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 we didn't start the fire (ezra)

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Message(#)we didn't start the fire (ezra) EmptySam 9 Nov 2019 - 18:13

we didn't start the fire
I’ve been beaten and broken and tread upon. I was made to feel stupid when I was young, And they so ”no” is the answer to the temptations, When those demons come rushing, nowhere to run. Sometimes I feel nothing at all, Sometimes I want someone to hold, sometimes I carry on.
 
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Sur la pile de dossier déjà bien conséquente que Lonnie avait mis un temps fou à trier par ordre d’importance en y ajoutant même des petites pastilles de couleur histoire de ne pas se perdre, Smith avait déposé (claqué serait plus approprié) une petite enveloppe marron pas bien épaisse qui avait fait voler les petits post-it du flic dans tous les sens. « Tiens, y’a le proprio d’un garage qui dit qu’une de ses employées à une attitude bizarre en ce moment … d’après lui son mec serait un peu du genre violent. » Pourquoi on lui donnait ça à lui alors qu’il avait déjà plusieurs dossiers en cours notamment celui d’un possible infanticide ? Aucune idée, mais encore une fois Lonnie avait simplement hoché la tête sans rien dire de peur de voir Bates rappliquer si il s’osait à répondre par la négative. Cela faisait maintenant plus d’un an que le bleu avait mis les pieds dans la brigade des affaires familiales, paré de ses meilleurs intentions et d’une naïveté qui l’avait conduit tout droit dans un bizutage qui – même aujourd’hui – ne semblait pas avoir pris fin. Si les collègues de Lonnie avaient tendance à l’oublier et même à tolérer sa présence à l’extérieur du commissariat il n’en était pas de même pour Bates dont la seule préoccupation ces derniers temps était de voir son équipe en tête de classement devant les stups qui faisaient beaucoup plus d’arrestation et qui se vantaient donc d’être les meilleurs, partout, tout le temps. Et ça le foutait en rogne, si bien que Lonnie et ses collègues avaient été briffés sur le fait qu’il fallait absolument un maximum de dossiers réglés et de criminels derrière les barreaux sous peine de se voir retirer la maigre prime qu’ils touchaient en fin d’année. Remettant en place les post-it dans un ordre qui n’avait de sens que pour lui Lonnie avait ouvert la maigre enveloppe se contentant que la déclaration du propriétaire et rien de lui, des soupçons donc, qui ne pouvaient pas être forcément vrais mais des soupçons qu’il se devait d’aller vérifier histoire de classer au plus vite le dossier. Le flic lança une cherche sur Google Maps afin d’afin d’avoir l’adresse exacte du garage avant de verrouiller son GPS, d’enfiler sa veste, et de se rendre à l’armurerie pour y retirer son Browning, juste au cas où. Heureusement pour lui et pour ses pauvres petits mollets le flic avait décidé de prendre la voiture se matin plutôt que le vélo, préférant de loin se prendre un amende pour stationnement interdit plutôt que de se rétamer sous la pluie en rentrant chez lui. La vieille auto crachota un instant avant de se lancer dans un bruit tonitruant, attirant sur elle les regards des badauds alors qu’il saluait d’un geste de la main le flic posté à l’entrée du parking. On lui répétait toujours de faire ses preuves, de se montrer patient et de saisir les opportunités qui se présentaient à lui, mais Lonnie commençait à ressentir un besoin de faire bien plus que de simples petites visites auprès de personnes inquiètes qui signalaient tout et n’importe quoi histoire de penser qu’ils avaient fait le bon geste. C’était compliqué de distinguer un coup porté volontaire et une blessure idiote, et souvent on n’osait pas poser les questions, préférant de loin le confort de l’ignorance à la triste vérité qui pouvait se jouer derrière les bleus. Accroché aux plaques de ventilations par un socle le téléphone du flic s’alluma pour faire apparaître un message de son frère disant qu’il était passé à la prison, qu’il avait vu Romy, qu’il avait besoin d’en parler. La relation nouvellement retrouvée avec Harvey était encore trop bancale pour que Lonnie s’y attache, mais il ne pouvait pas laisser son frère faire les cents pas alors qu’il avait clairement besoin de vider son sac. Si sa relation avec la conseillère avait plus que bien évoluée (chose qui lui donnait le sourire chaque jour), on ne pouvait pas en dire de même quant à sa relation avec Harvey qui restait toujours basée sur beaucoup de non-dits. En se rangeant devant le garage Lonnie prêta quelque secondes d’attention au message de son frère, s’appliquant dans une réponse qui invitait l’aîné à venir boire une bière dès qu’il serait disponible, préférant le confort de son appartement à la complexité d’un bar où les oreilles avaient tendance à trainer. Dans son fidèle carnet qui l’accompagnait toujours Lonnie avait noté l’adresse du garage ainsi que le nom du propriétaire, un certain Mr Beauregard dont le nom de famille finirai forcément écorché dans la bouche du Hartwell, avant de descendre de la voiture pour se rendre jusqu’à la petite porte d’entrée. Personne, pas une âme en vue dans l’endroit d’où provenait tout de même le crépitement d’une chanson à la radio. Lonnie avait fait le tour de la réception, s’invitant dans le garage sans y avoir été invité, il n’aurait qu’à montrer son badge pour se faire accueillir, l’un des bons points de son boulot résidant dans le fait qu’il était – de toute façon – le bienvenu partout. « Mr Beauregard ? » Oui ça n’avait pas loupé, il avait hésité une fraction de seconde sur le nom de famille dont la fin était restée coincée dans le fond de sa gorge, tant pis pour la crédibilité. Un homme à la carrure plus imposante que le flic semblait s’être relevé dans le fond de la pièce, offrant au flic l’opportunité de s’approcher alors qu’il évitait les différentes pièces automobiles disposées sur le sol. « Lonnie Hartwell, brigade des affaires familiales. » Le badge pointé en direction de la silhouette le flic s’était arrêté à quelques pas, le carnet toujours présent dans sa main. « Vous êtes passé au commissariat pour une de vos employées qui présenterait, d’après vous, des signes de maltraitance ? » Il était important de toujours émettre des hypothèses, de ne jamais entrer dans une affaire en pensant avoir toutes les réponses. « Vous pouvez m’en dire plus ? » Il était là pour faire son boulot, plus que pour refermer un dossier afin de battre les stups Lonnie avait à cœur de savoir ce qui avait poussé Ezra Beauregard à se rendre au commissariat pour faire part de ses inquiétudes.  

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Ezra Beauregard
Ezra Beauregard
les adieux volés
  
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ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq.
STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos.
MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail.
LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort.
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POSTS : 52573 POINTS : 120

TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).
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RPs EN COURS :
(quatre) – present: finnley #2jamesjoshuamokare | the only one:

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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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and now the chapter is closed and done:

chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.

et là, un petit géranium:

AVATAR : sam claflin.
CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden).
DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 07/04/2015
https://www.30yearsstillyoung.com/t31212-whatever-helps-you-sleep-at-night

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Message(#)we didn't start the fire (ezra) EmptyVen 27 Déc 2019 - 17:58

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I’ve been beaten and broken and tread upon. I was made to feel stupid when I was young, And they so ”no” is the answer to the temptations, When those demons come rushing, nowhere to run. Sometimes I feel nothing at all, Sometimes I want someone to hold, sometimes I carry on.
 
