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Message(#)Just like way back when? » MARTIN EmptyLun 14 Oct 2019, 10:13

Just like way back when?
Martin & Loan


Assis au milieu de la salle de danse, je tends mes jambes devant moi tentant de faire taire cette douleur que je ressens depuis quelques jours. Ce n’est rien de grave, ou tout du moins, j’essaye de me persuader que ce n’est rien de grave. Depuis quelques semaines, j’ai des douleurs dans les jambes et le bas du dos après une longue session de danse. Mon père me dit que je force trop sur mon corps et que je devrais prendre le temps de me reposer. Dans le fond, je sais qu’il n’a pas tort, que je devrais apprendre à ralentir le rythme parfois et à prendre du temps pour moi, mais c’est quelque chose que je n’ai jamais réellement su faire. Je ne sais pas rester sagement chez moi sans rien faire. Il m’arrive de me faire des dimanche après-midi devant la télé, mais c’est véritablement rare. C’est ce que mon père voulait que je fasse avec lui aujourd’hui, il m’a même prévu un rendez-vous chez le kiné que je n’ai pas eu le choix d’accepter. Mais bien entendu, j’ai préféré aller à la salle de danse pour me défouler un peu et reprendre des pas que je n’arrive pas à enchaîner comme je l’aimerai. Deux heures plus tard, me voilà assis par terre à me dire que venir danser n’était peut-être pas une bonne idée. Au même moment, mon portable se met à sonner m’indiquant l'arrivée d’un message. Mon père qui me rappelle mon rendez-vous chez le kiné et qui me fait savoir qu’il sera au courant si je n’y vais pas. Autrement dit, je n’ai pas le choix. Dans le fond, je pense qu’il n’a pas tort et que ça ne me fera pas de mal. De toute façon, c’est juste une séance, on va voir ce que le professionnel me dira et on avisera. Tant qu’on ne me demande pas d’arrêter la danse, je pense que tout ira bien. Je finis mon étirement et vais rapidement me passer sous la douche afin de ne pas être en retard pour ce rendez-vous, mon père serait capable de me tuer si c’est le cas.

J’ai même fini par arriver en avance. Je dois dire que l’endroit est plutôt sympa et ne ressemble en rien à un endroit médicaliser, ce que je déteste depuis des années. Afin de ne pas faire les cent pas dans la salle d’attente, je prends mon téléphone et envoie quelques messages à mes amis pour passer le temps. Je sursaute presque lorsque j’entends une voix bien trop familière arriver derrière moi. Je relève la tête et me retrouve à observer Martin de loin, un dossier entre les mains en train de parler à un jeune homme. Il hoche la tête et l’espace d’un instant, j’ai l’impression de rêver, ça ne peut pas être mon meilleur ami, il est parti à l’autre bout du monde. Pourtant, c’est bel et bien lui qui relève les yeux vers moi. « Martin ? » Merde alors… Je me lève et m’approche de lui comme pour être sûr. « Mais… Qu’est-ce que tu fais ici ? »

@Martin Murphy  
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Message(#)Just like way back when? » MARTIN EmptySam 19 Oct 2019, 10:37

«Et surtout n’oublie pas de faire l’exercice que je t’ai montré ok ? Ta cheville te remerciera  » J’ai très rapidement retrouvé du travail ici et ce auprès de personne d’autre que Stephen Holloway. J’ai travaillé avec lui pendant quelques mois avant de partir et de le quitter en de très bon termes. Si bien qu’au final le jeune homme n’a pas longtemps hésité avant de me redonner une place dans le cabinet. Ma patientèle, elle, se fait tout doucement. Stephen m’a refilé quelques uns de ses patients et j’ai eu de nombreux appel d’anciens patients qui, ayant eu vent de mon retour, avaient envie de revenir avec moi.

Le prochain patient fait parti de ceux que j’ai récupérés de mon collègue. Il ne m’a donné aucunes informations sauf qu’il s’agit d’un danseur de 29 ans qui avait quelques problèmes de blocage au dos et que ça commençait tout doucement à l’embêter. Ne connaissant même le nom de la personne, mais ayant l’habitude du manque d’organisation et ayant de toute manière confiance en mes capacités, je ressors dans le couloir qui mène vers la salle d’accueil et je le vois qui se lève pour s’approcher de moi. Il semble tout aussi surpris –sinon plus- que moi et me fixe avec incompréhension, ne sachant pas ce que je fais ici.   «Je travail » répondais-je comme si c’était la chose la plus normale du monde. «Et donc c’est toi le ‘danseur qui a 29 ans’, je me trompe pas ? » demandais-je, bien décidé de rester professionnel dans un premier temps. « Tu peux déjà t’installer dans la salle au fond à gauche, j’arrive tout de suite» je lui offre un sourire assuré puis prend le chemin inverse pour aller dans la cuisine. J’avale rapidement la fin de mon thé et croque un bout de mon sandwich avocat/mangue/tomate/curry avant de rejoindre le jeune homme dans la pièce.

Une fois la porte refermée derrière moi et, sans quitter l’australien du regard, mon sourire s’agrandit d’avantage alors que je m’approche de lui, l’enlaçant joyeusement. «Loan putain » m’exclamais-je avant de me redresser après quelques instants «Si j’avais su que c’était toi … » je secoue la tête, mon sourire se faisant encore plus large « Enfin oui, je suis retour ! Je suis revenu le 30 septembre et je … enfin putain j’avais envie de te recontacter mais y a eu tellement de choses qui se sont passé entre temps. Entre le besoin de trouver un hébergement, la recherche de travail et tout …bref, vas-y raconte moi, qu’est-ce qui t’amène ? » ne perdons pas de vu la raison de sa venue.
 
