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 Falling in the black ۵ Owen

Aisling Hayes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
les fleurs du mal
  
Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
Falling in the black ۵ Owen Xmdi
POSTS : 1377 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
CODE COULEUR : #ff6699
RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [4]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : you ? ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t11388-aisling-run-away-try-to-find-that-safe-place-you-can-hide
https://www.30yearsstillyoung.com/t11572-aisling-hayes-would-you-love-a-creature-like-me
https://www.30yearsstillyoung.com/t12436-aisling-hayes

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Message(#)Falling in the black ۵ Owen EmptyMar 15 Oct 2019 - 14:17

Falling in the black
Owen & Aisling
Voilà plus de six ans qu’Aisling n’a pas mis les pieds dans une église. Six années à baisser les yeux chaque fois qu’elle passe devant les imposantes demeures du Seigneur, effrayée comme elle l’est à l’idée de crouler sous le poids de ses péchés. Elle craint la froideur des pierres centenaires, l’accueil sévère, le flot de souvenirs qui ne manqueront pas de l’assaillir et la dureté du jugement qu’elle recevra inexorablement. Alors elle ignore ce qui la pousse à traverser le parking ce jour-là, à franchir la porte vitrée de l’église de son quartier. C’est peut-être grâce à son architecture moderne justement, si différente de ce à quoi elle était habituée en Irlande du Nord qu’Aisling ne craint pas d’être happée par ses souvenirs d’un autre temps. La gorge serrée, les ongles enfoncés dans la paume moite de ses mains, elle se faufile timidement dans le bâtiment, rase les murs, se meut sur la pointe des pieds. Les ailes sont quasiment désertes en ce milieu d’après-midi, à l’exception de quelques personnes âgées qui prient silencieusement çà et là. Aisling déambule discrètement entre les sièges bleus, en caresse l’étoffe du bout des doigts, surprise de leur apparent confort. Sans l’orgue et le grand vitrail, on pourrait aisément s’imaginer dans le hall d’une belle association et l’irlandaise a du mal à croire qu’elle se trouve dans un lieu sacré. Et pourtant, elle sent cette petite chaleur mêlée de peur qui se diffuse dans ses tripes, l’étrange sentiment d’appartenir à un tout, même si elle se sent davantage comme une brebis égarée, en marge du troupeau.

Elle promène ses doigts sur les briques, s’arrête face à une immense croix qui la fait se sentir toute petite et la regarde longuement. J’sais plus comment faire, tu sais ? J’ai perdu mon chemin depuis tellement longtemps, j’sais même plus s’il existe vraiment un moyen de le retrouver. Un frisson parcourt son échine. Aisling referme ses bras contre son torse, glisse un ongle recouvert de vernis noir qui s'écaille entre ses dents. J’ai honte aussi. Honte des choix qu’j’ai fait, honte des situations dans lesquelles j’me suis fourrée, honte de celle que j’suis devenue. J’essaie de faire mieux, mais j’ai toujours une ombre en dedans, et je sais pas pourquoi elle est là, ni d’où elle vient, mais ça m’fait flipper. Ses dents se resserrent, l’air passe plus difficilement dans sa gorge et les battements de son cœur se font irréguliers. Aisling sent la crise d’angoisse arriver. Elle lutte contre l’envie impérieuse de se précipiter à l’extérieur ; pas pour inspirer l’air frais de la nature, non. Elle sait bien que dans ces moments critiques où ses émotions partent en vrille, il lui est encore trop difficile de lutter contre ses vieux réflexes. Elle visualise déjà le chemin jusqu’à cette ruelle pas si loin de là et tant de fois arpentée, le vendeur de churros clandestin, le billet de vingt qu’elle glisserait entre ses mains calleuses en l’échange des quelques cachetons qu’il refile par-dessous le manteau aux initiés pour faire un baume factice sur leurs cœurs. C’est pas la solution, tu te sentiras pire après. Elle tente d’invoquer la logique, mais les mots peinent à l’apaiser, alors elle visualise le visage de Sid, se répète qu’elle n’a pas le droit de le décevoir encore une fois, mais ça rajoute une couche de culpabilité sur le cocktail déjà explosif qui la grignote de l’intérieur.

Elle commence donc à lister les douze étapes de son programme. Etape un : j’ai perdu le contrôle, je suis impuissante devant ma dépendance. Etape deux : j’ai admis qu’une puissance supérieure pourra me rendre la raison. Etape trois : j’ai décidé de confier ma volonté et ma vie aux soins de Dieu tel que je le conçois. Elle s’arrête, lâche à un soupir de frustration. « Et j’fais comment si j’suis bloquée à l’étape deux et trois ? J’fais comment si j’ai l’impression qu’tu veux pas m’aider, ni me pardonner ? » Elle demande à la croix qui la surplombe. Ses joues se colorent de rose lorsqu’elle réalise avoir parlé ces mots plutôt que de les penser. Gênée à l’idée d’avoir dérangé les autres, de s’être dévoilée un peu trop, elle recule et va s’assoir sur l’une des banquettes un peu sur le côté. Tu gardes ton cul sur cette chaise jusqu’à ce que la crise soit passée, ensuite tu pars. Ce deal, elle peut l’accepter. Alors avec une profonde inspiration, Aisling joint ses mains contre son front, ferme ses paupières écrasées par une couche de maquillage noir. Inspire, expire. Autrefois, ce geste lui apportait force et sérénité. Il offrait une trêve aux bombes qui explosaient dans les rues, aux soldats anglais qui lacéraient son matelas à la recherche d’armes, à la dureté de son père, et la peur qui accompagnait son début de vie pendant Les Troubles à Belfast. Mais son cœur était pur à l’époque, ses péchés innocents. Pas comme maintenant, et il y a longtemps qu’Aisling ne croit plus mériter ce sanctuaire, trop longtemps que la culpabilité la ronge sans lui accorder le moindre répit. « Donne-moi un signe, j’sais pas, n’importe quoi. » Elle finit par murmurer, fatiguée de lutter avec sa conscience, fatiguée de cette guerre qui la déchire depuis trop d’années.              

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Dreaming of the way it used to be, can you hear me?
Pando



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Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
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Dernière édition par Aisling Hayes le Dim 1 Mar 2020 - 1:07, édité 1 fois
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Message(#)Falling in the black ۵ Owen EmptyMar 29 Oct 2019 - 17:20

 Owen attendait un mail aujourd’hui, il n’avait pas quitté la sacristie depuis qu’il était revenu en début d’après midi et restait assis devant son ordinateur à attendre qu’une notification survienne. Il n’avait pas l’habitude d’avoir dix mails par jours, n’étant pas un outil de travail en soit mais c’est de cette manière qu’il communiquait avec sa hiérarchie, celle qu’il ne pouvait pas voir, ceux qui se trouvaient à des centaines de kilomètres de là. Ce mail qu’il attendait c’était la confirmation qu’un budget – aussi significatif qu’il soit – pouvait lui être accordé pour enfin partir avec un groupe de 8 jeunes de 16 à 19 ans. Une semaine avec ces 8 jeunes, ca voulait dire : payer un hébergement, au moins pour la moitié des nuits, les autres pouvant se faire en tente, louer un véhicule de 9 places pour les déplacements, se renseigner sur les étapes à faire, prévoir 21 repas pour ces neufs personnes, prévoir quelques activités divertissantes pour ne pas plomber trop l’ambiance. Ca demandait un budget, ca demandait une certaine somme et si l’Eglise n’y mettait pas déjà du sien, Owen lâcherait l’affaire. Il ne pouvait pas uniquement compter sur la générosité des familles, des habitants du quartier.
Le prêtre allait presque s’assoupir lorsqu’une petite sonnerie retentit sur son ordinateur et une mini fenêtre s’ouvrit en bas à droite de son écran. Un mail, il venait de recevoir un mail. Il s’empressa alors d’ouvrir celui-ci. « OUII !! » il s’exclama dans sa petite salle reculée de l’Eglise, sans vraiment se rendre compte que son cri de joie pouvait se faire entendre dans le bâtiment saint. Il pris le temps de bien relire tout le mail, son projet a été approuvé et un budget inattendu de 2000 dollars lui a été accordé. Cela ne suffisait pas à recouvrir l’ensemble des dépenses prévu mais au moins, le véhicule n’était plus un souci et l’hébergement serai en partie pris en charge. Il n’avait plus qu’à se mettre plus sérieusement au travail, organiser des réunions de préparation avec ses jeunes et voir quelles actions ils pourraient mettre en place pour récolter l’argent manquant. Tombolas, ventes de gâteaux, services à la personne, plusieurs possibilités étaient envisageables.
Le prêtre referma enfin son ordinateur, pris ses affaires et allait sortir pour rentrer chez lui. Il n’avait aucun rendez vous prévu ce jour et n’avait pas de groupe à animer non plus. Il repasserait plus tard pour venir fermer les locaux, comme il avait toujours l’habitude de faire. Il laissait toujours l’Eglise ouverte du matin au soir pour permettre aux croyants de venir se recueillir et comme la bâtisse était grande, elle abritait plusieurs salles d’activités où des associations se relayaient chaque heure de la journée pour leurs activités. Il n’y avait jamais vraiment personne dans le coin. Sortant de la sacristie, Owen remarqua une jeune femme seule, assise sur un banc, il ne l’avait encore jamais vu dans les parages. Lui qui connaissait les habitués depuis qu’il était rattaché à cette église, il y a maintenant deux ans. Il l’entendit alors soupirer, murmurant une phrase qui lui posait question. Un signe… « Quel genre de signe ? » il se permit de questionner. L’impression que cette jeune femme était venue chercher des réponses. « Si c’est de lui que vous attendez quelques chose… j’ai beau attendre depuis longtemps, croyez-moi, je n’ai encore jamais rien vu ou entendu. » il sourit en désignant le gaillard sur sa croix. « On peut pas tout attendre du Seigneur… » pas de lui directement en tout cas.
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Message(#)Falling in the black ۵ Owen EmptyDim 17 Nov 2019 - 14:15

