Depuis quelques temps, je prenais exemple sur Edge. Dans le sens où il utilise le sport pour pouvoir souffler. Surtout les sports de combat d'après ce que j'ai pu comprendre. De mon côté, je n'ai jamais été doué dans les sports de combat. Je n'ai pas de coordination, pas de grande force et pas de violence à faire sortir. Non pas qu'il faille avoir obligatoirement de la violence à faire sortir pour faire ce genre de sport.
Mais de mon côté, j'avais privilégié la salle de sport. Je n'avais pas de sport de prédilection mais le tapis était ce que j'utilisais le plus. Parce que même si je ne faisais que courir sur place, je me sentais bien. Un peu comme si la fatigue dans mes muscles m'empêchaient de réfléchir. Et après trois semaines à faire du sport régulièrement, je ne pouvais nier les effets positifs que je pouvais ressentir.
Je sais qu'à mon âge, mon corps n'est plus aussi actif qu'avant. Aussi, j'essaye d'en prendre soin. Un peu comme si après mon divorce, j'essayais de reprendre un peu le contrôle de ma vie. Aussi, prendre soin de moi devait sûrement faire parti de ce petit besoin de reprendre ma vie en main.
Sac de sport sur le dos, je pousse la porte de la salle de sport. Ce qui est pas mal dans ce genre d'endroit, c'est que personne ne vient nous déranger. Une fois sur la machine, et sauf si on prend en otage celle-ci, personne ne vient vraiment vous parler. Et c'est bien l'un des seuls endroits. Je me change, enfile un jogging et un débardeur puis attrape mon casque. Autant dire que même si j'aime vraiment courir, j'ai tendance à m'ennuyer réellement si je ne fais rien à côté. Je sors des vestiaires et rejoins déjà la salle. Il y a plusieurs tapis, certaines machines de presses pour le bas du corps et certaines machines de tortures que je ne nommerais même pas.
Je ne suis pas tout seul. Il y a une blonde plus loin, deux mecs sur les presses et une autre brune sur la machine ignoble qu'est le Vélo Elliptique. Plutôt mourir qu'utiliser ce genre de chose. Je grimpe sur le tapis et appuie sur les boutons pour pouvoir faire des réglages.
La reprise du sport et de mon travail me fait le plus grand bien. Voilà maintenant quelques semaines que j’ai pu reprendre le sport et surtout que j’ai pu reprendre mon travail à la salle. Même si la reprise a été difficile et douloureuse, parce que les courbatures ont duré de nombreux jours, je ne peux pas être plus heureuse d’avoir enfin pu m’y remettre. Cela me permet de me changer les idées, de ne pas penser que le procès de David approche de plus en plus et qu’il va falloir que je me retrouve face à lui, que je parle de nouveau de ce qu’il m’a fait vivre pendant une année. L’avantage, c’est que je sais que je ne serais pas seul, que j’aurais mon frère pour m’aider à affronter cette épreuve pénible. En revenant à la salle, j’ai également retrouvé d’anciens client, des gens avec qui j’ai travaillé quelques mois auparavant, ils ont tous été ravis de me revoir et cela m’a fait très plaisir. Devant d’ailleurs travailler aujourd’hui, je finis par me faire couler un café avant d’aller enfiler un legging de sport et une brassière assortie avant de mettre un t-shirt bien trop grand pour moi. Je prépare mon sac de travail et de verser mon café dans un mug à emporter. Quelques minutes plus tard, je m’installe au volant de ma voiture et démarre, conduisant jusqu’à la salle de sport ou je me gare à ma place habituelle. En entrant dans la salle de salut de nombreuse personnes que ce soient clients ou collèges avant d’aller ranger mon sac et de commencer à m’étirer avant mon premier cours de la matinée.
