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 'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10

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Message(#)'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 EmptyMer 6 Nov 2019 - 1:22

Alex & Caleb
“I got the eye of the tiger, a fighter. Dancing through the fire 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar. Louder, louder than a lion 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar!”
Habituellement je sais que chaque soirée passée avec Alex ne pourra qu’être bonne. Sauf ce soir. Je ne sais même pas pourquoi j’ai accepté ça. L’accompagner à un match de foot. Quelle idée j’ai eue. Je n’y connais rien et je sais que je vais royalement me faire chier pendant que ma copine sera à fond dans ce match. Je le sais parce que c’est une situation que j’ai déjà vécue avec elle il y a dix ans quand nous étions ensemble. À l’époque elle avait essayé de m’intéresser au sport en m’emmenant à quelques événements sportifs, en m’obligeant – si, si, je vous assure qu’elle m’y obligeait – à regarder des matchs à la télé avec elle. Elle a essayé, mais ce fut un véritable échec. Parce que je n’aime toujours pas ça et je n’ai d’ailleurs retenu aucune règle. Mais je lis ses articles, c’est déjà bien non ? Même si je n’y comprends pas grand-chose et même si je ne connais pas la plupart des sportifs qu’elle cite je lis quand même tous ses articles et je crois qu’il s’agit de quelque chose que je ne lui ai jamais dit. Elle aime son métier je le sais, et la voir s’épanouir professionnellement me fait tellement plaisir. Beaucoup plus plaisir que d’être obligé de l’accompagner à ce match. Du coup, pourquoi est-ce que j’ai accepté ? Ah oui voilà, je n’ai pas vraiment eu le choix. Il fallait que je me fasse pardonner de l’avoir enfermé avec ma sœur dans ma chambre pour les pousser à communiquer. Et sa seule condition était que je l’accompagne ce soir, alors j’ai bien évidemment accepté. « Et qui va jouer déjà ? » Je lui demande alors que nous entrons dans le stade. Elle va me donner deux noms d’équipe et ça ne va clairement pas m’avancer parce que je ne connais aucune équipe de foot. Ou du moins je n’en connais aucune réellement. Et je sais que ma question la blase, il suffit d’observer la tête qu’elle tire pour s’en rendre compte. Je la suis jusqu’à nos places parce qu’elle connait ce stade bien mieux que moi de toute façon. Ce soir elle risque d’être encore une fois désespérée par mon aversion pour le sport comme elle me l’a si bien dit la dernière fois par message. Parce que je risque de lui poser environ un million de questions sur les règles de ce jeu – enfin de ce sport – elle va sûrement se foutre de ma gueule tout comme je me moque d’elle quand elle est en train de cuisiner. Mais subir toutes ces moqueries quand ça vient de sa part, je ne suis pas contre. Ça fait bientôt deux semaines qu’on s’est remis ensemble et pour l’instant les choses se passent tellement bien entre nous que j’ai l’impression qu’on est de retour dix ans en arrière. Quand entre nous les choses étaient faciles, sans prise de tête et qu’on avait pas ce passif lourd entre nous. Je la retrouve presque tous les soirs après le travail et on se raconte nos journées comme on le faisait avant. Et ce nouveau quotidien me plait tellement que je ne l’échangerais pour rien au monde.

Une fois installés, je me retourne pour observer le stade qui semble déjà bien se remplir. Bon un match c’est que quatre-vingt-dix minutes, non ? Ça passe vite normalement. Enfin quand on ne se fait pas chier ça passe vite oui. Je ne suis tellement pas prêt. Je regrette d’avoir accepté. J’aurais dû lui dire que j'étais malade et que je ne pouvais au final pas venir. Oui enfin l’abandonner en dernière minute ce n’est pas très classe et franchement pas cool. « Tu sais je crois que la dernière fois que j’ai mis les pieds ici c’était avec toi. » Elle, je sais qu’elle doit sûrement venir ici régulièrement ne serait-ce que pour assister à un match et en faire un article ou bien pour interviewer un joueur. Enfin non, j’en sais rien en fait, je ne fais que supposer c’est tout. Il y a de plus en plus de monde qui arrive et les gradins sont presque tous occupés. « Sérieux il y a vraiment autant de monde qui trouve intéressant de voir des mecs courir après un ballon pendant une heure et demie ? » C’est clairement une pensée que j’aurais pu garder pour moi mais j’ai tellement envie de l’emmerder un peu, et c’est facile. Parce que je sais que ma remarque va la blaser, mais moi ça m’amuse alors je la regarde un petit sourire aux lèvres. Elle est dans son élément et ça se voit, ça se sent. Elle est rayonnante. Je me redresse dans mon siège tout en lâchant un léger soupir. Non mais en plus on est super mal installés dans ces sièges, rien ne va et ils ne font vraiment rien pour donner envie aux gens de venir ici. Enfin c’est sûrement moi qui suis bizarre parce qu’en vue de toutes les personnes présentes ce soir je suis sûr que je suis le seul à regretter mon canapé, mon lit et un film ou une série Netflix pour m’occuper autrement la soirée. « Bon plus sérieusement. Tu me fais un rappel des règles de ce truc-là ? Parce que j’ai tout oublié moi. » Ce truc-là ou plus communément appelé le foot. Bref elle me comprendra, hein. Et puis au moins cette question lui montre que j’ai envie et que j’essaie vraiment de m’intéresser à ce qu’elle aime. Et sachant que sa passion correspond tout simplement à ce que j’aime le moins au monde, si j’essaie vraiment de m’investir un minimum ce soir ça lui montrera que je suis de bonne volonté. Je me suis déjà inscrit à une salle de sport ce qui est déjà un énorme pas pour moi je ne sais pas si elle s’en rend compte. Mais si je me suis mis au sport c’était justement parce qu’elle passe au travail tout son temps avec des mecs comme ceux qui seront sur le terrain dans quelques minutes. Et elle aura beau me dire tout ce qu’elle veut, toutes les filles rêvent d’avoir un mec parfaitement musclé dans leur lit, non ? À moins que ça ne soit un stéréotype. Mais dans le doute je préfère quand même m’y mettre un peu. Mais de toute façon jamais je ne ressemblerai à un de ces sportifs aux abdos en béton, faut pas trop m’en demander non plus. Mais au moins avec tout ça je lui montre que je veux vraiment essayer d’en découvrir un peu plus sur son monde dont je ne connais pas grand-chose. J’y connais même rien du tout, on ne va pas se mentir. J’espère qu’elle remarquera et qu’elle tiendra en compte l’effort que ça me demande de non seulement me mettre au sport mais en plus aller avec elle à un match d’un sport dont je ne connais pas la moindre règle. Je sais que la soirée risque d’être très longue.

© nightgaunt


@Alex Clarke  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 674657830  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 2954228499  :l:   
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Message(#)'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 EmptyJeu 7 Nov 2019 - 8:47

Alex & Caleb
“I got the eye of the tiger, a fighter. Dancing through the fire 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar. Louder, louder than a lion 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar!”
On arrive ensemble dans le stade, main dans la main, comme un véritable couple. Bon vu sa tête on pourrait presque croire que je suis en train de le traîner de force dans le stade, et ça n'est pas si loin de la vérité. Mais c'est lui qui m'a enfermé contre ma volonté, de force, et avec préméditation dans sa chambre en compagnie de sa sœur. Alors, pour se faire pardonner et parce que je lui ai en partie fait comprendre qu'il n'avait pas le choix, il est là avec moi. Dans un stade de foot, ce qui est clairement un exploit que je peux mettre à mon crédit. Caleb dans un stade de football, dans un stade tout court enfaîte,  c'est un événement en soit et si quelqu'un devait lui demander ce qu'il faisait là, sans doute qu'il serait incapable de répondre. Il me suit, et c'est tout. C'est une chose qu'il me confirme en me demandant « Et qui va jouer déjà ? » Ok, on est pas encore assit qu'il a déjà réussi à me rappeler à quel point ses connaissances en sport sont quasi-nulles. « Brisbane Roar contre Western Sydney Wanderers. » Et je rigole en prononçant le nom de la deuxième équipe, c'est officiel, je le sais, il a déjà oublié le nom des équipes. Mais, peu importe qu'il connaisse ou pas, moi je profite de ce moment, parce que je suis réellement heureuse d'être ici et qu'il soit avec moi. Le sport c'est quelque chose qui compte dans ma vie, c'est mon métier mais c'est avant tout une véritable passion. Être dans un stade m'a toujours fait me sentir bien, cette foule tout autour, présente pour un objectif commun, supporter une équipe, un joueur, un Pays. Ce sentiment d'appartenance que je ressens quand je me joins aux autres supporters, cette impression de partager quelque chose pendant quatre-vingt dix minutes, quelque chose qui me dépasse et sur lequel je n'ai aucune emprise, mais aussi aucune responsabilité. J'aime être dans un stade, j'aime ressentir les vibrations autour de moi, et j'aime le jeu, ce sport et les émotions qu'il procure. Caleb n'a jamais pu ressentir le même plaisir que moi dans un stade, et j'ai accepté qu'il n'aimerait jamais autant que moi le foot et le sport en général, mais s'il savait comme je suis heureuse qu'il partage ce moment avec moi. Parce que ce qu'il ne sait pas, c'est qu'au moment ou on s'assoit ensemble, j'ai absolument tout ce dont j'ai besoin pour être bien. Un match et lui. Et pendant deux heures, je sais que je n'aurais pas besoin de boire, ou de fumer parce que je me sens à ma place ici.

« Tu sais je crois que la dernière fois que j’ai mis les pieds ici c’était avec toi. » Je me sens presque flattée d'avoir été la seule à avoir réussi à le faire céder, malgré son aversion pour le sport, malgré son incompréhension pour la beauté du sport et pour sa réticence à accepter que le sport peut procurer des émotions, il est là quand même et je suis la seule pour laquelle il semble prêt à s'infliger une torture volontaire. Parce que je sais que pour lui, assister à un match de football, s’asseoir pendant quatre-vingt dix minutes à regarder quelque chose dont il ne comprends pas les règles, pas les spécificités et pour lequel il n'éprouve aucune attirance, c'est presque assimilable à de la torture. Je le sais, et ça m'amuse encore plus de savoir qu'il le fait juste pour me faire plaisir, et aussi accessoirement pour que j'arrête de me plaindre et bouder. « Et la prochaine fois, ce sera encore avec moi. » Bon je crois que j'abuse un peu là mais je tente le coup, avec un sourire et un baiser ça peut fonctionner qui sait.

« Sérieux il y a vraiment autant de monde qui trouve intéressant de voir des mecs courir après un ballon pendant une heure et demie ? » Je détourne les yeux du terrain pour le regarder un air faussement outré sur le visage. Vraiment Caleb, résumer le foot à des mecs qui courent après un ballon ? « Tu as vraiment aucun goût mon cher. C'est dramatique, comment je fais pour supporter ça ? » Il ne sait décidément pas apprécier les subtilités de ce sport. Je pourrais presque être réellement outrée par sa remarque, mais je sais qu'il me provoque, je l'ai entendu à sa façon de me parler et surtout à son sourire aux lèvres. Il veut s'amuser avec moi, je suis d'humeur joueuse aussi. Parce que je sais que rien ne pourra venir gâcher mon petit plaisir. Et de savoir qu'il s'ennuie autant, rends les choses un peu amusantes, je dois bien l'avouer. « Et je t'interdis d'essayer de me gâcher mon plaisir. Comme tu l'as dis y'a 'vraiment' pleins de monde qui trouve intéressant de regarder le foot, je pourrais trouver une place libre et rejoindre quelqu'un qui apprécie la magie de ce sport. » Cette fois c'est moi qui ait un sourire au coin des lèvres. S'il savait le nombre de célibataire que l'on pouvait croiser dans un stade, et je sais qu'il ne partira pas, et qu'il ne me laissera pas quitter ma place non plus, qu'il devra accepter de regarder tout le match, du moins jusqu'à ce que je décide qu'il a assez galéré. Je reporte mon regard sur la pelouse devant nous et je me dis que c'est réellement dommage qu'il ne puisse même pas apprécier le fait que nous ayons des places avec une vue parfaite sur tout le terrain, alors que d'autres se retrouvent derrière un but ou dans un coin du terrain, en haut des tribunes, à deviner plus qu'à voir l'identité du joueur ayant la possession du ballon. Caleb n'a pas ce problème là, je suis persuadé qu'il n'a jamais entendu parler d'un seul des joueurs que l'on va voir sur la pelouse aujourd'hui, alors il se contentera de lire leurs noms sur le maillot, et grâce à mes places habillement choisis, il pourra le faire. Mais je sais qu'il ne le fera pas. Je le sens qui gesticule, qui souffle et je rigole. Le match n'a même pas encore commencé qu'il s'agace déjà, et je l'imagine là dans un stade de foot à Londres, sous la pluie, au moins il fait beau ici. « Bon plus sérieusement. Tu me fais un rappel des règles de ce truc-là ? Parce que j’ai tout oublié moi. »  Par réflexe je lève les yeux au ciel. Mais vraiment comment j'ai pu tomber amoureuse du seul mec au monde qui ne connaît pas les règles du football ? « Ce truc-là Caleb ? Vraiment ? » Je le regarde l'air désespérée mais amusée. Je sais qu'il va faire semblant d'écouter pour me faire plaisir, mais qu'il aura tout oublié le soir même et en soit ça ne me dérange pas, mais je suis journaliste sportive, je passe mes journées à décrypter le sport et notamment le foot pour des passionnés et je me retrouve face à un novice, à devoir expliquer les règles. Mais comment on explique le football à quelqu'un qui ne sait rien ? « Tu vois tu as deux équipes, les oranges et les blancs. Il y a onze joueurs de chaque coté. Enfin dix joueurs et un gardien de but. Et pour gagner ils doivent marquer, pour marquer il faut mettre le ballon dans le but adverse. » Bon d'accord, je me moque vraiment de lui en caricaturant de la sorte mais c'est de Caleb dont on parle, je ne sais même pas s'il sait que le foot se joue avec un ballon rond. « Le foot se joue au pied avec un ballon rond, seul le gardien peut prendre le ballon à la main. » Et je passe volontairement l'histoire des touches, parce que comme pour un enfant, je ne vais pas aller dans les détails au risque de le perdre. A ce moment, les joueurs font leur entrée sur la pelouse et le stade se met à chanter pour encourager les joueurs. Je me lève pour suivre le mouvement du public et applaudir les deux équipes. Je fais un regard sérieux à Caleb pour qu'il suive le mouvement. A défaut de connaître le foot, il va apprendre à se comporter en supporter. Oh que j'aimerais le voir une seule fois hurler pour encourager les joueurs. Même si je ne suis pas forcément celle qui hurle dans un stade, beaucoup moins que devant ma télé, j'aimerai tellement le voir juste une fois, s'énerver après une passe ratée ou un but encaissé. Je crois que ça pourrait éventuellement devenir existant. « On est pour les oranges. » Oui, précision normalement inutile mais avec Caleb rien n'est inutiles et s'il venait à applaudir sur un but des blancs (WSW) je pense que je serai capable de le laisser sur place. Il y a des choses sacrées, et supporter une équipe ça l'est, parce que je suis pas dans le cadre de mon travail, je suis juste une femme dans un stade avec son copain officiel et c'est tout ce qui importe.
© nightgaunt


@Caleb Anderson  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 674657830  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 2954228499  :l:   'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 3258319053 'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  
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Message(#)'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 EmptyVen 8 Nov 2019 - 16:43

Alex & Caleb
“I got the eye of the tiger, a fighter. Dancing through the fire 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar. Louder, louder than a lion 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar!”
Pourquoi est-ce qu’il a fallu que je tombe amoureux d’une femme pour qui sa passion correspond tout simplement à la chose que j’aime le moins sur terre ? Le sport. Le foot. Je ne comprends pas le principe, je ne comprends pas non plus qu’on puisse autant aimer ça. Moi ça m’ennuie, ça ne m’intéresse pas du tout. Pourtant j’ai essayé je vous assure. Quand Alex et moi on a commencé à sortir ensemble il y a dix ans j’ai fait des efforts et j’ai essayé de m’intéresser à ce qui la passionnait autant, j’ai essayé de comprendre pourquoi elle aimait autant le sport. Mais je n’ai jamais réussi à la comprendre. Elle a encore réussi à me traîner dans un stade de foot elle peut se sentir fière parce qu’elle est bien la seule personne au monde à avoir réussi cet exploit. « Brisbane Roar contre Western Sydney Wanderers. » Elle rit en prononçant le nom de la deuxième équipe – que j’ai déjà oublié – et moi je fronce les sourcils. Les quoi ? C’est qui eux ? Elle se fout déjà de ma gueule. Je sais qu’elle va passer un merveilleux moment à me voir perdu, confus et ennuyé parce que je n’aime non seulement pas le foot mais je ne connais absolument pas les règles. Sauf les règles de base que tout le monde connait. Et encore, je suis sûr que là-dessus je fais sûrement également des erreurs. Je la suis jusqu’à nos places. Elle semble tellement heureuse d’être ici, avec moi. moi je suis content d’être avec elle mais je le serais encore plus si on était ailleurs. N’importe où. Mais pas dans un stade de foot. Je m’apprête à vivre quatre-vingt-dix minutes de torture à essayer de faire comme si ici je suis dans mon élément, alors que pas du tout. C’est Alex qui est dans son élément, ici elle est bien, elle est entourée de personnes qui ont la même passion, qui supportent la même équipe qu’elle. Moi j’ai déjà oublié contre qui l’équipe de Brisbane va jouer. Tout ce que j’ai retenu c’est que les adversaires viennent de Sydney. C’est déjà bien, non ? « Et la prochaine fois, ce sera encore avec moi. » Elle me dit ça un sourire aux lèvres et elle m’embrasse. Alex, je l’aime. Et pas qu’un peu. Mais si elle croit qu’elle va réussir à me traîner ici encore plusieurs fois elle se met le doigt dans l’œil. « Il n’y aura pas de prochaine fois, tu peux toujours rêver. » Et comme si je lui demandais de me faire un repas complet (entrée, plat, dessert) au moins une fois par semaine. Ce n’est pas quelque chose qu’elle aime faire – ou qu’elle sait vraiment faire, d’ailleurs. – Et bien pour moi assister à un match de foot c’est la même chose. Ça m’énerve et ça ne m’intéresse pas. Il n’y a vraiment que pour elle que j’accepterais ce genre de choses.

