ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
La douceur de Gabrielle, j’en ai besoin, cruellement besoin, et si je ne pense pas la mériter je l’accueille avec un certain soulagement. J’ai du mal à la comprendre Gaby, pourtant nous nous sommes toujours beaucoup plus ressemblées qu’Hannah et moi, mais j’ai du mal aujourd’hui, à cerner ce qui la pousse à me pardonner dans m’accabler, à ne pas remuer le passé ou chercher à rendre ses comptes. Elle est autant en droit de le faire qu’Hannah, même si la relation qui nous unissait avant mon départ était différente, plus en douceur et discrétion, mais je n’ai pas été là pour elle, autant que pour les autres. La plus âge de mes sœurs a toujours été un exemple, de discrétion, de modestie, de gentillesse et de pardon, si bien que l’on en oublie souvent qu’elle aussi peut être blessée, qu’elle aussi elle peut être ne colère. Ceux comme Hannah ou Addie qui me servent leur indifférence, leur silence ou leur colère, je m’aplatie devant eux. Gaby n’a pas fait la morale, Gaby ne s’est pas énervée, parce qu’elle ne s’énerve pas et je crois même que je ne l’ai jamais vue entre dans une colère, une vrai comme Hannah elle en est capable. Mais mes excuses elle les mérite pourtant tout autant, même si elle ne les demande pas, et j’ai parfois un peu tendance à l’oublier.
Septembre a pointé le bout de son nez et je suis retour depuis quatre longues semaines à présent. De retour chez mes parents, même si la cohabitation commence déjà à me peser, de retour à Wynnum, ce quartier où j’ai grandi mais qui n’a plus les mêmes saveurs, de retour à Brisbane où je n’ai l’impression que de croiser des gens que j’ai déçus, profondément. Je ne sais pas à quoi je pensais en revenant, je ne voulais simplement pas rester à Sydney où chaque coin de rue portait désormais un souvenir douloureux des deux dernières années. Ou j’avais l’impression de croiser Lawrence dans chaque silhouette, chaque homme brun aux cheveux bouclés. J’avais besoin de partir, et je n’avais jamais été douée pour recommencer à zéro. Mais vie était ici, elle l’avait toujours été et je n’avais été qu’une idiote de penser qu’il pouvait être autrement. De penser que je pouvais voler de mes propres ailes quand j’étais encore candide, friable et impressionnable. Mais j’avais été idiote, et une partie de moi était aujourd’hui persuadée de mériter la claque que j’avais prise. Le retour à la réalité brutale, après ces deux années qui n’avaient pourtant rien eu d’idyllique.
Un dimanche après-midi où je sais que Gabrielle sera chez elle, j’attrape mon téléphone. Elle est mon seul point d’ancrage dans cette ville où ceux qui comptent, ceux dont j’étais vraiment proches ne semblent plus vouloir entendre parler de moi. Je sais que cette quiétude est fragile mais j’en ai besoin en cette fin d’après-midi après un service épuisant au café. Elle m’a fait promettre de venir lui rendre visite chez elle, dans cette maison qu’elle a achetée quand j’étais loin, et après en avoir brisées tant je compte bien m’appliquer à toutes les tenir, les promesses que je fais. Les choses ne sont plus comme avant, pas même avec Gabrielle j’ai beau être sotte je ne le suis pas assez pour le penser, mais j’ai besoin d’avoir l’impression, l’illusion le temps d’un après-midi que cela peut être le cas. Que je peux prendre un café avec ma sœur chez elle, comme si je n’étais jamais partie, comme si je n’avais pas brillé par mon absence pendant les deux dernières années, alors que je sais qu’elle n’avait pas été plus épargnée que moi. Elle ne l’avait pas mérité. C’est la toute la différence, j’en suis persuadée.
A la descente du bus j’observe le quartier. Calme et coquet, il semble coller à la peau de ma sœur, et je ne suis pas surprise que ce soit ici qu’elle ait choisi d’élire domicile. Une maison dont elle est propriétaire, un boulot à la pharmacie, Gaby avait réussi, c’était indéniable, et il ne lui manquait qu’un premier enfant et un mari aimant pour que ma mère ne la brandisse comme la fierté évidente de la famille. Je trouve rapidement l’adresse qu’elle m’a indiquée et frappe à la petite porte blanche, alors qu’un stress dont je ne saisis pas bien l’origine me sert le ventre. La porte s’ouvre et disparaît pour laisser place à Gabrielle, que j’étreins quelques secondes. Un sourire se dessine sur mes lèvres. « J’espère que je te dérange pas. Mon service s’est terminé et j’avais besoin de prendre l’air avant de rentrer. » De me dégourdir les jambes, de me vider la tête avant de rentrer et sentir à nouveau le regard inquiet et inquisiteur d’Helen Whitemore sur mes frêles épaules. « Je t’avais dit que je passerai voir ton installation, alors me voilà. » Un sourire timide, gêné. Alors que je suis en famille, alors que tout devrait être naturel. Je jette un regard curieux autour de moi, attendant sagement qu’elle m’autorise à rentrer.
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Dernière édition par Lucia Whitemore le Lun 4 Nov 2019 - 11:50, édité 1 fois
Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur. Lucia & Gabrielle Whitemore
Vague à l'âme
Passer une journée tranquille à la maison…Elle adorait ça ! Même si elle appréciait également les sorties entre amis, les virées au centre-ville dans ses rues commerçantes, ou en centre équestre, rester chez elle, dans cette maison qu’elle avait acheté seule, en digne femme indépendante, était un petit moment de luxe rien qu’à elle qu’elle se permettait de temps à autre. Sara, sa colocataire étudiante, était parti en week-end dans le Moreton Island National Park avec des amis de sa connaissance, si bien que depuis vendredi soir, il n’y avait qu’elle et Waldy au 214 Princess Street de Logan City. Elle en avait donc profité pour finir le plus rapidement possible ses corvées de ménage, faire ses courses hebdomadaires avant de rentrer et de profiter de tout le calme de son quartier et du cadre cocooning que lui offrait sa maison.
Profitant d’une journée agréable dans son petit jardin à l’arrière de la maison, elle s’était installée dans sa chaise longue avec son livre et, posés sur la table près d’elle, se trouvaient un grand verre de thé glacé avec une rondelle de citron et son portable. Son chien allait et venait entre le jardin et l’intérieur de la maison avait d’élire domicile en se couchant sur sa droite, n’ayant plus qu’à allonger le bras vers le bas pour le gratter derrière l’oreille. Le quartier était si calme et elle si plongée dans sa lecture qu’elle s’effraya lorsque son portable retentit, signalant qu’elle avait reçu un message. Gabrielle tendit la main gauche vers le téléphone et activa l’écran pour y lire un message de sa plus jeune sœur, Lucia. Un sourire se dessina sur ses lèvres rien qu’en voyant le nom de l’expéditeur et il s’agrandit lorsqu’elle lut qu’elle lui demandait si elle pouvait faire un détour par chez elle avant de rentrer sur Wynnum, le quartier où habitaient toujours leurs parents et où elles avaient toutes les trois grandi, avec Hannah. A la pensée de celle-ci, Gabrielle se souvint à quel point elle lui en voulait, à cette sœur de laquelle elle était si proche, il n’y avait pas si longtemps que cela…deux ans, peut-être trois. Elle aussi devinait que son cœur avait lui aussi une petite zone d’ombre à l’égard du comportement de Lucia. Si son silence l’avait énormément inquiété, c’est surtout son absence au décès de David qui l’avait blessé. Et puis le temps a fait son effet et cette rancœur a fini par s’évaporer…Jusqu’à ce que Lucia ne soit de retour. Sa première réaction avait été un énorme soulagement de la savoir à nouveau à la maison, puis la joie de revoir sa petite sœur avait supplanté n’importe quel autre sentiment. Mais en rentrant chez elle, un soir qu’elle était venue dîner en famille, mais sans Hannah, elle se rendit compte qu’elle ne pourrait jamais être totalement heureuse de revoir sa sœur tant qu’elle n’aurait pas eu une discussion clair et ouverte sur ces années d’absence, et surtout son manque de soutien lorsqu’elle en aurait eu cruellement besoin. Gabrielle comprenait la colère d’Hannah et il lui était difficile de prendre la défense de sa sœur face aux propos vindicatifs et sans appel d’Hannah. Cependant, elle n’aimait pas qu’il y ait des tensions au sein de leur famille. Elle voulait que tout redevienne comme avant et était persuadée qu’avec le temps et les mots justes, tout finirait par rentrer dans l’ordre. Mais pour l’heure, hormis ses parents, elle était la seule à lui avoir vraiment ouvert ses bras à son retour et aujourd’hui, elle allait lui ouvrir sa porte pour la première fois. Elle pianota quelques mots pour répondre par l’affirmative à Lucia et reposa le téléphone sur la table, heureuse d’avoir de la visite.