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Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis qu’Ezra avait enfin osé faire un détour par le commissariat. Il s’était d’abord dit qu’il en faisait des tonnes, qu’il avait surement l’imagination trop fertile - ses frères lui avaient souvent reproché la même chose lorsqu’ils étaient gamins - et que tout ça ne pouvait pas être de réels signes interprétables. Cependant, au fond de lui, un doute subsistait toujours, ne laissant pas vraiment ses pensées en paix. Alors, un matin, avant d’aller travailler, il avait pris son courage à deux mains et était allé déposer une déclaration. Ses mots avaient été hésitants et ses explications surement maladroites, mais au moins il savait qu’il ne serait pas resté les bras croisés pendant que quelque-chose de grave pouvait se tramer sous ses yeux. En effet, ces derniers temps, Nancy - l’une de ses employés - semblait plus que fuyante, comme ayant perdu cette petite énergie qui l’animait si facilement jusque là. Son regard s’était comme couvert d’un voile inconnu, et Ezra n’était pas sans avoir remarqué que quelqu’un était toujours là pour venir la chercher à la débauche - sans une minute de retard. Elle n’avait rien dit, rien n’exprimé à haute voix ou autre, mais au fond de lui, il avait peur qu’il se passe quelque-chose qui ne pourrait être dit. Le flic de l’accueil lui avait dit qu’ils l’appelleraient lorsqu’ils auraient des nouvelles, ou passerait le voir s’ils avaient de plus amples questions. Ezra était retourné bosser, et depuis ce jour là, il scrutait plus que régulièrement la porte du garage ainsi que la demoiselle, dont le comportement ne donnait que des signes réconfortant Ezra dans son choix. Il pensait sérieusement que la police avait classé sa déclaration sans même jeter un oeil au papier lorsqu’une voix d’homme se fit finalement entendre, un matin, à travers le garage. « Mr Beauregard ? » Ezra ne savait pas si c’était la distance entre eux deux qui avait étouffé la fin de son nom de famille dans la bouche du jeune homme ou s’il s’était vraiment perdu à travers la prononciation; mais contrairement à l’ordinaire où la deuxième solution le faisait sourire, au ton employé, il savait que quelque-chose de sérieux allait s’en découler. Le coins de ses lèvres ne se fendirent que d’un simple sourire poli lorsqu’il releva le visage de dedans la voiture sur laquelle il travaillait avec le stagiaire embauché pour le mois courant. Il fit un signe de la main au jeune homme pour lui confirmer son identité, alors que ce dernier s’avançait sans attendre déjà vers lui. « Lui-même, que puis-je pour vous ? » Sa phrase a peine terminé, le regard d’Ezra ne mit pas longtemps avant de tomber sur le badge qu’il avait sorti de sa poche. « Lonnie Hartwell, brigade des affaires familiales. » Il comprenait désormais mieux pourquoi même les innocents dans les films avaient un air coupable lorsqu’un flic se présentait chez eux. Même en sachant qu’il venait pour quelque-chose de positif - si on pouvait qualifier la situation comme telle -, Ezra avait réfléchi en une demi-seconde à toutes les choses plus ou moins légales qu’il avait fait dans sa vie et comment il réussirait à s’en sortir si le jeune homme en face de lui venait à lui poser des questions un peu plus insistantes. « Vous êtes passé au commissariat pour une de vos employées qui présenterait, d’après vous, des signes de maltraitance ? Vous pouvez m’en dire plus ? » Rapidement, Ezra fut sur ses gardes, le regard se baladant à travers le garage. Son stagiaire n’était pas si loin, et il espérait qu’il n’ait pas les oreilles qui trainent de trop - parce-que c’était d’autant plus illégal de menacer quelqu’un de prétendre ne rien avoir entendu lorsqu’un flic se tenait là pour seule compagnie. Mais surtout, il se permit de jeter plusieurs coups d’oeil en avant, en arrière, pour être sûre que cette fameuse collègue en question ne soit pas dans le coin. Il ne savait pas comment elle réagirait si elle apprenait ce qu’Ezra tramait dans son dos. Après s’être assuré que tout semblait presque normal autour de lui, Ezra finit par tirer un sourire plus insistant. « Un café peut être, officier ? » Il n’attendit d’ailleurs pas la réponse de Lonnie avant de se tourner vers le stagiaire. « Je te laisse continuer de regarder tout seul, ok ? De toutes façons, elle est bonne pour la benne donc même en y trifouillant, tu risques rien. » Le sourire qu’il posa cette fois ci au petit gars était bienveillant, sachant qu’il avait lui-même toujours adoré les moments où on pouvait le laisser jouer avec les vieilles voitures promises au paradis de l’auto. Par la suite, il entraina d’un geste de la main le jeune flic en direction de son bureau, se situant plus en recul du reste du garage. Il referma la porte derrière eux, relâchant un peu de tension contenu dans son froncement de sourcils à savoir qu’ils allaient pouvoir entamer cette conversation plus tranquillement. « Désolé, c’est que je n’ai pas trop envie d’avoir cette conversation dans un espace autant… ouvert, surtout aux oreilles indiscrètes. » Il indiqua de la main la chaise de l’autre côté de son bureau, côté visiteur. « Un café, pour de vrai ? » Ce qui lui semblait l’instant d’après, il prenait place de son côté du bureau, mettant un instant prolongé avant de trouver ce qui semblait être une position assise confortable. A dire vrai, il n’était juste pas très à l’aise d’être en conversation tête-à-tête avec un flic - et pourtant, il l’avait cherché. « Votre collègue vous a transmis ma déclaration, alors ? » Ses pensées semblaient comme se brouiller dans son esprit, il se sentait un peu ridicule aussi, toujours persuadé par une partie de son esprit qu’il hallucinait complètement tout ce qu’il avait témoigné.

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Message(#)we didn't start the fire (ezra) EmptyMar 7 Jan 2020 - 16:24

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I’ve been beaten and broken and tread upon. I was made to feel stupid when I was young, And they so ”no” is the answer to the temptations, When those demons come rushing, nowhere to run. Sometimes I feel nothing at all, Sometimes I want someone to hold, sometimes I carry on.
 