Le stade est quasiment rempli, en soit ça ne m’étonne pas. Le foot c’est quelque chose qui plait aux gens, et surtout à la plupart des hommes. Sauf moi. Elle est tombée sur le mec de Brisbane le moins branché sport, la pauvre. Et moi sur celle qui aime un peu trop cette activité. Mais les opposés s’attirent, c’est ce qu’on dit non ? « Tu as vraiment aucun goût mon cher. C'est dramatique, comment je fais pour supporter ça ? » Comment est-ce qu’elle fait pour supporter ça ? J’ai une réponse à lui donner, moi. Je la regarde en haussant innocemment les épaules et je m’approche d’elle pour lui murmurer ces quelques mots à l’oreille. « Parce que t’aimes coucher avec moi ? » Je recule ma tête et ma regarde un instant d’un air amusé. Je dis ça mais je sais très bien que notre relation ne se résume plus qu’à ça. Enfin elle n’a jamais vraiment été centrée sur le sexe, même ces dernières semaines quand je passais tout mon temps chez elle sans que nous ne soyons officiellement ensemble. Mais depuis qu’on a pris la décision de donner à une relation un caractère plus sérieux je suis heureux pour la première fois depuis deux longues années. Sa présence m’apaise et me procurer une sensation de bien-être que j’avais complètement oubliée. « Et je t'interdis d'essayer de me gâcher mon plaisir. Comme tu l'as dis y'a 'vraiment' pleins de monde qui trouve intéressant de regarder le foot, je pourrais trouver une place libre et rejoindre quelqu'un qui apprécie la magie de ce sport. » Et même quand elle essaye de me rendre jaloux en me disant ce genre de chose, je l’aime toujours. Je la regarde, soupirant doucement. Je sais qu’elle ne le fera pas et qu’elle dit ça parce qu’elle attend une certaine réaction de ma part. Si elle veut jouer, on peut jouer. « Oh bah vas-y je t’en prie. Je pense pas avoir du mal à trouver une jolie fille qui n’aime pas le foot et qui a été trainée ici par son copain » Je lui souris parce que je sais qu’elle ne pourra pas nier cette affirmation. Je suis persuadé qu’il y a plein de filles qui vont se faire chier autant que moi. et je sais aussi qu’elle ne va pas aimer ma réflexion au même titre que je n’ai pas aimé la sienne. Mais on se taquine on se cherche et on aime rendre l’autre jaloux, comme on le faisait avant. On s’est remis ensemble il y a si peu de temps mais j’ai pourtant l’impression qu’on est en couple depuis tellement longtemps. C’est certainement parce qu’on a déjà un passé tous les deux, alors les sentiments et les anciennes habitudes sont très vites revenues. En tout cas je suis déjà mal installé, j’en ai déjà marre alors que le match n’a même pas commencé. Et mon comportement l’amuse déjà, bah voyons. « Ce truc-là Caleb ? Vraiment ? Tu vois tu as deux équipes, les oranges et les blancs. Il y a onze joueurs de chaque coté. Enfin dix joueurs et un gardien de but. Et pour gagner ils doivent marquer, pour marquer il faut mettre le ballon dans le but adverse. Le foot se joue au pied avec un ballon rond, seul le gardien peut prendre le ballon à la main. » Je la regarde. Elle se fout de ma gueule là, non ? Je ris tout en levant les yeux au ciel d’un air amusé. Soit elle pense sincèrement que je ne connaissais pas tout ça, soit elle prend réellement un malin plaisir à se foutre ouvertement de moi. « T’es trop drôle, merci beaucoup tu viens de m’apprendre plein de trucs là. » Je lui dis d’un air ironique. Et c’est pile quand je termine ma phrase que la foule commence à s’agiter, je lève les yeux vers le stade pour voir les joueurs commencer à y faire leur entrée. Tout le monde est debout et si j’en crois le regard qu’Alex me lance je dois faire la même chose. Je soupire tout en me levant et je l’imite applaudissant les deux équipes avec une certaine nonchalance. « On est pour les oranges. » Je hoche doucement la tête, le regard perdu fixant un point imaginaire sur cette pelouse maintenant occupée par tous ces sportifs. « Cool, allez les oranges ! » Toujours avec une pointe de nonchalance dans la voix mais ce n’est pas voulu. Elle peut me demander d’être présent à ses côtés mais elle ne peut pas me demander de réellement m’investir dans ce sport qui ne m’intéresse pas le moins du monde. Certaines personnes se sont assises, alors je les suis reprenant ma place initiale. Je regarde Alex un instant, et puis je porte mon attention un instant sur le match qui vient de commencer. Mais je ne tiens que quelques minutes parce que je finis par pianoter un peu sur mon portable. Allez, plus que quatre-vingt-cinq minutes à tenir.

© nightgaunt


@Alex Clarke  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 674657830  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 2954228499  :l:   
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Message(#)'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 EmptyLun 11 Nov 2019 - 5:14

Alex & Caleb
“I got the eye of the tiger, a fighter. Dancing through the fire 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar. Louder, louder than a lion 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar!”
On est installé, j'ai l'homme que j'aime réellement à mes côtés, dans l'endroit ou je me sens peut-être le mieux, et je sais que les deux éléments sont habituellement incompatibles, Caleb dans un stade de foot, c'est réellement un événement. Et même si je le sais, je tente quand même le coup, je tente de lui faire passer le message que je compte le traîner encore avec moi. « Il n’y aura pas de prochaine fois, tu peux toujours rêver. »  Bon d'accord, j'ai compris le message, c'est exceptionnel alors je vais en profiter peut-être encore plus, je lui fais une moue triste, juste pour lui montrer que sa réponse n'est pas celle que je voulais, même si je m'y attendais. Il n'aime pas ça, il s'est déjà mit au sport pour moi, il est là avec moi, et je me satisfais de ça. Parce qu'il n'a jamais eu besoin d'aimer le sport pour me plaire au final, il n'a jamais aimé ça et moi je l'ai toujours aimé lui, donc même si j'apprécie de le voir partager avec moi ce moment, je ne lui en imposerai pas d'autres, à part s'il le désire ou s'il vient à devoir se faire pardonner d'une connerie à l'avenir.

On est assit depuis quelques minutes et il ne tarde pas à faire sa première réflexion sur le foot, pour m'embêter un peu, pour me montrer qu'il n'aime pas aussi. Au cas ou j'aurais pu oublier ce détail. Et j'entre dans son jeu, lui demandant comment je fais pour le supporter. Et là, je le sens qui s'approche de moi pour me dire quelques mots à l'oreille et je souris en entendant son explication. Donc ce serait pour ça que je le supporte ? « Peut-être bien, mais compte pas sur moi pour l'avouer, tu me sembles déjà bien trop serein sur tes capacités à ce sujet. » Je le regarde avec un sourire sur les lèvres, un sourire coquin. Ce n'est pas pour ça que je le supporte, mais c'est vrai qu'entre nous sur ce sujet, les choses ont toujours particulièrement bien fonctionné. Cette attirance inexplicable qu'il y a entre nous, nous a parfois fait faire des choses plus ou moins réfléchis, mais il n'y a jamais eu que ça entre nous. Il n'y a jamais eu que le sexe, et peu à peu je retrouve notre relation, presque intacte malgré tout ce qu'il s'est passé entre nous. Je retrouve ce plaisir d'être à ses côtés, le sourire dès que je le vois, cette sensation de calme quand il me regarde. Et je retrouve ce plaisir que j'avais de le taquiner, de provoquer un peu sa jalousie juste pour le voir réagir. Et, il soupire à ma remarque, mais je sais qu'il est pas vexé ou en colère. « Oh bah vas-y je t’en prie. Je pense pas avoir du mal à trouver une jolie fille qui n’aime pas le foot et qui a été traînée ici par son copain » Et si, lui me sourit en me disant ça, moi je reste neutre. Je peux le provoquer pour le rendre jaloux mais quand il le fait à son tour, c'est un peu moins drôle pour moi. Mais, il sait que je vais réagir. Je crois que c’est ce qu’il veut en même temps. Il utilise mes propres tactiques contre moi c’est pas très beau tout ça mais je le mérite. Il est jaloux mais je le suis aussi. Et peut-être encore plus maintenant. Avant je l'avais pour moi, uniquement pour moi, maintenant les choses sont moins simples, et je crois que ça réveille en moi un nouveau degrés de jalousie. « Tu sais que si tu t’approches d’une autre femme tu n’es pas prêt de faire quoique ce soit avec ça. » Je dépose ma main sur le haut de sa cuisse pour accompagner mes propos et lui faire comprendre ce que je sous-entend par la. « Et pour l’avoir testé mon canapé est clairement pas confortable alors apprécie le spectacle et ma compagnie. Tu n’as pas le choix je crois chéri. Tu es coincé ici avec moi. » Oh oui, il est coincé ici avec moi, dans un stade de foot, aucun moyen de s'enfuir, et surtout aucunes femmes libres et canons dans son champ de vision. Oui, bon j'ai vérifié par moi même cet élément et alors ? Il devra se contenter des footballeurs qui vont courir, transpirer et se verser de l'eau sur le corps pour contrer les effets de la chaleur, rendant leur maillot un peu plus proche du corps et dessinant la musculature de ces athlètes. Et même si je vais sans doute pas passer à coté de l'opportunité de le charrier, le seul dont je veux pouvoir profiter du corps, c'est lui. Lui et lui seul. Et même quand il me demande de lui rappeler les règles de ''ce truc-là'', je n'arrive pas à réellement être dépitée alors que clairement, il y va fort là. Les règles du foot, mais qui ne connaît pas sérieux ? Mais je me moque de lui avec mon explication parfaite pour un enfant de 4 ans. Quoique même à 4 ans, certains goss doivent en savoir plus sur le foot que lui non ? Enfin j'en sais rien, j'ai pas référence à ce sujet. Mais les explications seront pour plus tard, les supporters se lèvent, la musique retentit et les joueurs entrent sur la pelouse. Je suis le mouvement de la foule et j'intime du regard, Caleb à en faire de même.  « Cool, allez les oranges ! » Je rigole devant ses encouragements, et j'espère que le spectacle ne sera pas à la hauteur de l'excitation qui se dégage de Caleb parce que sinon, je risque moi aussi de m'ennuyer. Mais moins que lui, c'est sur en tout cas. Le match commence, et je regarde le match autant avec mes yeux de supportrice que de journaliste. Suivant les actions avec une pointe d'excitation, tout en critiquant les choix tactiques et les erreurs techniques des joueurs. Je n'essaye même pas de faire participer Caleb à mes discussions, et ce sont finalement des remarques faites à moi même, pour moi même mais dont je fais partager les deux personnes assisses à mes côtés. Je détache mes yeux de la pelouse alors qu'un joueur est au sol et qu'il y a un léger temps-mort, et je regarde Caleb qui est sur son portable. Déjà ? Il est donc venu avec moi pour même pas faire semblant de regarder ? Et je vais devoir le forcer à s'investir un peu. Je l'observe quelques minutes, tout en cherchant un moyen pour l'obliger à garder les yeux rivés sur le terrain. Oui, je rêve encore qu'il ait peut-être un éclair de génie et qu'il se trouve une passion folle pour le foot après avoir vu un match et ressenti des émotions en direct. Je rêve et alors, je suis avec lui au stade, s'il y a un moment ou je peux rêver c'est maintenant. Et une idée me vient. C'est à mon tour de lui murmurer quelques mots à l'oreille. « Ce soir je te ferai un petit test sur le match. Chaque bonne réponse de ta part et j’enlèverai un vêtement. Si tu veux pas que je dorme toute habillée tu devrais lever les yeux de ton portable. » C’est pas hyper fair-play de ma part, je le reconnais. Mais il faut savoir le motiver le garçon. Il va le regarder ce match, du moins je vais tout faire pour. « Allez Caleb c’est quoi quatre-vingt-dix minutes dans une vie ? Tu peux faire ça pour moi ? » Il en fait déjà tellement pour moi, et rien que m’accompagner est en soit une réelle preuve qu’il fait encore des efforts pour moi, mais je n'ai aucune pitié pour lui, je veux qu'il regarde avec moi ce match et pour être sur qu'il ne soit pas tenté de continuer à pianoter sur son téléphone, je lui attrape la main qu'il utilise pour se servir de son portable. Je joins mes doigts aux siens. Il est à moi, avec moi. Le coup de sifflet de l'arbitre me rappel à l'ordre, le joueur touché semble déjà aller bien mieux et le coups-franc va pouvoir être tiré. Mes yeux quittent Caleb et je remets toute ma concentration au service du match, ne sachant pas vraiment si Caleb va réellement suivre le match ou trouver autre chose pour occuper son esprit et son regard.
© nightgaunt


@Caleb Anderson  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 674657830  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 2954228499  :l:   'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 3258319053  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  
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Message(#)'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 EmptyMer 13 Nov 2019 - 14:31

Alex & Caleb
“I got the eye of the tiger, a fighter. Dancing through the fire 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar. Louder, louder than a lion 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar!”
Nous sommes installés depuis seulement quelques minutes et je me demande déjà pourquoi j’ai accepté de l’accompagner à ce match. Et je ne comprends pas pourquoi elle n’a pas donné sa seconde place à l’un de ses amis qui partage sa passion. Elle me connait et elle sait très bien que je vais passer la soirée à râler, parce qu’au fond je n’ai absolument pas envie d’être ici. Alors j’essaie tant bien que mal de la distraire, peut-être qu’elle va au final changer d’avis et vouloir quitter ce stade avant que le match ne commence. J’ai le droit de rêver, non ? « Peut-être bien, mais compte pas sur moi pour l'avouer, tu me sembles déjà bien trop serein sur tes capacités à ce sujet. » Je tourne la tête vers elle pour la regarder et en voyant son sourire, je ne peux m’empêcher de faire de même. Elle rentre dans mon jeu, sa réflexion m’amuse. « Bah c’est toi qui me l’as déjà dit tu t’en souviens déjà plus ? » Je lui rappelle, toujours un petit sourire aux lèvres. Je me souviens des messages qu’on s’était échangés, quand elle m’avait dit que j’étais – je cite – un sacré bon coup, mais aussi que j’étais tellement plus que ça. Moi je n’ai pas oublié en tout cas, et aussi il y a cette attirance physique indéniable entre nous. Mais je n’ai jamais vu notre relation comme se basant uniquement sur nos échanges physiques. Alex, c’est tellement plus que ça pour moi. Elle a une valeur toute particulière à mes yeux et ça a toujours été le cas. J’espère qu’elle s’en rend compte. De toute façon je ne serais pas là, mal installé dans un stade de foot si je ne l’aimais pas. Ça doit certainement paraître anodin mais pour moi, le fait que je sois avec elle ici ce soir c’est une vraie preuve d’amour. Elle essaie de me rendre jaloux, ce qui fonctionne plutôt bien mais je lui rends tout de suite la pareille. « Tu sais que si tu t’approches d’une autre femme tu n’es pas prêt de faire quoique ce soit avec ça. » Je sens sa main se poser sur le haut de ma cuisse, mes yeux se baissent sur celle-ci quelques secondes avant de replonger mon regard dans le sien. « Et pour l’avoir testé mon canapé est clairement pas confortable alors apprécie le spectacle et ma compagnie. Tu n’as pas le choix je crois chéri. Tu es coincé ici avec moi. » Je grimace légèrement à sa dernière phrase mais un petit sourire reste toujours collé sur mes lèvres. « De toute façon t’es bien plus canon que toutes les autres femmes de ce stade. Et tu le sais en plus. » Elle n’a tellement aucun souci à se faire, parce que je n’ai d’yeux que pour elle et je pense très sincèrement que la plupart des femmes ne lui arrivent même pas à la cheville. Elle est belle, magnifique et sexy. Et à mes yeux elle l’a toujours été. À l’époque je passais d’ailleurs mon temps à lui dire à quel point je la trouvais belle et j’avais des cœurs dans les yeux à chaque fois que je la regardais. Je ne sais pas si c’est encore le cas, ça d’ailleurs.