@Loan Severide
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Message(#)Just like way back when? » MARTIN EmptyMer 23 Oct 2019, 19:29

Just like way back when?
Martin & Loan


Jamais je n’aurais imaginé retrouver Martin ici. Moi qui pensais juste venir à un rendez-vous kiné un peu barbant, voilà que je me retrouve face à mon meilleur ami qui semble presque aussi surpris que moi. « Je travaille. » No shit sherlock. Je suis un peu estomaqué par le ton qui l’emploie qui reste très professionnel. Comme si cela ne faisait pas plusieurs années que l’on ne c'était pas vu. Je reste un peu sur le cul ne sachant réellement comment l’aborder soudainement. On ne c’est pas parler depuis si longtemps et Martin a tellement changé depuis notre adolescence. Il n’est plus vraiment le gamin qui était devenu mon ami et je crois que c’est malheureusement ce qui a fini par nous séparer fut un temps. Il me demande si je suis un soi-disant danseur de 29 ans et je hoche la tête vivement. « Il semblerait que ce soit moi, oui. » Je lui souris un peu alors qu’il m’indique sa salle de travail et m’abandonne là. Je le regarde s’éloigner sans trop rien dire. Je ne m’attendais clairement pas à cela en arrivant dans ce cabinet médical. Il faut croire que la vie est pleine de surprises.

Lorsque Martin finis par revenir dans la pièce, il ressemble bien plus à celui qui a toujours été mon ami et je me sens soudainement soulager de le retrouver. Il est là celui qui me manquait tant et comme souvent, il se met à parler bien trop vite. Il m’enlace et je finis par me détendre, lui rendant même son étreinte. « Ça me fait tellement plaisir de te voir. » Je lui adresse un immense sourire avant de me rasseoir sur la table d’auscultation. Il m’explique qu’il est de retour depuis peu, qu’il voulait me recontacter, mais qu’il a un peu galérer à se remettre sur pied ici. Je hoche la tête sans comprendre pourquoi il ne m’avait pas contacté à ce moment-là justement. « Tu aurais dû m’appeler, je t’aurais hébergé moi, tu le sais. » Peut-être qu’il se disait que ça ne valait pas le coup, que l’on, c’était trop éloigné. J’en sais trop rien et j’essaye de ne pas y penser. On préfère parler de ma présence ici, c’est bien plus simple. « Je… J’ai des douleurs en bas du dos et ça descend souvent dans les jambes après une grosse session de danse. » lui expliquais-je tout en bougeant mes mains dans tous les sens, parce que je ne sais pas rester bien sagement assis et il le sait. « C’est rien de grave, mais tu connais mon père, il voulait que je vienne. Alors me voilà. » Je hausse les épaules en souriant. « Je pense que c’est la fatiguée accumulée. »

@Martin Murphy    
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Message(#)Just like way back when? » MARTIN EmptyLun 28 Oct 2019, 15:40

Revoir Loan là, devant moi, ça fait remonter un tat de souvenirs. Autant les merveilleux qui concernent notre enfance, notre adolescence et notre aventure à l’autre bout du monde, des années de bonheurs et d’insouciances qui, malheureusement, on laissé place à …eh bien … à la vie. Celle qui nous a séparés, ayant tous les deux des envies et des attentes différentes. Tandis que je rêvais juste de liberté, de route ouverte et d’un quotidien qui sera bouleversé tous les jours, Loan, lui, avait des idées bien arrêté sur ce à quoi ressemblera sa vie et je n’avais clairement pas mal place là-dedans. Non pas qu’il m’ait évincé de lui-même, mais aucun de nous ne voulait faire un effort pour l’autre. Ce n’est pas aussi horrible qu’on puisse l’imaginer, au contraire. La séparation s’est faite en douceur et nous avons facilement prit des chemins différents.

Je pensais sincèrement qu’en revenant à Brisbane en 2012 je retrouverais le meilleur ami que j’ai laissé derrière moi en 2008. Mais il n’en est rien. Nous avons tous les deux eu notre vie pendant cinq années, nous avons évolué chacun de notre côté. Tandis que Loan est resté le rêveur que j’avais quitté il y a 5 ans, j’ai vu me idéaux changer, ma vision du monde et de l’humanité aussi. J’ai vécu des choses que cet homme ne peut pas comprendre. J’ai même souvent aussi eu l’impression qu’il ne faisait aucun effort et restait murer dans son monde de théâtre et de danse.

Malgré tout, en le revoyant là, ce sont les bons souvenirs qui primes et qui prennent le dessus sur les mauvais. C’est pour ça que je le prends dans mes bras et que je le sers contre moi, comme les meilleurs amis que nous étions et que, dans le fond, nous sommes toujours. Rapidement, je lui explique pourquoi je suis ici et laisse échapper un rire lorsqu’il me dit qu’il m’aurait hébergé « Je crois pas non » dis-je avec un rictus presque moqueur «on a déjà essayé, ça n’aurais jamais marché » j’hausse les épaules «De toute manière j’ai été hébergé par un certain Caelan rencontré à ma descente du Bob Barker et puis ensuite j’ai trouvé une place dans la coloc de Robin, une très bonne amie à moi » qui a l’avantage d’avoir la même façon de pensée que moi.

