Allongée sous une carcasse de vaisseau, je me contentai de le désosser. J’avais besoin de nouvelles pièces puisque ma jambe avait décidé de faire des siennes. Et donc, je ne parvenais pas à marcher convenablement. Sauf que cette connerie coûte cher en unité. Je viens donc retirer le carburateur que je jette dans la pile des choses à revendre avant de recevoir un appel sur mon communicateur. Je lis le message grâce à mon œil bionique tout neuf avant de voir qu’effectivement une belle pièce venait de faire son entrée dans le hangar. Un sourire vint illuminer mes traits alors que je me saisis de mon masque pour le mettre sur mon visage. Il ne fallait pas que les gens sachent que j’étais une femme. Bien que petite, je pouvais aisément passer pour un de ces cyborgs dernier cri. J’attachai mes longs cheveux noirs en tresse que les jeunes portaient à la mode avant de passer mon manteau. Je vérifiai que mon blaster était assez chargé car j’allais voler une sacrée pièce. Et je ne voulais pas qu’on m’arrête. La dernière fois, j’ai réussi à bricoler grâce à mon visage de poupée mais les gens s’arrêtent trop souvent à mon physique et pas assez à ma cervelle. Certes, j’étais à moitié robot désormais à cause de l’accident mais j’avais toujours le cerveau d’une femme intelligente. Je réglai ma jambe pour ne pas qu’elle fasse de vague avant de me diriger vers le hangar. Avec un peu de chance, le couillon à qui appartenait ce vaisseau ne mettrait pas trop de sécurité dessus et j’arriverai à rentrer facilement dans le time code afin de l’embarquer avec moi. j’aurai pu m’émouvoir du fait que ce pauvre mec ou la pauvre chose allait se retrouver sans moyen de transport mais j’avais besoin d’une nouvelle jambe. Alors, je rabattis ma capuche sur la tête pour bousculer les gens dans ma foule. Mon pass en main, mon statut de mécanicienne me permettait de me faufiler sans embûches dans le hangar qui était plein. Et je n’eus aucun mal à repérer la chose qu’on m’avait recommandé. Il était aussi voyant qu’un alien à la peau bleue. Je me dirigeai vers ce dernier avant de faire mine de chercher mes clés pour venir retirer le gant de ma main robotique qui me servait à crocheter les serrures. Seulement, je n’eus pas le temps de l’insérer que je sentis le canon d’un blaster dans mon cou. Je n’étais manifestement pas la seule sur le coup. Stoppée dans mon élan et assez vive, je pris le mien pour le pointer sur l’homme qui me faisait face. Je le connaissais de réputation. Un foutu pirate à la con. Même s’il était séduisant pour un hybride. J’espérai avoir mis le brouilleur de voix afin qu’il ne reconnaisse ma voix de femme. Car je perdrai en crédibilité. « Tu ferais mieux de dégager Williams, dis-je de ma voix robotique sous mon masque blanc et noir, je l’ai vu en premier et j’en ai plus besoin que toi, hybride. » Je retirai la sécurité. On avait beau m’appeler le docteur, je ne soignai pas les blessures. Je les infligeai. « Tire-toi avant que je ne colle le peu de matière grise que tu possèdes contre le mur. » .
Furtivement, tu traverses la foule afin de regagner ton vaisseau. La tête baissée en direction de tes pieds, ton chapeau bien enfoncé sur la tête tu tentes de ne pas te faire repérer. Les poches de ta longue veste son pleines, remplies de vivres en tout genre. Tu te dépêches de regagner ton vaisseau. Un tout nouveau moyen de transport dernier cri que tu as réussis à dérober à son propriétaire quelquees jours auparavant. T'es fier de toi, tu as réussis sans te faire prendre. En tant que pirate intergalactique, t'es loin d'être un zéro pointé. Tu ne te lies à personne. Aucun ami, aucune femme dans ta vie. Jamais d'attache, jamais de sentiment. C'est la règle. Cela dit tu ne te gêne pas pour te retrouver dans les draps de certaines femmes qui se trouvent sur ta route. Aliens, humaines. Hybrides comme toi. Qu'importe son espèce, tant que tu peux prendre ton pied, tu ne vas pas t'en priver. Ça fait déjà un moment que tu traine ici, sur cette plateforme. Toujours à la recherche de vivres, de fringues n'ayant pas été portés par un défunt. Tu fais ta vie sans jamais te soucier des autres. Parfois même, il t'arrive de te servir de ceux que tu rencontre. Tu les manipule sans aucune gêne, sans aucun problème. Traversant la foule, tu bouscule certaines personnes. Tu ne t'excuse pas, tu ne le fais jamais étant donné que tu ne parle à personne. Une jeune femme te bouscule. Elle est de petite taille, tu ne vois pas son visage à cause du masque qu'elle porte. Son parfum t'enivre, il te titille les narines. Tu ne le connais que trop bien ce parfum. Un soupir s'échappe d'entre tes lèvres au moment où la femme commence à s'attaquer à ton vaisseau. Cette femme, mi femme, mi robot, elle est toujours là. Elle marche sur tes plates bandes. Sans attendre, tu viens sortir ton arme que tu pointes sur son cou. Aucune gêne à menacer une femme avec ton arme. Techniquement, elle n'est pas une vraie femme mais certains te diraient que cela revient au même. Ton arme pointée sur elle, la jeune cyborg pointe son blaster dans ta direction, elle ne se dégonfle pas. « Tu ferais mieux de dégager Williams, je l’ai vu en premier et j’en ai plus besoin que toi, hybride. » Cette femme te plait beaucoup, au-delà du physique. Elle n'a pas sa langue dans sa poche et ne semble pas avoir peur de toi, ce n'est sans doute qu'une façade. Après tout, tu n'as pas encore eu le plaisir de voir son visage à cause de ce masque blanc qu'elle porte sans cesse, comme si sa vie en dépendait. « Tire-toi avant que je ne colle le peu de matière grise que tu possèdes contre le mur. » Tu ne lui répond pas, tu préfère l'écouter se mettre en colère après toi. Lentement, tu baisses ton arme et t'approche d'elle, passant derrière elle. « T'es bien mignonne quand t'es en colère ! » Sourire taquin sur le visage, c'est une remarque totalement ironique étant donné que tu n'as pas vu son visage encore. « Je ne partirais pas, dis-tu en croisant les bras sur ton torse et ne lâchant pas la cyborg du regard, c'est mon vaisseau vas t'en trouver un autre. Le regard noir, semblable à celui des ténèbres, tu te mets à tambouriner du pied sur le sol preuve d'un manque de patience de ta part. « J'vais finir par croire que tu me suis, je te retrouve toujours dans mes jambes ! » Continues-tu de lui dire en sachant très bien que cette remarque va la mettre hors d'elle.