Mais malheureusement je ne pense pas qu’elle change d’avis et qu’elle préfère se lever et quitter cet endroit pour passer une soirée en amoureux au cinéma. Je vais donc vraiment devoir me taper un match entièrement et ça, je le comprends quand tout le monde se lève pour accueillir les joueurs qui arrivent sur la pelouse. Je me lève pour imiter toutes les personnes autour de moi, je suis présent physiquement mais elle ne peut pas non plus me demander de m’investir. Mais dès que l’occasion de s’asseoir à nouveau se présente, je la saisis sans trop réfléchir et je sors mon portable. J’avais oublié à quel point un stade de football pouvait être bruyant et les personnes beaucoup trop agitées. J’entends Alex parler de temps en temps, mais honnêtement je ne l’écoute même pas. Est-ce que ça fait de moi le pire petit-ami du monde ? Non, parce que je sais qu’elle commente le match – que je ne regarde pas – et même si je le suivais vraiment je ne pourrais pas réellement lui répondre parce que je n’y connais rien. Pourtant je sens son regard se poser sur moi, mais ce n’est pas pour autant que je relève les yeux de mon portable. « Ce soir je te ferai un petit test sur le match. Chaque bonne réponse de ta part et j’enlèverai un vêtement. Si tu veux pas que je dorme toute habillée tu devrais lever les yeux de ton portable. » Elle me murmure ces mots à l’oreille et instinctivement je relève les yeux pour l’écouter un peu mieux. Je ne la regarde pas tout de suite pour autant mais un sourire se dessine sur mes lèvres. Merde. Elle est forte, Alex, elle me connait trop bien surtout et elle sait quels arguments utiliser pour me pousser à être un peu plus attentif à tout ce qu’il se passe sur cette pelouse. J’ouvre la bouche pour m’apprêter à lui répondre mais elle est plus rapide que moi et reprend la parole. « Allez Caleb c’est quoi quatre-vingt-dix minutes dans une vie ? Tu peux faire ça pour moi ? » L’argument de choc ; ’tu peux faire ça pour moi ?’ Je tourne la tête vers elle pour la regarder et je lui souris, amusé. Bien sûr que je peux faire ça pour toi Alex. Je ferais absolument tout pour toi. Je range mon portable dans la poche de mon jeans et au même moment elle prend ma main dans la sienne. Bon, elle a gagné. Je vais encore faire un effort et vraiment essayer de suivre ce match. « Qu’est-ce que je ferais pas pour toi sérieusement. » Je lui dis dans un petit soupir. Je me suis même mis au sport pour elle alors pour vous dire à quel point je l’aime. Parce que moi, qui fais un footing ou qui s’inscrit à une salle de sport c’est inespéré. « Par contre pour que je puisse avoir une chance de réussir ton petit test de ce soir, je vais te demander de m’expliquer exactement tout ce qu’il se passe parce que je te rappelle que moi j’y comprends rien à ce sport. » Et après avoir dit ça je ne la regarde plus et je porte enfin toute mon attention sur la pelouse. Un joueur est à terre, d’accord donc il veut nous faire croire qu’il s’est blessé c’est ça ? « Ok mais tu vois par exemple, ce mec-là » Je désigne du regard le joueur encore à terre. « Tu vas me faire croire qu’il simule pas et qu’il s’est vraiment fait mal ? » Les footballeurs sont généralement connus pour exagérer la moindre chute, le moindre coup la moindre douleur et c’est sûrement une des raisons pour lesquelles je déteste ce sport. Sûrement encore plus que tous les autres sports que je connais – c’est-à-dire pas beaucoup. – Mais je lui ai promis de faire un effort et d’essayer de m’y intéresser alors c’est ce que je fais. Un coup de sifflet est lancé et le jeu semble reprendre. Enfin, tous les joueurs se rassemblent du côté du but d’une des équipes – je ne sais pas laquelle, ne m’en demandez pas trop. – Je fronce les sourcils et je regarde Alex quelques secondes avant de reporter mon attention sur le match. Je ne sais pas ce qu’il se passe, j’ai envie de lui demander mais je suis sûr qu’elle va encore se foutre de ma gueule. Mais le joueur s’est relevé, l’arbitre a donné un coup de sifflet et maintenant tout le monde est autour d’un but, le ballon est donné au joueur. Ok très bien… « Pourquoi le jeu reprend pas là ? Qu’est-ce qu’ils vont faire ? » Je n’ai aucune idée de ce qu’il se passe et je sais que je lui donne tous les moyens de se moquer encore de moi. Mais bon. Un autre coup de sifflet se fait entendre et le joueur frappe dans le ballon, mais il ne marque pas. Une partie du stade crie et semble déçue ou en colère. Mais pas moi. Au moins je m’investis et je lui pose des questions, elle devrait être contente.

© nightgaunt


@Alex Clarke  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 674657830  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 2954228499  :l:   
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Message(#)'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 EmptyVen 15 Nov 2019 - 11:49

Alex & Caleb
“I got the eye of the tiger, a fighter. Dancing through the fire 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar. Louder, louder than a lion 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar!”
Installés à nos places respectives, le match n'a pas encore commencé que Caleb essaye déjà de me distraire, et je suis réceptive à ce petit jeu, parce que le match n'a pas commencé justement. « Tu es sur que j'ai dis ça moi ? » Je le regarde de côté, feignant de douter de lui. Le pire c'est que j'ai bien pu lui dire un truc comme ça sans m'en souvenir réellement, et je suis même sûre que j'ai du lui dire plus d'une fois enfaîte. Mais je trouve la situation plus amusante ainsi. « Donc, d'après toi, j'aurais dis que j'aimais coucher avec toi ? C'était sûrement dans un de tes rêves. » Je suis proche de lui, du moins assez proche pour que notre conversation reste privée et que nos voisins ne puissent pas entendre tout nos échanges. « Tu sais que si je prends le risque de t'avouer que tu es doué pour me satisfaire, je vais attendre de toi que tu sois à la hauteur après. Si je te dis que tu es mon meilleur coup, tu me promets de ne pas trop t'enflammer ? Je ne voudrais pas que tu te relâches si tu vois ce que je veux dire. » Cette discussion n'a pas réellement de logique, ou même de sens, mais on se taquine et on se provoque un peu aussi. J'aime cette légèreté qu'il y a entre nous, comme si rien d'autre ne comptait réellement. C'est rassurant de se rendre compte que nous sommes capable d'être comme avant finalement. Les même avec quelques années de plus et chacun nos bagages, nos épreuves respectives et une histoire commune qui a connu des rebondissements qui auraient pu avoir raison de ce lien entre nous. Mais non, pas à l'instant du moins. Dans ce stade, on se retrouve, parlant sexe, se taquinant l'un, l'autre et comme un clin d’œil à notre passé, je m'amuse à le rendre jaloux, ce qu'il n'hésite pas à faire aussi. Jusqu'à ce que je le menace du canapé, il sait que je rigole, quoique. Mais il sait exactement ce qu'il doit me dire à ce moment précis pour me faire sourire, pour me faire rougir aussi. « Ce que je sais ou pas, on s'en fout, le plus important c'est que toi, tu en ai conscience, de ma beauté incroyable. » Je me passe une main dans les cheveux d'un geste qui se veut un peu sexy et surtout volontairement accentué. Je sais que je peux plaire, physiquement du moins, j'en ai un peu conscience, mais dans son regard, je me sens réellement belle, désirable. Pas la plus belle femme du monde, mais assez belle pour que je le ressente au travers de ses yeux quand il les pose sur moi. « Mais même si je sais que ce sont que de belles paroles, je dois dire que tu t'es bien rattrapé, et tu viens de regagner ta place dans mon lit. » Je dépose un baiser fugace sur le coin de ses lèvres. Il a récupéré 'sa' place dans mon lit, de toute façon, à partir de maintenant, il ne peut plus la perdre parce qu'elle est a lui. Mon lit est à lui, ainsi que mon corps, mon cœur, moi, je suis toute à lui aussi. Parce qu'on a décidé qu'il était temps pour nous d'avancer, de rendre ce « nous » un brin plus officiel et plus sérieux surtout. Parce que même si rien de cet échange ne semble réellement sérieux, je veux croire que notre relation l'est vraiment sérieuse.

Et si ce petit échange entre nous m'a plutôt bien occupé et fait sourire en attendant le début du match, je me concentre bien vite sur le match au moment ou les joueurs entrent sur le terrain, oubliant ce petit échange que je viens d'avoir avec Caleb. Il est important à mes yeux, mais le foot l'est aussi. Bon je n'irais pas jusqu'à comparer l'importance de l'un et de l'autre de ces deux éléments dans ma vie, mais mon côté passionné reprends le dessus quand je vois les vingt-deux acteurs se mettre en mouvement sur la pelouse. J'observe, j'analyse, je commente, je partage mes réflexions, et il m'arrive de ronchonner face à ce que je considère comme étant des erreurs manifestes, de choix ou de techniques. Je suis bien, je suis même comblée finalement, j'oublie tout et je me concentre sur le match. Caleb lui semble passer un tout autre moment, bien loin de partager mon excitation pour ce sport, pour ce spectacle. Et même si le fait qu'il ne regarde pas n'a pas d'effet direct sur ce que moi je peux ressentir, j'aimerais qu'il s'intéresse un peu à ce qui se passe sur la pelouse. Il est venu jusqu'au stade, autant aller jusqu'au bout de la démarche non ? Surtout qu'il m'a bien fait comprendre qu'il n'était pas prêt de revenir ici. Alors, je pense à ce qui pourrait l'exciter un peu pour le motiver à vibrer au rythme du match. Et je trouve assez vite un petit moyen de pression. Si je viens de lui dire qu'il avait regagné sa place dans mon lit, je lui propose un petit jeu pour attiser sa curiosité. Et je vois à son sourire que j'ai touché une corde sensible ! Ce défi semble au moins avoir le mérite de réussir à le faire lever son regard de son écran, et mieux encore, il finit par ranger son téléphone. Et si sur la pelouse les deux équipes sont toujours à égalité, je crois que je viens de marquer un point. « Qu’est-ce que je ferais pas pour toi sérieusement. » Je devrais me sentir un peu coupable à ce moment non ? Parce qu'il est vrai que je ne sais pas ce qu'il ne ferait pas pour moi. En temps normal, la question serait 'qu'es-tu prêt à faire pour moi ?' mais avec Caleb cette question n'a pas lieu d'être, parce que je suis consciente de tout ce qu'il fait pour moi, de tout ce qu'il est prêt à faire juste pour moi ! Et je plonge mon regard dans le sien, et je sais que j'aime cet homme. Je ne dis rien et je lui souris seulement, consciente de la chance que j'ai d'avoir Caleb dans ma vie. « Par contre pour que je puisse avoir une chance de réussir ton petit test de ce soir, je vais te demander de m’expliquer exactement tout ce qu’il se passe parce que je te rappelle que moi j’y comprends rien à ce sport. » Oh oui compte sur moi Caleb, je suis autant excitée par l'idée de le voir réussir son test, que par l'opportunité qu'il m'ait offerte de pouvoir lui apprendre deux, trois trucs sur le football. Et avant même que je n'ai pu lui répondre, il reporte son attention sur le carré vert et se met à commenter ce qu'il voit. Lui regarde la pelouse, alors que moi, je le regarde lui, quelques secondes, juste assez pour graver cette vision de Caleb acceptant de s'intéresser au foot, pour moi. Juste pour moi, et je me sens presque mal de lui imposer ça puisque finalement, je me rends compte qu'il fait des efforts encore et encore pour moi, et que je suis jamais à la hauteur. Il m'a posé une question et je me dois de lui répondre, quand même. Alors j'arrête de le regarder, un peu à contre cœur. « Ça s’appelle de l’intox. Parfois les joueurs simulent ou en rajoutent pour obtenir ce qu’ils veulent. Et même si on dirait pas comme ça, les contacts peuvent faire mal vraiment. » J’observe le joueur quelques secondes, avant de reprendre la parole. « Bon la, je te l’accorde il simule. » Le joueur se relève, boitille quelques pas, de notre place je peux même voir qu’il grimace mais il va sortir du terrain quelques secondes comme le règlement l’oblige et il sera de retour au top de sa forme dans quelques secondes. Mais grâce à lui son équipe vient d’obtenir un coup-franc bien placé et le joueur adversaire vient d’être réprimandé par l’arbitre. La qualité ne fait pas tout, et un joueur expérimenté sait jouer avec tout les aspects du jeu, avec plus ou moins de fair-play. Les simulations, les provocations, font aussi partie du football et bien que ce soit pas ce que j’apprécie particulièrement il faut savoir faire avec. Et pendant que je regarde le tireur placer son ballon attendant que son coéquipier soit raccompagné sur le bord du terrain par les soigneurs, Caleb m’interpelle à nouveau. Et je suis presque émue de le voir s’investir réellement, même si sa question me dépite. Je rigole à sa remarque. « Alors ça, ça s’appelle un coup-franc. C’est quand il y a eu une faute commise. Tu vois les fautes, genre un geste dangereux, une main, ou un geste d’anti-jeu. Enfin en gros un truc interdit. L’arbitre arrête le jeu et c’est un ballon arrêté pour l’équipe qui a subit la faute. » J’ai l’impression de m’adresser à un enfant et ça me fait sourire. Pas qu’infantiliser mon mec soit quelque chose de réellement marrant, mais toute cette situation est si improbable. Et si nos voisins les plus proches entendaient notre discussion, sans doute qu’ils seraient dépités mais Caleb s’intéresse au foot, et c’est juste énorme! Bon je sais qu’il a ses propres motivations pour le faire, qu’il n’a pas développé un fugace amour pour le foot mais s’il le fait c’est pour moi, alors je me dois d’être une institutrice à la hauteur. Surtout que comme je l'ai déjà dit, moi aussi j’ai envie qu’il réussisse le test dont je lui ai parlé quelques minutes plus tôt. Le coups-franc finit par être tiré après un long moment d'arrêt de jeu, pour finalement pas grand chose puisque le tir s'envole loin au dessus du mur et du but. « Tout ça pour ça. » Je ronchonne et j'espère sincèrement que le match aura un peu plus d'intensité, parce que Caleb regarde du foot et je ne voudrais pas qu'il ait droit à un match insipide. « Tu vois le joueur qui vient de tacler la bas ? » Je m'arrête de parler, réfléchissant quelques secondes avant de reprendre et d'expliquer en détail le geste dont je viens de parler, parce que si pour la plupart des gens, un tacle c'est un mot qu'ils peuvent comprendre, j'ai un doute pour Caleb. « Tu vois le joueur qui vient de se coucher au sol pour prendre le ballon à l'adversaire ? J'ai passé une semaine à le suivre en début d'année lors de sa convalescence pour un reportage. Sur un terrain, il peut sembler un peu brute mais c'est quelqu'un de très ouvert. ». Le match continue sur un rythme lent comme je le redoutais. Le football ici en Australie, n'a pas encore la même intensité que le foot que j'ai connu à Londres ou en Europe, alors parfois il faut savoir se contenter du spectacle, chose que je fais puisque ça reste du foot. Mais entre les passes ratées, les tirs complètement dévissés qui n'inquiètent pas le gardien, même moi je n'ai finalement que peu de choses à commenter pour Caleb. Et je me surprends à passer de longues minutes sans regarder le terrain, juste à le regarder lui. Il a accepté de m'accompagner, il a accepté d'être présent et il a accepté de tenter d'y comprendre quelque chose à ce sport qu'il déteste, juste pour moi. Le match est clairement pas fou, mais qu'est-ce que j'apprécie ce moment. Je me rapproche un peu vers lui et je pose ma tête sur son épaule, reportant mon attention sur le match. « Tu sais que je t'aime ? Je suis vraiment bien avec toi. » Il me rends heureuse, il me fait me sentir bien, il me fait me sentir aimée et je ne sais toujours pas si je mérite toute son attention. « La prochaine sortie, c'est toi qui choisit et je n'ai pas le droit de refuser, tu pourras me demander tout ce que tu veux. » C'est un peu ma façon à moi de le remercier de faire autant d'efforts pour moi et de lui prouver que je peux en faire aussi pour lui. La foule se met à crier, je relève la tête vers le stade, et merde, l'équipe adverse vient visiblement de marquer. Le Brisbane Roar sont désormais menés et si ça aurait pu provoquer une montée de colère en moi, la tête posée sur l'épaule de Caleb je ne bronche pas, juste un léger soupire. « Brisbane, les oranges, donc notre équipe. » Oui, oui notre équipe ! « vient de prendre un but, donc concrètement ils sont en train de perdre. » Je lui explique les choses avec calme et fatalité, voir une défaite des Brisbane Roar c'est finalement qu'une habitude à prendre, et sans Caleb peut-être que j'aurais explosé, ragé un peu (beaucoup!) sur la passivité de la défense, sur le placement douteux du gardien, mais pas aujourd'hui, je ne suis pas d'humeur pour ça. « Je t'ai pas dis qu'ils étaient loin d'être les plus forts. » Ils sont pas les plus nuls non plus mais pas loin !
© nightgaunt


