«  entre les mots violents et les actes doux »     roxy mcfly & elias sanders

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La vraie plaie dans la vie de Elias Sanders n’est pas celle que l’on croit. La plupart des habitants et ceux qui le connaissent dirons sans hésitation une tornade Suédoise. Freya Doherty a toujours su être dans l’ombre de Elias, lui procurant parfois de l’instabilité quand le jeune homme voulait à tout prix la sauver de ses tumultes. Il a toujours été raide dingue d’elle sans jamais vouloir l’avouer à quiconque. C’était un fait et même si il a toujours démenti quoi que ce soit, les bruits de couloir à l’école ou même après ont persistés aussi longtemps que nécessaire – et encore aujourd’hui. L’enfant en lui savait qu’une chose : qu’il finirait par devenir flic. C’était son rêve, lui le grand prétentieux. Assez étrange quand on sait qu’il frôle l’illégalité sans trop de peine, et cela depuis de nombreuses années, à s’y perdre parfois lui-même. Il mène pourtant sa barque avec brio, ne s’étant jamais fait choper, et ce n’est pas demain que ça allait commencer. C’est ce qu’il espérait évidemment mais on ne peut jamais être sûr de rien. Depuis janvier 2019, il avait changé de grade et était parti dans un autre service. Remplaçant un autre policier, il en avait entendu que du bien, il ne savait pas vraiment ce qui s’était passé pour lui, démission, mort, ou mutation. Et franchement, Sanders s’en fichait bien, lui il était solitaire et si à l’aide de son taf il avait appris à jouer un peu plus sur la communication, on ne pouvait pas dire que ce soit hyper flagrant. Il ne pouvait même pas dire combien de temps il était assis derrière ce volant, à surveiller les allées/venues de certains dealers, pour son enquête. Mais si être seul dans ce genre de situation ne le dérangeait pas il devait se farcir sa super binôme, celle qu’il adorait détesté. Même si en soit c’est surtout elle qui le déteste, parce qu’elle n’aime pas les mecs de son genre, prétentieux, imbus de sa personne qui n’en font qu’à leur tête. « Lève tes pieds de là, tu vas abîmer ma caisse ! » Et il dégage les pieds de Roxy du tableau de bord sans même lui laisser le temps de le faire elle-même. Ce n’était peut-être pas sa caisse perso mais fallait pas abuser, c’était lui qui la conduisait tout le temps alors elle n’avait pas son mot à dire. Surtout qui quiconque qui connaît Elias pourra le dire, les caisses et lui c’est la chose la plus importante dans sa vie ! C’est ce qui l’anime.  « Sérieux, t’avais rien d’autre à glander dans les locaux j’aurai pu être avec un autre… » Son ton était agacé, car à quelques secondes prêt on lui aurait confié un autre, mais il avait fallu qu’elle débarque avant qu’il sache avec qui il partait… Et ça semblait les amuser en haut de le coller avec une qui est passé dans son lit il fût un soir …

@roxy mcfly

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Roxy adorait son métier. La plupart du temps. C’est un peu comme dans tout les job, il y a les bon et les mauvais côté. Les mauvais côtés ? Juste lui ! La journée s’annoncé pourtant assez sympa à la base. La jolie rousse avait passé une bonne heure au téléphone avec Itziar la veille.  Elle était heureuse de constaté que le mal être suite à leurs rapprochement physique était définitivement de l’histoire ancienne. C’était bon de retrouver son amie, leur complicité sans avoir à porter le poids de cette soirée trop alcoolisé. McFly était de bonne humeur,  mais cette perspective de passé une bonne journée s’était envolé en moins de temps qu’il faut pour dire ouf quand elle avait appris qu’elle allait se retrouvait avec Elias en planque. Juste lui et elle. Le boss aurait pût tout autant les enfermer dans un ascenseur que ça aurait été pareil. Quoi que non pitié, pas un ascenseur ! Elle avait déjà suffisamment l’impression d’être Meredith Grey, obligeait de travailler avec un homme avec qui elle avait couché, sans qu’en plus on vienne y rajouté un autre élément récurrent de Grey’s Anatomy !

Ah l’anatomie ! Si seulement Elias n’avait pas vu la sienne dans son intégralité, sans doute qu’elle aurait été moins en colère contre lui. Quoique, pas sûr. Avec lui elle n’aurait pas pût tomber sur pire. Ce n’était pas seulement une histoire de sexe sans lendemain, le fait qu’il n’était pas foutu de balancer carte sur table et qu’il avait récupéré son numéro alors qu’il savait d’avance qu’il n’allait jamais l’appeler. Ou parce qu’elle s’était sentit idiote de réellement croire que son téléphone aller sonner. Non il ne s’agissait pas juste de ça. Elias était d’une arrogance sans borne. Il était affreux. Vraiment ! Et puis… il prenait la place d’Hooper, une place qu’elle n’était pas prête à laisser. Il dégagea ses pied et l’instant d’après , elle les remis avec insolence. Quoi ? S’il était prétentieux, elle pouvait être agaçante quand elle s’y mettait !