Falling in the black
Owen & Aisling
« Quel genre de signe ? » La voix masculine, douce et chaleureuse, arrache Aisling à ses pensées en un sursaut. La main sur le cœur pour en calmer les battements erratiques, elle relève les yeux vers un homme d’une trentaine d’année, blond, les yeux bleus foncés, et une tête à traîner en fin de soirée près de la plage plutôt que dans une église. Reconnaissant son rang à sa tenue distinctive, Aisling se dit que les prêtres sont sacrément moins moisis en Australie que dans son Irlande natale… et résiste à l’envie de se signer immédiatement pour se pardonner d'un tel blasphème. « Si c’est de lui que vous attendez quelques chose… j’ai beau attendre depuis longtemps, croyez-moi, je n’ai encore jamais rien vu ou entendu. » Il continue avec un sourire naturel, et Aisling ne peut s’empêcher de froncer les sourcils tandis qu’il désigne Jésus sur sa croix. « On peut pas tout attendre du Seigneur… » Alors ça c’est la meilleure. Voilà qui va à l’encontre de tout ce qu’on lui a toujours répété dans son enfance. Les voies du Seigneur sont impénétrables, certes, mais on lui a toujours appris à se tourner vers la religion au moindre doute. A surtout ne pas faire de vagues, rester sage et prier ; prier pour la guérison d'un être cher, pour la paix, pour le retour d’un père ou d’un frère, pour que l’Irlande boute enfin les anglais hors de ses terres. Autant dire qu’elle ne se serait jamais attendue à entendre de telles paroles s’échapper de la bouche d’un représentant de Dieu. Intriguée, Aisling hausse un sourcil et un sourire amusé et un poil septique se dessine au coin de ses lèvres. « Euh… juste comme ça mais vous devriez pas plutôt prêcher l’inverse ? » Elle demande naïvement, puis sent le rouge lui monter au joues comme si elle venait de faire preuve de la plus terrible insolence. Et c’est peut-être bien le cas ! Éternel contraste entre la petite fille sage et la junkie dépravée, la jeune femme pousse un soupir et hausse les épaules. « J’sais pas trop en fait. Vous êtes venu me parler, c’est déjà un signe en soi, non ? » Ses grands yeux gris cherchent les prunelles de son interlocuteur, comme pour tenter d’y lire la réponse à toutes les questions qu’elle se pose. Sur la vie, sur la sobriété, sur ses péchés et un potentiel pardon. « J’me dis que s’il voulait plus voir ma tronche dans sa demeure, il m'aurait p’t-être plutôt laissée croupir là jusqu’à ce que je m’en aille. » Elle secoue la tête et son regard glisse sur le legging pelucheux de ses genoux qu’elle se met à éplucher nerveusement à l’aide du bout de ses doigts rongés par l’anxiété et les regrets. « C’est qu’il aurait ses raisons, v’savez ? » Sage comme une image jusqu’à l’adolescence, Aisling s’est perdue en voulant échapper à la rigueur de ses parents et qui l’étouffait. Comme d’autres gosses, elle a commencé en mentant, prétendant d’être dans sa chambre alors qu’elle s’échappait par les toits pour se rendre à un concert de rock. Et puis elle a fui vers l’Angleterre, où elle a travaillé dans des bars en se disant que c’était juste le temps de trouver autre chose, qu’elle n’y prenait pas de plaisir. Vient son départ pour l’Australie six ans plus tôt, son kidnapping, son sauvetage impromptu, les photos érotiques, l'effeuillage pour quelques billets, sa longue chute vers les bas-fonds de la ville et dans les drogues de plus en plus dure pour anesthésier ses angoisses comme sa honte. Aisling ne sait pas tellement à quel moment elle a vraiment perdu pied, quand elle a commencé à dévaler la pente de plus en plus vite, sans pouvoir s’arrêter ni la remonter. Il a fallu qu’elle tombe tout au fond et que Sid lui tende la main pour qu’elle se dise qu’elle n’était pas obligée de crever là, qu’elle pourrait peut-être être sauvée. « J’ai fait trop de conneries, j’continues d’en faire je crois… et j’sais pas trop si j’mérite une rédemption ou j’sais pas. » Elle veut y croire, à cette seconde chance, mais doute au plus profond d’elle-même, avec cette question obsédante qui tourne et la torture à toute heure du jour comme de la nuit : « Comment j’peux savoir si j’suis une bonne ou une mauvaise personne ? »              
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Message(#)Falling in the black ۵ Owen EmptyLun 9 Déc 2019 - 21:32

 Le prêtre fit un pas en arrière en voyant qu’il avait surpris et fait peur à la jeune femme, sortant de nulle part, elle ne l’avait pas vu venir. Un sourire se dessina d’ailleurs sur les lèvres du jeune prêtre et se voyait désolé de l’avoir fait sursauter ainsi. « Euh… juste comme ça mais vous devriez pas plutôt prêcher l’inverse ? » On ne peut pas tout attendre du Seigneur, chose qu’Owen avait récemment appris, alors que lui-même s’était toujours persuadé que s’il n’était plus dépressif aujourd’hui, que s’il s’était remit de la disparition de son père, c’était bien grâce au Seigneur et lui seul. Or, il avait bien compris que ce n’était pas vraiment le cas et il l’avait compris lorsqu’il venait tout juste d’arriver à Brisbane pour faire sa place au sein de la paroisse de Redcliff. « Le Seigneur nous donne la force intérieure, mais la seule personne capable de nous faire évoluer, c’est nous et seulement nous. » autrement dit aide toi et le ciel t’aidera, mais l’un sans l’autre, il ne fallait pas attendre grand-chose du grand maitre de l’univers. « J’sais pas trop en fait. Vous êtes venu me parler, c’est déjà un signe en soi, non ? » le prêtre souris, arrivé au bon moment sans doute, c’était peut être un signe du hasard oui, et le hasard fait bien les choses. « J’me dis que s’il voulait plus voir ma tronche dans sa demeure, il m'aurait p’t-être plutôt laissée croupir là jusqu’à ce que je m’en aille. » Elle a pas l’air à l’aise dans ses baskets la jeune femme, tirant sur ses fringues comme si elle cherchait à se cacher. «  C’est qu’il aurait ses raisons, v’savez ? » Le pretre marqua un silence suite à cette question rhétorique, laissant soin à la jeune femme de donner plus de détail si elle le voulait. Owen était de nature curieux et aimait en savoir plus sur ce qu’on pouvait lui confier, mais sa fonction de prêtre ne lui permettait pas toujours d’aller creuser, il devait laisser libre choix à chacun de lui livrer ce qu’il souhaitant sans avoir l’impression d’être l’objet d’une véritable inquisition.  « J’ai fait trop de conneries, j’continues d’en faire je crois… et j’sais pas trop si j’mérite une rédemption ou j’sais pas. » de nouveau un sourire sur le visage du prêtre, prêt à se livrer un peu à elle également, pour la faire déculpabiliser un instant mais elle posa une dernière question : « Comment j’peux savoir si j’suis une bonne ou une mauvaise personne ? » et celle-ci était plus complexe aux yeux d’Owen qui se contenta dans un premier temps d’hausser les épaules. « Sur quoi peut-on se baser pour qualifier quelqu’un de bonne ou de mauvaise personne ? On a tous notre niveau de tolérance. Je peux être une bonne personne aux yeux de ma mère, je serai sans doute une mauvaise personne aux yeux de mes anciens voisins qui me voyait rentrer à trois heures du matin complétement ivre. » il marqua une petite pause. « Paix à leur 4L dans laquelle je suis rentrée avec ma moto… je pense que quinze ans plus tard, ils m’en veulent encore… » il se frotta la tête, se souvenant soudainement de la tête de son voisin quand il avait vu les dégâts. Tout le quartier s’en souvenait surement aujourd’hui encore. « Enfin, qu’est ce qui ferait de vous une mauvaise personne ? Et posez vous la question à l’inverse : qu’est ce qui fait de vous une bonne personne ? »
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Message(#)Falling in the black ۵ Owen EmptyLun 23 Déc 2019 - 5:13