@Caleb Anderson  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 674657830  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 2954228499  :l:   'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 3258319053  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  
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Message(#)'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 EmptyDim 17 Nov 2019 - 19:09

Alex & Caleb
“I got the eye of the tiger, a fighter. Dancing through the fire 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar. Louder, louder than a lion 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar!”
Le match n’a même pas encore commencé que je regrette déjà ma présence ici. J’observe les environs, les personnes autour de moi et je n’ai clairement pas l’impression d’être à ma place. Mais elle m’a demandé de l’accompagner en me regardant avec ses grands yeux verts et sérieusement, quand elle me regarde comme ça j’ai beaucoup de mal à lui refuser quoique ce soit elle le sait, et elle en joue. « Tu es sur que j'ai dis ça moi ? Donc, d'après toi, j'aurais dis que j'aimais coucher avec toi ? C'était sûrement dans un de tes rêves. » Oh que non ce n’était pas dans un de mes rêves. Je ris un peu tout en la poussant doucement mais je ne sais pas si elle pense vraiment que j’invente tout ça ou si elle a réellement oublié m’avoir fait cette confession il y a quelques semaines. « Euh non, c’était pas dans un de mes rêves, je peux retrouver les messages si tu me crois pas ! » Je lui réponds, amusé par la situation mais j’espère surtout que nos voisins n’entendent pas tout ce qu’on se dit depuis tout à l’heure, ça pourrait être un peu gênant. Mais en même temps j’espère qu’elle ne va pas me demander de retrouver le message dans lequel elle me dit tout ça parce que c’était il y a quelques semaines et même par messages, Alex parle beaucoup. Vraiment beaucoup. Alors je risque de mettre un petit moment à retrouver ça. Quoique, au moins ça m’occupera une petite partie du match. « Tu sais que si je prends le risque de t'avouer que tu es doué pour me satisfaire, je vais attendre de toi que tu sois à la hauteur après. Si je te dis que tu es mon meilleur coup, tu me promets de ne pas trop t'enflammer ? Je ne voudrais pas que tu te relâches si tu vois ce que je veux dire. » Je l’écoute me parler et mon sourire s’agrandi petit à petit. Donc je suis carrément son meilleur coup ? Ça je ne le savais pas, elle ne me l’avait pas dit mais je garde cette information dans un coin de ma tête. « Promis, je vais essayer de ne pas trop prendre la confiance et je ne compte pas me relâcher non plus. » Ce serait con quand même, elle m’avoue que je suis doué pour la satisfaire alors je ne vois pas pourquoi je me relâcherai. Je sais bien que cette conversation d’un point de vue extérieur pourrait presque paraître étrange mais pour Alex et moi c’est tout à fait normal. Et ça me fait tellement plaisir de voir qu’entre nous rien n’a changé. J’ai presque l’impression qu’on ne s’est jamais quittés et que ces huit dernières années n’ont jamais existées. « Ce que je sais ou pas, on s'en fout, le plus important c'est que toi, tu en ai conscience, de ma beauté incroyable. » Je la regarde passer une main dans ses cheveux, je souris. Mais si elle savait à quel point j’en ai conscience de sa beauté incroyable. Elle est magnifique, belle, canon et physiquement je la trouve même carrément parfaite. « Oh je t’assure que j’en ai bien conscience. T’es magnifique et j’ai vraiment beaucoup de chance de t’avoir. » Et je ne dis même pas ça pour me rattraper ou pour la flatter mais je lui dis parce que je le pense sincèrement. C’est l’une des plus belles femmes que j’ai rencontrées, si c’est pas la plus belle. C’est une des raisons pour laquelle à notre rencontre je pensais n’avoir aucune chance avec elle. « Mais même si je sais que ce sont que de belles paroles, je dois dire que tu t'es bien rattrapé, et tu viens de regagner ta place dans mon lit. » Je souris en l’entendant me dire que je pouvais récupérer ma place dans son lit. Parce que je passe tellement de temps chez elle ces derniers temps que j’ai maintenant ma place dans son lit, et c’est assez plaisant. « Non mais c’est pas que des belles paroles je le pense vraiment. Tu sais que quand on s’est rencontrés j'ai eu un énorme coup de coeur pour toi dès qu'on s'est vus pour la première fois. » Et que j’avais passé ma journée à penser à elle, ce qui m’avait poussé à l’appeler pour lui demander si elle accepterait de sortir avec moi le soir-même.

Le match vient tout juste de commencer que j’ai déjà le nez collé à mon portable et Alex me le reproche. Donc en plus d’être ici je dois vraiment me concentrer sur le jeu ? J’accepte de le faire pour elle. Parce que je pourrais faire n’importe quoi simplement pour lui faire plaisir. Si ça c’est pas de l’amour. Je porte alors mon attention sur le jeu et je lui dis que pour moi le joueur qui est à terre simule. « Ça s’appelle de l’intox. Parfois les joueurs simulent ou en rajoutent pour obtenir ce qu’ils veulent. Et même si on dirait pas comme ça, les contacts peuvent faire mal vraiment. Bon la, je te l’accorde il simule. » Bien sûr qu’il simule, ça se voit. Mais je garde mes réflexions négatives pour moi, je ne veux pas la blesser ou la blaser. Je ne détourne pas du regard, je regarde ce qu’il se passe sur le terrain sans vraiment regarder parce que de toute façon je ne comprends rien à ce qu’il se passe. Je fais part à Alex de mon incompréhension, je lui demande de m’expliquer pourquoi tous les joueurs sont réuni face à un seul but. Et ma question la fait rire. Oui, bon, apparemment c’est quelque chose que tout le monde ou presque tout le monde sait, sauf moi. « Alors ça, ça s’appelle un coup-franc. C’est quand il y a eu une faute commise. Tu vois les fautes, genre un geste dangereux, une main, ou un geste d’anti-jeu. Enfin en gros un truc interdit. L’arbitre arrête le jeu et c’est un ballon arrêté pour l’équipe qui a subit la faute. » Je hoche la tête en l’écoutant parler. Donc en gros c’est fait pour pénaliser l’équipe qui a commis la faute et avantager celle qui l’a subi. Je vais essayer de retenir ça. « Aaaah donc c’est ça un coup-franc ! » Je lui dis dans un premier temps. J’avais déjà entendu ce terme sans savoir à quoi il correspond vraiment. « Mais du coup marquer un but comme ça c’est hyper facile non ?» Je lui demande un peu confus. Mais je me concentre à nouveau sur le match quand j’entends un nouveau coup de sifflet, le joueur frappe dans le ballon pour l’envoyer au-dessus du but. Bon, peut-être que ce n’est pas aussi facile que ça. Alex râle et je ne peux pas m’empêcher de rire doucement. « Tu vois le joueur qui vient de tacler la bas ? » Hein ? Quoi ? Le joueur qui vient de quoi ? Je fronce les sourcils en la regardant, elle comprendra à mon regard que j’ai besoin davantage d’explications. Parce que tacler moi, je ne sais pas ce que ça veut dire. « Tu vois le joueur qui vient de se coucher au sol pour prendre le ballon à l'adversaire ? J'ai passé une semaine à le suivre en début d'année lors de sa convalescence pour un reportage. Sur un terrain, il peut sembler un peu brute mais c'est quelqu'un de très ouvert. » D’accord, donc un coup-franc c’est pour permettre à l’équipe qui a subi une faute de se rattraper et un tacle c’est…pour récupérer le ballon ? Non mais pourquoi ils inventent des termes comme ça pour des situations aussi simples ? « Ouais mais attends, là il va falloir que tu m’expliques un truc. Pourquoi est-ce qu’il se mettrait au sol pour récupérer le ballon ? Il peut pas le reprendre normalement ? » Elle va certainement encore rire, mais ma question est hyper sincère. Je ne comprends pas l’intérêt de se foutre au sol pour récupérer un ballon. Sérieusement les règles de ce sport m’échappent vraiment et j’ai beaucoup de mal à y trouver une certaine logique. Je ne comprends pas tout et je n’apprécie même pas forcément ce que je vois mais pourtant je ne quitte pas le terrain des yeux. Je sers un peu plus sa main qui est toujours dans la mienne et au même moment elle pose sa tête sur mon épaule. « Tu sais que je t'aime ? Je suis vraiment bien avec toi. » Un petit sourire se dessine sur mon visage en entendant ses mots. Moi aussi je l’aime, sinon je ne serais pas en train de m’infliger cette torture qu’est le foot. « J’espère bien, parce que je suis quand même en train de m’investir dans quelque chose qui me plaît pas du tout juste pour tes beaux yeux. » Et elle est bien la seule personne qui a réussi à me traîner dans un stade de foot. « La prochaine sortie, c'est toi qui choisit et je n'ai pas le droit de refuser, tu pourras me demander tout ce que tu veux. » Donc il va falloir que je me creuse la tête pour trouver quelque chose que moi j’apprécie et elle beaucoup moins. Si je veux me venger. Mais ce n’est pas vraiment le cas, parce que si je ne voulais vraiment pas venir aujourd’hui elle ne pouvait pas me forcer, mais j’ai pris la décision de l’accompagner pour essayer de mieux comprendre sa passion. Avant même que je ne puisse répondre la foule s’agite et se met à crier, je relève les yeux vers la pelouse et je constate qu’un but vient d’être marqué. « Brisbane, les oranges, donc notre équipe vient de prendre un but, donc concrètement ils sont en train de perdre. » C’est ce qu’elle me dit après avoir lâcher un soupir. Notre équipe ? Mais moi je ne supporte personne, Alex. « Bah ça va ils ont encore tout le match pour se rattraper. » Je lui dis, sans aucune conviction. J’essaie vraiment de m’investir, je vous assure. Mais qu’est-ce que je me fais chier. « Je t'ai pas dis qu'ils étaient loin d'être les plus forts. » Je ne sais pas pourquoi mais cet aveu m’arrache un petit rire. Moi ça me fait rire mais elle certainement beaucoup moins. « Pourquoi tu les supportes si ils sont nuls, alors ? » Question peut-être conne mais je me demande vraiment comment on peut supporter une équipe qu’on ne trouve pas bonne. C’est à mon tour de soupirer, mais pas un soupir d’agacement comme elle a pu le faire tout à l’heure. C’est un soupir qui montre à quel point je me fais chier. « Je te jure que j’essaie vraiment de m’y intéresser, mais je comprends vraiment pas pourquoi tu aimes autant ce sport. » Je lui avoue dans un léger rire, mais je n’abandonne pas pour autant et je reporte toute mon attention sur le match.

© nightgaunt


@Alex Clarke  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 674657830  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 2954228499  :l:   
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Message(#)'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 EmptyMer 20 Nov 2019 - 2:44

Alex & Caleb
“I got the eye of the tiger, a fighter. Dancing through the fire 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar. Louder, louder than a lion 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar!”
Même dans un stade, même ici, on en vient à avoir une discussion pas très catholique. Comme avant, comme quand on avait vingt ans et que rien ne semblait pouvoir nous séparer. C'est simple, c'est sans aucun risque comme discussion et finalement c'est aussi par des moments comme celui là qu'on peut se retrouver, parce qu'on en a aussi besoin finalement. De se taquiner, de se chercher un peu, de faire monter l'excitation, d'attiser le désir. Et ça on sait le faire, lui et moi. « Euh non, c’était pas dans un de mes rêves, je peux retrouver les messages si tu me crois pas ! » Et même, si je ne me souviens plus totalement de tout ce que j'ai pu lui dire ou lui écrire, je sais que s'il le dit, c'est que ça doit être vrai, il sait pas bluffer. Mais c'est pas pour autant que je vais lui avouer qu'il a raison, alors je ne dis rien. Préférant détourner la discussion non pas sur les propos que j'aurais soit disant tenu ou non, mais sur ses performances à lui.  « Promis, je vais essayer de ne pas trop prendre la confiance et je ne compte pas me relâcher non plus. »  Je le regarde, un sourire au coin des lèvres, c'est que j'en aurais presque oublié que nous sommes dans un stade avec du monde tout autour de nous. De toute façon quand je suis avec lui, j'en oublie un tas de choses. Et il continue à me flatter, et forcément je souris. Peut-être que je rougis un peu aussi, comme avant. « Oh je t’assure que j’en ai bien conscience. T’es magnifique et j’ai vraiment beaucoup de chance de t’avoir. » Je ne considère pas que je sois réellement une chance pour lui, mais je ne me risque pas à relever cette information, ce serait dommage de gâcher ce moment et les compliments qu'il me fait. Alors je me contente de sourire, de déposer un doux baiser sur ses lèvres et sourire encore. Parce qu'il sait me parler, il sait me valoriser, il sait me faire me sentir à la hauteur alors que je sais au fond de moi, que je ne le suis pas. Mais il réussit à me faire croire que je suis cette femme qu'il aime, cette femme magnifique qu'il décrit. J'en souris, et d'autant plus quand il confirme ses propos quelques instants plus tard.  « Non mais c’est pas que des belles paroles je le pense vraiment. Tu sais que quand on s’est rencontrés j'ai eu un énorme coup de cœur pour toi dès qu'on s'est vus pour la première fois. » Un nouveau sourire illumine mon visage. Je suis son crush, son énorme coup de cœur et je repense à cette journée, à cette rencontre qui n'avait finalement rien de romantique à la base. « Tu sais que ce matin là, en sortant de ma voiture, j'avais vraiment l'intention d'hurler sur le con qui venait de me rentrer dedans. Et puis je t'ai vu et j'ai plus eu envie de m'énerver. » Son sourire, son regard, son air sincèrement désolé, je ne sais plus réellement ce que j'ai ressenti mais je sais que je n'ai même pas eu à m'énerver sur lui, je n'en ai pas eu envie, pas eu besoin non plus pour calmer le moment de colère que je venais d'avoir. Il venait de légèrement amoché ma voiture (sachez que jamais je n'avouerais à Caleb que cet accrochage était minime!), et il a réussi à obtenir un sourire de ma part. Pas dès mon extraction du véhicule mais presque et en y repensant, c'était un miracle que je souris à un inconnu, encore plus à un gars qui venait de me rentrer dedans en voiture. Je repense à la suite de cette journée, à son appel pour m'inviter, à moi, qui accepte un rendez-vous. A notre incroyable incapacité à ne pas montrer notre stress, et à tout le reste. Aux sourires, aux rires, à mes joues qui n'arrêtaient pas de rougir, et à de moment ou je me découvrais différente, ou je découvrais des émotions inconnues. Je repense à nous, à ce premier rendez-vous et à la suite. J'étais heureuse avec lui, j'étais réellement heureuse et j'ai tout gâché. Je ne montre pas le petit sentiment de nostalgie qui me traverse et je rebondis plutôt sur les souvenirs de cette soirée. Riant avant même de reprendre la parole en repensant à ce moment avec lui. « Tu sais que j'attends toujours de pouvoir te voir en blond, mon petit mouton. » Je passe une main dans ses cheveux, et j'ébouriffe sa touffe de cheveux tout en l'imaginant en blond et en riant en repensant à ce souvenir improbable.