« Estime-toi heureux qu’ils soient sur le tableaux de bord » dit-elle avec un grand sourire hypocrite. Sous entendu ici et pas sur sa figure, même si elle n’était pas violente de façon générale. Poussant un soupir, elle finit par se redresser et enlever ses pieds. S’il y avait trop d’agitation dans la voiture, ils finiraient par attirer l’attention des Dealers. Elle était professionnelle ELLE !  «  Oh parce que moi là j’suis en train de passer le plus beau moment de toute ma vie ? » C’était pas comme si on lui avait le choix. Elle devait prouver au boss qu’elle passait à autre chose après la mort de Hooper. Soit elle arrivait à être la partenaire d’Elias, soit c’était la mise à pied.

@Elias Sanders

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Elias Sanders était tendu à cet instant, crispé de se retrouver avec elle dans un endroit si petit. Crispé tout court de l’avoir encore sur le dos alors que ni l’un ni l’autre ne faisait clairement un effort pour s’entendre. Probablement que si ils n’avaient pas passés une nuit ensembles, les choses auraient pu être différent mais fallait croire que c’était au-dessus de leur force. Qu’ils n’arriveraient à rien tant que les choses resteront ainsi, sans vouloir briser cette glace. Et cette glace, ce n’est pas le flic qui allait la briser, non ça jamais. Il se plaisait à la confronter même si parfois les vannes de la jeune femme étaient lourdes, et insupportables pour le macho qui dort en lui. Mais il n’allait pas lui dire, jamais car cela voudrait dire qu’il perd le combat, alors il se plaisait à faire pire qu’elle, toujours en la provoquant sans jamais avoir de limite réelle. Il ne savait pas lui-même jusqu’où ça pourrait aller entre eux, mais à le croire, pas bien loin ! Les femmes rebelles, qui se considèrent au-dessus des hommes ça a tendance à l’énerver plus que de raison ! Et à le foutre en rogne. Et puis ce n’est pas comme si elle était intéressante pour lui, loin de là, une vraie plaie ambulante qu’il devait se coltiner, elle et son humour bizarre. Il avait entendu dire qu’avant lui il y avait eu quelques types qui avaient fait équipe avec elle, mais que ça c’était toujours soldé par un échec parce qu’elle a tout fait pour les pousser à bout. Il s’était toujours demandé ce qui l’unissait avec l’autre type, même si le jour où il lui demandera, il le fera avec tout son dédain et sa méchanceté, juste pour la piqué. Sans ménagement il venait de la forcer à retirer ses pieds, qu’elle remit aussitôt à cette même place, il lui jeta un regard noir prêt à lui refaire la même chose, avant qu’elle les retire d’elle-même ! « Estime-toi heureux qu’ils soient sur le tableaux de bord » Il pouffe, non mais qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre de nos jours … Levant les mains du volant il les met en l’air à hauteur de son visage, « hou je tremble, qu’est-ce que va me faire la petite princesse ? » Qu’il avoue se moquant ouvertement d’elle. Il a la rancune tenace Elias, et lui jette un regard noir, provocateur. Plusieurs secondes de silence et Elias qui ne décolère pas, « oh parce que moi là j’suis en train de passer le plus beau moment de toute ma vie ? » En tout cas à quelques secondes prêt, on aurait placé le flic avec un autre partenaire et non avec elle. Mais il a fallu qu’elle la ramène sa fraise en arrivant pile au moment où on confiait la mission à Sanders ! « Faut croire que t’en redemandes… » Qu’il dit du haut de sa fierté, faisant référence à leur ébats respectifs qui remontent à quelques années maintenant…

