| every other freckle ▲ freya & ariane |
| | (#)Sam 9 Nov 2019 - 17:29 | |
| Le bon vieux temps qu’ils avaient utilisé comme argument. Quand on était jeunes, insouciants, quand on se fichait un peu de tout, parce que ce tout nous blasait. Un peu comme aujourd’hui que j'y pense, enfilant le premier t-shirt qui me passe sous la main. La vie me semble bien morne quand le montage de notre plus récente vidéo est terminé et que Netflix s'en retrouve désuet. La promesse de quelques bières, d’un ou deux souvenirs juteux au sujet de ceux qui gravitaient autour de nous et qu’on emmerdait jadis, qu'on emmerde toujours, la curiosité de savoir si, même encore aujourd’hui, on était tous un peu plus décalés, un peu trop freaks au goût du monde extérieur.
C’est ce qui me motive à brosser distraitement ma crinière, à la ramasser en genre de queue-de-cheval ou presque, à attraper une veste, mon sac, mes baskets, et à y aller. Au pire, ça reste un pub sympa où ils nous ont tous rassemblés, je prendrai une pinte, je la goberai en trois gorgées, je rentrerai à pieds et on en parlera plus. Au pire, ce serait un voyage back to memory lane sans grand heurt, avant de revenir à ma vie normale, à ma réalité d’aujourd’hui, avec l’impression bien dégoulinante que j’ai fini par grandir, que j’ai fait quelque chose ou presque de ma vie. Ils avaient dit dans l’invitation d'arriver à l'heure qui est dépassée de presque une de plus quand je stationne ma voiture sur le parking.
Lunettes de soleil au bout du nez me protégeant des éclats qui doucement se profilent à l'horizon, les victuailles en main. Le repérage se fait relativement facilement, ils sont tous installés à une table à gueuler les uns les autres, à faire comme si on était encore les meilleurs amis du monde même si tous les couples du temps sont éclatés, même s'ils se font les yeux doux quand ils sont pas en train de se crier des insultes. Malgré le nombre peu glorieux de mois qui nous sépare de la dernière fois où on a été tous réunis quand on s'était tous dits, bourrés, défoncés, qu'on allait pas laisser plus d'une semaine avant de tous se revoir, je pourrais les reconnaître entre mille. C’est con, c’est nostalgique, c’est bête, mais un sourire se dessine sur mes lèvres, et l’envie de prendre un verre avec les vieux potes de soirée en souvenir du bon vieux temps me suffit. Rien de plus, rien de moins.
Et mes fesses trouvent leur place aux côtés de Freya, que je capte d’à peine un coup d’oeil. Et je bats des cils, joueuse. « Amende honorable pour la dernière fois. » j'hausse la main, comme un drapeau blanc, me souvenant plus d'à quoi avait ressemblé notre dernière soirée ensemble elle et moi, sachant juste que la seule et unique valeur sûre était qu'on avait fini par se crier dessus pour un oui, pour un non. « Qu’est-ce qu’elle a encore fait?! » ça demande, en face de nous, la bouche en coeur. Malgré les années, y’en avait ici qui nous connaissaient plutôt bien, mon caractère de merde et moi.
@freya doherty
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| | | | (#)Dim 10 Nov 2019 - 19:56 | |
| A peine arrivée et déjà soûlée. Dans tous les sens du terme. Quand on est une Doherty, un rien énerve ou prend la tête. L’abruti de jumeau en tête de liste. Petit con qui n’en glande pas une, colocation forcée parce que ça lui donne bonne conscience à Freya. Elle lui fait des petites remontrances mais qui finissent toujours par tomber à l’eau parce que dans la réalité des faits, ce n’est pas aussi simple que ça. Elle réalise un peu plus tous les jours qu’elle n’est pas mieux que lui, que lui au moins assume tout son côté merdique. Il s’en vanterait presque, le con, alors que sa sœur, elle préfère tasser et laisser croire qu’elle est un peu plus normale. Que tout va un peu mieux. Que la situation n’est pas aussi désespérée que ça. Non, ça va, merci, elle gère. Le taudis, son copain, le cimetière, son frère, sa meilleure amie, tout va bien dans le meilleur des mondes. Même le petit hérisson a l’air de se plaire dans l’antre élaboré par Tim. Ses épaules sont carrées en ont l’air de toute façon, Freya s’y prend du mieux qu’elle peut tenir tout le monde à bout portant.
