qu’est-ce qu’il y a chez vous pour que vous préfériez venir vous asseoir à côté d’une fille qui pleure dans la rue comme une vraie cinglée ? » C’est peut-être un peu indélicat, mais à vrai dire je n’imagine pas qu’il puisse y avoir puisse qu’une simple marque de politesse dans son attitude. Je n’imagine pas une seule seconde qu’elle puisse elle aussi traverser une épreuve difficile, parce que les œillères de ma peine et ma douleur me rendent un peu égoïste. Mais je m’en rends compte, rougissant sous mes larmes, et je rajoute avant de lui laisser le temps de répondre. « Je suis désolée, c’est indiscret. Ne vous sentez pas obligée de répondre. » Mon téléphone entre les doigts, j’observe son écran, comme s’il était la cause de tous mes maux, comme si le simple fait de le tenir entre mes mains pouvait les brûler sévèrement.
Leah savait que deux possibilités s’offraient à elle ; partir sans demander son reste et laisser cette fille pleurer toute seule au beau milieu du trottoir, ou alors s’installer près d’elle en voyant si elle pouvait lui apporter son aide d’une façon ou d’une autre. Elle avait l’air très jeune, et avant de s’approcher, la brunette ne lui aurait même pas donné vingt ans. Mais au milieu de toutes ces larmes et de ce mascara qui laissait de vilaines traces noires le long de ses joues, la jeune femme décela qu’elle devait sans doute être un peu plus âgée, mais pas autant qu’elle. Elle ignorait encore ce qui l’avait poussée à se laisser tomber à côté d’elle contre ce mur, mais maintenant qu’elle y était, autant faire son possible pour tirer un sourire de son interlocutrice, non ? Leah avait toujours cherché à aider les autres, préférant se lancer à corps perdu dans les histoires dramatiques que ses proches vivaient au lieu de se concentrer sur ses propres problèmes ; une façon à elle d’échapper à la réalité qui était la sienne. Elle l’avait fait pour Stephen en cherchant à oublier Camden et tout ce qu’il lui avait fait subir, et voilà qu’elle s’adressait à une inconnue en pleine rue au lieu de rentrer chez elle et de faire son deuil comme toute personne normalement constituée. Mais dès que ses pensées revenaient sur les évènements d’il y a deux mois, la brunette se fermait comme une huître. Elle parvenait parfois à en parler, mais le trou béant qui avait prit la place de son cœur la faisait horriblement souffrir, et elle s’abstenait d’aller plus loin dans les détails. Les faits étaient maintenant établis ; oui elle allait mal, et non elle ne voulait pas en parler. Il lui avait fallu deux mois pour sortir le nez de chez elle et pour trouver la force de recontacter les proches qu’elle avait envoyé balader alors qu’ils avaient agis exactement comme elle l’aurait fait à leur place. Elle était sur la voie de la guérison apparemment, mais la lumière semblait encore bien loin du tunnel sombre dans lequel elle évoluait désormais. Ceci dit, la jeune femme qui lui faisait face l’avait poussée à s’assoir à ses côtés tout en la rassurant ; non elle ne la dérangeait pas. Au contraire, elle lui donnait autre chose à penser et une autre personne sur qui se concentrer, et c’était tout ce qu’elle demandait. L’inconnue l’observait avec des yeux surpris, dévoilant ainsi à la lumière du lampadaire qui éclairait faiblement le trottoir ce visage camouflé partiellement par des marques noires et humides. Non, décidément, cette fille devait avoir maximum vingt-cinq ans à tout casser. « Au point où j’en suis, je suis pas sure qu’il reste grand-chose à sauver. Je devrais peut être juste rentrer chez moi et m’enrouler dans ma couette jusqu’à demain. » Rétorqua-t-elle finalement alors que Leah lui assurait qu’il était encore tôt et que la soirée avait encore le potentiel d’être sauvée. La brune ne semblait donc pas être de son avis, et sa réponse déclencha un petit rire chez la jeune femme qui l’observait avec un fin sourire qu’elle se forçait à avoir en toutes circonstances ; parce qu’il fallait bien avancer. « Joli programme… Je vais peut-être me laisser tenter et faire pareil. » Lança-t-elle en fronçant le nez, parfaitement sérieuse ; son lit était désormais l’endroit où elle passait le plus de temps, sans jamais parvenir à trouver suffisamment de sommeil que pour fonctionner normalement. « Qu’est-ce qu’il y a chez vous pour que vous préfériez venir vous asseoir à côté d’une fille qui pleure dans la rue comme une vraie cinglée ? » Cette question fit perdre son sourire à Leah qui ne s’attendait pas à ce que la jeune femme ne reporte le problème sur elle-même. Légèrement perturbée, elle joua avec ses mains quelques secondes, le temps pour elle de rassembler ses pensées et de trouver quoi répondre à la brunette. « Je suis désolée, c’est indiscret. Ne vous sentez pas obligée de répondre. » Un peu. Son regard se dirigea vers l’écran de son téléphone et celui de Leah suivit la même trajectoire, cherchant à comprendre ce qui lui arrivait. Laisser un soupir s’échapper de ses lèvres, elle laissa sa tête retomber contre le mur en fermant les yeux un instant avant de la tourner légèrement vers son interlocutrice. « Je te propose un truc. » Oui, elle était passée au tutoiement avec une facilité déconcertante. « Je te dis pourquoi je veux pas rentrer chez moi si toi tu me dis ce qui te met dans cet état. Deal ? » Elle haussa un sourcil dans sa direction en tendant sa main en même temps, histoire d’acter leur futur accord de façon plus officielle. « Et moi c’est Leah. Je pense que c’est important que tu saches au moins comment je m’appelle avant de te confier mes plus noirs secrets. » Ajouta-t-elle avec une pointe d’humour qui sortait de Dieu seul sait où au vu des circonstances.