Le match commence me rappelant à l'ordre, et je découvre bien vite, très très vite même, que Caleb a réellement aucune connaissance sur le jeu, les équipes ou quoique ce soit qui se rapporte au football et qu'en plus il s'en fout. Mais j'arrive à le motiver assez facilement (je crois que je sais toujours y faire avec lui), et il finit par s'investir. Bon il critique d'abord, mais il s’investit et me questionne. Je lui explique ce qui se passe sur le terrain, avec des termes simples, des termes qu'il peut comprendre sans embrouiller son esprit de novice du football. Et il est réceptif à mes explications. « Aaaah donc c’est ça un coup-franc ! Mais du coup marquer un but comme ça c’est hyper facile non ?»  Il a comprit ce qu'était un coup-franc et je me sens presque fière même si c'est bien loin d'être simple de marquer sur coup-franc, bien moins que que penalty mais je ne vais pas commencer à le bombarder d'information. Et avant même que je ne réponde, le ballon s'envole loin du but. Je râle, il rigole et ça ne fait que confirmer que ce n'est pas si simple. Le jeu reprends, et les duels sont nombreux, presque aussi nombreux que les erreurs techniques mais passons. Je profite du faible rythme pour lui apprendre quelques termes de gestes appartenant au domaine du foot et je remarque bien vite, que le dico que parfait supporter, il ne l'a pas intégré. Il ne sait donc ni ce qu'est un coup-franc, ni ce qu'est un tacle. Bon, j'ai presque honte, mais je désespère pas, on va y arriver. Ou pas. Lui n'a pas réussi à faire de moi une cuisinière, je n'arriverai peut-être jamais à faire de lui un connaisseur. Je ne suis pas encore tout à fait prête à me faire à cette idée, alors je l'écoute me questionner. « Ouais mais attends, là il va falloir que tu m’expliques un truc. Pourquoi est-ce qu’il se mettrait au sol pour récupérer le ballon ? Il peut pas le reprendre normalement ? » Sa remarque me fait rire mais elle est légitime. L’art du tacle glissé, l’un des gestes défensifs qui fait débat même au sein des supporters de foot alors je peux comprendre son questionnement. Pourquoi se coucher pour récupérer le ballon. Et même si tout le monde n’est pas du même avis que moi, j’ai toujours considéré le tacle glissé comme un geste de la dernière chance. Et je pourrais lui citer Paolo Maldini qui disait que s’il devait tacler c’était qu’il avait commit une erreur, mais encore faudrait-il qu’il connaisse ce joueur, lui l’Australien intolérant à toute forme de foot, je doute qu’il connaisse ce joueur même si tout amoureux de foot se doit de connaître l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire. Lui ne sait même pas ce qu’est un tacle alors Maldini. « Y’a plusieurs manières de récupérer un ballon. Donc y’a le tacle glissé comme je viens de te le dire, y’a les tacles debout. Même principe sauf que tu n’as pas à te coucher au sol et tu essayes de reprendre le ballon dans les pieds de l’adversaire lors d’un duel. Et il y a l’anticipation. Tu récupères le ballon avant qu’un adversaire puisse s’en saisir. Chaque joueur a ses préférences, ça dépend un peu du style de jeu de chacun et des qualités de l’attaquant et du défenseur. » Je m’arrête quelques secondes dans mon explication espérant ne pas l’avoir perdu ou tué d’ennui. « Attaquants, défenseurs dis moi que tu comprends au moins ça ? » Je rigole en lui demandant ça mais je suis sérieuse. J’espère vraiment qu’il comprend au moins ces deux termes, parce que sinon je crois que je suis capable de démissionner de mon rôle de prof de foot personnelle pour Caleb. La patience c’est sa qualité pas la mienne. Mais même s'il me désespère légèrement parce que je me rends compte qu'il a vraiment zéro connaissance foot, genre vraiment rien du tout, je reste tout de même heureuse de l'avoir à mes côtés et j'en profite. Ma tête sur son épaule, j'ai l'impression de n'avoir besoin de rien de plus. Je me sens bien, mais vraiment bien. Et je lui dis, parce qu'au fond, c'est grâce à lui si je me sens sereine et heureuse. Et je veux qu'il le sache, parce qu'il me fait vraiment me sentir heureuse et que j'avais oublié ce sentiment depuis longtemps. Je suis pas toujours capable d'être à la hauteur avec lui, mais j'ai vraiment envie qu'il sache que sa présence est importante dans ma vie. « J’espère bien, parce que je suis quand même en train de m’investir dans quelque chose qui me plaît pas du tout juste pour tes beaux yeux. » Je cligne des yeux pour accompagner sa réponse et je dépose un baiser sur sa joue tout en lui annonçant qu'il aurait le loisir de choisir la prochaine sortie, et que je n'aurais aucune possibilité de refuser ou de discuter. Ce sera son choix, et je serais avec lui, juste pour lui. Et ironie du sort, c'est au moment ou je lui dis que je suis bien, que Brisbane se prends un but. En temps normal, ça aurait suffit à m'énerver mais pas aujourd'hui. Le stade fait part de son mécontentement mais moi je ne bouge pas, je laisse ma tête sur l'épaule de Caleb et le seul signe de déception de ma part, c'est un soupir quand je lui explique que notre équipe vient d'encaisser un but. Et sa réponse me fait rire, oui ils ont encore le temps de se rattraper, de revenir et de marquer, mais de ce que je sais de cette équipe, c'est pas gagné. Parce qu'ils sont quand même loin d'être bons, du moins l'an dernier ils étaient nuls et le début de saison ne laisse pas espérer une énorme saison. Il rit quand je lui avoues que Brisbane n'est pas la meilleure équipe, et il me demande pourquoi je les supportes s'ils sont nuls. Je rigole à sa question qui semble logique pour lui mais qui  m'amuse tant il semble réellement pas comprendre le principe d'un supporter de foot. Il soupire, je vois bien qu'il s'ennuie et il confirme ce que j'avais déjà compris, il comprends vraiment rien à tout ça. « Je te jure que j’essaie vraiment de m’y intéresser, mais je comprends vraiment pas pourquoi tu aimes autant ce sport. » Il a le regard rivé sur le terrain, il essaye vraiment de comprendre les choses, moi je regarde en direction du terrain mais j'ai les yeux dans le vide. Sa question est anodine, mais elle me plonge dans mes pensées quelques secondes. Pourquoi j'aime autant ce sport ? C'est compliqué comme question, alors j'essaye de rationaliser quelque chose d'irrationnelle, parce que le foot ça touche autant à mon histoire, qu'aux émotions. Et après un court silence, je me lance dans une tentative d'explication. « Tu sais quand je suis arrivée à Brisbane, j’étais vraiment toute seule, je venais de quitter Londres, j’avais 18 ans sans aucun repère et comme à Londres je suivais le foot, j’ai naturellement fais la même chose ici. » À Londres, le foot était devenu une véritable passion, d’abord quelque chose qui énervait mon père. Il n’avait pas arrêté de me rabâcher qu’une femme de mon standing ne pouvait pas montrer d’intérêt pour un sport aussi populaire. « J'ai commencé à suivre le foot juste pour provoquer mon père, il pensait que le foot n'était pas digne de nous, alors c'était un moyen de le défier un peu. » Alors clairement, ce fut d’abord par pure provocation que je me suis prise d’intérêt pour ce sport si populaire à Londres et si impopulaire aux yeux de mon père. Parce que ça l’énervait, parce que s’il pouvait contrôler ma vie, mes études, mon avenir, mon image, il ne pouvait rien faire pour m’empêcher de développer une passion pour le foot et plus il tentait de m’empêcher de suivre les matchs, plus je développais un lien spécial avec ce sport. M’immisçant dans les pubs pour suivre les matchs au milieu d’autres supporters. Découvrant un sentiment d’appartenance, que je ne ressentais pas au sein de ma propre famille. L’impression de partager quelque chose de fort avec des inconnus. Pendant le temps d’un match, de partager les émotions des autres, de partager cette même attente, cette même pression. L’impression d’être liée à d’autres par un même désir. « Et puis je me suis mise à suivre une équipe, à partager les valeurs d'un club, à vibrer au rythme d'une équipe. Je retrouvais des gens, inconnus et pendant un match on partageait un moment ou sans se connaître on pouvait échanger ensemble, vibrer ensemble. Tu sais chez moi, les émotions c'étaient pas ça, et là j'avais l'impression d'appartenir à quelque chose, de partager des émotions avec d'autres personnes, c'était nouveau pour moi et ça me permettait d'extérioriser tout ce que je ressentais sans pouvoir le faire chez moi. » Alors quand j’ai quitté Londres, et que je me suis délestée du contrôle total sur ma vie de mon père, j’ai pu vivre ma passion et j’ai redécouvert le plaisir de regarder le football, juste par plaisir et j’ai réellement compris que j’avais développé un véritable amour pour ce sport et pas uniquement parce qu’il me permettait de faire chier mon père. Mais parce que j’avais l’impression de me trouver une place en quelque sorte et ça à plusieurs milliers de kilomètres de chez moi. Le temps des matchs je n’étais pas seule au milieu de nul part. Et je me souviens des premiers matchs des Brisbane Roar dans des bars, ou au stade. La découverte de cette équipe, de ce club. Les premières émotions ressenties en suivant les matchs. « Et je sais que c’est dur à croire, mais à l’époque ils étaient bons. Enfin bons c’est vite dit, ils étaient irréguliers, mais ils gagnaient des matchs. Et puis à mesure que je m’installais à Brisbane je me suis liée à des choses ici, à des gens et à cette équipe. Tu sais, j’ai pleins de souvenirs liés à cette équipe alors même si je la trouve mauvaise aujourd’hui ça reste l’équipe que j’ai envie de supporter parce que finalement elle fait partie de mon parcourt de vie. Et j’étais au stade avec des amis lors de leur dernier titre gagné. » Rachel était avec nous ce jour là pour assister à la remise du trophée. Pour voir Brisbane remporter le championnat. C’est des souvenirs qui ont encore prit un peu plus de valeurs depuis son décès. Et c'est autant parce que j'aime ce sport, j'aime le jeu, que par ce qu'il représente dans ma vie que le foot tient une place importante à mes yeux. Et je sais qu'il ne pourra pas vraiment comprendre tout ce que ça représente, mais je sais que ça devrait lui donner une réponse et lui donner un peu un aperçu de ce que le foot tient comme place dans mon histoire. D'ailleurs je réalise à ce moment, que nous n'avions jamais parlé de tout ça à l'époque, comme quoi, nous avons encore des choses à découvrir l'un sur l'autre. « Je vois les efforts que tu fais pour tenter de comprendre et même si tu y arrives pas, c'est pas grave parce que saches que tu me plaît là quand tu te conduis presque comme un supporter. Tu es presque aussi crédible que moi dans une cuisine mais je sais l’effort que ça te demande et je t’aime pour ça. » J’ai un homme à mes côtés qui me pardonne mes plus grosses erreurs. J’ai un homme qui m’aime malgré tout mes défauts et qui fait encore des efforts pour me faire plaisir. Juste pour moi. Alors que je devrais sans doute être celle qui met tout en œuvre pour être à la hauteur et lui prouver tout l’amour que j’ai pour lui. Ça devrait être moi, celle qui fait des choses qui ne lui plaît pas juste pour prouver à Caleb que je suis investie avec lui. Autant que lui. Mais on est dans un stade de foot, alors clairement c’est lui qui sacrifie sa journée pour moi. L’arbitre siffle là mi-temps. Et les gens autour de nous se lèvent pour se ruer aux stands de bouffes et de boissons. Ma main toujours dans la sienne, je ne bouge pas. Je mets mes jambes sur lui pour dégager l'allée et permettre aux gens de passer dans les allées trop petites. Je laisse les spectateurs s’agiter autour de nous écoutant deux trois commentaires au passage, plus ou moins constructifs. Et j’entends des supporters se plaindre du niveau pitoyable des joueurs, de la médiocre qualité du match et de l’absence de spectacle. Et je me rends compte que finalement je ne peux même pas donner un véritable avis sur ce qui se passe sur la pelouse parce que j’ai passé mon temps à regarder Caleb ou à lui expliquer les choses, ou à lui parler de mon lien particulier pour ce sport. Et en soit ça ne me dérange même pas, je vais juste devoir regarder le match en replay pour pouvoir écrire dessus mais passer ce détail c’est pas dramatique. Et quand je réalise ce fait, je me dis qu’au fond une mi-temps c’est déjà bien pour Caleb. « La journée est encore longue tu viens de passer 45 minutes à faire un effort énorme et je le sais. Si tu veux on peut quitter le stade et je suis toute à toi pour le reste de la journée. » Je lui ouvre une porte de sortie, pour quitter ce lieu dans lequel il ne se sent pas à sa place. J'accepte de quitter un match à la mi-temps, juste pour être avec lui. Parce que même si j'aime ce lieu, cette ambiance, je sais que je serais bien peu importe le lieu, tant que je suis avec lui.
© nightgaunt


@Caleb Anderson  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 674657830  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 2954228499  :l:   'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 3258319053  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  
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Message(#)'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 EmptyVen 22 Nov 2019 - 1:37

Alex & Caleb
“I got the eye of the tiger, a fighter. Dancing through the fire 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar. Louder, louder than a lion 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar!”
En nous regardant là comme ça, je suis sûr que jamais on ne pourrait croire qu’on a été séparé pendant huit longues années. Parce que huit ans c’est long. Vraiment très long. Mais pourtant j’ai l’impression qu’on se s’est jamais quitté, c’est comme si ces dernières années passées loin d’elle se sont effacées et maintenant il n’y a plus qu’elle qui compte. Elle, nous. Cette relation qui est encore toute nouvelle, ça ne fait même pas un mois qu’on s’est remis ensemble et pour l’instant tout se passe tellement bien. Elle me fait du bien et je me sens tellement heureux avec elle. J’oublie toutes les souffrances, tous ces mensonges et je préfère me concentrer sur nous. Parce que cette fois j’ai envie que les choses marchent entre nous. Je veux qu’on réussisse à se faire confiance comme avant, qu’on apprenne de nos erreurs du passé pour ne pas les reproduire. Et je commence par faire un énorme effort en l’accompagnant à un match de foot. Je lui montre que je suis prêt à essayer de comprendre sa passion pour ce sport. Passion qui m’échappe complètement, mais je sais que c’est important à ses yeux et tout ce qui est important pour elle l’est pour moi aussi. Le match n’a pas encore commencé alors nous parlons de tout et de rien et je lui confie qu’à notre rencontre j’ai immédiatement eu un crush sur elle. Je ne sais pas si c’est une information nouvelle pour elle, je ne sais pas si elle le savait à l’époque mais ce dont je suis sûr c’est que je ne lui avais jamais dit avant. « Tu sais que ce matin là, en sortant de ma voiture, j'avais vraiment l'intention d'hurler sur le con qui venait de me rentrer dedans. Et puis je t'ai vu et j'ai plus eu envie de m'énerver. » Et moi je me souviens qu’en sortant de ma voiture et surtout, en la regardant je n’ai pas pu m’empêcher de sourire alors que la situation ne s’y prêtait clairement pas. Et quand elle m’a souri elle aussi j’ai littéralement eu l’impression que mon cœur venait de louper un battement. Mais cette fois c’est à mon tour de sourire en repensant à notre rencontre qui ne ressemblait clairement pas aux rencontres romantiques qu’on peut voir dans les films à l’eau de rose. « Si tu m’avais hurlé dessus j’aurais jamais osé t’appeler après. » Déjà que pour prendre mon téléphone, composer son numéro et réussir lui proposer d’aller boire un verre avec moi sans bégayer il m’avait fallu beaucoup de courage. Alex m’avait complètement fait perdre mes moyens à l’époque et je me sentais ridicule à ses côtés. Incapable de lui parler correctement, toujours à rire ou sourire à la moindre de ses remarques. Je l’entends rire, alors je tourne la tête vers elle pour la regarder. « Tu sais que j'attends toujours de pouvoir te voir en blond, mon petit mouton. » Cette fois je ris avec elle. Et le pire c’est que j’ai vraiment cru qu’elle comptait me colorer les cheveux en blond. Heureusement qu’elle ne l’a pas fait. Je ris mais je râle tout de même un peu quand elle m’ébouriffe les cheveux. « Premièrement, tu ne me verras jamais en blond. Et deuxièmement arrête de m’appeler ‘mon petit mouton’. » Je lui dis ça d’un air qui se veut sérieux mais je ris toujours un peu. « Je te l’ai déjà dit, le blond ça ne va pas m’aller du tout. Et tu peux pas le nier. » Elle ne peut vraiment pas. Et puis il y a très peu de chance que j’accepte de céder pour la laisser faire des expériences sur mes cheveux.

