RAELYN&AISLING ► beyond this place of wrath and tears
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Beyond this place of wrath and tears Raelyn Blackwell & @Aisling Hayes Périphérie de Brisbane, janvier 2014, 27 ans
Je détestais me faire rouler, et rien que ça, ça aurait suffi pour me mettre hors de moi. Dans le cas présent l’argent en question n’était certes pas volé de ma pocher mais de celle du Club, mais cela ne changeait rien pour moi. J’avais bouillonné de colère lorsque Jayden, mon supérieur direct m’avait parlé de ses soupçons, et lui avait presque éclaté lorsque c’est à moi que Mitch avait demandé de creuser et de régler le problème. Je connaissais assez les qualités de Jayden et les miennes pour comprendre ce qui avait motivé son choix et pour savoir qu’il avait fait le bon. Jay était un type impressionnant, le genre à qui il est difficile de faire décrocher un sourire et qui semblait économiser au maximum ses mots. Pas très grand il n’en demeurait pas moins une vraie armoire à glace et il valait mieux éviter d’empiéter sur son territoire : il avait pris l’affront du directeur du Vertige, un Club un peu miteux en périphérie de la ville, comme une insulte personnelle. Il soupçonnait le type en question de le prendre pour un con – je m’étais abstenue de dire que c’était certainement le cas - pour se faire de l’argent sur notre dos. Il refourguait la came du Club depuis des années mais depuis quelques mois les profits étaient en chute libre, et à l’écouter il avait de plus en plus de mal à écouler les stocks. Les gens n’achetaient plus, ils voulaient autre chose, quelque chose de différent, et si la première fois j’avais été la seule à lever un sourcil devant cette excuse qui ne me convenait pas, Jayden et Mitchell étaient à présent convaincus qu’il refourguait une autre marchandise que la nôtre, qu’il se contentait de vendre en petite quantité pour ne pas s’attirer nos foudres et nos soupçons. C’était malin je devais bien l’admettre, mais pas de chance pour lui Mitchell comme la plupart de ses hommes était paranoïaque. Ayant toujours fait partie de son cercle restreint je l’avais observé à de nombreuses reprises douter et se retourner contre des hommes de main fidèles et des partenaires qui n’avaient pourtant rien à se reprocher. Quand Mitch pensait avoir été trahit, il était difficile de le convaincre du contraire. Il valait mieux dans ce cas de figure se mettre à courir, et vite de préférence.
S’il m’avait envoyée moi aujourd’hui plutôt que n’importe qui d’autre c’était probablement pour éviter un bain de sang. Avant ces derniers mois les profits du Vertige étaient plutôt bons, très bon même, et s’il y avait la moindre solution pour inverser la tendance il fallait nous montrer assez intelligents pour la saisir. De toute époque j’avais toujours été l’atout diplomatique de Mitchell, et ces derniers mois il m’avait de plus en plus solliciter pour des situations tendues en tout genre à désamorcer. Je détonnais dans ce milieu, je n’avais pas la stature pour régler mes problèmes avec mes poings et j’avais dû apprendre à le faire autrement : avec calme, diplomatie, et une bonne dose de charme. Je n’étais pas douce pour autant même si certains s’y étaient trompés, disons simplement que lorsque je portais le coup de grâce on ne le voyait pas venir avant. J’avais la nature à remercier pour mon corps frêle et mon minois encore juvénile, et si j’avais toujours eu en horreur la bêtises des hommes, qui devenait incapables de réfléchir correctement lorsque leurs yeux se posaient sur des courbes féminines, j’étais bien obligée d’admettre que j’étais la première à utiliser mes atouts à mon avantage. Je jouais avec les cartes que l’on m’avait distribuées, et jusqu’ici je l’avais toujours fait avec pas mal de panache.
J’avais réfléchis à comment prendre le patron du Vertige la main dans le sac, je voulais être certaine de ce que j’avançais, je n’aimais pas avoir tort. Et c’est un soir, alors que j’étais attablée avec Mitchell au Club que l’idée m’était venue, en voyant passer la jeune Aisling devant mes yeux. La petite brune avait l’air à peine majeure, elle l’était d’ailleurs certainement, et irradiait d’une innocence qui ferait tomber n’importe qui dans le panneau, alors qu’après plusieurs échanges et livraisons de marchandise mon visage à moi était connu au Vertige. Elle constituerait, j’en était certaine, un parfait petit cheval de Troie avec de grands yeux bleus. Et elle mourrait d’envie de me plaire, je l’avais compris. Elle posait sur moi le même regard terrorisé que sur les hommes qui m’entouraient, mais je la sentais fondre et baisser sa garde à chaque sourire que je lui adressais, comme désespérément en recherche de mon approbation et d’une sorte de modèle de conduite. Je savais qu’elle ne refuserait pas, je n’étais pas certaine qu’elle serait à la hauteur par contre, mais cela valait la peine d’essayer.
C’est comme ça que je m’étais retrouvée à l’arrière d’une voiture conduite par Erik, l’un des hommes de main de Mitchell, assise à côté de la demoiselle. Je l’avais rapidement briefée sur la situation, sur les informations et confirmations que je cherchais à obtenir, avant de lui tendre une petite oreillette couleur chair, qu’elle triture à présent entre ses doigts alors que nous approchons du quartier abritant le Vertige. Je lui jette un coup d’œil, avant de lever un sourcil et de briser le silence dans lequel elle s’est emmurée, comme cherchant à réviser dans sa tête. « Tu vas t’en sortir ou tu vas me claquer entre les doigts ? » La seconde option n’est pas envisageable, j’espère qu’elle en est consciente. « Il va rien t’arriver si ça peut te rassurer, Erik se tiendra prêt à te sortir de là si ça tourne au vinaigre. » Je jette un coup d’œil à l’homme demain dans le rétroviseur, qui hoche doucement la tête. « Hurley est un vrai raté, un quarantenaire repoussant qui tiens un établissement qui l’est tout autant, mais je pense pas que ça soit un violent si ça peut te rassurer. » Pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises, je m’étais plus sentie mal à l’aise à cause de ses regards sur mon corps qu’en danger. J’avais toujours été accompagnée, mais je suis à peu près certaine qu’il n’avait pas ce qu’il fallait pour être effrayant ou menaçant. « Bon, contente toi de pas dire de connerie ok ? J’entendrai tout ce que tu diras et entendras, et tu m’entendras aussi. Même si tu perds toute répartie, t’auras qu’à jouer au perroquet. Compris ? » Je n’avais pas envie qu’elle implose et gâche tout. C’était à moi que Mitch avait demandé de solutionner le problème, c’était moi qu’il tiendrait responsable de la moindre complication.
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Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Ce soir, c’est le grand soir. La main tremblante, elle place deux pilules sur sa langue et les fait glisser dans le fond de sa gorge avec une goulée de vodka. Derrière sa fenêtre, le jour et la nuit s’affrontent pour régner sur Brisbane. Et lorsque la nuit gagnera comme à chaque fois, elle avalera Aisling pour ne la recracher qu’au petit matin sur le trottoir. Débraillée, honteuse, et encore un peu plus cabossée que la veille. Faut que j’me bouge. Un soupir s’échappe difficilement de ses poumons comprimés tandis qu’elle s’arrache à sa contemplation crépusculaire. Sa playlist rock ‘n sleaze lancée, l’irlandaise se laisse porter par le rythme des guitares pour faire le vide dans son esprit. Ce petit rituel l’aide à se détendre, comme s’il permettait aux drogues de diffuser plus pleinement leur effet dans ses veines. « There's forces working in our heads but we don't understand them, I need a map to find my way out all the time… » Elle chante avec son cœur, sans prêter attention à la signification des paroles, sans se demander pourquoi elles lui font autant de mal que de bien en même temps. « There's curses lurking in our heads, but we don't want to find them. We need to come back down and face what we've become. » Un maillot en latex et des bas en résille pour comprimer son corps. Fond de teint, œil charbonneux, lèvres rouges. Aisling s’efface derrière les vêtements et coups de pinceau pour laisser place à Ivana. Une petite jupe en cuir et une chemise blanche pour éviter de sortir habillée comme une pute. Normalement, Aisling aurait enfilé un jogging pour être plus à l’aise, mais ce soir elle ne peut pas se contenter de séduire uniquement sur scène : son rôle sera tout aussi important dans les loges et les couloirs du Vertige. Une dernière ligne pour la route quand sonne l’heure de mettre les voiles, et Aisling dévale l’immeuble jusqu’au point de rendez-vous. Elle n’attend que quelques minutes, tapie dans l’ombre d’un réverbère défaillant, alerte et prête à détaler comme un lapin au moindre bruit suspect. Elle se fige lorsque les phares se braquent sur elle, l’aveuglant un instant. La voiture passe puis s’arrête à quelque mètres et Aisling s’en approche, les jambes tremblantes. Ce n’est que lorsqu’elle reconnaît Raelyn et s’autorise un soupir de soulagement qu’elle réalise avoir arrêté de respirer. En temps normal, la blonde charismatique l’impressionne au point de la terrifier, mais ce soir l’irlandaise ne pourrait pas être plus soulagée de la retrouver. Un sourire réservé sur ses lèvres peintes, la stripteaseuse se glisse sur la banquette de cuir aux côtés de sa boss. Car Raelyn c’est une des tête pensante du club, et le cerveau de l’opération à laquelle Aisling est sur le point de participer.
Les lumières de la ville nocturne défilent à toute allure derrière la vitre et l’irlandaise a bien l’impression que ses tripes essaient de rivaliser avec ce ballet étourdissant. D’une main tremblante, elle trifouille les oreillettes que la blonde sulfureuse vient de lui remettre. Elle s’y accroche comme à une bouée de sauvetage, car dans quelques minutes ce tout petit objet ridicule pourrait bien être son seul salut. « Tu vas t’en sortir ou tu vas me claquer entre les doigts ? » La voix surprend Aisling au point de la faire sursauter et l’oreillette qu’elle vient de lâcher glisse entre ses cuisses. « Ça va aller, ça va aller. » Elle bredouille un peu rapidement en récupérant maladroitement l’appareil. Comme si elle sentait son angoisse, Raelyn lui déroule une fois encore le processus de sécurité : Erik reste sur le qui-vive, le patron de boite est tout ce qu’on peut attendre d’un type qui gère ce genre de lieu et la blonde à l’esprit aiguisé comme la lame d’un couteau sera la voix qu’elle n’aura plus qu’à répéter en cas de doute. Un peu rassurée par ce dispositif et le plan qui lui parait foutrement intelligent, Aisling hoche la tête. « T’inquiète Raelyn, prétendre c’est c’que j’fais de mieux. J’vous laisserai pas tomber. » Elle l’espère de tout son cœur, parce qu’elle a bien conscience de devoir prouver sa valeur si elle souhaite pouvoir continuer à profiter des services du club. C’est qu’à part montrer son cul aux caméras, elle sait pas faire grand-chose qui justifie l’appart, la protection et les drogues que Mitchell lui offre gracieusement. Ça l’a surprise d’ailleurs, que Blackwell la choisisse pour une telle mission. Elle ne se sent pas digne de sa confiance ni de son intérêt, et pourtant elle crève d’envie de lui plaire, se sentir sa force l’envelopper comme pour lui apprendre à voler.