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Megan Williams
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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
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morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
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I'm tired of being so tired again Lucia Whitemore & @Leah Baumann
Je ne m’attendais pas à ce que la brune se laisse glisser à mes côté, et s’impose de cette façon dans ma soirée, ne me laisse pas d’autre choix que d’accepter son aide. Lorsqu’elle le fait je tente une fois de plus d’essuyer maladroitement les larmes avant de prendre le temps de l’étudier un peu plus elle. Elle est jeune et doit avoir l’âge de mes sœurs, se situer quelque part entre Hannah et Gabrielle, mais ses traits tirés et ses yeux fatigués me laissent enfin entrevoir que je ne suis peut-être pas la seule à passer une mauvaise soirée, pas la seule à traverser des choses difficiles. Je ne suis pas de ceux qui étalent leurs problèmes, pour se faire plaindre ou pour trouver une oreille attentive, parce que je n’aime pas déranger les autres avec mes états d’âmes. Parce que je suis plus du genre à minimiser, à me dire que c’est ma sensibilité qui me donne l’impression que ce que je traverse est insurmontable, et que les autres au mieux seraient surprise que je me mette dans des états pareil pour des broutilles et au pire se moquerait de moi. Alors la brune je n’ai pas envie de la déranger avec mes histoires d’adolescente à fleur de peau, pas envie d’avouer que plusieurs semaines après ma rupture je n’arrive toujours pas à m’en remettre et conserve des séquelles de cette relation que je ne comprends pas encore tout à fait. Il y a tellement pire, il y a tellement pire dans le monde, voilà ce que je me répète, en pensant que cela suffira à m’aider à panser mes blessures. « Joli programme… Je vais peut-être me laisser tenter et faire pareil. » Elle ne se moque pas, ne pointe pas du doigt ma propension à exagérer, à me poser en victime, et je lui en suis reconnaissante, tant je me sens idiote. Tente-t-elle de se mettre à ma place, de me comprendre et de paraître sympathique ou bien se sent elle comme moi, est-elle dans le même état. Est-ce qu’elle aussi elle a l’impression que son petit monde est en train de s’effondrer ? Je fais de mon mieux pour lui répondre d’un sourire, mais un sourire bien triste.
Je m’en voulais de lui faire perdre son temps, je m’en veux d’autant plus quand elle perd son joli sourire. Je n’aurais pas dû poser cette question, je n’aurais pas dû être si égoïste et centrée sur ma petite personne au point d’en être insensible. J’ai fait ce que je fais toujours, j’ai tenté de changer de sujet, de centrer la conversation sur elle plutôt que sur moi, mais je l’ai désarçonnée, peut-être blessée je le réalise à présent. Je m’excuse rapidement, baissant les yeux et me mordant la lèvre, alors que la brune prend quelques secondes pour rassembler ses moyens. Quand elle soupir et ferme les yeux je reste silencieuse, ma respiration en suspens, comme si j’attendais une quelconque autorisation. « Je te propose un truc. » Silencieuse j’hoche la tête vivement, sans même savoir ce qui va suivre, parce que je m’en veux de l’état dans lequel je semble l’avoir mise. « Je te dis pourquoi je veux pas rentrer chez moi si toi tu me dis ce qui te met dans cet état. Deal ? » A mon tour de me décomposer, parce que je n’ai pas envie de parler de Lawrence, de son indélicat message et de toute cette histoire. Pourtant, assise dans la rue, une inconnue à mes côtés, j’ai l’impression que ça n’a pas d’importance. Elle n’est pas Hannah, pas ma mère ni même une amie, qu’en a-t-elle à faire de toute façon de toute cette histoire ? Elle me jugera peut-être, se dira certainement que je ne suis qu’une idiote jeune femme trop sensible, mais nos chemins se sépareront bien rapidement. « Et moi c’est Leah. Je pense que c’est important que tu saches au moins comment je m’appelle avant de te confier mes plus noirs secrets. » Je déglutis, et tente un nouveau simulacre de sourire. « Lucia. » C’est déjà un début, mais son silence et la tournure de sa phrase me soufflent qu’elle attend de moi que je sois la première à m’ouvrir à elle. « Et je m’excuse d’avance, parce ce que ce qui me met dans cet état n’a rien d’intéressant, et ça vous semblera surement ridicule. » Pour ne pas dire cliché. « Mon copain m’a quittée, c’était y’a quelques mois, et de toute évidence j’arrive pas à m’en remettre. » Ridicule, tristement ridicule. « J’ai vingt-cinq ans, une sœur qui ne veut plus entendre parler de moi, et c’est ma faute, pas boulot à temps plein ou de vrai projet, et je suis de retour chez parents. » Comment résumer ma situation en quelques mots sans passer pour une jeune fille à l’enfance dorée qui se heurte à ses premiers obstacles dans la vie ? « Il m’a envoyé un message et j’ai cru qu’il avait des remords. J’étais prête à ramper à ses pieds, mais de toute évidence il est déjà passé à autre chose. » J’essuie à nouveau mes yeux de ma manche. « Je vous avais dit que c’était pas intéressant. » La main dans la poche de mon manteau, je resserre mes doigts sur la boite d’anxiolytique, presque mécaniquement, attendant le bien être chimique promis par la pilule que j’ai faite montre sous ma langue il y a quelques minutes.