J’ai l’habitude de piquer des vaisseaux. Depuis que l’accident a fait de moi une abomination, je me déguise en homme et je fais mon petit trafic. On me connait comme étant la meilleure mécanicienne de la base. Shay sous mon vrai jour et le docteur lorsque j’agissais en très vilaine fille. Et aujourd’hui, j’avais un contrat. Je devais dérober un vaisseau qui avait été subtilisé quelques jours auparavant. Fichus pirates à la con. Ils ne savent pas que tu dérobes quelque chose, tu le démontes et t’en fabriques un nouveau afin de ne pas te faire prendre. Je dodeline de la tête avant de fendre la foule. L’avantage d’être de petite taille, je pouvais me faire une place facilement et on me perdait de vue assez rapidement. J’avais remonté ma capuche sur le dessus de ma tête alors que mon épais manteau cachait mes membres bioniques. Je soupirai en arrivant devant la machine. C’était d’un mauvais goût. Très laid mais bon, j’avais besoin de faire réparer ma jambe qui faisait des siennes depuis ma dernière altercation. Je l’aurai bien bricolé moi-même comme les autres fois mais j’avais besoin de l’avis d’un professionnel. Sauf que ça coûte cher. J’allais donc devoir voler cette chose, la démonter pour redonner les pièces au plus offrant. Une vente aux enchères sans doute. Je fouillai dans ma poche pour en sortir mon attirail avant de mettre mon brouilleur de voix en marche avant de commencer à faire mes petites affaires. Il y avait tellement de monde que je ne risquai pas de me faire repérer. Sauf que je n’ai pas le temps de finir correctement le boulot que je sens le canon d’un blaster dans ma nuque. Je fis volte-face, dégainant le mien avant de me retrouver face à Williams. Si on aimait les humains un peu débiles, celui-là aurait pu convenir. Mais je n’étais pas trop branchée humain. Ils me tapaient sur les nerfs. Et qui plus est, on me considérait souvent comme une abomination. Fort heureusement, ce crétin n’avait jamais vu mon visage, ni entendu ma voix. Mais il a dû juger bon que j’étais une femme. Qu’est-ce qui m’avait trahi ? Je prenais soin de me cacher derrière des vêtements amples. « t’es mignonne quand t’es en colère. » Je haussai un sourcil derrière mon masque. « Ravi de voir que tu me prends pour une gonzesse, répétai-je de ma voix robotique. » Est-ce que je le prenais pour un con ? Clairement. Je vins ôter la sécurité de mon arme alors que mon appareil continuait son travail pour craquer le code de sécurité. Fort heureusement, ce n’est pas un dernier cri. L’homme croisa les bras sur son torse en me défiant du regard. « Je ne partirai pas. C’est mon vaisseau, vas t’en trouver un autre. » Je dodelinai de la tête avant d’avoir un petit rire. « Tu l’as volé alors tu peux aller te faire foutre. » Je remarquai qu’il avait baissé son arme. Erreur de débutant. « Je vais finir par croire que tu me suis. Je te retrouve toujours dans mes jambes. » J’eus le réflexe de lui coller mon pied entre ses jambes justement. Un beau coup dans les testicules. Il me semble que c’était ce que les humains avaient car je n’ai jamais eu la bassesse de coucher avec eux. Je suis plus branchée mode solo. Je saute dans le vaisseau qui se déverrouille avant de lever le majeur. Puis, d’un geste provocateur, je vins ôter mon masque avant de venir me débarrasser du modificateur de voix. « Quelque chose me dit que c’est toi qui aimerais être en mes jambes, hybride. Tchao mon cœur. » Je vins lui faire un clin d’œil avant de partir à toute vitesse jusqu’à mon atelier. Le trafic était fluide, je n’eus aucun mal à me poser. Je descendis avec souplesse malgré ma jambe qui faisait des siennes avant de venir l’ôter. Je pris le fer à souder pour remettre les fils et la revisser à sa place. Puis, une cigarette dans le bec, je viens attacher mes lourds cheveux noirs. « A nous deux ma beauté, je vais te donner la baise de ta vie. » Puis, je pris le marteau avant de commencer à taper avant de défaire les morceaux que je jetais en chantonnant. Il y avait un bordel dans mon atelier mais c’était chez moi. Je savais que l’autre couillon n’allait pas tarder à rappliquer car nous nous étions déjà croisés alors que j’étais sous mon visage de tous les jours. Et sans doute voudrait-il se venger du coup de pied ? Quoique je doutais sincèrement de l’attribution de testicules à un hybride comme lui. Mon détecteur de mouvement me signala la présence d’humanoïde. Client ou pas ? Je vins coller une bâche sur la carcasse bien entamée du vaisseau avant de passer derrière le comptoir. « Bienvenue à l’atelier Khaan, je peux tout réparer, que puis-… » je haussai un sourcil. « Ah t’en as mis du temps. T’as peut-être des couilles finalement, répliquai-je d’un haussement d’épaules avant de retourner à ma besogne, tu serais gentil de dégager de mon atelier. Ta connerie pollue l’air. »
Honnêtement, tu n'es pas le genre d'hommes à psser inaperçu. Un long manteau noir, un chapeau sur la tête, on peut difficilement te louper. T'es loin d'être le mec le plus honnête du spatioport. Tu fais partis des pirates intergalactiques. Tu piques des vaisseaux, des pièces détachées. Ton dernier vol en date c'est ce vaisseau flambant neuf. Tant pis pour son propriétaire, il avait qu'à mieux le protéger. Bon, t'as bien failli y laisser ta peau mais le prix était bien trop important pour prendre le risque de passer à côté. C'est l'un des derniers vaisseaux derniers cris, le conduire est un véritable plaisir. Tu ne le laisses jamais seul bien longtemps, une quinzaine de minutes tout au plus et lorsque tu le laisses, tu mets au moins dix alarmes dont une d'auto destruction. Juste au cas où des âmes mal attentionnés voudraient te l'emprunter sans ton accord. Bien que ton père fut un alien, tu n'as aucun pouvoir afin de te défendre. Tu t'es tout simplement entrainé seul. T'as appris à te défendre tout seul, sans l'aide de personne et jusqu'à présent, cela t'as toujours assez bien réussis. Tu ne te bats jamais avec une femme, c'est l'un de tes seuls principes. Tu ne les frappes pas non plus. En revanche, lorsqu'il s'agit de refaire le portrait à un mec, là tu ne te gêne pas pour le faire. Personne ne te connait sous ton véritable nom, t'utilise un pseudonyme. Tu te fais appeler le fantôme tout simplement parce qu'on ne voit jamais ton visage, il est toujours caché par un foulard ou parce que tu baisses simplement la tête. Aujourd'hui, c'est une journée assez tranquille. Tu dérobe tranquillement des vivres ici et là. Tu les planques dans l'immense sac à dos que tu trimballe partout avec toi et parfois, t'en cache également dans les poches de ton immense manteau. Pas peu fier de tes amplettes, si on peut appeler cela comme ça, tu rentre au vaisseau. Qu'elle ne fut pas ta surprise en voyant que l'on tente de te dérober ton vaisseau. Tu sors ton arme et la pointe sur la personne qui te tourne le dos. Elle porte des vêtements amples. Est-ce un homme ? Une femme ? Tu tente le bluff, ça passe ou ça casse. Sa voix ressemble à celle d'un robot. T'es un peu perdu mais tu ne lui montre pas. "J'sais que t'es une gonzesse. T'as pas besoin de nier les faits !" Dis-tu d'une voix assurée. Ton arme est toujours pointée en direction de la personne. Tu baisses soudainement ton arme, tes bras croisés sur ton torse. "Et alors ? Jl'ai trouvé avant toi alors tu dégage. Va-t-en trouver un autre ! C'est bien ce qui manque sur le marché !" Tu n'en démord pas. C'est ton vaisseau bien que tu l'ai volé en premier. Tu viens de commettre une grosse erreur. Tu le sais pourtant, il ne faut jamais baisser son arme face à un ennemi. Tu ne sais pas encore si elle va être ton ennemi ou ton ami. Malheureusement, la seconde option semble peu probable. Tu n'as aucun ennemi, tu ne te le lit avec personne dans cette galaxie. La personne vient te mettre un coup de pied entre les jambes, tu te retrouve à terre en tenant les parties intimes. "putain de merde !" Grogne-tu en te tordant de douleur. La salope. Elle a réussie à s'emparer de ton vaisseau, si elle ne t'avais pas donné ce coup de bien vous auriez sans doute pu collaborer. T'es certain qu'à vous deux, vous feriez du beau travail. Tu viens pousser le mec qui tente de grimper dans son vaisseau. "Pardon ! C'est une urgence, jt'emprunte ton vaisseau !" Dis-tu en démarrant en trombe et essayant de coller le plus possible la jeune voleuse. C'est une nana, t'avais raison. Tu la suis jusqu'à un atelier qui semble être le sien. A moins qu'elle ne bosse pour quelqu'un ce qui serait tout à fait possible. Elle est là, debout derrière son comptoir. "T'as un truc qui m'appartient j'crois ! Et j'ai un truc à te rendre en échange !" Tu ne frappes jamais une femme, rappelle toi Williams ! "Sinon, j'peux te proposer qu'on bosse ensemble. Avec ta rapidité et ton intelligence, jsuis certain qu'on peut s'faire un bon magot tous les deux !" Elle a un tempérament de feu, elle ne se laisse pas marcher dessus et ça te plait mais manque de bol, tu ne lâchera pas l'affaire si facilement. "Rends moi mon vaisseau. Jm'en irais pas avant !!!" Hurles-tu, te foutant totalement si quelqu'un peut vous entendre. T'aurais bien mis le bazar dans ses affaires mais c'est déjà le bordel. Tu t'approche d'elle en faisant le tour du comptoir, tu fais en sorte qu'elle n'est aucun moyen de se défendre face à toi. "N'y pense même pas à m'frapper entre les jambes ! J'hésiterais pas à te frapper en retour !" Encore une fois, c'est du bluff. Mais ça, elle ne le saura pas.