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Owen & Aisling
Il a l’air gentil. La pensée traverse l’esprit d’Aisling et fait comme une petite chaleur dans son cœur. C’est dans ce sourire qu’il offre sans compter et qui touche toujours ses yeux clairs. Dans ses réponses assurées mais jamais dénuées d’humanité ou de douceur, dans son langage corporel ouvert et cette façon d’accueillir ses maigres ruminations sans la juger. C’est pas l’image qu’Aisling se faisait des prêtres, ça coïncide pas avec les souvenirs des bonhommes austères qui ont peuplé son enfance, à l’école, l’église ou la maison. Comme quoi tout est vraiment plus gris en Irlande du Nord, à moins que ce soit l’Australie qui baigne ses paroisses d’un rayon de soleil qu’on ne trouve pas en Europe. « Sur quoi peut-on se baser pour qualifier quelqu’un de bonne ou de mauvaise personne ? » Surprise, Aisling réalise qu’elle n’a pas la réponse à cette question de rhétorique. Alors elle écoute, fascinée par les sages réflexions de son interlocuteur. « On a tous notre niveau de tolérance. Je peux être une bonne personne aux yeux de ma mère, je serai sans doute une mauvaise personne aux yeux de mes anciens voisins qui me voyait rentrer à trois heures du matin complètement ivre. » L’irlandaise sent un petit sourire se dessiner sur ses lèvres tandis que ses yeux s’arrondissent de surprise. Noooon, c'est pas vrai ?!. Il lui semble absolument inconcevable qu’un homme de Dieu puisse s’être adonné à de telles activités, plus incroyable encore qu’il les partages si ouvertement dans un lieu saint, auprès d’une personne comme elle. Et pourtant les détails qu’il apporte à cette anecdote confirment la véracité de son expérience : « Paix à leur 4L dans laquelle je suis rentrée avec ma moto… je pense que quinze ans plus tard, ils m’en veulent encore… » Incapable de se retenir plus longtemps, Aisling laisse échapper un éclat de rire qu’elle étouffe rapidement dans la manche qui recouvre ses mains nerveuses. Et ça fait du bien de se lâcher un peu, c’est comme si la pression de la culpabilité qui s’entassait sur ses entrailles s’envole légèrement elle aussi. Tant mieux, parce que la brune en aura besoin pour la suite de la conversation. « Enfin, qu’est ce qui ferait de vous une mauvaise personne ? Et posez-vous la question à l’inverse : qu’est ce qui fait de vous une bonne personne ? » La gorge serrée, Aisling hausse les épaules et détourne les yeux. Sa jambe tressaute comme elle le faisait souvent en classe pendant une interro, comme elle le fait encore aujourd’hui quand l’anxiété ronge doucement ses terminaisons nerveuses. « J’sais pas trop c’qui ferait de moi une bonne personne. J’ai récupéré un chat abandonné. J’aime pas que les gens souffrent. J’suis pas trop du genre à juger parce que j’sais qu’on a tous du bon en dedans. Je… j’vois rien d’autrej’sais même pas si ça compte. » Sa voix faiblit puis meurt. Elle s’efforce de prendre une grande inspiration et relève la tête pour se donner le courage de poursuivre. « Par contre pas de doutes sur c’qui fait de moi une mauvaise personne. J’ai passé les dernières années d’ma vie à gober des cachetons pour échapper au quotidien. J’ai arrêté là mais y’a pas un jour qui passe sans qu’j’ai envie d’en reprendre et d'tout foutre en l’air. J’ai fui ma famille, ils ont pas d’nouvelle depuis sept ans. J’ai blessé des gens à qui j’tenais et qui m’ont tendu la main. Puis comme si ça suffisait pas j’vends mon corps. C’est ça mon métier. J’fais pas l’tapin hein… mais j’échange des photos ou des danses contre quelques billets. » La gorge serrée, Aisling a l’impression d’avoir ouvert la porte du poste de police en trombes et de se jeter aux pieds des flics les poignets en avant pour les supplier de lui passer les menottes. Mais en face le visage d’Owen reste neutre et elle ne lit pas la colère ou le dégoût qui aurait immanquablement déformé le visage des prêtres de son enfance. Alors pour bien marquer le coup et s’assurer l’aller simple en enfer qu’elle est certaine de mériter, l’irlandaise enfonce le dernier clou : « Puis j’sors avec un gars depuis quelques temps et des fois j’pense à lui d’façon vraiment pas catholique. » Ses joues prennent une teinte rosée et elle baisse la tête pour trouver un refuge derrière son épaisse frange sombre. « C’est qu'malgré tous mes péchés j’ai jamais… fin… j’suis jamais tombée dans c’piège quoi mais avec lui… bah j’sais pas, j’me fais pas trop confiance. » Toutes ces années, Aisling s'est inconsciemment accrochée à sa virginité comme à un gilet de sauvetage. Comme si quelque part ça venait compenser tous les péchés dans lesquels elle se vautrait et racheter un peu de pureté pour son âme. T’en dis beaucoup trop ! T’es pas censée parler de tes petits fantasmes avec un prêtre, et encore moins que tu viens de rencontrer. Confuse, Aisling secoue la tête et s’empresse de se rattraper : « Désolée. J’parle trop, je sais. Mais tout ça pour dire que moi, j’crois que même ma mère elle pourrait pas m’voir comme une bonne personne. » Et pourtant, Catelyn Hayes avait le cœur sur la main. L'irlandaise n’a plus rien à dire, plus rien à faire que d’attendre la sentence qui ne devrait pas tarder à tomber. Sauf que d’un coup les paroles que le prêtre pourrait prononcer l’effraient, alors elle décide de gagner un peu de temps, de retarder l’inévitable avec une question bien de son cru : « Z’étiez déjà prêtre à l’époque où vos voisins rêvaient de vous crucifier ? » Oups. Réalisant trop tard l’image qu’elle vient d’employer, Aisling met une main devant ses lèvres et lui adresse un petit sourire de repentir. S’cusez, c'est qu'j'ai plus l’habitude de traîner dans une église…  
       
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Message(#)Falling in the black ۵ Owen EmptyMer 15 Jan 2020 - 11:23