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Ce dossier n’était pas le seul à traîner sur le bureau du chef depuis un trop long moment, c’était clairement injuste pour toutes ces personnes qui avaient osées franchir le pas en venant déposer une plainte ou expliquer des soupçons, mais Lonnie savait pertinemment que l’équipe faisait de son mieux pour répondre à toutes les demandes. Il ne restait plus qu’à espérer que le propriétaire du garage n’en soit pas venu à une solution plus extrême, parce qu’ils étaient nombreux à perdre tout espoir et à essayer d’intervenir d’eux-mêmes pour régler le souci. Le type de personne qui finissait à l’hôpital après une raclée en bonne et due forme, se plaignant que la justice ne faisait rien pour venir en aide aux victimes. Le flic s’était permis d’entrer sans même attendre une invitation, attiré par le bruit de la radio qui crachait une chanson vieillotte au loin qui laissait suggérer la présence de quelqu’un à l’intérieur du garage. Dans ses mains le maigre dossier qui ne comportait que les paroles d’un certain Ezra Beauregard, propriétaire du lieu mais aussi unique témoins des dires qu’il avait tentés d’expliquer à un inspecteur de police qui lui avait promis de transmettre sa requête au plus vite. Ils le promettaient tous, dans un hochement de tête entendu et un sourire bienveillant, avant de déposer les bouts de papier sur des tas d’autres bouts de papier. Le cycle infernal qui condamnait les gens à attendre que les choses deviennent plus sérieuses, quitte à prendre le risque d’agir trop tard. Un air désolé sur le visage Lonnie avait poussé ses recherches jusque dans l’atelier avant d’apercevoir des silhouettes agitées autours d’une voiture encore plus pourrie que celle du flic qui roulait encore grâce à un miracle. La fin du nom de famille resta coincé dans sa gorge alors qu’un homme à la carrure imposante de se détourna pour lui faire face. Pas besoin de se ridiculiser plus que ça, il se contenterait de l’appeler monsieur pour le reste de la conversation. « Lui-même, que puis-je pour vous ? » Appuyant son discours en dégainant l’arme fatale qu’était le badge toujours accroché à sa ceinture Lonnie avait expliqué les raisons de sa présence sous le interloqué d’Ezra et ceux indiscrets des autres employés. « J’ai quelques questions à vous poser. » Ça le faisait souvent rire, cette façon dont les visages se décomposaient à la vision d’un signe d’autorité aussi important que la police, et si Lonnie n’en jouait pas plus que de raison ça l’amusait toujours autant. La goutte de sueur perlant presque sur la tempe le garagiste avait jeté un coup d’œil aux alentours pour s’assurer que personne ne viendrait les déranger, et le bleu profitait de cet instant pour scruter les différents véhicules présents autour de lui, histoire de voir si la sienne était vraiment un déchet ou si d’autres tenaient la palme. « Un café peut-être, officier ? » On ne pouvait jamais dire non à un café, quand bien même il était uniquement proposé pour se sortir d’une situation délicate. Lonnie hocha simplement la tête en souriant alors qu’Ezra se retournait pour faire face à son apprenti qui allait devoir rester seul quelques instants, sans se faire coincer sous un châssis dans l’idéal. Le flic avait suivi le garagiste sans se faire prier, conscient que ce genre de discours était plus facile à aborder dans un endroit clos. « Désolé, c’est que j’ai pas trop envie d’avoir cette conversation dans un espace autant … ouvert, surtout aux oreilles indiscrètes. » Par peur ? Pour éviter la confrontation ? Lonnie avait fait taire ses questions, pour le moment. « Effectivement, ça serait mieux de garder ça entre nous pour le moment. » La phrase prêtait un peu confusion mais le fond restait le même, car si les suspicions du propriétaire se trouvaient être infondées il ne fallait pas que ça ameute tous les employés qui ne manqueraient pas d'y aller d'un commentaire. « Un café, pour de vrai ? » On ne dit jamais non à un café. « Oui, merci. » Ezra l'avait invité à prendre place sur la chaise libre en face du bureau alors que le garagiste essayait de calmer son inquiétude en changeant de posture toutes les trente secondes. Un peu nerveux, sans doute, le propriétaire avait cherché ses mots devant un Lonnie qui attendait patiemment que la tension redescende un peu. Il n'avait rien à craindre, le flic étant seulement présent pour glaner quelques informations supplémentaires, mais ils avaient tous la même attitude en face des flics, innocents ou non. « Votre collègue vous a transmis ma déclaration, alors ? » Non, je suis ici pour faire un tennis mais j'ai remarqué que vous n'aviez pas de court disponible. Enfin, dans la tête du bleu ça avait été la première réponse, mais il fallait tout de même garder un semblant de professionnalisme afin d'éviter le rapport interne. « Mon supérieur m'a demandé de récupérer toutes les informations possibles sur cette affaire. » Afin de classer le dossier au plus vite et de ne plus l'avoir sous les yeux, mais il avait taire la remarque devant Ezra. « J'aimerai reprendre avec vous depuis le début, si vous le voulez bien. » Lonnie avait fait glisser sa main dans la poche intérieur de sa veste pour en sortir son fidèle carnet qui devenait de plus en plus lourd avec le temps, de plus en plus laid aussi. « Quand est-ce que vos suspicions ont commencées? » Parce que Lonnie devrait être sûr, avant toute choses, que le garagiste n'avait pas confondu maltraitance et simple accident.   

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Message(#)we didn't start the fire (ezra) EmptyDim 12 Jan 2020 - 23:24

