| | | (#)Lun 4 Nov 2019 - 12:30 | |
| « Oh non, Carter, pas par là ! » et il m’écoute pas, il continue de conduire aussi vite. Mais putain, qu’est ce qui m’a pris de monter dans cette voiture avec lui ? Nicolas va m’tuer, Nicolas va plus jamais vouloir me parler s’il sait un instant pourquoi je suis dans cette voiture à ce moment précis avec son frère ! « Ecoute, on y retourne, on s’excuse, on dit qu’on a pas fait exprès, ils vont comprendre, non ? » y a pas mort d’homme non plus. J’me demande s’il va sortir de son silence, s’il va finir par parler, même si c’est pour me dire de la fermer, ce serait rassurant, qu’il me remballe, qu’il me dise une méchanceté, comme il a toujours su faire. C’est toujours comme ça qu’on a communiqué lui et moi, en étant méchant, en étant piquant, en étant de vraies peaux de vaches, alors j’comprendrai, vraiment. « Putain, Carter, t’arrête tes conneries ! » Il est hors de question qu’on se fasse arrêté pour excès de vitesse et conduite en état d’ébriété ! Pire, on avait pris de la drogue. J’ai jamais pris de drogue !!!! C’est une première et j’suis pas bien fière de ce que ça m’a fait faire. « Ecoute Carter, fais demi tour, j’te promets que c’est mieux comme ça… on peut pas s’en aller et faire comme s’il s’était rien passé ! » et j’suis complétement paranoïaque, ca y est, ma vie va être complètement foutu… j’vais retourner en prison et cette fois j’vais y rester pour le restant d’mes jours. C’est pas un mois, deux mois… j’vais pas y aller parce qu’il y a une erreur judiciaire, j’vais y aller des années et parce que j’serai totalement coupable et avec des circonstances aggravantes. J’me mets à pleurer et toutes les larmes de mon corps, mais qu’elle conne je suis. « Pitié Carter… » j’suis prêtre à foutre ma main sur le frein à main et nous faire crever ici s’il le faut, la puissance du frein à main va faire partir la voiture complètement en vrille mais si y a que ça pour l’arrêter, j’m’en fou. « On va crever merde ! Nous aussi on va crever ! C’est ca que tu veux ?! » y a rien qui y fait, il s’arrête pas Carter, il continue… |
| | | | (#)Lun 4 Nov 2019 - 23:06 | |
| « la course folle » noa jacobs & carter rollins
La journée de Carter Rollins n’avait pas trop mal commencé, mais jamais il n’aurait pensé qu’elle serait à la hauteur de ce soir. De ce qu’il a vécu, faire un rail avec la prude Noa Jacobs, si on le lui aurait dit, il aurait rigolé au nez de la personne. Parce que déjà entre Noa et lui ça remonte a tellement longtemps. En faites plus de vingt ans qu’il doit se la coltiner, et c’est franchement pas de tout repos. Pourtant, de base rien n’aurait parié cette mésaventure avec elle, si elle n’était pas tout le temps collé au bask’ de son frère aîné, Carter ne l’aurait probablement jamais remarqué. Elle aurait été qu’une vulgaire inconnue dans son monde, à qui jamais il n’aurait adressé la parole. Jamais, il ne pourrait songer un seul instant qu’ils se seraient bien entendu, même dans un monde parallèle. Parce qu’ils sont tellement différents et qu’en même temps, ils aiment trop se taquiner, ce jeu du chat et de la souri. Il ne pensait pas que Nicolas pourrait le rapprocher autant d’une personne, mais avec Noa, ils se jalousent, l’un et l’autre. Enfin peut-être plus Carter, il comprend pas pourquoi Nicolas est ami avec elle, pire encore, comment il a pu sortir avec cette gonzesse juste trop chiante quoi ! Faut jamais faire ci, ni faire ça, blablabla, « oh non, Carter, pas par là ! » Sa voix qui lui rappelle inlassablement où il se trouve. Dans sa voiture, Noa assise sur le siège passager, lui les mains sur le volant, à fixer la route. Mais franchement il a parfois l’impression que les arbres ont appris à traverser les routes maintenant. L’effet de cette poudre qui ne s’est toujours pas estompé, il tente de se concentré sur la route, mais c’est tout simplement impossible, quand Noa est dans les parages. Elle hurle de tous les côtés, se tient au tableau de bord comme si il allait partir. « Ecoute, on y retourne, on s’excuse, on dit qu’on a pas fait exprès, ils vont comprendre, non ? » Ils vont comprendre, laisse-le rire ! Il est évident qu’elle va continuer à parler tant qu’il ne lui répondra pas, et il a juste besoin qu’elle se taise quoi ! « Je t’y laisse si tu veux, mais moi j’irai pas en taule ! » Elle n’veut pas leur offrir le café et les croissants tant qu’elle y est ? « Putain, Carter, t’arrête tes conneries ! » L’Australien continue sa course folle, manquant de renverser un énième piéton, ouais un ne lui a pas suffi, et quand les gens sont trop long à traverser, il klaxon. Non mais franchement ses escargots aussi ! « Je gère Jacobs » Qu’il dit avant de tourner légèrement son visage vers elle, et de rire, sa tronche le faisait rire, mais c’était juste les effets de la drogue. Il reprend, « tout va bien se passer… » Comme toujours, il ne réalise pas le mal qu’il fait autour de lui, pour lui la vie n’est qu’un jeu et il ne supporte pas perdre. Voilà tout ce qu’il pouvait lui dire. Il ne compte pas perdre, mais il ne compte pas abandonner la partie non plus. « Ecoute Carter, fais demi tour, j’te promets que c’est mieux comme ça… on peut pas s’en aller et faire comme s’il s’était rien passé ! » Il fait un non de la tête, manquerait plus qu’il l’écoute maintenant, « la balade te plait pas ? » Il est amusé le dealer, tellement amusé qu’il pouffe tout seul, jouant à slalomer désormais pour la faire rager davantage. « Pitié Carter… On va crever merde ! Nous aussi on va crever ! C’est ca que tu veux ?! » Il appuie de nouveau sur le champignon, pied au plancher, il n’a même pas le temps de voir le décor, heureusement lui du paysage et de la nature il en a rien à cirer ! « Tu stresses toujours pour rien, je croyais que tu étais détendue... » Il pouvait plus rien pour elle, si même avec une quantité suffisante dans son corps, elle faisait sa petite maman qui s’inquiète. Même si elle s’inquiétait jamais pour lui, c’était plutôt d’une nature égoïste, pour elle qu’elle s’inquiétait. |