Alors comme tout va pour le mieux, elle s’est déjà octroyée une petite salve de visiteurs en verre et en canettes dans sa chambre, un moment de paix et de répit avant d’affronter le monde extérieur. Parce qu’il parait que certains voulaient retourner dans ‘le bon vieux temps’ mais quel bon vieux temps exactement ? Il n’y a jamais eu de bon vieux temps, juste du temps qui dépérit et qui laisse un sentiment de nostalgie. Parce qu’on a beau vouloir revenir au ‘bon vieux temps’, ce n’est jamais pareil que le ‘bon vieux temps’. L’eau sous les ponts s’est tassée, ou alors elle s’est envenimée. C’est peut-être même une houle, une tempête, une catastrophe naturelle qui se prépare. Et d’ailleurs, ça tombe à pic. Parce qu’elle sait qui elle va croiser là-bas, Doherty, et franchement, c’est l’excuse parfaite pour ne pas avoir à la contacter directement. Mais pour ça, il lui faut d’être déjà parée pour la soirée.
Alors quand elle arrive au MacTavish, elle n’est déjà pas très fraîche. Son teint peut-être mais ses yeux sont déjà un peu perdus. Et elle sourit déjà bêtement. Aucune capacité de résistance anyway. Elle se fraye un chemin vers les têtes qu’elle reconnait et cinq minutes après, comme un cheveu sous la soupe du contenu de son verre, la rouquine apparait. A côté d’elle en plus. « Amende honorable pour la dernière fois. » Freya arque un sourcil et on pose la question dont personne ne connait la réponse. « Elle m’a baisé comme un pied. » rétorque Freya d’un ton cinglant tout en portant son verre à ses lèvres. Y en a qui rigolent, ou alors qui ricanent, elle ne sait pas trop parce qu’elle regarde Ariane. « C’est pas comme si ça arrivera pas de nouveau… Qu’importe ce qui s’est passé la dernière fois. » Parce qu’entre elles, ça a dû se finir en cris et en valse de vaisselles. Pour ça, elles s’entendent comme larron en foire.
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| | | | (#)Ven 15 Nov 2019 - 17:19 | |
| « Elle m’a baisé comme un pied. » « You wish. » pas de surprise, la joute qui glisse avec le même naturel piquant auquel toutes les têtes autour de nous sont habituées d’aussi loin qu’ils nous connaissent. Freya n’avait pas la langue dans sa poche, je me faisais un plaisir de lui rendre sa répartie, et c’était la guerre du dernier mot qui venait pour une énième fois de se lancer entre elle et moi. La vérité restait que si j’avais eu un crush sur une fille un jour dans ma vie, ça aurait pu être elle – mais en attendant, les sous-entendus flottaient et les regards des autres brûlaient ma nuque. Pas comme si j’étais pas habituée à ça aussi. « C’est pas comme si ça arrivera pas de nouveau… Qu’importe ce qui s’est passé la dernière fois. » « C’est la seule valeur sûre entre nous deux de toute façon. » elle a pas l’air totalement là, même si elle est bien posée, bien présente. Je laisse mes prunelles acérées dériver sur son visage, passer de ses yeux à son expression globale, mais ça jacasse tellement autour de nous que je perds le fil, que je me blase moi-même à un moment.
Je sais même plus ça remonte à quand, l’arrivée de Freya dans ma vie. Elle est débarquée de façon aussi fracassante que se terminent nos soirées depuis toujours – et c’est encore étonnant qu’autant elle que moi on soit encore là pour témoigner des maigres poignées de souvenirs qu’on a réussi à accumuler l’une et l’autre en lien avec nos plus vieilles comme plus récentes aventures. « Éclatez pas des verres trop tôt, on vient d’arriver. » Cole qui se la joue père poule, mon sourcil qui se hausse devant sa naïveté pure et dure quand il sait aussi bien que nous que plus il nous demande de pas faire un truc, mieux il s’assure qu’on le fasse d’emblée. Ma paume se resserre autour de mon verre, mes doigts y jouent distraitement du piano quand j’ignore si c’est à sa gueule ou à celle de Freya que je lancerai ma première munition de la soirée. Avec elle, je sais jamais sur quel pied danser ; c'est ce qui rend notre amitié encore plus intéressante.
« On aimerait pas être jetés du bar aussi vite quand même. » l’autre Cara qui renchérit, elle roucoule et elle fait genre, je l’ignore maintenant totalement, parce que c’est sur Freya que mon attention est jetée depuis la seconde où je suis arrivée. « Le planning est pas encore tout à fait terminé, on vous envoie le memo quand c’est prêt. » mes mots volent vers les peureux de service, mais mes iris eux sont toujours scotchés à ceux de Doherty. « Tu m’aimes ou tu me détestes ce soir? » la réponse donnera le ton pour la suite, et entre vous et moi, l’une ou l’autre des issues me plaît tout autant.