Leah était parfaitement conscience de la probabilité que cette fille la prenne pour une folle à s’assoir ainsi à ses côtés alors qu’elles ne se connaissent même pas. Cependant, quelque chose la poussait à agir de la sorte, une espèce de compassion qu’elle ressentait malgré elle et qui l’empêchait de passer son chemin même si c’était la chose que n’importe qui aurait fait en temps normal. A présent, les gens vous demandaient si ça allait tout en se fichant bien de la réponse que vous alliez donner, et il en allait de même envers les étrangers. Qui allait s’arrêter et voir si vous n’aviez besoin de rien à une heure aussi tardive ? Leah n’avait pas été élevée en ignorant le malheur des autres et même si elle avait sérieusement d’autres chats à fouetter, elle ne put s’empêcher de mettre ses propres problèmes de côté pour s’intéresser à cette fille dont les larmes ne cessaient de couler le long de ses joues, y laissant de longues traînées noirâtres qui n’arrangeaient rien au tableau qu’elle donnait. Attendant que la jeune femme lui explique ce qui n’allait pas, la brunette se laissa aller contre le mur tout en croisant ses mains et en observant le ciel spectaculairement dégagé ce soir. Elle lui annonça finalement ne vouloir qu’une seule chose ; rentrer chez elle pour s’emmitoufler sous sa couette le restant de la soirée. Un programme qui parlait également à Leah, comme elle le lui fit savoir avec l’esquisse d’un sourire. Elle pouvait sentir le regard de la petite brune sur elle qui cherchait probablement à savoir pourquoi elle agissait de la sorte et si elle le lui demandait, elle serait bien incapable de lui donner une réponse convenable. Cette fille avait l’air si fragile, elle aurait eu bien du mal à tourner les talons et à lui tourner le dos même si elle en avait eu envie. Cette dernière s’excusa immédiatement, persuadée de faire perdre son temps à une Leah qui n’avait pourtant pas la moindre envie de rentrer chez elle avant un bon bout de temps. Sa question était certes un peu indiscrète, mais elle-même s’était imposée en lui proposant une aide dont elle n’avait peut-être pas envie après tout, alors bon. Un peu amusée par les réactions de son interlocutrice, la jeune femme décida de lui proposer un marché qui consistait à lui donner une réponse si elle lui expliquait exactement ce qui lui arrivait. La brunette la regardait un peu bouche bée, se demandant sans doute si c’était une bonne idée d’accepter de raconter sa vie à une parfaite inconnue. D’expérience, Leah pouvait lui confirmer que c’était le cas, ou plus facile d’une certaine façon. Pas de jugement porté par les proches, seulement une oreille attentive qui ne connaissait rien à sa vie en dehors de ce qu’elle accepterait de lui raconter. Son boulot de barmaid l’avait amenée à écouter un tas d’histoires et elle était parfaitement entraînée à cet exercice, comme elle le prouvait en discutant avec le plus grand des naturels avec cette fille aux yeux rougis par les larmes. « Lucia. » Commença-t-elle en faisant suite aux présentations que Leah estimait nécessaires au vu des circonstances. Elle hocha d’ailleurs la tête avant de lui sourire, l’enjoignant à parler et à déballer ce qu’elle avait sur le cœur. « Et je m’excuse d’avance, parce ce que ce qui me met dans cet état n’a rien d’intéressant, et ça vous semblera surement ridicule. » Leah haussa les yeux au ciel pour la forme mais se retint de formuler le moindre commentaire, peu désireuse de la couper dans son élan. « Mon copain m’a quittée, c’était y’a quelques mois, et de toute évidence j’arrive pas à m’en remettre. J’ai vingt-cinq ans, une sœur qui ne veut plus entendre parler de moi, et c’est ma faute, pas boulot à temps plein ou de vrai projet, et je suis de retour chez parents. » La brune l’écoutait avec attention tout en se disant que cette fille qui paraissait si jeune n’avait finalement que trois ans de moins qu’elle. Ses problèmes n’étaient peut-être pas de l’ordre de la fin du monde, mais c’était la fin de son monde à elle qui se passait et elle avait tous les droits d’être dans cet état-là. « Il m’a envoyé un message et j’ai cru qu’il avait des remords. J’étais prête à ramper à ses pieds, mais de toute évidence il est déjà passé à autre chose. Je vous avais dit que c’était pas intéressant. » Une moue apparut sur le visage de la brunette, étirant quelques peu ses traits fatigués tandis qu’elle observait la jeune femme qui lui faisait face. Encore un pauvre type responsable du malheur sur terre, décidément. « Lucia, tu ne dois jamais t’excuser de ressentir quoique ce soit… T’as toutes les raisons du monde pour être triste et t’as pas à comparer ta peine à celle des autres. » Elle se tourna un peu plus dans sa direction, relevant un sourcil vers elle pour capter son regard. « Ton copain m’a l’air d’être un pauvre con qui n’a pas l’air de te mériter, parce que si c’était le cas c’est lui qui serait là à ramper à tes pieds. Enfin, je peux pas te juger là-dessus, j’ai fais ma part de mauvais choix dans ma vie moi aussi. » Lança-t-elle avec un sourire triste, repensant brièvement à ces dernières années qui n’avaient été qu’une vaste source de drames en tout genre. « T’es à un tournant de ta vie mais tu rebondiras j’en suis sûre. Tu trouveras quelque chose, tu quitteras la maison de tes parents et tu trouveras le moyen de rattraper les choses avec ta sœur. » Elle ignorait les raisons exactes de leur différend, mais elle souhaitait surtout faire relativiser la brune et lui prouver qu’il y avait des solutions à tout si elle décidait de sortir sa tête du trou et de regarder droit devant elle, vers l’avenir qu’elle devait se tracer toute seule. Sans ce mec. Comme elle devait le faire elle aussi, avec un courage qui lui manquait quelque peu même si elle s’efforçait d’en insuffler une partie à cette fille. « Bon, c’est à moi je suppose ? » Glissa-t-elle ensuite dans un petit rire, pas totalement prête à formuler à voix haute les récents évènements de sa vie.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
I'm tired of being so tired again Lucia Whitemore & @Leah Baumann