| | | | (#)Lun 18 Nov 2019 - 11:56 | |
| J’étais sous emprise de la drogue : cocaïne pour la première fois de ma vie. J’ignore pourquoi j’avais suivi Carter dans son délire alors que je ne lui faisais absolument pas confiance. Nicolas allait me faire la peau s’il savait que j’avais fais ça avec son frère : son frère qui sortait de cure de désintoxication. Tout ça pour quoi ? Nicolas avait toujours voulu que son frère soit clean et moi je fais quoi ? Je l’encourage, en me laissant entrainer, à consommer toujours plus. J’ai aucune foutu idée de pourquoi j’avais pris ce rail, pourquoi j’avais sniffé cette poudre blanche : sans doute par fierté, parce que Carter m’avait poussé à le faire, il m’avait provoqué et mon égo était bien trop mal placé face à lui qui m’en faisait toujours bavé dès qu’il en avait la possibilité. Alors s’il ne me croyait pas capable (stupide) je lui avait prouvé le contraire. Et maintenant, nous nous retrouvions dans une voiture à fuir -je ne sais quoi – qui avait percuté la voiture et avait fait un peu trop de bruit à notre passage. J’étais persuadé qu’il s’agissait d’une personne, que nous avions renversé quelqu’un sur la route et qu’il était entrain de mourir à présent et nous, nous étions en délit de fuite. Forcément, on finirait par être retrouvés et moi j’allais finir en taule. « Je t’y laisse si tu veux, mais moi j’irai pas en taule ! » je secoue la tête. « Oui, laisse-moi y aller ! » seule ou pas, j’allais surement prendre moins cher que lui, si c’était moi qui appelait les flics, si c’était moi qui allait l’assister. On pourrait pas m’accuser de non-assistance en personne en danger et puis, c’était pas moi qui conduisait de toutes façons, j’étais pas vraiment responsable de ce qui était arrivé. Carter qui s’amuse à rouler toujours plus vite, je manque de vomir à chaque virage qu’il emprunte à vive allure. « Je gère Jacobs » je le regarde, il gère rien du tout. « tout va bien se passer… » Mon cul ouais ! Je l’implore de me laisser descendre. « la balade te plait pas ? Tu stresses toujours pour rien, je croyais que tu étais détendue... » Oui,je l’ai été, enfin, détendu c’était un bien grand mot, je peux pas dire que c’était l’effet que m’avait procurer la poudre. Je dirai plutôt qu’elle m’a boosté pour quelques temps, ce sentiment de toute puissance, que rien ne pourra m’arriver, l’euphorie totale qui s’est vite désenchantée, retournement de situation, bad trip, mauvais délire. C’était presque dommage qu’on ai pas pu profiter plus de ce sentiment de bien être total avant la descente aux enfers : paranoïa et angoisses. « J’vais appeler Nico ! » je sors mon téléphone portable de mon sac, comme si c’était la menace extrême, comme si ça allait le faire flipper et qu’il allait se calmer directement, j’y croyais pas, j’étais pas crédible, mais je tentais le tout pour le tout. « On sait pas c’que c’était, si ca s’trouve c’était rien du tout, j’ai juste besoin de m’en assurer et après ça, on fera tout c’que tu veux… » |
| | | | (#)Mar 19 Nov 2019 - 11:15 | |
| « la course folle » noa jacobs & carter rollins
Carter semblait être agacé de la tournure des choses, et que Noa insiste autant pour faire demi-tour et retourner sur le lieu de la collision. Il ne regrettait jamais rien le dealer, il n’avait jamais appris à le faire depuis son enfance et désormais loin de Adélaïde et de ses parents surtout, il n’avait certainement pas l’intention de revenir en arrière par regret ou autre chose. Le brun n’est pas réputé pour revenir en arrière, lui il est plutôt du genre à foncer dans le tas, à ne pas accepter qu’on essaye de le déstabiliser. Ce n’est pas quelqu’un de bien, du moins il se contente de le penser comme pour se trouver des excuses à son comportement parfois solitaire et difficile à comprendre. « Oui, laisse-moi y aller ! » Il plaisantait lui, bien sûr qu’il ne comptait pas faire demi-tour. Manquerait plus qu’il obéisse à Noa maintenant, on aura tout vu ! « Et tu comptes faire quoi ? Réanimer un mort ? » Il lève les yeux au ciel, peut-être n’y était-il pas du tout, peut-être qu’il n’y avait eu personne, que c’était juste un vulgaire objet sur son chemin, mais pour lui, il avait bien roulé sur quelque chose. Et se contentait de penser que c’était une personne. Non-assistance en personne en danger ? C’est grotesque de penser ça alors qu’il est l’un des dealers prometteur du club, et qu’il y a certainement plus de personnes dans la merde à cause de lui, que de gens qu’il sauve. « J’vais appeler Nico ! » Il tape sur le volant, bon sang, elle faisait tout pour le monter en pression « Et tu comptes lui dire quoi à mon frère ?! Qu’il crache presque, la rancune tenace, ne voulant rien céder à la jeune femme, il va forcément vouloir savoir pourquoi t’es dans ma bagnole, et je lui dirai ce qu’on a fait, et que t’as pas cherché à m’y empêcher ! » Ouais, il