Je fini toutefois par retrouver mon professionnalisme et laisse Loan m’expliquer ce qui se passe. Et d’après ses explications j’ai ma petite idée qui germe dans mon esprit «je vois. Tu t’entraîne beaucoup ? Genre tous les jours ? Combien de temps en général ? Tu fais des étirements ? » je pose ma feuille sur le côté et me redresse « vas-y, retire ton pantalon et ton t-shirt et allonge toi sur le ventre sur la table, je vais voir ce que je peux faire»

@Loan Severide
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Message(#)Just like way back when? » MARTIN EmptyMer 30 Oct 2019, 18:06

Just like way back when?
Martin & Loan


C’est bizarre de revoir Martin après autant de temps. Dire que fut un temps, il ne se passait pas une journée sans que l’on passe un moment ensemble. On était comme cul et chemise. Je l’ai suivi à l’autre bout du monde. Puis on a grandi et la vie a fait que nos centres d’intérêt se sont de plus en plus éloignés. On se comprenait plus, on passait notre temps à se prendre la tête pour un rien et on a commencé à moins se voir. Puis Martin est encore parti et ça a finis de nous séparer. J’ai longtemps hésité à lui envoyer un message pour lui parler de la tournée et tout cela, mais je ne savais jamais comment tourner mes phrases et j’ai fini par abandonner l’idée. Alors le revoir ici me fait un peu bizarre, mais je vois qu’il va bien, il a le sourire aux lèvres, le teint bronzé. Il me prend dans ses bras et je dois dire que cela me fait du bien, cela me rassure. Dans le fond, il est toujours mon meilleur ami, même si on s'est perdu de vue, même si je n’adhère pas à toutes ses idées et qu’il trouve mes rêves un peu futiles. Je me dis que dans le fond, on pourrait finir par trouver un terrain d’entente. On a grandi, on est des adultes matures désormais, ou tout du moins, on essaye de l’être. On pourrait peut-être se retrouver. Enfin… Je pensais ça jusqu’à ce que Martin me rappelle qu’on a déjà tenté la cohabitation et que ça n’avait pas été un fleuve tranquille. Un rire s’échappe d’entre mes lèvres alors que je lève les yeux au ciel. « Ça aurait pu te dépanner un peu au moins. » Et je me retiens bien de lui dire que mon père est mon voisin, je sais qu’il a du mal à me voir aussi proche de mon papa depuis le décès de ses parents. Je ne veux pas enfoncer le couteau dans la plaie. Finalement, le blond m’apprend qu’il a trouvé un endroit pour dormir et cela me rassure. « Bon tant mieux alors. » dis-je en souriant un peu.

Finalement, mon ami redevient assez professionnel et se concentre sur la raison de ma venue dans son cabinet. Il me pose quelques questions de manière assez précise et je prends le temps de lui répondre. « En ce moment, tous les jours, oui, j’ai eu un rôle et j’ai du retard sur les entraînements. Je fais toujours des étirements, mais c’est vrai que je passe beaucoup de temps dans le studio. » dis-je doucement. J’ai à peine le temps de dire quoique ce soit de plus qu’il me demande de me déshabiller et de m’allonger sur la table. Un rire m’échappe alors que je fais danser mes sourcils. « Direct, tu me demandes de me mettre à poil. » Comme s’il m’avait pas déjà vu nu depuis le temps. Je retire mes vêtements et m’allonge comme il me l’a demandé, un peu nerveux malgré tout. « Tu vas me faire quoi du coup ? Que je sois prêt à souffrir, si jamais. »

@Martin Murphy    
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Message(#)Just like way back when? » MARTIN EmptyVen 29 Nov 2019, 13:59

Revoir Loan, bien que ce soit dans ces circonstances-ci où il n'est surement pas au meilleur de sa forme, me fait extrêmement plaisir. Je me rends compte en étant là, dans ses bras, à quel point cet australien m'avait manqué. Pendant longtemps c'était lui et moi contre le reste du monde. Et même si notre relation s'est effritée au cours de ces dernières années, il reste mon meilleur ami, mon frère de cœur, celui pour qui je me sacrifierais sans aucune hésitation.

En le relâchant, je me prend à rire doucement lorsqu'il me propose subitement qu'il aurait pu m'héberger où au moins me dépanner. Je pense qu'une nuit chez lui aurait été bien, presque agréable, mais que la cohabitation se serait très mal passée après 24h. Nous avons déjà essayé et ça a presque enterrer notre amitié. Donc autant ne plus tenter le diable. Je vois bien que mon côté direct ne semble pas trop lui plaire, mais c'est comme ça. Je suis persuadé aussi qu'il pense pareil.

Après avoir échangé quelques banalité, je fini par redevenir professionnel, n'oubliant pas la raison première pour laquelle il est arrivé ici au cabinet. J'apprends ainsi qu'il a décroché un nouveau rôle dans une compagnie ce qui plaque un large sourire sur mes lèvres. Je connais Loan et sa passion pour le théâtre et la danse. Apprendre donc qu'il commence à percer dans le milieu -j'avoue avoir suivi de loin ses prestations avec l'autre compagnie dans une pièce dont je ne me rappelle plus du nom- me réjouis sincèrement. Savoir, du coup, que son corps commence à lui faire défaut me fait d'autant plus de peine.

 « je vois ...» écoutais-je ses explications avant de lui demander de se déshabiller, lâchant un rire à son commentaire.  « Ecoute mon vieux, j'ai eu qu'des vieillards aujourd'hui, je vais pas me priver de toucher le corps musclé et sur entraîné d'un beau danseur de ton genre ...» répondais-je malicieux, en arquant les sourcils . Je laisse ensuite le jeune homme s'installer, roulant des yeux lorsqu'il me demande ce que je vais lui faire, ayant peur que je risque de lui faire mal  «T'inquiète pas » dis-je en posant mes mains -chaudes, pour une fois- sur ses omoplates pour l'obligé de s'allonger

 «Bon raconte moi, c'est quoi ce nouveau rôle ? Est-ce que tu t'entraînes plus que d'habitude ? Combien de temps par jour ? Est-ce que ton partenaire est sexy ? Tu fais encore les exercices de musculation que je t'avais montré avant ton grand départ ?  » je fais exprès de glisser des questions qui n'ont rien de professionnel dans mes questions sérieuse, histoire de glaner quelques informations essentielles à ma curiosité.