@freya doherty
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| | | | (#)Dim 24 Nov 2019 - 19:41 | |
| « You wish. » Freya ne répond rien, elle se contente d’avaler le fond de son verre d’un geste vif avant de lever le bras vers le serveur. Un autre verre, pronto, elle va en avoir besoin. You wish, my ass. La suédoise a déjà donné pour les filles, l’expérience a été forte intéressante mais elle s’est arrêtée là. Il n’y a pas eu de questionnements, ni d’interrogations. Une simple passade d’une soirée peu commune qui reste un peu floue dans mémoire mais qui a le mérite d’exister. « C’est la seule valeur sûre entre nous deux de toute façon. » Au moins, c’est clair que c’est quelque chose dont elles seront toujours assurées. L’une comme l’autre, tempérament de feu, indomptable, une tornade rousse face à une tempête suédoise, il n’y a pas à dire, ce n’est pas étonnant que les deux autres se mettent à s’interroger à peine Ariane arrivée. « Fallait pas nous inviter si vous vous chiez déjà dessus, les gars. Et les meufs. » qu’elle rajoute en regardant Cara. Pas de discrimination ni de sexisme, jamais. « Vous vous emmerderez sans nous alors arrêtez d’geindre. » Le verre arrive devant elle et elle râle doucement parce que franchement, c’est quoi ces portions absolument ridicules ? Elle ne va pas passer sa soirée à lever le bras, quand même. (C’est Cole qui régale parait-il, autant se faire plaisir.
« Le planning est pas encore tout à fait terminé, on vous envoie le memo quand c’est prêt. » La jeune femme aurait répliquée plus sèchement mais elle se contentera de rouler des yeux parce que c’est juste ridicule. « Tu m’aimes ou tu me détestes ce soir? » Freya secoue son verre à côté d’elle. « Ça dépend… Tu comptes pourrir la vie de mon copain, ou pas ? Histoire que je sache d’avance si j’dois te pourrir à mon tour. » Ariane va sûrement ne pas comprendre de quoi elle parle mais la suédoise, elle sait. Et elle a déjà assez d’avance sur la liqueur pour ne pas prendre de pincettes – pas comme si c’est dans ses habitudes d’en prendre de toute façon. Alors elle penche la tête vers la rousse alors que quelqu’un s’exclame « Comment ça, t’as un copain ? Depuis quand ? » Doherty ne lui répond pas, son attention complètement centrée sur Ariane. « Ton nouveau demi-frère, tu t’rappelles de lui ? Le monde est quand même sacrément p’tit. J’arrive pas à croire que t’es un lien parenté avec lui, n’empêche. » Même si ce n’est qu’un don de sperme pour l’un comme pour l’autre, il y a au moins dix univers et trente-six galaxies qui doivent séparer Ariane de Tim. Jamais, dans aucun monde elle n’aurait pu songer un seul instant qu’ils auraient été en contact un jour. Elle finit par boire son verre cul sec avant de le poser bruyamment sur la table. « Bon et on peut pas nous apporter directement une bouteille ? Cole, rends-toi utile, va leur demander. Une ou dix, t’inquiètes, on gaspillera pas ton argent, tout sera utilisé et englouti. » On peut compter sur Doherty pour ça.
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| | | | (#)Dim 1 Déc 2019 - 23:00 | |
| Ça roule des yeux, ça soupire aussi. Ils sont idiots à croire que de nous avoir toutes les deux sur le programme de la soirée ça n'allait pas partir en vrille ; petits joueurs. « Vous vous emmerderez sans nous alors arrêtez d’geindre. » qu'elle leur rage dessus, déjà, Freya. C'est du typique, ça m'arrache un sourire en coin, tout juste supplanté par le regard noir que je lui renvoie sans cérémonie quand elle renchérit en copine jalouse suffoquante et chiante au possible la seconde d'après. « Ça dépend… Tu comptes pourrir la vie de mon copain, ou pas ? Histoire que je sache d’avance si j’dois te pourrir à mon tour. »
« Comment ça, t’as un copain ? Depuis quand ? » et aux dernières nouvelles, j'avais en tête qu'il était avec Charlie le gars - le père qui prend ses responsabilités, qui rachète le nôtre, ce merdique idiot. Apparemment, y'avaient plusieurs joueurs au tableau et j'en ai rien à chier que Cole demande des précisions, d'où ma tête que je tourne vite fait vers lui, la langue qui claque une conclusion nécessaire jamais vraiment de bonne augure. « Elle a un copain, j'suis mariée, elle chope mon demi-frère ; ça va c'est bon, tout le monde a compris ça compte comme le small talk de la soirée? » aucune délicatesse ici, j'ai pas du tout envie de prendre le temps de m'assurer que les nouvelles sont passées et qu'ils les gèrent bien quand je me remets à peine des miennes.
« Le monde est quand même sacrément p’tit. J’arrive pas à croire que t’es un lien parenté avec lui, n’empêche. » mes sourcils se froncent, mes lèvres se pincent. « Je suis sensée prendre ça comment? » soit elle m'insulte moi, soit elle l'insulte lui. Dans les deux cas, j'imagine parfaitement sa dentition comme outil-clé pour redécorer les coins du bar vernis à proximité, je dis ça je dis rien.