En fin d’après-midi, on sonna à la porte, déclenchant quelques aboiements de Waldy. Fermant son livre, Gabrielle se leva de sa chaise longue, entra dans son salon ouvert sur une grande pièce à vivre et sur la cuisine, posa le livre sur la commande comportant une photo d’elle et de David et poussa doucement du pied Waldy, qui reniflait l’espace quasi-inexistant entre le bas de la porte et le sol.
Eeehh ! l’accueilla-t-elle avec un grand sourire en la prenant dans ses bras. Je suis contente que tu m’aies écrit pour venir ! Tu sais que pour mes sœurs et ma famille, je trouve toujours du temps et puis je ne faisais quand même rien de particulier aujourd’hui, rajouta-t-elle. Ça a été le boulot ?
C'était une bonne chose que Lucia avait repris une activité professionnelle, même si Gabrielle se doutait bien que de revenir à son job d’étudiante ne devait pas forcément être très facile à vivre. Mais mieux valait ça que de rester à végéter sur le canapé et Gabrielle n’osait imaginer l’état dans lequel se mettrait Hannah si Lucia agissait ainsi !
Tu as bien fait, lui répondit-elle. Waldy et moi attendions ta visite avec impatience tu sais !
Elle se baissa pour prendre Waldy dans ses bras tandis qu’il reniflait en remuant la queue, l’air curieux, les chaussures de Lucia.
Entres je t’en prie ! dit-elle en s’écartant pour la laisser entrer. Sois la bienvenue !
Gabrielle était heureuse de voir sa sœur sous son toit. Il ne manquait plus qu’elle pour que tous ceux qui comptaient dans sa vie ait vu la demeure où elle vivait. Enfin…tous…Il manquait toujours une personne essentielle mais elle savait que de là où il était, David voyait son évolution et de toute façon, il sera à jamais avec elle, dans son cœur. Elle fit quelques pas vers l’intérieur de la pièce et lui présenta le salon séjour, ouvert sur la cuisine, disposée sur la gauche en venant du hall d’entrée.
Tu en penses quoi ? Papa m’a dit que si je n’avais pas choisi leur métier, j’aurais eu mes chances dans la décoration intérieure. Je peux te débarrasser de ta veste ? demanda-t-elle en posant Waldy à terre.
(c) crackle bones
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Voir Gaby me fait du bien, mon ainé a toujours su être une sorte de bouffée d’air frais, et aujourd’hui plus encore qu’autrefois elle a ce singulier don de m’apaiser, de m’aider à trouver une sorte d’équilibre dans la tempête. Celle que j’ai l’impression de vivre à la maison et surtout celle qui se crée dans ma tête un peu plus chaque jour, à chaque fois que je crois interpréter une phrase de ma mère, chaque fois qu’Hannah trouve une excuse pour ne pas participer aux repas de famille du dimanche, chaque fois que son prénom est mentionné et que je sens mon ventre se serrer. Gabrielle a toujours été la douceur, là où je suis la fragilité, et sa présence me fait du bien. Il n’y a que quand elle nous rend visite chez mes parents que je me sens bien, que j’ai l’impression d’être de retour à la maison, simplement, comme si les choses n’avaient jamais changées. Nous n’avions pas cette relation avant, pas aussi forte, parce que le lien qui m’unissait à Hannah avait tendance à prendre toute la place, parce que Gaby était devenue rapidement une adulte quand je n’étais qu’une enfant. Alors quand elle m’ouvre la porte, le sourire aux lèvres, j’ai l’impression qu’en un instant mes tracas de la journée s’éloignent, prennent un peu moins de place et je me sens plus légère, même si je sais que tout ça n’est que temporaire. « Eeehh ! Je suis contente que tu m’aies écrit pour venir ! Tu sais que pour mes sœurs et ma famille, je trouve toujours du temps et puis je ne faisais quand même rien de particulier aujourd’hui. Ça a été le boulot ? » Elle me fait penser à ma mère Gabrielle, elle a ce don tout particulier de savoir recevoir, d’ouvrir la porte avec un grand sourire et de vous inviter à entrer comme si vous étiez chez vous. Comme si votre visite lui apportait le plus grand des bonheurs. Je n’ai aucun doute sur l’état dans lequel je vais trouver sa maison : immaculée et chaleureuse. Oui, Gaby est définitivement celle qui ressemble le plus à Helen Whitemore, sans que ni Hannah ni moi ne lui arrivions à la cheville à ce niveau. « J’ai pas travaillé aujourd’hui. Je t’avais dit qu’ils n’avaient pu me prendre qu’à mi-temps non ? L’équipe était complète et ils me font déjà une fleur alors bon… » Alors je ne vais pas me plaindre, comme si c’était mon genre de toute façon. Non, je m’efface et je prends sur moi, une véritable éponge. Une qui explose seulement lorsqu’elle a trop gardé, et qui explose en silence, à sa façon, en pleurnichant dans sa chambre la plupart du temps. « Tu as bien fait. Waldy et moi attendions ta visite avec impatience tu sais ! » J’arque un sourcil, hésitant quelques secondes. J’ai fait la connaissance de Waldy depuis mon retour, mais oublie parfois sa présence, et finalement quand le teckel vient se frotter contre ma jambe je laisse échapper un rire et me baisse quelques secondes pour lui offrir une caresse avant de me redresser. « Je suis désolée d’avoir fait attendre Waldy si longtemps dans ce cas ! » Je suis désolée de l’avoir faite attendre, elle aussi, j’ai eu du mal à reprendre mes marques en revenant à Brisbane. La maison de mes parents, symbole de mon enfance et toute l’insouciance qui va avec, je n’arrive plus à m’y sentir tout à fait chez moi, plus comme avant. J’ai besoin de nouveauté, et vite. « Entres je t’en prie ! Sois la bienvenue ! » Je fais quelques pas à l’intérieur et posant mes yeux autour de moi je laisse échapper un sourire. C’est tout à fait comme ça que j’imaginais l’intérieur de Gabrielle, pas autrement. Un peu impressionnée j’ôte mes chaussures avant de les poser délicatement contre l’entrée. « Tu en penses quoi ? Papa m’a dit que si je n’avais pas choisi leur métier, j’aurais eu mes chances dans la décoration intérieure. Je peux te débarrasser de ta veste ? » Je regarde autour de moi, avant de tirer maladroitement sur les manches de ma veste pour l’enlever, et je la garde contre moi. « T’embête pas je peux m’en occuper. » Je l’accroche maladroitement sur le premier cintre que je trouve, avant de faire quelques pas à l’intérieur du salon. « C’est très joli. » C’est vrai, elle a du gout et l’appartement un aspect délicat dans lequel je la retrouve, même si je préfère de mon côté les environnements plus colorés et joyeux. Son appartement pourrait figurer dans un magazine de décoration sans que cela ne me choque. Je me retiens de lui faire remarque que tout le monde a toujours su qu’elle reprendrait l’affaire familiale, mais je dois connaitre que ce qu’elle a fait de l’endroit est superbe. « Heureusement que tu ne vis pas avec moi, tu aurais bien du mal à garder cet endroit aussi propre et rangé. » J’ai toujours eu un côté bordélique, et j’aime les décorations fournies. Ma chambre est souvent à l’image de mon esprit en ce moment : dans un joyeux bordel. Je ne sens aucune autre présence dans l’appartement, ma sœur doit être seule. « Ta colocataire n’est pas là ? Sara, c’est ça ? » Je n’ai pas rencontré la jeune femme, et finalement il s’agit là d’un choix bien surprenant quand on connait ma sœur, d’avoir choisi de partager son nid avec une jeune étudiante. Peut-être se sentait-elle seule, peut-être qu’il y a finalement des choses que j’ignore d’elle.
Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur. Lucia & Gabrielle Whitemore
Vague à l'âme
Gabrielle ouvrit la bouche et ferma un instant les yeux avant de rétorquer, l’air confuse:
C’est vrai tu me l’avais dit, excuse-moi, j’avais oublié.
E Elle était si heureuse de revoir sa soeur et de l’accueillir chez elle qu’elle en oubliait certains détails déjà mentionnés, comme ce mi-temps qu’elle avait récupéré à son ancien poste au café où elle avait travaillé pour financer ses études, ou le fait qu’aujourd’hui elle n’avait pas travaillé. Gabrielle apprécia alors d’autant plus son initiative de passer la voir et puis, cela ne pouvait être que bénéfique pour sa petite soeur, de sortir de la maison familiale pendant quelques heures.
Un sourire heureux sur les lèvres, Gabrielle observa Lucia se baisser pour caresser son chien, toujours en demande de ce genre d’attention:
ça ne fait rien, lui assura-t-elle. Tu es là maintenant; c’est tout ce qui compte.
Puis Gabrielle l’invite à entrer plus avant chez elle, tout en lui proposant de prendre sa veste. Mais Lucia préfère s’en charger elle-même et son aînée ne s’y oppose pas, la laissant se saisir d’un cintre pour y mettre sa veste avant de l’accrocher sur la barre d’acier dans la petite penderie située sous l’escalier, derrière une paroi coulissante laissée ouverte. Voir la mine impressionnée mais positive de sa soeur lui fit énormément plaisir. Elle avait mit tout son coeur dans cette décoration; cela lui avait permit de ne pas trop se focaliser sur le fait qu’elle allait dans un premier temps habiter seule, une grande première pour elle. S’en était devenu si angoissant qu’elle avait d’abord commencé par adopter un chien pour avoir une présence avec elle avant d’ouvrir une partie de sa maison à la colocation; là encore, une grande première pour la femme introvertie et réservée qu’elle est. Cela avait des avantages; elle avait ainsi une aide financière pour rembourser son prêt immobilier assez conséquent pour l’achat d’un bien dans ce quartier assez huppé de Brisbane, sans parler qu’elle faisait une heureuse en la jeune fille qu’elle avait choisi parmi de nombreuses autres. Elle préférait cependant que ce soit une femme qu’un homme et que cette personne ait des valeurs s’approchant plus ou moins des siennes. Hors de question qu’elle ouvre sa porte à une junkie ou à une étudiante fêtarde qui tous les soirs ramène une autre de ses conquêtes dans son lit ! Et puis, lorsqu’elles se croisaient, c’était toujours sympa de discuter avec celle qu’elle avait choisi, Sara Masson, une étudiante anglaise en littérature étrangère, se destinant à devenir écrivain comme son auteur favori, JRR Tolkien, venue à Brisbane pour son année à l’étranger que proposait la faculté d’Oxford. D’ailleurs Lucia, après avoir plaisanté sur son désordre habituel que connaissait bien sa grande soeur et qui lui fit lâcher un éclat de rire, se montrait curieuse au sujet de sa colocataire.
Oui, Sara, et non elle est partie en week-end dans le Bunyaville Conservation Park je crois. Elle y fait une randonnée sur deux jours avec des amis à elle. Mais c’est une fille sympa et agréable. De toute façon, tu me connais; je n’aurais pas laissé n’importe qui entrer sous mon toit. C’est juste que…
Elle baissa les yeux vers ses pieds et Waldy qui l’écoutait en remuant doucement la queue:
Je n’arrive pas à vivre seule…C’est trop difficile. Alors je me suis dit que j’avais suffisamment de place pour accueillir une étudiante. Et ce que je lui demande par mois m’aide à rembourser mon prêt. Quant à elle, elle peut toujours étudier plus tranquillement ici que sur le campus. Elle dispose de tout le sous-sol. Je l’ai aménagé comme il se doit pour qu’elle ait son propre espace personnel, lui expliqua-t-elle avant de la prendre par la main: Viens, je te montre l’étage!
Et elle l’emmena au premier étage, lui montrant d’abord la salle de bain, puis une chambre d'amis qui faisait office de bureau en lui soufflant:
Si jamais tu en as assez de ta chambre à la maison, il y a de la place pour toi ici.
Avant de l’emmener dans sa propre chambre, se plantant au milieu de celle-ci et ouvrant les bras en un geste un peu théâtral:
Et voilà!
(c) crackle bones
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
S’il y a un point commun que nous avons, nous les trois sœurs, toujours eu, c’était celui-là : nous avons toujours été de grandes bavardes. Gabrielle particulièrement, et une fois à l’aise et en confiance je grimpe facilement sur la seconde marche du podium, même si Hannah n’est pas en reste. N’était pas en reste en tout cas, à cette lointaine époque à laquelle nous étions encore capables de discuter à bâtons rompus, de parler de tout et de rien plus facilement que de respirer. Nous étions inséparables toutes les deux, et si Gaby s’était sentie à l’écart pendant des années – j’en avais pris conscience en grandissant – elle n’avait pas compensé avec colère et rancœur. Au contraire, elle est gracieuse, charmante, et j’en ai l’impression : une hôtesse parfaite. Cela ne me surprend pas. Elle a toujours eu à cœur de bien faire, d’être une bonne fille, une bonne sœur, d’être la fierté de mes parents et d’être une bonne pharmacienne. Je suis fière d’être sa sœur autant que je suis fière d’être celle de Hannah, mais peut-être qu’elle ne le sait pas : j’ai toujours eu du mal à dire les choses. « C’est vrai tu me l’avais dit, excuse-moi, j’avais oublié. » D’un signe de la main je lui signifie que cela n’a pas d’importance, je n’ai pas pris de nouvelles en deux ans alors je suis gênée qu’elle s’excuse simplement du fait d’avoir oublié mon nouvel emploi du temps. Le sujet est trivial de toute façon. « Ça ne fait rien. Tu es là maintenant; c’est tout ce qui compte. » Donnant une dernière caresse au chien je me redresse, un sourire un peu triste sur les lèvres. Si c’est grave, et il y a pleins de choses pour lesquelles j’aimerais, je devrais m’excuser, mais je me contente de la remercier, en ramenant une mèche de cheveux derrière mon oreille. « Merci… » J’entre dans la maison, constatant une fois de plus à quel point la vie de ma sœur est différente de la mienne. Je n’ai pas assez d’argent pour prendre un appartement en ville, et la voilà propriétaire d’une jolie maison. « Oui, Sara, et non elle est partie en week-end dans le Bunyaville Conservation Park je crois. Elle y fait une randonnée sur deux jours avec des amis à elle. Mais c’est une fille sympa et agréable. De toute façon, tu me connais; je n’aurais pas laissé n’importe qui entrer sous mon toit. C’est juste que… » Oui je connais Gabrielle. Elle est exigeante et attachée aux apparences au fond, c’est de famille, et j’imagine que sa jeune colocataire doit être cultivée et distinguée. Je l’imagine délicate et avec de la répartie, et je me demande un sourire aux lèvres si elle a dû être approuvée par Franck et Helen avant que Gabrielle ne la laisse vivre chez elle, elle qui a tant le souci de plaire à nos parents. « Je n’arrive pas à vivre seule…C’est trop difficile. Alors je me suis dit que j’avais suffisamment de place pour accueillir une étudiante. Et ce que je lui demande par mois m’aide à rembourser mon prêt. Quant à elle, elle peut toujours étudier plus tranquillement ici que sur le campus. Elle dispose de tout le sous-sol. Je l’ai aménagé comme il se doit pour qu’elle ait son propre espace personnel. » Je ne percute pas tout de suite, quand Gabrielle me dit avoir du mal à vivre seule. Je ne réalise pas que la mort de son fiancé a dû profondément l’affecter, parce que je n’étais pas là, parce que j’ai toujours connu ma sœur comme un roc et que j’ai du mal à l’imaginer autrement. « D’où le chien ? Je savais pas que t’en voulais un. » Elle aurait certainement préféré un fiancé, petite idiote que je suis, mais naïve et innocente je ne suis pas la plus douée pour détecter les blessures. « Elle doit être bien ici. Les parents l’ont rencontrée ? »Et Hannah ? Le prénom de notre sœur ne franchi pas la barrière de mes lèvres, c’est au-dessus de mes forces et ma sœur semble réaliser le trouble qui m’habitude puisqu’elle m’attrape le bras. « Viens, je te montre l’étage ! » Parce qu’il y a un étage en plus… Je ne suis pas foutue de quitter la demeure familial, et elle a un étage. « Si jamais tu en as assez de ta chambre à la maison, il y a de la place pour toi ici. » Qu’elle me glisse à l’oreille, en ouvrant la porte du bureau. L’idée est tentante, réellement, mais je ne veux plus être un poids pour personne. J’ai besoin de retrouver mon indépendance, et vivre chez ma sœur ne serait qu’une solution de facilité un peu différente. Un sourire triste vient se pendre à mes lèvres, et finalement je lui réponds dans un rire gêné. « J’y penserai, quand maman me supportera plus et me mettra à la porte. » Je marque une pause et reprends. « J’aimerais surtout trouver un temps plein et prendre un appartement au centre-ville. » Même s’il me faut pour cela trouver quelqu’un capable de me supporter, et ce n’est pas mince affaire. « Et voilà ! » Elle est fière, et ça fait plaisir à voir. Après un regard circulaire à la chambre je me fait la réflexion que ma sœur est toujours aussi ordonnée, quand on voit le bordel ambiant dans lequel je vis… « C’est un bel endroit. Tu vis ici depuis combien de temps ? » J’ai raté tellement de choses…
Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur. Lucia & Gabrielle Whitemore
Vague à l'âme
Gabrielle ouvrit la bouche et ferma un instant les yeux avant de rétorquer, l’air confuse:
C’est vrai tu me l’avais dit, excuse-moi, j’avais oublié.