Mes problèmes me semblent bien insignifiants une fois déballés de la sorte. Je suis sure que la demoiselle qui me fait face traverse une période plus difficile et a enduré bien plus de chose que moi pour être prête à perdre son temps avec une gamine qui pleure dans la rue. S’il m’a toujours semblé que la seule chose humaine à faire était de s’arrêter pour aider ceux qui souffrent, ceux qui en ont besoin, j’ai rapidement compris que j’étais l’une des dernières personnes à voir les choses de cette façon. L’une des dernières personnes à prendre le temps de se soucier de s’arrêter pour tendre la main à un ou une inconnue, et je n’ai pas réellement l’habitude qu’on le fasse pour moi. Je ne veux pas la retenir, ni l’assommer de mes plaintes mais une fois lancée je deviens bien incapable de m’arrêter. Parce que toutes ces choses que j’ai sur le cœur, j’ai besoin de les dire à voix haute, maintenant qu’il me semble avoir trouvé une oreille attentive qui ne partage pas mon sang, et qui n’est pas non plus payée pour fouiller ma dans ma tête et décortiquer mes traumatismes. Mais pas encore prête à me livrer quant aux détails de ma relation avec Lawrence ni de mettre le mot violences sur tout ce que j’ai subis, tout ce que je dis me semble creux, la plainte d’une adolescente gâtée par la vie à qui l’on aurait dit non pour la première fois. Pourtant ce n’est pas ça, mais j’ai le sentiment d’avoir bien du mal à restituer mes peines et chagrins sans avoir l’air d’une enfant capricieuse. Sans avoir l’air d’une jeune femme qui ne connait ni la douleur ni la vraie peine, et qui à la moindre broutille a l’impression que le monde lui tombe sur la tête. « Lucia, tu ne dois jamais t’excuser de ressentir quoique ce soit… T’as toutes les raisons du monde pour être triste et t’as pas à comparer ta peine à celle des autres. » Je ne sais pas pourquoi mais entendre cette phrase de la bouche d’une parfaite inconnue me rassure plus que lorsque ma psychiatre me le dit. Parce que j’ai l’impression que cette dernière de fait que débiter des conneries supposées m’aider à aller mieux, quand la brune n’a aucune raison de me mentir que je me sente mieux. Parce qu’elle m’a l’air douce et digne de confiance. Quand c’est elle qui le dit, une partie de moi la croit. « Ton copain m’a l’air d’être un pauvre con qui n’a pas l’air de te mériter, parce que si c’était le cas c’est lui qui serait là à ramper à tes pieds. Enfin, je peux pas te juger là-dessus, j’ai fait ma part de mauvais choix dans ma vie moi aussi. » Des choix aussi mauvais que les miens ? J’ai du mal à y croire, parce que j’ai l’impression de les collectionner depuis mon diplôme. Hannah a toujours pensé que j’étais trop fragile, trop manipulable et la cible parfaite pour ces hommes qui ont besoin d’écraser les femmes pour se sentir virils. Elle ne l’a jamais exprimé de la sorte, me parlant plus de carapace que je devais me construire, me répétant que je devais apprendre à dire non, mais je sais au fond, que c’est ainsi qu’elle m’a toujours vue. Et depuis quelques temps je me surprends à penser qu’elle a raison, et que quels que soit le choix que je fais cela sera toujours le mauvais. « C’était pas un pauvre con je… » Je ne sais plus. Je dois arrêter de le défendre, j’en suis consciente mais incapable à la fois. Une partie de moi l’aime toujours et le place toujours sur un piédestal, et l’autre essaye petit à petit d’accepter qu’il est loin d’être un type bien. Que ce qu’il m’a dit, que ce qu’il m’a fait n’est pas normal. « C’est moi qui suis idiote. » Me convaincre de ce genre de chose n’était pas normal. « Et il a raison, je suis une ratée. » Encore plus aujourd’hui que lorsque nous étions ensemble. Il doit certainement rire maintenant qu’il sait que je vis de nouveau chez mes parents. « T’es à un tournant de ta vie mais tu rebondiras j’en suis sûre. Tu trouveras quelque chose, tu quitteras la maison de tes parents et tu trouveras le moyen de rattraper les choses avec ta sœur. » Un sourire triste étire mes lèvres alors que je relève mes yeux sur Leah. Ces jolies phrases, j’ai envie de les croire. « Bon, c’est à moi je suppose ? » Je secoue la tête, avant de répondre. « T’es pas obligée, tu me dois rien. » Je ne veux pas qu’à cause du marché qu’elle m’a proposé, elle ait l’impression de ne pas avoir le choix. Personne ne devrait être forcé à se livrer s’il n’est pas prêt. « Je sais écouter si t’en as besoin. Mais te force pas si t’en as pas envie. »
Maintenant que la brune avait commencé à lui faire part de ses problèmes, les vannes semblaient ouvertes et inarrêtables, ce qui prouvait qu’elle avait bel et bien besoin de parler à quelqu’un. Loin de se sentir blasée par les soucis dont Lucia lui faisait part, Leah l’écoutait avec attention sans sourciller une seule fois. Son interlocutrice culpabilisait de se sentir aussi mal avec des soucis qu’elle qualifiait de « sans importance » mais la brunette n’était pas d’accord avec cette façon de voir les choses. Il y avait toujours pire dans la vie, c’était un fait certain, mais ça ne rendait pas les problèmes que l’on avait à notre échelle d’une importance moindre. Il était important de se remettre en question, mais pas en banalisant ce qu’on traversait. Leah était passée par là elle aussi, entre ses déboires avec Camden et tout ce qui avait suivi, elle avait fini par accepter le fait qu’elle avait simplement joué de malchance dans la vie et qu’elle était en droit de s’effondrer de temps en temps, même si elle s’efforçait de reprendre le dessus malgré tout. La petite brune l’observait avec hésitation, presque comme si elle s’en voulait de se laisser aller à ces confidences avec une parfaite inconnue, s’excusant une énième fois au passage. Pour avoir été dans la même situation – ou presque – la jeune femme pouvait voir que cette fille souffrait d’un cruel manque de confiance en elle et elle se demandait si cela avait à voir avec ce type auquel elle faisait référence ou si c’était simplement dans sa nature. Car elle était timide et discrète ; des facettes de la personnalité qui tendaient à accentuer le manque d’assurance lorsqu’on n’était pas capable de serrer des poings et de se défendre face à l’humiliation que d’autres s’évertuaient à exercer pour pallier à leur propre sentiment d’infériorité ; classique. Il avait fallu beaucoup d’introspection à Leah pour en arriver à comprendre tout ça et elle espérait que Lucia parviendrait à en faire de même avec le temps, en étant entourée des bonnes personnes. En attendant, la brune essaya de lui remonter le moral en la rassurant et en lui expliquant qu’elle avait le droit de se sentir comme ça, même si ses histoires lui paraissaient bien