Son verre est vide, le mien pareil, apparemment on est d'accord toutes les deux sur le point important que la soirée pourra pas avoir une bonne finalité si on est pas toutes les deux en état de se crier dessus, de se sauter à la gorge. Autant faire vite. « Bon et on peut pas nous apporter directement une bouteille ? Cole, rends-toi utile, va leur demander. Une ou dix, t’inquiètes, on gaspillera pas ton argent, tout sera utilisé et englouti. » « Vois-le comme ton apport à nos retrouvailles dans la joie et l'allégresse. » et dans le sarcasme et le cynisme, aussi.
J'attends pas qu'elle tourne la tête vers moi, je sais très bien que la suite elle l'écouterait même sous la torture à voir dans quel état elle se met depuis que je suis arrivée, depuis qu'elle sait. « Je compte pas pourrir Tim. » mes longs doigts s'enroulent savamment autour de mon verre, le font tourner entre mes paumes quand mes iris se plantent sans équivoque dans les siens. « Si c'était de tes affaires et que j'en avais quelque chose à foutre de ton opinion. » je précise, la voix calme, trop pour l'être vraiment, trop pour être rassurante. « Ce serait ce que je te dirais. » |
| | | | (#)Jeu 5 Déc 2019 - 19:34 | |
| « Elle a un copain, j'suis mariée, elle chope mon demi-frère ; ça va c'est bon, tout le monde a compris ça compte comme le small talk de la soirée? » Voilà un assez bon résumé, même si le fait qu’Ariane soit mariée lui fait hausser un sourcil. Mais ça, ça sera une conversation quand elles auront toutes les deux plus d’éthanol dans le sang - si elles s’en rappellent ou qu’elles ne sont pas occupées à se gueuler dessus (voire pire). C’est vraiment un duo étrange entre Parker et Doherty. Elles arrivent à communiquer et pourtant, il y a toujours un truc, quelque chose au-dessus où on sait que n’importe quel mot peut faire déraper l’entière situation. Et si les gens autour d’eux en frémissent d’avance (pas de sa faute à elles), les deux fautives n’en ont que faire. Elles ont trop l’habitude pour ça. Et puis, s’il y a bien un truc dans lequel elles sont d’accord, c’est que l’opinion d’autrui, ça passe au-dessus de la culotte de cheval.
« Je suis sensée prendre ça comment? » Freya arque un sourcil avant de sourire légèrement tout en amenant le verre à ses lèvres. « Comme un véritable problème scientifique à résoudre ? » tente-t-elle de suggérer alors qu’elle sait très bien ce qu’elle en pense. Ariane n’est pas conne. Mais il n’empêche que Freya est quand même (très) surprise que deux êtres aussi différents que la rouquine et son copain soient liés par le sang. Au final, est-ce que ça veut dire quelque chose ? Elle n’en sait rien. Comment on gère l’arrivée d’un demi-frère/d’une demi-sœur au beau milieu de sa vie ? Visiblement, Ariane a moins de difficulté que Tim.
« Je compte pas pourrir Tim. » Doherty l’écoute, elle est toute ouïe et elle veille. « Si c'était de tes affaires et que j'en avais quelque chose à foutre de ton opinion. » Elle ne quitte pas son regard, une lueur profonde s’y installant, comme pour sonder la véracité de ses propos. « Ce serait ce que je te dirais. » « Okay. » Cole revient avec deux bouteilles et Freya se penche pour en attraper une pour se servir un verre. « C’est pas mes affaires mais j’veille au grain, Parker. » Tim se porte déjà assez mal en ce moment, elle ne veut pas que la furie rousse en rajoute une goutte. « Sois vraiment sympa avec lui, Ariane. Et j’suis sérieuse comme jamais, là. Même si t’en a rien à foutre de mon opinion, j’te l’dis quand même. J’sais que trop bien que tu pourrais l’bouffer en trois mots et deux regards. » Et ça, c’est flippant quand même. Pour Tim, pas pour elle-même. Freya, la bouteille toujours à la main, porte son verre cul sec dans son gosier de l’autre avant de s’en servir un autre. « J’savais pas qu’ton père t’avait abandonné. Même si c’est clair qu’il faut supporter une gamine comme toi, j'imagine. » Et ça aussi, tu peux le prendre comme tu veux, Parker.
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| | | | (#)Jeu 19 Déc 2019 - 3:38 | |
| « Okay. » ça, tout ça pour ça. Elle est épuisante la Doherty, à sortir les crocs, à japper bien fort, à rentrer au bercail tout aussi vite. Je sais pas si c'est parce qu'elle me croit, parce qu'elle me fait miraculeusement confiance, ou si c'est juste parce qu'elle a été distraite par le duo de bouteilles que Cole nous ramène, mais je jure que j'y ai cru, qu'elle me fiche patience, que je puisse reprendre ma vie comme bon me semble sans chien de garde à mes trousses. « C’est pas mes affaires mais j’veille au grain, Parker. » elle se verse un verre, y va d'un power move prévisible en me donnant rien du tout, je m'empare donc de la bouteille qu'elle a ouverte pour boire à même le goulot. « Hey, vous pourriez partage- » mon regard noir se visse vers le pauvre gars qui essaie vraiment fort, mais qui réussira jamais à nous apprivoiser ni elle ni moi, et encore moins quand on est toutes les deux.