en était capable Carter, et elle se ferait autant remonter les bretelles que lui. Peut-être pas par les flics mais par Nicolas c’est certain ! Et les flics c’est pas comme si Carter les craignait, il agit pour le club, c’est pas comme si il n’était pas confronté souvent à la police de Brisbane. « On sait pas c’que c’était, si ca s’trouve c’était rien du tout, j’ai juste besoin de m’en assurer et après ça, on fera tout c’que tu veux… » Qu’elle avoue plus doucement en direction du conducteur de la voiture alors qu’il est tout autant rapide dans sa conduite et que si les choses se bousculaient dans sa tête c’est surtout les effets de la cocaïne qui faisait effet. Et qui, hélas, commençait à s’estomper. Ca le rendait nerveux Carter. « J’vais pas faire demi-tour pour une poubelle Jacobs, alors si au final c’est rien, je vois pas pourquoi je t’écouterais ! » Il restait sur ses positions le brun, rentrant à présent dans une propriété privé, garant sans mal sa voiture, fallait qu’il se reprenne une fois de plus sa dose. Et d’ailleurs le moteur arrêté, il sortait tout son attirail, provoquant, titillant la sainte Noa Jacobs au passage… |
| | | | (#)Mar 10 Déc 2019 - 14:07 | |
| J’avais envie de chopper le frein à main et de le lever pour stopper cette voiture folle que conduisait Carter, mais j’avais surtout pas envie de créer un accident de plus et de nous mettre encore plus dans la merde. Alors j’avais d’autres options qui me venaient là : lui faire peur en faisant une fausse crise d’épilepsie, l’obligeant à s’arrêter ou lui sauter au cou et l’étrangler et avoir une vraie raison de retourner en taule pour meurtre. « Et tu comptes faire quoi ? Réanimer un mort ? » c’est lui le mort que j’allais devoir réanimer ouais ! « On peut dire ça ouais ! » je souffle et je regarde à l’extérieur, j’ai pas le temps de voir où on est tellement il va vite. J’vais péter un câble, littéralement, j’vais devenir folle. Je sors ma carte Nicolas mais visiblement, il en a rien à faire, il a raison : et qu’est ce que j’vais lui dire ? Coucou j’me suis défoncée avec ton frère, tu sais, celui qui sort de cure et dont tu fais tout pour qu’il arrête ses conneries ? Bah oui, voilà, on a pris de la coke, on a roulé sur une mec ou une femme, on sait pas trop parce qu’il veut pas qu’on aille voir et voilà. Aide moi Nicolas s’il te plait. La blague, Nicolas va me détester à l’instant même où il apprendra ça. Putain, j’ai juste envie de chialer. Si je chiale est ce que ça va lui mettre la pression ou est ce qu’il va juste ouvrir la portière et me foutre un coup de pied pour qu’à mon tour, je dégage aussi ? « J’vais pas faire demi-tour pour une poubelle Jacobs, alors si au final c’est rien, je vois pas pourquoi je t’écouterais ! » Une poubelle, c’est ça ouais ! « ET SI C’ETAIT PAS UNE POUBELLE MERDE ?! » oui oui, je suis en pleine crise de pétage de plomb comme il est possible que ça arrive de temps en temps. Je finis par poser ma main sur le frein à main. « A trois Carter, je lève ce frein à main si tu fais pas demi tour. Et j’en ai rien à faire si on créer le plus gros accident de Brisbane ce soir ! » même pas en rêve je lève ce truc. « Trois… Deux… » il me faut une autre solution ! Il fera jamais demi-tour, il me défis presque avec son regard et son sourire en coin. Il aime ça, prendre des risques, jouer avec le feu. Ok, la carte de la crise d’épilepsie, c’est maintenant. Je lâche tout, je ferme les yeux, mes muscles se relâchent et mon corps glisse sur le siège, je dis plus rien, je convulse presque, je tremble de tout mon corps et je pourrais même me mettre à baver. |
| | | | (#)Lun 16 Déc 2019 - 11:48 | |
| « la course folle » noa jacobs & carter rollins
Il ne pouvait plus rien faire pour Noa Jacobs, elle était à présent à ses yeux irrécupérable et le fait qu’elle cherche à le sauver pour protéger son ami Nicolas agace Carter bien plus qu’il ne voudrait lui montrer. Personne ne peut le changer et si Nicolas n’y parvient pas malgré ses demandes répétés pour l’enfermer en centre de désintox, une nana comme Noa n’y parviendra jamais. Ils peuvent pas s’encadrer les deux, du moins cette jalousie tournée vers Nicolas les en empêchent et pourtant ils se retrouvent dans la même voiture. Et c’est pas un bon plan pour elle, de l’énerver parce qu’il roule plus vite du coup, il ne sait pas se maîtriser Carter. C’est inutile de penser qu’il pourrait contenir sa folie furieuse face à une Jacobs qui lui hurle dessus à chaque occasion. « On peut dire ça ouais ! » Il lève les yeux au ciel, bon sang pourquoi était-il monté avec elle. Enfin pourquoi l’avait-il autorisé à monter dans sa voiture plutôt ? « Tu peux pas sauver tout le monde Sainte Jacobs ! » Qu’il se moque, avec toute sa prestance sans même lui accorder de regard. Franchement qu’est-ce que ça pouvait lui foutre qu’un humain soit passé sous sa roue ? C’était pas elle, alors qu’elle le fasse pas chier ! « ET SI C’ETAIT PAS UNE POUBELLE MERDE ?! » Il lui jette un regard mauvais comme seul Rollins savait le faire, bon sang elle n’allait pas repartir, il pensait que le sujet était clos. Il ne ferait pas demi-tour, il ne chercherait pas à réanimer quiconque ! Et ne laisserait pas à Noa la joie de se voir vainqueur. « T’as qu’à te dire que c’est une poubelle, franchement Noa, t’es irrécupérable… » L’hôpital qui se fout de la charité. Elle tourne le visage de l’autre côté et le silence s’empare de l’habitacle du véhicule, alléluia il