ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Au fond, je sais que Matthias voulait bien faire. Il ne pense pas à mal. Pourtant, lorsqu’il vient toucher ma cicatrice, c’est tout simplement plus fort que moi, je réagis au quart de tour. Je ne supporte pas que l’on touche cet endroit de ma peau. Surtout lorsque je ne connais pas la personne. Matthias a beau être mon cousin, pour le moment, il reste un inconnu… Je ne sais pas réellement comment agir avec lui et pourtant, je lui parle de mon passé, d’Asher et tout ce qui va avec. Et bien entendu, il tente de trouver les paroles parfaites. Qui peut lui en vouloir ? Je crois que j’aurais tenté de faire la même chose à sa place. Et pourtant… Je reste sur la défensive. C’est plus fort que moi. Je me suis fait avoir bien trop souvent. Bien trop régulièrement. « Je… Je suis devenue méfiante. » Non pas que je tente de justifier mes gestes, justes pour ne pas l’effrayer. J’en sais trop rien. Son regard me fait comprendre qu’il ne m’en veut pas. Qu’il tente juste de comprendre. Je n’ai plus l’habitude d’avoir de la famille qui fait attention, qui se préoccupe. « Il était tellement manipulateur, tu serais tombé dans le piège aussi. » Il ne faut jamais sous-estimer un pervers narcissique comme Asher. Il faisait croire à tout le monde que notre famille était parfaite, qu’il était parfait. Personne n’a jamais rien soupçonné. J’étais trop jeune pour parler et ma mère voulait le protéger. « Il reviendra pas… Je suis sûre de ça. » Je ne saurais expliquer comment j’en suis si convaincue, mais je le suis. « Mais… Merci Matthias. » Je lui souris un peu, parce qu’il ne mérite pas que je sois autant sur la défensive avec lui, que je sois presque agressive. Je m’en veux un peu, mais j’ose espérer qu’il comprend. « On va apprendre à se connaître et… Ça ira, hein ? » Je ne sais pas qui je tente de convaincre ici, lui ou moi. Les deux probablement. Et une nouvelle fois, je lui souris quelque peu.
On parle rapidement de notre famille. Ce lien que nous avons en commun. Même si ma mère n’est plus et que la sienne ne doit plus faire parti du paysage. On a ce lien. Ce petit truc en plus qui nous relie. Je comprends qu’il ne veuille plus voir sa mère. Après tout, je ne connais presque pas ma tante, c’est bien que ma mère évitait sa propre sœur. « Ça me rends triste tout ça… » dis-je en haussant les épaules. Je suis triste que notre famille soit si dysfonctionnelle, que l’on soit si distant les uns avec les autres au point où l’on se connaît à peine. J’aurais aimé que tout soit différent. « La rêveuse que je suis aurait aimé une famille bien plus normale. » Même si la normalité ne se défini pas. Juste quelque chose de plus stable, des souvenirs par milliers tous ensemble. Quelque chose auquel se raccrocher. « Enfin… Peut-être que l’on va pouvoir rattraper ça. Peut-être pour la future génération. » Et un rire m’échappe. C’est un rêve comme un autre.