Une heure et demi plus tard, je sors de mon premier cours collectif, je n’avais pas encore repris jusqu’à maintenant, mais cela me rappel combien j’aime cela. Je suis toujours tellement motivée pour le faire, et surtout, c’est toujours génial de voir les gens se démener et se donner à fond. Mais ce que je préfère, c’est de voir arriver des nouveaux, pas forcément motivé et de les voir quelques mois plus tard, complément heureux de leurs transformations. Ayant fini mon cours je vais rapidement manger un petit bout avant de passer sur une après-midi à faire du conseil personnel. Je m’occupe de plusieurs clients, donne quelques conseils avant de remarquer une tête familière. Sur le coup je n’arrive pas à me rappeler, et il me faut quelques minutes pour me rappeler. C’est Paul Price, un ancien professeur d’école que j’ai toujours beaucoup aimé. Sans réfléchir, je m’approche de lui et viens me mettre en face de lui. « Mr. Price ? » Je lui adresse un sourie, maintenant sur que c’est bien lui. Mr. Price était mon professeur préféré, c’est lui qui m’a toujours soutenu, toujours aidé et il m’avait à l’époque beaucoup aidé avec les cours. Je ne l’ai pas vu depuis des années, mais il n’a pas changé, seulement peut être un peu vieilli. Je remarque cependant qu’il n’est pas sûr de me reconnaître. Je lui adresse un nouveau sourire avant de reprendre la parole. « Oakley. Oakley Jensen, je vous ai eu comme professeur à Ladley lorsque j’étais enfant, je ne sais pas si vous vous rappelez. » Je me doute que Mr. Price doit voir tellement d’élèves au cours des années qu’il ne doit sûrement pas se rappeler de moi, mais moi je me rappel parfaitement de lui.
Les yeux rivés sur les réglages de la machine, je tente de me souvenir de la rapidité du tapis. Je ne suis pas le plus rapide qui soit. Donc, j'ai tendance à le mettre un peu moins rapidement que je ne devrais. Pour pouvoir simplement augmenter sans avoir à mourir de fatigue par la suite. Mais au moment où j'allais appuyer sur le bouton, une blonde vient se poser devant la machine. Je cligne des yeux avec douceur et retire mon casque pour entendre mon nom de famille. Eh bah. Je viens sourire en retour mais impossible de mettre un nom sur son visage.
- Bonjour. Oui, c'est moi.. Mais ? Je suis désolé, je ne me souviens pas de vous..
J'ai pourtant la mémoire des visages. Des prénoms, non. Mais des visages, si. En général. Elle vient se mettre à parler à nouveau. Oakley.. Je cligne des yeux avec lenteur et fini par repérer son prénom. Il faut dire qu'un prénom comme le sien est assez rare. Et il me semble qu'elle avait un frère jumeau. Je viens ajouter.
- Oakley Jensen. Oui, tu as un frère jumeau, si je me souviens bien ? Zeppelin ?
Leurs prénoms étant assez singulier. Difficile pour moi de les oublier. Eh bah. Ca passe a une vitesse sans nom. J'ai l'impression que c'était encore hier que j'essaye de l'encourager comme je pouvais. Mon sourire s'agrandit et je reprends la parole quasiment instantanément.
- Eh bien merci pour ce coup de vieux.
Je viens descendre de la machine, le temps de parler avec elle. Inutile pour moi de la tenir si on discute un peu. Je rigole avec douceur. Inutile de dire que je blague. Même si je me sens vieux en voyant quelle jeune femme, elle est devenu, je ne vais pas lui en tenir rigueur.
- Tu as bien grandit en tout cas. Tu travailles ici maintenant ? Qu'est ce que deviens ton frère aussi ?
Simple déduction mais elle aurait pu simplement être comme moi et venir se dépenser un peu. Je glisse la main dans la poche de mon jogging.