Au fur et à mesure que Gabrielle présentait à Lucia les différentes pièces de sa maison, sa soeur faisait d'elle-même les quelques recoupements des étapes de la vie de son aînée qu'elle avait manqué ou ne soupçonnait pas. Ce fut le cas lorsqu'elle fit le lien entre sa peur de rester seule et son adoption de Waldy.
Oui c'est ça, aquiesca-t-elle en hochant la tête.
L'animal ne remplacerait jamais le contact et l'entente qu'elle avait avec David ou n'importe quel autre de ses amis ou membres de sa famille, mais il était rassurant pour Gabrielle de savoir que, en rentrant chez elle après sa journée de travail ou une journée de bénévolat à l'association pour les sans-abris, elle ne serait pas seule chez elle. Il y avait, au minimum, une présence, voire même deux, si Sara était là. Et lorsque Lucia demanda après elle, soupçonnant qu'elle avait trouvé un bon endroit pour se loger pendant ses études, Gabrielle répondit:
C'est toujours mieux qu'une cité universitaire en tout cas! Ici au moins, elle est au calme pour étudier et se reposer. C'est une gentille fille, responsable et calme, je te la présenterai à l'occasion si tu veux. Maman l'a rencontré; elle est une fois passée à l'improviste et Sara était là. Elle a pas mal discuté avec elle et j'ai cru comprendre que maman l'appréciait. Mais Papa et Hannah ne l'ont pas encore rencontré. Bon après..., fit-elle en regardant ses pieds, un peu gênée, elle reste une colocataire, même si je l'apprécie beaucoup. Je ne comptais pas la présenter à toute la famille non plus; ce n'est pas comme si elle était ma petite-amie!, reprit-elle en riant légèrement. Mais comme dit, si tu y tiens, tu n'auras qu'à passer un soir et dîner avec nous! Ou on te rejoindra en ville pour un café. Comme tu préfères!
Une fois à l'étage, après la salle de bain, ce fut le tour de la chambre d'amis qui lui servait de bureau d'être montrée à sa cadette. Si Lucia répondit en plaisantant au sujet de leur mère, Gabrielle en revanche, était on ne peut plus sérieuse en lui disant que cette chambre pouvait être la sienne, si elle en ressentait le besoin. Mais ne voulant trop brusquer les choses et rétorquer qu'elle pensait vraiment ce qu'elle disait au sujet de cette pièce, ce fut plutôt par un éclat de rire que Gabrielle répondit, tout en posant sa main droite sur l'épaule gauche de sa soeur:
Aaaah je vois où tu veux en venir ! Maman et sa maniaquerie...Même pour moi c'est un peu trop parfois ! avant de rebondir sur son envie d'indépendance, un souhait qu'approuvait Gabrielle: C'est super que tu aies ces deux projets. Tu vas de l'avant, c'est ça qui est important. Si je peux t'aider en quoi que ce soit, n'hésites surtout pas.
Même si Lucia n'avait pas été là pour elle lorsqu'elle aurait vraiment eu besoin d'avoir ses deux soeurs autour d'elle, la rancune n'était pas dans le caractère de Gabrielle. Elle était de ceux qui pardonne, valeur catholique par excellence, plutôt que de ceux qui tiennent rancoeur pendant un temps plus ou moins long aux autres, y compris à ceux de leur famille. Mais si Gabrielle n'était pas rancunière et pardonnait à celles et ceux qui l'ont blessé, elle n'oubliait cependant pas facilement et en cet instant, elle désirait vivement avoir enfin la conversation qu'elle rêvait d'avoir avec Lucia depuis deux longues années maintenant. Alors, après lui avoir montré sa chambre, c'est tout en l'entraînant à nouveau vers le rez-de-chaussée que Gabrielle lui répondit, au sujet de son installation:
J'ai emménagé en décembre, il y a deux ans maintenant. Sara est arrivée dès janvier 2018 pour le second semestre et deux mois plus tard, c'est Waldy qui nous a rejoint, dit-elle en se baissant pour caresser l'animal à ses pieds. J'aime cet endroit. C'est calme, paisible, le voisinage est sympa...Je pense que..
Sa voix se brisa dans sa gorge. Gabrielle baissa la tête, fronça les sourcils et se râcla la gorge, essayant de faire passer cette soudaine vague d'émotion qui la submergeait encore parfois:
Je pense qu'on aurait été bien...ici...avec David... Elle lança un regard accablé de chagrin à sa soeur, regard accompagné d'un sourire triste avant de reprendre, essayant de retrouver un ton plus léger: Tu vois, moi aussi j'ai encore du travail à faire pour aller de l'avant, malgré tout ce temps...Viens, assieds-toi, dit-elle en désignant le canapé. Je te sers quelque chose à boire?
(c) crackle bones
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Cet endroit ressemble à Gabrielle, je ne peux m’empêcher de le penser. Clair, délicat et décoré avec goût, je l’imagine sans trop de mal sur sa terrasse en bois en train de boire un thé, ou dans ce canapé bleu canard en train de lire un livre sous un plaid. Je perçois la personnalité et l’énergie de ma sœur dans chaque élément de décoration, et alors que je visite l’appartement je me rends compte d’à quel point elle m’a manquée, d’à quel point Hannah me manque toujours et comment j’aimerais pouvoir les serrer dans mes bras toutes les deux, comme si j’avais encore une douzaine d’années, comme si le temps et la rancœur n’avait pas creusé un fossé entre nous. Un fossé net et qui me semble insurmontable en ce qui concerne Hannah, et plus subtil et invisible entre moi et la plus âgée de la fratrie, mais qui m’empêche tout de fois d’agir naturellement et de me sentir à 100% à l’aise. Avant, j’aurais déjà ôté mes chaussures et posé les pieds sur la table du salon, je me serais déjà servie dans le frigo et j’aurais fouillé les placards à la recherche d’une canette de soda ou une sucrerie sous le regard désespéré de la brune. Mais là je me tiens là, droite et gênée, réfrénant mon envie de fondre en larme face à ce constat, celui d’avoir l’impression d’être une étrangère chez ma propre sœur.