Je me sens presque obliger de lui demander s’il savait pour mon père. Je me doutais de sa réponse, mais je voulais savoir qui était au courant de se secret avant moi. « Je me doutais que tu ne savais pas… Je voulais… Enfin, c’est encore vraiment dur à digérer donc… » Je soupire longuement et passe une main sur mon visage. Je préfère questionner un peu mon cousin. Après tout, on parle de moi depuis tout à l’heure, mais il a bien une vie lui aussi. Et j’aurais préféré me taire… Matthias m’explique qu’il a été marié, que sa petite amie a perdu un bébé et mon cœur se serre. Et comme il a pu le faire un peu plus tôt, je pose ma main sur son bras. « Je suis désolée, Matthias. » Que dire de plus ? Il n’y a rien qui pourra apaiser sa douleur. Je me sens subitement, mal à l’aise et commence à regarder autour de moi. Je remarque son ordinateur ouvert sur un logiciel de montage, les caméras qui traînent aussi. « Tu bosses dans la vidéo ? » Changer de sujet pour éviter le malaise, plan B. J’espère qu’il ne m’en voudra pas. Je voudrais apprendre à le connaître un peu malgré tout… Puis mon regard tombe sur l’horloge en dessous de sa télé. « Et je t’embête à cette heure-ci moi… »
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Je ne peux pas imaginer ma cousine dans cette situation, à vrai dire je n’ai pas envie parce que cela réveille en moi un sentiment de culpabilité. Je n’aime pas savoir que quelqu’un ai pu lui faire tant de mal, même si cela fait des années que nous ne nous sommes pas vus, que je suis un étranger pour elle tout comme elle l’est un peu pour moi, elle en reste ma famille, ma seule famille. Alors je ne peux pas lui en vouloir d’être sur la défensive, de ne pas vraiment me faire confiance. Après tout, sa sœur avait beau s’être éloigné, moi aussi j’avais fini par partir loin de Sydney, fuir les situations familiales bien trop compliquées. Si je l’ai fait c’est en grande partie la faute de ma mère, celle qui n’avait jamais levé le petit doigt pour moi et à qui j’avais pourtant laissé des dizaines et des dizaines de chances. « Je comprends. Désolé j’aurais pas dû te toucher comme ca. » Je lui adresse un léger sourire désolé alors qu’elle continue de me parler de cet homme qui lui avait pourri la vie et celle de ma tante par la même occasion. Je sais que si j’avais été présent j’aurais fait quelque chose, ou du moins c’est ce que je pense, mais est ce que je me serais rendu compte de quelque chose ? Ca je n’en sais rien. Puis après tout, cela ne sert pas à grand-chose de remuer le passé et de penser à cela. Je vois quand même dans les yeux de la petite blonde qu’elle le hait très fortement, mais en même qui ne haïrait pas un homme qui vous fait subir ce genre de choses. « C’est normal. Je sais que j’ai pas été là mais… Je veux y remédier tu sais. » Je veux apprendre à connaitre Elora, à me lier un peu avec elle. « Bien sûr. Et je te l’ai déjà dit, mais ma porte est toujours ouverte, quoi que tu ai besoin. » Je lui adresse un sourire à mon tour.
Bien sûr, nous en arrivons à parler de sa mère, de la mienne et même de ma grand-mère. Nous n’avons jamais eu une famille normale au final. Ma grand-mère avait eu deux filles, et bien qu’elles les aient éduquées de la même manière elles avaient été le jour et la nuit. Sophia était une femme douce, aimante et souriante, du moins des souvenirs que j’ai d’elle, alors que ma mère était une femme aigrie, colérique et qui m’avait rappelé toute ma vie que j’étais une erreur. J’avais longtemps essayé de demander pourquoi les choses étaient ainsi, je m’étais même longtemps dit que c’était ma faute si elle était ainsi, mais au final j’avais compris que c’était seulement elle. J’écoute ma cousine me dire que cela la rend triste, et elle n’est pas vraiment la seule avec une petite pointe au cœur lorsqu’elle pense à la famille. « Je comprends. Quand j’étais plus jeune j’imaginais tout le temps la même chose. Mais au final… Je me suis construit une sorte de famille avec mes amis et au final celle-là est présente. » Gamin, je rêvais sans cesse d’une mère aimante, d’un père qui m’emmènerait jouer au foot, et de dimanche ou l’on se retrouvait tous pour des repas en famille. J’en ai rêvais des millions de fois et bien sûr cela n’est jamais arrivé alors j’ai fini par m’éloigner et trouver des amis qui sont devenus ma véritable famille. J’adresse un sourire à Elora. « Bien sûr qu’on peut. Je pense même que c’est une très bonne idée. J’aimerais vraiment te connaître tu sais. » Je me souvenais d’elle petite, mais bien des choses ont changé depuis.
Elle me parle ensuite de son père, un Américain dont j’ignorais l’existence jusqu’à il y a quelques minutes plus tôt. « Ouais, je comprends bien. Tu sais, peut être qu’au final tu es mieux à ne pas le rencontrer. » Peut être que ca lui éviterait une nouvelle déception, une nouvelle douleur dans sa vie. « C’est pour ca que j’ai jamais cherché mon père. Peut être qu’il ne sait pas que j’existe, ou qu’il a simplement décidé de se barrer, j’en sais rien, mais au final je n’ai pas besoin de lui dans ma vie. Peut être que ca serait ton cas aussi. Après je comprends aussi que tu ai peut être envie de le connaître. » J’ai longtemps été divisé entre l’idée de vouloir trouver mon père, le rencontré et ne jamais en entendre parler. Je ne suis même pas sur que ma mère m’ai dit la vérité sur les peu de choses qu’elle m’avait dit de lui. Mais j’ai fait mon deuil de tout cela. Dans le fond, c’est le futur qui compte aujourd’hui, même si le futur est flou. Lorsque Elora me demande un peu de parler de moi, je lui parle alors de mon mariage raté et de ce petit bébé que je ne connaitrais jamais. Elle pose sa main sur mon bras et je lui adresse un sourire rassurant. Bien sur j’y pense encore de temps en temps, je ne peux pas m’en empêcher, mais dans le fond j’ai fait mon deuil – si on le fait vraiment un jour.