La voiture prend une sortie et ralentit. Le crissement des graviers fait grimper l’anxiété en flèche dans ses veines. Aisling reprendrait bien une ligne, ou un cachet, ou les deux avant de se lancer dans la mission, mais elle sait que sa tête doit rester un minimum claire si elle veut éviter de tout faire foirer. Alors elle se contente de sortir sa bouteille d’eau en plastique remplie de vodka et en bois quelques gorgées. D’une main fébrile, elle glisse l’oreillette sous sa chevelure et rajuste le micro caché sur sa poitrine. « Test micro. » Elle lance comme prévu, en essayant de garder la tête relevée d’une manière naturelle, comme ce sera le cas dans le club moisi où elle doit s’aventurer. A l’avant, Erik lève le pouce pour lui dire que c’est ok, il reçoit. L’instant d’après, sa voix grave résonne dans son tympan et cette intimité forcée avec un homme donne à Aisling l’envie de s’arracher l’oreille. « Test oreillette. » Elle hoche la tête avec une petite grimace qu’elle espère pas trop visible. Vivement que Raelyn prenne le relais. Elle donne pas cher de sa peau si le conducteur/garde du corps s’amuse à prendre le micro pendant la mission. « Ouai, j’reçois bien. » Elle confirme tandis que la voiture s’arrête près d’un bosquet, un peu en retrait par rapport au club. La mission est déjà en marche, et étrangement Aisling sent une vague de calme l’envelopper. Elle ne sait pas si c’est les drogues dans son système, l’alcool, l’oreillette ou l’adrénaline et elle n’en a rien à foutre du moment que ça reste comme ça tout le temps. « Ok. J’y vais. » Elle souffle en jetant un dernier coup d’œil à Raelyn. Et comme ça Aisling sort avant d’être mise dehors, pour avoir l’impression que c’est sa décision à elle et moins se sentir comme un agneau qu’on enverrait à l’abattoir.
La devanture du club est aussi merdique que ceux où elle danse le samedi soir. Mecs lourdingues qui sifflent, lumières criardes, fumée de cigarette, basses étouffées en provenance de l’intérieur, vigile pas commode prêt à sortir les dents. « J’suis Ivana Rose. J’viens pour le job. C’est Ruby qui m’en a parlé. » Elle lance comme prévu. Le gars la regarde de haut en bas, demande même pas sa carte d’identité. Pourquoi faire après tout ? Les types qui viennent ici aiment la chair fraîche. Elle aurait 16 ans que ça l'aurait pas davantage fait sourcilier. On vient la chercher, on la fout dans les loges avec tout un tas d’autres nanas pas plus habillées qu’elle et certainement plus défoncées. Le nez plissé, Aisling se dit que ça pue les drogues moches, ici; qu’elle au moins consomme des trucs moins louches. Elle est loin de se douter que toutes ont commencé comme elle avait de glisser de plus en plus loin dans la déchéance. « Regardez-moi donc la p’tite poupée gonflable qu’ils nous envoient. » Glapit une nana aux dents défoncées par le meth. « Fais pas ta pute Nancy, et fais pas chier la nouvelle parce qu’elle est pas obligée de danser la bouche fermée. » Raille une autre et quelques insultes fusent dans tous les coins. Ses joues brûlantes dissimulées par une épaisse couche de fond de teint, Aisling se fraie un chemin vers le coin le plus éloigné de la pièce. Ça fait quelques mois à peine qu’elle a commencé à danser, et elle a rapidement compris que dans les clubs les plus moisis, les loges sont tout sauf des lieux sereins. Dans l’air enfumé la compétition règne, et les filles se battent pour les clients, les pourboires et les drogues. « Hey. » Elle lance à une nana qui semble plus réservée que les autres – et vachement concentrée sur la ligne qu’elle s’étale sur son petit miroir. « Tu sais pas où c’est que j’pourrais trouver un peu de courage en poudre ? J’flippe à mort et j’suis à sec. » La rousse en face lui lance un regard un peu blasé, comme si son ennui mortel n’allait pas tarder à l’engloutir. « Faut voir avec Hurley. » Elle lance en prenant à peine le soin d’articuler. Victoire ! « L’est où ? » Cette fois, la fille ne prend même pas la peine de lui répondre mais se contente d’ouvrir une porte et de désigner un point abstrait au bout d’un long couloir sacrément sombre. « Merci. » Aisling lance quand même avant de s’y aventurer, la gorge serrée. « J’suis dedans, j’crois que j’vais vers son bureau. » Elle murmure dans son micro une fois certaine d’être seule. « Raelyn tu m’laisses pas tomber hein ? » Dans sa poitrine, son cœur bat la chamade. Moment de vérité.
Fresh regrets, vodka sweats. The sun is down and we're bound to get exhausted and so far from the shore.
Pando
Spoiler:
Voilààà @Raelyn Blackwell désolée pour le retard, j'espère que ça te plaira
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Beyond this place of wrath and tears Raelyn Blackwell & @Aisling Hayes Périphérie de Brisbane, janvier 2014, 27 ans
J’essaye de faire marcher ma mémoire, de savoir si oui ou non j’ai été aussi fragile et fébrile un jour. Quand le son de ma voix la fait sursauter et qu’elle en lâche l’oreillette de que viens de lui donner, je ne bouge pas et reste impassible, mes yeux plantés sur le visage de la demoiselle. Je ne cherche pas volontairement à l’impressionner comme je ne cherche pas volontairement à lui faire peur. J’attends qu’elle soit prête, j’attends que ses émotions ne la fassent plus trembler comme une feuille, parce que je n’ai pas l’intention de prendre de risque. Immobile, le visage de marbre. Je n’ai jamais été aussi fragile, cette réponse est celle qui s’impose à moi le plus rapidement, comme une conviction détruisant tout le reste sur son passage, occultant aussi peut-être certaines périodes de ma vie. Je n’ai jamais autant laissé paraître ma fragilité serait déjà une réponse un peu plus honnête. Je n’ai jamais cherché à plaire comme elle cherche à plaire, et même dans les moments les moins glorieux de mon histoire, je ne me suis toujours cachée derrière une attitude désinvolte, un masque de dure à cuire et une répartie qui très tôt a pris toute la place. Une sale gosse, j’étais une sale gosse et c’est bien là la différence avec le petit oiseau que j’ai sous les yeux. Comment elle j’ai été misérable, comme elle j’aurais été prête à presque tout si l’on m’avait agité un sachet de poudre sous le nez. Mais à sa différence accepter une main tendue n’était pas dans mes habitudes, j’étais plus du genre agressive, celle qui mords la main qui tente de nous nourrir, et je clamais une indépendance de façade, puisque mon addiction ne me laissait plus ce luxe. J’étais bien trop fière pour admettre avoir besoin d’aide et Aaron ne m’avait pas laissé le choix, sans quoi je n’aurais certainement jamais vu mon vingtième anniversaire.
Alors c’est là la principale différence entre la brune et la jeune fille que j’étais il y a presque dix ans. Je n’avais que faire de plaire et préférais provoquer, même si cela signifiait recevoir une gifle en retour. Même dans mes pires moments je ne savais pas mettre de côté cet orgueil qui bouffait toute la place. Et s’il a fallu que j’apprenne à l’amoindrir, elle de son côté a un sacré travail à faire sur elle pour retrouver un peu d’amour propre. Mais pas ce soir. Parce que ce soir je compte bien profiter de sa docilité, de son besoin de plaire, de me plaire, je n’avais pas pu m’empêcher de le remarquer. Je n’ai pas l’impression de la mettre en danger, mais quand bien même je n’aurais aucun état d’âme à le faire. Si les choses devaient mal tourner, son appartenance au Club est bien la chose qui m’empêcherait de la laisser derrière dans le merdier dans lequel elle avait mis les pieds pour moi. Jusqu’à un certain point. Avec moi la seule chose capable de supplanter les intérêts du gang, ce sont les miens. Ma propre sauvegarde. Mon sens des priorités a toujours été limpide et même ma loyauté à l’encontre de l’organisation criminelle ne saurait remettre les choses en questions.
Elle s’agite donc, comme un petit oiseau incapable de tenir en place. « Ça va aller, ça va aller. » J’observe ses mains qui tremblent, j’observe ses yeux et les soubresauts de son cœur dans sa poitrine. « T’inquiète Raelyn, prétendre c’est c’que j’fais de mieux. J’vous laisserai pas tomber. » Elle ne trompe personne, et si elle cherche à me rassurer sa nervosité est trop communicative pour que je ne puisse passer à côté. Finalement je hausse un sourcil, mettant fin à sa torture. « Nervosité ou drogues ? » Ses tremblements, je cherche à comprendre sur le compte de quoi ils sont à mettre. « Je préfèrerais que tu me dise que tu t’es pas défoncée avant une mission de cette importance. » Parce que je savais ce qu’un esprit embué par les stupéfiants peut vous faire faire, je savais qu’il bouleverse votre sens des priorités et ne vous laisse plus voir que la drogue, seulement elle. Même en étant restée consommatrice, je ne bosse plus sous l’emprise de petites pilules magiques. Je sais qu’elle peut tout faire foirer.
Quand la voiture s’arrêter à quelques rues du Vertige, la demoiselle glisse l’oreillette derrière ses cheveux et Erik attrape l’autre pour tester en tester le bon fonctionnement. Le coude appuyé contre la portière j’observe la scène d’un œil distrait, peu intéressée finalement pas ce genre de formalités. « Ok. J’y vais. » Je hoche la tête, et quand Erik me tend mon oreillette je l’enfile à mon tour, avant d’accrocher le micro à décolleté, et de l’éteindre pour l’instant. Je l’observe s’éloigner un instant, un air pensif sur mon visage, et c’est finalement la voix de l’homme de main qui me ramène à la réalité. « Tu crois qu’elle va s’en sortir ? » Il l’a sentie lu aussi, la nervosité. J’espère qu’elle va s’en sortir sans se démasquer, et ne serait-ce que pour ma crédibilité j’ai tout intérêt à ce que cela soit le cas. Mais, atteinte par le stress de l’opération, la demoiselle m’a semblé être un livre ouvert. Je chasse ces doutes et en haussant les épaules de réponds simplement, sans lui accorder un regard. « Vaudrait mieux. » Il se retourne vers son volant, prouvant à nouveau qu’on ne peut pas avoir des muscles et de la conversation. Très bien. Je ne suis pas là pour mettre à l’épreuve la répartie d’Erik et préfère me concentrer sur Aisling, dont je n’entends d’abord que le son des talons qui claquent sur le bitume, avant qu’elle ne s’adresse à quelqu’un, le videur certainement. « J’suis Ivana Rose. J’viens pour le job. C’est Ruby qui m’en a parlé. » Jusqu’ici aucune difficulté et je me permets de laisser mon esprit vagabonder lorsqu’elle traverse le club, ne prêtant pas la moindre attention aux réflexions et quelques instructions qu’elle reçoit. Mon rôle ne commence pas ici. Les échanges mesquins de vestiaire c’est son domaine, je n’ai pour ma part jamais assez apprécié la compagnie des femmes pour essayer de les comprendre. Je les méprise pour la plupart d’ailleurs, celles qui comme toutes ces gogos et escort se complaisent dans la médiocrité de leur existence. Celles qui se prennent pour les reines du bal et de la cour alors qu’elles ne font que se trémousser pour exciter les hommes et profiter de la faiblesse de ces porcs qui fréquentent ce type d’établissement pour gagner dix malheureux dollars glissés dans leur string. Alors que la moitié d’entre elles sont prêtes à se mettre à genoux pour trois billets verts, et offrent leur corps tout entier pour à peine le double. Je me reconcentre quand l’interlocutrice de la brune prononce le nom d’Hurley, à nouveau attentive aux déplacements et échanges de la demoiselle. Ses talons claquent, elle est en mouvement, et finalement elle s’adresse à moi. « J’suis dedans, j’crois que j’vais vers son bureau. » Qu’elle murmure, et je sens à nouveau la nervosité dans sa voix, je n’ai même pas besoin de l’avoir en face de moi. Je prends une inspiration, et elle continue. « Raelyn tu m’laisses pas tomber hein ? » Je ne suis pas protectrice mais moi aussi je sais jouer et prétendre, alors je laisse mon naturel de côté pour lui répondre d’une voix qui se veut rassurante. « Je suis là. Je bouge pas. »Je ne bouge pas… Tant que je suis certaine de ne pas être moi dans la merde. « Ne communique qu’en cas de nécessité. On pourrait t’entendre. » Elle n’a pas besoin de me parler, à moins d’une urgence, à moins qu’une intervention d’Erik soit nécessaire. « Contente toi de m’écouter, et de faire ce que je dis. » Si elle fait preuve d’un peu de jugeote, les choses devraient bien se passer non ? D’un naturel à garder mon calme je ne peux pas m’empêcher de retenir ma respiration lorsque je l’entends frapper doucement contre une porte.