est parvenu à ses fins. C’est qu’elle est butée quand elle le veut, enfin pas pour longtemps car elle cherche un échappatoire, ou comment arrêter ce véhicule qui roule à une vive allure. Qu’il ne saurait pas maîtriser si il leur arrive un truc… Mais franchement foncer droit dans un mur ça l’effraie pas au dealer. « A trois Carter, je lève ce frein à main si tu fais pas demi tour. Et j’en ai rien à faire si on créer le plus gros accident de Brisbane ce soir ! » Une menace que franchement le fou de sa bagnole prend à exécution, et qu’il a envie de dégager de sa caisse à coup de pied au fesse ! « Trois… Deux… » Et elle fait la morte, il ne la regarde même pas, préfère regarder la route mais devant son silence, il soupire, « si tu tentes quoi que ce soit Jacobs, tu le regretteras ! » Qu’il menace, avec une voix brutale, sûr de lui avant de tourner légèrement sa tête et ses yeux qui se posent sur cette silhouette à moitié avachi sur le siège en train de trembler ci et là. Putain c’est sa veine. « Arrête tes conneries je te laisse crever au bord de la route ! » Il oserait pas ? Franchement il hésite presque… Et qu’elle lui salisse pas son cuir sinon elle va l’entendre ! Pourtant il commence légèrement à ralentir, foutu Jacobs ! Il la déteste, il la maudit ! |
| | | | (#)Lun 6 Jan 2020 - 12:10 | |
| Qu’est ce que j’me sens con à jouer la crise d’épilepsie et j’suis sûre que j’suis absolument pas crédible ne plus mais ça à l’air de passer ,dans l’doute de toutes façons, Carter aurait tout intérêt à me croire et d’arrêter de faire le malin comme il sait si bien le faire. Mais à force de trop improviser, je n’ai absolument aucune idée de ce qu’il pourrait se passer ensuite, qu’est ce que je suis censée faire maintenant que j’me suis bavée dessus et qu’il est seulement entrain de ralentir ? Si je me marre, il va juste me balancer en dehors de la voiture et moi j’aurai plus que mes yeux pour pleurer. Mais quelle super idée j’ai eu là. « Arrête tes conneries je te laisse crever au bord de la route ! » non j’arrête pas justement, parce que j’veux pas mourir moi aussi. J’veux pas me retrouver sur le bord de cette route, pas être considérée comme une poubelle à mon tour. Mon dieu, je suis absolument consciente que mes pensées sont totalement incohérentes mais j’peux rien y faire. J’fais n’importe quoi et c’est plus fort que moi. Tout ça c’est à cause de Carter, ou la mienne aussi, mais c’est lui qui m’a donné cette drogue. J’ai jamais vu quelqu’un faire une crise d’épilepsie, je sais même pas si j’m’y prends correctement. Je reste les yeux encore fermés et je tremble de tout mon corps mais j’vais finir par craquer. J’ouvre un œil à moitié et je tente de le regarder, ce que je suis ridicule, j’suis sûre qu’il m’a grillé ou alors ça va pas tarder. J’me redresse, le one man show a assez duré. « Tu vois, t’as un peu d’humanité en toi quand même. » que j’dis l’air de rien en étant tout à fait consciente qu’il va juste me pourrir maintenant. « J’suis crevée, Carter, ramène moi juste chez moi. » et cette poubelle qu’on aura écrasé ou cette personne qu’on a laissé morte sur la route ? « J’suis allée en taule une fois, c’est peut être la bas que ma place se trouve, pour toujours. » et sans rien comprendre voilà que j’me met à chialer comme une fillette à qui on aurait pris sa poupée sans raison. Mais qu’est ce que j’suis ridicule, je viens de livrer en moins d’une heure suffisamment d’arguments à Carter pour qu’il continue de me faire la misère pendant encore dix ans. « De toutes façons, y a rien qui va en ce moment. Andy c’est terminé, c’est un nymphomane qui veut pas s’faire soigner et bah tant pis pour lui ! Et moi j’vais finir ma vie, seule dans une pièce de 8 mètres carrés. Super ta vie Noa ! » ferme là surtout ouais. |
| | | | (#)Ven 17 Jan 2020 - 22:05 | |
| « la course folle » noa jacobs & carter rollins
C’était peine perdu, Carter rends les armes, jamais il n’comprendra cette nana. Il a beau essayer, tout faire – ou presque, fallait pas croire qu’il soit capable de se mettre à la place des autres, faut pas pousser le bouchon trop loin quand même – mais alors Noa Jacobs, l’une des meilleures amies de son frère reste une énigme entière pour son cerveau de détraqué. Il n’avait même pas envie de chercher, un coup elle l’envoyait chier, l’autre, le supplier de s’arrêter. Et là voilà en train de trembler de tout son corps sur le siège passager. Et franchement, à cet instant il se disait que quand même il est vachement patient comme gars, dans son impatience. Il ferait mieux d’arrêter sa bagnole, d’ouvrir sa porte et de lui mettre un coup de pied pour qu’elle en sorte. Et de la planter là, au milieu de nulle part. Mais Nicolas ne se marrerait pas longtemps et passerait un foutu savon à son cadet, il devait donc se la taper jusqu’au bout ? Fallait croire, Carter lève les yeux au ciel en la voyant faire. Elle est vraiment pitoyable dans cet état. Elle bave même sur elle, c’est dégueulasse qu’il pense, avec sa moue dégoûtée. Si elle lui tâche le siège, il lui fera nettoyer toute sa bagnole, il y tient lui à sa voiture ! Plus que ce qu’il tient aux nanas en tout cas – pas très compliqué okay, mais quand même ! Il soupire devant la réaction inerte de Noa, hésitant à arrêter la voiture pour la foutre dehors, mais elle finit par ouvrir un œil, et elle le regarde discrètement. « Tu vois, t’as un peu d’humanité en toi quand même. » Carter soupire une fois de plus, agacé