Ce n’est pas sa faute et elle fait au contraire tout pour me mettre à l’aise. Tout pour me faire oublier que pendant ces deux dernières années je suis effectivement devenue une étrangère, et j’ai manqué tellement de choses. « Oui c'est ça. » Je lui adresse un sourire, avant de continuer à la suivre tandis qu’elle s’improvise agent immobilier. « C'est toujours mieux qu'une cité universitaire en tout cas! Ici au moins, elle est au calme pour étudier et se reposer. C'est une gentille fille, responsable et calme, je te la présenterai à l'occasion si tu veux. Maman l'a rencontré; elle est une fois passée à l'improviste et Sara était là. Elle a pas mal discuté avec elle et j'ai cru comprendre que maman l'appréciait. Mais Papa et Hannah ne l'ont pas encore rencontré. Bon après... elle reste une colocataire, même si je l'apprécie beaucoup. Je ne comptais pas la présenter à toute la famille non plus; ce n'est pas comme si elle était ma petite-amie ! » Elle parle beaucoup, même pour une Whitemore, même en la connaissant et je me demande si je suis la seule à être un peu mal à l’aise ou si elle aussi n’est pas certaine de comment agir en ma présence. Depuis mon retour la demoiselle a toujours mis un point d’honneur à essayer de me traiter normalement et je lui en suis réellement reconnaissante, mais au fond je suis peut être passée à côté de quelque chose. « Mais comme dit, si tu y tiens, tu n'auras qu'à passer un soir et dîner avec nous! Ou on te rejoindra en ville pour un café. Comme tu préfères! » J’hoche la tête, finalement soulagée qu’elle me le propose, qu’elle m’invite à nouveau à faire partie de sa vie. « Avec plaisir, les deux me vont. Et si vous passez à Bayside n’hésite pas à venir me voir au Pelican’s, je vous inviterais avec plaisir. » Et les pâtisseries du café où je travaille ne se refusent pas. Elle m’emmène finalement à l’étage où elle me glisse que si je le souhaite il y a une chambre pour moi ici. Idée tentante, mais solution de facilité, et j’ai besoin de retrouver mon indépendance, et surtout j’ai cet étrange besoin de vivre avec quelqu’un qui ne me connaissait pas avant que je quitte la ville, quelqu’un que je n’ai pas déçu et avec lequel je peux partir sur une ardoise vierge. « Aaaah je vois où tu veux en venir ! Maman et sa maniaquerie...Même pour moi c'est un peu trop parfois ! » Oui, ou c’est plutôt moi le problème, et ma tendance à laisser un peu trop trainer mon bordel. « C'est super que tu aies ces deux projets. Tu vas de l'avant, c'est ça qui est important. Si je peux t'aider en quoi que ce soit, n'hésites surtout pas. » Touchée, je baisse les yeux avant de les remonter jusqu’aux siens. « Merci beaucoup. Mais je sais pas j’ai l’impression que j’ai besoin de… Me débrouiller toute seule. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire mais il est plus que tant que je me prenne en main, et je peux pas continuer à me reposer sur d’autres personnes toute ma vie. » J’ai besoin de grandir, j’ai besoin d’avoir l’impression que je suis une adulte et que je fais mes propres choix, prends mes propres décisions, même si elle sont parfois mauvaise. Sans répéter les erreurs du passé de préférence, sans quitter la ville et cesser d’exister aux yeux de tous ceux qui comptent pour moi. « J'ai emménagé en décembre, il y a deux ans maintenant. Sara est arrivée dès janvier 2018 pour le second semestre et deux mois plus tard, c'est Waldy qui nous a rejoint, j'aime cet endroit. C'est calme, paisible, le voisinage est sympa...Je pense que.. » Je la suis au rez-de-chaussée et ne l’interromps pas, elle est visiblement troublée. « Je pense qu'on aurait été bien...ici...avec David... » Je déglutis difficilement. Je ne m’y attendais pas et je n’étais pas préparée à ça. La bouche légèrement entrouverte je reste là, les bras le long du corps sans trop savoir réagir face à cette pointe de détresse qui refait surface chez mon aînée. Cette détresse qui me rappelle qu’encore une fois, je n’étais pas là. Je l’avais appelée suite à l’annonce du décès de son fiancé, mais installée à Sydney depuis peu je n’étais pas rentrée, et n’étais pas venue à l’enterrement de David. « Tu vois, moi aussi j'ai encore du travail à faire pour aller de l'avant, malgré tout ce temps...Viens, assieds-toi, je te sers quelque chose à boire? » Les mains tremblantes je hoche la tête et m’installe sur le canapé, sans la quitter des yeux. Que dire dans ce genre de situation ? Il n’existe pas de carte toute prête avec écrit Je suis désolée de ne pas avoir été là pour toi quand tu as vécu le pire moment de ta vie. Et je ne sais même pas comment aborder le sujet. « Non c’est bon… » J’ai toujours envie d’un soda, mais me sentirais bien idiote et insensible de lui demander ça maintenant. Je l’observe me rejoindre. « Je suis contente de voir que tu es bien entourée. »Quand moi je n’ai pas su être là. Je tourne autour du pot, bien incapable de trouver les mots pour exprimer l’étendue de mes regrets et de ma peine. « Je suis désolée… Je vais me rattraper tu sais ? » J’en suis intimement persuadée, je vais tout faire pour en tout cas. Mais je suis bien incapable d’exprimer clairement ce que je ressens, d’exprimer clairement pourquoi je suis désolée.
Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur. @Lucia Whitemore & Gabrielle Whitemore
Vague à l'âme
Quelque chose n’allait pas, Gabrielle le sentait. Depuis toutes ces années où elle avait vécu avec ses sœurs, elle pouvait clairement assurer qu’un certain malaise s’était installé sous son toit depuis qu’elle avait eu la faiblesse de mentionner son David disparu bien trop tôt. A la base, cela n’avait rien de réfléchi ou de calculé. Ce n’était qu’un simple fait, un constat que oui, David se serait plus ici. Ils auraient pu être heureux ensemble et fonder la famille qu’ils espéraient tant. Mais le destin en avait décidé autrement et désormais, elle serait contrainte de vivre avec ce manque, cette vie qui aurait pu être merveilleuse aux côtés de David. Avec beaucoup de difficultés et du temps, elle était finalement parvenue à se relever de cette perte. Gabrielle savait qu’elle avait une dette immense envers ses amis qui furent là pour elle, envers, évidemment, sa famille qui l’entoura d’amour et de soutien. Ses parents lui rouvrirent avec bienveillance et protection les portes de leur maison, lui permettant d’y rester autant qu’elle le voulait et qu’elle en aurait besoin avant de lui proposer de travailler avec eux pour lui remettre le pied dans la vie active. La force et la persévérance d’Hannah l’avait poussé à aller de l’avant, lui avait donné la force de se lever chaque matin, de s’habiller, d’aller travailler, de sortir avec elle ou de voir ses amis, ces derniers s’étant tous donnés comme mission de la faire rire et de lui redonner goût à la vie. Mais aussi bien fut-elle entourée, il y avait toujours une personne qui lui avait manqué et celle-ci se trouvait en ce moment-même sous son toit.
Bien sûr que Gabrielle serait ravie de l’accueillir à nouveau pour un repas, une nuit ou plusieurs si elle en avait envie. Bien sûr qu’elle aurait plaisir à la retrouver au Pelican’s avec ou sans Sara, pour un thé accompagné ou non d’une de leurs gourmandises. Bien sûr qu’elle était fière d’elle et de l’entendre lui dire qu’elle voulait aller de l’avant et retrouver son indépendance, deux points qu’elle ne pouvait qu’approuver et encourager. Et pourtant, tout au fond d’elle, Gabrielle se rendait compte qu’elle était toujours blessée par l’absence de sa sœur. Un coup de fil ; c’est tout ce dont elle eut droit. Autour d’elle, les reproches avaient fusé face à l’absence de Lucia pour sa sœur. Mais Gabrielle était bien trop dévastée pour avoir encore la force d’en vouloir à quelqu’un de la sorte. Elle restait muette et, quand les reproches devenaient trop forts, trop nombreux, elle les balayait d’un revers de la main en secouant la tête, disant que sa sœur venait de s’installer et qu’il lui était sûrement impossible pour elle de faire déjà le voyage retour, même temporaire, depuis Sydney pour Brisbane. Avec le temps, elle tâcha de se convaincre de cette excuse mais lorsque son nom apparaissait dans une conversation et qu’Hannah était dans les parages, la véhémence avec laquelle elle répondait, en rappelant souvent qu’elle n’était même pas revenue pour soutenir sa propre sœur, avait fini par faire germer une légère rancœur dans le coeur de l’aînée des Whitemore. Et maintenant que Lucia était là et semblait si mal à l’aise à la mention de David, Gabrielle se devait d’éclaircir enfin ce point avec la première concernée.