@Loan Severide
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Message(#)Just like way back when? » MARTIN EmptyMar 03 Déc 2019, 14:47

Just like way back when?
Martin & Loan


L’espace d’un instant, alors que je me retrouve assis sur la table d’examen avec mon meilleur ami en face de moi, je me demande si mon père n’avait pas manigancé tout cela. Il est toujours le premier à me demander des nouvelles de Martin et surtout le premier à m’engueuler lorsque je lui réponds que je n’ai pas parlé au jeune homme depuis des semaines. Mon père a été le premier témoin de notre amitié. Il est probablement celui qui se souviendra toujours le mieux du jour où je suis rentré de l’école en hurlant que je m’étais enfin fait un copain. Dans le fond, je sais parfaitement que c’est mon père qui a raison dans toute cette histoire. Même si nous n’avons plus les mêmes centres d’intérêts, même si nos vies sont devenues diamétralement opposé, on ne devrait pas perdre contact avec Martin. On a vécu trop de choses ensembles. On se connaît depuis qu’on est gamin. J’étais là pour lui quand il a perdu ses parents, il était là pour moi le jour où j’ai complètement décidé de couper les ponts avec ma mère. C’est ensemble que l’on a quitté l’Allemagne pour l’autre bout du monde. C'est des souvenirs que l’on ne pourra jamais oublier malgré les tensions, malgré que tout ne se soit pas déroulé comme dans nos rêves d’enfants.

Et en un instant, on retrouve cette complicité qui parfois me manque tant. On arrête de se prendre la tête pour un rien, on oublie tout et on se taquine comme des gamins. Lorsqu’il fait une remarque sur mon corps d’éphèbe, je ne peux m’empêcher de me redresser et de rentrer un peu le ventre. « Bon si je suis beau ça va alors. » Et bien entendu, je suis incapable de garder mon sérieux et éclate de rire. Les choses n’ont jamais été ambiguë entre nous et on sait parfaitement que l’on peut se permettre ce genre de petites remarques. Je finis par m’allonger un peu de force et tente de me détendre. Je n’ai jamais été un fan des médecins et surtout ces derniers temps.

En quelques secondes, il me pose une centaine de questions (j’exagère à peine) et cela me fait rire. Je prends une inspiration et compte bien répondre a tout, tout aussi rapidement. « Mon ennemi numéro un, enfin celui qui me prenait toujours les premiers rôles en gros, c’est blessé et il a penser à moi pour le remplacer. » Quand j’y pense, je n’en reviens toujours pas que Clément est pensé à moi. « Du coup, je suis arrivé en cours de route dans la production donc je dois rattraper le retard pour pouvoir faire la première représentation dans très peu de temps. » En gros, je dois bosser comme un dingue pour être prêt et je crois que c’est un peu ce qui fait que mon corps est en train de me dire merde. « Je m’entraîne genre 5-6 heures par jour. Je sais pas, je regarde pas trop. » En réalité, je passe mes journées au théâtre en ce moment, je ne fais que cela. J’ai conscience de la chance que j’ai et je ferais tout pour rendre Clément fier de son choix et montrer à Charles de quoi je suis capable. « Je bosse comme un dingue, mais c’est important. » Je me justifie alors que je ne devrais pas, il me connaît par cœur, il sait parfaitement que je ne sais pas faire dans la demi-mesure. « Et oui mon partenaire, enfin coach si on peut dire, est sexy. Blessé, un peu arrogant des fois, mais bien trop sexy. » Et cette fois, je ne peux m’empêcher de rire un peu. « Puis je fais toujours tes exercices, ça, c’est vrai par contre. Ça me quitte pas. » Je suis souvent un peu, beaucoup, têtu, mais lorsque l’on me donne des conseils, je les écoute toujours. Je n’ai jamais oublié les exercices qu’avait pu m’apprendre Martin et je les ai même transmis à des amis tellement ils m’ont souvent sauvé la vie. « Bon et toi alors… C’est quoi tes dernières batailles d’activistes ? Tu restes à Brisbane longtemps ? C’est mon père qui t’a appelé ? Elle est sexy ta coloc ? »

@Martin Murphy    
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Message(#)Just like way back when? » MARTIN EmptyDim 15 Déc 2019, 05:49

Si on m'avait dit qu'en revenant à Brisbane, un de mes premiers patients serait Loan Severide, je ne l'aurais sans doute pas cru. Evidemment que je serais aller le retrouver à un moment donné, que je lui aurait fait comprendre que je suis de retour en ville et qu'on peut se trouver de nouvelles habitudes, mais jamais je n'aurais imaginé que ce soit lui qui viendrait à moi. Devant mes autres patients je reste professionnel, mais une fois que nous sommes seuls dans une pièce, je laisse éclater ma joie de le revoir. Et c'est là que la discussion s'enchaîne, comme si nous ne sommes jamais quitté.

Je fini tout de même par lui demander ce qui l'emmène ici et l'écoute avec attention, mon cerveau se mettant à réfléchir rapidement. Je décide toutefois de commencer par l'observer de mes mains ce qui me donnera une idée plus précise de ce qu'il me présente. Souriant, je le laisse se déshabiller et s'installer avant que je ne commence à passer mes mains sur son corps musclés, appuyant par endroit, allant en profondeur et faisant attention aux sensations sous mes doigts. Pendant ce temps, je commence à lui poser des questions par forcément du ressort professionnel mais surtout pour essayer de rattraper un peu le temps perdu.