par la tournure des choses, et comme si sa phrase fait un effet rebond, son pied machinalement appuie de nouveau sur l’accélérateur, pied au plancher, il va encore plus vite qu’auparavant. Ca lui apprendre voilà ! Elle peut hurler, fermer les yeux, pleurer, rien à foutre, il continuera son envol ! Parce que c’est bien connu, Carter n’en fait toujours qu’à sa tête ! « La ferme Jacobs ! » Ouais clairement elle venait de l’insulter là ! Fallait pas trop le pousser. « J’suis crevée, Carter, ramène moi juste chez moi, qu’elle avoue, doucement, d’une voix faible, « j’suis allée en taule une fois, c’est peut être la bas que ma place se trouve, pour toujours. » Il sourit alors qu’elle se met à chialer. Comme un enfant, comme une peureuse. Il va vraiment finir par perdre patience, d'ailleurs il tapote sur son volant, de son doigt. « Tu m’auras pas Jacobs cette fois… » Oh que ça non ! « Fais gaffe, tu vas abîmer l’intérieur de la voiture. » Qu’il ne peut s’empêcher de rajouter parce qu’il est vraiment inquiet pour sa voiture, et que de toute façon, elle ne sera pas surprise du fait qu’il ne possède pas de cœur Carter. Il ne peut s’empêcher de rire face à quelqu’un qui pleure, en plus il ne sait même pas pourquoi elle pleure. « De toutes façons, y a rien qui va en ce moment. Andy c’est terminé, c’est un nymphomane qui veut pas s’faire soigner et bah tant pis pour lui ! Et moi j’vais finir ma vie, seule dans une pièce de 8 mètres carrés. Super ta vie Noa ! » Oh non, voilà que le mélodrame recommence. « Tu sais Jacobs, je veux bien être doué, mais je peux rien pour toi… » Il a ce don de savoir réconforter Carter. « T’es irrécupérable, comme nana en fait… » Elle est même pire que lui. Et ça l’amuse. |
| | | | (#)Jeu 13 Fév 2020 - 22:17 | |
| NE. PLUS. JAMAIS. PRENDRE. DE. DROGUE. C’était aussi simple que ça. Ou alors, ne plus jamais prendre de drogue en présence de Carter qu’il soit proche ou loin de moi, que ce soit lui qui me propose ou quelqu’un qui se trouve dans ce même endroit : toujours refuser. Voilà où ça nous mène, dans une voiture à vive allure, avec la boule au ventre, la paranoïa et la certitude d’avoir écrasé quelqu’un alors que lui, monsieur il en a rien à foutre. Obligée de simulée une crise d’épilepsie qui n’est même pas crédible – mais qui a le mérite de lui avoir mis le doute, j’ai senti qu’il commençait à flipper, j’ai senti qu’il avait au moins frôlé la pédale du frein. Pas si mauvaise que ça Noa ou alors, il est très crédule. Non, j’suis sûre qu’il y a jamais cru. Et le résultat, c’est quoi maintenant ? Je chiale. Je me met à pleurer et à déverser toutes les larmes de mon corps, en me morfondant sur mon tragique destin. La prison. La prison et la peine de cœur. Et lui il s’en fou de mon malheur, il rigole de me voir pleurer ainsi. NE. PLUS. JAMAIS. PRENDRE. DE. DROGUE. Mon dieu, Carter avait de quoi se foutre de moi pendant les dix années à venir et je sens que j’avais pas fini d’entendre parler de tout ça. J’espérais si fort qu’il n’en touche pas un seul mot à Nicolas. Non, il le ferait pas, Nicolas le tuerai à son tour s’il savait qu’il retouchait à cette merde. Et moi ? Pourquoi je l’ai encouragé ? « Tu sais Jacobs, je veux bien être doué, mais je peux rien pour toi… T’es irrécupérable, comme nana en fait… » et me voilà à pleurer de plus belle, prenant ses mots comme de réelles reproches, touchée en plein cœur comme si j’en avais vraiment quelques chose à foutre de son avis. « Je sais Carter, je sais ! » quelle cruche j’étais. Jetant un œil dehors, je commence à reconnaitre le decors… et je me redresse dans mon fauteuil, passant mes mains sous mes yeux et sechant mes larmes en deux secondes comme si jamais rien n’avait coulé sur mes joues. J’ignore qu’est ce qui fait cet effet là réellement, mais j’y comprends plus rien. « Attends ! » Mais, c’est pas vrai, on tourne en rond depuis tout à l’heure ou quoi ? « C’est là ! » c’est exactement ici qu’on était une heure avant, une heure avant qu’il ne décide de partir en trombe et traverser la ville soit disant. « La ! » et j’vois cette poubelle à terre et complètement éventrée. « Une poubelle ! » je m’esclaffe ! « On ira pas en prison Carter ! » j’me met à rire de joie… vraiment pitoyable ! « T’as fais exprès ou quoi ? » je m’aggripe à son épaule. « On ira pas en prison ! » et j’en avais les yeux tout brillant, je m’approche de lui pour embrasser sa joue dans un moment d’inconscience. « On ira pas en prison !! Une poubelle… j’y crois pas… »
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| | | | (#)Dim 23 Fév 2020 - 15:35 | |
| « la course folle » noa jacobs & carter rollins
