| (arriet/carter) à la vie si je m'en sors... |
| | (#)Mar 5 Nov 2019 - 10:39 | |
| « à la vie si je m'en sors » jeremiah etish & ariane parker & carter rollins
Il venait d’arriver Carter à Brisbane, il avait tout juste dix-sept ans et encore toute la vie devant lui. Même si il ne doutait pas qu’il laisserait son dernier souffle dans quelques années. Parce que les choses légal c’est pas son domaine à lui. Il ne veut rien savoir du bon garçon qu’il pourrait être que Noa et Nicolas lui répètent à chaque fois qu’il le croise. Sérieux, qu’on le laisse vivre quoi ! C’est pas parce qu’on est venu le libérer d’Adélaïde, qu’il faut croire avoir main mise sur ses fréquentations et sa façon d’être. Il a tout à apprendre car il n’est pas un brin le genre de type à se laissé marcher dessus. Bien au contraire même ! Et si Nicolas passait son temps à s’inquiéter pour lui, lui offrant une vie stable et des règles strictes à respecter, Carte faisait malheureusement pour lui, souvent comme il avait envie finalement. Ils se prenaient parfois la tête pour pas grand-chose pourtant le cadet était reconnaissant face à ce grand frère bienveillant et toujours présent pour lui. En arrivant à Brisbane, il ne savait pas vraiment qui fréquenter et Carter n’a jamais été du genre à se faire des potes. Il est imbu de sa personne et ne s’attache pas facilement aux autres. Cette barrière est toujours entre lui et ses gens, parfois se brisant un peu, laissant entrevoir une lueur d’espoir dans le regard de ses interlocuteurs mais il faut reconnaître que le tout disparait très vite quand il prend connaissance de la chose, et qu’il prend ses jambes à son cou. Cherchant un endroit où se posait quelques instants, Carter s’arrêta un instant sur le pont passant au-dessus du fleuve. Il était venu se perdre par ici pour faire un peu de sport et courir notamment. Il se sentait bien, pas trop à l’étroit dans sa nouvelle vie qui s’offrait à lui. Il aimait bien partir à l’aventure, ne pas savoir de quoi sera faite sa vie, demain. Ca l’animait au fond de lui. C’est certain. Il finit par rentrer dans l’appartement de son frère pour prendre une douche. Il ne compte pas s’éterniser, et s’habille sans grande prétention ce soir, si ce n’est celui de s’amuser, et qui sait si la soirée n’allait pas lui promettre davantage. C’était tout ce qu’il espérait dans le fond. Dix-sept ans c’est encore jeune pour espérer quoi que ce soit. Et ce n’est pas dans sa trempe, il avait juste envie et besoin de rencontrer des gens comme lui ! Si ça existait à Brisbane, il n’en sait rien. Marchant un peu, dans les rues il finit par un taxi qui le dépose devant un club branché. On le laisse entrer sans trop de difficulté dans cette boite de nuit, apparemment la plus branchée de Brisbane. Lui, il ne sait pas encore, mais espère ne pas être tombé sur un plouc quand on lui a dit ça. Parce que franchement, il n’a pas besoin de perdre son temps dans un endroit pareil ! Son regard se pose sur les différentes silhouettes face à lui. Une en particulier, il la fixe un instant avant de détourner le regard et de commander un truc au bar. Elle semble seule, du moins les informations que dispose le brun, peut-être un cavalier absent pour le moment, ou des copines sur le dancefloor déchaîné. Il s’approche, son verre à la main. « T’es toute seule chérie ? » Qu’il glisse à la jeune femme dont il ignore encore le nom. Elle semble un peu plus jeune que lui, il dirait deux trois ans maximum de moins que lui, pas plus. Il sourit de sa hauteur, ténébreux, « enfin… Si j’étais à la place de ton mec je te séquestrerai, tant pis pour lui si il existe… Je t’offre un truc ? » Qu’il souffle à son oreille subtilement, en même temps que la musique cogne dans ses oreilles et que la foule s'agite, contrastant avec ce monde, mais faut pas s'imaginer de quelqu'un de calme derrière ce visage à qui on donnerait le bon dieu sans confession !
@jeremiah etish & @ariane parker |
| | | | (#)Mar 5 Nov 2019 - 23:40 | |
| J'ai encore les baisers possessifs de Jet qui tatouent ma peau, ma nuque, ma mâchoire. Ses dernières insultes qui se sont ancrées dans ma tête aussi, les miennes qui ont fini par lui faire des marques sur les bras sous forme de griffures profondes, sur les joues sous forme de claques puissantes. On s'est crié dessus pour je sais plus quoi, on a monopolisé les toilettes du bar pendant de longues minutes à se maudire l'un l'autre, on a pété un miroir je crois, un évier. Y'avait du verre au sol, des éclats qui crissaient sous nos pieds. Je me suis tirée de là aussi vite que je suis arrivée. Il est parti de son côté sûrement choper l'entièreté du bar rien que pour se prouver un point pendant que moi, j'ai mieux à faire que de chercher de l'attention en mode désespérée.
À peine 15 ans, et déjà dans la merde bien plus que je l'assumerai jamais. Des faux papiers qui me laissent entrer où je veux, quand je veux, les poches pleines de la came qu'Etish devait vendre ce soir, que je lui ai confisquée parce que c'est un raté de première et parce que je l'aime et parce que ma seule façon de le lui montrer reste de le faire chier au possible, à chaque seconde que je respire un peu plus rageuse envers sa personne. C'est pathétique, mais c'est nous, j'ai aucun autre référent. J'imagine aussi et surtout sa tête éclatée sur le bitume par mes soins, son crâne en sang qui bordera le trottoir devant le bar lambda où on a décidé de s'établir ce soir quand on m'immobilise dans mon élan.
« T’es toute seule chérie ? » « I wish I was. » t'es qui, toi? Il est beau, sûr qu'il l'est. Il a l'air du gars qui le sait aussi, c'est autant attirant que lassant. Et il prend ses aises, il respire trop proche, il est trop proche tout court. Mes prunelles acérées de gamine effrontée qui trouvent les siennes, qui y restent longtemps, qui scrutent et grattent tout ce qu'elles peuvent. « enfin… Si j’étais à la place de ton mec je te séquestrerai, tant pis pour lui si il existe… Je t’offre un truc ? » hum. Je suis partagée, là. Entre lui arracher les couilles pour m'en faire un collier, ou en accepter l'offre parce que je dis jamais non à de l'alcool gratuit, surtout fauchée comme je suis. « Jameson, double, pas de glace. » alors je me dégage de sa pseudo-prise pour m'allonger sur le bar, repérer le premier serveur proche, lui passer ma commande l'oeil brillant le sourire aux lèvres. Avant de revenir poser mon attention sur le grand dadais qui semble être assez courageux pour errer dans mon périmètre quand Jet est pas loin, prêt à bondir pour tout et n'importe quoi.