Owen jouait toujours la carte de l’honnêteté. Pourquoi jouer au jeune farouche alors que son passé lui appartenait réellement et qu’il n’avait aucune honte à le cacher ? L’exemple de la moto, de cette soirée à trois heure du matin, ce n’en était qu’un parmi tant d’autres et il ne pouvait pas renier qui il avait été, pour plusieurs choses : il ne serait pas qui il est aujourd’hui sans toutes ces annecdotes, ces épreuves qu’il avait traversés, ces souvenirs qui lui parcouraient encore dans la tête et aussi parce qu’il se devait d’être juste et franc envers les personnes qui se confiaient à lui comme s’il était Dieu en personne. Comme si ce qu’il représentait était réellement cette chose toute puissante et sans faille, un modèle et l’exemple divin. Owen avait l’humilité de rester à sa place d’être humain qui n’avait aucun pouvoir en lui, aucun miracle réalisé. Il était un homme qui avait donné sa foi au Seigneur, qui lui avait juré fidélité – et là encore, on était toujours sur la ligne rouge – mais qui gardait les pieds sur terre et avait conscience de l’époque dans laquelle il vivait, conscience que les mentalités évoluaient chaque jour et qu’il était surtout important de s’y adapter, de ne pas être dans le déni de ces évolutions. C’était souvent ce déni et ce rejet qui faisaient que beaucoup tournaient le dos à la religion. Le but d’Owen : prouver qu’il peut y avoir plusieurs opinions, que tous les hommes de fois n’étaient pas aveuglés par une certaine lumière divine et des textes écrits des milliers d’années plus tôt. D’ailleurs, dès son arrivée à Brisbane, lorsqu’il avait pris la place de prêtre récemment décédé, tout le monde ne l’avait pas accueilli les bras ouverts. Son jeune âge et sa vivacité n’avait pas plu à de nombreux anciens fidèles qui avaient désertés l’église pour aller dans d’autres offices quitte à traverser toute la ville pour assister à une messe dominicale. Le prêtre avait reçu des menaces et des moqueries, certains lui disaient droit dans les yeux qu’il n’avait pas sa place ici. Mais pour les quelques personnes qu’il avait fait fuir, il avait aussi fait venir des curieux qui à ce jour, viennent régulièrement à l’Eglise. Et il pouvait presque se vanter d’avoir la moyenne d’âge la plus basse de toutes les églises de la ville, sur ses bancs.
Alors qu’il demande à la jeune femme en quoi elle pouvait être une bonne personne, il avait l’impression de lui avoir posé une colle, comme s’il lui avait demandé la racine carrée de 254585. « J’sais pas trop c’qui ferait de moi une bonne personne. J’ai récupéré un chat abandonné. J’aime pas que les gens souffrent. J’suis pas trop du genre à juger parce que j’sais qu’on a tous du bon en dedans. Je… j’vois rien d’autre… j’sais même pas si ça compte. » ce qui semblait déjà être pas mal aux yeux du prêtre. Recueillir un chat abandonné pouvait déjà en dire long sur les belles intentions d’une personne, sans compter ses autres qualités. Bien qu’elles ne semblaient pas lui être suffisante, peu de personne pouvait se vanter de ne juger les autres. « Par contre pas de doutes sur c’qui fait de moi une mauvaise personne. J’ai passé les dernières années d’ma vie à gober des cachetons pour échapper au quotidien. J’ai arrêté là mais y’a pas un jour qui passe sans qu’j’ai envie d’en reprendre et d'tout foutre en l’air. J’ai fui ma famille, ils ont pas d’nouvelle depuis sept ans. J’ai blessé des gens à qui j’tenais et qui m’ont tendu la main. Puis comme si ça suffisait pas j’vends mon corps. C’est ça mon métier. J’fais pas l’tapin hein… mais j’échange des photos ou des danses contre quelques billets. » Le prêtre alla s’asseoir sur un banc et l’invita à le rejoindre pour s’installer plus confortablement pour cet échange, il ne lui coupa pas la parole parce qu’il sentait qu’elle avait encore à dire. « Puis j’sors avec un gars depuis quelques temps et des fois j’pense à lui d’façon vraiment pas catholique. » en voyant rosir les jours de la jeune femme, Owen ne pu s’empêcher d’avoir un sourire qui apparait sur ses lèvres, sans vouloir se moquer, c’était plutôt un sourire de réconfort, voulant implicitement lui dire qu’elle n’avait pas à rougir de ces pensées-là. Après tout, elle n’avait pas rejoint un couvent. « C’est qu'malgré tous mes péchés j’ai jamais… fin… j’suis jamais tombée dans c’piège quoi mais avec lui… bah j’sais pas, j’me fais pas trop confiance. Désolée. J’parle trop, je sais. Mais tout ça pour dire que moi, j’crois que même ma mère elle pourrait pas m’voir comme une bonne personne. » alors qu’il allait répondre, sachant à peu près dans quelle direction il pouvait rebondir, elle repris la parole pour une question qui le fit rire. « Z’étiez déjà prêtre à l’époque où vos voisins rêvaient de vous crucifier ? » il secoua la tête par la négative. « C’est assez récent ma place ici. » deux ans et le temps passait si vite pour lui. « Je suis prêtre depuis novembre… 2017. J’ai bientôt 40 ans alors j’ai eu droit à de belles années… comment dire… j’ai pas toujours la sagesse dont parfois je peux faire preuve à présent. » qu’il dit sans pour autant être prétentieux. « et j’étais même pas croyant. J’avais jamais mis les pieds dans une église de mon plein gré avant y a dix ans » et c’est peut être ce qui faisait qu’il comprenait bien mieux les plus jeunes aujourd’hui. Lui ne regrettait rien de son passé et des conneries qu’il avait pu y faire. « Et j’ai jamais recueilli d’animal abandonné… j’ai parfois tendance à juger et me moquer de certaines personnes qui viennent ici le dimanche… j’en ai honte parfois, mais je mentirai si je dirai que ca ne m’amuse pas aussi. En devenant prêtre, j’me suis mis à dos une partie de ma famille, ma mère qui n’a pas tout de suite compris, ma sœur qui encore aujourd’hui me sermonne, mon frère qui m’a longtemps charrié. Le pire, c’est que j’ai trahis une promesse que j’avais faite à mon père. Chez nous, on est rugbyman de génération en génération, mon grand père jouait pour l’équipe nationale. Je n’ai pas eu son talent… Enfin, j’avais promis à mon père que mes propres enfants feraient du rugby à leur tour. Aujourd’hui il n’est plus là pour le voir, mais il doit bien se rendre compte que je ne pourrais jamais tenir ma promesse. » et c’est vrai qu’encore aujourd’hui Owen avait cette impression de décevoir son père où qu’il soit. « Mais la religion m’a sauvé. Elle m’a sortie d’une grande phase de dépression, juste après le décès de mon père. Et je crois qu’à cette période, si j’avais pu prendre des cachets pour aller mieux, quitte à en devenir complétement accro, je l’aurais fait. Mais je n’avais ni les fréquentations, ni le courage d’aller les chercher moi-même. » il espérait sincèrement qu’il pourrait la faire moins culpabiliser avec son discours, un discours qui n’était pas fait pour lui faire plaisir mais un discours qui racontait son vrai parcours. « j’crois que le principal c’est finalement d’être conscient de ce qu’on fait et de voir de quelle manière, si on en est pas fier, de voir comment on peut arranger les choses… »
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Aisling Hayes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
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Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
CODE COULEUR : #ff6699
RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [4]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : you ? ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
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Message(#)Falling in the black ۵ Owen EmptyDim 2 Fév 2020 - 18:20