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« Effectivement, ça serait mieux de garder ça entre nous pour le moment. » Ezra hocha la tête, en ayant un regard distrait vers l’officier. Il ne savait trop où se mettre, n’étant pas tant à l’aise que ça en sa présence. Comme si toutes les conneries qu’il avait pu faire depuis son jeune âge en venaient à s’écrire en lettre de sang sur son front - idiot, il était, sur ce coup là. « Oui, merci. » Il servit le café pour lequel Lonnie avait répondu à la positive avant de prendre place de son côté du bureau. Il ne savait trop par où commencer. A dire vrai, il avait exactement la même attitude que lorsqu’il avait enfin réussi à se déplacer jusqu’au poste de police - à savoir qu’il se sentait imposteur, loin d’être dans ses droits. Pourtant, il était certain: quelque-chose se tramait chez Nancy et il se devait de faire tout son possible pour que ce soucis soit résolu. « Mon supérieur m'a demandé de récupérer toutes les informations possibles sur cette affaire. » En même temps, sa question était surement idiote. Si le flic se tenait aujourd’hui devant lui, c’était qu’on l’avait mis au courant. Il n’était pas passé par hasard et s’était arrêté ici, toujours par hasard, dans l’espoir d’occuper sa journée. « J'aimerai reprendre avec vous depuis le début, si vous le voulez bien. » Ezra hocha la tête, son regard n’arrivant toujours pas à se poser sur l’officier en face de lui. Ses pensées le distrayant énormément, tentant de les mettre en ordre et de les maitriser afin de réussir à expliquer clairement ce qu’il avait en tête. Il s’était efforcé de retenir le moindre élément qui lui avait posé soucis, l’avait forcé à aller jusqu’à se confier au commissariat. « Quand est-ce que vos suspicions ont commencées? » La jambe remuant sans arrêt, les pupilles concentrées sur sa propre tasse de café, un soupire las s’échappa des lèvres d’Ezra - pas qu’il s’ennuyait déjà de la présence du jeune flic, simplement qu’il était embêté de prononcer ces mots à haute voix. Tout semblait moins dramatiques lorsque ça se jouait uniquement dans sa tête. « Quelques mois environ, je dirai courant aout ou septembre, par là… » Il fronçait les sourcils, faisait en sorte de mettre tous ses souvenirs au clair. « Nancy… c’est son prénom… a commencé à m’éviter et à éviter un peu les autres du garage… » Le jeune homme était clairement perdu dans ses souvenirs, à chercher à travers ses pensées, comme s’il était absorbé. Il naviguait à travers les images qui lui parvenaient, oubliant presque l’espace d’un instant qu’un agent de la loi se tenait à quelques mètres de lui. « J’me suis juste dit qu’elle voulait bosser tranquillement dans son coin et pas qu’on vienne la déranger, mais elle a continué de faire ça aussi sur ses temps de pauses déjeuners. Le vendredi soir, on aime bien aller boire une bière au bar pas loin, et pour ça aussi elle à commencer à se défiler. » Sa jambe n’avait cessé de remuer durant tout le moment où il s’était mis à parler, mesurant presque le temps. Il inspira, secouant la tête, retenant un petit rire nerveux. Il se trouvait idiot. « Au début, je pensais que c’était moi qui… je sais pas… prenait ça trop au sérieux ? » Et pour la première fois depuis dix bonnes minutes, il réussit à venir plonger son regard dans celui de Lonnie, essayant de chercher dans les deux billes du flic l’intérêt et l’inquiétude qu’il ressentait lui, de son côté. Il en demandait beaucoup, le jeune homme ne venait qu’entendre un bout de l’histoire et n’était pas concerné - de plus, il se devait surement de garder une posture professionnelle face à lui. « Vous fumez ? » Attrapant sa veste qui traitait sur le dossier de sa chaise, Ezra en tira son paquet de cigarette. Il s’était promis d’arrêter définitivement, mais les situations comme celle qu’il était en train de vivre appelaient à plein poumons le petit tube blanc. « Je vous en paie une ? » Alors que Lonnie finit par en tirer une de son paquet, Ezra alluma la sienne. Au diable l’interdiction qu’il s’était fixé de ne jamais fumer dans son bureau, aujourd’hui l’histoire qu’il racontait méritait au moins une clope. Et si le flic n’était pas content avec son attitude, ils sortiraient du bureau pour aller prendre l’air - mais en général, une personne qui accepte une clope n’est pas dérangée de la fumer dans un lieu clos. « Et puis j’ai commencé à me rendre compte que j’hallucinais pas. Ca lui est arrivé d’appeler pour dire qu’elle pouvait pas venir. Elle disait qu’elle était malade, mais elle le lendemain elle revenait en forme. » Il vint tirer une ou deux bouffée de saletés, fumée grise soutenue s’élevant d’entre ses lèvres. « Je suis pas chiant là-dessus, je sais qu’on peut pas être tout le temps en forme, mais ça a commencé à m’embêter de la voir s’absenter aussi souvent. » Lui qui, en règle générale, n’était jamais à l’aise à l’idée de déballer autant de paroles d’un coup, se surprenait à vider son sac au flic à peine leurs chemins croisés. Surement qu’au fond de lui, il était sûr de ce qu’il avançait. Peut-être que malgré les craintes, il savait qu’il faisait la bonne chose. « Son copain est passé quelques-fois, sur les semaines avant que je vienne vous voir au commissariat, pour venir la chercher au boulot. Il faisait jamais ça avant, et à chaque fois qu’il arrive, elle s’échappa rapidement du garage pour le rejoindre. » Il vint hausser les épaules, la chair de poule hérissant les poils de ses avant-bras. « Je sais pas ce que c’est exactement, officier, mais j’aime pas ça. » Il vint écraser sa clope sur une pièce de voiture abimée qui traînait sur son bureau, d’une force ovale. Il l’avait fumé plus vite que le vent - mesurez ici son taux de stress à s’être rendu dans une telle situation, surtout sans trop savoir où il mettait les pieds et jusque où il allait se faire engloutir.

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Message(#)we didn't start the fire (ezra) EmptyMar 21 Jan 2020 - 18:10

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I’ve been beaten and broken and tread upon. I was made to feel stupid when I was young, And they so ”no” is the answer to the temptations, When those demons come rushing, nowhere to run. Sometimes I feel nothing at all, Sometimes I want someone to hold, sometimes I carry on.
 