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Pas de soucis C'est parfait
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Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
« Je suis là. Je bouge pas. » Aisling laisse échapper un soupir de soulagement et ferme brièvement les yeux pour s’ancrer cette vérité dans le crâne. Elle est là. Elle m’entend. Elle me dira tout ce que je dois faire. Tout va bien se passer. L’idée que Raelyn puisse déserter en la laissant sur place ne lui traverse pas l’esprit. D’un homme, elle se serait attendue au pire, mais une femme ne lui semble pas capable d’une telle cruauté. Et une femme comme la sulfureuse blonde ne semble définitivement pas le genre à se laisser intimider par le patron merdique d’une boite aussi maussade. Sans cette impression rassurante, Aisling aurait sans doute déjà pris ses jambes à son cou. Ou alors elle aurait glissé sur le sol sans plus pouvoir respirer, le corps secoués de spasmes et les nerfs rongés par une crise de panique… c’est au choix. « Ne communique qu’en cas de nécessité. On pourrait t’entendre. » Aisling hoche la tête puis se souvient que Raelyn ne peut pas la voir. « Bien reçu. » Elle répond alors. La phrase pourrait presque l’amuser, lui rappeler les films d’espionnage qu’elle regardait à Londres en compagnie de Derek. Mais ce genre de mission foireuse se rapproche trop du quotidien de son enfance pour qu’elle puisse se prêter au jeu. Elle sait bien comme ceux qui partent ainsi chez l’ennemi revienne rarement vivant ou en un seul morceau. Et elle a vu trop d'espions démasqués alors qu’ils essayaient de se rapprocher de son paternel pour déjouer les plans de Real Oglaigh Na Heireann. « Contente toi de m’écouter, et de faire ce que je dis. » Pour ça pas de souci, elle serait incapable d’improviser si elle le voulait. Les muscles tendus à l’extrême, Aisling visualise Raelyn dans la voiture pour rassembler le courage de frapper à la porte. Les coups sont timides, comme si elle espérait ne pas déranger ou même être remarquée. Elle attend quelques secondes, pas de réponse. La souffle court et le cœur en vrac, elle frappe un peu plus fort. Cette fois, il y a de l’agitation dans la pièce, un raclement de chaise, et puis la porte s’ouvre.
Hurley est tout ce que Raelyn lui avait promis : la quarantaine bien avancée, les pommettes grisonnantes et plaquées vers l’arrière comme pour se donner un air de gangster. « La paie c’est à la fin d’la presta. » Il grogne lorsque ses yeux se posent sur elle, l’air visiblement emmerdé par sa présence. « Euh… ouai j’sais mais c’est-à-dire que j’viens pas pour ça… » Aucune expression aimable pour rattraper les traits ingrats de son visage inégal. Voir même, le rictus-sourire grivois qu’il affiche et la lueur pernicieuse qui s’allume dans son regard terne alors qu’il la détaille de bas en haut ne font que renforcer son apparence repoussante. « Ah ouai ? Alors qu’est-ce tu veux ma jolie ? Besoin de t’échauffer un peu avec moi avant de te trémousser pour les clients ? » Oh non ! Un jet de bile remonte le long de sa gorge et Aisling lutte pour tenter de camoufler la vague de dégoût et de panique qui menace de la faire flancher. Elle ne peut en revanche cacher le léger tremblement qui agite ses jambes, ni dissimuler la peur qui s’allume dans ses prunelles. J’vais me faire griller ! Elle panique subitement, mais en face le lascar interprète ses émois bien différemment. « Une petite timide bien comme j’les aime… toi, tu vas faire des ravages ici. » Il commente avec une moue appréciatrice en ouvrant davantage son bureau pour la laisser entrer. « Euh non c’est-à-dire que fin si ouai j’viens parce que c’est ma première fois ici puis les filles elles m’ont dit que t’aurais de quoi m’calmer un peu… » Le sourire du patron s’élargit en face et découvre une ligne de dents inégales, jaunies par le tabac, l’alcool et les drogues. « Ça j’vais t’calmer à l’ancienne, y’a pas d’souci. » AU SECOURS ! Elle aimerait bien hurler dans le microphone à Raelyn de venir la chercher sur le champ. Jamais il n’a été question qu’elle couche avec quelqu’un pour obtenir les renseignements que le club recherche. Se peut-il que la blonde ait oublié de la prévenir de ce petit détail ? Non, c’est une femme, elle te ferait pas ça. Si elle a encore rien dit c’est que tout se passe bien comme prévu. Retrouvant le courage d’ouvrir ses lèvres peintes, Aisling bafouille alors : « J’pensais plutôt à un petit remontant. Les filles m’ont dit que t’avais des trucs vraiment stylés qu’on peut déduire de notre paie. » Le gars lève les yeux au ciel et pousse un grognement énervé. « J’avais compris, si on peut même plus s’amuser… Allez, rentre. » Hurley s’écarte pour la laisser passer. Au moment où Aisling pénètre dans l’atmosphère enfumée du bureau, la main sèche du patron empoigne ses fesses et la porte claque derrière elle. Elle trésaille d’horreur et il lui faut toute la volonté du monde pour ne pas se mettre à hurler. Les jambes flageolantes, elle se traîne jusqu’à un siège de cuir usé à l’apparence pas franchement propre sur laquelle il lui indique de s’asseoir. « C’est quoi ton poison ? » Il demande en ouvrant un coffre derrière son bureau et elle puise un peu de réconfort en réalisant que sa mission est accomplie. Elle est parvenue jusqu’à son bureau et vient d’obtenir la confirmation que le patron deale toujours. Maintenant, il ne reste plus qu’à prouver qu’il ne refourgue pas uniquement la came du club. « Euh... t'as quoi ? » Elle lance pour brasser large. Evidemment, c’est là que tout se complique pour Aisling, car ce genre de stratégie c’est pas vraiment un truc dans lequel elle excelle... Raelyn, c’est le moment de te manifester parce qu’à partir de maintenant j’ai pas la moindre foutue idée de ce que je suis censée faire.
Fresh regrets, vodka sweats. The sun is down and we're bound to get exhausted and so far from the shore.
Pando
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Je t'ai enfin répondu @Raelyn Blackwell je suis un peu lente en ce moment j'essaie de rattraper un "petit" retard n'hésite pas à PNJ Hurley si besoin pour la réponse, moi je voulais pas trop m'avancer comme je sais pas ce que le club lui refile et ce qu'il a par lui même
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Beyond this place of wrath and tears Raelyn Blackwell & @Aisling Hayes Périphérie de Brisbane, janvier 2014, 27 ans
Asssise à l’arrière de la voiture, je suis contente d’avoir trouvé en Aisling le parfait cheval de Troie. Parce que j’ai beau ne pas être une pleutre, si je peux éviter de me mouiller inutilement, je ne suis pas du genre à jouer aux héroïnes. Envoyer une jeune fille un peu naïve et en manque de reconnaissance faire le sale boulot, cela me ressemble, c’est le genre de chose que je fais sans ciller, sans me soucier même du danger dans lequel je la mets. Parce que les risques ont beau être modérés, je me suis bien gardée dire que je ne me suis basée que sur mon instinct en jugeant le patron du Vertige, et pas sur des faits avérés. Mais c’est un risque maîtrisé que j’ai pris, calculé, la demoiselle et son intégrité physique représentent un sacrifice je suis sur prête à faire, puisqu’il n’y a finalement pas grand monde que je ne serais pas prête à jeter sous les roue pour moi, pouvoir avancer.
Mais cela ne veut pas dire que je ne suis pas sur mes gardes, que je ne suis pas concentrée et que je ne fais pas attention. Parce que si je suis prête à l’écraser sans hésiter, je ne le ferais pas sans raison valable, et la réussite de la tâche que je lui ai confiée m’importe, elle. Elle a peur, elle a besoin que je la rassure, et je le fais, pas parce que je suis protectrice et maternelle, mais parce que j’ai peur qu’elle foire, si je ne le fais pas. Tout est calculé, maîtrisé, il n’y a rien que je fasse simplement ou par bonté de cœur. « La paie c’est à la fin d’la presta. » Je reconnais la voix du patron de l’établissement, et je ferme les yeux, pour me concentrer et ne prêter de l’attention qu’aux sons qui me parviennent de l’oreillette. « Euh… ouais j’sais mais c’est-à-dire que j’viens pas pour ça… » Sa voix tremble, est fluette, c’est parfait. Je ne pense même pas qu’elle soit en train de jouer, et c’est pour ça que je l’ai choisie, par peur qu’Hurley ne démasque une actrice, une menteuse. Aisling a peur, elle est fragile, comme elle devrait l’être si elle était réellement exposée à ce genre de situation. « Ah ouais ? Alors qu’est-ce tu veux ma jolie ? Besoin de t’échauffer un peu avec moi avant de te trémousser pour les clients ? Une petite timide bien comme j’les aime… toi, tu vas faire des ravages ici. » Je pousse un soupir, micro coupé, devant les paroles prévisibles du rustre. J’aime les jeux de séduction, mais ici il n’en est pas question, Hurley ne sait pas jouer, et cela m’étonnerait qu’une femme puisse le trouver attirant ou séduisant. « Euh non c’est-à-dire que fin si ouais j’viens parce que c’est ma première fois ici puis les filles elles m’ont dit que t’aurais de quoi m’calmer un peu… » Je sens la panique dans la voix de la brune, mais elle me laisse de marbre. Même un passage à l’acte de la part du patron du club me laisserait de marbre à vrai dire, et n’entrainerait pas chez moi un cas de confiance, et que je sois une femme n’y change rien. Cela ne me rend pas plus douce, tendre, bien au contraire. J’ai toujours regardé les autres femmes de haut, m’estimant je l’admets comme supérieure, persuadée que je vaux mieux que les autres, développant année après année une vraie animosité à l’égard des autres représentantes de la gente féminine, même les plus douces, même celles comme Aisling. « Ça j’vais t’calmer à l’ancienne, y’a pas d’souci. » Ce genre de phrase donnerait peut être envie de vomir à pas mal de femme dans ma position, assistant impuissante à ça. Je me contente de restée muette, concentrée. « J’pensais plutôt à un petit remontant. Les filles m’ont dit que t’avais des trucs vraiment stylés qu’on peut déduire de notre paie. » Elle se débrouille bien jusqu’ici, et pour l’instant la conversation ne nécessite pas que j’intervienne. « J’avais compris, si on peut même plus s’amuser… Allez, rentre. » Bon, c’est un premier succès pour l’irlandaise, et satisfaite j’appuie à nouveau mon dos contre le cuir de la banquette arrière, et me détends. « C’est quoi ton poison ? »« Euh... t'as quoi ? » D’une main, j’active mon micro, considérant que c’est à partir de là que je dois guider la demoiselle. « Demande lui de la cocaïne, demande lui à combien il la vend. » J’écoute, attentive, la petite brune poser la question, et la réponse du patron. Et je fronce les sourcils. Si nous le fournissons en poudre blanche, le prix est trop bas pour qu’il s’agisse de ma marchandise. « Demande lui ce qu’il a de moins cher. Joue la petite biche qui n’a pas assez d’argent pour se payer de la drogue de qualité. » Parce que la came du Club, c’est de la qualité. En insulter la provenance, c’est m’insulter moi par la même occasion. Je réfléchis, avant de rajouter. « Eveille pas ses soupçons. Sois maligne, attire toi sa sympathie, je sais pas, raconte lui que ta mère t’a foutu à la porte ou que tu chihuahua vient de crever, je m’en fous. » Je croise les doigts, je prie pour qu’elle soit maligne, et que face à lui elle ne soit pas en train de rendre trop évident le fait qu’elle est en train d’écouter des instructions. Mes instructions. Je manque peut-être de délicatesse, mais il y a un temps pour tout, et je ne suis pas là pour la couver. Je ne peux plus rien faire pour éviter qu'elle fonde en larme et grille par la même occasion sa couverture, je peux simplement croiser les doigts pour qu'elle ait la présence d'esprit de tout faire pour ne pas me décevoir.