Laidley est une petite ville, qui n’a jamais eu de très nombreuses écoles alors il est assez facile de connaître tout le monde et de se rappeler de beaucoup de monde. Lorsque j’étais petite, je n’ai jamais été une grande fan de l’école, je n’ai jamais d’ailleurs été très doué en cours non plus et j’étais bien souvent à finir par abandonner mes devoirs après en avoir seulement réalisé la moitié. Si j’ai réussi à suivre tout cela, c’est en grande partie grâce à Zeppelin, qui malgré son air de bagarreur et de bad boy, avait toujours bien réussi dans les études. Il avait fini un bon nombre de mes devoirs pour moi et il m’avait surtout toujours motivé et poussé à faire de mon mieux et au final ca avait marché parce que j’ai plutôt bien réussi à ma vie et je fais aujourd’hui un métier que j’aime. Mais au cours de mon enfance, il y a également quelques professeurs d’école dont je me rappel. Mr. Price fait partie des prof là, ceux qui m’ont marqué et qui malgré ma préférence très marquée pour les activités extrascolaire et le sport, n’ont jamais abandonné. Je dois avouer que cela me fait un peu bizarre de me retrouver face à lui après tant d’années, mais je ne l’ai jamais non plus remercié pour m’avoir toujours poussé et aidé alors que j’aurais bien souvent abandonné. « Oui, oui c’est ca. Oakley et Zeppelin. » Je dois avouer que de penser à mon jumeau me fait un peu mal, surtout que nous ne nous sommes pas vus ou parler depuis bien trop longtemps, mais je ne vais pas m’étendre la dessus. J’adresse à sourire à Mr. Price avant de dire légèrement en l’entendant me dire qu’il venait de prendre un coup de vieux. Je dois avouer qu’il m’a connu alors que je n’étais qu’une gamine, me voir adulte devait sûrement lui faire bizarre. En plus de cela, ca ne doit pas être la première fois qu’il croise un de ses anciens élèves. « Désolée. Je dois avouer que ca fait quelques années. » Mr. Price est longtemps resté dans le top de mes meilleurs professeurs et des plus sympathiques. Comparé à bien d’autre il a toujours eu l’intérêt des élèves au sein de son enseignement et ils se soucient de chaque élève, au contraire de beaucoup. Je lui adresse un nouveau sourire en l’entendant me questionner. « Oui, oui je travaille ici depuis quelques années maintenant. Je fais également partie d’une troupe de danse de Brisbane. » Pour Zeppelin, je ne serais pas vraiment quoi en dire. Bien sûr que j’ai des nouvelles, par le biais d’Isaac, notre frère ainé, mais je n’en sais pas non plus trop. « Et Zep va bien, il a fait des études dans le cinéma. » Cela me fait toujours bizarre de recroiser des gens que j’ai connu durant mon enfance, dans ma petite ville du Queensland parce que j’ai tellement changé depuis cette époque-là. « Et vous ? Vous êtes toujours professeurs des écoles ? Vous avez emménagé à Brisbane ? » Oui je dois bien avouer que je suis un peu curieuse d’en savoir plus.
Oakley et Zeppelin. Je n'ai pas eu tant de jumeau que ça dans ma carrière. Alors, il était plutôt simple pour moi de m'en souvenir. Fort heureusement. Quelques années. Je rigole avec douceur. En effet, bien quinze ans au final ? Voir un peu plus. J'ai un peu de mal à lui donner un âge. Je suis assez curieux sur ce qu'elle fait. Sur son métier même si je ne suis pas vraiment surpris sur le fait qu'elle travaille dans le sport. Elle a toujours aimé cette matière. Bien plus que les autres si je me souviens bine.
- Une troupe de danse. Eh bien. Je suis content que tu travailles dans ce que tu aimes.
Et le cinéma pour son frère. Il ne me semble pas l'avoir vu dans un film ou quelques choses de ce type. Peut-être n'est-il pas encore bien connu ? Je ne sais pas. Mais il faut dire que je peux ne pas le reconnaitre aussi. Si Oakley n'était pas venu vers moi, peu de chance que je ne l'aurai vraiment reconnu. Je repose les yeux sur son visage quand c'est à son tour de me poser ses questions.
- Toujours professeur en effet. J'étais professeur à Toowoomba avant de revenir à Brisbane. Je suis revenu en Aout de cette année.
Peu de chose que je ne vienne à me reconvertir à mon âge. Mais il n'était jamais trop tard quand on entendait certain. Mais j'aimai beaucoup trop mon travail pour pouvoir me diriger vers autre chose. Je ne me voyais pas faire autre chose. Être au milieu des enfants, les aider comme je pouvais. Créer quelques choses pour eux plus vieux, en soit. Et quand je vois Oakley, je me dis que c'est une bonne chose. Je suis heureux de voir que les petits que j'ai pu avoir semble bien et surtout épanouis dans leurs vies d'adultes.