« Tu sonnes comme un pervers psychopathe, on te l'a déjà dit? » ma voix qui chante, mes paupières qui battent la mesure, j'ai presque l'air de le draguer si on porte pas attention à mes insultes. Quand mon corps s'appuie sur le bar derrière moi, et que mes yeux le lâchent pas une seconde. On nous sert, je sirote mon verre, le quitte pas non plus, profite du paysage un temps. |
| | | | (#)Mer 6 Nov 2019 - 8:03 | |
| A la vie si je m'en sors
On est sorti ce soir avec Ariane, comme presque tous les soirs où je suis avec elle. Et comme d'habitude on s'est engueulé, on a fini par se battre dans les toilettes en en détruisant la moitié. Les bouts de verres qui se sont plantés dans mon bras en sont la preuve. Et Ariane sort avant que je puisse rendre les coups, elle arrive toujours à partir au bon moment celle là elle est insupportable. Pourquoi je m'entête à trainer avec elle ? Pourquoi je la laisse pas seule comme je le fais avec toutes les meufs que je fréquente normalement ? Je me mettrais des claques des fois. Cette gamine rousse finira par avoir ma peau.
J'essaie d'enlever les bouts de verres, histoire de pas avoir besoin de passer la nuit aux urgences et retrouver Ariane dans ce foutu club pour me venger, elle va certainement pas s'en sortir comme ça. Alors je sors à mon tour, mon bras en sang a le droit à des regards inquiets de quelques curieux. Je me pose au bar quelques minutes en passant la salle au peigne fin. « Vous auriez une serviette ? » Je demande à un des serveurs en montrant mon bras, il m'en tend une, au bord du malaise et je lève les yeux au ciel et essuie enfin mon bras en grimaçant un peu. Je vais finir par la tuer celle-là.
Je me retourne de nouveau à la recherche de ma rousse, et je la vois en compagnie d'un autre jeune homme que j'ai envie d'écorcher vif en voyant ses lèvres si proche du visage d'Ariane. Et elle joue le jeu en plus, elle s'amuse, elle sait qu'elle va devoir assister au meurtre d'un homme innocent si elle continue ce jeu au lieu de l'envoyer chier ? Quand elle s'assoit au bar et qu'il lui offre un verre, je fulmine, je me rapproche lentement pour les écouter, la seule chose que j'entends c'est « pervers psychopathe » et je me rapproche d'eux en attrapant Ariane par le cou. « Pervers psychopathe ? Tu parles de moi ? » Je lance un regard noir au brun devant moi. « Qu'est ce que tu fous ? Dégage de là elle est déjà prise ! » Et je me tourne vers Ariane, une lueur de rage dans le regard. « Et toi t'es pas capable de jeter un mec qui vient te voir alors que ça fait 5 minutes que je suis pas à côté de toi ? » Décidément, je pouvais pas la laisser seule 2 minutes sans qu'elle cherche de nouveau à me faire chier. |
| | | | (#)Sam 16 Nov 2019 - 12:28 | |
| « à la vie si je m'en sors » jeremiah etish & ariane parker & carter rollins
Il y en a du monde ici, et Carter aurait pu être attiré par tant d’autres nanas présentes dans cette boite de nuit. Mais il ne fait jamais les choses à moitié, le gamin qui est en lui aime les problèmes, il en raffole même et s’en nourrit sans aucune crainte. C’est sans aucune précaution qu’il se rapproche d’une silhouette féminine, plus que des autres. Nonchalant, prêt à lui décrocher la lune si elle le lui demandait ce n’est pourtant pas ce qu’il fait en premier en principe. Lui le goujat, qui drague aussi vite de son ombre avant de s’éteindre doucement dans la pénombre. Parce que lui, les sentiments c’est bien le cadet de ses soucis, c’est pas ce qu’il recherche. Il joue de son regard, avance en direction de la femme, ne lui offrant pas la possibilité de s’échapper de son emprise, ou de son tête à tête qu’il souhaite lui offrir. Elle n’est qu’un besoin irrépressible, qui lui prend soudainement, sans qu’il ne cherche à résister. Il n’a jamais appris à freiner ses pulsions, ses envies et à ce besoin qu’on fasse en sorte de les assouvir telle sa demande. Carte vous l’aurez compris ne supporte pas qu’on lui résiste, même si ça dépasse ses interlocuteurs. « Jameson, double, pas de glace. » Qu’elle demande au premier serveur qui passe par là. Il ne décroche pas son regard du sien, il joue d’elle, ce besoin irrépressible de l’effleurer un instant, quand elle s’échappe de son emprise, reculant alors, ne lui offrant plus la possibilité d’être si proche d’elle, et de sentir ce parfum qui enivre ses sens. « Tu sonnes comme un pervers psychopathe, on te l'a déjà dit? » Son regard parle pour elle, et si ses mots sèment le doute chez cet adolescent, ses yeux eux parlent pour elle, et font que Carter n’y trouvera aucun manque d’appétit. Il y avait de l’espoir à ce qu’ils finissent par passer la soirée ensembles, il le sent, le ressent au plus profond de lui, « aussi souvent que ton charme inonde le lieu… » Il a ce regard insistant, charmeur à souhait, il en fait des caisses et ça se voit. Mais quand la voix d’un type se fait entendre dans ses oreilles, ne laissant guère de doute à Carter, l’homme est là, près d’eux. « Pervers psychopathe ? Tu parles de moi ? » Assis au bar, alors que la rouquine sirote sa boisson, l’homme passe derrière elle, lui attrapant son cou, Carter lève les yeux au ciel, c’est tellement pathétique l’amour… « Qu'est ce que tu fous ? Dégage de là elle est déjà prise ! » Il soupire volontiers, fallait qu’il s’intéresse à une femme déjà prise ? Et ça étonne qui, sérieusement ? « Mec sérieux, va te prendre un ticket… » Il joue le jeu, d’un air blasé comme si il n’avait pas compris qu’elle était avec lui. Comme si comme un gamin, fallait lui expliquer les choses plus explicitement. Mais Carter a le sang chaud, il n’a pas froid aux yeux, jamais ! Et c’était pas le type en face de lui qui le fera reculer… « Et toi t'es pas capable de jeter un mec qui vient te voir alors que ça fait 5 minutes que je suis pas à côté de toi ? » Qu’il dit à la jeune femme, Carter était amusé de sa réaction et il avait envie de le pousser davantage dans ses retranchements. Elle lui plaisait bien, putain ! « Carter s’il te plait, fier de lui, un sourire au coin des lèvres, il n’était pas juste un mec non alors il devait lui dire à sa manière, je suis plus qu’un mec, je suis Carter… » Lui la modestie ? Il ne connaît pas ! Il pose son regard sombre dans les yeux de l’homme, sans une once d’hésitation, prêt à en découdre si il le fallait. Il aimait draguer, ouais, c’est évident, mais ce que Carter raffole en plus c’était de voir ce genre de sentiment chez les autres hommes, ses adversaires pour lui. |
| | | | (#)Mer 27 Nov 2019 - 12:46 | |
| « aussi souvent que ton charme inonde le lieu… » oh, please. Mes lèvres qui se dessinent en un sourire que j’aurais tout le plaisir du monde à utiliser comme signal d’alerte, comme décompte avant l’explosion, comme sirène d’alarme qui lui fera comprendre que les répliques à deux balles de dragueur du dimanche, c’est pas ce qui allume les filles. Les connes sûrement. Mais les nanas comme moi, absolument pas. « Attention tout de même ; ça serait chiant que tu te noies au passage. » ma condescendance brûle son profil parfait, le scotch me brûle la langue, c’est fort, bien trop pour une gamine de mon âge qui devrait pas avoir un portefeuille rempli de fausses pièces d’identité et de dizaines de billets volés des poches de tous ceux et de toutes ceux que j’ai croisés entre les toilettes où Jet marine sa rage et le bar où l’autre marine son intérêt.