Et parce que c'était sûr qu'elle allait y revenir, la voilà Freya qui prend sa mine sérieuse, qui sort son ton de menaces, qui m'ennuie, mais qui va lâcher sa tirade coûte que coûte pour se déculpabiliser de j'sais pas quoi, pour se prouver qu'elle a fait le bon choix. « Sois vraiment sympa avec lui, Ariane. Et j’suis sérieuse comme jamais, là. Même si t’en a rien à foutre de mon opinion, j’te l’dis quand même. J’sais que trop bien que tu pourrais l’bouffer en trois mots et deux regards. » « Je serai comme je serai, avec lui. » une autre gorgée, pendant que le concours de celle qui fixe le plus longtemps l'autre ne semble pas prêt de se terminer. « Je vais pas être sympa parce que tu me demandes de l'être. S'il me pique mon vin ou qu'il flippe parce qu'il se croit faussement pas à la hauteur de quoi que ce soit, je vais pas rester là bêtement à lui flatter les cheveux et à lui réciter toutes ses qualités. » je serai pas fausse, je lui mentirai pas, je serai pas douce, mais je serai moi. Et c'est le plus beau cadeau qu'il peut avoir Tim, après s'être fait mentir aussi longtemps sur tout ça. « Je gère Freya. » et pour une des premières fois dans ma vie, y'a pas de pointe de confiance de trop dans ma phrase, y'a pas mes épaules que je redresse pour faire comme si, me pressant de dire que tout est sous contrôle quand derrière c'est le chaos. Là je gère. Vraiment.
« J’savais pas qu’ton père t’avait abandonné. Même si c’est clair qu’il faut supporter une gamine comme toi, j'imagine. » elle s'amuse, elle rigole, elle pique. Je laisse un sourire beaucoup trop grand pour augurer quoi que ce soit de bon se poster à sa place, bien en évidence, sur mes lèvres rougies par l'alcool. « Et ton père à toi, il va bien? » si elle joue à ça, je joue aussi.
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| | | | (#)Sam 21 Déc 2019 - 9:42 | |
| Partager, un mot inconnu au vocabulaire. Elle a déjà dû partager bien trop avec deux frères et quand il est question d’alcool, même pas la peine d’y penser. Freya regarde avec insistance Ariane, comme pour lui dire qu’elle n’a quand même pas intérêt à garder la bouteille pour elle toute seule. Même s’il y en a d’autres, c’est celle-là que Doherty veut quand même. Juste pour faire son monde et surtout celui de Parker. Parait qui aime bien châtie bien, ou une connerie du genre, nan ? « Je serai comme je serai, avec lui. » « C’est bien c’qui m’fait peur. » Qu'elle grommelle dans sa barbe. Elle ne lui demande pas de changer mais juste de savoir mettre les formes. D’arrondir les angles. La suédoise ignore totalement si Ariane en est capable. Elle qui n’est toujours que feu et tempête face à elle, elle n’imagine même pas ce genre de comportement face à Tim. Même si elle aimerait bien être une petite souris pour voir ça, tiens.
« Je vais pas être sympa parce que tu me demandes de l'être. S'il me pique mon vin ou qu'il flippe parce qu'il se croit faussement pas à la hauteur de quoi que ce soit, je vais pas rester là bêtement à lui flatter les cheveux et à lui réciter toutes ses qualités. » Doherty eut un vague sourire ironique tout en menant son verre à ses lèvres. Elle veut bien lui laisser le bénéfice du doute. Elle vient de lister une des choses qui le caractérise si bien et la blonde veut croire qu’il va pouvoir bénéficier d’une autre personne pour lui faire comprendre qu’il a faux partout. C’est presque rassurant mais ça reste Ariane alors à prendre avec précautions et des pincettes. « Je gère Freya. » Wow. C’est presque tellement honnête que Freya en est presque déstabilisée. Elle la regarde ne pas ciller, ne pas flancher, tenir ses jambes et ses propos. La voix est posée et la rouquine a l’air de croire sincèrement ce qu’elle dit. Elle gère. « Et ben, c’encore un jour à noter au calendrier, ça. J’garde précieusement les fois où tu m’as paru aussi honnête. La liste est tellement légère que j’suis ravie de la remplir. » Et elle se permet même de trinquer contre la bouteille. « Dooonc si j’fais ça, elle prend la bouteille des mains, et ça, elle porte le goulot pour en boire une longue gorgée, j’ai pas l’droit à une jolie tresse ni à de jolis compliments ? » Qu’elle demande tout en boudant faussement, le visage peigné de cet air déçu qui n’en est pas.