Falling in the black
Owen & Aisling
Le rire du blond fait comme un baume sur ses angoisses et Aisling sent ses lèvres s’étirer elles aussi tandis qu’elle le rejoint timidement. Ça alors, j’suis en train de me taper un délire avec un prêtre ! Car c’est bien avec elle qu’il rigole, et non pas à ses dépens, comme ont pu le faire quelques ecclésiastiques dans son enfance, les rares fois où un rire sec venait froisser leurs visages aussi impénétrables que les voies du Seigneur. Soulagée par cet instant de légèreté après ses lourdes confessions, elle se laisse bercer par ses paroles, avide d’en apprendre plus sur cet homme de Dieu déjà si différent de tous ceux qui hantent son passé. Elle n’est pas surprise d’apprendre qu’il n’officie pas dans cette église depuis longtemps. Il semble tellement jeune, malgré ses quarante ans. « J’ai pas toujours eu la sagesse dont parfois je peux faire preuve à présent. J’étais même pas croyant. J’avais jamais mis les pieds dans une église de mon plein gré avant y a dix ans. » Là en revanche, elle tombe des nues. L’idée qu’on ne puisse croire en rien la perturbe, elle qui n’a jamais pu concevoir sa vie en dehors des préceptes qu’on lui a enseigné. Les prêtres, elle les a toujours considérés comme des représentants de Dieu un peu sacrés à leur façon. Des hommes rudes mais justes, distants mais prêts à aider leur prochain, irréprochables, sérieux, et entièrement dédiés à leur rôle d’intermédiaire entre les Cieux et le commun des mortels. Il faut dire qu’en Irlande, à la fin des Troubles qui ont déchiré son pays, ils n’étaient pas là pour déconner. C’est donc avec une certaine fascination qu’elle découvre une autre vision de cette même dévotion. Ses yeux ronds braqués sur le visage de l’australien, elle boit ses paroles, à la fois choquée et amusée de l’entendre dévoiler avec tant de facilité les traits de caractère dont il n’est pas toujours fier ou cette décision de devenir prêtre et le tiraillement que ça a créé dans sa famille. « Le pire, c’est que j’ai trahi une promesse que j’avais faite à mon père. Chez nous, on est rugbyman de génération en génération, mon grand-père jouait pour l’équipe nationale. Je n’ai pas eu son talent… Enfin, j’avais promis à mon père que mes propres enfants feraient du rugby à leur tour. Aujourd’hui il n’est plus là pour le voir, mais il doit bien se rendre compte que je ne pourrai jamais tenir ma promesse. » Aisling baisse les yeux et hoche la tête. Un prêtre joueur de rugby, décidemment il n’arrête pas de la surprendre ! Malgré leurs apparentes différences, ils se rejoignent néanmoins sur un point : elle ne sait que trop bien ce que ça fait d’être la déception de ses parents, l’enfant qui ne grandit pas comme il aurait dû. Trop faible, trop sensible, trop idiote pour l’environnement impitoyable dans lequel elle est née. Face à la rancœur de son père qu’elle ne pouvait plus supporter, l’irlandaise n’a pu que fuir. En Angleterre d’abord, puis à l’autre bout du monde. Nul ne doute qu’elle aurait continué de les décevoir s’ils avaient gardé contact, car elle s’est empressée de s’enfoncer dans une spirale d’autodestruction d’où elle ne pensait jamais pouvoir ressortir. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Sid. Sans qu’elle sache trop comment, l’espoir qu’il a insufflé goutte à goutte dans son cœur lui a donné envie de s’accrocher, de faire des meilleurs choix et de garder la tête hors de l’eau. Jour après jour. Jusqu’à ce que le chaos lui paraisse moins brumeux et que la vie lui semble valoir la peine d’être vécue, un tout petit peu. En écoutant Owen, elle réalise que lui aussi est passé par une période sombre et pleine de doutes. A défaut d’une personne, c’est la religion qui l’a repêché dans les ténèbres dans lesquelles il s’enfonçait inexorablement. Dans la douleur, il a trouvé Dieu, alors qu’elle avait l’impression qu’il l’abandonnait. En cela leurs chemins sont presque opposés, et paradoxalement, ça donne à Aisling la sensation d’avoir trouvé à travers le prêtre ce signe qu’elle attendait. « Elle m’a sortie d’une grande phase de dépression, juste après le décès de mon père. Et je crois qu’à cette période, si j’avais pu prendre des cachets pour aller mieux, quitte à en devenir complètement accro, je l’aurais fait. Mais je n’avais ni les fréquentations, ni le courage d’aller les chercher moi-même. » Une boule se forme dans sa gorge alors qu’elle apprend les affres qu’il a dû traverser après le décès de son père. Mais quelque part, malgré la tristesse qu’elle éprouve en l’entendant partager ses épreuves, Aisling ne peut s’empêcher de se sentir… soulagée. Comme si en lui avouant qu’il avait failli s’aventurer sur le chemin destructeur des drogues, il venait alléger la honte et la lourde culpabilité qui pèse sur son cœur. C’est vachement plus efficace que les remontrances et les actes de contrition que j’avais quand j’étais petite... Car à travers l’histoire qu’il vient de lui partager, l’ecclésiastique lui laisse entrevoir la possibilité de se tromper, de faire des erreurs, ou tout simplement de ne pas trouver en soi la force de faire face, comme ça lui est trop souvent arrivé face aux épreuves qui se dressaient sur son chemin. Et il semble accepter son passé et ses erreurs avec une telle sérénité qu’il lui donne l’espoir de pouvoir y parvenir elle aussi. Et surtout, surtout !, il ne s’est pas enfui en l’entendant parler de son addiction, de son métier indécent, et de cette relation qui pourrait la mener au péché. Au contraire, il l’a écoutée, l’a invitée à s’assoir à ses côtés avec un sourire, et a partagé avec elle un pan de sa vie. La sensation d’être enfin acceptée, de retrouver un semblant de place au sein de son église compresse ses poumons d’un étrange sentiment, et Aisling bat rapidement des cils pour chasser les larmes de gratitude qui cherchent à y briller. « J’crois que le principal c’est finalement d’être conscient de ce qu’on fait et de voir de quelle manière, si on en est pas fier, de voir comment on peut arranger les choses… » Une fois encore, elle hoche la tête. Voilà un vrai conseil utile, pratique et facile à comprendre. Quelque part, ça ressemble pas mal à ce que Larry, répète souvent aux toxicos lors de leurs réunions DDA. Faire les choses en pleine conscience, trouver ce qui nous fait sentir bien, réparer ce qui nous fait sentir coupables. Eviter de se flageller si on a mal agis et toujours chercher à comprendre ses erreurs pour ne plus les refaire. « Merci d’m’avoir partagé tout ça. J’crois qu’c’est la première fois d’ma vie que j’entends un prêtre avouer qu’il a fait des erreurs lui aussi… ça fait du bien. » Elle écarquille les yeux et se reprend brusquement, angoissée à l’idée de l’avoir offensé avec son manque de tact : « Enfin non ! Ça fait pas du bien d’savoir que z’avez vécu des trucs aussi durs et tout. Ça c’est même carrément triste ! Mais ça m’fait sentir moins indigne d’être là. » Elle avoue en baissant les yeux et la voix, incapable de savoir si elle espère être entendue ou non. « Tout ça pour dire que ça m’plait bien votre truc. » Le ton est plus assuré cette fois, et ses iris gris se fixent sur le visage du prêtre pour lui offrir un sourire sincère et reconnaissant. Elle l’observe un instant, se remémorant son dernier conseil, et un froncement de sourcils vient troubler la quiétude de ses traits. « Par contre comment on fait si quelque chose fait du bien… mais que la religion dit que c’est mal ? » Le rouge reprend une place prépondérante sur ses joues opalines alors qu’elle peine à exprimer le fond de sa pensée. « Genre avec mon copain là… si jamais un jour j’ai envie de… euh… disons… ‘fin bref, voyez ? » Elle bafouille et détourne les yeux, jouant nerveusement avec les bagues en argent qui décorent ses longs doigts. Le sexe a toujours été un sujet tabou pour elle, quelque chose qui l’effraie sans qu’elle parvienne exactement à savoir pourquoi. Quant à son boulot de strip-teaseuse et modèle érotique, ils n’ont fait que renforcer ses appréhensions en la confrontant à des situations et individus pour le moins désagréables. Et bien qu’elle soit parvenue à aborder quelques bribes de ses inquiétudes avec Sid l’autre soir, c’est une chose bien différente que d’en discuter avec un prêtre au sein d’une église… Malgré tout elle essaie, parce que quelque part, Aisling sait que c’est peut-être justement ici qu’elle trouvera le moyen d’élucider ses doutes et apaiser ses craintes. « J’crois pas qu’il soit croyant alors j’ose pas trop lui parler d’tout ça. J’sais pas s’il comprendrait. C’est qu’il voit pas ça comme un truc immoral, c’est même plutôt joli sa vision. Mais j’sais pas… j’voudrais pas qu’Dieu m’vois comme une dépravée. Et du coup j’sais pas trop quoi en penser. »   
       
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Message(#)Falling in the black ۵ Owen EmptyMar 25 Fév 2020 - 21:53