Parlant de Jet d’ailleurs, le voilà qui fait son entrée, qui se prend pour le roi du monde, qui fait toujours ça. Il parle fort, il gronde, et il m’ennuie à faire toujours pareil, à vouloir toujours gagner. « Qu'est ce que tu fous ? Dégage de là elle est déjà prise ! » « Mec sérieux, va te prendre un ticket… » « J’ignorais que j’étais une plante. » leur ping pong de mâles alpha qui m’occasionne un bâillement, mes paupières battent la mesure quand j’accorde à Etish une demie seconde de mon attention pour le dévisager avec violence, un grand honneur quand on sait que je me suis jurée que pour tout le reste de la soirée il était mort pour moi, mort dans les pires souffrances on s’entend. « Et toi t'es pas capable de jeter un mec qui vient te voir alors que ça fait 5 minutes que je suis pas à côté de toi ? » lasse, blasée, et autres synonymes. Ma silhouette appuyée sur le bar que je détache centimètre par centimètre, ma voix de fillette qui prend en profondeur, comme si j’étais sérieuse, comme si j’avais deux fois mon âge, comme si j’étais trop mature pour le corps dans lequel j’étais prisonnière. « Apparemment, j’ai encore des lacunes. » et je me ferai une joie, que dis-je, un bonheur, de raffiner mes techniques de jeter qui que ce soit ressemblant de près ou de loin à Jet dans les prochaines secondes, à commencer par la version originale.
Je pouffe de rire, littéralement, quand il se présente le gars. « Carter s’il te plait, je suis plus qu’un mec, je suis Carter… » ma main libre que je tends vers lui, mon dos qui renvoi une belle image de rejet doublé de ma faculté quasi parfaite à ignorer volontairement Jet au passage. « Ariane. » l’alcool que je descends d’une nouvelle gorgée, il ne reste plus rien à boire, je commence à étouffer quand mon verre se pose bruyamment sur le comptoir. « Carter allait me montrer à quel point il sait bien nager. » j’annonce, sarcastique encore et toujours, la marque de commerce d’une enfant qui se prend pour une adulte constamment. « Gère-toi Jet, c’est gênant. » et mes mots volent vers celui qui est parfois mon petit ami, d’autres fois mon pire ennemi. Mon bras lui, il passe sous celui de Carter, alors que j’initie notre envolée vers d’autres raz-de-marée. |
| | | | (#)Jeu 28 Nov 2019 - 20:00 | |
| A la vie si je m'en sors
« Mec sérieux, vas te prendre un ticket... » Je lève les yeux au ciel, parce qu'il pense qu'il a ses chances le garçon. Je souris, un sourire mauvais, qui devrait faire fuir n'importe quel mec censé d'à côté d'Ariane. Personne ne s'approche d'Ariane quand je suis là, c'est comme ça, c'est non négociable. Même si elle adore me faire chier avec les mecs qu'elle peut rencontrer au bar, elle ne s'éloignera pas bien longtemps de moi si je reste dans les parages. Même si d'habitude, je ne lui laisse pas l'occasion de partir rencontrer un autre gars au bar. Et intérieurement je fulmine, je m'énerve, mais je laisse rien transparaître. C'est un de mes nombreux talent. « J'ignorais que j'étais une plante. » Je tourne rapidement la tête vers la rousse, tête que j'avais envie d'écraser contre le mur quelques minutes plus tôt. « La plus mignonne des plantes vertes dans le bar ! » Je lui fais un sourire condescendant, et on sait tous les deux qu'on est en train de jouer avec ce pauvre gars qui pense qu'il a la moindre chance avec la boule de nerf assise à côté de moi. Je la déteste à ce moment là, c'est la personne que je déteste le plus au monde.