« Et ton père à toi, il va bien? » “Garce.” Freya a la commissure des lèvres qui frétille et, merde. Ne rien laisser paraitre mais c’est compliqué quand on évoque les parents avec elle. Ses doigts se crispent autour de la bouteille mais elle hausse les épaules l’air de rien. « J’sais pas, ça fait genre dix ans que j’l’ai pas vu. » Elle, elle aurait aimé ne pas le connaitre, son géniteur. « S’il pouvait clamser d’main, j’en serai qu’heureuse. » La suédoise porte la bouteille à ses lèvres une nouvelle fois et l’éthanol commence à faire son effet sérieusement. « Franchement, t’as eu du cul d’pas avoir connu ton père. Limite j’t’envie, tu vois. » Et double merde. Ce n’est pas le genre de conversations qu’elle veut avoir avec la rouquine. « Parfois, mieux vaut ne pas savoir d’où qu’on vient. Ça évite les déceptions. Parce qu’il t’a déçu, ton père, nan ? Les parents finissent toujours par décevoir, t’façon. C’est une règle d’base. » En tout cas pour elle.
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| | | | (#)Dim 12 Jan 2020 - 3:02 | |
| Je sais pas pourquoi je me fais chier avec elle. Je sais pas pourquoi son avis compte, pourquoi je fais gaffe à choisir les mots qui piquent, à choisir ceux qui lui rentreront dans le crâne une bonne fois pour toute. J'aurais pu juste lui éclater la tête et la dentition sur le coin de la table et me tirer. J'aurais pu l'insulter dans toutes les langues que je connais avant de lui éclater la tête et la dentition sur le coin de la table et me tirer - ouais, j'aimais bien cette option-là déjà, du coup je réitère. « Et ben, c’encore un jour à noter au calendrier, ça. J’garde précieusement les fois où tu m’as paru aussi honnête. La liste est tellement légère que j’suis ravie de la remplir. » « Fuck you. » et pourtant, je suis toujours là. À boire l'alcool auquel Cole a renoncé, à brûler ses prunelles des miennes. Son avis compte, et je préfèrerai m'arracher la langue et m'en servir pour l'étrangler (fun times) plutôt que de lui avouer à voix haute. Sûrement parce qu'elle connaît Tim mieux que moi, sûrement parce qu'elle saura en un claquement de doigt si je suis nocive pour lui ou pas. J'en ai rien à faire de ce qu'elle pense ; et pourtant, j'écoute que sa fréquence. « Dooonc si j’fais ça, et ça, j’ai pas l’droit à une jolie tresse ni à de jolis compliments ? » elle nargue, elle chante, elle joue, je roule des yeux et j'esquisse le plus faux et le plus effrayant des sourires que j'ai en banque. « T'as le droit de garder tes dents, ce qui est presque mieux. » traitement de faveur, c'est cadeau.
« J’sais pas, ça fait genre dix ans que j’l’ai pas vu. S’il pouvait clamser d’main, j’en serai qu’heureuse. » ma pique a l'effet escompté ; Freya back off. Et je me cale dans mon siège, me gargarise de l'alcool trop fort pour qu'on le coupe avec rien mais qu'on s'entête tout de même à boire cul sec, mon « Ça serait pas mal sur un t-shirt, ça. » qui est tout de même bien senti. Les daddy issues autour de cette table sont fortes, on ferait bien mieux de les assumer plutôt que de se voiler la face. Les assumer en rageant, ouais. « Franchement, t’as eu du cul d’pas avoir connu ton père. Limite j’t’envie, tu vois. » et puis quoi encore. Ma nuque s'arque, mon sourcil pareil, je la laisse finir parce que c'est toujours cool la minute bitchons ensemble, elle et moi. On est tellement douées à se détester quand on décide d'en être à ce stade-là en soirée que lorsqu'on met notre haine commune et constante à profit on fait de parfaites étincelles. « Parfois, mieux vaut ne pas savoir d’où qu’on vient. Ça évite les déceptions. Parce qu’il t’a déçu, ton père, nan ? Les parents finissent toujours par décevoir, t’façon. C’est une règle d’base. »
« Il a pas existé. Tu peux pas décevoir quand t'existe pas. » que je lâche, sèchement, une gorgée plus tard. Tu peux pas t'ennuyer de quelqu'un que tu vois jamais, tu peux pas avoir envie de passer du temps avec quelqu'un qui n'est pas tangible dans ta tête de gamine de 5 ans ou de jeune femme de 20. Et parce que la lueur dans son regard me plaît, et parce que Freya n'est jamais aussi parfaite et aussi intéressante pour moi que lorsqu'elle se déchaîne, je me penche un peu plus à sa hauteur sur la table, le coin des lèvres retroussé en un air narquois totalement dédié à nos ratés de paternels. « J'ai son adresse si t'as de la rage à passer. » mes paupières battent la cadence, je m'en délecte déjà. « La dernière fois, j'ai juste crevé ses pneus et cassé la fenêtre de son living. » et elle est là pour achever, la moue piteuse, l'air de la gamine si triste, si déçue de vivre qui devrait arriver à la convaincre en un claquement de doigt.