Il devenait comme toujours, face à une Noa trop sage, trop prude, un homme doté d’un caractère bien différent de celui de la jeune femme. Presque un opposé déconcertant, qui leur donnait souvent l’envie – et sans aucune exagération, de vouloir trucider l’autre. C’est en tout cas ce que ressent Carter à cet instant, alors qu’elle divague complètement. Il devrait lui présenter son psy quand il va en centre de désintox, ça lui fera sûrement le plus grand bien. Et pourtant, pour la première fois, Noa se montre différente face à lui, elle n’est plus cette mégère qui l’empêche de vivre convenablement. Au contraire, elle a même été tentée de prendre de la drogue avec Rollins, et avait finis par succomber à la tentation – à son plus grand bonheur. Mais il aurait dû voir arriver les problèmes de loin, car si lui en est un habitué depuis plus de quinze ans, pas elle. Et l’euphorie est passée, et désormais il doit faire face à une directrice pitoyable, qui chiale à chaque son qui sort de la bouche du dealer. Etrange phénomène, et il ne se gêne pas pour la regarder, pour essayer de découvrir ce qui se trame derrière cette petite tête. Il a cette même impression qu’elle, que la voiture tourne en rond et il ne comprend pas pourquoi, mais évitera de lui dire, que sûrement à cause de cette poudre, il ne sait même pas lui-même où il se trouve. « Je sais Carter, je sais ! » Et elle se remet à chialer de plus belle, non sérieusement faîtes la taire ! Ca le crispe, ça l’énerve et il ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel. « Ah non tu vas pas recommencer, qu’il avoue, avant de tourner son visage vers la route, et d’ajouter d’un ton cynique, « ça va t’accentuer les rides… » Il pouffe sans même la regarder, ravi de sa connerie, mais il n’a peut-être pas tort. En réalité c’est le cadet de ses soucis, vieillir ne l’effraie pas à Carter. Il n’a pas l’intention de mourir vieux de toute façon, autant qu’il emmerde son monde aujourd’hui… « Attends ! C’est là ! Qu… Quoi encore ? Ses mots heurtent son cerveau sans que toutefois il ne puisse analyser les quelques mots de Noa. Qui se met à re-crier de nouveau, comme si elle semblait contente, là ! » Là quoi ? Il aurait envie de demander, mais à quoi bon, elle semble venir d’une autre planète que la sienne. Il hausse les épaules, comme si il s’en fichait. Comme si rien n’avait d’importance aux yeux du dealer. « Une poubelle ! » Il réalise que l’idée du mort ou de la poubelle n’est jamais vraiment sortie de ses pensées, et ses mains entourent son volant, se crispant. « T’es contente ? » Elle allait pouvoir le lâcher avec ça maintenant ? « On ira pas en prison Carter ! » Et elle rigole, alors qu’il soupire. Cette soirée est vraiment étrange, c’est ptètre elle, qui est étrange. Il tourne ses yeux sur elle, arquant un sourcil, se demandant bien ce qui se passe dans sa tête. « On ira pas en prison ! » Elle bouge les bras dans la voiture, visiblement sous le choc, ou encore doté d’un trop gros contenu de chose illicite dans son pauvre petit corps. Elle s’agrippe à son épaule pour se lever légèrement du siège, touchant le toit de la voiture. « Lâche-moi… » Mais il n’a pas vu venir la jeune femme alors qu’elle penche sa tête pour y déposer un bisous sur sa joue. Qu’il essuie aussi rapidement qu’il la repousse légèrement sur le siège, ce qui ne semble pas calmer à présent son euphorie soudaine. « On ira pas en prison !! Une poubelle… j’y crois pas… » Il arque un sourcil en lui jetant un regard sur le côté, la fixant quelques secondes, avant de demander, d’un ton bien plus joueur qu’elle ne voudra l’admettre, « tu veux vivre d’adrénaline ? » Qu’il demande, alors qu’il se remet à accélérer comme un malade, la ressaisissant dans le siège. Si elle voulait vivre ce genre de chose, il était capable de lui donner le pire de lui. Tout le pire de lui pour une nuit… |
| | | | (#)Mar 10 Mar 2020 - 18:43 | |
| Je passe du rire aux larmes et des larmes aux rire. Je ne suis plus du tout maître de moi-même et c’est assez compliqué à gérer car j’ai absolument conscience de l’absurdité de la situation, de l’absurdité de mes paroles. J’ai aussi bien conscience que je donnais un bon paquet d’argument à Carter pour se foutre totalement de moi dans les semaines et les mois à venir, si ce n’est même les années. « T’es contente ? » Bien sur que je suis contente, je suis même euphorique ! On a tué personne et on allait pas finir notre vie en prison ! J’lui saute dessus, ma joie est immense et ma soif de vivre intense ! Le stress et la peur se sont totalement volatilisés et maintenant, j’étais prête à tout pour finir cette soirée, plus rien ne pouvait m’arrêter ! « Lâche-moi… » je lève les yeux au ciel ! « Rabajoit ! » je me délie de lui, et secoue la tête en le voyant s’essuyer la joue. « N’importe quoi ! y en a qui paierait pour un bisou de ma part ! » un dirait un gamin, il abuse. Je me remet bien à ma place dans le siège et regarde la route, sans plus me soucier vraiment d’où on allait, sans me soucier de ce qu’il y avait derrière nous non plus. Je reconnaissais le quartier et m’y sentais en sécurité là. « tu veux vivre d’adrénaline ? » j’avais eu ma dose à vrai dire avec cet ascenseur émotionnel. Je sens tout de suite mon dos qui se plaque davantage au siège passager et les paysages qui se brouillent. Il appuie sur la pédale de l’accélérateur et je vois le compteur qui gronde, l’aiguille qui grimpe, les chiffrent qui grandissent. J’dis rien, ca m’fait pas peur, mais petit à petit, j’vois qu’il s’arrête plus. J’vois surtout qu’on est encore en ville et que ça craint, qu’un accident, un vrai cette fois ci, peut arriver à tout moment. « Déconne pas ! » je me tourne vers lui, vois bien son sourire satisfait à ce petit con. « Arrête Carter… » j’suis encore calme, il connait pourtant ma capacité à devenir hystérique. « Ca va mal finir. » que je souffle et me tournant à nouveau, pas forcément rassurée mais j’crois bien que si j’pète un cable, ça l’amusera d’autant plus et ça l’encouragera à continuer. «Bon, comme tu veux... tu m’ramènera chez moi, tu veux bien. » j’hausse les épaules, l’air dépité, comme si finalement son petit manège ne prenait pas, j’m’en fou, s’il veut rouler vite, s’il veut qu’on s’explose dans un mur, qu’il fasse.