« Carter s'il te plaît, je suis plus qu'un mec, je suis Carter... » Je pouffe de rire en enlevant la main du cou d'Ariane pour me rapprocher légèrement de lui. « Et qu'est ce que j'en ai à foutre ? » Carter, Jean, Max il pouvait bien s'appelait comme il le voulait, tant qu'il restait loin de mon champ de vision, et qu'il essayait pas de se taper Ariane devant mes yeux. Je peux être menaçant si il me cherche un peu trop, si il me cherche pas non plus d'ailleurs. Ça fait bien trop longtemps que je me suis pas battu avec quelqu'un d'autre qu'Ari. Et Ariane qui joue, qui sait très bien comment m'énerver, parce que c'est ce qu'elle cherche tout le temps. Que je m'énerve contre elle, et contre chaque mec qui s'approche un peu trop près d'elle, même si des fois je la laisse mijoter, je la laisse être jalouse parce que j'adore ça. « Apparemment j'ai encore des lacunes. » Je hoche la tête. « Des lacunes, ça c'est sûr. » Je la regarde, et c'est la seule personne qui peut savoir qu'il y a de la haine dans mes yeux, que je la déteste. N'importe qui d'autre verrait ça comme un regard totalement normal, même courtois. Et elle continue ses conneries, elle se présente et je les regarde faire leur petit manège. Et je l'écoute pas vraiment, « Gère toi Jet, c'est gênant. » Et je souris, elle est mignonne, elle le sait pas la gamine que je peux la rendre jalouse aussi ? « Oooh que je me gère, c'est toi qui peux pas passer plus de 2 minutes sans un mec pour te payer des verres alors toi, gères tes hormones un peu. » Je me décale, et je lance un vrai regard noir à l'autre dont j'ai déjà oublié le prénom. Je regarde autour de moi et attrape une fille qui me regardait « Salut toi ! On passe la soirée ensemble ? » Je suis juste sous le nez d'Ariane, et j'aime sentir son regard qui me cherche. La cruche hoche la tête, je suis totalement en train de me servir d'elle. Je pose mes lèvres sur les siennes et elle ne me repousse pas, c'est bien trop facile. Et mon regard se pose sur Ariane, j'attends qu'elle réponde, et j'ignore encore le brun. Il mérite même pas mon attention, sauf si c'est pour que je lui mette mon poing dans la figure. |
| | | | (#)Mer 4 Déc 2019 - 11:44 | |
| « à la vie si je m'en sors » jeremiah etish & ariane parker & carter rollins
Qui un seul instant pourrait croire une seule seconde que Carter est un homme censé ? Ça se voit sur son visage, ça se lit dans son regard que rien chez lui n’est censé ! Qu’il est né pour emmerder les gens, qu’il use de ses charmes pour attirer le regard sur lui, insatiable danger. « J'ignorais que j'étais une plante. » Qu’elle avoue alors que Carter ne quittait pas le regard de l’homme venu s’immiscer entre eux depuis quelques secondes, un jeu dans lequel il aimait pourtant se perdre. Davantage que draguer, provoquer son alter ego lui procurait un bien fou. « La plus mignonne des plantes vertes dans le bar ! » Il lève les yeux au ciel, de son air je m’en foutiste, « tu sais parler aux femmes ça fait peur… » Se moqua t’il, ouvertement. Il le trouve pathétique. On est en 2005 mon gars réveil toi ! On parle plus comme ça aujourd’hui… Mais la partie était loin d’être terminée car l’homme ne lâcherait jamais prise et il serait naïf et complètement idiot de penser un seul instant que Carter lâcherait sa proie avec autant de facilité. Pur macho, ou réalité absurde les faits sont bien là, et Rollins joue comme il a toujours aimé jouer : provocateur né ! Et quand il lui insinue qu’il s’appelle Carter et que l’homme doit l’appeler ainsi, l’autre avec son dédain naturel lui répond, se rebiffant, chose à éviter… « Et qu'est ce que j'en ai à foutre ? » Il rigole Carter, franchement qu’est-ce qu’il s’en tape de ce mec. C’est pas le premier jaloux de la terre qu’il affronte et ce sera évidemment pas le dernier, même du haut de ses dix-sept ans. Il a encore toute la vie devant lui pour titiller, provoquer car c’est ça dont il raffole le gamin ! « Toi ? Je m’en contrefiche, elle seule m’intéresse… » Provocateur dans l’âme, il lui renvoie une énième balle, s’affrontant sans aucun ménagement. Parce que ce jeu il est à l’aise avec cette fierté mal placée. « Ariane. Carter allait me montrer à quel point il sait bien nager.» Elle se présente puis se retourne vers l’autre homme, énième provocation de sa part, elle aussi. « Oooh que je me gère, c'est toi qui peux pas passer plus de 2 minutes sans un mec pour te payer des verres alors toi, gères tes hormones un peu. » Qu’il répond à la demoiselle quand elle lui demande de se gérer. Un sourire apparaît sur le visage de Rollins, et voit l’homme s’éloigner un peu. Laissant le champ libre à Carter, ô joie ! « Salut toi ! On passe la soirée ensemble ? » Carter n’ignore pas le regard que le type lance à sa dulcinée malgré sa pseudo-attirance soudain pour tout ce qui porte une paire de nichon et un petit cul relevé. Tellement pathétique, Carter avance son visage vers la jeune femme, provocateur et imbus de lui, voulant voir quelles sont les limites de l’homme… Parce que lui n’en a aucune… « Si tu veux un peu jouer, j’suis ton homme… » Avoue t’il, non sans la regarder dans les yeux, de sa voix suave, prêt à la faire succomber à son charme… |
| | | | (#)Sam 7 Déc 2019 - 15:03 | |
| C'est le combat de coqs le plus lourd de l'histoire de l'humanité, par chance le profil de Carter est presque aussi chaud que la mince ligne de barbe qui commence à se pointer sur ses joues, du coup je mate effrontémement quand mon copain se la joue macho de service. « Et qu'est ce que j'en ai à foutre ? » « Toi ? Je m’en contrefiche, elle seule m’intéresse… » ma main se plaque sur le torse de l'intrus du soir, l'y tapote avec condescendance, un « Là t'en fais trop par contre coco. » censé rescaper sa dentition au passage, mais surtout ses techniques de drague que, s'il les raffinait juste un peu plus, le rendraient invincible à mon sens. Il a le potentiel de devenir un vrai sac à embrouilles en vieillissant le gars, je le sens d'ici, si je peux le coacher jusque là il en deviendra ma masterpiece.
« Oooh que je me gère, c'est toi qui peux pas passer plus de 2 minutes sans un mec pour te payer des verres alors toi, gères tes hormones un peu. » Jet parle bien trop pour un gars qui devrait en avoir rien à faire et sa voix me fait l'effet d'une centaine de crécelles qui me défoncent les tympans au diapason. Mon regard est blasé quand il le suit qui s'éloigne, et j'arrive presque à cacher de tous sauf de lui la lueur noire, furieuse, qui vient tapisser mes iris de voir la première conne de service qu'il agrippe comme si elle aussi, c'était une plante. « Salut toi ! On passe la soirée ensemble ? » je bouille, je rage, il le sait, il sourit, je ravale tout et maîtrise du mieux que je peux un air impassible devant la scène. « Mon pauvre, tu t'es laissé berner par l'éclairage avec celle-là. » elle est pas particulièrement laide, mais j'en fais ma vendetta ce soir de lui miner sa confiance en elle à un niveau où seule la chirurgie plastique serait une option de cadeau potentiel pour son anniversaire.