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ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Hurley soupire, se penche par-dessus son coffre et se lance dans l’inventaire de ses drogues de choix mais Aisling ne l’écoute déjà plus car une voix ferme mais chaude comme le miel vient de couler dans son oreille. « Demande lui de la cocaïne, demande lui à combien il la vend. » La brune doit faire un effort pour ne pas hocher la tête. Les lèvres pincées, elle relève les yeux vers le patron qui la regarde d’un air las en écartant les bras, comme s’il attendait une réponse de sa part. « Euh… Tu la fais à combien ta coke ? » Un sourire carnassier découvre les dents du revendeur et c’est comme s’il prenait autant de plaisir à rouler les donzelles dans la farine qu’à les terroriser avec ses réflexions grivoises. « 200 dollars le gramme. » Froncement de sourcils. Consommatrice occasionnelle, Aisling est bien placée pour savoir que pure, la poudreuse du club se revend facilement à 300 dollars australiens pour la même quantité. Sans se soucier des doutes qu’il vient d’éveiller dans son esprit – et par ricochet dans celui de Raelyn, Hurley se déhanche en plaçant son avant-bras sur le coffre et joue avec sa moustache du bout de sa langue comme pour compléter son look pervers. « T’en veux combien ? Tut tut ‘tention hein, j’t’en file pas plus de deux grammes l’premier soir comme j’sais pas encore combien ton p’tit cul va m’rapporter. » Qu’il singe avec un clin d’œil en la léchant encore de ses yeux malveillants. Luttant contre la nausée, Aisling se concentre plutôt sur les paroles de Raelyn tout en donnant l’air de réfléchir à sa réponse. Fort heureusement la blonde réagit vite et lui déroule aussitôt la suite du plan. « Demande lui ce qu’il a de moins cher. Joue la petite biche qui n’a pas assez d’argent pour se payer de la drogue de qualité. Eveille pas ses soupçons. Sois maligne, attire toi sa sympathie, je sais pas, raconte lui que ta mère t’a foutu à la porte ou que ton chihuahua vient de crever, je m’en fous. » Sa sympathie ? T’es sûre que tu l’connais c’mec là Raelyn ? La protestation se bloque dans la gorge d’Aisling tandis que ses yeux se reposent sur le reptile reluisant qui la lorgne. A vue de nez impossible de l'attendrir car pour ce type elle n’est déjà plus tout à fait humaine. Le seul moyen de le distraire serait de rentrer dans un jeu de séduction et ça y’a pas moyen qu’elle aille sur cette pente. Alors Aisling décide de se cantonner au rôle de la nouvelle danseuse effarouchée qui a plutôt bien fonctionné jusque-là. « Je… j’peux pas m’les payer. C’est qu’j’suis ric-rac niveau loyer, tu vois ? T’as pas un truc… disons… d'entrée d’gamme ? » Elle déteste le sourire qui froisse la trogne du revendeur. Déteste plus encore sa démarche dolente alors qu’il se traîne jusqu’au siège où elle se sent soudain confinée. Un sursaut d’horreur contracte ses muscles quand il pose sa main moite sur le tatouage de pinup qui décore la peau de sa cuisse gauche. « J’te la fais à 100 le gramme si tu m’suces. » Un vent de panique s’allume et Aisling sent l’adrénaline déferler dans ses membres. « Non ! » Elle réplique sans réfléchir, puis réalise trop tard que son attitude est un poil trop pudique pour une nana habituée à se dévêtir pour quelques billets. Et si les gens du club se sont depuis habitué à cet étrange contraste, elle ne sait que trop bien à quel point il peut éveiller les soupçons chez ceux qui ne la connaissent pas. « J’veux dire… » Elle murmure alors d’une voix suave, celle qui ne franchit que les lèvres d’Ivana. « Ça va niquer mon rouge à lèvre et j’perdrais la différence sur les pourboires de ma presta. » Pour échapper à la position précaire dans laquelle il la contraint, Aisling laisse courir ses doigts sur la chemise du revendeur. Son attention détournée, elle en profite pour se lever et lui file habilement entre les doigts, non sans jeter un coup d’œil taquin par-dessus son épaule. « Tu dois bien avoir un ou deux trucs pour moi... non ? » Un battement de cils, une moue sur ses lèvres pleines. Aisling n'est plus là et son corps est habité par Ivana. La gamine audacieuse, la petite chaudasse innocente et intrépide… pour une raison qu’elle ne s’explique pas, c’est toujours ce rôle qui fait partir en vrille les type de son genre lorsqu'ils posent les yeux sur elle. « Voyons voir c’que tu caches là-dedans… » Elle minaude en louvoyant vers le coffre, et l’autre derrière de la suivre comme un chien, la bave aux lèvres. « J’cache rien de plus que la clef de tes rêves. Tu veux quoi ? H ? Meth ? Crack ? Acides ? Zombie dust ? J’ai tout c’qui t’faut pour prendre ton pied ma p’tite chienne ! » A nouveau la main claque sur la peau pâle de son cul mais Aisling y prête à peine attention cette-fois-ci car elle doit se retenir de hurler à Raelyn : T’as entendu ? c’est la preuve que tu voulais, non ? Y’a de la merde là-dedans qui vient pas du club ! Mission accomplie, pas vrai ? Maintenant Aisling espère que la sulfureuse blonde a pensé son plan de repli avec autant de précision que celui destiné à la mener jusque-là. Parce qu’avec le visage du dealeur à quelques centimètres du sien, la trique qu’elle devine dans son futal trop grand et la main qui vient de claquer sur ses fesses, l’irlandaise a une conscience aiguë de sa situation pour le moins précaire.
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Beyond this place of wrath and tears Raelyn Blackwell & @Aisling Hayes Périphérie de Brisbane, janvier 2014, 27 ans
La demoiselle et l’interrogatoire ne m’apprend rien que ne je soupçonne déjà. Je plaçais pas beaucoup d’espoirs en Hurley, ne nourrissait pas un espoir immense de m’être trompée. Non, je ne suis pas surprise lorsqu’il confirme être capable de céder de la poudre blanche à un prix bien trop bas pour qu’elle soit de qualité, bien trop bas pour que ce soit la mienne surtout, celle du Club, mais il n’en reste pas moins vrai que je déteste ce que cela me confirme : je me suis faite rouler. Il a cru qu’il pouvait se foutre de ma gueule, se foutre de la gueule du Club. Peut-être parce que je suis son interlocutrice et que je suis une femme, et une femme qu’il ne parvient pas à impressionner avec ses lourds sous-entendus, ou peut-être est-il juste une raclure de la pire espèce, mais une chose est sure, il vient de se mettre dans un sacré pétrin. Je jette un coup d’œil à Erik, qui me confirme que l’oreillette enregistre bien ce que j’entends d’un pouce en l’air, et je pousse un soupir, avant de me concentrer à nouveau sur la conversation.
Il est grisant ce sentiment d’être à distance. De toute entendre, de refermer mon piège sur un Hurley qui ne comprendra même pas d’où le coup vient, qui n’aura rien vu venir, sans prendre moi-même le risque de me casser un ongle. Et ce qui est plus encore grisant, c’est ce sentiment d’avoir une jolie petite marionnette entre mes ongles impeccablement vernis, qui fait et dit ce que je lui demande dans faire preuve du moindre libre arbitre. Elle doit avoir peur, elle doit être terrifiée même, mais moi je ne peux m’empêcher de m’amuser comme une folle. Je ne peux m’empêcher de profiter de chaque intonation hésitante de sa voix et de chaque phrase qu’elle prononce, mettant l’un de mes ordres à exécution. Parce que c’est bien de ça qu’il s’agit, pas de gentils conseils soufflés à l’oreille, même si les apparences peuvent être trompeuses, il s’agit d’ordres. Et moi je prends mon pied en l’écoutant s’y plier. « Je… j’peux pas m’les payer. C’est qu’j’suis ric-rac niveau loyer, tu vois ? T’as pas un truc… disons… d'entrée d’gamme ? » Je fronce les sourcils, peu convaincu par son jeu d’actrice. Disons que mon histoire chihuahua était presque plus touchante et attendrissant que son histoire de propriétaire tatillon sur le loyer, et j’ai du mal à croire qu’elle arrive réussir à le convaincre comme ça. La réponse ne se fait d’ailleurs pas attendre. « J’te la fais à 100 le gramme si tu m’suces. » Micro résolument coupé je retiens ma respiration une seconde. J’entends la voix du patron du Vertige bien plus fort à présent, signe qu’il s’est rapproché de la demoiselle, signe qu’il est tout prêt de son micro, qu’il a peut-être déjà posé ses mains sur elle. Est-ce que j’accorde la moindre importance à l’intégrité physique de la brune ? Non. Est-ce que pour autant j’ai envie d’assister à ça et d’imaginer la scène grâce aux sons gutturaux ? Pas réellement non plus, et d’une main je ramène mes cheveux derrière mon oreille avant de poser la main sur mon oreillette, prête à l’enlever. « Non ! » Trop vive la réaction, trop vive…« J’veux dire… » J’attends la suite, assez curieuse quand je perçois le changement dans la voie de l’irlandaise. C’est un peu mieux. Un peu plus ce que j’attendais. « Ça va niquer mon rouge à lèvre et j’perdrais la différence sur les pourboires de ma presta. » Enjôleuse, elle chuchote, et je n’ose pas imaginer ce qu’il se passe dans la tête de ce porc. Je retire ma main de l’oreillette, pour l’instant, et écoute la suite sans un mot. « Tu dois bien avoir un ou deux trucs pour moi... non ? » Ses talons claquent contre le parquet et elle continue sur ce même ton lourd de sous-entendus. Il était temps, j’ai cru m’être trompée, je l’ai cru incapable de jouer la comédie pendant quelques secondes. « Voyons voir c’que tu caches là-dedans… » Je fais signe à Erik de monter le volume, puisqu’il possède l’oreillette jumelle à la mienne et le système qui les contrôle toutes deux. « J’cache rien de plus que la clef de tes rêves. Tu veux quoi ? H ? Meth ? Crack ? Acides ? Zombie dust ? J’ai tout c’qui t’faut pour prendre ton pied ma p’tite chienne ! » Un sourire presque sauvage étire mes lèvres. Je l’ai. Il est foutu. Sa coke est trop chère et il vend certaines merdes qui ne peuvent venir du Club. Qui ne viennent pas du contrat qu’il a négocié avec moi. J’ai ce que je veux et pourtant, curieuse, je n’interromps pas le discussion tout de suite. J’entends la main du patron véreux qui claque contre la fesse de la danseuse, j’entends sa respiration à elle près du micro, trop forte, trop saccadée, qui trahi son stress. Mais le rôle que je tiens dans tout ça est beaucoup trop stimulant, me fait me sentir bien trop puissante pour que je n’ai envie de l’abandonner. Ce n’est que lorsque je croise le regard moralisateur de l’homme de main qui je lève les yeux au ciel. « C’est bon, si on peut même plus s’amuser. » Oui, j’ai toujours eu une manière très particulière de m’amuser. Très malsaine aussi, mais que puis-je y faire si le pouvoir me grise à ce point ? Si les jeux de manipulation sont ceux dans lesquels je m’épanoui ? J’attrape mon téléphone et compose le numéro du patron du Vertige, celui du téléphone que je lui ai fourni, celui qu’il sait qu’il doit décrocher. J’entends la sonnerie avec écho, dans mon oreillette et dans le combiné. Il laisse sonner une fois. Laisse échapper un juron en comprenant que c’est moi qui l’appelle. Une deuxième fois et un second juron. Et finalement je l’entends congédier la brune. « Tire-toi ma jolie. Reviens plus tard, j’ai pas fini avec toi. » A vrai dire je n’avais aucune certitude que cela fonctionne. Aucune certitude qu’il décroche effectivement le téléphone et ne choisisse pas de me défier, qu’il congédie la brune pour me prendre. J’avais l’instinct qu’il le ferait et cela me suffisait, mais je sais aussi que je jouais avec la sécurité d’Aisling en faisant ce pari. « Raelyn ? Qu’est-ce que je peux faire pour toi ma belle ? » Les petits surnoms me donnent envie de l’émasculer mais je me contient de lui dire ce que je pense de lui. Au contraire j’échange des banalités sur les ventes, sur ses chiffres, ma prochaine visite et tout ce qui pourra laisser le temps à Aisling de quitter le bar et de rejoindre la voiture.