- Tu as quitté Ladley il y a longtemps ? Je ne m'attendais pas à te voir à Brisbane.
Ladley n'était pas une ville très proche de Brisbane. De mon côté, je n'ai même pas remis les pieds à Ladley depuis bien longtemps.
Il est vrai que j’ai beaucoup de chance de pouvoir vivre de ma passion et de ce que j’aime. Quand on regarde le monde autour de nous, ce n’est pas souvent le cas. Je dirais que la moitié des personnes vivent d’un boulot qu’il n’aime pas spécialement, mais qui leur permet de payer les factures et de pouvoir survivre. Pour ma part, j’ai la chance de pouvoir être devenu coach sportif, mais aussi d’avoir pu intégrer une très bonne troupe de danse sur Brisbane et sur ce coté, je me sens vraiment chanceuse. J’adresse un ancien professeur des écoles avant de prendre la parole. « C’est gentil. J’ai fini par trouver ma voie et je suis vraiment contente de ce que je fais. J’adore mon boulot mais j’avoue qu’un jour j’aimerais beaucoup pouvoir faire une tournée de danse, c’est de mes rêves. » Je n’ai bien pas perdu espoir, je me dis que cela peut toujours arriver si je me remets bien à mes entraînements. Avec ce que j’ai vécu ces derniers mois, j’ai un peu dû ralentir sur la dance, mais depuis que je ne suis plus avec David, je me suis promise de me donner à nouveau à fond dans la dance et de tenter ma chance pour des comédies musicales, ou des tournées de danse. Je sais que je ne suis pas une mauvaise danseuse, alors en travaillant dur je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas y arriver. J’écoute alors Mr. Price me dire qu’il est toujours professeur des écoles. En même temps, du plus loin que je me rappel, il a toujours eu l’air de beaucoup aimer cela. Je me dis que cela n’est peut-être pas facile tous les jours, mais en même temps quel métier l’est vraiment ? Je lui adresse un sourire avant de reprendre la parole. « C’est cool je trouve. Vos élèves ont de la chance de vous avoir, vous êtes l’un des meilleurs profs que j’ai eu. » Je lui adresse un sourire un peu timide. Après tout à qui ca ne fait pas plaisir d’entendre qu’il est bon dans son métier et qu’il a pu en quelque sorte changer la vie de quelqu’un. « Je suis partie quand j’avais 18 ans, avec Zep. On a fait nos études à UQ (University of Queensland) du coup on s’est installé ici. Mais mes parents et ma sœur ainée y sont toujours. » Je retourne souvent à Laidley depuis que je me suis installée sur Brisbane, enfin je l’ai beaucoup moins fait au cours de l’année passée à cause de ce que j’ai vécu avec mon ex. Je me suis beaucoup éloigné de ma famille à cause de David et même si je le regretterais toujours, les choses faites sont faites, et donc il faut avancer à présent. Mais au moins, j’ai repris contact avec eux, et même si les retrouvailles ont été un peu difficiles avec eux, et que je n’ai toujours pas revu Zeppelin, je les aie de nouveaux dans ma vie et j’ai de la chance de les avoirs. « Je pensais pas vous revoir un jour, mais ca me fait plaisir. »
J'étais persuadé qu'Oakley était doué dans ce qu'elle faisait. Le monde de la danse était quelque chose de fort compétitif et il n'était pas rare de voir beaucoup de jeune se faire écraser par la concurrence ou le côté trop rigoureux du métier. Mais entendre Oakley parler de son métier montrait bien qu'elle en était heureuse.
- Je suis sûr que tu réaliseras ton rêve. Du moment que tu crois en toi et que tu travailles, il n'y a pas de raison du contraire.