Jet part avec sa dinde, vaut mieux, sinon c'est pas un cadavre que j'aurai sur les mains ce soir mais deux. « Si tu veux un peu jouer, j’suis ton homme… » y'a le souffle chaud de Carter qui brûle ma nuque, y'a son coup d'oeil qui brûle le mien. « J'en demandais pas tant, mais si tu proposes. » il sait pas dans quelle merde il vient de se foutre. Il sait pas qu'à la seconde où il tente un truc plus concret Jet va lui éclater la tête sur le premier comptoir de bar à proximité. Il sait pas à quel point je jubile de voir comment il rend tout ça si facile pour moi, il sait pas à quel point je suis à éviter, la gamine nocive au sillage venimeux. « T'avises pas de faire de l'improvisation sinon je t'arrache tous les morceaux auxquels tu tiens le plus. » que je préviens, même si je suis jeune, même si j'ai encore tant à apprendre, reste que mordre et griffer, ça je gère. « Dès qu'il regarde, tu m'embrasses. Traîne pas, s'il voit que je l'ai vu, il va faire mine de tourner la tête et de nous ignorer le con. » mes doigts ont commencé à, sournois personnages, remonter le long de son t-shirt pour se faufiler sous le tissu. Mes prunelles le lâchent pas, même si tous mes sens sont dédiés à Jet que j'arriverais à prédire même les yeux fermés. Il va nous dédier une bribe de son attention de rapace dans 3...2...1... |
| | | | (#)Ven 13 Déc 2019 - 10:24 | |
| A la vie si je m'en sors
« Tu sais parler aux femmes ça fait peur... » Je le regarde un sourire en coin. Il me fait rire le garçon. Je serais capable de me faire n'importe quelle fille en moitié moins de temps que lui et il vient juger mes techniques de drague. Ce qu'il sait pas, c'est que j'ai même pas besoin de technique de drague avec Ariane. Elle est déjà tout à moi. Et il ne pourra jamais rien faire contre moi. Si elle le touche, c'est uniquement pour me blesser moi, et le pauvre garçon ne le sait pas ça. C'est marrant à voir, un tel espoir dans son regard qui sera brisé avant la fin de la soirée. « Tu veux pas aller te confronter à quelqu'un de ton niveau ? » Je me calme, je veux pas déjà m'énerver. Plus la pression monte plus mes coups seront violents. Alors autant attendre un peu encore.
Je sais pertinemment que ce mec l'intéresse pas vraiment. Et pourtant je bouillonne. Elle se laisse totalement faire et elle rentre dans son jeu. Même si je pense qu'un gamin de 12 ans et capable de trouver des phrases d'approches un peu plus originales. « Elle seule m'intéresse... » J'articule un petit « Mon pauvre... » Si il savait comment elle était vraiment, il partirait en courant dans la seconde. Je ris un peu quand la vraie Ariane refait surface une seconde. Avant de redevenir rapidement la gamine mielleuse qui essaie de me rendre jaloux. Et c'est qu'elle y arrive en plus. On peut s'amuser longtemps, et Ari le sait très bien. J'attrape la première fille que je trouve, et je l'embrasse. Elle a l'air d'apprécier. Celle là aussi tombera de haut quand je la jetterai avant la fin de la soirée pour récupérer la rousse. « Mon pauvre, tu t'es laissé berner par l'éclairage avec celle-là. » Je tourne la tête vers ma nouvelle compagnie dont j'ignore le prénom. Je laisse ma main glisser sur son corps en lui faisant un clin d’œil. Et je regarde le mec qui reste collé à elle de haut en bas. « T'as raison, l'éclairage doit être vraiment merdique vu ce que t'as choisi ! » Je fais volte face, mais je reste assez proche d'elle. Je danse avec la nouvelles sans vraiment y prêter attention. Elle est assez alcoolisée pour se tortiller contre moi sans que j'ai besoin de l'aider. Je les observe, parce que je sais qu'elle est jalouse. Et, déjà qu'une Ariane pas jalouse est hargneuse, la Ari jalouse est le diable incarné. J'attends son mauvais coup. Elle se rapproche de l'inconnu, et je commence à m'éloigner de la fille bourrée. Elle ne me regardera pas, et c'est un avantage pour moi. Lui me regarde, certainement un ordre qu'il exécute à la perfection. Leurs lèvres se rapprochent dangereusement. Et elles n'ont pas le temps de se coller que j'ai déjà attrapé le garçon par le col pour le plaquer contre le mur le plus proche. Ma main autour de son cou et mon regard menaçant. Je pense que la pression est bien assez montée. « Bon machin, tu vas te calmer de suite si tu veux pas mourir ce soir ! ». |
| | | | (#)Ven 27 Déc 2019 - 17:32 | |
| « à la vie si je m'en sors » jeremiah etish & ariane parker & carter rollins
Carter est plein de fausses promesses, lui les sentiments ça le dépasse. C’est pas ce qu’il recherche, c’est pas ce qu’il affectionne. Petit garnement qui se considère au-dessus des autres, et des lois, il n’en a que faire de ce que l’homme compte faire. Ca ne le concerne pas vraiment, même si d’une certaine façon, il l’affronte, de son regard en coin, de ses phrases ironiques. Carter est de ce genre à prendre tout à la légère… « Tu veux pas aller te confronter à quelqu'un de ton niveau ? » Il le regarde et son regard est amusé, même provoquant. Clairement les deux hommes sont les mêmes, et dans une autre vie très certaines auraient-ils pu être les meilleurs amis. Mais le brun âgé de dix-sept ans n’est pas de ce genre à se faire ami avec les autres garçons. Il le toise alors du regard, le provoque, sourire en coin, regard de travers, tout est bon. « T’as raison, t’es si minable que je te vois même pas… » Tout dans l’excès avec Carter, il ne sait pas se taire, il ne sait pas faire semblant. Il ne sait apprécier personne ! Il rapporte son attention sur la jeune femme, bien qu’il n’attend strictement rien de cette rencontre. Ni plus ni moins que quelques minutes de divertissement. Personne ne serait capable de le supporter quelques minutes, toute façon, ça se saurait sinon… « Là t'en fais trop par contre coco. » Il souffle de l’air chaud sur son visage avant de tourner ses yeux, mielleux à souhait comme si il avait un truc à se faire pardonner. Il aime tant jouer avec le feu, se brûler les ailes. « Mon pauvre... » Il ne fait même pas gaffe à l’homme, n’y accroche aucun intérêt supplémentaire. Il a beau articuler, le provoquer, franchement Rollins se fiche bien de ce qu’il peut penser à haute voix de lui. Le jour où il accrochera de l’importance à tout ça, les poules auront des dents ! Il ne l’effraie même pas ! Il s’avance vers lui, le