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Roxy n’avait pas l’intention de faire des efforts. Pour elle ce n’était pas elle le problème : c’était lui ! Si son boss remettait la faute sur le traumatisme de prendre celui qui avait petit à petit remplacé dans son cœur la place d’un père, cet homme pour lequel elle n’était que synonyme de déception depuis sa naissance. Pour Roxy, ça n’avait aucun lien. Elias était bien trop porté sur lui-même, bien trop égocentrique pour arrivé à faire son travail correctement. Elle ne l’aimait pas ! Ce n’était pas un secret et chaque centimètre de son épiderme s’hérissait en sa présence. C’était une réaction naturelle, autant que le soleil qui se lève. Elle ne se l’expliquait pas, dés qu’Elias était dans les parages… elle avait envie d’hurler ! Si Roxy était une demoiselle sympa le reste du temps, en présence d’Elias c’est comme si elle devenait… Hulk ! Insupportable petite peste, ce n’est pas étonnant qu’elle ait remis ses pieds tout de suite après que le flic les ait ôtés. Au fond l’un ni l’autre ne se connaissait pas, pour preuve il l’appelait «  princesse » alors que les robes rose et les paillettes ça n’avait jamais été son trip, loin de là. En réponse elle attrapa son index et fit mine d’enlever un bouchon invisible. Elle passa son doigt d’honneur sur ses lèvres comme si elle était en train de mettre du rouge à lèvres. Grand sourire hypocrites pour appuyer le tout, elle décida tout simplement de l’ignorait. Enfin c’est qu’elle avait décidé de faire jusqu’à ce que…  Faut croire que t’en redemandes… » Roxy se redressa dans son siège comme si elle venait de recevoir une décharge électrique. Les yeux écarquillés, elle le regardait sous le choc. «  Pardon ?! » demanda-t-elle interdite. Bouche ouverte, elle n’en revenait pas de son toupet. «  Non mais je rêve ?!? »Pincer là, vraiment ! «  Tu crois que je t’ai suivit parce que j’avais dans l’idée qu’on baise sauvagement dans cette voiture ??? C’est bien ce que tu crois ?!? » Pas vraiment le langage d’une petite princesse hein.  

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Cette gonzesse lui sortait par les yeux, Elias n’a jamais appris à se forcer de quoi que ce soit, il n’a jamais prétendu y parvenir plus que les autres. Parce que les gens comme elle, il ne les aime pas, ceux qui profitent du système. Ceux qui ont cette prétention d’être au-dessus de lui, parce que c’est un secret pour personne, Elias est égocentrique et se considère au-dessus des autres. Surtout de elle, qu’il a réussi pourtant à mettre dans son lit. Une vulgaire erreur dira t’il parce qu’il est plus facile pour lui de fermer les yeux sur cette éventuelle hypothèse qu’elle a pu un semblant de quelques secondes, lui plaire. Parce que de toute évidence Elias, n’est pas ce type d’homme qu’on peut arriver à avoir si facilement, ne laissant pas le piège se refermait contre lui. Il ne savait pas, qu’en venant dans cette équipe qu’il devra la supporter, parce qu’ils se connaissent depuis un bail et qu’elle a été toujours cette femme insupportable aux yeux du flic. Et que de toute évidence, ça l’arrangeait bien de la détester, mais le pire c’est surtout parce qu’ils ne se connaissent pas, ou si peu les deux. Et de toute évidence, ils ne voudront pas davantage se connaître. Il répétera à qui veut l’entendre qu’il n’a pas besoin d’un binôme aussi bancale qu’elle, aussi chiante. Il lève les yeux au ciel quand elle fait mine de dévisser un bouchon et se mettre du faux rouge à lèvre, tout ce qui l’insupporte, plus encore quand elle lui fait un doigt d’honneur. Et si il était en train de rouler à cet instant, il aurait freiné d’urgence pour qu’elle se mange le tableau de bord, mais elle avait de la chance, la voiture était à l’arrêt, et ses gamineries ne l’intéresse pas à Elias. A avoir ce genre d’attitude, il ne risquait pas de retirer une seule seconde le mot princesse qui la définissait plutôt bien, selon lui, que cela ne lui en déplaise ! « Pardon ?! » Qu’elle demande quand il laisse sous-entendre qu’elle aurait pu faire en sorte d’arrêter cette mascarade si elle n’était pas venue aussi vite alors que les groupes été en train de se former. « T’as bien entendu ! » Il n’en démord pas, et ne baisse pas d’un ton, ce qui laisserait entrevoir qu’elle a main mise, chose complètement fausse. Elle n’est plus ni moins qu’une femme qu’il doit supporter ! « Non mais je rêve ?!? » Non tu rêves pas chérie qu’il a envie de lui dire, se mordant la lèvre, alors qu’il n’efface pas son sourire idiot de ses lèvres. « Tu crois que je t’ai suivit parce que j’avais dans l’idée qu’on baise sauvagement dans cette voiture ??? C’est bien ce que tu crois ?!? » Et il s’étoufferait presque quand elle parle, c’était pas vraiment ce qu’il avait dit, mais soit, si elle voulait après tout, il ne la contredira pas, voyant bien combien ça l’emmerde. « Je te rassure, ce sera pas possible… » Qu’il avoue, d’un ton humoristique, m’étonnerait qu’elle est le même humour Roxy. Mais ça le faisait rire de sa réaction grotesque. « J’suis pas un mec facile… » Qu’il signale à la jeune femme, puisqu’elle-même a parlé de baiser sauvagement dans la voiture. Il serait capable de lui faire croire ça jusqu’au bout c’est certain. « Ne prends pas tes rêves pour des réalités, va ! » Il avoue, levant les yeux au ciel.