moins graves que celles des autres ; il n’y avait pas de comparaison à faire. « C’était pas un pauvre con je… » Lucia reprenait la parole, hésitante, mais décidée à défendre ce qui paraissait pourtant indéfendable aux yeux d’une Leah qui commençait tout doucement à comprendre de quoi il s’agissait. « C’est moi qui suis idiote. Et il a raison, je suis une ratée. » La jeune femme serra les dents tout en laissant sa tête retomber une nouvelle fois contre le mur. Bien des gens ne savaient pas lire entre les lignes lorsqu’une femme envoyait des signaux comme ceux de Lucia, et sans doute fallait-il être passée par les mêmes épreuves pour voir au-delà des apparences. « Réfléchis deux secondes à ce que tu viens de me dire Lucia. Tu crois vraiment qu’un mec qui traite sa copine de ratée est une personne bien pour toi ? Que c’est normal qu’il passe son temps à te rabaisser ? Et laisse-moi deviner, les soucis avec ta sœur, c’est à cause de lui pas vrai ? » Au final, Leah n’avait même pas besoin qu’elle lui réponde car elle savait d’ors et déjà qu’elle avait raison. Le discours des femmes violentées était toujours le même, à quelques variantes près. Les paroles de la brune semblaient avoir un impact sur la jeune femme qui lui offrait un sourire triste, mais quand même. Elle esquissa un sourire à son tour avant de lui demander avec un amusement feint si c’était à son tour de lui raconter ce qui n’allait pas, histoire d’honorer le deal qu’elle lui avait proposé quelques instants plus tôt. « T’es pas obligée, tu me dois rien. » Lucia secouait la tête, une nouvelle fois avec un air presque horrifié sur le visage à l’idée de faire ou de dire quelque chose qui pourrait vexer ou déstabiliser la brunette. Leah se reconnaissait beaucoup en elle, à quelques années près et la pensée que cette fille aurait pu être sa petite sœur la traversa, lui conférant un sentiment de protection presque instantané à son égard. « Je sais écouter si t’en as besoin. Mais te force pas si t’en as pas envie. » Le regard de la jeune femme glissa sur le visage baigné de larmes de son interlocutrice et elle haussa simplement les épaules avec un petit sourire triste. « Je vis une séparation moi aussi. On vit ensemble et la cohabitation reste de mise jusqu’à ce que je trouve autre chose… C’est pour ça que j’ai pas envie de rentrer. L’ambiance est… Enfin tu vois. » Évidemment que non, elle ne pouvait pas s’imaginer une seule seconde ce qu’il se passait dans cette maison. La chambre de leur bébé était résolument fermée tant aucun des deux n’était capable d’y entrer pour faire ce qui était nécessaire ; la vider. Stephen était sur le départ, prêt à prendre son envol pour une mission humanitaire qui l’éloignerait d’elle et de tout ce qu’ils venaient de vivre. Leah ne savait pas comment elle devait se sentir face à ça, alors elle essayait simplement de ne pas y penser et de laisser les émotions venir, une à une. La brunette releva les yeux vers une Lucia qui l’observait avec de grands yeux, se félicitant d’avoir gardé le pire pour elle-même ; la perte de son bébé n’appartenait encore qu’à elle, et elle n’était pas prête à en discuter avec quelqu’un. Pas encore.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
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milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
I'm tired of being so tired again Lucia Whitemore & @Leah Baumann
Sans trop savoir pourquoi, j’ai plus envie de me confier à cette inconnue qu’à tous ceux qui m’ont donné l’occasion de le faire depuis un moment. Plus qu’à mes parents, qui chacun à leur façon ont tenté de m’y pousser, ma mère en mettant les pieds dans le plat, de façon peu délicate et mon père en m’emmenant faire du bateau et me regardant silencieusement sans rien dire, espérant que je m’ouvre de moi-même. Plus que Gabrielle, qui avait toute sa douceur a cherché à instaurer le dialogue, à m’entourer de bienveillance et de confiance pour que je me sente à l’aise de lui parler. Plus qu’Adèle, qui a besoin de comprendre pour me pardonner. Plus qu’Hannah. Beaucoup plus qu’Hannah, sans trop savoir pourquoi je me sens honteuse, diminuée et je n’ai pas envie que la brune me voit ainsi, elle qui a toujours été un roc que rien ne semble ébranler. Leah ne recroisera peut-être jamais mon chemin, ou peut-être que si mais le fait qu’elle soit une parfaite inconnue ôte toute pression de mes épaules. Elle ne me connait pas, ne nourrit aucune rancune à mon égard et rien de ce que je peux lui dire ne viendra entamer l’estime qu’elle a de moi. Elle me semble si douce que je n’arriverais pas à me méfier d’elle-même si je le voulais, mais assez solide pour que j’ai envie de la croire. L’attention qu’elle me porte me fait du bien, un bien insoupçonné, de la même manière que ses paroles rassurantes. « Réfléchis deux secondes à ce que tu viens de me dire Lucia. Tu crois vraiment qu’un mec qui traite sa copine de ratée est une personne bien pour toi ? Que c’est normal qu’il passe son temps à te rabaisser ? Et laisse-moi deviner, les soucis avec ta sœur, c’est à cause de lui pas vrai ? » Pendant une seconde elle parviens à me faire douter. Ses paroles m’atteignent, et se frayent un chemin pour s’installer dans un coin, mais vivement je secoue la tête. « Il l’a pas dit comme ça il… » Si, il l’a dit exactement comme ça. A plusieurs reprises. Parfois même sans que je n’arrive à poser de justification dessus, sans que je n’arrive à lui trouver d’excuse. Mais s’il avait raison, puis-je lui en vouloir ? « Il était amoureux de moi. » Plus je donne cette excuse plus j’ai l’impression qu’elle sonne creux, plus j’ai du mal à y croire, à croire que cela justifie tout. « Hannah c’est encore autre chose. » Bien sûr que non. Bien sûr que je n’aurais pas choisi de moi-même de négliger ma relation avec la brune. « Hannah c’est ma sœur. » Je le précise, comme si c’était nécessaire. « Je crois qu’il n’aimait pas l’idée que je sois plus proche d’elle que de lui, j’avais peur de le perdre, j’ai pas su gérer. » A m’entendre on croirait que j’ai décidé seule de gérer les choses en m’éloignant d’elle. A m’entendre peut-on soupçonner ses crises de jalousie ? Ses hurlements quand j’accordais trop de temps à Hannah à son goût ? « Je voulais juste qu’il arrête… » Qu’il arrête de crier. Qu’il arrête de me jeter ces regards accusateurs, ces phrases acerbes, ces méchants commentaires.