J'apprends que son rival, celui qui lui prenais toujours la place, s'est blessé et que c'est lui-même qui a propose à Loan de prendre sa place dans le spectacle.  « Oh c'est cool ça !» dis-je, alors que mes mains glissent sur ses épaules  « Enfin, pas cool qu'il se soit blessé, mais cool qu'il ait pensé à toi» me reprenais-je. Arrivé, du coup, en cours de route, Loan est obligé de travailler comme un fou et qu'il passe 5 à 6 heures par jours pour trouver le niveau du reste de la troupe. J'hoche doucement la tête avec un 'mhm' prouvant que je l'écoute, avant qu'on ne vienne aux choses intéressantes : son partenaire est sexy. Arrogant parfois mais diablement sexy  « Ah voilà qui est intéressant» dis-je en me redressant et me placer au niveau de la tête du jeune homme  « C'est quoi son nom ? Il vient d'ici ? Il a quel âge ? Il s'est fait quoi ? Peut-être que je le connais ou plutôt mes collègues. C'est lui ton rival ?» oui, mes questions sont toujours aussi nombreuses, mais je blâme Loan pour me donner des informations un peu trop intéressantes pour que je ne m'y intéresse pas d'avantage.

Au final, c'est lui qui me dit qui me pose plusieurs questions, tout aussi nombreuses et je rigole doucement  «Curieux, va » dis-je en passant de l'autre côté  «Alors … j'ai rejoins un groupe d'activistes locaux qui se battent contre l’extension de la mine de charbon par adani. Mine de charbon qui se trouvent à une dizaine de kilomètres de la grande barrière de corail et les bateaux qui transporterons de 2 millions de tonnes de charbons par seconde devront passé au dessus de la barrière corail qui est déjà détruite à plus de 50%. Et en plus tout ce charbon sera exporté vers l'inde et brûlé là-bas et contribuera au réchauffement climatique  » j'hausse les épaules  « Voilà mon prochain combat» expliquais-je  «sinon ...non, ton père ne m'a pas appelé. Je te dis, personne n'est au courant de mon retour, pas même Jameson » Et Jameson aurait du être la première à savoir que je suis de retour ici  «mais mes deux coloc sont mignonnes. Robin je la connais depuis plusieurs années maintenant, elle fait aussi partie des Sea Shepherd. Et Ariel je … j'ai pas encore réussi à la cerner mais je pense que la cohabitation avec elle ne va pas être très facile » je laisse échapper un rire, laissant glisser mes mains se long de la colonne vertébrale du jeune danseur  « Tu me le dis si t'as mal quelque part hein! »

@Loan Severide
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Message(#)Just like way back when? » MARTIN EmptyMar 17 Déc 2019, 15:29

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Martin & Loan


Je me retrouve donc allongé sur la table d’auscultation du cabinet de Martin. Je passe mes journées sur scènes devant des centaines de spectateurs sans même me poser une seule question, mais me retrouver à moitié à poil devant mon meilleur ami deviens presque gênant. Enfin… Je ne suis pas très à l’aise. Heureusement, Martin me connaît par cœur et il sait que je suis incapable de me taire dans ce genre de situation. Alors il m’interroge. Après tout, cela fait des mois que l’on s’est pas retrouver dans la même pièce. Une éternité même. Il n’y a jamais réellement eu de disputes entre nous. Enfin… On s’est souvent pris la tête à cause de nos idéaux divergent, mais jamais on, c’est hurler dessus au point de ne plus jamais vouloir se parler. La vie à fait son travail dans notre relation et je crois que l’on a pas mis les efforts nécessaire pour entretenir notre amitié. C’est ce qui est le plus triste dans le fond. Martin a été mon tout premier ami et je l’ai laissé partir à l’autre bout du monde sans réellement lui adresser la parole. Il n’a pas fait le premier pas non plus… On s’est perdu de vue et pourtant, on ne se le fait pas payer. La conversation se fait facilement et bien entendu, Martin est obligé de m’interroger sur ma vie sentimentale. Je lève les yeux au ciel et pourtant m’empresse de lui répondre. « Il s’appelle Clément. Il est plus jeune que moi. » Et déjà, je le vois sourire même si je lui tourne le dos. « Je crois que c’est une histoire de tendon d'Achille, je sais pas trop. Je lui ai pas vraiment posé de questions, je lui pique déjà son rôle, je vais pas remuer le couteau dans la plaie. » Je hausse un peu les épaules, mais Martin me colle à la table. Il ne faut pas que je bouge.

Et bien entendu, je ne comptais pas rester sagement allongé sans parler à mon tour. Il est curieux, mais je le suis aussi. J’aimerais savoir tout ce qui s’est passé dans sa vie ces derniers temps. Il me traite de curieux et je mets à rire. « Comme si tu le savais pas. » Les années se sont écoulées, mais je n’ai pas réellement changé. Je suis curieux et surtout, je veux m’assurer que tout va bien pour lui. Je souris en l’entendant utiliser son ton de passionné afin de me présenter son nouveau combat militant. J’avais entendu parler de cette histoire de mine de charbon et sur le coup, j’avais pensé à Martin. « Ça ne m’étonne pas. » En aucun cas, cela est dit de manière méchante. Juste une évidence lorsque l’on connaît Martin. Tout simplement. « Fait attention à toi, hein. » Et je sais qu’il va me détester pour ça, mais c’est plus fort que moi. Je suis obligé de m’assurer qu’il va bien, je suis obligé de jouer un peu au papa. D’ailleurs, il m’assure que le mien ne l’a pas appelé et je soupire. « Il me parle tout le temps de toi, je crois que tu lui manques un peu. » C’est la vérité. Martin a grandi avec moi, mon père le connaît bien, il l’avait chez lui bien trop souvent lorsque l’on était encore en Allemagne. Puis il me parle de ses colocs et je l’écoute avec attention. Visiblement, il s’est trouvé un endroit tranquille et après tout, c’est le plus important. « Je suis content pour toi. »