J’ai déjà entendu parler du fantôme. Je savais que comme moi, ce n’était qu’un pseudonyme. Alors que les personnes qui piquaient des vaisseaux, se faisaient appeler pirates ; je me contente d’être Le Docteur. On fait appel à moi dans les circonstances qui l’exigeaient comme de voler ce vaisseau, de le démonter et de l’apporter à l’endroit où l’on vendait les pièces détachées aux enchères. En temps normal, je n’aurai jamais empiété sur les plates bandes d’un pirate. Je les savais méchant et impulsif. Foutus hybrides à la con. Je viens cacher mes formes sous un épais déguisement alors que mon masque cache mes traits. On m’a souvent reproché d’avoir l’air humaine, voire même trop angélique. Mais je savais me faire respecter. Comme devant ce connard. "J'sais que t'es une gonzesse. T'as pas besoin de nier les faits !" je viens le regarder droit dans les yeux. Puis, je ne dis rien. je ne préfère pas car si je prends la défense de la cause féminine, je risque de me trahir alors que si je la dénigre, il va en tirer des conclusions hâtives. "Et alors ? Jl'ai trouvé avant toi alors tu dégage. Va-t-en trouver un autre ! C'est bien ce qui manque sur le marché !" J’ai un petit rire avant de voir qu’il n’avait rien dans la cervelle. Je n’ai pas pour habitude de voler des vaisseaux pour le plaisir mais plutôt car on m’avait missionné de le faire. Et tout le monde le savait que j’acceptai des contrats plutôt que de faire comme lui. « Désolée mais mon client veut celui-là donc tu vas bouger tes fesses avant que je ne te perfore ta tronche de connard. » Je ne cille pas. je peux voir de l’hésitation dans ses traits. La faiblesse. Les hommes sont tous stupides et faibles. Je profite donc de sa distraction pour venir lui coller un coup de pied dans les parties. Je suis petite donc vive et rapide. Mais même si je me répugnai à coucher avec des hybrides, je l’appréciai. Il était bel homme physiquement. Je saute dans le vaisseau qui a cédé avant de démarrer à toute blinde. Je n’ai même pas fini de me garer que mes machines se mettent au travail pour le désosser. J’en profite pour ôter ma jambe douloureuse avant de la rafistoler une fois de plus. Mon IA n’a même pas fini de défaire les pièces que mon détecteur de mouvements se met en marche. Eh bien quelle lenteur. Je remets ma jambe avant d’aller derrière le comptoir. "T'as un truc qui m'appartient j'crois ! Et j'ai un truc à te rendre en échange !" Je lui souffle un baiser avant de m’allumer une cigarette alors qu’il sort de la pénombre. Il est pas mal physiquement pour un hybride. « viens donc mon mignon. » je prends le blaster sous le comptoir et j’ôte la sécurité. Prête à tirer s’il le fallait. Sinon, j'peux te proposer qu'on bosse ensemble. Avec ta rapidité et ton intelligence, jsuis certain qu'on peut s'faire un bon magot tous les deux !" Je hausse un sourcil. Si je m’attendais à celle-là. Je le fixe un instant sans dire quoi que ce soit. « Et tu veux pas une petite pipe aussi ? » La remarque m’échappe de moi-même et je sais que j’ai dit des conneries. Il était assez con pour accepter. "Rends moi mon vaisseau. Jm'en irais pas avant !!!" Il hurle comme un connard et j’en ai mal aux oreilles. Je pourrais presque lui coller une baffe à cause de ça. et avoir peur. Mais non, je me contente de le regarder. « Dommage ton jouet est en train d’être démonté, mon cœur. » Après tout, mes assistants travaillaient vite et bien. J’avais besoin de cet argent pour ma jambe. Donc je contrefoutais de son avis à ce sombre connard. "N'y pense même pas à m'frapper entre les jambes ! J'hésiterais pas à te frapper en retour !" J’avance d’un pas pour me tenir près de lui. mon regard le défie en relevant le menton. « Vas-y fais le un peu pour voir. C’est donc ça qui te fait bander ? Frapper des femmes. Petite bite ! » Je savais par avance que je jouais avec le feu mais je n’ai peur de rien. Je monte sur le plan de travail en face de lui pour fumer ma clope tranqullement. « maintenant si tu veux bien aller te faire foutre. J’ai du boulot. Sauf si t’as autre chose à dire… mon cœur ? »
Il est très fréquent que les pirates du spatioport se fassent appeler par des pseudonymes. Tu ne fais pas exception puisque tu as choisis de te faire appeler le fantôme. Celui qu'on ne voit quasiment jamais mais qui est toujours là pourtant. C'est devenu une habitude depuis ta naissance de passer inaperçu. Un père absent, une mèe décédée alors que tu n'étais même pas majeur. T'as dû apprendre à te débrouiller seul dès ton plus jeune âge. T'en as côtoyer des gens. Des méchants, des gentils. Des hommes, des femmes. Habituellement, ce sont les hommes qui te prennent la tête et font tout pour te mettre des bâtons dans la rue. Tu ne vois pas le visage de la personne en face de toi et elle cache son corps sous d'épais vêtements. Elle vient te mettre un coup de pied bien placé, entre les deux jambes. Puis, elle se casse en embarquant ton vaisseau avec elle. Ni une, ni deux, tu viens emprunter -voler serait le terme plus approprié- afin de commencer la course poursuite. Elle vole vite cette garce. Elle a beau être une fille, elle sait se servir d'un vaisseau dernier cri tel que celui qu'elle vient te voler. T'arrive dans un grand hangar. L'endroit est désert. Enfin presque, la jeune femme est là et ne semble pas avoir peur de toi. Peut-être devrait-elle, jamais tu ne lui fera du mal volontairement. Un accident est si vite arrivé. « viens donc mon mignon. » Tu vas te gêner. Tu t'approche du comptoir, réclamant ton dû à la jeune femme. « Et tu veux pas une petite pipe aussi ? » tu soupire et c'est toi le pervers après ça. C'était une très sérieuse proposition que tu viens de lui faire, tu le penses sincèrement que vous pourriez vous faire un maximum d'argent en bossant ensemble. Vous vivez dans un monde si difficile, vous ne serez pas trop de deux pour en venir à bout. Tant pis pour ton offre de boulot, tu réclame ton vaisseau pour la énième fois. « Dommage ton jouet est en train d’être démonté, mon cœur. » Tu serres les poings, ta mâchoire se crispe. "Putain mais t'es une garce en fait !" Les mots sortent seuls de ta bouche. Soit elle joue la comédie à merveille, soit elle n'a réellement pas peur de toi. Tu n'as pas pour habitude d'insulter les gens, et encore moins les femmes, de la sorte. Si rapidement et surtout gratuitement comme cela. Tu viens la menacer mais, bien évidement, elle ne le sait pas. Tu prends garde à masquer le moindre de tes sentiments. Elle fait un pas pour se rapprocher de toi. « Vas-y fais le un peu pour voir. C’est donc ça qui te fait bander ? Frapper des femmes. Petite bite ! » Ces mots sont crus et si horrible dans la bouche d'une femme mais ça ne te choque pas plus que cela. Tu te contente de sourire sournoisement à la femme en face de toi. "S'il le faut, je n'hésiterais pas à le faire. On me vole pas ainsi sans en payer les conséquences." Elle ne te connait pas encore, elle va donc apprendre à te connaitre. « maintenant si tu veux bien aller te faire foutre. J’ai du boulot. Sauf si t’as autre chose à dire… mon cœur ? » Cela fait tout de même deux fois qu'elle t'appelle par ce surnom un peu trop familier à ton goût. Tu restes planté devant elle, ne bougeant pas d'un millimètre. "J'en ai pas fini avec toi." Dis-tu en retirant son flingue de ses mains et le lançant plus loin, de l'autre côté du comptoir. "J'en ai connu des plus coriaces que toi, tu sais. Tu m'fais pas peur chérie !" Tu viens la soulever et la mettre assise sur le comptoir. Il y a une sorte de tension sexuelle entre vous, tu le sens depuis qe tu as franchis l'entrée de son hangar. Sans savoir pouvoir, tu viens poser tes lèvres sur les siennes, après t'être glissé entre ses jambes et tes mains dans son dos. À cet instant, ton corps la réclame. Tu as envie de la goûter.