Les mains de la cadette des Whitemore tremblaient lorsqu’elle prit place sur le canapé en refusant son offre de lui servir quelque chose à boire. De son côté, Gabrielle se servit un verre d’eau, sa gorge et sa bouche soudain sèches face à la perspective de cette mise au point. Elle but une gorgée en revenant vers Lucia et hocha doucement la tête lorsqu’elle commenta le fait qu’elle était bien entourée. C’est vrai, de ce côté-là, elle n’avait pas à se plaindre et chérissait énormément toutes ces personnes qui lui accordaient tant d’attention, d’affection, de joie et d’amour. Mais Gabrielle était l’aînée de deux autres sœurs, pas seulement d’une. Et depuis le départ de Lucia pour Sydney et son absence au décès de David, Gabrielle avait le sentiment de n’être plus que l’aînée d’Hannah uniquement, tant Lucia brillait par son absence. Gabrielle posa son verre d’eau sur la table basse devant le canapé, fit le tour de la table basse et vint s’asseoir à côté de sa sœur.
J’en suis sûre, dit-elle à voix basse en prenant ses mains dans les siennes. Mais tu sais…
Elle baissa la tête, ne sachant quels mots employer pour exprimer avec justesse ce qu’elle ressentait.
Tu m’as toujours beaucoup manqué…quand tu es partie pour Sydney, reprit-elle en relevant la tête. J’ai cru pendant longtemps pouvoir me contenter d’un coup de fil de condoléance de la part de ma sœur, mais j’y arrive plus.
Ses doigts se resserrèrent autour des mains de sa petite sœur : Tu crois vraiment que tous ceux qui m’entourent sont suffisants pour t’avoir dispensé d’être là pour moi ? demanda-t-elle les yeux remplis de larmes. J’aurais eu besoin de mon autre petite sœur. Pour une fois, c’est moi qui aurais eu besoin de toi, et tu n’étais pas là…Pourquoi n’étais-tu pas là ?
Et elle ne put dire un mot de plus tant sa gorge se serra et ses lèvres se mirent à trembler d’émotion.
(c) crackle bones
Spoiler:
Encore désolé pour le retard
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Je ne sens pas le piège se refermer sur moi. Parce que Gabrielle a toujours été discrète, parfois même trop effacée, et si une partie de moi sait que je l’ai profondément blessée et qu’elle mérite des excuses et explications, comme pour Hannah j’espérais que tout s’arrange en un claquement de doigt. Naïvement je pensais qu’en faisant l’autruche et qu’en faisant comme si rien n’avait changé, comme si je n’étais pas partie pendant deux ans, et que le temps finirait par guérir les blessures de mes proches. Le temps guérira notre relation certes, mais si nous n’avons pas de discussion, si je ne m’explique pas auprès de Gabrielle comme je devrais m’expliquer auprès de Hannah, elle ne me tournera pas le dos, elle est trop profondément gentille pour ça, mais il restera je le comprends à présent toujours une marque profonde de cette blessure en elle. Evidement que j’aurais dû être là. Evidement que je m’en veux de n’avoir fait que passer un coup de téléphone, de ne pas avoir fait le déplacement à Christchurch alors que mes parents avaient proposé de payer le billet, mais aveuglée par une relation naissante qui commençait déjà à m’accaparer sans que je ne m’en rendre compte je m’étais contentée du strict minimum. Cela tombait mal, Lawrence donnait un de ses premiers concerts ce soir-là et m’avait fait promettre d’être présente. Lorsque je lui avais parlé de l’accident du fiancé de ma sœur et de l’enterrement il m’avait raisonné, convaincue de rester près de lui. Et si je m’en étais voulu, j’étais trop aveugle pour ne pas voir que ma place aurait été là-bas.
Je le vois à présent, et je préfèrerais être n’importe où ailleurs qu’assise sur ce canapé avec une Gabrielle qui relève un regard larmoyant vers moi. Je sais pertinemment que les prochaines minutes vont être difficiles pour elle, désagréables pour moi. Et je ressens surtout beaucoup de la peine en la voyant dans cet état, elle d’habitude si discrète sur ses émotions. « J’en suis sûre, mais tu sais… » Elle attrape mes mains à l’intérieur des siennes, m’empêchant de partir en courant comme mon instinct me souffle de le faire. La fuite, ma grande spécialité. « Tu m’as toujours beaucoup manqué…quand tu es partie pour Sydney, j’ai cru pendant longtemps pouvoir me contenter d’un coup de fil de condoléance de la part de ma sœur, mais j’y arrive plus. » Je déglutis et ma gorge se serre. Je voudrais effacer les mauvaises décisions que j’ai prises, je le voudrais réellement, mais tout ce que j’arrive à faire c’est rester paralysée et silencieuse, alors qu’elle baisse les yeux et garde mes mains emprisonnées dans les siennes. « Tu crois vraiment que tous ceux qui m’entourent sont suffisants pour t’avoir dispensé d’être là pour moi ? » Bien sûr que non, ce n’est pas ce que je crois. Et je veux qu’elle le sache, je veux qu’elle sache qu’aujourd’hui si je pouvais revenir en arrière je ferai des choix différents, pour elle, pour Hannah et nos parents. « J’aurais eu besoin de mon autre petite sœur. Pour une fois, c’est moi qui aurais eu besoin de toi, et tu n’étais pas là…Pourquoi n’étais-tu pas là ? » Moi qui pleure à la moindre contrariété, à la moindre séquence émotion devant un film, je ne peux réagir autrement devant les émotions et reproches de ma sœur. Des reproches j’en attendais principalement d’Hannah, devant l’accueil à bras ouverts de Gabrielle je m’étais dit que mon retour ne déclencherait pas de tempête du côté de l’ainée. J’avais tort, vraisemblablement. « Je… » Mes mains tremblent dans les siennes et je voudrais pouvoir les tirer de là pour les recroqueviller contre moi. « Je sais que j’ai fait beaucoup d’erreurs, et pas avoir été là à l’enterrement de David, ça en fait partie. Je suis désolée de t’avoir fait souffrir Gaby, et quand je dis que je veux me rattraper c’est la vérité. » Je ne sais pas quoi dire de plus, parce que je ne peux pas expliquer pourquoi je n’étais pas là. Je n’arrive pas à parler de tout ça, et même si j’en étais capable qu’est-ce que je pourrais lui dire ? L’emprise de Lawrence était pernicieuse, j’ai mis du temps à la ressentir et aujourd’hui encore une part de moi pense que je suis l’unique coupable de mon silence envers ma famille, parce qu’après tout je n’ai jamais eu de flingue sur la tempe non ? Pour expliquer tout ça à mes sœurs il faudrait que je le comprenne moi-même, et pour leur demander de me pardonner il faudrait déjà que j’en suis capable moi aussi. « Tu mérites des excuses, et tu mérites des explications, mais je ne suis capable de te donner que les premières… Alors je suis désolée Gaby, sincèrement et profondément désolée. » Et mal à l’aise. Parce qu’à chaque fois que je reparle de tout ça ma voix et mes mains tremblent, parce que j’ai l’impression que toute cette histoire ne sera jamais derrière moi, que Lawrence et la peine qu’il m’a apportée ne seront jamais derrière moi.
Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur. @Lucia Whitemore & Gabrielle Whitemore
Vague à l'âme
Hannah avait raison, comme souvent. Dire les choses, ouvrir son cœur, elle qui a toujours été si secrète sur son ressenti et ses sentiments…Que cela était salvateur et faisait du bien. En parlant de cette petite rancœur qui avait germé en elle face au silence de sa petite sœur, que beaucoup prenait pour la pire des indifférences, elle avait comme libéré son cœur d’un poids invisible, mais malgré tout bel et bien présent. Après avoir parlé, même si cela lui avait coûté de s’exprimer si ouvertement et directement, elle soupira de soulagement. Ça y est ; elle l’avait dit. Maintenant, elle pourrait enfin vraiment aller de l’avant dans sa relation avec sa cadette, et non juste se voiler la face et se bercer d’illusions. Oui, elle était heureuse de la savoir de retour ; elle n’avait jamais feint cette joie. Mais l’était-elle totalement ? A ce soulagement qu’elle ressentait, il semblait bien que non. Elle fit de son mieux pour refouler ses larmes mais celles-ci l’attaquaient avec beaucoup trop de forces. Et c’est tout naturellement qu’elles commencèrent à fuir ses yeux en s’écoulant sur ses joues, fuite accentuée par les réponses de Lucia.