@freya doherty |
| | | | (#)Dim 19 Jan 2020 - 13:56 | |
| « Fuck you. » C’est presque un mot d’amour à ses oreilles à la suédoise et elle rougirait presque de plaisir - mais non, c’est simplement l’éthanol qui fait monter sa température corporelle. Elles se chicanent, elles s’agrippent de mots, elles se toisent, elles se crachent à la figure et pourtant, elles restent toujours assises l’une à côté de l’autre. On n’a pas le choix, qu’elles diront sûrement, les autres gugus ayant décidés pour elles sans les concerter - franchement, un scandale. Mais ce n’est pas grave, Ariane reste quand même une meilleure proie - ou une meilleure partenaire de ‘pesterie’ - que tous les autres réunit. La suédoise savait d’avance qu’elle allait voir la rouquine ce soir, elle ne peut pas jouer l’effrontée qui n’en attendait pas autant. « T'as le droit de garder tes dents, ce qui est presque mieux. » Freya tapote ses dents avec une moue triste. « Merde alors, ça m’aurait donné un p’tit quelque chose en plus, j’en suis sûre. »
« Ça serait pas mal sur un t-shirt, ça. » Freya lève son verre tout en secouant la tête. « En jaune pétant néon et tout l’bazar. » Les daddy issues, la suédoise en a sans en avoir ; elle n’aime tout simplement son père. Il n’y a pas de lien du sang qui traine dans l’équation, elle s’en contrefout qu’elle partage une partie de son adn, de ses origines irlandaises et tout ce qui va avec. Elle doit même avoir ses tendances colériques, ses sauts d’humeur, son impulsivité. Mais ça lui passe au-dessus de la tête parce qu’il a voulu les cramer et que ça, ce n’est pas normal. « Il a pas existé. Tu peux pas décevoir quand t'existe pas. » La blonde fronce le nez tout en respirant son alcool d’un geste distrait, les paroles d’Ariane en tête. Putain que ça a du sens. Pour le coup, c’est Freya qui se retrouve à l’envier. Elle aurait rembobiné sa vie complète si ça pouvait effacer son géniteur du tableau. La rouquine se penche vers elle et elle a cette expression qui rend curieuse la suédoise. Cette espèce de sourire qui garde de grandes promesses, avec le regard pétillant d’une lueur retrouvée. Ce n’est pas elle qui provoque ça, obviously not, mais du coup, Freya veut savoir ce qui lui provoque une telle réaction. « J'ai son adresse si t'as de la rage à passer. » Autant dire qu’elle a un voile de surprise qui traverse son visage avant de boire cul sec le reste de son verre. « La dernière fois, j'ai juste crevé ses pneus et cassé la fenêtre de son living. » « C’est faible comme jeu, Parker, tu l’sais. » Elle a dit ‘juste’, après tout, donc « Tu prévois d’y r’tourner ? » Elle se penche en avant à son tour parce que les autres n’ont pas besoin d’entendre ce genre de trucs. C’est presque grisant comme perspective qu’elle est en train de lui foutre à la figure. La suédoise serait pas en état de contrer une occasion pareille. « Mon père est en taule mais l’tien peut être déjà un bon début. » Est-ce que Freya oserait émettre l’hypothèse potentielle que peut-être elle pourrait se joindre à elle ?
Peut-être pas. C’est une certitude.
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| | | | (#)Jeu 23 Jan 2020 - 0:56 | |
| « En jaune pétant néon et tout l’bazar. » elle a de l'imagination quand il s'agit d'afficher à quel point nos pères nous ont fucked up, faut lui donner. « Et des lettres fluos qui brillent dans le noir. » c'est pas tous les jours qu'on s'en sert pas, de ça comme d'une excuse bidon. Comme d'une justification de merde sur le fait qu'à cause d'un manque de géniteur, on a mal tourné. Elles pleuvent les nanas aux daddy issues qu'elles utilisent comme excuses pour toutes les mauvaises décisions qu'elles prennent, pour tous les mecs qu'elles mettent dans leur lit en manque d'attention, pour tous les coeurs qu'elles brisent parce que le leur sera jamais réparable. Alors ouais, j'en prends une, une plus longue gorgée de l'alcool qui pique. Alors ouais, je ravale comme tout le reste, parce que je suis pas comme ces filles-là, et ce soir, elle non plus.