Le fantôme. J’en ai entendu parler. Il s’est fait une certaine notoriété. Bien sûr, il ne m’a pas fallu très longtemps avant de connaitre son identité intergalactique ainsi que toutes ses variables. Ce n’était pas de ma faute si ma main pouvait entrer n’importe où. On me l’a greffé alors que j’étais jeune et orpheline. "Putain mais t'es une garce en fait ! » Je le fixe en tirant sur ma cigarette. « Bien sûr. C’est pour ça qu’on fait si souvent appel à moi. » Le docteur. Il n’y avait pas une seule machine qui ne puisse me résister. La preuve, il avait fait une énorme erreur en venant ici. J’avais des blasters planqués dans tous les coins et j’étais très douée au corps à corps. Je le fixai avec un sourcil haussé. "S'il le faut, je n'hésiterais pas à le faire. On me vole pas ainsi sans en payer les conséquences. » Les hommes et leur fierté à la con. Je prends le temps de redresser le tissu de mon pantalon pour montrer ma jambe. « tu ne peux rien me faire que je n’ai déjà subi. » Après tout, j’étais un cyborg désormais. Mi humaine, mi droïde. Et nous étions les rebus de la société. Les gens n’avaient pas beaucoup de considération pour les gens comme moi. Et même lorsque je ne portais pas mon masque, les humanoïdes et hybrides dans son genre ne se retournaient pas sur moi. j’ai appris à faire toute seule. J’ai bidouillé des petites créatures de fer qui me tiennent compagnie et qui sont ma seule famille. "J'en ai pas fini avec toi." Je pousse un grognement avant de secouer la tête. « la seule chose que j’entends c’est blablabla, j’ai un énorme pénis, blablabla. T’as toujours été aussi chiant ou ton grand âge te rend débile ? » Je lui sers mon sourire du Cheshire. Et oui mon gars, je sais qui tu es. Je monte sur le comptoir en face de lui et l’homme se met à franchir la distance pour plaquer ses lèvres sur les miennes. C’est plutôt agréable. Mais j’entends le message d’alerte dans ma tête alors que mon bras se métamorphose en blaster et que je lui colle sur sa tempe. « Je. Ne. Suis. Pas. Une. De. Tes. Poupées. » Je débloque la charge avant de tirer au-dessus de sa tête pour montrer que je ne bluffais. « Et soyons honnête, tu n’es pas prêt pour quelqu’un comme moi. » je viens effleurer ses lèvres avant de planter mon canon sur son torse pour le repousser. « Je suis de la bombe atomique au lit. Sauf que je ne couche pas. Ni avec les aliens, hybrides ou encore humains. » Je descends de mon comptoir pour venir détacher ma lourde chevelure noire et fixer ma main. Cette dernière reprend sa forme initiale alors que je constate à l’écran que mes troupes ont fini. « Et je sais tout de toi. John Williams, âgé de 75 ans, mère humaine, père alien exilé pour coup d’état. Tu as été entrainé au corps à corps mais comme les gens comme moi, tu es vu comme de la vermine. Donc tu as commencé une carrière de pirates. » Je me défais de ma veste trop grande, dévoilant mon buste de femme bien en chair. Puis, j’entre les codes dans l’ordinateur pour afficher la liste de ses conquêtes. « Impressionnant. Une playlist très longue. » Je tape un peu pour afficher la mienne qui ne comptait que cinq personnes. « Je n’ai aucune intention de faire partie de ton harem. Je vomis les types dans ton genre et c’est pour ça que je ne ferai jamais partie de ta vie. » Puis, je le plante là pour passer la sécurité de mon atelier à l’aide de mon badge. Je constate que les filles ont bien avancé. « Tu te débarrasses de la carcasse mais tu peux me montrer le moteur. » Je me penche pour venir ôter la puce. Pas plus grande que mon petit doigt. Je repasse derrière le comptoir sans me préoccuper de s’il était encore là ou non. J’ouvre un tiroir pour prendre la loupe que je colle sur ma tête pour regarder les circuits. « Belle technologie, murmurai-je pour moi, peut-être que si je la… » Je la colle dans l’entrée avant de m’asseoir en tailleur sur un tabouret pour faire courir les doigts sur le clavier. Ma main cybernétique se connecte à la machine et je la laisse faire. « Abracadabra. » Et afficher l’intérieur du hangar du fameux type que le fantôme avait volé. « Félicitations Ghosty tu as piraté un pirate. Allez dégage de mon atelier, j’ai un casse à préparer… sauf si tu es capable de dire mon prénom. » J’esquisse un sourire. Personne ne le connait mais je lui avais dit toute à l’heure donc à voir s’il écoutait un peu ou s’il ne souciait que de sa petite personne.
Le fantôme. C'est comme cela que tu te fais appeler et tu trouve que ce surnom te va parfaitement. Depuis ta naissance, tu ne cesses de passer inaperçu partout où tu vas. Personne ne fait attention à toi et ça te va très bien comme ça. Tu peux ainsi mener ta petite vie tranquille, sans que personne ne vienne sans mêler. C'était sans compter sur la présence de la jeune femme. Une petite brune ne dépassant pas un mètre soixante. Elle vient de te voler ce vaisseau que t'as eu un mal de chien à dérober à son propriétaire il y a quelques jours déjà. Tu soupires avant de venir emprunter -voler serait le terme exact- un autre vaisseau et entame une course poursuite à travers l'espace avec la jeune femme. T'arrive dans un vieux hangar. Le lieu semble désert et pourtant, elle est là. Elle se tient debout derrière le comptoir et ne semble pas avoir peur de toi. L'un de tes amis -si on peut dire ça comme ça- a déjà eu des problèmes avec cette femme. Il t'as parlé de cet atelier. Cette femme est folle, elle a planquée des flingues partout dans la pièce. Un seul mot de travers, un seul geste de travers et tu finiras en poussière. Tu ne la connais pas, néanmoins, tu sais qu'elle en sera capable. En fait, cette femme elle te ressemble pas mal. Elle aussi seule que toi, elle est sur la défensive. Elle se méfie de tout et de tout le monde, comme toi. Tu n'as absolument pas confiance en l'être humain. Pourtant, tu n'hésite pas à lui proposer de bosser ensemble. T'es certain qu'à deux, vous pourriez faire des ravages . « tu ne peux rien me faire que je n’ai déjà subi. » Tu arque un sourcil d'incompréhension. Cette fille a l'air d'une princesse mais il ne faut pas se fier aux apparences. De toute façon, pour devenir pirate intergalactique, il faut avoir connu la misère et se battre au quotidien pour tenir le coup. "Tu vas m'faire chialer !" Dis-tu sans lui montrer la moindre trace d'un quelconque sentiment d'empathie envers elle et son histoire. Toi aussi t'as pas eu une vie facile et tu n'en fais pas toute une histoire. Tu ne cesses e la fixer. Elle est très belle et tu ne serais pas contre la mettre sur ton tableau de chasse qui ne cesse de s'agrandir jour après jour. Humaines, hybrides, droides. Tu ne fais pas la différence. Du moment que vous prenez votre pied tous les deux. À quelques centimètres seulement de la demoiselle, tu viens plaquer tes lèvres contre les siennes. Un baiser sans amour, juste la fougue du moment c'est tout. « Je. Ne. Suis. Pas. Une. De. Tes. Poupées. » Un coup de blaster se fait entendre juste au-dessus de ta tête. Elle ne plaisante pas mais ça, tu le savais déjà. "Ça veut dire quoi ça ? J'suis pas difficile quand il s'agit de sexe !" Haussement d'épaules à nouveau. Tu croise tes bras sur ton torse, ne la lâchant pas une seule seconde du regard. "Tu couches avec qui alors ? Ton canard en plastique ? Ta main ? Ton blaster ?" Là, c'est ton égo de mâle qui est touché. C'est la première fois qu'une jeune femme décline ton offre de passer entre tes draps. Ou dans son atelier si on parle de Shay. « Et je sais tout de toi. John Williams, âgé de 75 ans, mère humaine, père alien exilé pour coup d’état. Tu as été entrainé au corps à corps mais comme les gens comme moi, tu es vu comme de la vermine. Donc tu as commencé une carrière de pirates. » En seulement trois phrases, elle a résumée toute ta vie. D'où tiens-t-elle ses informations ? "Je te passionne tant que ça ?" Sourire taquin en coin des lèvres, tu te permets de passer ton bras autour de ses épaules. Shay vient se servir de son ordinateur. Elle entre des codes que tu ne te souviens déjà plus et là, toute ta liste de conquête apparait sur l'écran. "Attends t'as fait des recherches sur moi ? Ça fait flipper quand même !" La sienne apparait et là, tu prends réellement conscience de la vie que tu as mené jusqu'à présent. Une vie de débauche pour certains et une vie grandement bien mené pour d'autres. "Tout est une question de point de vue !" La jeune femme te laisse totalement en plan soudainement, elle retourne dans son atelier afin de s'occuper de désosser ton vaisseau. C'est clair comme de l'eau de source, tu ne le reverras jamais. Bras croisé sur le torse, tu la regarde faire son travail. "Je ne partirais pas ! Tu m'as pris mon vaisseau, tu l'as mis en pièce. J'exige réparation." Tu fais le tour de son atelier. Les pièces de grande valeur ne sont pas ici, elle n'est pas folle. "Et si je mets le feu ? Tu serais bien dans la merde pour continuer ton business. N'est-ce pas Shay Khaan ? Ou plus connue sous le pseudo du docteur !" Ton ami t'as parlé de cette fille qu'il s'est mis à draguer un soir et qui l'a émasculé en lui mettant un coup dans ses parties intimes. Le pauvre. T'as eu très mal pour lui lorsqu'il te l'a raconté. "J'ai eu ouïe dire que t'avais émasculé un d'mes amis y'a quelques jours."