toisant silencieusement. « T’es même pas foutu de garder ta nana … » Qu’il dit à voix basse, en approchant son visage de celui de l’homme qui pense pouvoir lui faire la morale, alors qu’il s’éloigne, pour s’intéresser à une autre nana, la première venue. Pas mal en passant, enfin comme le dit Raelyn, tout ce qui a de la poitrine est susceptible d’intéresser le jeune Australien, c’est pas plus compliquer que ça… « Mon pauvre, tu t'es laissé berner par l'éclairage avec celle-là. » Qu’elle répond à l’homme hargneuse, avant de reprendre contenance et de paraître la détachée d’autrefois. Carter rigole, amusé, avant de perdre son sourire quand l’homme fait des sous-entendus sur son compte. « T'as raison, l'éclairage doit être vraiment merdique vu ce que t'as choisi ! » Non mais c’est quoi ce plouc des bacs à sable ? Il a bien envie de lui refaire le portrait et il n’en faut pas tant pour que dans un mouvement brusque, il cherche à retrouver le mec pour lui foutre un coup de poing sur son jolie minois prétentieux, et que Ariane l’attrape par le bras pour le retenir. Une étincelle traverse son esprit et Carter décide de jouer. C’est ce qui énervera davantage l’homme et il compte bien le pousser dans ses pires retranchements, n’en faire qu’un pantin ! « J'en demandais pas tant, mais si tu proposes. » Qu’elle avoue, avec sa voix suave. « T'avises pas de faire de l'improvisation sinon je t'arrache tous les morceaux auxquels tu tiens le plus. » Il n’en a que faire de ses insinuations, de ses menaces, des paroles en l’air. Il en a vu des biens pires… « Tu pourras jamais être sûr de rien avec moi, va falloir t’y habituer… » Il s’en amuse, même si sa voix est suave et qu’il ne la quitte pas du regard, alors qu’elle reprend se collant un peu plus à lui, passant sa main sous le tee-shirt du brun pour remonter un peu, se perdant sur son torse, « dès qu'il regarde, tu m'embrasses. Traîne pas, s'il voit que je l'ai vu, il va faire mine de tourner la tête et de nous ignorer le con. » Il aime ça ce jeu et si il répond rien, son regard veut dire t’inquiète pas. Carter fixe droit devant lui et croise le regard de Jet, d’un sourire espiègle il avance son visage et ses lèvres vers celles de la jeune femme, prêt à franchir le pas de les poser l’une sur l’autre, quand il se sent poussé en arrière. « Bon machin, tu vas te calmer de suite si tu veux pas mourir ce soir ! » Il relève le regard et constate l’affreux Jojo devant lui. Il grimace, Ariane était cent fois plus jolie que cet abruti, franchement ! « Tu m’fais pas peur imbécile ! » Qu’il prononce avec une facilité déconcertante, sans même se débattre. Il a beau le tenir par le col, Carter qui sait maîtriser ce genre d’ambiance pour être ce sale con qui se bat en boite, comme ce soir il serait si facile de franchir le cap, se détache de l’emprise sans jamais baisser son regard. « Tu peux que t’en prendre à toi-même ! » Qu’il lui crache en pleine figure sans même mesurer ses mots, de toute façon, il n’en a rien à faire lui ! |
| | | | (#)Mer 12 Fév 2020 - 14:32 | |
| « T'as raison, l'éclairage doit être vraiment merdique vu ce que t'as choisi ! » je pense que j'ai baillé. Je pense que je lui renvoyé un majeur bien haut bien fier. Je pense que je l'ai insulté aussi, mais reste que la plus grande déception de ma courte vie dans l'instant, c'est de pas de lui avoir tiré ma bouteille à la tête à Jet, que les potentiels éclats aient pas crevé les yeux de sa connasse au passage. C'est tragique, que j'ai encore à boire quand lui son aorte est intacte, c'est cruel que je porte l'alcool à mes lèvres quand les siennes devraient être arrachées et plongées dans l'acide avec les restes de sa conquêtes du soir. Hum.
Carter, Carter, Carter. « Tu pourras jamais être sûr de rien avec moi, va falloir t’y habituer… » il m'arrache un air mutin le gars, au moins il a le courage de croire ce qu'il dit. C'est épuisant de porter sur mes épaules l'impression que je contrôle tout, c'est désarmant à la seconde où je laisse la porte ouverte pour qui que ce soit voulant décider de quoi que ce soit me concernant - et si j'ai fait l'erreur y'a des années de ça d'autoriser Jet, c'est pas dit que personne d'autre y entrera, et encore moins aussi vite. Mais il joue Carter, et ça, j'aime. J'aime qu'il se rapproche, j'aime qu'il en ait rien à foutre d'Etish qui menace, j'aime qu'il pouffe de rire, qu'il lui crache dessus quand Jet s'élance pour l'attraper par le cou. « Bon machin, tu vas te calmer de suite si tu veux pas mourir ce soir ! » « Tu m’fais pas peur imbécile ! » ça se crie dessus, ça se rage l'un contre l'autre, ça m'emmerde quand je passe sous leurs bras tendus et leurs points fermés pour retrouver un semblant de liberté loin de leurs élans d'hormones qui puent la lourdeur jusqu'ici. « Tu peux que t’en prendre à toi-même ! »
« Les gars, vos gueules. » mais ma fuite est arrêtée, abruptement. Quand mes prunelles se vissent sur une bande qui vient d'entrer dans le bar, à quelques mètres de nous. Ils sont cinq, tous bien habillés, les filles ont des bijoux qu'elles ont piqués à leurs mères, les mecs sont dans leurs plus belles chemises comme s'ils pouvaient camoufler le fait que leur voix a pas encore totalement mué avec des fringues d'adultes. Et ils sont pas majeurs, c'est sûr, ça se voit jusqu'ici. « Ils ont l'air de sortir tout juste de l'Académie des bourges qui savent pas ce qu'est la vie. » mes pas font le trajet inverse, du comptoir que je visais je reviens en reculant me planquer entre Carter et Jet, le sourire carnassier qui commence à se mettre en place amenant avec lui ma mauvaise idée de l'heure. « Si tu leur fais la même chose que tu m'as faite à moi, t'as 10% de cote. Et un bisou sur la joue. » je chuchote à l'oreille de Carter, cynique, maligne, lui pointant du menton les trois nanas du groupe. Celles qui rigolent fort, celles qui butinent, celles qui seront notre carte d'entrée pour aller traîner autour de leur petite soirée typique de ceux qui veulent se sentir vivants. Elles vont se la jouer cool kids quand Carter nous les aura charmées, elles vont se la jouer si cool à dire qu'elles sont des rebelles elles aussi, quand on va juste leur refiler de la came au double du prix, leur en vantant les meilleurs mérites pour les pires effets.