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C’était toujours plus agréable de parler de ce genre de dossier sensible sans avoir une dizaine de paires d’yeux innocents rivés sur la conversation, et si Lonnie avait accepté de suivre le gérant jusque dans son bureau il n’en restait pas moins focalisé sur sa mission principale de la soirée, à savoir sortir d’ici avec les informations nécessaires avant de s’écrouler sur un lit. Accueillant avec un plaisir non dissimulé le café que lui avait tendu Ezra le bleu s’était installé sur la chaise en face du petit bureau avant de sortir son carnet. Il n’était pas impatient de nature mais avait développé une certaine envie de finir les choses au plus vite depuis qu’il avait des bras dans lesquels se réfugier après une journée de boulot. Le mécanicien respectait la norme de tous ces gens qui se sentaient coupables de quelque chose quand bien même ils transpiraient l’innocence, et si ce détail l’avait toujours fait sourire le flic avait quand même à cœur de démêler cette histoire au plus vite. Si l’employée du garage était véritablement une victime et non pas simplement une personne avec un très mauvais équilibre alors Lonnie se devait de ne rien prendre à légère, à commencer par les premières suspicions qui avaient menées le gérant à se rendre jusqu’au poste de police. « Quelques mois environ, je dirai courant aout ou septembre, par là… » Ezra était tendu, remuant sans cesse sa jambe, évitant au possible le regard du rouquin qui avait tiré son premier trait sur la page blanche de son carnet. « Nancy … c’est son prénom … a commencé à m’éviter et à éviter un peu les autres au garage … » Rien de bien surprenant dans un environs principalement masculin, et cela ne voulait en aucun cas dire qu’elle avait subi une quelconque maltraitance. « Et comment vous décririez l’ambiance au sein de votre établissement ? Elle a déjà eu des soucis avec quelqu’un en particulier ? » Autant éliminer tout de suite les principaux facteurs de tension qui auraient très bien se traduire par une mauvaise acclimatation à l’équipe. « J’me suis dit qu’elle voulait bosser tranquillement dans son coin et pas qu’on vienne la déranger, mais elle a continué à faire ça aussi sur ses temps de pauses déjeuners. Le vendredi soir, on aime bien aller boire une bière au bar pas loin, et pour ça aussi elle a commencé à se défiler. » Le flic avait arqué un sourcil devant les révélations du gérant alors que la jambe de ce-dernier avait battu le tempo durant toute sa tirade. Il n’y avait rien d’étrange à ce genre de comportement si on prenait le temps de le regarder de plus près, mais l’intuition du bleu le poussait à croire qu’Ezra avait eu raison de se méfier de quelque chose. « Elle a exprimé un problème particulier, même dans le cadre de son boulot ? Du genre une difficulté à faire une mission. » Parce que mille et une fois pouvaient expliquer le comportement étrange de la jeune femme, et qu’il fallait tirer tout ça au clair avant de lancer la cavalerie vers un problème qui pourrait n’être qu’un simple soucis médical ou de perte d’un proche dont elle n’aurait pas voulu parler. « Au début, je pensais que c’était moi qui … je sais pas … prenait ça trop au sérieux ? » Pour la première fois depuis le début de la conversation Ezra avant réussi à porter son regard autre part que sur l’environnement de son bureau, glissant ses yeux dans ceux de Lonnie qui n’avait pas bougé d’un poil en griffonnant de temps à autre sur le papier. « Vous fumez ? » Le gérant avait attrapé la veste de sur le dossier de chaise avant d’en tirer son paquet de cigarette qui déclencha un frisson chez le Hartwell, il avait promis de tout faire pour arrêter mais avait encore du mal à faire disparaître la clope d’après manger. « Je vous en paie une ? » En se redressant pour attraper la cigarette du bout des doigts Lonnie avait tout de même entendu la voix de Romy dans ses oreilles lui soumettant l’idée que ça serait cool de mettre un terme à tout ça. « Merci, mais c’est pas de cette façon que je vais réussir à arrêter. » Un sourire sur les lèvres le flic avait tout de même tiré le briquet de la poche arrière de son jean afin d’allumer le bout de la cibiche, la toute dernière, promis. « Et puis j’ai commencé à me rendre compte que j’hallucinais pas. Ça lui est arrivé d’appeler pour dire qu’elle pouvait pas venir. Elle disait qu’elle était malade, mais le lendemain elle revenait en forme. » Le mégot coincé entre les lèvres le flic avait libéré ses mains pour tenir le papier et le stylo en notant au fur et à mesure les informations récoltés de la bouche du gérant. « Je suis pas chiant là-dessus, je sais qu’on peut pas être tout le temps en forme, mais ça a commencé à m’embêter de la voir s’absenter aussi souvent. » N’importe qui aurait réagi de la même façon devant une employée qui se distribuait elle-même les horaires et les temps de présence, si Ezra n’avait rien du patron excessif et trop demandant il n’en restait pas moins le gérant de cette entreprise qu’il devait faire tourner. « A quelle fréquence, les absences ? » Tirant une bouffée gigantesque sur la cigarette offerte Lonnie avait recraché la fumée vers le plafond alors que le gérant reprenait d’une voix anxieuse, entrant dans le vif du sujet. « Son copain est passé quelques fois, sur les semaines avant que je vienne vous voir au commissariat, pour venir la chercher au boulot. Il faisait jamais ça avant, et à chaque fois qu’il arrive, elle s’échappe rapidement du garage pour le rejoindre. » L’intuition de Lonnie lui hurlait que cet homme était le point sensible de cette histoire, mais on lui avait toujours appris à ne pas tirer de conclusions hâtives sans connaître tous les détails. « Je sais pas ce que c’est exactement, officier, mais j’aime pas ça. » Et il avait toutes les raisons de redouter le pire. Laissant la fumée s’échapper d’entre ses lèvres Lonnie avait tourné la page de son carnet pour y noter tous ce qu’Ezra pourrait lui dire au sujet de cet homme qui passait la chercher. « Vous l’aviez déjà vu cet homme ? Dans d’autres circonstances peut-être. » Elle aurait très bien pu le ramener une ou deux fois durant les soirées que l’équipe passait au bar du coin. « Et, elle en a déjà parlé à quelqu’un ici ? Ce genre de relation, heureuse et épanouie j’entends, c’est qu’on préfère raconter autours d’un verre avec ses collègues. » Si Nancy ne l’avait pas fait elle était soit très attachée à sa vie privée, soit conscience que sa relation avec son petit-ami dépassait toutes les règles de la logique.    

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Ezra Beauregard
Ezra Beauregard
les adieux volés
  
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ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq.
STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos.
MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail.
LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort.
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TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie.
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PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).
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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26
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and now the chapter is closed and done:

chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.

et là, un petit géranium:

AVATAR : sam claflin.
CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden).
DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 07/04/2015
https://www.30yearsstillyoung.com/t31212-whatever-helps-you-sleep-at-night

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Message(#)we didn't start the fire (ezra) EmptyJeu 23 Jan 2020 - 22:17

we didn't start the fire
I’ve been beaten and broken and tread upon. I was made to feel stupid when I was young, And they so ”no” is the answer to the temptations, When those demons come rushing, nowhere to run. Sometimes I feel nothing at all, Sometimes I want someone to hold, sometimes I carry on.
 