Je me tais, sans trop savoir pourquoi j’ai tant parlé. J’ai trop parlé. Je ne veux pas qu’elle me jette ces regards que lancent ceux qui pensent comprendre ce que je vis, qui ont des paroles méchantes envers Lawrence où qui cherchent à me couver, à me traiter comme une victime. Cela n’a pas de sens, aucun. « Je vis une séparation moi aussi. On vit ensemble et la cohabitation reste de mise jusqu’à ce que je trouve autre chose… C’est pour ça que j’ai pas envie de rentrer. L’ambiance est… Enfin tu vois. » Je grimace, parce que oui, je vois. Lawrence m’a laissé une semaine pour quitter l’appartement, et sans délai suffisant pour me retourner je suis rentrée à Brisbane chez mes parents. Je serais rentrée dans tous les cas, je n’avais plus rien à faire à Sydney. « Je comprends… » Je n’aurais pas supporté le fait de rester dans cet appartement plus longtemps. Pas supporté plus longtemps ces soirées où Lawrence ne rentrait pas, me brisant le cœur un peu plus, alors que j’imaginais ce qu’il faisait et avec qui il pouvait être. « Tu vas rester sur Brisbane ? » Je marque une pause, étudiant le visage triste de la brune. « J’étais à Sydney moi ces deux dernières années, avec lui. Rentrer chez soi fait du bien. » Peut être que c’est ici chez elle, peut-être pas. « Je suis désolée pour toi. » Surtout si comme moi elle connait ce sentiment d’être tombée de dix étages, de ne rien avoir vu venir à sa séparation.
[size=13]Lucia gardait le regard résolument baissé, comme si elle réalisait que les mots qui sortaient de sa bouche étaient un tissu de mensonge mais qu’elle ne pouvait se résoudre à ne pas les prononcer. A force, les excuses toutes faites devenaient presque des automatismes tant on se sentait obligé d’expliquer tel ou tel comportement. Tout ça, Leah le savait. Parce qu’elle était passée par là, parce qu’elle aussi s’était sentie au trente-sixième dessous à cause d’un type qui avait su trouver les mots justes pour la rabaisser à un point tel qu’elle avait perdu toute once de confiance en elle. Elle se retrouvait dans la silhouette frêle de la brune et dans son discours, mais elle savait que lui dire sans détour qu’elle voyait clair dans sa situation risquait davantage de l’effrayer que de l’aider. Allez savoir pourquoi, le sentiment de culpabilité était pire que tout lorsque quelqu’un avait l’ascendant sur une personne et probablement que la jeune femme traversait cette passe en ce moment même. Après tout, elle venait de faire référence à elle-même en utilisant le terme « ratée », ce qui en disait long sur ce que son ex-copain avait réussi à insinuer dans son esprit. Ecoutant la brune s’épancher, Leah ne cilla pas une seule fois, comprenant rapidement qu’il s’agissait avant tout de l’empêcher de retourner avec ce raté. Elles ne se connaissaient pas, mais s’il y avait bien une chose qui tenait au cœur de la brune, c’était d’empêcher quiconque de se retrouver dans le coma à l’hôpital si elle pouvait l’empêcher. Elle ignorait si la violence exercée sur Lucia était physique ou psychologique, mais elle ne pouvait pas détourner le regard sur une situation comme celle-ci. La jeune femme n’avait pas encore ouvert les yeux sur ce qui lui arrivait, mais la brunette était convaincue qu’en employant les bons termes, son interlocutrice finirait par avoir un électrochoc. C’était ce qu’il lui fallait. Leah regrettait de ne pas en avoir eu, car elle aurait probablement encore été sous l’influence de Camden si celui-ci n’avait pas eu la main un peu trop lourde et pas assez de courage pour rester en ville et assumer les conséquences de ses actes. Elle avait réchappé à la mort par deux fois, et elle y serait peut-être passée si les choses s’étaient passées différemment, si leur relation avait continué sous les yeux de tous alors qu’ils ignoraient ce qu’ils avaient face à eux. Un frisson parcouru l’échine de Leah tandis qu’elle réalisait le chemin parcouru en cinq ans ; peu de haut et beaucoup de bas – mais elle était en vie. Même si en cet instant, elle n’en avait pas vraiment l’impression. La brune n’avait plus goût à rien et elle peinait à mettre un pied devant l’autre, même si elle s’efforçait de faire bonne figure devant son entourage, pour ne pas les inquiéter davantage. « Il l’a pas dit comme ça il… » Secouant la tête avec une conviction feinte, Lucia continuait de trouver des excuses au comportement d’abruti de son ex-copain. Si ça n’était pas si grave, Leah en aurait presque sourit. « Il était amoureux de moi. » La jeune femme leva un sourcil dans la direction de son interlocutrice, étonnée qu’elle puisse encore penser que l’amour excusait tout. « Ah donc parce qu’il était amoureux de toi, ça lui donnait le droit de te donner l’impression d’être une moins que rien ? C’est ça ta vision du bonheur Lucia ? Un type qui te traite mal sous prétexte qu’il a des sentiments pour toi ? » Le ton de Leah restait résolument neutre, pas une once de reproche ne teintait ses paroles. Le but n’était pas de culpabiliser davantage la jeune femme mais bien de lui faire prendre conscience de certaines choses et ce même si la brune sentait qu’au fond d’elle, elle savait déjà. Le plus dur était d’accepter la réalité. « Hannah c’est encore autre chose. » Il y avait toujours autre chose. « Hannah c’est ma sœur. Je crois qu’il n’aimait pas l’idée que je sois plus proche d’elle que de lui, j’avais peur de le perdre, j’ai pas su gérer. Je voulais juste qu’il arrête… » Une moue déforma quelque peu le visage tendu de la brunette qui posa sa main sur le genou de Lucia sans même s’en rendre compte, comme dans un geste destiné à la rassurer tout en lui montrant qu’elle comprenait. Mieux qu’elle ne le pensait. « Arrête de lui trouver des excuses, tu sais très bien au fond de toi qu’il n’en a aucune. » Elle lui adressa l’esquisse d’un sourire avant de se lancer à son tour dans des explications édulcorées de la réalité qui était désormais la sienne ; une cohabitation forcée dans une maison qui n’avait plus la moindre âme – on avait connu mieux. « Je comprends… Tu vas rester sur Brisbane ? » Cette question fit froncer les sourcils de la brune qui n’avait, jusqu’à présent, jamais pensé à la perspective de quitter la ville. Sa famille était ici, son travail aussi… Et celui qui avait décidé de prendre la fuite finalement, c’était lui et non elle. Évidemment qu’elle allait rester. « J’ai ma famille et mes amis ici, puis mon travail… J’ai aucune raison de partir. » En fait elle en avait plein, mais préférait ne pas y penser. Brisbane était sa maison et elle ne se sentait pas de partir vers l’inconnu en laissant les gens qui comptaient à ses yeux derrière elle. « J’étais à Sydney moi ces deux dernières années, avec lui. Rentrer chez soi fait du bien. » Leah hocha la tête, conservant un petit sourire triste tout en se disant que si ce type était resté à Sydney, c’était déjà un point positif : Lucia n’aurait pas à le croiser tous les jours ni la possibilité qu’il lui tombe dessus avec des regrets – et c’était déjà ça. « C’est certain, je suis contente pour toi. Et j’espère que tout se passera bien, ce n’est jamais facile… » Elle haussa les épaules sans s’avancer davantage car après tout, elle ne connaissait pas la situation dans laquelle était Lucia, même si elle avait sa petite idée derrière la tête. « Je suis désolée pour toi. » Un petit rire s’échappa des lèvres de Leah sans qu’elle ne puisse le retenir, probablement la nervosité de toute cette situation improbable sur laquelle elle n’avait aucun contrôle. Elle balaya ses excuses d’un petit geste, avant d’hausser une nouvelle fois ses épaules. « C’est comme ça, il faut faire avec. Et avancer. » Elle conservait cette façon de voir les choses dans son esprit depuis le début, même si la théorie s’avérait – comme toujours – plus facile que la pratique.