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| | | | (#)Dim 22 Mar 2020 - 19:34 | |
| « la course folle » noa jacobs & carter rollins
Pourquoi fallait que ça dégénère toujours en présence de la jeune Noa dans les parages ? Pourquoi elle ne pouvait pas être quelqu’un de normal, agissant en toute légitimité ? Peut-être parce qu’aujourd’hui, rien n’est normal. Peut-être parce que la situation lui échappe complètement. C’était censé être juste une balade sans altercation, et la voilà en train de s’imaginer déjà derrière les barreaux. Il soupire Carter. Il lève les yeux au ciel, pas réellement décidé à la mettre en veilleuse. Pas décidé à faire un pas vers elle. Mais la situation qui s’éclaircit et Noa fait exploser sa joie. Elle n’ira pas en prison, elle réalise que sa vie ne deviendra pas qu’une mauvaise boutade. Mais elle saute un peu trop de joie et Carter n’a pas envie d’être celui qui doit supporter la franche satisfaction de son aînée. « Rabajoit ! » Qu’elle avoue quand Carter s’essuie la joue alors qu’elle vient de la lui embrasser. C’est affreux, et il se frotte un peu trop vivement la joue, s’y laissant une marque, tant pis, il râle, se renfrogne sur lui-même, alors qu’elle poursuit, presque fière d’elle, « n’importe quoi ! y en a qui paierait pour un bisou de ma part ! » Tu parles, il n’y croit pas un instant Carter ! Ca doit pas être des gens fréquentables ça encore, c’est certain et c’est ce qu’il se dit le brun, avant de rétorquer, « t’as des conquêtes toi maintenant ? » Il arque un sourcil en la détaillant du regard. Qui voudrait d’une nana qui passe du rire au pleur en une fraction de secondes, et qui croit avoir renversé quelqu’un, alors que c’est qu’une poubelle ? « Enfin, tu dois parler de ton clan de looser, tu sais celui que tu formes avec mon frère… » Qu’il dit en levant les yeux au ciel. Bon ok sa relation avec son frère s’arrangeait, un peu. Du moins Nicolas comptait plus que ce qu’il voulait le montrer, c’est certain. Mais il n’allait quand même pas trouver ça cool qu’il voit Noa, qu’il reste avec elle. Carter s’est toujours demandé ce qu’il lui trouvait, mais après tout c’est sans doute positif pour elle, parce que Rollins cadet n’est pas de ceux qui se lient facilement aux autres. Il n’est pas un exemple dans cette vertu. « Déconne pas ! Arrête Carter… Qu’elle avoue quand elle remarque que Carter ne coopère pas pour un sous et n’en fait qu’à sa tête. Comme toujours, de toute façon. Ca va mal finir. » Et il rigole ce con à mesure que la voiture accélère et qu’il ne parvient pas à ralentir, ni même à lever son pied. Un rire sec qui se stoppe net alors qu’il tourne le visage vers elle. « Je sais… » Un air paniqué, ses mains qui ne quittent plus le volant, et le frein qui ne fonctionne plus… Enfin c’est ce qu’il fait croire. « Bon, comme tu veux... tu m’ramènera chez moi, tu veux bien. » Elle s’installe bien confortablement sur son siège, mais néanmoins tourne la tête vers lui, quand elle voit qu’il change de tête… « Noa… » Qu’il crie dans la voiture alors qu’elle est juste à côté de lui… « Le frein ça fonctionne pas… » Son pied qui heurte la pédale qui sonne dans le vide. Rien à faire, alors que la voiture est déjà bien trop lancée, et que Carter a déjà grillé trois feux rouges… |
| | | | (#)Lun 4 Mai 2020 - 23:36 | |
| « t’as des conquêtes toi maintenant ? » J’ai bien envie de lui dire que si j’ai fuis devant Nicolas il y a plus de 20 ans, c’est pour m’être bien rattrapée par la suite. J’pourrais même penser que s’il est si vilain avec moi tout l’temps ,c’est peut être parce qu’il est jaloux que finalement, c’est sur son frère que j’ai jeté mon dévolu au lycée alors que lui était encore un gamin qui pouvait pas attirer mon attention une seule seconde. Faut dire que le gamin avait bien grandi maintenant… Mais stop, faut vraiment pas que je commence à avoir ce genre de pensées envers Carter, ca pourrait m’filer la gerbe. Et vu sa conduite, c’est pas le moment d’avoir des envies de vomir. Il serait capable de me laisser salir sa voiture, juste pour le plaisir de me voir nettoyer toute seule après ça. « Enfin, tu dois parler de ton clan de looser, tu sais celui que tu formes avec mon frère… » je roule des yeux. « Les loosers ont pas besoin de s’défoncer H24 pour fuir leur quotidien pourri. » et bim, prend ça Carter ,c’était sans doute un peu méchant, et un peu facile, mais il s’agirait pas de recommencer à s’en prendre à ma team, au TBBC. Parce que s’il y a bien des gens sur qui je peux vraiment compter, ce sont eux. Ce sont eux qui n’ont cessé d’être présent pour moi et ce, même dans les moments les plus difficiles. Et c’est bien à ça qu’on reconnait les vrais amis, ceux qui restent même quand ça va pas. Et le voilà repartie dans son délire, à accélérer à nouveau, faire le malin en voiture, il veut m’faire peur et ça marche mais il est hors de question que je lui laisse comprendre un seul instant. Car Carter est pire que le diable en personne, il se nourrit de la peur des autres et se sent plus fort ainsi, se sentant pousser des ailes, se croit plus haut, invincible et intouchable lorsqu’il écrase les plus faible. Le nourrir de ma peur serait lui donner un pouvoir qu’il n’arriverait pas à gérer. « Noa… » j’me redresse à ce son qui me perce les tympans, c’est quoi son problème ? Pourquoi il se met à hurler comme ça ? « Le frein ça fonctionne pas… » je lève à nouveau les yeux au ciel. C’est bon son cinéma, ça prend pas. Sauf qu’en jetant un œil vers les pédales, il a l’air de vraiment freiner et l’aiguilles sur le compteur descend pas. « C’est quoi ce bordel ?! » Mais c’est pas vrai, c’est quoi ce cauchemar ? « Que quelqu’un me pince, faut que j’me réveille. » j’pouvais pas croire qu’en une seule soirée, il arrive autant de merde. « Fais quelques choses ! » j’le regarde et il a l’air totalement paniqué. Pour le moment on a de la chance d’être sur une ligne droite mais y a un carrefour au bout de cette rue et si il ralentie pas sévèrement, on va finir par foncer dans le mur, ca va être impossible de négocier ce virage aussi vite ! « Le frein à main ! » c’était du suicide, ca marcherait jamais, la voiture allait bien trop vite et ca allait défoncer le moteur. Mais quitte à défoncer sa voiture, ou défoncer nos vies, le choix était vite fait !