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Ezra jouait tellement nerveusement avec ses mains qu’il allait réussir à faire de ses doigts un véritable noeud si ça continuait. Ou alors, il réussirait à briser ses phalanges une par une, autre choix - clairement, il préférait la première option. Raconter ces souvenirs, ces moments, au flic assis de l’autre côté du bureau n’était pas sa tasse de thé, mais c’était nécessaire. Toutes ses tripes lui indiquaient que c’était presque vital. Alors qu’il commençait son récit, comme demandé par Lonnie un instant plus tôt, Ezra dut cependant faire face au fil de la conversation à des questions de plus en plus précises du flic. S’il désirait juste entendre une version générale des faits, dans les faits il désirait quelque-chose de détaillé. Ce n’était pas aller contre la volonté d’Ezra, c’était simplement le rendre de moins en moins à l’aise. Alors peut-être qu’il écorchait des mots davantage, peut-être qu’il semblait hésitant quand à se rappeler certains détails en particulier. « Et comment vous décririez l’ambiance au sein de votre établissement ? Elle a déjà eu des soucis avec quelqu’un en particulier ? » Le jeune homme secoua d’instinct la tête de gauche à droite, vivement. « Jamais. C’est une fille adorable. Et jusque maintenant, enfin jusque y’a pas longtemps, toujours positive et souriante. Tout le monde s’entend bien avec Nancy ici, et je fais en sorte de veiller à ce que les relations entre les collègues soient toujours au minimum cordiales. » Il ne tentait pas de passer pour un patron modèle auprès du jeune flic, mais c’était simplement la vérité. Comme son ancien patron avant lui, Ezra tentait au mieux de garder cette ambiance familiale qui avait été présente des années durant. « Elle a exprimé un problème particulier, même dans le cadre de son boulot ? Du genre une difficulté à faire une mission. » Fronçant à le fois le bout du nez et les sourcils, le temps d’un moment, Ezra vint de nouveau secouer légèrement la tête. « Non. » Il laissa couler une seconde, avant de sortir de ses souvenirs pour revenir à sa discussion. « Pas que je sache, en tous cas. Y’a des choses qu’elle savait pas faire et qu’elle a appris au fur et à mesure, mais comme tout le monde, moi compris. » Rien qui ne permettrait d’expliquer en tous cas qu’elle ne veuille plus fréquenter le garage, ses collègues, les deux à la fois - et surtout qu’elle ait ce sentiment de peur lorsqu’elle était dans les parages, au point de presque désormais partir en courant le soir pour rentrer chez elle. La tension continuait cependant de monter au sein d’Ezra, les questions du flic nécessaires mais ne le mettant pas à l’aise, il finit par craquer en tirant une clope de son paquet. Il en offrit une également à Lonnie. « Merci, mais c’est pas de cette façon que je vais réussir à arrêter. » Un léger sourire, comme réponse miroir à celui du flic, se glissa un instant sur les lèvres d’Ezra. « Je peux pas juger sur ça. » Pas qu’il était un grand fumeur, mais il n’avait jamais réussi à complètement arrêter. Finalement, après plusieurs bonnes inspirations - certaines avec la clope au bec -, il reprit son histoire. Tentant de se rappeler des étapes qui l’avaient marqué, et qui lui avait fait avoir ce raisonnement et la démarche d’aller voir les flics. Il savait que de parler des faits récents allaient attiser un minium la curiosité du flic - ou c’était ce qu’il croyait. « A quelle fréquence, les absences ? » Il eut une petite moue de réflexion. « Jusqu’à trois jours d’affilé la semaine dernière. C’était jamais aussi longtemps, avant. Souvent, c’était juste un jour par ci ou par là, sans jamais être absente plusieurs jours à la suite par contre. » Dit aujourd’hui à haute voix, Ezra se rendait compte que Nancy avait été bien plus absente que ce qu’il s’était imaginé, finalement. Elle avait loupé pas mal de jours, bien plus que ce qu’un patron ordinaire aurait toléré au sein de son établissement. Les circonstances semblaient altérées, cependant, et Ezra ne voulait pas être un problème de plus. Mais il ne voyait pas d’autre issue désormais. Alors, il vint apporter aux yeux de l’officier le dernier détail qu’il n’arrivait plus à se sortir de l’esprit - le petit ami de Nancy qui passait au garage la chercher lorsqu’elle avait fini sa journée de boulot, alors que ce n’était pas un comportement qu’il avait auparavant. « Vous l’aviez déjà vu cet homme ? Dans d’autres circonstances peut-être. » Ezra soupira, ne cachant pas son embarra. En effet, il s’apprêtait de ce pas à répondre une nouvelle fois par la négative à Lonnie, et il ne voulait pas que ce dernier prenne la situation pour une perte de temps et, surtout, une blague. Il vint tirer une nouvelle cigarette de son paquet. Il n’arrêterait décidément pas aujourd’hui. « A vrai dire, je l’avais jamais vu avant tout court. » Le jeune homme en face de lui sembla anticiper quelque-peu sur la suite de ses pensées. « Et, elle en a déjà parlé à quelqu’un ici ? Ce genre de relation, heureuse et épanouie j’entends, c’est qu’on préfère raconter autours d’un verre avec ses collègues. » Fermant les yeux l’espace d’un instant, savourant la fumée parcourant ses poumons, Ezra secoua, pour la énième et il espérait la dernière fois, la tête. « Pas vraiment. » Il se doutait que ce peu de réponse n’allait pas satisfaire le flic, et il ne voulait pas qu’il en vienne à devoir répéter ses questions - il perdrait le peu d’intérêt qu’il avait pour l’affaire - alors il ne perdit pas de temps pour reprendre la parole. « Elle en a déjà parlé, mais sans en faire de trop. C’est plutôt une fille discrète, sur sa vie privée. Je sais quelques détails sur sa vie de famille parce-qu’elle a déjà du s’absenter pour des soucis de santé de sa mère, mais c’est tout. Quand on va boire un verre, elle mentionne son copain de temps à autres, mais je connais même pas son prénom. C’est pour dire. » Il vint tirer une nouvelle bouffée de cigarette. « Je ne suis pas le plus bavard à ce sujet là, aussi, faut avouer. » Il disait ça à Lonnie, alors qu’il avait monopolisé la conversation depuis que le jeune homme avait mis les pieds dans le garage. « En tous cas, jusqu’ici, elle n’avait jamais mentionné sa relation comme quelque-chose de négatif. Après, ça fait quelques semaines qu’elle évite les conversations et les sorties, alors… »

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Dernière édition par Ezra Beauregard le Lun 3 Fév 2020 - 18:48, édité 1 fois
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Message(#)we didn't start the fire (ezra) EmptyMer 29 Jan 2020 - 22:05

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I’ve been beaten and broken and tread upon. I was made to feel stupid when I was young, And they so ”no” is the answer to the temptations, When those demons come rushing, nowhere to run. Sometimes I feel nothing at all, Sometimes I want someone to hold, sometimes I carry on.
 