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
I'm tired of being so tired again Lucia Whitemore & @Leah Baumann
Elle me secoue la brune, mais c’est bien parce qu’il en faut peu pour me secouer. Parce qu’elle n’ose pas le ton, elle reste calme, elle reste neutre. Elle ne me parle pas avec la voix douce et trop compréhensive de Gabrielle – celle-là m’apaise mais me fait culpabiliser en même temps, je n’ai pas l’impression de mériter sa sollicitude – elle n’utilise pas non plus le ton bourré de reproche de Adèle, ou d’Hannah, elle ne tente pas de me pousser à me confier à elle comme ma psychiatre. Non, je crois qu’elle me fait du bien, même si je n’aime pas ce que j’entends, pas plus que je n’aime les sous-entendu de Gabrielle concernant Lawrence, ni ceux moins dissimulés d’Adèle. Elles ne le connaissent pas, aucune d’elle ne le connait et s’il n’était pas parfait j’étais loin de l’être moi aussi. Je ne le suis pas, qui suis-je pour lui reprocher ses sautes d’humeur et les aspects les moins reluisants de sa personnalité, alors qu’il a accepté les miens pendant trois ans ? « Ah donc parce qu’il était amoureux de toi, ça lui donnait le droit de te donner l’impression d’être une moins que rien ? C’est ça ta vision du bonheur Lucia ? Un type qui te traite mal sous prétexte qu’il a des sentiments pour toi ? » Je déglutis malgré tout difficilement en entendant sa phrase. Bien sûr qu’elle a raison. Bien sûr que ça n’excuse rien, je devrais le savoir, si j’avais conseillé n’importe qui dans la même position que moi j’aurais hoché la tête sans réfléchir une seule seconde, si Adèle s’était retrouvée dans la même situation je lui aurais hurlé que son petit ami n’avait pas le droit de la faire se sentir de la sorte. Mais c’est de moi que l’on parle, moi et mon amour dévorant pour mon ex, pour l’amour de façon générale, moi et mon manque de confiance en moi, ma certitude que je n’avais rien pour plaire à Lawrence et que je devais déjà m’estimer chanceuse qu’il s’intéresse à moi. La vérité c’est que je n’ai pas de vision du bonheur. Que je lui courre après sans trop savoir à quoi j’aspire, que ce soit dans ma vie privée, professionnelle ou familiale. J’ai l’impression de ne plus être sure de rien. « Arrête de lui trouver des excuses, tu sais très bien au fond de toi qu’il n’en a aucune. » Ses mots résonnent dans ma tête et je me mords l’intérieur de la lèvre pour m’empêcher de fondre en larme en les entendant, en les ressassant. Son ton n’est pas accusateur, elle me lance un sourire qui se veut rassurant, mais je me sens idiote une fois de plus. « Il a été patient, il a vraiment été patient. » Ma voix se brise alors que je réalise le peu d’arguments que je suis capable d’avancer en sa faveur, moi qui étais censée l’aimer et le défendre. Et au lieu d’y voir une preuve de la toxicité de notre relation, je m’en veux à moi, parce que je devrais pouvoir être capable de le défendre, après tous les moments que nous avons passés ensemble, au titre de tous les souvenirs que nous avons partagés.
La détresse de la brune je la sens, peut-être parce qu’elle émane à travers tous les pores de sa peau, peut-être parce que j’y suis plus sensible que la moyenne des individus, je ne sais pas. Mais elle n’a pas l’air heureuse, joyeuse et pétillante, elle a l’air aussi lasse que je ne le suis. « J’ai ma famille et mes amis ici, puis mon travail… J’ai aucune raison de partir. » Je lui adresse un sourire qui se veut encourageant. « Je suis sûre que tu trouveras rapidement un nouvel appartement. » Et je me souhaite la même chose, je comprends ce besoin de tourner une page pour écrire un nouveau chapitre de sa vie, ce besoin de renouveau. Cela peut ressembler à une fuite en avant, mais c’est comme ça que j’ai toujours fonctionné. C’est la seule façon pour moi d’avancer. « C’est certain, je suis contente pour toi. Et j’espère que tout se passera bien, ce n’est jamais facile… » Non ça n’est pas facile. J’ai du mal à gérer le retour à la maison, j’ai du mal à communiquer avec ma mère qui cherche trop à me brusquer, à me tirer les vers de nez, qui me pose des questions la moitié du temps, et jette sur moi un regard rempli de pitié l’autre moitié. « Ouais, j’ai un peu l’impression d’être de retour à la case départ. » Et ça ne m’aide pas à regagner confiance en moi. « C’est comme ça, il faut faire avec. Et avancer. » Elle parle certainement plus pour elle que pour moi, et j’aimerai avoir cette assurance qu’elle dégage, malgré la peine évidente que l’on lit dans ses yeux. Elle a l’air en miette, mais elle n’a pas l’air détruite et paralysée comme je suis. Peut-être est-ce une question d’apparence, une question de qui donne le mieux le change, mais dans un monde où les apparences sont primordiales, elle a toutes les cartes en mains pour arriver à sortir la tête de l’eau mieux que moi. Je ne connais rien des drames qui ont ponctué les dernières semaines de la brune, mais elle m’a tout l’air d’avoir les épaules pour s’en sortie. Je ne réponds rien, par soucis de ne pas dire de phrase de trop, de ne pas dire quoi que ce soit de blessant ou de maladroit en tout cas. Après un coup d’œil autour de moi, je finis par rajouter. « Merci en tout cas, je crois que ça m’a fait du bien. Plus que cette idiote de psy. » Peut-être est-ce l’anxiolytique que j’ai fait fondre sous ma langue qui commence à faire effet, cela dit. Cette artificielle d’apaisement est devenue familière. « Mes parents habitent à Bayside, et je ne voudrais pas rater le dernier bus. Mais merci, encore merci. » Ma mère avait raison en tout cas, c’est plus facile de parler à une inconnue. Seulement pas à une inconnue payée pour que j’aille mieux. Je me redresse, et époussette mes vêtements avant de remonter la anse de mon sac sur mon épaule.