Quand elle le fait quelques minutes plus tard j’ai raccroché et je l’attends, tranquillement installée dans la voiture, jambes croisées et sourire sur les lèvres. J’ai retiré le micro et Erik a vérifié que tout était bien enregistré, et si je suis satisfaite de la brune, mon orgueil prend trop de place pour que je ne sois pas surtout fière de moi, de mon initiative et de la réussite de l’opération. Je jubile à l’idée d’envoyer des hommes de main lui briser les genoux, pour lui apprendre le respect. La demoiselle elle a l’air terrifiée, sa respiration est toujours saccadée et son front me semble moite alors qu’elle s’installe à côté de moi. « Relax princesse. C’était facile comme bonjour. » Pour moi en tout cas, j’ignore si elle voit les choses de la même manière. Surement pas, vu comme elle tremble comme une feuille. « On a ce qu’il faut en tout cas. Et sans que t’ai eu à te mettre à genoux, alors félicitations. » Mon peu de considération pour l’horrible moment qu’elle vient de vivre se ressent, il transpire par tous mes pores, et moi je ne me démords pas de mon sourire.
:
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Les secondes s’étirent et le souffle d’Aisling se bloque dans sa gorge. Pourquoi Raelyn n’a-t-elle rien dit ? Dans l’oreillette c’est silence radio et pendant un instant l’irlandaise a l’horrible sensation qu’une fois l’information convoitée en main, la sulfureuse blonde l’a abandonnée entre les griffes de ce chacal. L'haleine moite du patron de boite gifle ses pommettes et il se tient si près d’elle que l’irlandaise a tout le loisir d’observer les pellicules fixées à ses mèches graisseuses comme des putains de flocons de neige artificiels. La main qui avait claqué contre ses fesses remonte le long de sa jambe pour se plaquer brutalement entre ses cuisses tandis que sa langue visqueuse glisse comme une limace le long de sa tempe. La barrière protectrice de ses résilles et du latex ne parviennent pas à atténuer la sensation de dégoût qui submerge Aisling. Paralysée par la panique, elle ne parvient cependant pas à effectuer le moindre mouvement pour se dégager. Ses pensées coupent brutalement et d’un coup elle disparaît ; loin de ce corps qu’elle ne sait pas défendre, loin de cette scène qu’elle ne veut pas vivre. Sans l’intervention tonitruante du téléphone, elle serait probablement restée dans cet état végétatif jusqu’à ce qu’il en ait finit avec elle et l’abandonne sur le pas de la porte, hagarde et tremblotante. Au lieu de ça, le son strident et répétitif la ramène malgré elle dans la petite pièce, et une dose d’adrénaline se déverse dans ses veines alors qu’elle comprend confusément que ce coup de fil est peut-être sa seule chance de s’en sortir indemne. « P’tain d’merde ! Fais chier ! » Grogne Hurley contre son visage, généreux sur les postillons qui viennent s’écraser contre sa peau. Résistant à l’envie de se frotter à sang pour effacer toute trace de lui sur son corps, Aisling se contente d’y passer discrètement le dos de sa main recouvert de sa chemise en clignant des yeux. Mais ses précautions sont inutiles car déjà le dealer ne la regarde plus, son attention focalisée sur le téléphone après lequel il grogne une fois de plus. Pendant encore une longue sonnerie, la réalité d’Aisling se cantonne à ce téléphone qui hurle et la main toujours agrippée à son shorty. Enfin il la libère et elle se retient maladroitement au coffre pour ne pas s’effondrer sur le sol. « Tire-toi ma jolie. Reviens plus tard, j’ai pas fini avec toi. » Les jambes tremblantes, elle le regarde s’éloigner vers l’autre bout de la pièce pour prendre le combiné entre ses mains. Elle devrait s’élancer vers l’extérieur, mais la crise de panique glaciale qui remonte insidieusement dans ses veines engourdit ses membres. Ce n’est que lorsqu’elle entend le prénom de Raelyn qu’elle comprend : le club ne l’a pas abandonnée. La boss est toujours à l’extérieur. La sécurité n’est qu’à quelques pas. Inspire. Expire. Aisling tire sur sa jupe pour tenter de recouvrir ses cuisses dénudées et se faufile discrètement hors de la pièce. Une fois à l’extérieur, elle ne s’arrête pas une seconde et retrace d’un pas rapide son chemin le long du couloir, à travers les loges des filles, devant le vestiaire réservé aux clients et jusqu’à la porte. Elle ne voit rien d’autre que l’issue devant elle. Ne pense à rien d’autre que ses pas qui doivent l’y amener. N’entend ni les éclats de rire des groupuscules prêts à passer une bonne soirée, ni les jasements des filles qui veulent savoir où elle se barre et si le boss lui a réservé son accueil de bienvenue, ni l’aboiement surpris du videur qui s’étonne de la voir filer avant le début de son service. Ses chevilles tanguent dangereusement alors qu’elle s’aventure sur la terre battue derrière l’établissement sans ralentir son allure. Enfin, elle repère la voiture qui l’attend encore, alors toute trace de réserve disparaît et elle s’élance aussi rapidement que ses talons hauts le lui permettent vers la portière.
Son souffle court est erratique quand elle referme enfin la portière derrière elle. D’une main peu assurée, elle écarte quelques mèches brunes collées à son front par l’angoisse. Inspire. Expire. Elle est en sécurité maintenant. Le sourire qu’affiche Raelyn lui apprend que la patronne est satisfaite de son service, ce qui signifie qu’elles vont pouvoir reprendre la route et personne ne va plus lui gueuler dessus ou la menacer à présent. Pourtant elle sent encore le regard et les mains de Hurley partout sur son corps et l’angoisse continue de l’ensevelir. Tu t’attendais à quoi en même temps ? T’as l’air d’une pute, tu fais un métier de pute, tôt ou tard les mecs voudront te prendre comme une pute. « Relax princesse. C’était facile comme bonjour. » Aisling sursaute violemment lorsque la voix de Raelyn filtre à travers ses pensées. Ouai ? Parle pour toi. Qu’elle aimerait bien lui répliquer. Et si elle ne trouve pas le courage de l’exprimer avec sa voix, son regard peu amène se charge plutôt efficacement de communiquer le fond de sa pensée. Les mains agitées de tremblements, elle fouille dans son sac jusqu’à ce que ses doigts manucurés rencontre la petite bourse en velours qui contient ses cachetons d’urgence. Du bout de ses ongles rongés, elle récupère cinq cachetons. 25mg de valium, voilà qui devrait créer un cocon douillet dans lequel anesthésier ses nerfs surmenés. « On a ce qu’il faut en tout cas. Et sans que t’ai eu à te mettre à genoux, alors félicitations. » Un hoquet passablement offensé s’échappe des lèvres d’Aisling tandis qu’elle plaque la paume de sa main contre ses lèvres pour faire glisser les cachets sur sa langue. Elle les fait passer avec une rasade de vodka et replace la petite bouteille de gel douche qui contient son alcool dans le fond de son sac. « Cool. On s’casse ? » Elle demande, la jambe qui s’agite nerveusement, les yeux qui font l’aller-retour entre la porte du club qu’elle aperçoit encore et le visage souriant de Raelyn. Sa demande tombe dans le vide. Evidemment qu’ils n’allaient pas rester plus longtemps sur les lieux du crime. Les pneus crissent sur la surface inégale du sol sableux et la berline retrouve bientôt l’asphalte de la route qui s’étend devant eux. Avec un soupir, Aisling se laisse retomber contre le cuir du siège et se passe une main sur le front. Ses nerfs rongés malmènent encore les battements inégaux de son cœur, mais elle ressent déjà un certain soulagement à savoir que les calmants se répandent lentement dans son système pour lui apporter bientôt le calme écrasant auquel elle aspire. « J’crois pas qu’j’sois faite pour c’genre de missions t’sais ? J’suis pas aussi courageuse que Lou. Pas aussi intelligente non plus. » Bien que liées par la même addiction, les deux sœurs de cœur ne pourraient pas être plus différentes. Têtue, sûre d’elle, fonceuse dans le genre et débrouillarde bien comme il faut, Lou est une véritable battante et Aisling lui admire ces qualités qui lui font désespérément défaut. C’est grâce à son esprit d’initiative que Lou a pu les tirer de ce squat où elles vivaient comme des rats pour leur ouvrir les portes du club. Grâce à elle encore que trouver de la dope n’est plus un problème. Mais alors que Lou a rapidement su se rendre indispensable aux yeux de Mitchell, la brune peine encore à trouver sa place. « Faut croire que j’suis bonne qu’à m’trémousser sur scène ou m’désaper face à la caméra. » Elle lâche avec un petit rire sans joie, le regard vide comme le trou dans son âme, les bras croisés contre sa poitrine comme pour se protéger du reste du monde.
Fresh regrets, vodka sweats. The sun is down and we're bound to get exhausted and so far from the shore.
Pando
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Beyond this place of wrath and tears Raelyn Blackwell & @Aisling Hayes Périphérie de Brisbane, janvier 2014, 27 ans
Bien sûr qu’une fois l’information récupérée je n’ai jamais eu l’intention de me tirer en la laissant dans la merde. Je l’aurais fait si ma position avait été compromise et sans sourciller, sans le moindre scrupule, mais l’idée de la laisser entre les mains de ce porc pour le plaisir ne m’a pas effleurée. C’est la curiosité qui m’a poussée à ne pas mettre court à l’échange tout de suite, une curiosité malsaine je l’avoue, et ce sentiment pendant l’espace d’un instant d’avoir la vie de l’irlandaise entre mes doigts. Si j’appelle, elle sortira de là, son intégrité physique saine et sauve. Si je n’appelle pas, si je décide de ne pas composer le numéro de téléphone personne d’autre ne viendra la tirer de là et lui éviter de passer ce qui s’annonce comme une expérience assez désagréable et potentiellement traumatisante. Ce sentiment de puissance est grisant, je ne prétends pas le contraire, il me prend aux tripes et l’intervention d’Erik est nécessaire pour me ramener les pieds sur terre. Pour me rappeler que je suis en train de jouer avec la vie de quelqu’un, pas en train de regarder une série télévisée, et quelqu’un du Club qui plus est. Je rouspète pour la forme, peu vexée d’avoir été prise la main dans le sac, peu gênée que quelqu’un d’autre ait été témoin de mes déviances.