 Owen se devait de jouer franc jeu avec des personnes qui prenaient le temps de venir se confesser à lui. Eux étaient sincères et lui confiaient des bouts de leurs histoires qu’ils n’avaient parfois jamais dit à personne d’autre. Il n’avait pas le droit d’avoir un ton moralisateur, il n’avait pas le droit de se donner un genre parfait, d’être soi-disant un modèle. Puisque c’était bien le propre de l’humain, être fragile et avoir ses faiblesses. Seul Dieu pouvait se vanter d’avoir toutes les vertus, d’être exemplaire, nous autres, être humain n’avions pas cette prétention, Owen le premier. Il se savait être un homme à part entière avec ses qualités mais aussi ses défauts, il était l’homme d’aujourd’hui par l’histoire qui l’avait construit. Son identité ne serait rien sans toutes ces fautes qu’il avoua à son tour à la jeune femme. Son rôle : rassurer, accompagner, soutenir, faire avancer. Les menaces et les répréhensions n’étaient utile qu’à faire culpabiliser davantage et enfoncer les personnes qui nous font confiance. Owen était reconnaissant envers cette jeune femme de lui accorder cette confiance, à lui à son tour de lui rendre la pareille. « Merci d’m’avoir partagé tout ça. J’crois qu’c’est la première fois d’ma vie que j’entends un prêtre avouer qu’il a fait des erreurs lui aussi… ça fait du bien. » de la nouvelle école peut être, il n’avait jamais fréquenter les églises sans sa jeunesse pour réellement savoir et connaitre quelles étaient les pratiques, même s’il en avait eu vent, il ne voulait pas être de ces prêtres, anciens pour la plupart, pour qui la position de prêtre était toute puissante et au dessus de tout. Owen ne se sentait qu’un citoyen de plus dans la société avec sa part à faire, mais en aucun cas, il se plaçait au-dessus de ses semblables. « Enfin non ! Ça fait pas du bien d’savoir que z’avez vécu des trucs aussi durs et tout. Ça c’est même carrément triste ! Mais ça m’fait sentir moins indigne d’être là. » il sourit, parce qu’il n’avait pas tenu rigueur de ce qu’elle avait pu dire, pas vexé, il n’avait même pas relevé en réalité. « Tout ça pour dire que ça m’plait bien votre truc. » le prêtre se permis de posa sa main sur l’épaule de la jeune femme, d’un geste doux et rassurant. « Vous pouvez souffler, j’vous sens quand même assez stresser. Y a pas à l’être. Tout l’monde est digne d’être ici. » il retira alors sa main et répondit à son sourire franc qui lui faisait plaisir. « Par contre comment on fait si quelque chose fait du bien… mais que la religion dit que c’est mal ? » le prêtre fonça les sourcils en attendant qu’elle aille un peu plus loin dans sa pensée. Quel genre de chose ? « Genre avec mon copain là… si jamais un jour j’ai envie de… euh… disons… ‘fin bref, voyez ? » ah ! ça !« J’crois pas qu’il soit croyant alors j’ose pas trop lui parler d’tout ça. J’sais pas s’il comprendrait. C’est qu’il voit pas ça comme un truc immoral, c’est même plutôt joli sa vision. Mais j’sais pas… j’voudrais pas qu’Dieu m’vois comme une dépravée. Et du coup j’sais pas trop quoi en penser. » le prêtre marqua une pose alors que lui-même n’était pas toujours en accord avec la doctrine de l’Eglise catholique sur la sexualité. « La religion dit que la sexualité ne doit avoir lieux exclusivement dans le cadre du mariage. » qu’il précise avant de se reprendre. « Une doctrine qui ne cesse d’évoluer et qui finalement est posée au sein du Vatican. La dernière doctrine date de 1992… soit 18 ans aujourd’hui. La doctrine rejette également tout moyen de contraception… et les rapports homosexuels. » qu’il lance presque en soupirant. « Mon frère m’a avoué il y a peu de temps qu’il aimait aussi les hommes. » et le prêtre ne pouvait pas dire qu’il avait accueilli la nouvelle à bras ouverts, mais surtout secoué par une telle annonce dont il ne s’attendait. « Pour autant, j’aime mon frère et je ne le lui trouve rien d’immoral. » même si celui-ci ne pratiquait pas de religion particulière. « Et je peux tenir le même discours pour tout à chacun. » concernant les rapports sexuels dans un couple. « Les pratiques sexuelles, sont selon moi, de l’ordre du privée et ne devraient regarder que les personnes concernées. Dieu ne vous en voudra pas. Nous vivons dans une société où les tentations sont partout. Je tendrai à ne pas vous réprimer d’autant plus que vous êtes en couple. J’ai été dentiste, j’ai réaliser un parcours dans la médecine et je sais à quel point la contraception est importante. Faire partie d’une religion ne veut pas dire appliquer à la lettre ses doctrines, qui mériteraient d’évoluer bien plus souvent. » il jeta un œil à son Seigneur qui le voyait sans doute d’en haut, ce même seigneur qui savait sans doute qu’Owen lui-même avait bien du mal à se contenir à ces doctrines, lui-même qui avait du mal à n’être fidèle qu’à son Dieu. Qui serait-il pour lui taper sur lui doigts alors qu’Evelyn le torture à chaque fois qu’il la croise…
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Aisling Hayes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
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Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
Falling in the black ۵ Owen Xmdi
POSTS : 1377 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
CODE COULEUR : #ff6699
RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [4]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : you ? ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t11388-aisling-run-away-try-to-find-that-safe-place-you-can-hide
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Message(#)Falling in the black ۵ Owen EmptyDim 1 Mar 2020 - 19:02

Falling in the black
Owen & Aisling
Vous pouvez souffler, qu’il lui a dit. Tout l’monde est digne d’être ici. Des mots tout simples, mais qu’elle avait désespérément besoin d’entendre. Ils font comme un baume sur ses craintes, un voile sur la honte qui lui écrase les poumons depuis trop d’années déjà. Et pourtant, Aisling ne peut s’empêcher de triturer nerveusement les manches de son pull noir alors qu’un court silence ponctue sa dernière question. Un instant, elle regrette de l’avoir posée. A quoi bon ? Elle connait déjà la réponse de toutes manières. Et pourtant, ça n’empêche pas ses épaules de s’affaisser légèrement quand le prêtre confirme enfin ses craintes. « La religion dit que la sexualité doit avoir lieu exclusivement dans le cadre du mariage. » Les yeux fixés sur le petit banc devant elle, Aisling accueille ce précepte avec un calme apparent. Et pourtant, en dedans, tout fout le camp. Lèvres pincées, elle mordille l’intérieur de ses joues. Elle n’est pas surprise, non. Cet enseignement a rythmé son enfance, tant et si bien qu’elle s’était toujours imaginée s’attacher à un jeune homme de son église, l’épouser et la question serait réglée. Sauf qu’à l’adolescence, elle était bien plus fascinée par les musiciens tatoués aux yeux charbonneux que par les gars qu’elle retrouvait à la messe le dimanche. Mais c’étaient des crush innocents, rien qui puisse lui donner envie de sauter le pas. Dans le fond, le seul auquel elle pourrait souhaiter s’offrir, le seul qu’elle ait jamais voulu, c’est Sid. Mais de là à penser au mariage ? Merde alors, l’idée lui donne l’impression de basculer dans le vide. C’est trop, trop tôt, trop vite. Et imaginer ce qu’il en penserait lui fait frôler la crise d’angoisse. Ça sert à rien d’se projeter si loin, ça change rien au présent. Peut-être, mais Aisling sait bien qu’un jour viendra où elle aura un peu trop envie de lui, où il en aura un peu trop marre de l’attendre, et elle devra alors choisir entre renier ses principes nouvellement retrouvés ou s’abstenir, quitte à sacrifier sa relation sur l’autel de ses croyances. « Une doctrine qui ne cesse d’évoluer et qui finalement est posée au sein du Vatican. La dernière doctrine date de 1992… soit 28 ans aujourd’hui. La doctrine rejette également tout moyen de contraception… et les rapports homosexuels. » Il continue, impitoyable, d’énoncer ces règles profondément imprimée dans son crâne. Cette vision du monde oscillant entre le bien et le mal dont elle n’est jamais parvenue à se dépêtrer, malgré la vie qu’elle mène ou les amis qu’elle aime ; malgré leur orientation sexuelle qui défie dangereusement la logique de l’éducation qu’on lui a inculquée. Elle vit constamment avec ces contradictions, les ignore délibérément pour ne pas avoir à trop y réfléchir. « Mon frère m’a avoué il y a peu de temps qu’il aimait aussi les hommes. Pour autant, j’aime mon frère et je ne le lui trouve rien d’immoral. » Surprise, Aisling ose relever les yeux pour tenter de croiser le regard du prêtre. Aucune trace de malice dans ses iris bleus alors qu’il avoue plus ou moins être en désaccord avec le Vatican. Sid non plus n’est pas immoral. Elle s’autorise alors à penser. Même s’il a beaucoup d’expérience et qu’il est aussi attiré par les hommes. Il a un cœur pur comme c’est rare d’en trouver. Une braise d’espoir se rallume dans sa poitrine. Le cœur battant d’appréhension, elle est pendue à ses lèvres lorsqu’il conclue : « Les pratiques sexuelles sont, selon moi, de l’ordre du privé et ne devraient regarder que les personnes concernées. Dieu ne vous en voudra pas. » Un soupir de soulagement moyennement discret s’échappe de ses poumons. Attentive, elle écoute le prêtre lui expliquer que la société moderne est remplie de tentations. « Je tendrai à ne pas vous réprimer d’autant plus que vous êtes en couple. » Elle hoche la tête, partiellement pour dissimuler le rouge qui colore soudain ses joues. Il lui parle de son ancien métier, dentiste, surprenant encore Aisling, qui n’a jamais connu que des ecclésiastiques n’ayant eu aucune autre vocation. En revanche, elle accueille sa remarque sur la contraception avec un léger froncement de sourcils. Si ce simple mot avait le pouvoir de faire défaillir les nonnes de son école à Belfast, l’irlandaise ne s’était jamais sentie concernée par le sujet comme elle avait choisi l’abstinence par défaut. Mais maintenant que la situation pourrait être amenée à changer, elle ne sait pas tellement quoi en penser. Ouai fin si je couche avec mon copain je fais d’mal à personne… mais la contraception j’sais pas c’est un peu jouer avec la vie quand même, c’est pas pareil. Elle s’agite nerveusement sur son siège et décide de remettre la question à plus tard. Car si elle aime sentir les bras de Sid autour d’elle et ses lèvres contre les siennes, et ressent toujours un fond de panique à l’idée d’aller plus loin. Et ses croyances religieuses n’ont jamais agies que comme un masque servant inconsciemment à dissimuler bien d’autres blocages. « Faire partie d’une religion ne veut pas dire appliquer à la lettre ses doctrines, qui mériteraient d’évoluer bien plus souvent. » Aussi éberluée que rassurée, Aisling dévisage le prêtre avec de grands yeux fascinés. « Wow, j’aurais jamais cru entendre ça en venant ici. Donc si jamais j’fais… ça hors mariage, j’aurai même pas à me confesser ? » Elle plaisante, une lueur de complicité brillant dans le fond de ses yeux. C’est qu’elle a l’impression de partager un secret avec cet homme de Dieu qui semble étonnement la comprendre... Un qui rendrait fou le confesseur de son enfance, à qui elle n’a jamais osé avouer avoir mangé un bonbon quelques minutes avant sa communion. Une faute terrible, paraît-il. « C’est p’t-être idiot, mais j’arrivais pas à remettre les pieds dans une église. J’avais peur d’pas en être digne, comme vous dites. Mais ça m’fait du bien. J’crois que ça m’manque un peu, l’impression d’faire partie d’tout ça. » Un soupir s’échappe de ses lèvres et elle s’appuie plus confortablement contre le dossier de son siège, les muscles de ses épaules acceptant enfin de se relâcher. « J’ai essayé d’marcher seule mais j’me suis paumée. » Ces dernières années lui apparaissent comme un tourbillon brumeux, un ramassis d’expériences qui n’ont fait que la briser un peu plus à chaque fois. Et avec ses pilules et ses lignes pour seul remède, elle n’a cessé de s’enliser. « Alors j’ai rejoint un programme en 12 étapes, vous savez ? Pour lâcher la drogue. Sauf que j’bloquais carrément parce que… bah, j’avais perdu confiance. C’est qu’on est censés remettre notre volonté à Dieu, mais j’pouvais pas… j’pouvais pas sans être sûre qu’Il voudrait bien d’moi. » Elle croise les bras sur sa poitrine comme pour se réchauffer. La température est agréable dans l’église, contrairement à ce qu’elle a pu connaître en Irlande, mais c’est un froid qui vient de l’intérieur qu’elle cherche à combattre. « Et j’en ai besoin en c’moment. Je stresse pour rien, genre plus que d’habitude. J’flippe vraiment d’rechuter. » Ça, elle ne peut pas en parler à Sid. Ça l’inquièterait inutilement. Et pourtant, elle sent que ça lui fait du bien d’avouer ses doutes à quelqu’un qui l’écoute sans être impacté par ses faiblesses de caractère. Elle se sent déjà plus légère, assez pour que ses pensées se détachent de ses problèmes pour s’intéresser à ce que le prêtre vient de lui confier. « Mais du coup j’me demande… » Elle se lance, songeuse et intriguée. « Si faire partie d’une religion ça veut pas dire appliquer ses doctrines à la lettre… ça veut dire quoi, du coup ? »    
       