Je pense que je ne changerais jamais mon métier de mon côté. Qu'est ce que je ferais d'autres ? Non, même en y réfléchissant bien, je m'épanouis beaucoup trop dans ce que je fais. Ce métier me permet d'étudier puisque le monde change si vite et me permet aussi d'apprendre aux plus jeunes. Décidément, je me sens trop bien dans ce domaine pour changer de si tôt. Elle me flatte et je frotte ma nuque avec lenteur. Je ne pense pas être l'un des meilleurs. Mais je fais de mon mieux et de voir mes anciens élèves correctement épanouis, ça me fait déjà bien plaisir.
- J'ai aussi de la chance, tu sais. Je ne pourrais rien faire sans élève. Mais.. merci. J'espère que je continuerais à faire mon travail correctement.
Enfin, il n'y avait pas de raison que ça ne soit pas le cas, de toute façon. Tant que je me sentais bien, que mes élèves m'écoutaient, tout irait bien. J'ai de grosses responsabilités même si ça ne paraît pas. J'écoute Oakley me parler des quelques années après son départ de Ladley. Je suppose qu'avoir sa famlle assez loin doit être compliqué. Mais comme beaucoup, il faut toujours avancer.
- J'imagine que tes parents doivent être fière de toi. Ca me fait plaisir aussi. Je vois rarement d'élève après quelques années. Il est difficile pour moi de les reconnaître et puis, j'imagine qu'il y a tellement de professeur dans la vie d'un élève que je ne m'attends pas à ce que l'on se rappelle de moi aussi.
Surtout que je les ai assez jeune. Après moi, il y a le collège, le lycée, l'université et parfois plus pour certain. Alors, l'impact que j'ai sûr eux n'est pas forcément aussi poussé que les autres.
« Merci Mr. Price, c’est vraiment gentil. J’espère aussi que ca finira par marcher, mais sinon je suis bien aussi ou je suis en ce moment. » Mr. Price a toujours été l’un des professeurs qui m’a toujours soutenu et qui m’a poussé à réaliser mes rêves. De le voir encore aujourd’hui me soutenir et avoir des mots si gentils pour moi me fait vraiment chaud cœur. Je lui adresse un grand sourire alors qu’il me parle de son travail, du fait qu’il aime cela et qu’il espère qu’il pourra faire cela encore longtemps. Les gens qui font des carrières en tant que professeur et qui aime encore ça après des années sont des personnes rares, mais cela ne m’étonne pas vraiment venant de Mr. Price. Au contraire de beaucoup de maîtres d’école, Paul se soucie de ses élèves, de leur devenir et essaie toujours de les aider. « Je suis sûr que oui. Vous êtes vraiment l’un des meilleurs maîtres des écoles que j’ai eus, enfin même le meilleur d’ailleurs. Je sais que vous m’avez toujours poussé à donner le meilleur de moi-même. » Je lui parle ensuite de Ladley, de mon arrivée à Brisbane, mais également un peu de Zeppelin. Lui aussi a réussi dans la vie, il vit, ou du moins essaye de vivre, de ce qui lui plaît dans la vie. « Je crois que mes parents le sont oui, du moment que je fais que je bosse dans ce que j’aime ils sont content pour moi. » Je lui adresse un sourire. Il est vrai que mes parents ont toujours été très fier et m’ont toujours beaucoup supporté dans mes envies de faire du sport mon métier. « Je me doute, vous avez tellement eu d’élèves dans votre vie. » Il me parait évident qu’il ne peut pas se rappeler de tout le monde. Je suis d’ailleurs même surprise qu’il se rappel de moi et de Zeppelin, il avait dû avoir tellement de noms, de visages différents au cours des années. Mais après tout, il y a toujours des gens qui vous marque plus que d’autres. « Enfin, je vais pas vous embêter plus longtemps, je vais vous laisser reprendre votre séance de sport. » Je lui adresse un nouveau sourire avant de remarquer qu’il est de toute façon l’heure pour moi de finir le travail. « Ca m’a fait vraiment plaisir de vous revoir Mr. Price. Je suppose qu’on se croisera à nouveau ici bientôt. » Je le laisse alors repartir vers sa machine et vais moi-même prendre mon sac pour quitter la salle.