Après l’accident de mes parents, j’ai dû apprendre à me débrouiller toute seule. par chance, l’androïde que j’étais a su rapidement se faire un nom. Je réparai les vaisseaux comme personne et j’acceptai à peu près tous les contrats. Hybrides, humains, militaires, j’en ai fait des vertes et des pas mûres à tout le monde. J’étais rapide, petite. Je pouvais me faufiler partout. Et ce mec commence sérieusement à m’emmerder. Je faisais déjà un grand effort pour ne pas lui perforer la poitrine. "Tu vas m'faire chialer !" J’allume une cigarette avant de jeter l’allumette non loin. puis, je souffle la fumée avant d’avoir un éclat de rire. « Parce que t’es capable de sentiments ? On m’a dit que t’étais une raclure de la pire espèce. Je constate que c’est la vérité. » Je continue de souffler la fumée avant de croiser mes jambes. Il n’avait pas pris connaissance du fait que j’ai montré ma jambe. Preuve qu’il ne s’intéressait qu’au vagin des femmes et pas à leurs personnalités. Un vrai connard. Je le fusille du regard et je ne sais pas ce qu’il se passe dans sa tête mais il prend ça pour une invitation. Ma main se transforme toute seule sans que je n’en ai la volonté et je colle cette dernière sur sa tempe. "Ça veut dire quoi ça ? J'suis pas difficile quand il s'agit de sexe !" Je réprime un haut le cœur tant il est répugnant et je choisis de ne pas répondre. Je pense que ma nausée est assez visible comme ça. "Tu couches avec qui alors ? Ton canard en plastique ? Ta main ? Ton blaster ?" Les gens ne pensent donc qu’au sexe. « Cette activité n’a aucun intérêt pour moi. Seuls mes compagnons ont le droit de passer entre mes jambes. Et je préfère encore crever plutôt que de coucher avec toi, sale cafard. » Depuis que j’avais eu la liste de ses conquêtes quelques heures plus tôt sous le nez, j’ai su que ce mec et moi on ne s’entendrait pas. « T’es qu’une catin. Pardon, elles se font payer. T’es qu’une enflure. Et je me ferai un plaisir de te rayer de la surface de la planète. Personne ne te pleurera. » Contrairement à moi puisque j’ai des amis. J’ai un semblant de famille avec mes filles qui sont à l’arrière. Et je tiens sincèrement aux autres. J’avais de l’empathie mais pour ce genre de mecs, il faudra repasser. "Je te passionne tant que ça ?" J’arque un sourcil. « non, je t’ai vu piqué le vaisseau et je devais connaitre mon ennemi. La cible à abattre. » Ce qui est la stricte vérité car mes neurones bioniques n’ont pas été programmés pour le mensonge. J’affiche la liste de ses conquêtes ainsi que la mienne avant de croiser les bras sur ma poitrine. "Attends t'as fait des recherches sur moi ? Ça fait flipper quand même !" J’ai un rire mesquin. Bien sûr que je fais peur. C’est un peu le but de la manœuvre. J’aimerai maintenant qu’il dégage. "Tout est une question de point de vue !" Je disparais en levant le majeur bien haut à l’arrière de mon atelier. Les filles ont terminé d’envoyer les pièces à l’acheteur et je récupère la puce que je colle dans l’insert prévu à cet effet. L’enculé continue de parler et je soupire. "Et si je mets le feu ? Tu serais bien dans la merde pour continuer ton business. N'est-ce pas Shay Khaan ? Ou plus connue sous le pseudo du docteur !" J’entends l’affolement de mes petits robots derrière moi. Je pose donc ma main sur le tableau de bord avant d’enclencher la procédure. Du haut de mon plafond, des blasters sortent et se pointent sur lui. « Tu viens me menacer chez moi ? Pour un vaisseau de merde, que tu as volé ? Alors que y’a deux secondes t’étais prêt à me sauter. » Je pars dans un grand éclat de rire hystérique alors que ma main se modifie à nouveau en un blaster plus imposant. Puis, je tire un coup près de son pied. « Tu veux la guerre ? Tu vas l’avoir ! » Ma main se transforme à nouveau et je m’apprête à le poignarder quand le détecteur se met en marche. Merde, c’est pas bon. J’assène un coup de poing avec ma main en métal à Williams pour aller à l’avant de mon atelier. Le pirate se tient sur le seuil ainsi que ses hommes. « Je crois que t’as mon vaisseau, chérie. » Je prends un de mes pistolets que j’arme. « Je ne vois pas de quoi tu parles. » Il commence à aviser mon atelier alors que je fais signe aux filles de s’en aller avec la puce dans mon autre repère. « on t’a vu le voler au Fantôme dans le hangar. » Décidément ma réputation me précédait trop. Il était temps que je change de système solaire. « Je ne connais pas le fantôme. Et je n’ai pas ton vaisseau. » Ces hommes pointent leurs blasters sur moi et je sens que je recule un peu. « Dans ce cas, ta mort n’en sera que plus douce. » je me baisse au dernier moment alors qu’il commence à tirer mais ma jambe est touchée. Putain de Williams, pourquoi faut-il qu’il dérobe tout ce qu’il trouve ? Je rampe vers l’arrière où je l’avais soit disant laissé alors qu’un coup me perfore l’épaule. Le sang coule abondamment. Alors qu’un gars parvient jusqu’à moi pour essayer de m’attraper. « Un dernier mot ? » Williams qui voulait foutre le feu à mon atelier. Il allait être servi. « Ar... Ar... Armageddon » Puis tous les murs prirent feu tandis qu'un coup de blaser retentit et que je perdis connaissance.