Alex essaie de m’expliquer quelques petites choses sur le foot, je l’écoute mais je ne suis vraiment pas sûr de retenir la moitié de tout ce qu’elle me dit. Ce qui me fait bien chier parce que moi j’ai envie de réussir le test qu’elle prévoie pour moi ce soir. C’est pour ça que je l’écoute et que j’essaie de retenir le maximum d’informations qu’elle me donne. Elle me parle des coup-francs et elle vient d’aborder le sujet d’un tacle ou je ne sais pas trop quoi. Je lui demande quel est l’intérêt pour un joueur de se foutre au sol pour récupérer un ballon et ma question la fait rire. Mais moi je fronce les sourcils, parce que c’est une question sincère et que je ne comprendre vraiment pas le but de cette action. « Y’a plusieurs manières de récupérer un ballon. Donc y’a le tacle glissé comme je viens de te le dire, y’a les tacles debout. Même principe sauf que tu n’as pas à te coucher au sol et tu essayes de reprendre le ballon dans les pieds de l’adversaire lors d’un duel. Et il y a l’anticipation. Tu récupères le ballon avant qu’un adversaire puisse s’en saisir. Chaque joueur a ses préférences, ça dépend un peu du style de jeu de chacun et des qualités de l’attaquant et du défenseur. » J’écoute ses explications toujours les sourcils froncés, une main posée sur ma nuque tout en hochant doucement la tête. En soit, j’ai compris. Ce n’est pas très compliqué. Mais je suis perdu dans ses explications parce que ça commence à faire beaucoup de règles et de termes à retenir. « Attaquants, défenseurs dis moi que tu comprends au moins ça ? » Je tourne la tête vers elle et la regarde d’un air coupable. Mon regard veut tout dire. Non je ne connais pas vraiment la différence entre un attaquant et un défenseur. « Non mais attends ça doit pas être très compliqué. Je suppose qu’un attaquant c’est celui qui marque les buts et un défenseur doit empêcher le ballon d’arriver vers le but de son équipe ? » Je lui demande et je m’apprête à recevoir des moqueries ou des insultes en me disant que je suis vraiment inculte. Parce que pour le coup je sais que connaître la différence entre un attaquant et un défenseur c’est clairement la base. « Tu m’aimes quand même ? Même si je suis nul et que j’ai aucune connaissance en foot ? » J’approche doucement mon visage du sien pour déposer un baiser furtif sur ses lèvres. Il a fallu qu’elle tombe amoureuse du seul mec de Brisbane qui n’aime tellement pas le sport qu’il ne connait même pas les règles les plus basiques du foot. La pauvre. Mais c’est elle qui a accepté de me supporter. Surtout que je ne compte pas partir et encore moins la laisser partir cette fois alors elle va devoir me supporter durant de très longues années. Complètement désespéré je soupire tout en lui disant que j’essaie vraiment de comprendre ce qui lui plait autant dans ce sport mais que je n’y arrive définitivement pas. Sa main toujours dans la mienne je caresse le dos de celle-ci avec mon pouce, les yeux toujours rivés sur le terrain jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole. « Tu sais quand je suis arrivée à Brisbane, j’étais vraiment toute seule, je venais de quitter Londres, j’avais 18 ans sans aucun repère et comme à Londres je suivais le foot, j’ai naturellement fais la même chose ici. » Je l’écoute me parler et cette fois je n’essaie plus de suivre ou de comprendre tout ce qui est en train de se passer. Je l’écoute, tout simplement et elle continue. « J'ai commencé à suivre le foot juste pour provoquer mon père, il pensait que le foot n'était pas digne de nous, alors c'était un moyen de le défier un peu. » Un demi-sourire se dessine sur mes lèvres quand elle me dit qu’elle a commencé à s’intéresser à ce sport juste pour provoquer son père. J’imagine la Alex, adolescente et rebelle faisant tout pour aller à l’encontre de ce que son père désirait pour elle. Et elle n’en parle pas beaucoup de son père, voire même quasiment jamais. Ce que je peux tout à fait comprendre parce que le peu de choses que je sais de cet homme me dégoûtent au plus haut point. Elle parle encore en m’expliquant que grâce au foot elle avait réussi à trouver sa place quelque part, elle avait trouvé ce qui lui plaisait le plus, ce sentiment d’appartenance à un groupe. Et c’est là la différence entre elle et moi. Moi je n’ai jamais ressenti ce besoin d’appartenir à un groupe de personnes. Mais j’ai grandi dans une famille aimante et soudée. Peut-être que c’est pour ça. Elle, elle n’a pas eu cette chance-là. Elle me dit aussi qu’elle a beaucoup de souvenirs liés à cette équipe – qui, apparemment n’a pas toujours été nulle. – Elle m’explique sa passion et je l’écoute avec attention. Elle aurait très bien pu se découvrir un soudain intérêt pour un tas d’autres choses, mais c’est sur le foot qu’elle a jeté son dévolu. Et même si je ne partage vraiment pas son envie et sa passion, je la respecte. « Je vois les efforts que tu fais pour tenter de comprendre et même si tu y arrives pas, c'est pas grave parce que saches que tu me plaît là quand tu te conduis presque comme un supporter. Tu es presque aussi crédible que moi dans une cuisine mais je sais l’effort que ça te demande et je t’aime pour ça. » Sa dernière phrase me fait rire parce qu’Alex dans une cuisine c’est aussi drôle qu’un sketch. Elle a du mal à s’en sortir, elle n’y connait rien et elle n’est vraiment pas douée. C’est pas si grave, c’est moi qui préparera le repas pendant qu’elle sera devant un match de foot à la télé en train de râler dès que le match prend une tournure qui ne l’arrange pas. « Si c’est pour te faire plaisir ou te rendre heureuse je ferais n’importe quoi pour toi. Et je sais que le sport c’est important pour toi, alors j’essaie juste de faire des efforts. » Et j’essaie aussi de m’ouvrir un peu l’esprit en venant ici avec elle. C’est tout de suite après que j’entends un coup de sifflet, instinctivement je reporte mon attention sur la pelouse mais je vois les joueurs sortir du terrain petit à petit et les personnes autour de nous commencent à se lever pour aller se chercher à boire ou à manger. Je me redresse pour les laisser passer et Alex met ses jambes sur moi. Ma main libre vient se poser sur ses cuisses, les caressant du bout des doigts pour descendre doucement jusqu’à ses chevilles et remonter encore une fois vers ses cuisses. Je regarde les gens quitter les gradins et quand j’entends sa voix je plonge tout de suite mon regard dans le sien pour l’écouter. « La journée est encore longue tu viens de passer 45 minutes à faire un effort énorme et je le sais. Si tu veux on peut quitter le stade et je suis toute à toi pour le reste de la journée. » Sa proposition me tente vraiment beaucoup et j’ai envie de l’accepter. Mais je me rappelle tout ce qu’elle m’a dit un peu plus tôt sur le foot et toute la signification que ce sport peut avoir pour elle. Alors je secoue négativement la tête. « Non c’est bon on peut rester jusqu'à la fin. » Je lui assure en lui souriant doucement. Je me penche vers elle et passe une main derrière sa nuque pour l’embrasser tendrement. Même si je meurs d’envie de partir et de pouvoir passer le reste de la journée avec elle, je ne suis plus à 45 minutes près, non ? « Tu veux que j’aille te chercher quelque chose à manger ou à boire ? » Mon visage est encore à quelques centimètres du sien, et je la regarde un instant dans les yeux. Même si je n’aime pas ce lieu pour de nombreuses raisons, même si je n’aime pas ce sport, je suis avec elle et je me sens parfaitement bien.

© nightgaunt


@Alex Clarke  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 674657830  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 2954228499  :l:   
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Message(#)'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 EmptyMar 26 Nov 2019 - 3:19

Alex & Caleb
“I got the eye of the tiger, a fighter. Dancing through the fire 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar. Louder, louder than a lion 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar!”
Nous sommes installés dans un stade de foot et c'est, en soit, déjà quelque chose d'assez incroyable, voir même improbable quand on connaît un peu Caleb. Lui dans un stade de foot, c'est bien le dernier endroit ou j'aurais pensé le voir un jour. Mais, lui et moi, souriants dans un stade de foot, ensemble, se remémorant les souvenirs de notre première rencontre, c'est bien au delà de toutes mes espérances. Après huit ans de silence, après des années de mensonges de ma part, après tout ce que je lui ai fais, nous sommes tout les deux ici pour vivre ma passion. Mais avant que le match commence, nous parlons, de nous, de nos souvenirs, nous parlons de choses joyeuses, parce que même si j'ai tout gâché, à l'époque on était heureux. Notre histoire, notre couple était atypique aux yeux de certains mais c'était nous. Et notre rencontre, ainsi que notre premier rendez-vous n'avait pas été ordinaire mais au moins ni lui, ni moi, ne pouvions oublier ce moment. « Si tu m’avais hurlé dessus j’aurais jamais osé t’appeler après. » Et nous serions passés à côté de notre histoire. Pendant une fraction de seconde, une seule petite seconde, je me demande si finalement il n'aurait pas été plus heureux si je lui avais hurlé dessus ce jour là. Mais je garde mes réflexions pour moi même, parce que je sais que c'est le genre de pensées qu'il ne va pas apprécier, alors je me concentre sur cette soirée. Celle qui a finalement changé ma vie. Je repense à ce rendez-vous et à nous deux, aussi pas doués l'un que l'autre. Et, je repense à ce moment ou je lui ai fais croire que je comptais lui teindre les cheveux en blond, encore une chose hautement improbable. Pas que je veuille le voir en blond, mais que je parle de ça à notre premier rendez-vous, mais le plus fou finalement, c'est qu'il n'ait pas fuis. « Bien sûr que si je peux nier puisque tu ne m’as jamais laissé tester le blond sur toi. Alors tant que je n’ai pas vu je n’avouerai pas que ça ne te va pas. Et puis c’est injuste moi j’ai déjà changé de couleurs plusieurs fois tu pourrais tenter quand même. » De nouveau je le décoiffe légèrement, enfin décoiffer est un bien grand mot, il faudrait déjà que ses cheveux puissent être coiffer avant de penser à les décoiffer, mais je fais bouger un peu ses bouclettes en passant ma main dans ses cheveux, pour l'embêter encore un peu avant que le match ne commence. « Et puis en blond tu ferais un mouton tellement plus crédible. » Ok celle là je suis clairement pas sûr que ce soit un argument qui joue en ma faveur mais ça faisait longtemps que je n’avais pas utilisé ce surnom et voir que ça ne lui plaît toujours pas m’amuse, comme avant.

Le match commence et après avoir trouvé un moyen de le motiver, il se concentre enfin sur le match, s’intéressant pour la première fois de sa vie à ce sport. Je tente de lui apprendre quelques notions mais je constate bien vite qu’il n’a aucune base même les choses les plus simples, basiques, il ne les connais pas. J’en rigole mais je me dis que j’ai quand même merdé quelque part avec lui à l’époque. Que ce mec avec qui j’ai passé plus d’un et demi ne connaisse pas la notion d’attaquant et de défenseur c’est presque honteux pour moi. Et pour lui surtout. Mais il n’aimait pas le sport à l’époque, il n’aime toujours pas et quoiqu’il arrive je continuerai à aimer ce type aux connaissances en sport catastrophiques. Je ne suis pas tombée amoureuse de lui pour son côté sportif, c’est d’ailleurs l’une des premières choses que j’ai su de lui, il n’aimait et n’aime pas le sport. Et pourtant je suis tombée amoureuse de lui alors qu’il connaisse ou pas, qu’il aime ou pas, ne changera rien à tout ça. « Tant que tu acceptes de partager ta vie avec une piètre cuisinière, j’accepte d’aimer quelqu’un qui a une culture sport proche du néant. » Partager sa vie, son quotidien, on reprend doucement les choses et j’aime ce sentiment simple de bien être quand je suis avec lui. L’impression que peut-être toute ma vie n’est pas totalement gâchée, quand je suis avec lui. Ces petits moments à nous, quand il me dépose un baiser même furtif sur les lèvres. Un sourire sur mon visage, sincère, automatique, en réponse à ses gestes tendres à mon égard. Et ça me fait du bien de le sentir doux envers moi, d’avoir quelqu’un qui prends soin de moi, qui me fait redécouvrir ce que peut être le bonheur. Il est attentionné, il est délicat, il est passionné, il s’intéresse sincèrement à moi et pas qu’à mon corps. Il me fait sourire, rire, ressentir des émotions oubliées. A l’époque notre relation m’avait permis de me découvrir, cette fois j’ai l’impression de me retrouver. Un peu du moins. De nous retrouver aussi. Cette relation que je pensais perdue à jamais. Ce lien, cette alchimie, cet amour qui me rends si forte et si fragile à la fois. Il s’intéresse à moi. Il s’intéresse sincèrement à moi, à ma passion, à ce qui me lie au foot. Il pourrait n’en avoir rien à faire, il est déjà là après tout ça pourrait être suffisant. Mais quand je commence à lui expliquer tout ce que le foot représente, je vois son regard qui quitte le terrain et qui se pose sur moi. Il pourrait en avoir marre, on est dans un stade de foot, on parle de foot, je l’oblige presque à suivre le match et maintenant je lui parle de mon lien avec le foot. Mais il ne dit rien, il ne se plaint pas, il m’écoute et je sais qu’il le fait réellement parce qu’il réagit à mes mots et je le vois à son regard. Il est là avec moi dans le moment et je me confie un peu à lui, redécouvrant cette facilité que j’avais à lui parler à l’époque. De tout, ou presque.