Je m’impose un échange peu agréable, parce que j’ai du mal à faire semblant, à mentir et à ne pas lui cracher la vérité au visage. Parce que je ne suis pas du genre à n’exprimer le fond de ma pensée qu’à demi-mot, même en étant diplomate je suis généralement d’une brutale honnêteté, me fichant d’épargner les susceptibilités, mais pas dans le but de blesser non plus. Quand la brune monte enfin dans la voiture, elle tremble comme une feuille morte, comme la petite poupée fragile qu’elle est. Nul doute que mes quelques secondes d’amusement n’ont pas été au gout de tout le monde, et j’imagine déjà toutes les horreurs qui ont dû traverser son esprit. Elle tremble, sursaute, et ses mains attrapent son sac pour y récupérer une petite boite en plastique. Je fronce les sourcils en reconnaissant le cachet bleuté qu’elle avale, moi-même peu friande des drogues de la famille des benzodiazépines. Je n’aime pas ce sentiment d’être engourdie et un peu amorphe. Je la choque aussi, je vois que je la choque, et ça me fait lever les yeux au ciel alors qu’elle tente de donner le change et d’avoir l’air détachée. « Cool. On s’casse ? » Je l’observe quelques secondes, un sourire sur les lèvres. Les muscles de son visage contractés, la sueur qui perle sur son front et la détresse dans ses yeux. Elle est perdue, elle ne fixe pas son regard, un peu comme un petit animal qui panique, et finalement je secoue la tête et tapote sur le siège conducteur, pour faire signe à Erik de démarrer. Les pneus crissent et la voiture se met finalement en route, le tout sans que je n’ai lâché la brune qui peine à retrouver son souffle des yeux. « J’crois pas qu’j’sois faite pour c’genre de missions t’sais ? J’suis pas aussi courageuse que Lou. Pas aussi intelligente non plus. » Je lève un sourcil et mon sourire s’efface doucement. Elle a certainement prononcé le nom de son amie innocemment, sans se douter de la pente glissante sur laquelle elle s’aventure. Si je n’ai jamais été particulièrement chaleureuse ou avenante avec sa compagne d’infortune, j’ai rarement exprimé ma méfiance envers la jeune femme en publique, me contentant de le faire derrières les portes closes. Mitchell et Alec connaissent mon ressenti, ils ont – une fois n’est pas coutume – tous deux choisi de l’ignorer Je reste persuadée qu’ils s’en mordront les doigts, et farouchement opposée à l’idée de faire confiance à Lou Aberline ou de lui accorder la moindre importance. « Faut croire que j’suis bonne qu’à m’trémousser sur scène ou m’désaper face à la caméra. » Ce manque de confiance en elle, je le trouve affligeant. Elle a quelque chose que Lou n’a pas à mes yeux : elle est docile. Elle est fiable, même si sa fragilité peut la rendre dangereuse. « Et t’aimerais faire plus ? » Je ne suis pas en train de lui proposer d’évoluer ou un nouveau job, simplement de la sonder pour comprendre si derrière cette vulnérabilité se cache un tant soit peu d’ambition. « T’as rien à lui envier à ta copine. » Est-ce que le peu de considération que je ressens pour la demoiselle est palpable ? Tout à fait. « La seule chose qu’elle sait faire mieux que toi, c’est battre des cils devant les bonnes personnes. » Mitchell, Alec, et toute personne de sexe masculin capable de lui apporter un peu de protection, de sentiment de sécurité. Lou Aberline. Pas le couteau le plus aiguisé du tiroir. « Et j’appelle pas ça de l’intelligence. » Je l’ai prise en grippe dès le début, je ne peux le nier.
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Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Raelyn n’est pas de celles qui vous enveloppent d’une présence rassurante et Aisling le sait. Ainsi les mots soufflés entre ses lèvres tremblantes ne visaient aucunement à accrocher son affection ou sa protection. C’est pourtant tout ce à quoi elle aspire dans le fond, bien qu’elle l’ignore encore. Comment peut-on savoir qu’on a besoin de quelque chose si on ne l’a jamais eu avant ? Pour autant, elle ne s’attendait pas à ce que ses paroles aient un tel impact sur la boss du club. La gorge serrée, Aisling dépérit en voyant son sourire fondre, bientôt remplacé par un rictus amer. Lorsque la blonde reprend la parole, sa voix est détachée, factuelle, et la question qui franchit ses lèvres finement coupées la surprend. « Et t’aimerais faire plus ? » Un froncement de sourcils confus sur son visage poupin, Aisling tourne ces mots dans sa tête. Cette question, elle ne se l’est jamais posée. Dans sa famille, c’est presque vu comme un péché, de vouloir « plus ». Tout ce que les catholiques de Belfast ont toujours voulu, c’est une égalité de traitement et de rémunération avec les protestants. C’est cette demande bafouée et tant de fois réprimée qui se cache derrière les Troubles qui ont déchiré son pays pendant la plus grande partie du XXème siècle. En dehors de ces revendications politiques, on se satisfait de son lot, on trime dans un job honnête, on expie ses péchés à l’église, on vit humblement. Mais même ça, Aisling n’en a pas été capable. Le chaos brûle dans ses veines et pourrit son cœur qu’elle n’estime plus digne de sa religion ni des valeurs qui lui ont été inculquées. Sans passé et sans futur, elle erre à la dérive sur le fleuve de cette existence qu’elle n’a pas le courage de quitter, à peine celui d’endurer, pourvu que les drogues érodent ses sens comme ses pensées. « J’aurais voulu être chanteuse. » Elle souffle après un moment, songeuse. « Ou danseuse peut-être… j’crois même parfois qu’j’aurais voulu être actrice. » Elle secoue la tête et se détourne, fixe ses yeux sur le paysage qui défile derrière la fenêtre. Ces rêves enfantins, idiots, elle ne les a jamais partagés avec personne auparavant. C’est tout juste si elle ose se les avouer à elle-même. Quelle ironie de les déballer ainsi à Raelyn, dont la remarque était certainement purement rhétorique. « Mais c’est pas l’genre de jobs qui font tourner l’club, hein ? » Elle lance avec un petit sourire d’autodérision, ses grands yeux gris à nouveau posés sur le visage de Raelyn. Elevée au sein des groupuscules de l’armée républicaine irlandaise, Aisling a connu assez de leaders charismatiques pour savoir qu’aucune de leur parole n’est vaine. Chaque remarque, chaque question semble servir un dessein dont eux seuls ont conscience. Adolescent, son frère ainé Tighearnán était passé maître dans l’art de de les déchiffrer, et sa perspicacité ainsi que sa logique glaciale en faisait la fierté de leur paternel. Mais Aisling est plutôt du genre à tomber à pieds joints dans un piège tendu juste sous son nez. Elle ignore pourquoi Raelyn lui a posé cette question, si elle attend une réponse précise de sa part, si elle vient de foirer une sorte de test. Ces jeux de pouvoir, elle n’y comprend rien. Tout ce qu’elle a, c’est son honnêteté.
Une vague de fatigue la submerge, et Aisling appuie son front contre la fenêtre. Dehors, la lumière des lampadaires fait comme un halo qui l’enveloppe et disparaît aussitôt. Le ronronnement de la voiture enrobe ses nerfs fatigués et le valium dans ses veines commence doucement à la recouvrir de son épaisse couverture. « T’as rien à lui envier à ta copine. » La voix de Raelyn vibre d’un mépris qu’elle n’essaie pas de cacher le moins du monde. Surprise, Aisling sent sa gorge se serrer. Se peut-il qu’elle ait mal interprété ? Les prochaines paroles de la sulfureuse blonde viennent malheureusement confirmer son impression. « La seule chose qu’elle sait faire mieux que toi, c’est battre des cils devant les bonnes personnes. » Mal à l’aise, Aisling essuie ses paumes moites contre le cuir de sa jupe courte. Elle voudrait prendre la parole pour défendre Lou, mais elle a trop peur de s’attirer les foudres de Raelyn. Loyale, elle l’est, indéniablement. Malheureusement ce trait de caractère ne fait pas le poids face à sa lâcheté. « Et j’appelle pas ça de l’intelligence. » Lèvres pincées, Aisling se mordille l’intérieur des joues tandis que ses doigts grattent les petites peaux autour de ses ongles. Des gestes nerveux qu’elle ne contrôle pas, dont elle n’a même pas conscience. Jusqu’à ce qu’elle tire trop fort et finisse par se faire saigner. Mais si ça marche et qu’ils lui offrent la dope et leur protection, c’est quand même de l’intelligence, non ? Qu’elle aurait bien répliqué si elle en avait le courage. « ‘Fin elle deale quand même aussi… » Elle proteste faiblement, regrette déjà à moitié ce sursaut de courage, même si dans le fond ça apaise un peu la culpabilité qui la rongeait à fermer ainsi sa gueule. Se désintéressant des rues sordides de la banlieue abandonnée, Aisling repose ses yeux sur Raelyn. Agée de 27 ans à peine, la blonde dégage un charisme fou qui fait trembler des hors la loi pas nets et deux fois plus larges qu’elle. Est-ce que t’es née avec ce pouvoir dans les veines Rae ou bien c’est quelque chose que t’as pris ? Bordel mais quelles expérience merdiques ont bien pu te rendre aussi forte ? Aisling, elle a juste l’impression de devenir plus faible à chaque nouveau coup que la vie lui inflige. Une question enfle dans sa gorge et lui échappe avant qu’elle puisse la retenir. « Dis Raelyn, t’as toujours voulu faire… c’que tu fais pour le club ? » Ses joues prennent une teinte rosée et elle détourne rapidement les yeux, inquiète à l’idée d’avoir commis un impair. L’irlandaise ne prétend jamais savoir quand elle ne sait pas. Et sa naïveté la pousse souvent à s’interroger sur des choses qui semblent tellement évidentes pour les autres que personne ne songe jamais à les creuser. « J’veux dire, quand t’étais plus jeune, tout ça, tu t’voyais faire quoi ? »
Fresh regrets, vodka sweats. The sun is down and we're bound to get exhausted and so far from the shore.
Pando
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Beyond this place of wrath and tears Raelyn Blackwell & @Aisling Hayes Périphérie de Brisbane, janvier 2014, 27 ans
Lorsque je m’enquiers de ses ambitions, ce n’est pas avec un intérêt sincère. C’est avec surprise plutôt, parce que je ne m’attends pas à ce qu’elle me confie ses plus grands rêves de gamine. La question, je ne l’ai posée que pour arriver à la cerner, à voir ce qui se cachait derrière cette gamine effrayée. De l’ambition ? Une avidité de faire ses preuves pour creuser son trou ou peut-être s’élever ? Je tente souvent de me rappeler qu’il ne faut pas juger un livre sur sa couverture, que j’en suis l’exemple parfait, mais je sais d’avance que si l’irlandaise admettait de but en blanc prétendre à un avenir brillant au sein de l’organisation, j’en serais surprise. Parce qu’elle n’a pas les épaules pour à mes yeux, même si quelque chose chez elle, peut-être sa sincérité, a gagné un peu de mon intérêt. Je m’amuse de sa volonté de toujours vouloir me plaire, mais je m’agace qu’elle agisse comme ça avec tout le monde. Je m’amuse de son manque de répondant, ou plutôt, parce que je ne pense pas qu’elle soit idiote, de son manque d’assurance, celui qui la pousse à taire ce qu’elle pense. Mais j’ai beau essayer de creuser sous la surface, je ne nourris pas de grands espoirs la concernant. Et si ça avait été le cas, j’aurais revu ma copie en cet instant, de toute façon. « J’aurais voulu être chanteuse. » Je fronce les sourcils. Pense-t-elle réellement que ce genre de chose m’intéresse ? Que de savoir si à quatre ans elle se voyait plus ballerine, vétérinaire ou éleveuse de dauphin revêt la moindre importance pour moi ? Que c’est le genre de chose que j’ai envie de savoir ? Je pensai quelques secondes avant qu’elle n’était pas stupide, persuadée que c’était plus sa timidité maladive et son tempérament craintif qui la poussaient souvent à ne faire preuve que peu d’éloquence, mais sur le moment, je me demande si je ne me suis pas trompée. « Ou danseuse peut-être… j’crois même parfois qu’j’aurais voulu être actrice. Mais c’est pas l’genre de jobs qui font tourner l’club, hein ? » Finalement et sans omettre de lever mes yeux au ciel, je lève la main pour l’arrêter. « Si tu comptes m’expliquer que ta mère t’as inscrite à des cours de danse mais que, pointée du doigt par les autres gamines tu as dû abandonner, et tes rêves avec, je t’arrête tout de suite, ça ne m’intéresse pas. » Je suis peut-être dure, mais je n’aime pas perdre mon temps. « Au Club. Je parlais du Club. » Elle a mis trop longtemps à y venir. « Je cherchais simplement à savoir si tu voulais plus et si toi Aisling, pas quelqu’un d’autre, t’en sentais capable. » Je pousse un soupir et conclus finalement. « Garde ce genre d’histoire pour quelqu’un d’autre. Quelqu’un que ça intéresse. » De préférence, pour éviter qu’elle ne perde à nouveau son temps.