Puis on se perd dans la raison de ma présence ici. Les mains de Martin glissent le long de ma colonne, faisant des points de pressions à des endroits stratégiques. Je me concentre sur tout cela et finis par grimacer à un endroit bien précis. « Juste là. » Il repasse sur la zone et je confirme d’un hochement de tête. « Oui là ça tire un peu. » Et dans le silence, mon meilleur ami travail avec attention sur le point de douleur. Je le laisse faire sachant que je peux entièrement lui faire confiance là-dessus. Mais bien entendu, je ne sais pas me taire bien longtemps. « Ça te dirait qu’on aille dîner ensemble ? »

@Martin Murphy    
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Message(#)Just like way back when? » MARTIN EmptyLun 23 Déc 2019, 03:41

Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque Loan me parle de ce Clément qui est plus jeune que lui et qui a subit une histoire tendon d'Achille. En bonne patte qu'il est, le jeune australien pense tout de même qu'il lui pique le rôle donc il n'a pas chercher à en savoir plus sur lui. Soupirant discrètement, je roule des yeux et secoue doucement la tête  «Tu lui pique rien du tout. C'est lui qui est venu te voir, on est d'accord, hein ? Si vraiment il ne voulait pas que tu ais ce rôle il serait aller voir quelqu'un d'autre » haussais-je les épaules  «Enfin, il a eu bien raison de penser à toi. Je le connais pas lui, mais je sais que t'es le meilleur à mes yeux donc ...ce rôle te revient de droit et faut que t'arrête de te poser trop de question. Apprécie simplement » j'hausse les épaules, mon concentrant à nouveau pendant quelques instants sur mes mains qui passent sur le dos de mon meilleur ami.

Celui-ci fini par me retourner les même questions auxquelles je répond avec sincérité, lui parlant en même temps de mon projet de manifestation contre la mine de charbon de Clermont et je roule des yeux à son commentaire  « Moi, ne pas faire attention ? Non mais franchement, pour qui tu me prends ?» rayais-je avec humour. Loan me connaît, malheureusement. Il sait parfaitement que lorsque j'ai un projet je le mène à fond, quitte à me mettre en danger. Mais de toute manière, c'est ça la façon de pensé d'un activiste de terrain : Notre vie est-elle réellement plus importante que celle des animaux que nous voulons protéger ? Ou que celle des océans ou de la nature qui nous entoure ? Je suis persuadé que non. Et comme j'ai toujours été quelqu'un de très loyal qui n'hésitait pas à se mettre en travers des choses qui risqueraient de mettre à mal la santé physique de ceux qui me sont chers, je suis pareil avec les animaux, quels qu'ils soient.

Au final, lorsque Loan me parle de son père qui parle tout le temps de moi, c'est un sourire attendrit qui s'affiche sur mon visage. Cet homme a été un père de substitution pour moi, littéralement. Je pense que sans les Severide j'aurais eu beaucoup de mal à faire face au décès de mes parents. C'est, au final, cet homme qui a tout fait pour nous rapatrier des states, mon frère et moi et c'est lui qui nous a hébergé. Ce qui devait être un hébergement provisoir s'est, finalement, transformé en colocation officielle. Et j'avoue que je me suis toujours parfaitement bien entendu avec Papa Severide.  «Tu lui passeras le bonjour, ok ? » dis-je doucement  « Il va bien d'ailleurs ? »

Loan fini par m'indiquer les points sensibles de son dos sur lesquels je commence à travailler en profondeur, ignorant parfaitement les sursauts de douleur de mon meilleur ami avant que celui-ci ne me demande si ça me tenterais d'aller dîner ensemble un soir.  « Eh bien ...ouais. Ouais carrément que ça me tente» dis-je, continuant à travailler les muscles de son dos.

Après quelques instants, je me redresse  «Allez c'est bon,tu peux te tourner sur le dos, je vais tester autre chose » indiquais-je. Je laisse mon ami faire comme indiquer avant de m'approcher à nouveau de la table. Passant mes mains sur son ventre, je descend vers le plie de l'aine où je palpe les muscles et remarque bien rapidement une tension qui n'a pas lieu d'être.  « Okay, c'est bon, je crois que j'ai trouvé !» m'exclamais-je, victorieux  «C'est douloureux ici, hein pas vrai ? » demandais-je en appuyant à nouveau à l'endroit que je pense. Loan n'a même pas besoin de dire quoique ce soit, je sais parfaitement que c'est un endroit sensible.  «Bon et bien, sers les dents. Tu peux me traiter de tous les mots, m'engueuler, crier etc, mais essaie de rester relâcher » et sans crier gare j'appuie à nouveau avec force sur le muscle dans le but de le détendre.


@Loan Severide
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Message(#)Just like way back when? » MARTIN EmptyJeu 02 Jan 2020, 14:37

Just like way back when?
Martin & Loan


T’es le meilleur à mes yeux. Un instant, je me retourne bien trop rapidement pour capter l’expression du visage de mon meilleur ami. Je sais qu’il le pense sincèrement, mais on n’avait pas été aussi cool l’un avec l’autre depuis bien trop longtemps. J’avais oublié à quel point son avis pouvait être important pour moi. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres tandis que je m’allonge à nouveau correctement sur la table. « Tu sais parfaitement que je suis un professionnel quand il s’agit de se poser bien trop de questions. » Un rire m’échappe alors que je l’imagine déjà en train de lever les yeux au ciel. S’il y a bien quelqu’un qui me connaît par cœur sur cette Terre, c’est bel et bien Martin. On a beau avoir nos différends, la vie a beau nous avoir éloigné, il reste ce lien indéfinissable entre nous. Le petit gamin allemand qui aide le petit nouveau à s’intégrer. Rien de plus. « J’apprécie l’expérience, t’as même pas idée. Je vais me produire dans un vrai théâtre avec une vraie troupe professionnel, avec un metteur en scène reconnu dans le milieu. » En bref, je vais réaliser le rêve de ma vie. Il le sait, il m’a assez entendu parler de cela en boucle et en boucle. Il sait et il ne m’interroge pas bien plus longtemps sur Clément. Parce que quoiqu’il arrive entre nous, il sera toujours le premier à savoir, quand ça va et quand ça va pas.