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La ligne avait toujours été très fine entre les suspicions et les véritables questionnements que se posaient parfois les gens quand ils étaient témoins d'un geste ou d'une parole déplacée. Certains balayaient de la main ce qu'ils avait bien pu voir, d'autres se contenaient de noter mentalement que quelque chose n'allait pas sans forcément agir, et puis il y avait les personnes qui – comme Ezra – avait passer le bien de leur amis avant tout. C'était courageux que de faire ce premier pas consistant à aller chercher de l'aide, à confier les doutes et les interrogations sans pour autant être sûr d'être entendu. Dans son boulot Lonnie avait rencontré pas mal de cas où les simples craintes n'étaient en réalité rien de plus qu'une glissade dans la salle de bain ou un entraînement trop intensif à la salle de sport, pourtant il pouvait sentir que le mécanicien avait bien plus de choses sur le cœur qu'il ne l'avait confié pendant sa première visite au poste, ainsi les questions du flic se faisaient plus précises au fur et à mesure qu'il construisait un plan de la 'victime' malheureuse. Un soucis au boulot aurait très bien pu être la raison de son éloignement vis-à-vis de son patron et du reste de l'équipe, le bleu se devait d'éliminer toutes les pistes ne menant à rien avant de promettre au propriétaire qu'il enquêterait d'avantage sur cette histoire. « Jamais. C’est une fille adorable. Et jusque maintenant, enfin jusque y’a pas longtemps, toujours positive et souriante. Tout le monde s’entend bien avec Nancy ici, et je fais en sorte de veiller à ce que les relations entre les collègues soient toujours au minimum cordiales. » Lonnie s'était pincée les lèvres en notant dans son carnet tout ce qu'Ezra avait à lui dire, tous les détails dont il se souvenait, même si il n'y voyait pas l'importance. Une ambiance cordiale ne voulait pas forcément dire que tout allait pour le mieux dans le garage, et Lonnie était le premier à savoir que bien des choses pouvaient se cacher sous le tapis d'un établissement qui comptait un petit nombre d'employés. « Je vous donnerai le numéro de mon patron, qu'il prenne exemple sur vous. » Lonnie s'était permis une remarque, un sourire sur les lèvres alors qu'il tentait tout de même de garder un minimum de professionnalisme pour ne pas apparaître comme le petit flic qui prenait tout à la légère. Mais il y avait quelque chose chez cet homme qui poussait le flic à lui faire confiance, à croire ses paroles lorsqu'il détaillait les changements remarqués chez son employée, et cette inquiétude qu'il pouvait deviner dans le ton de sa voix. Ezra semblait touché par cette histoire, par cette jeune femme, et ça avait poussé le Hartwell à se demander si il n'y avait pas un souvenir d'histoire personnelle derrière tout ça. Si Nancy n'avait rien exprimé à son patron ni même au reste de l'équipe, devenant chaque jours un peu plus l'ombre d'elle-même, une coquille se renfermant tout doucement, elle aurait très bien faire passer le message autrement pour ne pas éveiller les soupçons. Ça n'était pas la première fois que Lonnie rencontrait ce genre de situation où les victimes utilisaient des codes pour essayer de se faire comprendre, et si la plupart du temps les gens n'y voyaient que du feu, il était persuadé que le mécanicien aurait vite remarqué le moindre détail. « Non. Pas que je sache, en tous cas. Y’a des choses qu’elle savait pas faire et qu’elle a appris au fur et à mesure, mais comme tout le monde, moi compris. » Rien d'inhabituel donc. Faisant glisser ses yeux sur les mots qu'il écrivait instinctivement pour ne rien oublier, Lonnie avait accepté – non sans entendre la remarque de Romy dans sa tête – la cigarette tendue par Ezra dont la nervosité faisait des bons à chaque fois que le flic posait une question. « Elle vous à déjà demandé un entretien, pour se confier ou essayer de faire passer un message ? » La cibiche aux bord des lèvres le flic avait sorti le briquet de sa poche intérieure en prétextant que ça n'était pas le meilleur moyen pour lui d'arrêter définitivement la cigarette. « Je peux pas juger sur ça. » Au moins ils étaient deux. Recrachant la fumée entre ses lèvres vers le plafond Lonnie avait continué sa salve de questions, ne s'arrêtant que de temps à autre pour regarder Ezra et s'assurer qu'il n'allait pas s'évanouir sous la pression. L'employée s'était absentée de nombreuses fois, se dérobant à ses obligations, attirant l'attention de son patron qui avait sans doute eu le nez creux en remettant en question l'honnêteté de la jeune femme non sans s'inquiéter pour elle. « Jusqu’à trois jours d’affilé la semaine dernière. C’était jamais aussi longtemps, avant. Souvent, c’était juste un jour par ci ou par là, sans jamais être absente plusieurs jours à la suite par contre. » Trois jours où elle avait préférée mentir plutôt que d'affronter le regard de ses collègues, du propriétaire qui ne semblait pas être le dernier des connards avec son équipe, qui risquait même le tout pour le tout en jouant les justiciers. Lonnie ne cachait pas l'admiration qu'il portait à ceux qui osaient bouger, qui se donnaient la peine de faire quelque chose là où d'autres auraient simplement fermé les yeux. « Elle revenait avec des justificatifs médicaux ? Quelque chose qui prouvait son absence ? » Le flic connaissait déjà la réponse à cette question, mais il fallait mettre toutes les interrogations sur le tapis pour ne pas se retrouver avec un dossier classé sans suite et ainsi faire retomber la confiance d'Ezra vis-à-vis des forces de l'ordre. Toutes les réponses se tenaient sans doute derrière l'homme qui était venu chercher la jeune femme plusieurs fois et qui avait attisé la méfiance du propriétaire. C'était souvent, bien que certains cas soient différents, la réponse aux absences et aux petits bleus qui fleurissaient sur la peau de l'employée dont les manches s'étaient allongées même en plein cœur de l'été. Lonnie avait fait glisser les pages du carnet avant de tracer une ligne sur le dessus, listant toutes les informations sur cet homme qui pouvait être la clé de toute cette histoire. Une relation heureuse faisait souvent partie des points que l'on aimait évoquer avec ses collègues et ses amis proches, simplement pour faire la conversation autours d'un verre ou bien pour étaler son bonheur à la vue de tous. Mais pas dans ce cas, pas avec cette jeune femme devenue si discrète ces derniers temps. « Pas vraiment. » L'étau se resserrait, les doigts de Lonnie sur la cigarette aussi alors qu'il recrachait la fumée dans un long soupir. « Elle en a déjà parlé, mais sans en faire de trop. C’est plutôt une fille discrète, sur sa vie privée. Je sais quelques détails sur sa vie de famille parce qu’elle a déjà du s’absenter pour des soucis de santé de sa mère, mais c’est tout. Quand on va boire un verre, elle mentionne son copain de temps à autres, mais je connais même pas son prénom. C’est pour dire. » Rien de trop anormal pour le coup. Le flic avait froncé les sourcils en raturant une ligne de son carnet alors que le mécanicien tremblait d'incertitudes, sans doute pris par le doute maintenant qu'il devait les exprimer à haute voix. « Vous pourriez me le décrire, cet homme ? » Il était nul en dessins, pas le meilleur pour s'arme d'un crayon de papier, mais même quelques éléments pourraient lui être bénéfique dans les futures recherches, si futures recherches il y avait. « Je ne suis pas le plus bavard à ce sujet là, aussi, faut avouer. » Un peu décontenancé face à cette situation Lonnie avait simplement haussé les épaules en affichant un sourire. « Vous n'êtes pas le seul rassurez-vous. » Il fallait qu'Ezra se détente, qu'il arrête de croire que le flic était là pour lui mettre la pression. Si la cigarette n'arrivait pas à faire son travail Hartwell essayait tout de même de faire redescendre la pression en se présentant comme une oreille attentive plutôt que comme un fouille merde. « En tous cas, jusqu’ici, elle n’avait jamais mentionné sa relation comme quelque-chose de négatif. Après, ça fait quelques semaines qu’elle évite les conversations et les sorties, alors… » Le comportement de quelqu'un qui retenait quelque chose, et il ne fallait pas être devin pour comprendre que la jeune femme était en proie à un changement qui avait attiré le regard de son patron. « Est-ce que vous avez remarqué des bleus ou des traces de coups ? » Pas évident de se remémorer ce genre de chose lorsqu'on avait la tête bien trop prise par l'inquiétude, mais c'était ce qui passait le plus souvent à la trappe alors que l'importance était capitale. « Je suis obligé de poser la question … même si je sais que c'est pas la première chose que l'on cherche chez quelqu'un en difficulté. » Parce qu'on voulait surtout apporter un soutien moral à défaut de savoir quoi faire, et ça Lonnie l'avait regardé dans de nombreux cas. « Vous avez bien fait vous savez. » Le flic avait écrasé le cul de la clope dans le cendrier posé sur le bureau avant de recracher la fumée sans détourner le regard du propriétaire. « De venir nous voir. Même si tout n'est pas encore complètement clair pour moi comme pour vous. » Il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs, sous peine de briser la vie de la jeune femme.    