Je pose mes yeux sur elle et réfléchis un instant. Elle a fait ce que je lui ai demandé ce soir. Elle était si stressée que j’ai douté, je l’admets sans mal, mais elle l’a fait. Peut-être que la renvoyer dans ses buts de la sorte n’était pas juste, mais j’ai toujours été bien incapable de ne pas être honnête lorsqu’on me pose une question, ou dans ce cas de figure lorsqu’on m’assomme d’information qui ne me captivent pas outre mesure. Quoi qu’il en soit je ne me pose plus la question lorsqu’elle aborde le sujet de Lou et me rappelle qu’en plus de mal choisir ses rêves, elle choisit bien mal ses fréquentations. « ‘Fin elle deale quand même aussi… » Je lève un sourcil, amusée. « Et t’as le sentiment que ça demande de la jugeote ? » Elle les côtoie, ces gamins paumés qui vendent la came du Club dans la rue. J’en ai fait partie, à une autre époque. Et cela ne demande aucun talent particulier, c’est être bon qui en demande. « Dis Raelyn, t’as toujours voulu faire… c’que tu fais pour le club ? » Je fronce les sourcils, pas certaine d’avoir compris le sens ou plutôt le but de sa question. « J’veux dire, quand t’étais plus jeune, tout ça, tu t’voyais faire quoi ? » Oh. C’est le moment où je suis, apparemment, supposée partager mes états d’âme moi aussi. Elle risque d’être déçue.
Je n’aime pas me confier, je ne le fais jamais à vrai dire, parce concernant ce genre de sujet, mon passé, l’endroit où j’ai grandi, ceux qui m’entouraient à cette époque. Pas parce qu’il s’agit de souvenirs douloureux, pas parce qu’avoir laissé les miens derrière moi a créé une plaie béante en moi, cela peut sembler ignoble et insensible mais je ne regrette pas ma décision. Non, si je ne le fais pas, c’est parce qu’à mes yeux cela n’a pas lieux d’être et nous pourrais, que dans le pire des cas, donner du grain à moudre à ceux qui cherchent à me nuire et me décrédibiliser. Alors quand je commence à formuler une réponse, après un silence de quelques secondes, je choisis mes mots. « Non. » La dessus inutile de mentir. Quelle adolescente rêve d’appartenir à un gang ? « Mais je voulais être quelqu’un. Alors oui, en un sens, le Club m’a offert ce que je désirais. »Et tu n’en sauras pas plus que ça. Je la détaille des pieds à la tête. « On va te raccompagner jusqu’à chez toi. » Je jette un coup d’œil à Erik qui hoche la tête, pas besoin de lui donner l’adresse de la demoiselle, ce sont le genre d’information qu’il possède. « Tu as fait du bon boulot ce soir Aisling. » Que je conclus, plus parce que son manque de confiance en soi me fatigue que parce que je ressens le besoin de l’envelopper dans des mots rassurants.
:
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Elle aurait dû le savoir, que ses histoires n’intéresseraient pas Raelyn. Et pourtant les paroles dures de la charismatique blonde ajoutent une coupure sur son cœur déjà balafré par les événements de la soirée. « Je cherchais simplement à savoir si tu voulais plus et si toi Aisling, pas quelqu’un d’autre, t’en sentais capable. Garde ce genre d’histoire pour quelqu’un d’autre. Quelqu’un que ça intéresse. » Vexée, la brune replie les bras comme pour protéger son corps trop peu vêtu et hausse les épaules. Elle ne sait pas si elle veut plus, ne s’est jamais posé la question. Mais une chose est sûre, c’est qu’après la mission qu’elle vient d’accomplir, elle n’aspire qu’à une chose : rentrer chez elle, fermer la porte à double tour, se glisser sous l’eau brûlante de la douche et frotter son corps jusqu’au sang pour retirer la sensation de saleté laissée par les mains moites d’Hurley sur sa peau. « Désolée, désolée. » Elle marmonne, regrette déjà d’avoir tant parlé et de ne pas avoir de baguette magique pour effacer ces ridicules idées qu’elle n’aurait jamais dû partager. Pour se changer les idées, Aisling observe Raelyn à la dérobée et s’interroge sur ce qui pousse une femme d’apparence si menue à évoluer dans un monde si rude. Car Raelyn n’est pas de celles qui se retrouvent là par hasard. L’irlandaise n’imagine pas un monde dans lequel on pourrait dicter à la blonde sa conduite. Elle est trop forte, trop maline, trop cruelle pour se laisser ainsi contrôler. Alors elle se demande si elle a toujours été comme ça, ou si c’est quelque chose qu’elle a dû acquérir. Se demande par extension si elle pourrait un jour finir par lui ressembler. S’il est possible, en quelques sortes, de transformer son cœur tendre pour en faire un organe d’acier. Alors elle lui demande, ce qu’elle voulait faire quand elle était plus jeune, si elle a toujours voulu faire ce qu’elle fait pour le club. Mais clairement, ça aussi c’est un faux pas. Raelyn se tend et se renferme, si bien que la brune se tourne vers la fenêtre, prête à prétendre que la question n’a jamais été posée si jamais ça peut l’arranger. Mais contre toute attente, la voix de l’autre femme s’élève, posée et contrôlée. « Non. Mais je voulais être quelqu’un. Alors oui, en un sens, le Club m’a offert ce que je désirais. » Aisling hoche la tête, à la fois déçue et impressionnée. D’un côté, ça ne répond pas vraiment à toutes les questions qu’elle se posait. De l’autre ça lui donne une toute petite fenêtre sur sa personnalité, et surtout ce trait qu’elle reconnaît : la soif de pouvoir. Une quête qui brillait dans les yeux de son père et de son frère aîné. C’est pas très surprenant en soit, qu’ils aient tous les deux pris la tête de groupuscules armés dans le conflit Nord-Irlandais. Son enfance a été bercée par une dynamique semblable à celle du club à bien des égards. Alors ce n’est pas forcément étonnant non plus que Raelyn la fascine autant et l’attire irrémédiablement. Dans le fond, ne va-t-on pas vers ce que l’on reconnaît ? « On va te raccompagner jusqu’à chez toi. » L’ultime délivrance, celle qu’Aisling attendait depuis le début de la soirée. Ses paupières se ferment une seconde, ses poumons se gonflent de l’air vicié de l’habitacle, puis elle hoche la tête. « Ok. » Elle repose la nuque contre le siège en cuir, prête à se laisser happer par ses rêveries hantées jusqu’à leur arrivée, quand la voix de Raelyn se fraie jusqu’à son cœur : « Tu as fait du bon boulot ce soir Aisling. » Un nœud se forme dans sa gorge, et la stripper pince ses lèvres pour contrôler le tremblement qui menace de s’y installer. « Merci. » Elle murmure, profondément touchée, et surtout assoiffée d’une reconnaissance qu’on ne lui a quasiment jamais témoignée.
C’est sans doute ça qui la réveille dans un sursaut de conscience et la pousse désespérément à rechercher son attention en se raccrochant à sa première question. « T’sais c’que tu m’demandais t’à l’heure ? En vrai Rae, j’sais même pas c’que fait le club à part dealer des drogues et des nanas. » Elle réplique, un peu trop directe, un peu trop sincère. Les faux semblants n’ont jamais été son fort, mais même si elle voulait essayer, ce soir elle en serait incapable. C’est du cent pour cent concentré d’Aisling qui s’exprime, libéré par ses nerfs à vif et la quantité non négligeable de drogues dans son système. « J’sais pas si faut beaucoup d’jugeote pour dealer mais faut du cran ça c’est sûr et moi j’ai pas vraiment l’esprit commercial. » Elle revoit les autres filles pénétrer dans les clubs avec un grand sourire charmeur et le soutif plein à craquer des cachetons qu’elles ont la mission de refiler. Les clients chiants qui essaient de te berner. Les concurrents près à défoncer tous ceux qui envahissent leur territoire. Les gardes qui te prennent la main dans le sac et négocient une pipe pour pas appeler les condés. Lou, elle passe entre les mailles, avec son charme, son caractère et son sens aigu des affaires. Aisling l’a vue faire quelque soirs, même que parfois elle s’y est essayée. Mais c’est pas son truc, ça le sera jamais. Elle a plus de chance de se faire gauler que de réussir à refourguer un tiers de ses cachets. C’est pour ça que Mitchell lui a proposé les photos, puis les danses. Avec une gueule et un cul pareil on te demande pas de réfléchir ou de savoir poser. Tu te pointes, tu laisses les photographes faire le boulot et tu repars. Le job de rêve en quelques sortes… tant qu’on a assez de cocaïne dans les veines pour endormir la honte, tant qu’une réserve de valium attend sous l’oreiller pour oublier la culpabilité. Tant qu’on se dit que peut-être le Seigneur ne la verra pas si elle arrête de prier. « Alors j’sais pas trop si j’pourrais faire autre chose. » J’suis trop sensible, trop faible, trop conne. C’est même à se demander ce qu’elle fout dans le club, ce que Mitch a bien pu lui trouver. Surement que sans Lou ils ne l’auraient pas gardée. Et alors elle se serait encore retrouvée à la rue, à errer dans les squats pour essayer de choper sa came et de quoi pas dépérir sur le pavé. Un frisson désagréable parcourt sa colonne vertébrale alors qu’elle se remémore les semaines passées à la rue, seule d’abord puis en compagnie de Lou. Tant de fois, elle a hésité à se laisser crever, sur-doser pour partir dans un rêve. Mais chaque fois elle rouvrait les yeux, un peu plus brisée, un peu plus terrifiée. Jusqu’à ce que le club lui rende un semblant de dignité, un toit sur la tête qui n’était qu’à elle, de la came de qualité, et même quelques billets. Et ça, jamais elle ne pourra l’oublier. « Mais j’veux bien essayer. Comme ce soir, t'sais. » Elle conclue en cherchant le regard de l’impressionnante hors la loi, déterminée à lui plaire et pleine de bonne volonté.