Et bien entendu, lorsqu’il me parle de son nouveau combat, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour lui. Je connais Martin. Moi aussi, je sais. Il est passionné, brut de décoffrage et surtout particulièrement têtu. Lorsqu’une cause lui tient à cœur, il ne lâche pas l’affaire. Je l’ai vu gagner des combats que certains pensaient perdu d’avance. Je l’ai vu se battre pour des choses auxquelles je ne croyais pas non plus. Je soupire et dans un rire fini par croiser son regard. « Je fais encore très bien l’avocat. Bette Call Loan. » Parce qu’il m’a déjà appelé au milieu de la nuit pour que je le sorte de prison et que j’avais pas vraiment l’argent pour payer la caution alors j’avais utilisé la seule chose que je connaissais : jouer la comédie. Et cette série que l’on aimait tous les deux, ce personnage loufoque mais attachant, un piètre avocat et qui pourtant se sortait de toutes les situations. Il sait qu’il peut compter sur moi si un jour ça tourne mal. Même si je serais le premier à l’engueuler une fois dehors.

Et comme toute bonne walk down memory lane, on en vient à évoquer mon père. Cet homme qui n’a jamais vraiment compris cette tension entre Martin et moi. Celui qui s’évertue à garder le lien vivant. Il parle souvent de Martin, s’inquiète pour lui et me pose des questions. Il n’a jamais oublié l’adolescent détruit qu’il a été récupérer un jour à l’aéroport. Il est comme ça mon père, il ouvre son cœur, ses bras et sa maison à tout le monde et surtout aux frères Murphy. « Je lui dirais. » Et la question qui fâche. Celle à laquelle je ne sais plus réellement répondre ses derniers temps. Mentir en faisant croire que tout va bien où dire la vérité. « C’est pas la forme. » Un soupire. « Il… Il a des soucis de santé. » Et je hausse les épaules, pour faire comprendre qu’il faut passer à autre chose, que s’il ne veut pas aller sur ce chemin, c’est pas grave du tout. Je ne lui en voudrais pas. Je sais à quel point le sujet parental peut-être douloureux pour lui.

Martin finis par me demander de me tourner pour tenter quelque chose de nouveau. J’obéis sans réfléchir sentant ses mains glisser lentement sur mon torse. Il cherche un temps et passe sur un endroit avant de s’arrêter. Il appuie et je grimace. « Okay t’est vraiment fort. » Je grimace une nouvelle fois, alors qu’il semble si heureux d’avoir trouvé. Il me demande de me détendre et avant que j’ai le temps de comprendre quoique ce soit, je sens une douloureux m’irradier. Instinct ou pas, je remonte mon genou l’envoyant pratiquement dans la tronche de mon meilleur ami. « Shit mate ! » Je grimace et me trémousse un peu sur la table comme pour échapper à son toucher. Il me demande une nouvelle fois de me détendre, le problème, c’est que cela en devient presque impossible. Je suis plus tendu que jamais à l’idée d’avoir à nouveau mal et l’idée ne me plaît pas trop. « Tu vas le refaire hein ? » Et en voyant son regard, je soupire. « T’aimes ça en plus, perv ! » J’inspire longuement et ferme les yeux pour tenter de me détendre un peu plus longuement. « Bon va y… Achève moi. »

@Martin Murphy    
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Message(#)Just like way back when? » MARTIN EmptyLun 06 Jan 2020, 02:01

J'ai toujours eu beaucoup d'admiration pour Loan. Même si je suis plus ou moins contre les grandes star du cinéma ou du théâtre qui consomment sans modération et qui usent de leur notoriété pour écraser les autres, je sais que Loan est bien loin de tout ça. Autant parce qu'il n'a pas encore réellement cette notoriété (bien que ça ne sera sans doute pas long avant que l'ait) mais aussi parce que je le sais assez responsable pour ne pas faire mauvais usage de cette future popularité. J'y veillerais personnellement, à vrai dire.

Pourquoi donc semble-t-il si surpris lorsque je lui dit qu'il a toujours été le meilleur à mes yeux ? Nous avons grandis ensemble, j'ai suivi sa carrière dès les premières minutes, j'ai été celui qui l'a poussé à ne pas abandonné quand il ne se sentait pas assez bon et j'ai été celui qui ne cessait de le tarir d'éloge et ce depuis le début. Car Loan il est bon, il est fort, il a un talent bien visible et il a trouvé sa voie. Alors même si nous ne sommes plus aussi proche qu'avant -la vie, tout ça- je n'oublie en rien le passé et notre enfance et je serais toujours là à le soutenir. Que ce soit dans le premier rang ou dans l'ombre, loin de tout, il pourra compter sur moi.  Alors je souris. Je souris d'un sourire emprunt d'amour fraternel et de tendresse lorsqu'il s'excite à l'idée de se produire dans un vrai théâtre avec une troupe de professionnels.  «Je suis réellement heureux pour toi Loan » assurais-je sans me départir de mon sourire. Je n'ajoute rien de plus car j'ai l'impression qu'aucun mot ne pourra décrire mes pensées à l'heure actuelle.

Ainsi je profite un peu du changement de sujet instaurer par Loan qui évoque son père, l'homme qui m'a, je pense, sauvé la vie et envers qui je serais éternellement redevable et reconnaissant. Apprendre donc qu'il a des problèmes de santé et que ça ne va pas fort, me prend bien plus aux tripes que ce que j'aurais imaginé. C'est peut-être pour ça, à cause de mon silence du à mes pensées qui se basculent dans ma tête, que Loan décide que nous passeront à autre chose et que nous ne sommes pas obligé de parler de lui. Intérieurement, je lui en suis reconnaissant, même si je sais parfaitement que je vais assez rapidement remettre le sujet sur le tapis.