Elora se lève alors que l’ambiance dans la pièce est un peu tendue et je la vois jeter un coup d’œil à mon ordinateur portable. « Oui, je suis réalisateur. Je pense pas que tu connaisse mes projets passées, mais j’ai réalisé plusieurs film. » Je suis fier de mon travail, fier de faire ce que j’aime et même si ce n’est qu’après des années de carrière que je réalise mon premier film à gros budget, pour moi ce n’est pas ce qui compte. « Tu m’embêtes pas, je t’assure. Je n’arrive pas à dormir et j’étais en train de bosser du coup. » Je lui adresse un sourire. « Tu veux quelque chose à boire ? Et après tu me dis ce que tu fais dans la vie toi ? »
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Je préfère ne pas épiloguer sur ma réaction plus que brusque lorsque la main de Matthias est venue se poser sur mon bras. Je sais qu’il a compris avec le peu d’explications que je viens de lui donner. Je ne supporte pas que l’on me touche sans me prévenir encore plus lorsque je suis quelque peu sur les nerfs comme ce soir. Non pas que la situation m’énerve, mais je ne connais pas vraiment Matthias et plus notre conversation, moins je sais quoi penser de tout cela. Il est ma famille. Ma véritable famille, on partage le même sang. Et contrairement au Grimes, lui est venu me chercher, lui cherche à comprendre qui je suis, à comprendre mon passé. Je ne suis pas habitué à cela. Je m’étais faite à l’idée que personne ne s’intéressait réellement à moi, que je n’avais pas de valeur pour les autres. Pas de valeur familiale en tous cas. Mais petit à petit Matthias est en train de me montrer une autre possibilité, celle d’avoir une famille. On c’était perdu de vue, la vie avait fait que nos chemins se séparent, mais on a fini par se retrouver. C’est peut-être un signe dans le fond. Je n’en sais trop rien et je crois que je suis bien trop fatiguée pour analyser tout cela pleinement. Ce que je sais c’est que depuis le départ Matthias cherche à me mettre à l’aise. Il ne s’impose pas, il parle calmement. Je crois que je pourrais lui laisser une chance. « Je pense qu’on peut y arriver. » dis-je doucement en lui souriant quelque peu.
Bien entendu, la conversation dérive encore sur notre famille. Il parle énormément de notre grand-mère que je n’ai jamais eue la chance de connaître. Je suppose qu’elle était vraiment quelqu’un de bien. Maman en parlait souvent… Elle lui manquait comme elle me manque en ce moment. J’interroge un peu Matthias sur mon père, mais je vois bien qu’il ne connaît absolument pas l’histoire. Pour lui, ma mère a disparu aux Etats-Unis pendant quelque temps et lorsqu’elle est revenue, elle n’était plus seule. À croire que maman n’a jamais parler de son histoire à personne. Et je ne sais quoi penser de tout cela. En avait-elle honte ? Est-ce qu’elle l’aimait au point de mentir à tout le monde pour lui ? Je ne sais pas… J’évoque le fait de vouloir rencontrer mon géniteur et Matthias ne semble pas particulièrement enchanté me parlant de son propre père. À croire que les figures paternelles ne restent pas chez les Dawson. « Je veux juste le voir une fois… Voir si je lui ressemble, tu vois ? » Je n’ai pas vu de photo, je ne sais rien de lui physiquement. Tout ce que je sais, c’est qu’il est un avocat véreux et important à New-York. « Je veux le confronter juste une fois, lui poser les questions auxquelles maman ne pourra plus jamais répondre. » Je hausse les épaules et soupire quelque peu. « Enfin c’est tout moi ça tu vois… Éternelle optimiste qui finit toujours par se retrouver blessée au bout du parcours. »