Leah continuait d’essayer d’ouvrir les yeux à la jeune Lucia – qui pourtant ne devait pas être beaucoup plus jeune qu’elle, maintenant qu’elles avaient discuté ça lui paraissait évident – qui semblait traverser exactement les mêmes étapes qu’elle ; au détail près qu’elle n’avait jamais voulu reconquérir Camden et que son ex n’avait pas l’air d’avoir levé la main sur elle. En général, la violence physique aidait à ouvrir les yeux un peu plus vite que lorsqu’il s’agissait uniquement de manipulation mentale. La brune s’efforçait de conserver un ton dépourvu de tout jugement, cherchant simplement à heurter suffisamment la jeune femme pour qu’elle se remette en question vis-à-vis de sa relation avec lui. Ses paroles avaient l’air de faire mouche, mais il était facile de prendre un air compréhensif sur le moment tout en envoyant tout balader à la seconde même où il lui enverrait un message. Les yeux de Lucia étaient baignés de larmes, signe que ses mots faisaient écho en elle, même s’ils n’étaient pas faciles à entendre. « Il a été patient, il a vraiment été patient. » Et donc, ça justifiait sûrement qu’il la traite comme une moins que rien. « C’est ce qu’il a voulu te faire croire sans doute, mais patient pourquoi exactement ? On a tous nos défauts, et s’il n’a pas été foutu de les accepter sans te faire te sentir honteuse à leur égard, alors c’est qu’il ne te méritait tout simplement pas. » Leah espérait en son for intérieur que cette fille parviendrait à trouver un homme à la hauteur une fois dans sa vie, histoire qu’elle comprenne ce qu’elle voulait dire ; une relation saine, dépourvue de reproches et de manipulations pour avoir l’ascendant sur l’autre. Le sujet de la relation – ou plutôt l’ex-relation – de Lucia semblait arriver à sa fin car la brunette savait qu’elle pourrait dire tout ce qu’elle voulait, seule la jeune femme serait en mesure de faire ce qui était bien pour elle. L’espoir que ses paroles lui reviennent en mémoire le moment opportun s’agitait dans l’esprit d’une Leah qui ne voulait pas apprendre un jour que son interlocutrice avait subit le même sort qu’elle. Doucement, elle lui expliqua à son tour la situation dans laquelle elle se trouvait, s’efforçant d’éviter le nœud du problème en mettant tout sur le dos de sa séparation avec Stephen. « Je suis sûre que tu trouveras rapidement un nouvel appartement. » Lucia tentait à son tour de la rassurer d’un sourire, ce qui réconforta la brune qui lui rendit son sourire sans un mot, simplement d’un hochement de tête. Oui elle trouvera, et rapidement elle l’espérait. Elle avait encore du temps devant elle mais ne voulait pas perdre la moindre minute, désespérée à l’idée de passer plus de temps qu’il n’en fallait dans cette maison désormais. Son interlocutrice n’avait pas l’air dans son assiette non plus, le retour au bercail semblait lui causer de nombreux soucis. « Ouais, j’ai un peu l’impression d’être de retour à la case départ. » Et c’était bien pour ça que Leah avait refusé l’offre de ses parents d’emménager chez eux en attendant de trouver un endroit à elle, préférant prendre sur elle jusqu’à ce qu’elle se débrouille par elle-même. Elle adorait ses parents, mais un tel retour aux sources à l’aube de la trentaine aurait pratiquement été le coup de grâce pour elle. « Je comprends, mais tu vas rebondir j’en suis sûre. » Cette fille avait l’air plutôt dégourdie et désireuse de s’en sortir, la brune se doutait qu’elle ferait tout pour avoir elle aussi un endroit à elle rapidement. « Merci en tout cas, je crois que ça m’a fait du bien. Plus que cette idiote de psy. » Leah pencha légèrement la tête sur le côté en lui adressant un nouveau sourire, se rappelant que déjà à l’époque du MacTavish on lui avait souvent conseillé de devenir psy – comme quoi elle aurait réellement été douée pour ça. « T’en fais pas, je suis contente que ça t’ait un peu aidé. Parfois ça fait du bien de discuter avec des inconnus, ça laisse une certaine distance. » Reprit-elle tout en se disant que son expérience en tant que barmaid lui servait encore des mois plus tard. Ne manquait que l’alcool et l’ambiance feutrée pour parfaire l’illusion, mais un bout de trottoir éclairé par les lumières de la rue, c’était bien aussi. « Mes parents habitent à Bayside, et je ne voudrais pas rater le dernier bus. Mais merci, encore merci. » Hochant la tête, Leah se releva à son tour tout en faisant un petit geste signifiant que les remerciements n’avaient pas lieu d’être. « Aucun souci. Et avant que tu partes… » La brune s’interrompit pour fouiller dans son sac à main – absolument en bordel – jusqu’à en sortir un post-it à moitié déchiré et un stylo qui traînait par là. Elle griffonna rapidement dessus en s’aidant de sa cuisse comme appui avant de le tendre à Lucia. « Tiens, c’est mon numéro. Appelle-moi si t’as le moindre souci un jour… Peu importe l’heure. » Elle rangeant le stylo sans quitter la jeune femme des yeux, espérant n’avoir jamais à intervenir pour quelque chose de grave. Mais au moins elle aurait quelqu’un à appeler si les choses tournaient mal un jour pour elle. « Rentre bien Lucia. » Et sans rien ajouter de plus, elle tourna les talons afin de reprendre la route jusqu’à cette maison qui, elle l’espérait, ne serait bientôt plus qu’un souvenir douloureux de plus pour elle.