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Message(#)Falling in the black ۵ Owen EmptySam 25 Avr 2020 - 12:30

Si Owen n’avait pas fait l’unanimité quand il avait pris ses fonctions à Redcliffe il y a deux ans à présent, ce n’est pas seulement parce qu’il est jeune, c’est aussi parce qu’il semblait avoir un discours bien moins radical que le prêtre qu’il avait remplacé suite à sa disparition. Le prêtre pouvait, en général remarqué deux écoles parmi ses confrères, ceux qui, en général, tout comme lui avait moins de 40 ans et avaient grandit dans une société peut être plus ouverte où la religion avait déjà traversé une crise de crédibilité et où de moins en moins de monde était pratiquant. Et cette génération qui avait sans doute compris qu’il n’était pas nécessaire d’appliquer les textes sacrés sans aucune réflexion et pire encore, suivre des doctrines écrites au fur et à mesure du temps par des hauts représentant des ordres avec sans doute bien de la sagesse mais encore très peu d’ouverture sur une société moderne en acceptant ses évolutions sans pour autant les qualifier de dérives. Une religion de la compréhension et de l’ouverture, de la tolérance comme elle est censée être appliquée et prôner depuis toujours. Non seulement l’acceptation de soit mais surtout l’acceptation de l’autre, l’autre dans son tout et pas seulement ce qui nous plait ou déplait de lui. L’autre école, plus ancienne, même si il n’y a pas un vrai camps des jeunes et des vieux, même si dans chaque école, on peut y retrouver des personnes de tout âge, mais c’est un ressenti général. Cette autre école qui s’indigne souvent, qui rejette les différences et les avis divergents. Qui croit dur comme fer à une seule parole unique. C’est dangereux selon lui, cette doctrine de la croyance et de la pensée unique, s’apparentant presque à de la dictature de la pensée, reniant tout écart à une norme qui n’a plus de sens. Owen n’avait pas l’envie de pratiquer une religion de la pensée unique, une religion sectaire. Il croyait en une religion forte et tolérante, ouverte et accueillante. C’est cette religion qui lui avait permis de se relever et d’être debout et épanouie à ce jour. Même si cette même religion lui mettait des bâtons dans les roues aujourd’hui, même si cette même religion bousculait ses convictions, il ne cesserait d’avoir foi.
« Wow, j’aurais jamais cru entendre ça en venant ici. Donc si jamais j’fais… ça hors mariage, j’aurai même pas à me confesser ? » pas dans cette église en tout cas. Elle n’aurait peut être pas le même discours si elle était allée voir le père Jenkins mais elle entendrait sensiblement la même chose si elle attendait le père Thomson qui était arrivé dans la paroisse tout juste un an avant Owen aussi et sur qui lui-même pouvait compter pour s’accrocher. Un hochement de tête suffisait au prêtre pour répondre à la jeune femme. Qu’elle ne se fasse pas de soucis. « C’est p’t-être idiot, mais j’arrivais pas à remettre les pieds dans une église. J’avais peur d’pas en être digne, comme vous dites. Mais ça m’fait du bien. J’crois que ça m’manque un peu, l’impression d’faire partie d’tout ça. » Owen avait vu les paroissiens qui fréquentaient sont église changer à mesure du temps qui passaient. Si certains avaient fuient à grande vitesse, d’autres venaient timidement, puis revenaient plus sûre d’eux et maintenant, prenaient plaisir à fréquenter cette église. Sans pour autant devenir de grands accros à la messe du dimanche, mais ils prenaient le temps de participer à des actions solidaires, des rendez-vous moins formels, moins ritualisés qu’une messe. Des temps d’échanges, des repas en temps de partages, des kermesses, des journées d’accueil pour les nouveaux croyant du quartier… ou même des journées organisées par les associations qui utilisent les salles annexes à l’églises pour rendre ce lieux vivant et dynamique. D’ailleurs, le prêtre fouillait dans sa mémoire pour se rappeler quand allait avoir lieux la prochaine soirée de bienvenue. Il avait noté ça dans un agenda dans la sacristie, il irait chercher la date une fois leurs échanges terminés. « J’ai essayé d’marcher seule mais j’me suis paumée. » il avait essayé lui aussi, de faire affaire seule, de rejeter tous ceux qui lui tendaient une main et finalement, c’est bien grâce aux autres qu’il s’en était sortie. « On est jamais mieux servi que par soi-même, il parait. Mais on se rend compte bien assez vite que sans les autres, il nous manque beaucoup d’outil en main pour pouvoir avancer. » c’était tout le sens du mot communauté, savoir mettre à disposition ses compétences et ses valeurs tout en pouvant profiter de celles des autres et ainsi avancer tous ensemble. « Alors j’ai rejoint un programme en 12 étapes, vous savez ? Pour lâcher la drogue. Sauf que j’bloquais carrément parce que… bah, j’avais perdu confiance. C’est qu’on est censés remettre notre volonté à Dieu, mais j’pouvais pas… j’pouvais pas sans être sûre qu’Il voudrait bien d’moi. » Il ne connaissait pas ces programmes en 12 étapes comme elle l’avait évoqué, il savait pas de quoi elle parlait, mais il y voyait déjà une volonté et un pas en avant de sa part. « Et j’en ai besoin en c’moment. Je stresse pour rien, genre plus que d’habitude. J’flippe vraiment d’rechuter. » le prêtre doutait que la religion soit la seule solution à l’addiction, il restait convaincu – sans doute après son parcours en médecine – qu’un aide thérapeutique était indispensable. « Mais du coup j’me demande… Si faire partie d’une religion ça ne veut pas dire appliquer ses doctrines à la lettre… ça veut dire quoi, du coup ? » la question à 10000 dollars. Mais la réponse ne semblait pas être compliquée à lui donner pour le prêtre. « Ca veut dire que je crois en ses valeurs : vouloir le bien commun, y travailler, l’entraide, le partage, le pardon, l’ouverture, croire, la justice… et tant d’autres. Mais que pour autant, je suis une personne à part entière et que je peux toujours apporter ma réflexion, mon esprit critique et ne pas tout appliquer à la lettre. Pour autant, je suis guidé par la force et la foi, le Seigneur. Je crois en Dieu, en Jesus Christ, le force de la trinité, je suis guidé par mon amour inconditionnel à notre Père. Avoir mon esprit critique ne m’autorise pour autant pas à faire tout ce que je veux, je ne peux malgré tout pas célébrer le mariage d’un couple homosexuel. Je ne peux ma détourner totalement des doctrines, je peux par contre, apporter une vision éclairée sur mes pensées et en étant persuadé de ne pas me détourner non plus du Seigneur. » Le prêtre se leva rapidement de son banc. « Je reviens ! » il disparu par une porte dérobée derrière l’autel pour aller chercher cette fameuse date sur la prochaine rencontre qui aura lieux ici, en dehors de la messe hebdomadaire. Il revient quelques minutes plus tard, se demandant si elle aurait disparu ou si elle l’attendrait sagement sur le banc. Mais elle était toujours là. « Tenez ! » il lui tend alors un bout de papier avec cette date notée dessus. « Tous les deux ou trois mois, en fonction de la période, il y a un apéritif d’accueil pour tout nouveaux paroissien dans le quartier. Ca permet de faire de nouvelles connaissances et de peut être faire sa place par ici. »
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Message(#)Falling in the black ۵ Owen EmptyJeu 7 Mai 2020 - 3:32