Puis, je me hisse maintenant à l'oreille de Jet, fine et rusée comme l'adolescente dérangée que je serai sûrement toute ma vie. « Calme-toi, laisse-le faire, il est aussi beau que toi t'es con. » une seconde, c'est tout ce à quoi il a droit. Une seconde pour décider s'il accepte Carter dans nos magouilles, une seconde et c'est juste le temps que mes lèvres parcourent sa nuque, que mes dents y mordent la peau juste après. C'est ça mon meilleur argument au fond. |
| | | | (#)Jeu 13 Fév 2020 - 20:43 | |
| A la vie si je m'en sors
Je la laisse en plan la fille que j'avais récupéré à côté du bar. Parce que ce gars est bien trop proche d'Ariane, ses lèvres se rapprochent des siennes et ça ça me met hors de moi. Il ne l'embrassera pas devant mes yeux. Il ne l'embrassera jamais d'ailleurs. Je le plaque contre le mur, pour que ses mains arrêtent de se balader sur le corps de la rousse. Parce que ça m'insupporte. Ça fait moins de 30 minutes qu'elle l'a croisé et il est déjà bien trop présent. Il aurait pas pu la fermer et trouver une autre fille bien plus facile, ou être moins con ? « C'est normal, je suis même pas au quart de mes capacités ! » Je hoche la tête, j'ai vraiment envie de le frapper à de nombreuses reprises au niveau du visage. Ou des côtes. Ou de toutes les parties de son corps que je pourrais endommager. « Je peux m'en prendre à toi ! » Pourquoi pas après tout ? La seule chose qui me retient là c'est qu'il y a bien trop de gens. Et je sais que si je me fais virer Ariane me suivra pas, elle restera dans ce bar juste pour me faire chier.
Je tourne ma tête vers Ariane, furieux. Parce qu'elle nous dit de fermer nos gueule et que j'ai pas en plus besoin de ça. Je continue de surveiller le mec que j'aime pas ce soir. Histoire de pouvoir lui arracher la main si elle était trop baladeuse. J'observe le groupe qu'Ariane nous montre. Et j'essaie de me concentrer sur les objets qu'ils portent. Parce qu'ils ont l'air d'avoir des bijoux de valeur. Mais elle veut l'impliquer et je bouillonne de rage. Pourquoi elle veut qu'il reste ? Je lui lance un regard noir et elle se rapproche. Elle mord la peau de mon cou et je grogne en laissant ma main descendre jusqu'en bas de son dos. Mes lèvres se placent au coin des siennes pour la mordre à mon tour. On était bizarre, mais c'était toujours comme ça entre nous. « Ils ont des bijoux qu'on peut tirer aussi, si on arrive à rester avec eux pendant qu'ils se défoncent on peut prendre des montres et quelques colliers. Ari il te reste quoi sur toi ? » Je fouille mes poches, j'ai encore pas mal de sachets à écouler. « C'est bon, si t'arrives à faire quelque chose t'auras 10% de ce qu'on vend ! » Et je cède, parce que j'avais envie de m'amuser. Et parce qu'il suffit que je mette en rogne et que je sois sur le point de me battre pour qu'elle revienne se coller à moi. Elle ne pouvait pas s'en empêcher, et moi non plus au fond. Mais ça, je risquais pas de l'admettre. |
| | | | (#)Lun 13 Avr 2020 - 11:25 | |
| « à la vie si je m'en sors » jeremiah etish & ariane parker & carter rollins
Elle se hisse sur la pointe des pieds, pour lui faire face et venir se loger contre lui, en même temps qu’elle cherchait à prendre le dessus sur le dealer. Il lorgne, envenime une situation déjà assez complexe sans sa présence ici. S’amusant à l’encourager à continuer son mépris pour cet homme – qu’elle doit probablement être attiré par lui, vu l’énergie qu’elle met à le provoquer. Il n’en faut pas plus pour le faire voir à Carter. Mais il n’est pas là pour être un figurant, il a besoin de trop en faire, de se prouver qu’il parvient lui aussi, à ne pas être juste un pantin, un bon à rien. Un homme parmi tant d’autre, alors ce soir il oublie tout, et il fait que ce qu’il lui passe par la tête. Bête qui rage pour un rien, rarement satisfait de ce qu’il possède. Voulant remettre en question tout ce qui l’entoure, les gens avec. « Tu pourras jamais être sûr de rien avec moi, va falloir t’y habituer… » Elle est amusée, à en lire sur son visage son sourire, et comme si ça pourrait le toucher, elle provoque, une lueur d’espoir dans son regard. Elle le titille, joue de lui comme n’importe quelle femme en serait capable, mais elle, elle a ce truc que les autres n’ont pas. Ce regard pétillant, cet humour noir, provocatrice dans l’âme quand elle le pousse au plus loin de ses limites. « C'est normal, je suis même pas au quart de mes capacités ! » Et voilà la voix du type qui retentit, alors qu’il chope Carter, et il rigole le dealer. Il lui rigole au nez, parce que ça lui fait ni chaud ni froid. Parce qu’il n’a pas peur, oh ça non. Il en a vu des pires, des plus gros, des plus grands, des plus forts… « Du calme, tu vas abîmer tes petites mains… Et tu vas te blesser… » Un rire cynique sort de ses lèvres, il prend un visage angélique, ce sourire presque tiraillé entre l’envie de le charrier et celui de lui faire croire qu’il est innocent. C’est qu’il a une belle gueule Rollins, et il le sait. Il en joue. « Je peux m'en prendre à toi ! » Peut-être qu’il est menaçant, peut-être qu’il ferait peur à d’autres ici – quoi que Rollins émet un doute puissant, mais pas à lui. Il en a vu d’autres, et leurs corps en alerte, ne font que se rivaliser de bien des façons, « te gêne pas surtout, j’aimerai voir ça. » Il a ce sourire plaqué sur son visage, sur ses lèvres faussement amusé de la situation qui peut déraper à tout moment. Il a les poings serrés, il pue l’alcool – lui aussi sûrement, et la femme qui débarque entre eux, voulant faire redescendre la pression. C’est pas pour autant que Carter quitte son regard froid de celui du type, qui le lorgne sans scrupule. « Les gars, vos gueules. » La mâchoire serrée, c’est avec un mépris déconcertant qu’elle parle envers les deux hommes. Elle ne sait pas y faire si elle considère ainsi qu’elle fera l’unanimité, mais ça fait ses preuves à en voir que désormais