Il évoque son passé. Chacun donne un petit bout de soi à l’autre comme une ultime preuve de confiance. C’est timide, on marche quelque peu sur des œufs, mais plus le temps passe, plus je reste persuadé que Matthias est quelqu’un de bien. Il a eu un départ plutôt chaotique dans la vie, mais il semblerait qu’il s’en sorte bien désormais. Il m’apprend être réalisateur et je le regarde un peu surprise. « Oh. Wow c’est cool ça. » Je m’y connais pas vraiment en cinéma, Clément est en train de refaire toute ma culture à ce sujet, mais je lui demanderais s’il connaît des films de mon cousin. « Tu as fait des trucs connus ? » Une nouvelle fois, le brun me propose quelque chose à boire alors que sans aucune honte, je suis en train de faire le tour de son appartement. « Je veux bien une bière si tu proposes. » Je me tourne pour lui sourire et continue à regarder les quelques photos alors qu’il part dans sa cuisine. J’en profite pour également caresser la chienne qui me suit à la trace depuis que je me suis levé du canapé. Lorsque Matthias revient, je le remercie pour la bière et retourne m’asseoir avec lui. « Bon, tu l’as vu, je bosse dans un bar. Puis je bosse aussi dans le cabinet d’avocat de ma demi-sœur, longue histoire. » Je préfère pas me lancer dans les détails de suite. « Mais je vais probablement bientôt abandonner. Je sais pas c’est juste bizarre. Puis… Maintenant que j’ai un peu repris ma vie en main, j’aimerais finir mes études. »
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Je sais que les choses ne sont pas simples dans notre famille, qu’elles ne le seront sûrement jamais d’ailleurs. Nous avons vécu des choses bien trop compliqué chacun de notre côté, et je pense que c’est aussi pour cela qu’il nous faudra du temps pour apprendre à nous connaître et pour reconnecter. L’idée d’apprendre à connaître Elora mieux, de la faire venir dans ma vie réveille en moi un sentiment un peu bizarre. D’un côté je suis heureux qu’elle me laisse une chance, qu’elle veuille apprendre à me connaitre et qu’elle soit prête à m’aider, mais de l’autre, j’ai peur de me faire avoir, de m’attacher pour tomber une fois de plus de haut. Je sais qu’il faut que je parle à Cora de tout cela, elle est la mieux placé pour savoir quoi me dire, pour savoir comment me rassurer. Ce n’est peut-être pas facile pour moi de faire confiance aux gens, mais je crois que c’est encore moins évident pour ma cousine, et ca, personne ne peut lui en vouloir. Dans le fond, je crois que j’aimerais également l’aider, je ne sais pas vraiment comment je peux le faire, mais j’aimerais pouvoir le faire. Elle s’ouvre un peu, me parlant de son beau-père, de celui qui lui a fait du mal ainsi qu’à sa mère.
Je lui parle de notre grand-mère, qu’elle n’a d’ailleurs malheureusement pas connue avant qu’elle ne me demande si je connais son père. J’ignore si ma mère a un jour su la vérité sur le père d’Elora, mais pour ma part je n’en ai jamais entendu parler. Sophia était partie un jour et était revenue plus tard avec un bébé dans les bras. Je n’ai jamais vraiment posé de questions, et à vrai dire ce n’étaient pas vraiment mes affaires. Ma cousine semble un peu déchirer devant les choix qui se présentent à elle maintenant qu’elle connaît l’identité de son père. Je ne peux que comprend son envie de voir son géniteur au moins une fois, de savoir d’où elle vient, si elle a quelque chose en commun avec lui. Pendant des années je me suis posé les mêmes questions, pendant des années je me suis débattu avec l’idée de chercher mon père ou de simplement oublier son existence. « Je comprends oui. » Je lui adresse un sourire. « Eh, y a pas de mal a être optimiste tu sais, bien au contraire. Je sais que cette situation ne doit pas être facile pour toi et si jamais… Enfin si t’as besoin de quelqu’un pour t’accompagner le voir, tu peux compter sur moi. » Elora est optimiste et dans le fond c’est quelque chose de beau, mais je ne veux pas non plus qu’elle ne soit blessée plus qu’elle ne l’a déjà été dans sa vie. Je n’ai peut-être pas ma place à jouer au cousin protecteur, mais je le fait quand même.