Falling in the black
Owen & Aisling
Elle s’était attendue à tout en poussant les portes de l’église ce jour-là. De la compréhension comme du jugement. Le pardon ou le rejet. Mais jamais au grand jamais elle n’aurait imaginé rencontrer une acceptation si directe, si bienveillante, de la part du prêtre en personne. Pas de confession formelle comme celles auxquelles elle a dû s’habituer petite. Pas d’actes de contrition pour effacer ses péchés. Pas même la perspective pénible de devoir se repentir si jamais elle se laisse aller à ses désirs dans l’exploration de sa sensualité. Car ici, le prêtre écoute avec un sourire agréable, abordable même, et partage les expériences douloureuses qu’il a surmontées comme pour lui montrer que tout le monde peut s’égarer, s’enliser, puis rebrousser chemin jusqu’à retrouver la lumière. Il sait comme elle ce que c’est que de se retrouver seul, ensevelit par son désespoir ; d’avoir l’impression de se noyer dans ses problèmes sans pouvoir s’en relever. Il nous manque un outil en main pour pouvoir avancer, qu’il lui a confié. Pendant longtemps, Aisling a cru que cet outil était la drogue. Un moyen de se réveiller dans l’après-midi et se donner la confiance nécessaire pour monter sur ses chaussures en plexiglas et s’offrir au regard du plus offrant. Un moyen d’assommer ses pensées pour trouver le sommeil, enfouir sa honte et sa culpabilité au moment où elles venaient la punir en la tenant en éveil. Mais c’était un leurre, rien de plus. Dans le fond, elle l’a toujours su, même si elle refusait de se l’admettre. Maintenant, elle sait. Et elle sait aussi qu’elle n’est pas encore totalement sortie d’affaire, qu’il lui manque quelque chose, un sentiment de réassurance et de paix avec tout ce en quoi elle croit et dont elle s’est éloignée. Mais le fondement même de ses croyances s’ébranle devant elle, se redéfinit sous ses yeux. Les doctrines qui en formaient le pilier dans son enfance ne semblent pas aussi importantes pour le prêtre qui l’écoute. Alors patiemment, elle attend qu’il lui livre sa vision, et lui montre comment trouver sa place au sein d’une église sans se laisser étouffer par des règles qui d’après lui ne s’appliquent plus au monde dans lequel ils vivent tous les deux.

Il n’y a pas d’hésitation dans sa voix alors qu’il lui livre sa vision : « Ça veut dire que je crois en ses valeurs : vouloir le bien commun, y travailler, l’entraide, le partage, le pardon, l’ouverture, croire, la justice… et tant d’autres. » Intéressée, Aisling hoche la tête. Ces vertus au moins font écho à ses souvenirs d’enfance, rappellent les principes prônés par le père autour de la table aux grandes occasions. Ces mêmes valeurs qu’il n’hésitait pas à piétiner au nom du conflit qui déchirait leur pays. Mais c’était, paraît-il, la volonté de Dieu, ça aussi. Elle s’en veut immédiatement pour cette réflexion. Comme s’il lisait dans ses pensées, le prêtre en profite pour lui partager que ces piliers communs ne devraient pas asservir leur esprit et qu’il se sent libre d’apporter sa réflexion sans tout appliquer à la lettre. Le secret, ce serait d’être guidé par sa foi. « Je crois en Dieu, en Jésus Christ, le force de la trinité, je suis guidé par mon amour inconditionnel à notre Père. » Ok, donc en gros la foi fait comme un compas moral interne pour nous guider et faire le bien autour de nous. Mais comment j’fais si mon système à moi il est tout détraqué et que j’suis obligée de faire un peu de mal pour bouffer et payer mon loyer ? La gorge un peu serrée, elle l’écoute se confronter à un dilemme similaire : son interdiction de célébrer un mariage homosexuel alors même qu’il ne semble pas condamner leur amour. Mais… si vous pouviez, vous le feriez ? Elle n’est pas certaine de comprendre pourquoi la question l’intéresse tant. Elle n’a heureusement pas le loisir de la poser, car le prêtre s’excuse et disparaît par une petite porte derrière l’autel. Les sourcils vaguement froncés, Aisling l’attend plantée sur sa chaise. Ses yeux errent sur les bancs autour d’elle. Une femme âgée prie un peu plus loin, un homme arrange une pile de dossiers. En face, sur une croix immense, Jésus semble veiller sur eux. Elle le fixe presque effrontément, avide de ressentir une émotion, quelle qu'elle soit. De la crainte, de l’amour, de la honte, des regrets, ou encore une foi brûlante qui enflerait dans sa poitrine et brûlerait tout sur son passage. Mais rien ne se passe, et elle ne sait pas interpréter ce vide qui l'effraie. Quand j’étais petite, tu me parlais. Pourquoi t’as arrêté ? J’avais besoin de toi, pourquoi tu m’as abandonnée ? Au final, c’est la tristesse qui monte et menace de la submerger.

Ses lèvres tremblent, elle est sur le point de se relever. Fuir encore pour ne pas avoir à affronter la douleur de cette question sans réponse qui la ronge. Mais alors qu’elle attrapait la hanse de son sac pour s'arracher, la voix chaleureuse du prêtre la cloue sur le siège. « Tenez. » Etonnée, elle attrape le dépliant qu’il lui tend et balaie l’information inscrite du regard. « Tous les deux ou trois mois, en fonction de la période, il y a un apéritif d’accueil pour tout nouveaux paroissien dans le quartier. Ça permet de faire de nouvelles connaissances et de peut-être faire sa place par ici. » Un petit sourire se fraie un chemin sur son visage tandis qu’une chaleur familière détend lentement son cœur malmené. « J’sais pas trop, j’suis pas toujours libre en soirée… faut que j’vois. » Elle décrète sans trop savoir pourquoi. Parce que dans le fond, elle sait bien qu’une partie d’elle crève d’envie de s’y rendre. Mais l’autre hésite encore, alors elle reste comme écartelée au milieu. Car Aisling ne se souvient que trop bien de l’esprit de communauté, les gâteaux pour les levées de fond, les jeux organisés, le sentiment d’appartenir à un groupe, d’être là pour s’entraider. Mais elle se rappelle aussi les messes basses et les punitions, les erreurs des uns et leur ostracisation. Les paroissiens pourraient-ils accepter parmi eux une pinup goth à la peau tatouée, une stripteaseuse prude qui aime se blottir contre son copain sans lui être mariée ? « Mais merci d’m’avoir écoutée en tout cas. Je… euh… j’suis contente d’avoir osé franchir cette porte. Pis qu'vous soyez venu m’parler, aussi. » Elle se redresse, remonte son petit sac à dos sur son épaule et glisse le papier avec la date de la prochaine rencontre dans une petite poche scellée. Puis, un sourire aux lèvres, elle relève les yeux vers le prêtre. « J’suppose que z'avez encore plein d’gens à aider, j’vais vous laisser. » Elle incline légèrement la tête, s’éloigne de quelques pas et s’arrête brusquement comme frappée par la foudre. « Au fait, moi c’est Aisling. Aisling Hayes. » C’est peut-être anodin, mais c’est la première fois depuis une éternité qu’elle se présente ainsi. Son prénom d’abord, que ses collègues ignorent puisqu’elle n’est qu’Ivana Rose pour eux. Puis son nom de famille qu’elle n’osait plus y accoler, terrifiée par le poids de l’héritage qu’il représente et qu’elle ne pensait plus pouvoir porter. Et pourtant, l'étau qui encerclait ses poumons semble se desserrer, son sourire s'élargit, et son pas sautillant se fait plus léger alors qu’elle traverse l’église en sens inverse et pousse les grandes portes pour en sortir.

Vers la lumière.    
   
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