Je décide, donc, de redevenir professionnel et indique à mon meilleur ami de se tourner afin que je puisse tester quelque chose. Mes doutes sont confirmés quant au fait que son psoas droit soit trop tendu car autant sa grimace, que son injure et sa soudaine tension me le font rapidement comprendre. Alors, le prévenant de la future douleur, je me à appuyer plus fort et si j'avais été penché en avant ne serait-ce que quelque centimètres de plus, j'aurais vu des étoiles éclater devant mes yeux. Là je vois simplement le genou de Loan passé à quelques milimètre de mon nez et je reste figé sous la surprise.  « Wow ...» soufflais-je  «Calme toi, tu voudrais quand même pas tuer  la seule personne sur terre qui pourrait t'aider ! » rayais-je en appuyant légèrement sur sa jambe pour l'obliger à la baisser à nouveau.

Je laisse échappé un rire lorsqu'il me dit que j'aime lui faire mal, à tel point que je vais recommencer avant que, dans un soupire, il me dise de l'achever.  «en vrai j'aime pas faire mal aux gens » dis-je en replaçant mes doigts de manière à pouvoir appuyer sur le point sensible. La réaction de Loan est à nouveau instantanée -sans le genou cette fois-ci- et c'est un sourire qui s'affiche sur mon visage  «Non en vrai j'adore ça » reprenais-je avec humour  «Je me nourris de la souffrance de mes patients ! Comme les gens dans Dr Sleep qui se nourrissent des âmes torturées. Plus l'âme souffre, plus elle est délicieuse et ... » je rigole doucement et me déplace pour avoir une autre approche du muscle  «Tu sais, mon prof à l'école il nous a répété plusieurs fois que pour être kiné on avait pas besoin d'être sadique. Mais que si on l'était c'était un grand plus » j'adresse un clin d’œil à mon meilleur ami lorsque je croise son regard désespéré avant de rigoler à nouveau, sans pour autant relâcher la pression sur son muscle.

@Loan Severide
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Message(#)Just like way back when? » MARTIN EmptyMar 14 Jan 2020, 11:17

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Martin & Loan


Je ne vais pas le cacher, je suis véritablement heureux d’avoir retrouvé mon meilleur ami. J’aurais aimé l’apprendre de sa bouche, j’aurais aimé qu’il prenne contact avec moi, mais je ne vais pas me vexer pour cela. Notre relation a bien changé depuis notre enfance, tout est différent. J’ai parfois du mal à réellement le réaliser parce que pour moi, quoiqu’il arrive, Martin sera toujours mon meilleur ami. Même si on se prend la tête, même si parfois, on ne se voit pas pendant de longues périodes. Il est celui en qui j’ai le plus confiance et je sais qu’il reviendra si j’ai besoin de lui. Et inversement. Ce sera toujours comme cela, ça ne changera jamais. Alors quand il dit être fier de moi, ça me fait du bien, tout simplement. Je lui souris un peu timidement. « Je suis toujours là pour toi, tu sais Martin. » Je ne dirais rien de plus, il n’y a pas besoin d’épiloguer, pas besoin d’en rester pendant des heures. Il le sait, mais je voulais juste lui dire à nouveau. Cela faisait bien trop longtemps. Juste pour remettre les pendules à l’heure, un petit peu. Repartir sur une bonne base.

Martin reste très professionnel et je vois qu’il se concentre réellement en laissant ses mains glisser sur mon corps afin de trouver la raison de mon problème. Il cherche, il hésite, mais finit par frapper juste. Il appuie pour confirmer ses dires et la douleur irradie dans mon corps tellement que je manque de lui mettre un coup de genou dans le visage de mon ami. Sa remarque me fait rire et je hausse les épaules d’un air innocent. « Désolé réflexes. » Il a pris le melon le garçon, mais en même temps, maintenant qu’il est de retour, je sais que je n’irais plus voir aucun autre kiné. Je fais confiance à Martin, je sais qu’il fera toujours tout pour que ça aille bien, pour que je puisse poursuivre ma passion.

Le ton sérieux qu’il emploie pour me dire qu’il adore faire du mal aux gens me ferait presque peur si je ne le connaissais pas autant. « C’est ton nouveau kick ? Faire mal aux gens ?! » Je tente de rester sérieux, d’entre dans son jeu, mais je suis incapable de contrôler mon envie de rire. Pour un comédien, je suis parfois bien pitoyable pour garder mon calme. « Tu dois vraiment être le meilleur des kinés dans ce cas. » Et comme pour se venger, il appuie de nouveau sur la zone douloureuse ce qui me coupe le souffle. « Okay, je bouge plus… » Et je me calme, je le laisse faire. Il masse pendant un petit moment, il appuie un peu plus fort, puis reprends encore. Petit à petit, je me sens enfin détendu. Petit à petit, cela devient bien moins douloureux.

Je reste encore une vingtaine de minutes sur la table avant que Martin me dît que cela suffit pour aujourd’hui. Il me conseille de revenir le voir et alors que l’on prend un rendez-vous ensemble, je finis par lui demander un autre rendez-vous, pour que l’on se voit rien que tous les deux, pour rattraper le temps perdu. « Je cuisinerai et y auras de la bière. » Je tente en souriant. Il accepte et je dois dire que cela me soulage vraiment. Je ne sais pas ce que cette soirée va donner, mais je sais qu’on en a besoin tous les deux. J’allais lui parler un peu plus, mais une personne toque à la porte nous coupant dans notre élan. « A bientôt ? » Il hoche la tête et sans même réfléchir, je viens le prendre dans mes bras le temps d’un instant. « Merci Martin. »

@Martin Murphy    
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