leur attention est bousculée sur elle, petite poupée à qui on a pas appris à dire non, visiblement… « Ils ont l'air de sortir tout juste de l'Académie des bourges qui savent pas ce qu'est la vie. » Un instant le regard se perd sur cette ambiance dont il reconnaît tous les attraits, il n’a pas peur de se montrer avec ce type de personne, qui le ressemble plus que de raison, et il pose aussi à son tour son regard en direction d’où elle regarde. « Ils ont des bijoux qu'on peut tirer aussi, si on arrive à rester avec eux pendant qu'ils se défoncent on peut prendre des montres et quelques colliers. Ari il te reste quoi sur toi ? » Qu’il demande le type. Il n'en fallait pas tant pour éveiller l'instinct de Rollins. Elle s’avance légèrement vers lui, avant de grimper sur ses talons pour arriver jusqu’à son oreiller, et lui murmurer quelques mots qui étire un long sourire au coin de ses lèvres. Provocateur, qui ne saurait refuser de l’amusement. « Si tu leur fais la même chose que tu m'as faite à moi, t'as 10% de cote. Et un bisou sur la joue. » Et il n’en fallait pas tant pour le convaincre que ses lèvres sur sa peau quand elle le mordille, avec légèreté. Elle est aussi cinglée que toute ses nanas dans la vie du dealer. Il observe les jeunes gens, il va n’en faire qu’une bouchée, parce qu’il a cette confiance innée en lui. Bien trop prétentieux. « C'est bon, si t'arrives à faire quelque chose t'auras 10% de ce qu'on vend ! » Qu’il lâche, son regard sent le défi, et Carter parvient à identifier avec facilité. « 10% ? Mon vieux je mérite bien mieux que ça, crois-moi, et bientôt tu t’en rendras vite compte… » Il a toujours eu cette prétention d’en faire trop, de ne jamais être satisfait de ce qu’il possédait. Ils sont pareils, sans aucun doute. « J’en attends pas moins d’un mec qui porte pas la culotte… » De céder à cette tentation. Alors qu’il apprête à partir, il ne peut que provoquer, une énième fois, parce que ce qu’elle dit, il fait, et ça si n’importe qui trouverait ça mignon, le dealer c’est pas son cas. Il est alors moqueur en impliquant avec mérite le pouvoir d’Ariane sur Jeremiah. Ses pas qui le guident tel un félin qui rôderait autour de sa proie, il s’avance sans rechigner vers le petit groupe d’amis, sans y trouver d’once de remord. Il sait parfaitement ce qu’il va faire : user de son charme pour parvenir à ses fins. Ils sont droits comme des piquets et tout en offrant quelques pas de danse, il attire le regard sur lui. Il aime qu’on l’observe, il aime qu’on le convoite, il ne peut totalement s’en empêcher. Ils discutent quelques brefs instants, et il s’accapare du moment où l’une d’elle rigole pour penser que tout est dans sa poche, « j’ai quelques potes la-bas… » Il montre d’un signe de tête la direction où se trouvent Jet et Ari, Carter le sait ils sont à l’affût. L’affût de l’argent facile, à l’affût de piéger des innocents qui ont néanmoins le fric de leur côté. Il continue de jouer de son charme, il est très tactile ce soir, l’alcool déjà présent dans son sang doit faire son effet… |
| | | | (#)Lun 20 Avr 2020 - 23:39 | |
| Leur guerre de coqs que j'avorte de la plus douce des façons, les insultes que je vois comme une délicate attention quand j'aurais juste envie de leur foutre à eux deux une claque derrière la tête tellement leurs égos m'énervent. « Ils ont des bijoux qu'on peut tirer aussi, si on arrive à rester avec eux pendant qu'ils se défoncent on peut prendre des montres et quelques colliers. Ari il te reste quoi sur toi ? » il ressort ses paumes bredouilles de ses poches Jet, penaud. Moi, j'affiche le plus immense des sourires sur mon visage, comblée de voir l'air défait qu'il arbore par ma faute. Ce qu'il me reste? « Tout ce qui manque dans tes poches, mon gars. » ça a du bon, de connaître ses techniques de pickpocket par coeur.
« C'est bon, si t'arrives à faire quelque chose t'auras 10% de ce qu'on vend ! » qu'il concède Etish, moi j'en ai rien à battre quand mes prunelles les ont depuis longtemps quittés pour faire état des dits bijoux à distance. « 10% ? Mon vieux je mérite bien mieux que ça, crois-moi, et bientôt tu t’en rendras vite compte… » et c'est qu'ils sont pas capable de faire autre chose que pas se la fermer eux deux. On a des proies droit devant et ils font chier sérieux, c'est pour ça que je préfère travailler seule, que je devrais toujours travailler seule, qu'ils servent à rien et encore moins maintenant. « J’en attends pas moins d’un mec qui porte pas la culotte… » oups, la claque part oups, les claques plutôt. Un pour Carter, deux pour Jet, et cinquante d'encore prévues pour leur duo s'ils comprennent pas le message. « Sérieux c'est lourd. Toi tu vas les voir, Carter que j'encourage à avancer vers les autres et toi tu restes proche je t'ai pas assez cogné ce soir. » et Jet que je garde à mes côtés une seconde de plus, juste une.
Reste juste à avoir le signal, reste juste à nous inviter à approcher, reste juste à ce que je dégaine les cachets sous leurs yeux ahuris, à ce que Carter leur dise exactement ce qu'elles veulent entendre. Que Jet en bouscule légèrement une ou deux, que mes mains s'affairent à farfouiller sur leurs silhouettes la seconde d'après. C'est du propre, et ça suffira à payer la prochaine tournée, quand on file dans la ruelle en diagonale du bar et que je fais l'inventaire des bijoux dérobés. J'ai oublié volontairement les pourcentages, j'en garde presque la totalité du butin, une montre que je leur laisse à se disputer. Ils sont encore derrière moi à se gueuler dessus quand je file prendre le prochain bus de nuit. Bonnie sans ses Clyde.
J'ai doucement clôturé je pense si vous avez envie + de la place pour qu'on se fasse un truc plus actuel vous savez où me trouver
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| | | | | | | | (arriet/carter) à la vie si je m'en sors... |
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