Y'a évidemment la proposition qui ressort, parce que je me morfonds plus sur le cas du père absent. Plus maintenant en tout cas ; j'en ai rien à foutre des séquelles et autres traumatismes qu'il m'a laissés. Pas quand je peux l'exprimer en démolissant sa vie et ses acquis. « C’est faible comme jeu, Parker, tu l’sais. » « J'étais déstabilisée par comment il est encore plus à chier que l'idée que je m'en étais faite de base, sue me. » je bats des cils, lui renvoie la balle, espère pas secrètement du tout qu'elle arrête de faire chier et qu'elle capte le message plutôt que de faire dans la subtilité. « Tu prévois d’y r’tourner ? » mais c'est ce jeu-là qu'elle veut jouer? Ah bah ok alors, je vais jouer aussi. « P't'être bien ce soir, mais j'voudrais pas être rude et gâcher les retrouvailles. » ma silhouette se cale dans les sièges, mes mots vont vers Freya mais mon regard piquant fixe le profil du pauvre Cole qui a tout organisé en sachant très bien que personne ne lui rendrait la tâche facile.
« Mon père est en taule mais l’tien peut être déjà un bon début. » ah, intéressant. Elle attire mon attention, elle se laisse désirer Freya, mais elle viendra, je suis sûre qu'elle le fera. « Tant qu'on va pas en taule pour mon père I'm all good. » le on que j'utilise, le on sur lequel j'insiste, ma ration que je cale d'un trait et mon corps qui se lève d'un bond avec une seule et unique mission maintenant. « J'pars dans 5 minutes. Le temps de gérer Cole. » la lourdeur d'un gamin à qui je vais briser ses rêves de prendre un selfie avec nous tous bien alignés et souriants les uns à côté des autres. Je prétexterai que Freya a une MTS deg qu'elle doit aller soigner absolument, j'inventerai qu'un dude qui m'a déjà pissé dessus vient d'entrer dans le bar et que je suis trop dégoûtée par son comportement machiste pour rester et on partira la seconde d'après, elle et moi. C'est le plan, en tout cas.
@freya doherty |
| | | | (#)Mar 11 Fév 2020 - 21:54 | |
| « J'étais déstabilisée par comment il est encore plus à chier que l'idée que je m'en étais faite de base, sue me. » Freya sourit malgré elle parce qu’évidemment. Ariane n’est pas le genre de personnes qui va accueillir son père si absent les bras grands ouverts. Elles sont différentes mais à bien égard, assez similaires. Et ce n’est pas pour rien qu’il y a une espèce de flamme qui apparait dans les yeux de la suédoise, l’idée bien trop tentante d’aller foutre le bordel quelque part pouvant presque sauver cette soirée qui s’annonce déjà bourrée - d’alcool et de mauvais feels, de beaucoup trop de conversation et pas assez de fun. Et pas du fun comme Jules qui glousse en regardant Cole fait le con, non, pas ce genre là du tout. Le style où elle regarde Ariane avec un regard tout nouveau, un sourire au coin et la rousse qui répond « P't'être bien ce soir, mais j'vou-drais pas être rude et gâcher les retrouvailles. » Freya lève son verre tout en trainant son regard sur Cole à son tour avant de hausser les épaules. « C’qui serait rude, ça s’rait de pas profiter des retrouvailles. Le bon vieux temps et tout ça. » Après, elle dit ça, elle ne dit rien. « Tant qu'on va pas en taule pour mon père I'm all good. » « Y a pas intérêt. » Elle se ferait crever avant de se faire mettre en prison, de toute façon. Ce n’est pas possible d’aller derrière les barreaux et encore moins à cause de raisons paternelles. Freya en serait bien trop en colère, en plus d’être dégoûtée. La seule façon qu’elle peut finir en taule, c’est le jour où elle brûlera elle-même son foutu père. « J'pars dans 5 minutes. Le temps de gérer Cole. » Elle se lève comme si on lui a piqué le cul, Ariane, et la suédoise la suit des yeux avant de ricaner légèrement. « ‘kay. Fais toi plaisir, Parker. J’vais voir pour une ou deux bouteilles en plus. » Toute en discrétion, bien sûr. Et sur la note de Cole, évidemment. Sinon, ce n’est pas drôle.
Tout de suite, alors qu’elle se dirige vers le bar pour faire la réserve d’alcool qu’elles n’ont pas forcément besoin mais ça fait toujours du bien, Freya se dit que la soirée n’est pas si foutue que ça. Pour une fois qu’elle trouve un terrain d’entente avec Ariane. C’est presque un miracle. Un miracle qui les emmerde droit dans les emmerdes. Ce n’est pas grave. Parce que ça lui donne le sourire alors qu’elle attend (im)patiemment ses rations, tapotant ses doigts sur le comptoir, les yeux bruns naviguant vers le petit groupe qu’elle vient de délaisser. Cole va sûrement râler et les autres seront sûrement déçus de ne pas les voir se chicaner mais tant pis. Elles ont littéralement d’autres chats à fouetter ce soir.
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| | | | | | | | every other freckle ▲ freya & ariane |
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