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
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Beyond this place of wrath and tears Raelyn Blackwell & @Aisling Hayes Périphérie de Brisbane, janvier 2014, 27 ans
Plus elle lutte pour m’impressionner Aisling, plus je me demande si elle a ce qu’il faut pour évoluer dans notre monde, pour éviter de se faire tuer aussi, tout simplement. En plus d’être fragile et impressionnable je décèle chez elle une certaine douceur, un trop plein de sincérité et d’intégrité. La situation dans laquelle nous sommes est le meilleur exemple de tout ça : face à quelqu’un comme moi elle devrait se méfier, elle devrait peser ses mots et faire attention à ne pas trop m’en dévoiler, ne pas me donner la moindre carte le permettant un jour de lui nuire si je le décidais. Mais elle se dévoile, elle agit comme si nous étions deux vieilles amies et qu’elle pouvait m’ouvrir son cœur, alors que le peu qu’elle sait de moi devrait la pousser à rester sur ses gardes. Je ne suis pas connue pour être tendre, je j’aime pas perdre mon temps et suis généralement plutôt intransigeante. Au Club j’ai la réputation d’être efficace, mais pas celle d’être patiente et compréhensive. Quand j’exprime à voix haute et sans prendre de pincette le fond de ma pensée elle se referme, se replie sur elle-même, et je sens que je l’ai vexée. Elle n’a pas besoin de mots, ses bras qu’elle croise sous sa poitrine, son regard qui fuit le mien et son épaule qui s’appuie sur sa portière, elle ne contrôle pas son langage corporel, elle n’essaye même pas. « Désolée, désolée. » Ses excuses je les entends mais s’en m’en préoccuper : elles n’ont simplement pas lieu d’être. Aisling ne m’a pas blessée, elle ne m’a pas manqué de respect. Elle n’a pas à s’excuse auprès de moi d’être ce qu’elle est, mais même sur ce point ci elle semble prête à s’écraser, comme si elle redoutait que j’entre dans une colère noire, que je tempête parce qu’elle aura osé l’ouvrir. Ce n’est pas le genre de la maison, ma réponse était incisive parce que je ne suis pas du genre à mentir pour épargner mon interlocuteur, mais je balaye ses excuse d’un geste de la main, avant qu’elle ne se mette à se frapper ou se cogner la tête contre les murs pour se flageller.
Les questions personnelles j’ai savamment appris à les esquiver. Répondre à celle-ci ne m’engage pourtant pas à grand-chose, mais j’hésite un instant, pas certaine d’avoir envie de me replonger dans mes souvenirs, pas sûre d’avoir envie de faire l’effort de mettre des mots sur quelque chose qui ressemble plus à un besoin viscéral pour le plaisir de la demoiselle. Ma réponse lui déplait, ou alors elle ne sait qu’en penser et quoi répondre, puisqu’elle ne le fait pas, mais je ne m’en formalise pas. Qu’elle se rassure, elle n’a plus que quelques minutes à passer avec moi. Je n’ai pas l’intention de la torturer, aucune envie de faire durer le moment non plus et si elle rêve certainement de pouvoir s’enfermer chez elle et d’oublier cette soirée, j’ai envie de profiter de la mienne. « Ok. » Elle tente d’avoir l’air détachée, mais son soulagement est contagieux, et moi je me risque à un sourire amusé devant ses airs de brebis perdue. « Merci. » Je hoche la tête, et sors mon téléphone pour y tuer le temps le temps du trajet retour. Mais sa voix me surprends quand, je l’admets, je ne l’attendais plus. « T’sais c’que tu m’demandais t’à l’heure ? En vrai Rae, j’sais même pas c’que fait le club à part dealer des drogues et des nanas. » Et y’a une raison à ça : cloisonner l’information pour les plus bas niveaux de hiérarchie reste la meilleure façon de ne prendre aucun risque. Ce qu’elle ne sait pas elle ne pourra pas le balancer si d’aventure un jour elle est arrêtée et malmenée. « J’sais pas si faut beaucoup d’jugeote pour dealer mais faut du cran ça c’est sûr et moi j’ai pas vraiment l’esprit commercial. » Sur ce point je ne peux pas dire qu’elle a tort. Cela demande de savoir aller vers les autres, de savoir minauder et pousser à la consommation, je le sais pour avoir joué à ce jeu pendant de longues années, et cela demande d’être capable de faire tout ça sans la peur au ventre d’être chopée. Je verrouille mon téléphone et le repose sur mes genoux alors que je tourne le visage vers elle pour voir où elle veut en venir. « Alors j’sais pas trop si j’pourrais faire autre chose. » Je la dévisage, la détaille, et je ne partage pas le fond de ma pensée. Parce qu’en cet instant il ne dit qu’une chose : moi non plus je n’en suis sure. Je n’ai pas recruté Aisling, je ne suis pas celle qui un soir la poussa à rejoindre nos rangs en lui promettant la lune et si je dois être parfaitement honnête, je crois que je n’aurais pas posé les yeux sur elle, que je n’aurais pu vu en elle quelque chose qui me pousse à lui donner sa chance. Mais quelqu’un l’a fait et, à défaut de tenter de comprendre pourquoi, autant essayer de voir s’il y a plus une fois qu’on gratte la surface, plus que cette gamine terrorisée qui n’a aucune idée d’où elle a mis les pieds. « Mais j’veux bien essayer. Comme ce soir, t'sais. » Je l’observe un instant et pousse un soupir en croisant mes jambes l’une sur l’autre. « C’est bien d’en avoir envie Aisling. » Encore une fois je l’observe, sans trop savoir quoi lui répondre, sans trop savoir si elle est prête à entendre ce que je pense vraiment. Mais finalement je m’y risque, ce n’est pas mon genre de garder mes pensées pour moi. « Moi non plus, je ne suis pas persuadée que tu puisses faire autre chose… » Encore une fois je manque de délicatesse, même si le but n’est pas de la blesser. « Ce que je sais c’est que ce soir tu as eu peur. Je ne crois pas me tromper en avançant même que tu étais terrorisée. » A nouveau je balaye tout potentiel plaidoyer d’un geste de la main. « Et je ne veux pas savoir pourquoi. Mais pose-toi les bonnes questions. Demande-toi s’il n’est pas préférable d’arrêter les frais avant de te mettre en danger, avant de mettre quelqu’un d’autre en danger. » Plus facile à dire qu’à faire, on ne se libère pas de ses engagements envers le Club d’un claquement de doigts. « Si la réponse c’est non, si t’as le sentiments d’avoir les épaules et si ce que t’as ressenti ce soir t’a plu, alors reviens me voir. » Je jette un œil aux immeubles qui se détachent derrière elle, alors que la voiture ralenti finalement au pied de l’un d’eux. « On est arrivés chez toi je crois. » Et tant mieux, parce que j’ai l’impression de l’avoir peut-être un peu trop secouée.
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Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Son plaidoyer terminé, Aisling pince ses lèvres et accroche ses gros yeux au visage de Raelyn. La jeune femme semble réfléchir un instant puis un soupir s’échappe de ses lèvres finement maquillées. « C’est bien d’en avoir envie Aisling. » Perturbée par cette réponse un peu vague, l’irlandaise fronce légèrement les sourcils. Elle sent le regard de la blonde sur elle, qui la détaille comme pour essayer de sonder le fond de ses pensées, d’évaluer ses forces et surtout ses faiblesses. Et elle se soumet à cet examen sans trop en comprendre la teneur exacte, sans chercher à cacher quoi que ce soit non plus. Elle en serait incapable, même si elle essayait. Enfin, la conclusion tombe. Factuelle. Détachée. Précise. « Moi non plus, je ne suis pas persuadée que tu puisses faire autre chose… » Ah. Contrairement à Aisling, Raelyn sait exactement tout ce qui se passe dans le club, les rôles que les membres peuvent remplir, et quelle personnalité convient à tel poste. Mais pour elle, Rae ne voit rien d’autre. Étonnement, elle en ressent presque une forme de soulagement. J’savais bien que j’étais bonne à rien d’autre qu’à montrer mon cul. Ça justifie, quelque part, les heures passées devant la caméra ou accrochée à une barre scintillante sous les lumières criardes d’un club de strip-tease. Ça justifie les drogues qu’elle ingère pour entrer dans la peau d’Ivana Rose, comme celles qu’elle gobe pour supporter la honte et la culpabilité dès que le rush redescend. Plus que tout, ça justifie cette lente agonie dans laquelle elle s'enfonce inexorablement, sans faire le moindre effort pour essayer de s’en sortir. Si elle ne peut rien faire d’autre, alors elle ne peut faire que ça. Jusqu’à ce qu’un jour, elle se plante dans son dosage. Jusqu’à ce qu’un client mal luné lui éclate la tête contre un mur. Jusqu’à ce que des ennemis du club débarquent chez elle pour lui tirer une balle dans le crâne. Car elle est bien placée pour savoir que les pions d’une telle organisation sont toujours les premiers à y passer en guise de représailles. Même si sa nature naïve et trop sensible s’oppose à tout ce qui définit le club, ces règles sont profondément ancrées dans son ADN car elles ont régit toute son enfance. « Ce que je sais c’est que ce soir tu as eu peur. Je ne crois pas me tromper en avançant même que tu étais terrorisée. » Raelyn esquisse un geste comme pour prévenir toute protestation, sans se douter qu’elle n’en aura pas. Car oui, elle était effrayée jusqu’à la moelle. Et le pire, c’est qu’elle ne sait même pas pourquoi. « Mais pose-toi les bonnes questions. Demande-toi s’il n’est pas préférable d’arrêter les frais avant de te mettre en danger, avant de mettre quelqu’un d’autre en danger. » Un sursaut de panique vient vriller ses nerfs pourtant endormis par la dose cotonneuse d’anxiolytiques qu’elle vient d’ingérer. Tu peux pas m’virer du club Rae. Sans vous c’est clair que j’vais crever. J’vais crever ! Fort heureusement, ça ne semble pas être le fond de la pensée de la reine des drogues. Clairement, elle peut continuer ses activités habituelles, qui rapportent déjà une belle somme à l’organisation. C’est concernant son éventuelle évolution sur laquelle Raelyn se montre plus réservée. « Si la réponse c’est non, si t’as le sentiments d’avoir les épaules et si ce que t’as ressenti ce soir t’a plu, alors reviens me voir. » Sans lui témoigner davantage d’intérêt, la blonde se détourne vers la ruelle et remarque d’un air léger qu’elles sont arrivées au pied de son immeuble. Le mélange de soulagement et d’angoisse qui noue la gorge d’Aisling lui coupe momentanément la gorge. Lorsqu’elle retrouve l’usage de la parole, ses mots sortent plus posément que d’ordinaire. « J’crois qu’t’es la première à être aussi honnête avec moi. » Elle pince les lèvres, puis referme sa grosse veste en peluche comme pour se protéger du monde. « Merci… j’vais y réfléchir. » Et Aisling serait prête à parier qu’elles savent toutes les deux que ça veut réellement dire : t’as raison, j’suis pas faite pour ce genre de mission là. J’reviendrai jamais vers toi. Mais si t’as besoin de moi, je serai là. Comme ce soir.
La voiture s’éloigne et Aisling la regarde disparaître au coin de sa rue, hébétée. Un courant d’air tiède la ramène au présent et elle enfonce sa tête dans son col, ses poings dans ses poches. Les escaliers lui semblent infiniment longs à gravir. Lorsqu’elle attend enfin son appartement, elle fait immédiatement couler l’eau de son bain et se dévêtit avec des gestes emplis de lassitude. Puis elle grimpe sous la douche sans même attendre que l’eau se soit réchauffée. Elle accueille la brûlure glaciale avec un grincement de dents, et une satisfaction étrange à infliger cette douleur à son corps. Pour la même raison, elle ne s’écarte pas quand la température devient brûlante et rougit sa peau pâle. Ce n’est que lorsque l’eau commence à fumer qu’elle sursaute en poussant un cri et daigne régler le mécanisme sur une chaleur normale. Savon en main, elle frotte mollement sa peau tandis que les doigts de sa main libre se renferment sur la bouteille en verre qui traîne toujours à côté de la baignoire. Elle porte le goulot à ses lèvres et savoure la brûlure de l’alcool translucide. Quelques goulées de vodka pour renforcer l’effet des drogues. Quelques goulées pour oublier. Et dans quelques minutes à peine elle s’étalera sur son canapé et s’endormira devant une comédie bien niaise. Mais d’abord il faut frotter. Frotter, frotter, frotter.
FIN
Fresh regrets, vodka sweats. The sun is down and we're bound to get exhausted and so far from the shore.
Pando
Spoiler:
Et voilà @Raelyn Blackwell, merci pour ce sujet original ! Je me charge de l'archiver
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.