Ses mains dans les siennes, Gabrielle les sentait trembler, frémir sous le poids de ce long silence inexpliqué et qui le resterait encore un moment, vu les mots employés par Lucia. Ce tremblement se répercuta dans sa voix, chevrotante par l’émotion de la confession de Gabrielle. Les lèvres serrées et le cœur gros, elle l’écouta s’expliquer en partie sur son comportement passé et actuel, sur ses objectifs et son désir de faire mieux, de se rattraper aux yeux de ceux qu’elle a blessé. Il n’y avait pas de doute à avoir ; Gabrielle voyait parfaitement que Lucia était sincère. Son attitude et son émotion le montraient suffisamment pour lui enlever tout doute sur la bonne volonté de sa sœur. Et puis, quand est-ce qu’elle a déjà pu en vouloir longtemps à quelqu’un ? N’étant que gentillesse et douceur, la rancœur, en vouloir à quelqu’un, ne faisaient pas partie de sa personnalité. Alors, n’y tenant plus, elle se servit des mains qu’elle tenait dans les siennes pour l’attirer contre elle et serrer sa petite sœur dans ses bras. Cette fois, elle ne retenait plus ses larmes :
Oh ma chérie, souffla-t-elle en l’embrassant dans les cheveux. Qu’est-ce que ce monstre t’a fait là-bas ?
Gabrielle n’avait jamais vraiment apprécié Lawrence, mais il était le choix de Lucia et même si elle ne l’aimait guère, qui était-elle pour s’opposer à leur amour ou au désir de Lucia de voir le pays, d’explorer Sydney et d’y vivre ? De sa main droite, elle caressait doucement le dos de Lucia. Elles restèrent ainsi longtemps jusqu’à ce que le plus gros de leurs sanglots soit passé. Puis, lentement, Gabrielle s’écarta de sa sœur et mit ses mains sur ses joues, essuyant des pouces les traces des larmes :
Je te pardonne ne t’inquiète pas, lui assura-t-elle. Je ne veux pas te perdre en te tournant le dos. Je ne le pourrais pas de toute manière.
Puis elle l’attira à nouveau contre elle et la serra fort, comme pour lui donner du courage : Je t’aime petite sœur.
(c) crackle bones
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Je n’ai pas le droit d’être dans cet état. Je me le répète, encore et encore comme si cela pouvait changer quelque chose. Comme si cela allait arrêter les larmes. J’ai toujours été sensible, plus que Gabrielle et bien plus qu’Hannah, pour qui je le suis beaucoup trop. Qui aurait voulu que je m’endurcisse et qui a tenté de m’aider à le faire lorsque nous étions plus jeunes. Mais je suis comme ça. Je tombe amoureuse pour un bouquet de fleur, j’ai le cœur brisé pour des simples idylles ou crush, et surtout je me sens submergée pour un rien. Et là je le suis submergée, parce que je n’arrive pas à gérer les émotions que provoquent les reproches de Gaby, même si elle n’est pas véhémente, je n’arrive pas à gérer les souvenirs qu’ils font remonter, ma vie à Sydney qui me revient, les nombreuses fois où je me suis sentie tiraillée entre mon devoir familial et l’amour que je portais pour le brun. Je fonds en larme alors que je m’en estime pas le droit, et plus encore que si elle avait été énervée, que si elle avait crié, voir ma sœur profondément peinée me chamboule profondément.
Et Gabrielle est et restera toujours Gabrielle. Alors que je ne le mérite pas, pas maintenant en tout cas elle m’attire à elle pour m’enserrer de ses bras, pour caresser mes cheveux, et j’ai l’impression d’être une enfant. La Lucia qui pleurait dans ses bras quand elle s’écorchait le genou ou celle qui avait l’impression que le monde lui tombait sur la tête pour des brouilles idiotes avec Hannah. J’avais toujours été moins proche de Gaby, mais l’amour que je lui portais n’était pas moins sincère pour autant, simplement moins complice. Gabrielle avait toujours eu un tempérament de mère avec moi, et elle le prouve aujourd’hui encore alors qu’elle me console, et que moi je suis persuadée de ne pas le mériter. « Oh ma chérie, qu’est-ce que ce monstre t’a fait là-bas ? » Je frissonne en entendant les paroles de ma sœur, et me mords la langue pour ne pas me laisser gagner plus encore par les sanglots. Parce que je ne suis pas prête. Pas prête à entendre ce genre de choses, pas prête à accepter que Lawrence est l’ordure dans toute cette histoire, même si c’est le cas. Son emprise est encore trop enracinée, et l’amour que je ressentais pour lui est encore présent. « Dis pas ça… C’est pas lui, c’est moi. » Pourtant, n’importe qui me connaissant sait. Sait que je n’aurais jamais abandonné les miens de gaité de cœur ou volontairement, sait que je n’aurais pas laissé ma sœur traverser les épreuves qu’elle a traversée seule, n’aurait pas tourné le dos à Hannah. « C’est pas un monstre. » J’en suis persuadée. Je reste cette gamine naïve qui pense que nous avons tous les deux des torts dans notre relation et dans notre rupture. Je n’étais pas assez, il l’a dit et je le crois. Pas assez ambitieuse, et certainement pas assez dévouée. « Je te pardonne ne t’inquiète pas, je ne veux pas te perdre en te tournant le dos. Je ne le pourrais pas de toute manière. » Ses phrases me réchauffent le cœur mais ne calment pas les sanglots, causé à présent autant par l’émotion que la tristesse. J’aimerais qu’Hannah pense la même chose. Mais elle ne serait pas Hannah si c’était le cas, je savais en revenant que je m’exposais à son silence, à son mutisme et à son rejet. « Je t’aime petite sœur. » Je reste là dans ses bras quelques minutes, et quand je m’éloigne j’essuie mes yeux du revers de la main, la tempête passée. Je ne peux pas lui promettre de tout lui expliquer, parce que pour l’instant je ne mesure pas l’étendue de mon traumatisme, et n’ai pas la moindre idée de pourquoi je ressens ce que je ressens, pourquoi cette perte de confiance en moi et quand est-ce que j’irai mieux. « Je t’aime aussi. » Je passe ma main dans mes cheveux pour les remettre en place. « Et je suis sincère. Je veux me rattraper. Je veux que les choses redeviennent comme avant, avec toi, papa et maman, avec Hannah aussi… » J’ai soufflé la fin de ma phrase à voix basse, parce qu’il est bien là le problème. Elle est bien là la situation qui me pèse encore et me blesse. Hannah.