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| | | | (#)Mar 28 Juil 2020 - 13:20 | |
| « la course folle » noa jacobs & carter rollins
Les choses ne se déroulent pas comme prévu et Rollins n’y est pour rien. C’est ce qu’il pense du moins, si Noa n’avait pas eu la folle envie de venir dans sa bagnole bourrée et stone, très certainement que Carter serait dans la rue à l’heure qu’il est, et non dans sa caisse. Quel est ce principe de vouloir absolument lui montrer ce qu’il pourrait devenir, de vouloir paraître plus fort qu’elle et avoir le dernier mot ! Il n’en sait rien, mais Noa l’exaspère. Son côté fifille l’exaspère, aussi sûrement parce qu’elle n’a jamais eu sa langue dans sa bouche et que quand elle a envie d’envoyer chier, elle ne se prive pas, même face à Carter Rollins. Il jette son regard sur le côté pour la regarder une énième seconde, avant de lever les yeux au ciel en soupirant. Mais ce n’est que lorsque son visage revient sur la route et qu’il lève le pied de l’accélérateur, qu’il remarque que le compteur ne bouge pas. Carter a toujours désiré secrètement ce que son aîné avait, et en grande majorité cet amour grandissant de leur parents. Enfin des vieux qui les a mis au monde, et qui l’ont renié sans grande surprise. Jamais il ne l’avouera cependant, il préfère crever la bouche ouverte ! « Les loosers ont pas besoin de s’défoncer H24 pour fuir leur quotidien pourri. » Que c’est triste cette façon de chercher à se déculpabiliser. Mais Noa ne le touchera pas, pas comme ça du moins. Il a bien des failles Carter, mais ce sera pas sur sa vie, ni dans son monde. Il n’en partira jamais, il ne sait rien faire d’autre de toute évidence. Et la cuisine c’est terminé pour lui… « Tu parles de ta vie ? Je conçois, c’est triste… » Il provoque, sans même lui jeter un regard, tenant le volant, alors qu’il sait qu’un truc cloche et il a déjà hâte de voir sa tronche quand il finira par lâcher le morceau ! « Tu crois qu’un jour tu seras aimé et mariée ? » Qu’il lâche presque mesquin, un sourire aux lèvres, d’une arrogance sans faille. Elle est comme toutes ses nanas en quête d’un amour impossible, inimaginable avec un prince qui n’existe pas. C’est pitoyable selon Carter ! Et puis finalement c’est le parfait moment pour lui annoncer la fatalité, qui les englobe. La voiture fonce, elle ne veut plus s’arrêter… « C’est quoi ce bordel ?! Que quelqu’un me pince, faut que j’me réveille. » Il lève les yeux au ciel, tentant d’appuyer sur le frein sans succès, il parvient à rétrograder quand même, bien que l’idée en soit ne fonctionne pas aussi bien qu’il l’aurait voulu… Ca ralentit à peine la voiture. « Pincer se serait pas suffisant, mais je peux autre chose… » Et avec son timbre de voix coquin, valait mieux pas qu’elle enchérisse. « Fais quelques choses ! Le frein à main ! » Elle est folle celle-là ! « Ca va pas ! C’est ma caisse ! » Qu’il gueule en repoussant sa main quand celle-ci veut le frein à main. « T’as qu’à sauter par la portière ! » Qu’il lâche grillant un énième feu rouge, passant de près à quelques millimètres d’un camion, qui ce dernier avec feu vert, et klaxonne comme un fou furieux ! |
| | | | (#)Sam 1 Aoû 2020 - 0:23 | |
| J’ai pas envie de relevé, j’ai plus envie de relever j’ai juste envie de rentrer et là, quand on sait qu’on est pas des assassins, quand on sait qu’on va pas de nouveaux aller en prison, Carter me sort que les freins ont lâchés. J’suis sûre qu’il me fait juste marcher… enfin, j’suis sûre… j’ai surtout envie qu’il me fasse marcher, j’ai pas envie que ce soit vrai et de savoir que dans quelques dizaines de secondes, on allait terminer dans un mur parce qu’il pourra pas anticiper le prochain virage… mon dieu, priez pour nous pauvre pêcheur, je sais que j’ai pas toujours fais des choses très clean, mais je ne mérite pas de mourir aujourd’hui ! j’suis allée en prison, mais toi-même tu sais, Jésus, j’suis innocente et je l’ai toujours été ! Je vois ma vie défiler sous mes yeux. Je pense à Isaac, Nicolas, Swann, Josh et Jane, mes amis de toujours, mon crew, ceux que Carter à nommer les loosers. J’imagine Nicolas qui va décrocher son téléphone et apprendre que Noa et son frère sont morts ensemble dans une voiture. Il allait rien comprendre, qu’est ce qu’on foutrait ensemble dans la voiture de son frère ? Même moi, j’y comprends rien. Je pense aussi à Arrow, à Kane, à Kate, ma famille, ceux qui ont toujours été là pour moi aussi. Enfin, avec Kane, beaucoup moins ces derniers temps, il était assez occupé à partir je sais plus trop où. Mais Kate, c’est clairement ma grand sœur et celle qui m’a longtemps pris son sous aille, surtout quand j’étais complétement paumée à pas savoir pourquoi j’étais entrain de tomber amoureuse d’une femme y a 16 ans… Je pense à Matt, ma révélation année 2019, forcément, on s’est trouvé cette année et on a encore tellement de projet ensemble, c’est pas le moment de mettre ça de côté. Je pense à Hannah, mon bras droit, celle qui, sans elle, je serai tellement paumée à l’association, celle qui me trouve des solutions à tous mes problèmes, celle qui mérite tellement plus cette place que moi. D’ailleurs, ca lui permettrait carrément de pouvoir avoir la place tien… « T’as qu’à sauter par la portière ! » mais il est tarré lui ? Il me lance ça pile quand il coupe la route à un camion qui s’est mise à klaxonné comme un fou. « Pour me prendre un camion dans la tronche ! » c’était ça ou le mur, qu’est ce qui est le moins violent ? « J’espère mourir sur le coup au moins ! » limitez nos souffrance très cher Seigneur ! Et sans réfléchir, j’me lance sur le frein à main pour le tirer d’un coup et je sens la voiture qui est carrément ralentie dans son élan, sentant les pneus qui crissent sur le goudron encore chaud de la journée, ca sent le chaud dans la voiture, ca sent le chaud des freins. J’ai l’impression qu’on va faire un tonneau mais Carter à l’air de bien maitriser son engin. Je hurle en voyant le mur s’approcher et je ferme les yeux pour ne pas voir le choc s’il doit avoir lieu.
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