Un père qui n'a pas assumé sa paternité et qui fus enfermé pour trahison envers son souverain. Une mère qui a dû se débrouiller pour te faire manger à ta faim. La maladie l'a attrapée et a eu raison d'elle. À l'âge de quatorze ans, tu t'es retrouvé seul. Vivant dans ce taudis dans lequel tu as grandis, t'as appris à te battre et à voler. T'es devenu un expert en la matière. Tu as toujours appris à te débrouiller seul, sans jamais demander l'aide de personne. Tu n'as quasiment aucun ami. Pas de femmes, pas d'enfants. T'accumules les conquêtes les unes après les autres comme une espèce de trophée. « Parce que t’es capable de sentiments ? On m’a dit que t’étais une raclure de la pire espèce. Je constate que c’est la vérité. » Ce ne sont que des attaques gratuites de la part de la brunette. Elle ne te connait pas, elle ne se fie qu'à ce qu'elle a entendu de toi. "T'écoute toujours ce que l'on raconte ? Tu t'fies toujours aux rumeurs ?" Tu lui pique sa clope et tire une latte dessus. "Pathétique !" Dis-tu en prenant un air hautain, presque dédaigneux. De haut en bas, tu l'observe le plus attentivement du monde. Sa jambe n'est pas normale et sa main, elle se transforme soudainement sous tes yeux. Que se passe-t-il ? Tu reste là, à l'observer comme si elle était un monstre. Au fond, elle l'est mais ça ne t'effraie. T'en as connu des monstres et des pires qu'elle. « Cette activité n’a aucun intérêt pour moi. Seuls mes compagnons ont le droit de passer entre mes jambes. Et je préfère encore crever plutôt que de coucher avec toi, sale cafard. » Elle t'insulte et tu t'empresse de penser que c'est une certaine forme d'amour envers toi. Après tout, t'as souvent entendu dire que l'amour commençait très souvent par la haine. Pas vrai ?! « T’es qu’une catin. Pardon, elles se font payer. T’es qu’une enflure. Et je me ferai un plaisir de te rayer de la surface de la planète. Personne ne te pleurera. » Là, par contre, elle va trop loin. Mais elle a raison, personne ne pleurera ta perte. Tes amis ne te côtoient que par intérêt. De la famille, tu n'en as plu. Et tes ex conquêtes se fichent carrément de ce qu'il peut bien t'arriver. Tu ouvres grand les bras devant elle, lâchant le blaster par terre. "Vas-y ! Tire ! Vas-y !" A moins qu'elle ne préfère te tuer lentement, pour te faire souffrir d'avantage. "A moins que tu préfère que je souffre. Hum ouais, tu m'as l'air d'une bonne sadique quand il s'agit de tuer quelqu'un." Au fond, elle te ressemble beaucoup. T'as souvent tiré sur des gens par légitime défense, une balle dans la tête et hop, le tour est joué. Mais tu aime tout autant les torturer, leur arracher les membres de leur corps un à un. Une phalange, tu découpe leur peau petit peu par petit peu. T'es sadique et tu l'avoue volontiers. Tu arques un sourcil, sa phrase ne te plait pas. "donc tu m'suis depuis plusieurs jours c'est ça ? T'attendais que je délaisse ce vaisseau pour te le procurer ?" Tu viens l'applaudir des deux mains. "Bravo ! C'est de bonne guerre !" T'es tout de même très impressionné par sa méthode. Elle sait ce qu'elle doit faire et, surtout, comment elle doit le faire. T'es certain qu'à l'arrière du hangar, elle a toute une fourmilière de personnes travaillant pour elle. C'est elle le cerveau des opérations, ça ne t'étonne pas. Elle est très maline. Un coup de blaster au-dessus de ta tête, un autre à tes pieds. Cette fille est cinglée, totalement folle. C'est la guerre. Lequel en sortiras vivant ? Elle, très certainement mais c'était sans compter son détecteur de mouvement qui se mit en marche. Il y a quelqu'un d'autre que vous dans la base. Coup de poing reçu sur la tête, tu te retrouve allongé sur le sol, inconscient durant quelques minutes seulement. Lorsque tu reprend connaissance, tout est calme. Shay n'est plus là. Des coups de feu retentissent, le hangar est en feu. À quelques pas de toi, t'aperçois la brune salement blessée. T'aurais pu n'en avoir rien à faire mais contrairement à ce qu'elle pense de toi, tu n'es pas un sans coeur. Elle va mourir si tu ne l'aide pas. Il faut sortir d'ici. T'attrape l'arme à ses pieds et tire en direction des garçons qui prennent la fuit en courant comme des lapins. L'un d'eux attérit au sol, touché. Son sang s'écoule sur le sol et bientôt il sera consumé par les flammes. Sans trop de difficuluté, tu viens la porer et grimpe dans le vaisseau que tu as dérobé à un père de famille. Te moquant des autres usagers, tu regagne ton terrier rapidement et dépose la jeune femme sur ton lit. Tu fais un espèce de garrot afin d'arrêter le sang qui s'écoule. Shay est toujours inconsciente. Ça sert de dérober tout ce qui te tombe sous la main, t'as tout ce qu'il faut pour la réparer en espérant qu'elle ne vienne pas te tuer à son réveil.
J’en ai assez de mourir. Je le sentais qui suintait de ma blessure. Le sang poisseux qui recouvrait ma main. Me tenant la plaie, je tire alors que je vois mes filles partir en courant. Parfait. Les pièces avaient été transféré dans un autre hangar et je maudissai ce connard de mec. Fantôme pas si transparent s’il a la bonne idée de voler quelqu’un d’autre. Je serre les dents alors que je tire avec mon blaster mais ce dernier est vide. On va y aller au corps à corps. Je me redresse tandis qu’on vient me tirer à nouveau dans l’épaule et que je termine contre le mur. Un des droïdes de combat du trafiquant vient me voir et pointe son arme sur moi. « Un dernier mot ? » Je le fixe rageuse avant de passer ma main sur le scanner. « Armageddon. » Le plan de défense. Les fûts explosent et l’homme finit au sol alors que je prends mon couteau pour l’éventrer. Un nouveau tir me colle au sol et sous le coup, je perds connaissance. Me promettant de retrouver le fils de pute qui avait mis le feu à mon atelier. Si je m’en sortais. Je ne sus combien de temps il me fallut pour rebooter. A moitié droïde. Un rebut de la société, je me retrouvais sur un lit alors qu’on vint me recoudre. Comme dans un demi-coma, je fis les nombres défiler devant mes yeux, signe que j’étais en train de me relancer. Puis, je me redresse d’un coup avant d’ouvrir les yeux et de faire le focus. Je n’étais pas chez moi et on s’affairait sur ma personne. Je crus reconnaitre le fantôme. Ma mémoire était visiblement endommagée puisque les images défilaient les unes derrière les autres. Je tapais sur le sommet de mon crâne pour tout remettre en ordre. Visiblement, je n’étais pas morte et mon bras fonctionnait encore. « Pourquoi tu m’as sauvé ? Demandai-je d’une toute petite voix. » Après tout, j’ai failli lui faire un trou supplémentaire sur le sommet du crâne. Je viens relever l’hybride avant de réagir sous le coup de l’impulsion. Grâce à ma main cybernétique, je le colle près de moi sur le lit, allongée avant de venir le chevaucher. « Si t’en parles à qui que ce soit, je te bute. » Puis, je viens poser mes lèvres sur les siennes encore sous le coup de l’adrénaline. J’avais un sérieux pet au casque car à chaque fois que je me battais, j’étais excitée. Et là sur le coup, j’avais envie de lui. Foutu hybride sexy à la con.