« Si c’est pour te faire plaisir ou te rendre heureuse je ferais n’importe quoi pour toi. Et je sais que le sport c’est important pour toi, alors j’essaie juste de faire des efforts. » S’il savait qu’il n’a pas besoin de faire tout ça pour que je sois heureuse. J’ai juste besoin de ses bras le soir, juste besoin de son regard tendre et amoureux quand il me voit. J’ai juste besoin qu’il ne s’éloigne pas de moi, qu’il soit toujours là prêt à m’accueillir dans ses bras à tout moment quand j’ai l’impression de faiblir. Il ne sait pas tout ça, et je ne lui dirais pas mais il me tiens hors de l’eau quand parfois je me sens accablée par le poids de mes erreurs. « Tu sais que tu me rends heureuse comme tu es. » C’est impossible à expliquer réellement, ce sentiment que j’ai quand il est prêt de moi, cette impression qu’il arrive à lui seul à combler un manque en moi. C’est lui qui j’aime, c’est lui que je veux, c’est lui qui me rends heureuse. Je ne croyais pas au coup de foudre, aux âmes sœurs ou au conte de fée, je ne croyais même pas en l’amour. Mes parents avaient réussi à me montrer que l’amour c’était voué à l’échec, je doute même qu’il ait un jour pu s'aimer ou aimer tout court. Moi, je ne croyais en rien du tout avant de le rencontrer et c’est quand je l’ai retrouvé après huit ans loin lui que j’ai compris. Je ne crois toujours pas en toutes ces conneries que l’on raconte aux petites filles, mais je crois en une chose, concrète, réelle, Caleb est celui qui me rends heureuse et je n’ai pas besoin de mettre des mots derrière notre histoire, j’ai juste besoin de la vivre avec lui et de la vivre pleinement. Que ce soit à ce moment précis dans ce stade, nous deux ou ailleurs, tant que c'est avec lui, je veux profiter de ces moments de joies et de répits qu'il m'offre. Alors je lui propose de quitter le stade, pour que lui aussi puisse profiter un peu de cette journée comme moi je le fais. Mais il refuse l'opportunité de sortie que je lui offre, il tient à rester jusqu'au bout. Et en plus, de l'effort qu'il fait encore en s'infligeant une deuxième période, j'ai le droit à un baiser. « Je peux rayer Embrasser un mec dans un stade à ma liste de choses à faire avant de mourir. » Je souris avant, à mon tour de me pencher vers lui et de l’embrasser. Et c’est peut être un peu trop torride pour le lieu où nous sommes mais je m’en fous. Je me fous de tout ce monde, de tout ce qui se passe autour ou de ce que ces quelques gens encore présents dans les tribunes pourraient penser en nous voyant nous embrasser. Tant qu’il est avec moi je me moque de tout le reste, je lui ai dis. Il n’y a que lui qui compte quand on est ensemble, uniquement lui. Une main dans ses cheveux je prolonge encore un peu ce baiser. Et quand je finis par me retirer et lui rendre sa liberté, j’ai un large sourire qui se dessine sur mon visage. Je suis tellement bien à ce moment précis, avec lui, ici.

« Tu veux que j’aille te chercher quelque chose à manger ou à boire ? » Je dépose un baiser léger et rapide sur ses lèvres, avant de lui glisser quelques mots à l'oreille. « Ce dont j'ai envie la tout de suite tu ne le trouveras pas à la buvette, et puisque tu as refusé de partir ça devra attendre. » Je me recule un peu et je reprends ma place de façon convenable sur mon siège, enfin mes jambes sont toujours sur lui, et j'ai désormais un large sourire qui ne quitte pas mon visage. « A défaut de satisfaire mon envie immédiate, je veux bien une bière, mais tu es sur de pouvoir y aller tout seul sans te perdre ? » C’est une question légitime enfin je crois et un moyen aussi de me moquer de lui, un peu.
© nightgaunt


@Caleb Anderson  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 674657830  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 2954228499  :l:   'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 3258319053  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  
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Message(#)'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 EmptyVen 29 Nov 2019 - 1:55

Alex & Caleb
“I got the eye of the tiger, a fighter. Dancing through the fire 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar. Louder, louder than a lion 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar!”
J’en viens à me demander en quoi ma vie aurait pu être différente si je n’avais jamais rencontré Alex. Si, il y a dix ans je ne lui étais pas rentré dedans, si je n’avais finalement pas trouvé le courage de la rappeler pour lui proposer un rendez-vous, si elle n’était pas tombée sous mon charme lors de cette fameuse soirée qui avait commencé dans un bar. Je me pose toutes ces questions et je ne trouve pas la réponse. Parce que sans avoir connu Alex, elle ne m’aurait pas brisé le cœur, je ne serais donc très certainement pas partie en France, je n’aurais jamais rencontré LV. Est-ce que j’aurais ouvert mon restaurant si Alex n’était jamais entrée dans ma vie ? Est-ce que j’aurais fini par tomber amoureux d’une toute autre femme ? Une Australienne, certainement bien moins charmante, sexy et attirante qu’elle ? Ma vie serait très certainement différente. En bien ou en mal je ne sais pas. Alex a bouleversé ma vie en y faisant son entrée. Pendant un an et demi elle la bouleversait de manière complètement positive. Grâce à elle j’ai découvert l’amour, aimer et être aimé en retour. J’ai découvert ce sentiment qui est capable de nous procurer un bien-être total mais qui peut aussi nous détruire. Ça aussi c’est elle qui m’a montré à quel point l’amour peut faire mal. À quel point l’amour a les capacités de déchirer un cœur sans pitié. Parce que c’est l’effet que notre séparation a eu sur moi. Un cœur brisé, déchiré et une nouvelle totale perte de confiance en moi et en les femmes. Elle m’a fait mal comme personne mais pourtant, je suis là, avec elle dans ce stade de à me plier en quatre pour lui faire plaisir. Parce que même si elle m’a brisé le cœur il y a huit ans, je suis retombé amoureux d’elle aussi rapidement que la première fois. Elle m’a menti, elle n’a pas été honnête avec moi, elle m’a fait mal et pourtant. Je suis pour la deuxième fois de ma vie en train de lui dire que non, je ne me colorais pas les cheveux. Même pour lui faire plaisir. Je fais tant d’effort pour elle, tout le temps. Je pense que c’est à son tour d’en faire un peu, non ? Alors elle pourra m’imaginer blond, roux ou mêmes les cheveux rasés si elle le veut, je ne modifierai pas ma coupe pour ses beaux – très beaux – yeux. « Bien sûr que si je peux nier puisque tu ne m’as jamais laissé tester le blond sur toi. Alors tant que je n’ai pas vu je n’avouerai pas que ça ne te va pas. Et puis c’est injuste moi j’ai déjà changé de couleurs plusieurs fois tu pourrais tenter quand même. » Une nouvelle fois, elle passe sa main dans mes cheveux pour les décoiffer, et je râle à ce moment-là. J’aime quand elle passe ses mains dans mes cheveux, mais pas là, pas comme ça, j’aime quand elle le fait dans d’autres circonstances quoi. « Oui mais moi je t’ai jamais demandé de changer ta couleur de cheveux, même avec ta couleur naturelle t’es belle. » Si elle continue à insister sur cette histoire de coloration je vais finir par croire qu’elle ne me trouve pas à son goût. Et c’est ce qu’elle fait, elle continue, elle tient vraiment tant que ça à me voir blond ? « Et puis en blond tu ferais un mouton tellement plus crédible. » Bah oui c’est connu, on est plus crédible pour passer pour un mouton quand on est blond. Je soupire et secoue la tête d’un air amusé. Elle ne lâchera jamais l’affaire, mais moi non plus pour le coup je ne lâcherai pas et non je ne toucherai pas à mes cheveux.

Comme toujours, j’essaie vraiment, je fais des efforts. Je tente désespérément de rester concentré sur ce match dont je ne comprends pas la moitié des règles. Je fais ça parce que je veux lui faire plaisir, et j’ai accepté de l’accompagner ici alors autant ne pas faire les choses à moitié. Je me concentre – à peu près – sur ce qu’il se passe sur la pelouse et quand c’est nécessaire je lui demande des explications sur que j’ai du mal à comprendre. Et sans aucune prétention – parce que je suis le contraire même de la prétention – je pense vraiment que je mérite un award du meilleur petit-ami. Je passe mon temps à me plier en quatre pour elle, pour lui faire plaisir, j’assiste à un match d’un sport que je déteste. Tout ça, juste pour elle. Pour la voir sourire. « Tant que tu acceptes de partager ta vie avec une piètre cuisinière, j’accepte d’aimer quelqu’un qui a une culture sport proche du néant. » Je souris à ses mots, ma main ne quitte pas la sienne. Jamais je n’aurais pensé dire ça un jour, mais là, maintenant tout de suite je me sens tellement bien. Dans ce stade, entouré de personnes que je ne connais pas mais surtout aux côtés de la femme que j’aime. Alors oui, elle aime le sport, oui elle est une très mauvaise cuisinière, oui elle m’emmerde un peu trop souvent en m’appelant ‘mon petit mouton’, mais je l’aime quand même. Allez savoir pourquoi. « Bon, bah j’accepte aussi alors. C’est moi qui te fera à manger quand tu seras en train de râler devant la télé parce que ton équipe nulle est en train de perdre. » Je hausse les épaules, en soit ça ne me dérange pas mais qu’elle ne s’attende pas que je me mette à apprécier ce sport ou n’importe lequel du jour au lendemain. Je n’aime pas ça et je pense que je fais déjà assez d’effort comme ça à ce sujet-là. Mais j’essaie quand même de comprendre un peu mieux sa passion en lui posant la question et elle y répond en m’expliquant en détail tout ce que le sport peut lui apporter. Même si je n’arrive définitivement pas à comprendre sa passion je l’écoute avec attention. « Tu sais que tu me rends heureuse comme tu es. » Honnêtement ? Non, je ne le sais pas forcément. Je lui souris doucement avant de déposer un léger baiser sur le coin de sa lèvre. « C’est bon à savoir. Parce que tu vas devoir me supporter jusqu’à la fin de notre vie. » J’espère que j’arrive à la rendre heureuse, parce que je fais tout pour. Et sans même le vouloir je lui parle d’un futur potentiel ensemble, de notre futur. Je lui dis qu’elle devra me supporter jusqu’à la fin de notre vie, ce qui veut dire que je ne compte pas la quitter dans les prochains jours, semaines, mois ni même années. Moi je suis comme ça, j’ai toujours besoin de me projeter pour savoir si la relation dans laquelle je m’engage pourrait avoir un futur et je sais que pour le coup, elle n’est pas pareil du tout. Au risque de la faire flipper avec mon « jusqu’à la fin de notre vie ». Ce n’était de toute façon pas calculé, je lui ai dit ça sans vraiment y réfléchir, mais au fond je le pense vraiment. Elle devra me supporter jusqu’à ma mort. À moins qu’elle décide de me quitter encore. Pour la deuxième fois. Mais je préfère ne pas penser à ça, ne pas penser à une potentiellement envie de rupture imminente de sa part elle vient de toute façon de me dire qu’elle était heureuse avec moi. Elle me propose même de quitter le stade, proposition que je refuse juste avant de l’embrasser. « Je peux rayer Embrasser un mec dans un stade à ma liste de choses à faire avant de mourir. » Je souris et je n’ai même pas le temps de répondre quoique ce soit qu’elle m’embrasse à nouveau. Mais c’est un baiser différent et beaucoup plus direct que celui que je lui ai offert quelques secondes auparavant. Un baiser clairement pas approprié au lieu dans lequel nous nous trouvons en ce moment mais je ne la repousse pas pour autant. Je me prends volontiers au jeu, quitte à attirer les regards des plus curieux autour de nous. Et quand elle finit par mettre fin à cet échange, je ne peux pas m’empêcher de sourire – comme un idiot, très certainement – et je reprends la parole. « Qu’est ce qui me vaut l’honneur d’un baiser pareil ? » Je lui demande, à voix basse. Les gens autour de nous peuvent peut-être nous regarder nous embrasser autant qu’ils le veulent mais je veux tout de même que nos conversations restent un minimum privé. « Ce dont j'ai envie la tout de suite tu ne le trouveras pas à la buvette, et puisque tu as refusé de partir ça devra attendre. » Je la regarde se reculer et se réinstaller sur son siège l’air de rien. Elle ne peut pas me dire un truc comme ça et après se contenter de se réinstaller. Cette femme va finir par me rendre fou. Et je suis persuadé qu’elle pourra le voir sur mon visage. Elle par contre, elle sourit, à croire que la situation l’amuse. « A défaut de satisfaire mon envie immédiate, je veux bien une bière, mais tu es sur de pouvoir y aller tout seul sans te perdre ? » Je la regarde toujours sans rien dire, je me pince les lèvres. Déjà, il est hors de question que je lui apporte de l’alcool, et puis merde, elle n’a pas le droit de me chauffer comme ça et de jouer à la petite sainte après. Je lâche un petit rire, certainement un peu nerveux et je me racle la gorge. « Non enfin si tu veux vraiment partir, on peut. » Oui bon je peux toujours essayer, non ? Peut-être qu’au final elle va accepter. Ma main se pose sur le haut de sa cuisse, la caressant du bout des doigts. « Je suis prêt à me sacrifier pour toi mon amour. » Tu parles d’un sacrifice, moi biens sûr que oui j’ai envie de partir, même avant qu’elle me dise tout ça. Sauf que je pensais sincèrement qu’elle voulait rester pour voir la fin du match, donc j’aurais décidé de sacrifier encore 45 minutes de ma vie. Sauf que si elle n’en a pas envie elle non plus ça n’a aucun intérêt.
© nightgaunt


@Alex Clarke  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 674657830  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 2954228499  :l:   
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Message(#)'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 EmptyDim 1 Déc 2019 - 14:27