Il n’y a pas de consolation plus réconfortante que celle qui se trouve dans les bras d’une sœur. @Lucia Whitemore & Gabrielle Whitemore
Vague à l'âme
Ce moment de complicité et de pardon, elles en avaient eu besoin toutes les deux. Pour Gabrielle, c’était sa façon de lui faire comprendre que oui, elle lui en avait voulu, mais qu’elle n’avait pas le cœur à nourrir ce genre de sentiments pendant des mois, voire des années. Cela n’avait jamais été dans son caractère, ni dans sa personnalité. Certes elle avait souffert mais elle souffrirait encore et à nouveau si elle choisissait de persister dans la voie de la rancœur envers sa plus jeune sœur. Elle était revenue, elle s’en voulait, elle voulait se racheter, se faire pardonner, retrouver sa vie d’avant, même si cela prendrait du temps. Et Gabrielle l’aiderait dans cette voie, peu importe le temps que cela prendra. Et puis, elle sait qu’elle ne sera pas seule. Leurs parents, toujours présents et à leurs côtés, seront eux aussi un soutien sans faille pour la cadette des Whitemore, de même que certains de ses amis et relations. Alors lorsqu’elle s’écarta pour la contempler, toutes deux très émues, Gabrielle souriait chaleureusement, malgré les zones d’ombres qui resteraient telles quelles pendant encore un temps indéterminé. Que s’était-il réellement passé à Sydney ? Dans l’état actuel des choses, Gabrielle ne pouvait que spéculer, se faire une idée de ce que Lucia avait bien pu vivre en compagnie de Lawrence et comme elle avait une fâcheuse tendance à amplifier l’aspect catastrophique des choses, elle savait qu’elle allait devoir mettre ce côté angoissé de sa personnalité de côté, si elle ne voulait pas être dévorée par ses angoisses qu’elle peut avoir lorsqu’elle se fait du souci pour ceux qu’elle aime. Quoi qu’il en soit, son devoir était désormais de respecter ce silence qu’imposait encore et toujours Lucia sur ses années passées loin des siens et de l’aider à reprendre ses marques dans sa vie actuelle. Faisant face à sa sœur, Gabrielle hocha doucement la tête, sans que son sourire ne disparaisse :
Je te crois et je suis sûre que ce sera le cas, répondit-elle, essayant de faire transparaître dans sa voix toute sa confiance en cet avenir qu’elle espérait vivement pour Lucia comme pour toute la famille Whitemore. Retrouver leur équilibre et osmose passé, c’était tout ce que désirait Gabrielle et peut-être même que grâce à cela, elle pourrait elle-même retrouver la force et le courage d’ouvrir à nouveau son coeur aux hommes ? Elle se plaisait à croire qu’effectivement, un jour, tout rentrerait dans l’ordre, mais elle savait aussi que ce jour ne pourrait arriver si Hannah persistait à refuser tout contact, même visuel, avec cette sœur dont elle était si proche. Et c’était surtout là que résidait le vrai nœud du problème, le point d’interrogation que même la bonne volonté de Gabrielle ne pourrait effacer aussi facilement. La mention du prénom de leur sœur, dans la bouche de Lucia, fit baisser les yeux de Gabrielle vers le canapé en soupirant :
Hannah…
Gabrielle se doutait bien que Lucia avait compris d’elle-même que Hannah n’allait certainement pas l’accueillir comme elle, ni la prendre dans ses bras pour la réconforter aussi rapidement. Tout comme elle, Hannah était blessée intérieurement mais pas pour les mêmes raisons. Hannah aimait sa sœur comme si elle avait été sa sœur jumelle et pour avoir étudié le cas des jumeaux à l’université, Gabrielle savait à quel point leur relation pouvait être forte. Qu’on les sépare et les conséquences pouvaient être terrible, voire irrémédiables. D’ordinaire, on disait que c’était surtout le plus « faible » des deux qui souffraient le plus. Or, si Hannah et Lucia avaient été des sœurs jumelles, c’est Lucia qui aurait été la plus faible des deux, et Hannah la plus forte, selon l’avis de Gabrielle. Et pourtant, aujourd’hui, c’était par sa colère et son refus obstiné de vouloir lui adresser la parole ou de partager ne serait-ce qu’une minute dans la même pièce que Hannah démontrait indirectement l’étendue de sa blessure. Gabrielle était peinée pour ses deux sœurs, car toutes les deux souffraient…à leur manière. Que pouvait-elle faire pour y remédier ?
Honnêtement Lucia…commença-t-elle sans conviction, je pense que tu as compris de toi-même qu’elle n’est pas prête de te pardonner. Et moi-même, je ne sais pas quoi faire pour vous aider, et crois-moi, je voudrais vraiment vous revoir complices comme avant. Forcer sa main serait la pire des erreurs et je doute que tes excuses ne rencontrent le succès auprès d’elle…
Elle releva la tête et passa ses mains dans ses longs cheveux qu’elle rabattit sur son épaule droite : Laissez-vous du temps et de mon côté, j’essaierais d’aller lui parler, proposa-t-elle, sachant pertinemment qu’elle allait au-devant de grandes difficultés !
(c) crackle bones
Megan Williams
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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Je ne sais pas l’état des relations entre Hannah et Gabrielle, mais je les devine plutôt bonne. Ma mère laisse souvent échapper des anecdotes de repas de famille et évènement qui se sont déroulés les deux dernières années et donc sans moi, et elle les dépeint toujours très unis, tous les quatre. Je sais que l’absence d’Hannah aux repas dominicaux n’a rien d’habituelle, que ce n’est pas normal et que par conséquent il n’y a d’autre déduction à en faire qu’une tentative de ne pas croiser mon chemin. Et elle y arrive et moi j’ai mal. Mal de me savoir dans la même ville qu’elle sans pouvoir la voir, lui parler, sans pouvoir effacer tout ce qu’il s’est passé. « Je te crois et je suis sûre que ce sera le cas. » Un sourire triste sur les lèvres je hoche la tête. Je n’avais pas de doute concernant Gabrielle, je sais sa patience, je sais sa faculté unique à pardonner, à faire confiance, à appliquer le mantra catholique qui dit que Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi la gauche. Je le sais parce que je lui ressemble, mais ce n’est pas le cas de la troisième fille Whitemore. Difficile de savoir d’où lui vient ce si fort caractère, cette tête de mule, puisqu’elle n’est pas légion dans la famille. Et je l’admire, je l’admire pour sa force. « Hannah… » Je déglutis. Même Gabrielle n’a pas le cœur à mentir, à me bercer d’illusions pour me rassurer. Mais je sais, il n’y a rien qu’elle puisse me dire que j’ignore. « Honnêtement Lucia…Je pense que tu as compris de toi-même qu’elle n’est pas prête de te pardonner. Et moi-même, je ne sais pas quoi faire pour vous aider, et crois-moi, je voudrais vraiment vous revoir complices comme avant. Forcer sa main serait la pire des erreurs et je doute que tes excuses ne rencontrent le succès auprès d’elle… » Mais elle le dit, elle le dit quand même parce que contrairement à moi Gabrielle est une bavarde, elle a besoin d’extérioriser et elle ne sait pas mentir, même pas omission. Elle est d’une honnêteté totale, même si elle tente toujours de trouver un peu de positif pour égayer une situation. « Je sais… » Bien sûr que je sais tout ça, et si cela n’avait pas suffi l’absence de la brune parle pour elle. Je me demande si Gabrielle et elles parlent de moi parfois, si elles l’ont fait pendant ces deux dernières années ou si j’étais un sujet tabou, et si elles le font aujourd’hui. « Elle a été plutôt claire en refusant de mettre le moindre pied à la maison. Elle ne veut pas entendre parler de moi. » Bien sûr que je la sais blessée, mais je connais ma sœur, et je sais que la douleur s’est certainement transformée en ressentiment depuis longtemps.
J’ai fait n’importe quoi. J’ai vraiment fait n’importe quoi et j’en suis consciente, même si je suis plus du genre à taire mes torts qu’à les assumer, pas par malveillance, mais parce que j’ai rarement la force de regarder dans les yeux ceux que j’ai blessés, ceux que j’ai déçus. « Et je m’en veux, parce qu’en plus de tout le reste je sais que ça fait du mal à papa et maman. » Et à moi aussi, mais je n’ai pas le sentiment d’avoir le droit de l’exprimer, d’avoir le droit d’avoir mal parce que je suis persuadée qu’aux yeux du reste de la famille je suis fautive, je n’ai pas mon mot à dire dans tout ça. « Je vais trouver un appartement en ville, et elle pourra revenir sans craindre de tomber sur moi. » Parce que ma solution est la fuite, ça a toujours été la fuite. Ma sœur m’observe quelques secondes, et fini par pousser un soupir. « Laissez-vous du temps et de mon côté, j’essaierais d’aller lui parler. » Je n’ai pas envie qu’une tension se créé entre mes deux sœur à cause de moi, encore une fois, mais je ne peux m’empêcher de poser sur elle un regard bourré de gratitude, même si je doute qu’elle arrive à faire entendre raison à la tête de mule qui complète notre trio. « Merci beaucoup. » Sans trop savoir quoi rajouter, sans trop savoir comment exprimer ce que je ressens face à cette sollicitude que je ne mérite pas, je finis par lisser ma jupe, et jeter un coup d’œil autour de moi. « T’étais certainement occupée avant que j’arrive, je veux pas te déranger plus longtemps. »