Rien ne t'obligeait à sauver la demoiselle. Après tout, elle n'est qu'une cyborg. Elle se trouve tout en bas de l'échelle. Pourtant, en découvrant que l'atelier de la demoiselle est en feu et en voyant son corps évanoui par terre, tu viens la secourir et la ramène dans ta cachette qui te sers de domicile. À force de dérober tout ce qui te tombe sous la main, tu as tout ce qu'il te faut pour lui sauver la vie. Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé avec les types qui ont débarqués dans son atelier au moment où tu t'es évanouis. L'ambiance de ton domicile est loin -vraiment très loin- d'être chaleureux. C'est même tout le contraire. L'endroit est sombre, il n'y a que très peu de fenêtres. L'endroit est lugubre. Le mobilier es sommaire, tu n'as que le strict nécessaire chez toi. Ton évier est rempli de vaisselle sale à faire mais la flemme. Tu viens installer la jeune cyborg sur ton lit, seul meuble de ta chambre et commence à la réparer. C'est une opération délicate et dangereuse. Un seul mauvais geste et tu pourrais la tuer. C'est la première fois que tu viens sauver la vie d'une jeune femme ou même de quelqu'un en règle général. Même si elle a essayé de te tuer et qu'elle t'as dérobé ton vaisseau, tu ne vas pas la tuer. Tu pourrais mais tu as un coeur, malgré ce qu'en disent les autres qui ont déjà entendu parler de toi. Tu ne vas pas la laisser mourir. On ne laisse jamais une femme crevée même si cette dernière a tenté de vous éliminer. « Pourquoi tu m’as sauvé ? » T'entends une voix derrière toi. Une toute petite voix. Tu te retourne et découvre Shay, les yeux grands ouverts qui te dévisage. "Va savoir ! Ptêtre que je t'apprécie en fait !" Tu hausse simplement tes épaules reprenant tes occupations. Tu range le matériel qui t'as été nécessaire afin de la sauver. Tu jette les mouchoirs en papier remplis de sang à la poubelle. Sa main se transforme encore une fois et elle vient te coller sur le lit, à ses côtés. « Si t’en parles à qui que ce soit, je te bute. » Tu fais le signe avec ta main de "motus et bouche cousu". T'as pas envie de crever pour une connerie, ça serait idiot comme mort. Soudain, la demoiselle vient t'embrasser. Qu'est-ce qu'il lui prend ? Serait-ce le fait d'être passé près de la mort qui l'a rendu plus docile ? Pas vraiment, sinon elle ne t'aurais certainement pas menacé de te buter si t'allais le raconter à qui que ce soit. Comme si t'avais des amis à qui allait raconter cela. T'es pas le genre de mec à te vanter de tes aventures, tu préfère les garder pour toi. Tu viens prolonger le baiser de la jeune femme. Il n'y a aucun amour dans ce baiser, c'est simplement une pulsion de votre part à tous les deux. La demoiselle n'est pas mal du tout, elle est même ultra canon et tu serais bien con de refuser de coucher avec elle. "Ca sera notre petit secret !" Tu dis entre deux baisers. Tu laisse tes mains courir le long de son corps. Lentement, tu commence à la déshabiller avant de venir poser tes lèvres dans sa nuque et de descendre sur sa poitrine. Tu l'allonge sur le lit, toi au-dessus. Tu la couvre de baisers et de caresses.
J’en ai marre de mourir bordel. Entre l’accident de voiture et toutes les fois où l’on a essayé de me perforer le crâne. Je vins donc me redresser après une bonne mise à jour pour constater que j’étais dans un endroit dépourvu de lumières. Deux, trois battements de paupières et j’arrive à m’acclimater à la lumière. Je tourne la tête pour voir que John Williams se tient dans la pièce. Va savoir ! Ptêtre que je t'apprécie en fait !" J’ai un petit rire avant de repousser les couvertures, découvrant ma jambe cybernétique. « Ouais, t’es totalement amoureux de moi mais tu ne le sais pas encore, bébé. » Je replace ma jambe qui est bien abimée. « ça devait servir à ça. Voler le vaisseau, extirper la puce, trouver les infos, braquer le Capitaine et pouvoir me payer une nouvelle jambe. » Mais le plan était légèrement compromis. Je me saisis d’un outil pour venir trifouiller les fils à l’intérieur. « Quelle idée t’as eu de braquer le Capitaine. Il est encore plus dangereux que moi. Résultat ils ont fait exploser mon atelier et ont failli me coller une balle si je n’avais pas eu l’idée de faire exploser l’endroit. » Et moi avec. Je repose le tournevis avant de fixer ma main qui faisait des miennes. Putain, elle m’a coûté cher pourtant. « T’inquiètes fantôme, j’ai pas vendu la mèche. T’es safe mais en échange, tu m’aides à le braquer. Sinon, je te colle une bastos en pleine tête. » Puis, je viens le saisir pour le coller sur le lit et me mettre à califourchon sur lui. Mes lèvres s’écrasent sur les siennes et mon petit cœur de cyborg vint tambouriner dans ma poitrine. Qu’il ferme sa gueule. Pour le moment, je veux juste m’envoyer en l’air avec le crétin qui m’a coûté un de mes ateliers. Heureusement que je suis le docteur et que je peux tout réparer. Il vint se mettre au-dessus de moi. "Ca sera notre petit secret !" J’ai un petit rire entre deux baisers. « Avec ce que je sens dans le pantalon, je ne peux pas dire que le secret sera petit, bébé. » Mes mains parcourent son torse d’hybride. Pour venir se poser sur son membre. « Tu sais que je n’ai jamais couché avec qui que ce soit. Relax l’hybride, je ne suis pas vierge. Je n’ai pas éprouvé de l’intérêt pour un humanoïde pour écarter mes cuisses. » Et je suis très laide aussi. Il suffisait d’aviser ma jambe. Je vins cependant le stopper. « j’ai pas toujours été comme ça. J’étais jolie avant. Avant d’être un monstre. » Et voilà que je montrai mon côté humain. Je détestai cette part de moi, complètement fragile. Une femme, tout simplement. Et je ne savais pas si j’allais aimer le fait de coucher avec un hybride. Et plus particulièrement avec lui. Car j’avais peur de faire tomber mes remparts qui entouraient mon cœur. Et de me le faire piétiner sans vergogne par un connard qui ne le méritait pas.
Ton lieu d'habitation est loin d'être des plus accueillant. Il n'y a pas beaucoup de lumière, voire pas du tout dans certaines pièces. Il s'agit d'un vieux taudis abandonné que tu as aménagé comme tu le souhaitais. Pas beaucoup de mobilier, juste le strict nécessaire en général, tu ne ramène jamais personne chez toi. Sauf aujourd'hui puisqu'il s'agit d'un cas d'extrême urgence : sauver et réparer la jeune cyborg malgré le fait qu'elle est tentée de te tuer. « Ouais, t’es totalement amoureux de moi mais tu ne le sais pas encore, bébé. » Un rire cynique s'échappe d'entre tes lèvres. Elle ne te connait vraiment pas, ça se voit. Tes bras se croisent sur ton torse, ton regard se pose sur sa jambe cybernétique. "Moi ? Amoureux ? Tu m'connais mal, je ne tombe jamais amoureux !" Cette fois, tu dis la vérité. Tu n'es jamais tombé amoureux. Si tu couche avec une nana, c'est simplement comme cela. Jamais d'attache, jamais de sentiment. C'est la règle. Et soudainement, alors que tu ne lui demande rien, la jeune femme vient se confier à toi. « ça devait servir à ça. Voler le vaisseau, extirper la puce, trouver les infos, braquer le Capitaine et pouvoir me payer une nouvelle jambe. » D'un coup, tu regrette de lui avoir fait une scène comme un gamin à qui on aurait retiré son jouet. Tu n'es vraiment qu'un crétin Williams ! Tu ne dis rien, tu te contente de la regarder bidouiller les fils à l'intérieur de sa jambe. On dirait qu'elle a fait toute sa vie. « Quelle idée t’as eu de braquer le Capitaine. Il est encore plus dangereux que moi. Résultat ils ont fait exploser mon atelier et ont failli me coller une balle si je n’avais pas eu l’idée de faire exploser l’endroit. » QUOI ??? Tes yeux s’écarquillent devant ses paroles. Tu ne t'attendais pas à apprendre cela. En gros, c'est ta faute si son atelier a explosé. Tu savais très bien que t'en prendre au Capitaine était dangereux, tu savais qu'il était capable de tout même du pire même tuer quelqu'un. Et cette personne ça aurait dû êre toi. C'est toi qui l'a volé et non la brunette se trouvant chez toi. « T’inquiètes fantôme, j’ai pas vendu la mèche. T’es safe mais en échange, tu m’aides à le braquer. Sinon, je te colle une bastos en pleine tête. » Pourquoi t'as-t-elle sauvée la vie ? T'es rien pour elle, mis à part un parasite comme elle te l'a si bien fait comprendre. "Braquer le Capitaine ? Il va falloir un plan sûr à cent pour cent, voire plus. Il est malin et a des gardes partout en ville et dans sa base !" Tu te connais, tu fonce tête baissée dans le tas. Tu ne réfléchis jamais avant, toujours après. "Merci.." Tu lui réponds, le ton de ta voix est on ne peut plus sincère. "OK. Je ferais tout ce que tu veux !" Oeil pour oeil, dent pour dent. T'as une dette envers cette jeune femme et Dieu seul sait que tu as une sainte horreur d'avoir des dettes envers qui que ce soit. Soudain, la jeune femme vient t'attraper à l'aide de sa main bionique et te colle à ses côtés. Ses lèvres se plaquent sur les tiennes, tu ne te fais pas prier pour lui rendre son baiser. Mais un baiser sans amour, juste un baiser comme ça. « Avec ce que je sens dans le pantalon, je ne peux pas dire que le secret sera petit, bébé. » Tu te trouve sur elle alors qu'une érection commence à prendre forme dans ton caleçon. "Tu sais parler au garçon toi ma jolie." C'est vrai, elle est très jolie. Elle te plait d'ailleurs beaucoup. Tu frémis lorsque ses mains te parcourent le torse. Les tiennes, elles glissent lentement le long de son corps. Sa main se pose sur ton membre, geste qui ne te dérange pas le moins du monde. « Tu sais que je n’ai jamais couché avec qui que ce soit. Relax l’hybride, je ne suis pas vierge. Je n’ai pas éprouvé de l’intérêt pour un humanoïde pour écarter mes cuisses. » Tu ne comprends pas trop ce qu'elle veut dire par-là, ton regard se pose sur elle curieux de savoir ce qu'elle essaie de te dire. « j’ai pas toujours été comme ça. J’étais jolie avant. Avant d’être un monstre. » Un monstre ? Elle n'est pas un monstre, loin de là. T'en as rencontré des monstres et tu peux affirmer qu'elle n'en est pas un. C'est la première fois depuis votre altercation que la jeune femme se montre faible, fragile. Bizarrement, cette partie d'elle te plait et c'est cette partie qui pourrait te faire craquer pour son joli minois. "Arrête de dire que t'es un monstre, j'en ai connus et toi, t'es loin d'en être un. Tu viens t'assoir sur le lit, la tirant sur toi. Ta main commence à lui retirer son haut, tandis que tes lèvres se promènent lentement sur sa poitrine. T'es curieux de connaitre son histoire. Étrange, tu n'es pas le genre de mec à t'attarder sur l'histoire des nanas qui passent dans ton lit. "C'est quoi ton histoire à toi ? Qu'est-ce qui t'es arrivé ?" Lui demandes-tu alors que tu laisses courir tes doigts le long de son corps.