Sans vraiment y réfléchir, et comme si c’est la chose la plus simple du monde, je lui parle de mon passé. Je mentionne mon mariage raté, la perte de mon bébé et mon ex-femme. Je ne suis d’habitude pas vraiment du genre à parler de cela, ce n’est pas un sujet que j’apprécie beaucoup, mais il y a quelque chose avec Elora, quelque chose qui fait que les mots sortent tout seul. Puis pour changer un peu le ton triste de la conversation, elle me questionne sur mon métier. Je lui adresse un sourire et la laisse regarder autour d’elle. « Quelques trucs oui, mais ca a jamais fait un énorme carton. J’ai fait quelques films indépendants, et quelques documentaires. J’ai toujours refusé de faire des films juste pour l’argent, je préfère faire faire des trucs qui me tiennent à cœur tu vois ? Il n’y a que celui qui sort en 2020 qui est un film à gros budget, mon tout premier à vrai dire. » Je file à la cuisine pour attraper deux bières et viens lui en donner une avant de prendre une gorgée de la mienne. Malgré le fait que nous ne nous connaissons pas vraiment, la présence de ma cousine me parait naturelle, simple et cela fait du bien. Je l’écoute me parler de son travail au bar, avec sa demi-sœur puis de ses études. « C’est vrai ? C’est une super idée. Tu aimerais faire quoi comme études ? » J’ai adoré suivre mes études de cinéma et mes années de fac, c’est durant cette période-là que j’ai rencontré Cora et qu’elle est devenu comme ma famille. « En plus l’University of Queensland est vraiment une bonne université de ce que j’ai entendu. » Je prends une nouvelle gorgée de ma bière et me pose à nouveau dans le canapé. « Si jamais tu as besoin d’aide pour quoi que ce soit, je peux t’aider. » Je lui adresse un sourire sincère.
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
C’est difficile de donner sa confiance à un inconnu. C’est ce qu’il était pour moi, il y a encore quelques heures. Notre enfance commune semble si éloignée que j’ai la sensation que l’on se doit de tout reprendre à zéro. Je n’ai pas la meilleure des réactions avec lui, mais petit à petit, je tente de m’ouvrir à la conversation. On échange bien plus calmement. On s’ouvre un peu plus. J’en viens à lui parler de mon père et Matthias évoque notre grand-mère commune. Une femme que je n’ai jamais eue la chance de connaître, mais que ma mère adorait tellement. Dans le fond, je suis heureuse d’en apprendre un peu plus sur ma famille maternelle. Même si c’est dans un contexte particulier. Et bien entendu, j’évoque mon père. C’est encore compliqué pour moi d’en parler. Je ne sais toujours pas vraiment ce que je veux faire avec lui. Je me sens confuse, mais les mots de Matthias m’apaisent quelque peu. Je comprends qu’il est sincère et qu’il ne cherche qu’à m’aider dans mes démarches. « C’est gentil » dis-je tout en lui souriant quelque peu. « J’y penserai. Vraiment. »
Et plus la conversation s’enchaîne, plus on s’ouvre l’un à l’autre. Matthias me parle de son mariage, de l’échec de sa relation et de la perte d’un enfant. Je l’écoute avec attention, je capte ses émotions, je tente de le soutenir comme je peux. Avec le peu de moyen que je possède pour être totalement réconfortante. Je retiens tout ce qu’il me dit, je profite de l’évocation de sa profession pour complètement changer de sujet. Je vois son regard s’illuminer lorsqu’il me parle de ses films et cela me fait sourire. Il a l’air passionné, c’est quelque chose qui me plaît chez les gens. « Tu me les montreras tes films ? » Parce que c’est quelque chose qui m’intrigue réellement. Je suis persuadé que l’on pourrait mieux se découvrir et mieux se comprendre au travers de son art.
Je lui fais un peu part de mon envie de reprendre les cours et encore une fois, Matthias ne fait que tendre la main vers moi. « Je voudrais reprendre mes études de traduction. » Je voudrais finir au moins cela. Je voudrais pouvoir être fier de moi. C’est encore compliqué. Je ne sais pas vraiment ce que ça va bien pouvoir donner, mais j’ai espoir malgré tout. « Promis je t’en parlerai. » dis-je alors qu’encore une fois, il me propose son aide de la manière la plus naturelle qui soit.
On passera encore une bonne heure à discuter tous les deux. Avant que je ne baille plus de fois que je n’ouvre la bouche et qu’il me propose de me ramener à la colocation. Ce soir, j’ai redécouvert mon cousin.
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