Alex & Caleb
“I got the eye of the tiger, a fighter. Dancing through the fire 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar. Louder, louder than a lion 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar!”
Ses cheveux peut être l’un des rares sujets face auxquels il réussi à me tenir tête. Que ce soit à l’époque où maintenant, il est catégorique, il ne veut pas du blond sur lui et c’est peut-être justement parce que je vois toute la volonté qu’il a pour défendre ses cheveux que je m’amuse autant à l’embêter avec cette histoire. S’il savait que je n’ai même pas réellement envie de le voir blond, mais que je m’en amuse uniquement parce que je sais qu’il va me tenir tête. Blond, brun, roux, noir il reste mon petit mouton, et s’il tient à ses cheveux, je dois bien avouer que j’apprécie toujours autant de pouvoir jouer avec ses boucles moi aussi. Que ce soit pour l’embêter, ou dans d’autres circonstances j’aime ses cheveux, de toute façon j’aime cet homme, tel qu’il est. « Mais tu sais que toi aussi tu es beau mon chou. » Et je laisse finalement ses cheveux tranquilles, l'attention tournée vers le match que je tente de lui expliquer du mieux que je puisse, avec des mots simples et sans aucunes explications tactiques. Je me contente des mots simples, des mots clés mais même ça, ça semble sortir de son cadre de connaissances. Tacle, coups-franc, attaquants, défenseurs, il ne connaît absolument rien et j'en suis à la fois amusée et presque dépitée. Mais si je peux m'amuser de son absence de culture footballistique, jamais je ne pourrais lui en tenir rigueur, parce qu'il n'a jamais été cet homme et que je ne veux même pas qu'il le devienne finalement. Il a sa spécialité, j'aime la mienne, je suis aussi inculte en cuisine qu'il ne l'est dans le sport, et finalement on se complète plutôt bien. « Hey y’a que moi qui puisse dire qu’ils sont nuls d’accord ? Toi tant que tu connais pas la règle du hors jeu, tu n’as aucune légitimité pour critiquer notre équipe. Et puis d’abord ce n’est pas vrai je ne râle pas. » Bon oser prétendre que je ne râle pas en regardant un match, c’est osé de ma part. Je râle, peut être même trop par moment. Mais c’est que regarder jouer cette équipe c’est pas de tout repos. Moi j’endure le pauvre jeu de cette équipe, les résultats merdiques, les déceptions alors je peux dire qu’ils sont nuls, au moins de temps en temps pour évacuer la pression. Mais lui, il n’a pas le droit de critiquer l’équipe et puis ce n’est pas mon équipe mais là notre maintenant. Je sais qu’il n’aimera jamais le foot ou même le sport comme moi je l’aime. Qu’il ne comprendra sûrement jamais ce lien que j’ai avec le football mais il cherche tout de même à me comprendre et cet effort a le mérite de me prouver que je compte vraiment à ses yeux. Ça peut sembler mince comme effort mais je sais que s’il doit se forcer pour venir au stade, il ne le fait pas quand il me questionne sur ce lien que j’ai avec le foot. Il m'écoute, il se concentre pour comprendre, il fait tout un tas d'effort juste pour moi et ce me sens chanceuse, et surtout heureuse. Ce que je lui avoues. « C’est bon à savoir. Parce que tu vas devoir me supporter jusqu’à la fin de notre vie. » Jusqu'à la fin de notre vie ? C'est encore un peu tôt pour que je puisse lui dire tout ça. Mais je ne me formalise pas sur les mots qu'il a employé, parce qu'à ce moment précis, je suis bien avec lui. Je suis sereine à ses côtés. Et puis, ces mots ont quelque chose de bien trop solennelles que je ne veux pas relever, préférant rester dans un ton léger.  « Tu sais très bien que de nous deux, c'est moi la plus insupportable, alors techniquement, c'est toi qui vas devoir me supporter. Mais j'accepte de vous supporter monsieur Anderson. » Il est de tout façon impossible de ne pas supporter cet homme. Il est parfait, et je sais qu'il n'aime pas que je dise ça, et pourtant je le pense. Il mérite bien mieux qu'une fille comme moi, et ça aussi il n'aime pas que je le pense mais c'est une réalité. J'ai beaucoup de vices, et il en a si peu. De nous deux je sais que je suis la plus compliquée à vivre, je fais des efforts, mais je sais que je ne suis pas à la hauteur et que j'ai encore des choses à gérer pour prétendre être quelqu'un de bien pour lui, mais il est avec moi, il est à mes côtés et ce qui est sur c'est que je veux en profiter. De lui, de nous, de cette relation que l'on retrouve, ici ou ailleurs, je veux juste profiter de chaque instant à ses côtés. Je lui propose de quitter le stade, il refuse et il m'embrasse. Je fais une petite remarque sur ce baiser et juste après, c'est à mon tour de m'approcher de lui et de prendre possession de ses lèvres, pour un baiser torride qui traduit tout ce que je ressens à ce moment précis. L'amour que j'ai pour lui, le désir aussi. La reconnaissance aussi des efforts qu'il fait au quotidien pour moi. Jusqu'à l'effort ultime qu'il fait aujourd'hui en m'accompagnant dans ce stade. Ce baiser passionné, sans doute un peu trop compte tenu que nous sommes dans un lieu public, entourés de curieux, mais je me moque du monde autour, j'embrasse mon mec parce que oui c'est de nouveau le mien, officiellement. Un sourire sur le visage en m’éloignant de ses lèvres, je constate qu'il sourit lui aussi. « Qu’est ce qui me vaut l’honneur d’un baiser pareil ? » Des mots glissés à voix basse, et je profite de cette proximité pour le provoquer un petit peu. « Un tout petit avant goût de ce qui t’attends si tu réussi le test. » Un sourire pour accentuer mes sous-entendus même si y'en a sûrement pas besoin pour qu'il comprenne. J'en ajoute une couche en lui avouant que ce dont j'ai envie, il ne le trouvera pas à la buvette. Et je reprends ma place sur mon siège, fière de moi, un sourire taquin sur les lèvres, tout en lui demandant finalement une bière comme pour répondre à sa première question. Après l'avoir un peu chauffée, je reprends le cour de la discussion comme si les avances que je venais de lui faire étaient déjà oubliées. Mais lui, il ne semble pas avoir envie de passer à autre chose et il relance l'idée de partir du stade. « L'offre a expiré désolé. » Est-ce que je suis une connasse à ce moment précis ? Sans aucun doute, je l'ai un peu allumé, je l'avoues. Je lui ai même clairement fais comprendre que j'avais envie de lui, et me voilà assisse sur mon siège à le regarder avec un air de petite sainte, que je ne suis absolument pas, en repoussant son offre. Je sens ses doigts qui se promènent sur le haut de ma cuisse. « Oh mais quel homme généreux tu fais. Mais je ne voudrais pas t’obliger à te sacrifier, alors puisque tu sembles vouloir rester, je vais garder mes envies en tête. » Je lui attrape la main qui se balade un peu trop sur le haut de ma cuisse, ce n’est pas que le geste est désagréable bien au contraire mais je ne vais pas le laisser me tester, c’est moi qui le provoque, qui l’émoustille et si je m’amuse de tout ça, je ne vais pas prendre le risque de le laisser reprendre l’avantage, j’ai pas envie d’être celle qui craque alors que j’ai lancé les hostilités. Les joueurs reviennent sur le terrain, mais je crois que ni lui, ni moi n'avons désormais la tête sur le match, enfin lui, il ne l'a jamais réellement eu mais je ne l'ai plus non plus finalement. « Tu sais que tu as réussi à rendre le match inintéressant à mes yeux ? C'est une sacrée preuve que je t'aime ça. » Et si je suis encore assisse dans les tribunes à côté de lui ce n'est plus parce que le match présente un quelconque intérêt sportif, je ne suis plus ni la supportrice, ni la journaliste. J'aime être ici, j'aime vraiment le football et l'ambiance du stade, mais Caleb assit à côté de moi, je réalise qu'il compte bien plus que tout le reste. Mes yeux rivés sur lui, je ne regarde pas quand l'arbitre siffle la reprise du match. « Merci pour aujourd'hui, merci pour toi. Merci d'être là avec moi, merci de ta patience. » Je suis tournée vers lui, je lui parle doucement pour garder une certaine intimité et aussi parce je ne suis pas toujours la plus à l'aise avec ce genre de déclaration. Je ne suis pas une grande romantique, et m'ouvrir ainsi n'a jamais été réellement simple, mais avec lui je me sens en sécurité et je ressens le besoin, ici et maintenant de lui dire ce que je ressens. « Je sais que je ne te le montre pas assez mais je t'aime et j'ai besoin de toi. Alors, juste merci à toi d'être si parfait avec moi. » Est-ce que je mérite qu'il soit aussi bon avec moi ? Sincèrement non. Est-ce que je mérite qu'il fasse autant d'efforts pour me faire plaisir ? La réponse reste toujours non. Je ne mérite pas cet homme, je ne mérita pas son amour, ni même son pardon. J'en ai conscience, mais j'ai eu tout ça et même plus encore. Est-ce que j'ai peur de le perdre ? Totalement ! J'ai peur qu'un jour il se réveille et ouvre les yeux sur moi. Qu'il comprenne que je ne suis pas à la hauteur et que je ne le serais jamais. J'ai tellement peur de ça, et pourtant je suis toujours incapable d'être quelqu'un de bien. Le match se déroule sans que je n'y prête plus aucune attention, j'entends la clameur du stade et je ne jette même pas un regard vers le terrain, fixant Caleb et uniquement lui. Parce que, à ce moment précis, je sais que je suis une femme chanceuse, qui as le droit à une seconde chance inespérée avec lui. Avec le seul homme qui m'a un jour fait perdre mes repères, et qui m'a déstabilisée au point d'accepter de 'm’ouvrir à lui. C'est lui et ça a toujours été lui. Des matchs, j'en vivrais des centaines d'autres dans ma vie, je le sais, avec ou sans lui, ce n'est même pas ce qui compte. Ce qui compte c'est de savoir que je fasse de nouveau parti de sa vie. « Je t'aime. » Un léger baiser déposé sur ses lèvres, tendre, doux.  « J'ai envie de sushis, et d'une balade sur le bord de mer juste toi et moi. Il reste trente minutes, tu veux finir ou on part maintenant ? » Comme si de rien était, je lui parle sushis et balade. J'ai un sourire sur les lèvres, un sourire qui ne disparaît plus depuis que je suis ici avec lui, depuis  que je suis de nouveau avec lui. Ici ou ailleurs tant que nous sommes tout les deux et que nous profitons de ce renouveau entre nous. En laissant de côté le passé, en profitant du présent, sans penser au futur. Juste l'instant présent.

© nightgaunt


@Caleb Anderson  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 674657830  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 2954228499  :l:   'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 3258319053  'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 692915883  
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Message(#)'Cause I am a champion, and you're gonna hear me roar- Calex #10 EmptyMar 3 Déc 2019 - 1:59

Alex & Caleb
“I got the eye of the tiger, a fighter. Dancing through the fire 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar. Louder, louder than a lion 'cause I am a champion, and you're gonna hear me roar!”
Naïvement, je pensais sincèrement qu’elle ne me parlerait plus jamais de cette idée complètement incroyable mais elle semble vraiment vouloir me faire changer de couleur de cheveux. Et c’est assez dommage pour elle parce que je ne compte pas changer d’avis à ce sujet. Mes cheveux j’y tiens – enfin façon de parler – et les colorer ne fait clairement pas partie de mes plans. Elle me dit qu’elle a déjà changé de couleur de cheveux plusieurs fois. Certes. Mais je ne lui ai jamais rien demandé moi, et quand on s’est rencontrés elle était déjà blonde et ce n’était pourtant pas sa couleur naturelle. « Mais tu sais que toi aussi tu es beau mon chou. » Mon chou. Mais je ne relève pas, je préfère l’écouter m’expliquer quelques règles sur ce sport. Je l’écoute, j’essaie de retenir un maximum d’informations en grande partie pace que j’ai envie de réussir ce test ce soir. Sauf que malheureusement je me rends compte que j’ai déjà oublié la moitié des informations qu’elle m’a données. Je me souviens qu’il y a plusieurs tacles possibles, mais alors ne m’en demandez pas plus je ne peux pas aller plus loin. Je sais qu’elle se fou de ma gueule et je sais aussi que les chances que je réussisse ce test ce soir sont quasiment nulles mais pourtant, j’essaie quand même. On ne sait jamais, peut-être qu’en voyant que j’ai fait des efforts et que j’ai réussi à retenir quelques petites informations elle va faire comme si j’avais remporté avec brio cette épreuve. « Hey y’a que moi qui puisse dire qu’ils sont nuls d’accord ? Toi tant que tu connais pas la règle du hors jeu, tu n’as aucune légitimité pour critiquer notre équipe. Et puis d’abord ce n’est pas vrai je ne râle pas. » Notre équipe. Oui mais non, ce n’est pas notre équipe. C’est vraiment la sienne. Moi qu’ils gagnent ou qu’ils perdent honnêtement je m’en contrefiche et ça ne changera absolument rien à ma vie. Cependant, je ne peux pas m’empêcher de rire en l’entendant m’affirmer qu’elle ne râle pas. Non parce que c’est beaucoup trop drôle, bien sûr que si elle râle et pas qu’un peu d’ailleurs. « Bah oui non tu râles jamais t’as raison. Je vois pas pourquoi je dis ça d’ailleurs. » Mon ton se veut ironique et je lui lance un regard amusé. Elle râle, elle est mauvaise joueuse mais c’est vraiment pas grave je l’aime comme ça. Je trouve ça même mignon alors pour vous dire… je pense que le dicton qui dit que l’amour rend con et aveugle est vrai parce que pour que j’arrive à le trouver mignonne quand elle râle – ou rage même – parce que son équipe nulle perd, c’est quelque chose. Elle aime le foot, le sport en général et moi non mais ce n’est pas grave. Parce qu’on a tous les deux un domaine de prédilection qui nous est propre. Moi c’est la cuisine alors qu’elle est elle-même une véritable catastrophe dans ce domaine. Mais son manque de culture culinaire m’amuse, même si quelque fois je suis vraiment désespéré et je ne sais même pas quoi lui répondre. Je préfère ne pas la laisser derrière les fourneaux, même si quelque fois je n’ai pas d’autres choix que de manger ce qu’elle cuisine. Bon peut-être que j’exagère un peu sur ses talents culinaires. Elle n’est pas si nulle que ça et j’ai même noté quelques améliorations depuis ces dernières années. Il y a pire. Mais il y a mieux aussi. « Tu sais très bien que de nous deux, c'est moi la plus insupportable, alors techniquement, c'est toi qui vas devoir me supporter. Mais j'accepte de vous supporter monsieur Anderson. » Un léger rire s’échappe d’entre mes lèvres. C’est vrai, elle a raison parce qu’elle peut être quelque fois un peu insupportable. Ou du moins elle n’est pas toujours facile à vire. « C’est vrai que t’es pas toujours facile à vivre. » Mais je l’aime comme ça, avec ses qualités et ses défauts. Par contre, je ne peux pas la laisser dire que je suis facile à vivre parce que je suis sûr que ce n’est pas la vérité. J’ai plein de défauts moi aussi, comme par exemple mon envie et surtout mon besoin de tout contrôler. Je suis très perfectionniste ce qui doit être emmerdant pour mes proches parce que c’est même quelque fois chiant pour moi-même. Et pourtant je sais qu’elle a tendance à me dire que je suis parfait, hors ce n’est absolument pas le cas. Déjà, la perfection n’existe pas et j’en suis bien loin. Très loin même. Mais en tout cas s’il y a bien une chose qu’on ne peut pas me reprocher c’est ma gentillesse et ma générosité. Je fais toujours tout pour faire plaisir à mes proches. Même accepter de rester quarante-cinq minutes de plus dans un stade de foot à supporter ce sport débile et sans intérêt. Je fais ça parce que je suis persuadé qu’Alex a envie de rester pour profiter de la fin du match, mais après m’avoir embrassé elle m’avoue qu’elle avait envie de tout autre chose. Bon, très bien d’accord. « Un tout petit avant goût de ce qui t’attends si tu réussi le test. » Une nouvelle fois, je souris mais je me dis surtout que j’ai plutôt intérêt à le réussir ce test. Sinon il se passe quoi si elle considère que je ne lui ai pas donné assez de bonne réponse ? Rien ? On finit la soirée comme un vieux couple déjà bien trop installé dans une routine bien trop ennuyante ? Elle en serait capable en plus, d’aller jusqu’au bout juste pour mon montrer que j’aurais dû être plus attentif à ce maudit match. J’en soupire d’avance. De toute façon elle n’avait apparemment elle non plus pas vraiment envie de rester jusqu’à la fin du match. Je lâche un soupir blasé quand elle m’annonce que j’ai laissé passer ma chance. Bon. Bah voilà, ça m’apprendra à être trop gentil, je me fais toujours avoir. « Oh mais quel homme généreux tu fais. Mais je ne voudrais pas t’obliger à te sacrifier, alors puisque tu sembles vouloir rester, je vais garder mes envies en tête. »  Garder ses envies en tête ? Ça veut dire quoi ça ? Et elle m’attrape la main pour empêcher mes doigts de continuer à se balader comme ils le faisaient. Presque tout le monde a repris place et les joueurs font leur deuxième entrée dans le stade. « Tu sais que tu as réussi à rendre le match inintéressant à mes yeux ? C'est une sacrée preuve que je t'aime ça. » J’ai envie de lui dire que tous les matchs sont toujours inintéressants mais je sais que c’est clairement le genre de réflexion inutile et qui pourrait être déplacée. « J’y peux rien si le match est nul. » J’hausse les épaules, mais je comprends ce qu’elle a voulu dire par-là. Je reporte mon attention sur le match qui vient de reprendre, même si dire que je suis concentré dessus c’est beaucoup dire. J’ai surtout le regard perdu vers la pelouse sur laquelle s’activent les joueurs, alors que je sens le regard d’Alex sur moi. « Merci pour aujourd'hui, merci pour toi. Merci d'être là avec moi, merci de ta patience. Je sais que je ne te le montre pas assez mais je t'aime et j'ai besoin de toi. Alors, juste merci à toi d'être si parfait avec moi. » Je me tourne vers elle pour la regarder quand elle prend la parole. Oui bah chose est maintenant réellement officielle : je déteste vraiment ce sport. Je me contente de lui sourire et je passe mon bras autour de ses épaules pour la ramener contre moi. Avec elle je me sens bien et je pense toujours un bon moment à ses côtés, même si je suis en train de m’emmerder comme jamais devant ce match. Je dépose un baiser sur son front, ma main caressant doucement son bras. « Je t'aime. J'ai envie de sushis, et d'une balade sur le bord de mer juste toi et moi. Il reste trente minutes, tu veux finir ou on part maintenant ? » Je souris. Pas forcément parce qu’elle m’a dit qu’elle m’aimait, pas parce qu’elle me dit qu’elle a envie de quitter ce stade, mais parce qu’elle me parler de partir chercher des sushis et se balader. Comme on l’avait fait lors de notre premier rendez-vous. Et c’est donc toujours avec le sourire aux lèvres que je lui réponds. « Je connais un super traiteur qui fait de très bons sushis en plus. » C’est à peu de choses près ce que je lui avait dit ce soir-là. Je souris – toujours – et je pose mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser doucement. « Et je t’aime aussi. » Je lui murmure ces mots et je ne vais pas faire la même connerie deux fois d’affilées, je ne vais pas refuser son offre. Je prends sa main dans la mienne nous entraînant au plus vite dehors. Et j’ai donc dans l’espoir que nous allons pouvoir passer une soirée plus agréable que la manière dont elle a commencé. Bon j’abuse peut-être un peu. Parce que même si je me suis terriblement ennuyé devant ce match, j’ai tout de même pu passer un bon moment avec ma petite-amie. Elle m’a partagé un peu de sa passion tout comme j’essaie de le faire de temps en temps avec elle pour la cuisine. Et nous nous préparons donc à passer une très bonne soirée. Juste elle et moi, sans prise de tête, simplement en profitant de l’instant présent et de la présence de la femme que j’aime à mes côtés. Je me sens bien, je suis heureux ce soir. Elle me rend heureux, j’espère qu’elle s’en rend compte.

RP terminé
© nightgaunt


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