"Moi ? Amoureux ? Tu m'connais mal, je ne tombe jamais amoureux !" Je me tourne vers lui. « Sans doute parce que toutes les créatures qui passaient dans ton lit n’étaient que des bécasses sans cervelle. Je suis quelqu’un d’exceptionnel, mon mignon. » Je me saisis d’un tournevis avant de remettre les fils en marche tandis que je me penche sur son cas. Cette jambe était devenue trop petite pour moi en plus d’être dysfonctionnelle. Et bien sûr il faut qu’un fil ait grillé durant la bagarre. Je devais m’estimer heureuse de ne pas être morte. Quoiqu’il en soit, je ne comprenais pas pourquoi il m’avait sauvé. Je ne l’avais pas vendu car ça ne se faisait pas entre collègues. Après tout, ils se décrivaient comme pirates mais j’ai toujours été une sorte d’artiste. Ce n’est pas pour rien qu’on faisait appel à moi. Parce que je n’étais pas un bourrin comme le capitaine ou le fantôme. Je prenais le temps avec minutie. Et a vrai dire, je n’aurai jamais cru que le fantôme et le capitaine puissent se rencontrer un jour. Bien au contraire. Nous avons chacun nos surnoms et nous étions tous concurrents. Je ferme le capot de ma jambe avant de m’attarder sur ma main. Je vérifie que cette dernière n’ait rien avant de relever la tête vers le brun qui avait décidé de prendre la parole. "Braquer le Capitaine ? Il va falloir un plan sûr à cent pour cent, voire plus. Il est malin et a des gardes partout en ville et dans sa base !" Je hausse un sourcil. C’est vrai qu’il avait sa réputation. Je fis claquer ma langue de manière sonore. « T’inquiètes, mes filles travaillent dessus. » J’ai un sourire en coin. Après tout, j’étais connue pour mes plans les plus minutieux. J’ai dû improviser face à lui parce que le fantôme était impulsif. Et ne tenait pas en place. « Tu ne sais toujours pas qui je suis, hein ? » Je penche la tête sur le côté alors que mes cheveux me tombent sur les yeux. J’ai toujours tenu à garder mon identité secrète. Aussi recherchée qu’eux mais j’étais sans doute l’une des rares femmes dans le domaine qui se faisait passer pour un homme. Alors que nos corps se rencontrent, je sens une chaleur nouvelle venir en moi. Mes mains tremblent malgré moi car je n’ai jamais été proche d’un homme. Ou d’une femme. J’ai toujours pris soin de demeurer solitaire. Après tout, j’étais une cyborg et j’étais très mal vue par cette population. Raison pour laquelle je n’attirai pas autant l’impression que le capitaine ou le fantôme. Je passais inaperçue. On ne me voyait jamais, on ne me regardait jamais. « Bien sûr que si, John. » Sans doute la première fois où je l’ai appelé par son véritable prénom et non un synonyme de connard. « Si je n’avais pas volé ton vaisseau, je pense que tu n’aurais même pas posé les yeux sur moi. Il faut cesser cette hypocrisie à deux balles. Je suis une putain de cyborg et je suis toute seule depuis… » Depuis que j’avais perdu toute ma famille ainsi que ma part d’humanité. « Plus je meurs et plus j’y laisse mon humanité. » J’avise ma main, faisant fi de ses caresses. Sa question me surprend. Mon histoire. Cela revenait à avoir mon identité de chasseuse de primes. « J’étais toute jeune. Nous avons eu un accident et toute ma famille a péri. Sauf moi. J’aurai préféré car on m’a rafistolé. Ensuite, on m’a vendue pour que je répare les choses grâce à mes connaissances sur la mécanique. » Nous autres cyborgs n’étions que des esclaves. Nous étions si mal vus par la société d’aujourd’hui. « J’ai fini par coller une balle dans la tête de mon ancien propriétaire, libérant mes filles et endossant son identité de contrebandier. » J’ai un sourire en coin alors que je viens déposer un baiser sur ses lèvres. Puis, j’avise ma jambe. Mon bras. « Je n’ai quasiment plus rien d’humain. C’est assez ironique pour quelqu’un qui peut tout réparer de ne pas pouvoir le faire pour soi-même. » Mes lèvres caressent les siennes alors que je viens parcourir son corps de mes mains. C’était dangereux d’allier travail et sexe. Car n’ayant jamais fait la chose, j’avais peur de m’attacher. De laisser un fragment émotif sur lui et qu’il l’emporte au loin. de montrer une quelconque faille. « C’est trop dangereux pour toi. » Je décide de me redresser pour me mettre debout. La douleur m’arracha une grimace alors que j’instaurai une distance entre nous. « Si je n’ai jamais voulu m’associer à quelqu’un, c’est parce que les êtres humains m’ont fait du mal. Beaucoup de mal. » Je dénude mon épaule où trônent des traces de brûlures. Des griffures ainsi qu’une autre place de métal. « Je ne peux pas, je déglutis alors que ma voix vint se briser, je ne peux pas me permettre de te laisser entrer dans ma vie. Car moi, je peux revenir à la vie mais pas toi. » On remerciera cette puce qu’on avait implantée dans ma tête. je le fixe d’un air grave alors que j’étais quasiment dépourvue de vêtements. Au comble de la faiblesse. Je me penche pour venir effleurer ses lèvres des miennes. « Essaies de découvrir mon pseudonyme fantôme et si tu veux toujours collaborer avec moi, retrouve-moi. Je t’attendrai. » Je vins l’embrasser à pleine bouche avant de l’attacher à son propre lit. Puis, j’avise un tee-shirt que j’enfile. « Et t’inquiètes bébé, d’ici demain t’auras un nouveau vaisseau devant ta porte. Je paye toujours mes dettes. » Puis, je sors par la porte avant de sauter dans le vide et dans la nuit qui vint me recouvrir.