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Ezra Beauregard
Ezra Beauregard
les adieux volés
  
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ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq.
STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos.
MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail.
LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort.
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POSTS : 52573 POINTS : 120

TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).
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RPs EN COURS :
(quatre) – present: finnley #2jamesjoshuamokare | the only one:

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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26
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et là, un petit géranium:

AVATAR : sam claflin.
CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden).
DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 07/04/2015
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Message(#)we didn't start the fire (ezra) EmptyLun 3 Fév 2020 - 20:23

we didn't start the fire
I’ve been beaten and broken and tread upon. I was made to feel stupid when I was young, And they so ”no” is the answer to the temptations, When those demons come rushing, nowhere to run. Sometimes I feel nothing at all, Sometimes I want someone to hold, sometimes I carry on.
 
▼▲▼

Plus les minutes passaient, et malgré tout plus les signes de nervosité chez Ezra commençaient à se dissiper. Même si c’était lent, même si ça prenait du temps, ils disparaissaient. Il fallait croire que la cigarette commençait à faire légèrement effet - la jambe d’Ezra avait arrêté de trembler comme une feuille et semblait battre la mesure de plus en plus lentement. Ses mains, l’une étant occupée à tenir la clope des doigts, avaient cessé d’entrer en contact pour se mêler. Sa voix restait cependant assez dure et ses mots précipités lorsqu’il répondait aux questions du flic, et son regard ne cessait de fuir les prunelles du Hartwell - mais au moins, il y avait des progrès. « Elle vous à déjà demandé un entretien, pour se confier ou essayer de faire passer un message ? » Par précaution, il se remémora les quelques dialogues, les vrais, qu’il avait eu dernièrement avec la jeune femme et rien ne lui venait en mémoire. « Non… Et son entretien annuel n’est pas prévu avant quelques mois. » Il soupir légèrement. Il se sentait idiot, de faire les liens que maintenant, alors qu’il racontait ces détails là à l’officier. Il aurait peut-être pu lui proposer, lui imposer un entretien pour être sûr que tout était en ordre. « Et je n’ai pas pensé à avancer la date ou à prétexter quoi que ce soit pour en faire un entre temps, j’avais pas envie de paraître trop insistant… » Parce-que la ligne entre préoccupation et harcèlement pouvait se révéler très fine, aux yeux des autres. Selon la perception de chacun, Ezra aurait pu très bien passer vite du patron consciencieux à celui de patron collant, un peu trop insistant. Et il ne voulait pas que la situation de Nancy s’empire - qu’importe la gravité dans laquelle elle se tenait déjà - avec un comportement vu comme déviant de sa part. Et puis, comme il s’en était rendu-compte au fil des années qui avaient passé, être le patron ne pouvait pas être synonyme de celui à qui on se confiant en premier. La hiérarchie restait en place, quoi qu’il arrive. « Elle revenait avec des justificatifs médicaux ? Quelque chose qui prouvait son absence ? » Nouveau soupire de la part du jeune homme. « Vous allez finir par croire que je suis vraiment pas un bon chef d’entreprise… » Etait-il dans le tord, dans la faute, aux yeux de la loi pour faire abstraction de ces choses là ? Il n’était pas celui qui courrait après les certificats médicaux ou les excuses pour les retards. Il faisait encore partie, malgré la société dans laquelle ils évoluaient désormais, des patrons qui faisaient confiance en leurs employés. Parce-qu’une panne de réveil de temps à autres ne provoquait pas mort d’homme, qu’une attitude un peu différente de d’habitude ne voulait pas systématiquement dire que le malaise était présent, qu’une absence pour un enfant malade était plus qu’amplement justifié - et il en connaissait un certain rayon dans ce domaine. De toutes façons, il ne pouvait pas se permettre d’avoir une telle exigence avec ses employés quand lui-même avait été absents pendant des jours, des semaines - et le peu de temps où il passait par le garage, ses pensées étaient tellement ailleurs qu’aucune efficacité n’était de mise. « Je sais même pas si c’est légal, mais quand c’est qu’une fois ou deux de temps en temps, non, je demande pas de justificatif. » Les chance que le flic croit pleinement en son discours étaient en train de chuter et de se rapprocher dangereusement de zéro. A s’entendre parler, il avait pitié pour lui-même. Mais une partie de Lonnie devait être plus clémente, car il continuait son interrogatoire bien que les réponses d’Ezra ne soient pas des plus satisfaisantes. « Vous pourriez me le décrire, cet homme ? » La question du jeune homme fit instinctivement relever le regard d’Ezra. Quelques secondes de silence s’installèrent, semblant s’étirer un brin de trop pour que ce soit agréable pour l’un des deux. Il finit par se gratter la gorge. « Non, pas vraiment… A part vous dire qu’il est brun et qu’il devait avoir une barbe de trois ou quatre jours les fois où il est passé… » Creuse un peu plus, idiot. « Il n’est jamais descendu de sa voiture, alors… » Si une mouche était passée, on aurait entendu ses ailes voler. Ezra se sentait mal à l’aise, inutile et imbécile d’avoir pu penser qu’avec ses maigres observations qu’il tentait de communiquer à l’agent, ce dernier pourrait faire quelque-chose. Il semblait que l’entretien était plié bien avant que Lonnie ne prononce les mots à haute voix. « Est-ce que vous avez remarqué des bleus ou des traces de coups ? Je suis obligé de poser la question … même si je sais que c'est pas la première chose que l'on cherche chez quelqu'un en difficulté. » Les yeux d’Ezra s’écarquillèrent quelque peu à la question de l’agent. Il secoua la tête, rejoignant ainsi l’idée qu’avait émis Lonnie. Il n’avait pas prêté attention à ce point là, et une fois que Nancy était partie à bosser, il se concentrait plutôt à observer le boulot qu’elle rendait plutôt que si ses bras ressemblaient à un dessin d’un enfant de cinq ans, marqués de feutre bleu et noir. La culpabilité du Beauregard venait d’augmenter d’un cran, et le flic dut le sentir car ses prochaines paroles furent bien différentes de toutes celles qu’il s’était osé à prononcer jusque maintenant, ayant suivi le protocole que son boulot lui imposait. « Vous avez bien fait vous savez. De venir nous voir. Même si tout n'est pas encore complètement clair pour moi comme pour vous. » Un petit sourire, discret aux coins de ses lèvres, vint se former. Une façon de remercier silencieusement Lonnie, surtout de la patience dont il était en train de faire preuve. Ezra savait que si les rôles avaient été inversées, il aurait surement déjà jeté l’éponge et pensé que le mec en face de lui n’était pas une bonne source. Il ne lui avait fourni quasiment que des réponses négatives à toutes ses questions. Il ne fondait cette déclaration que sur des doutes, des suspicions et un très mauvais pressentiment, espérant simplement que ça puisse être des arguments recevables. Et alors que les pensées d’Ezra était déjà en train de retourner à la dérive, une idée traversa son esprit. Il n’était pas sûr que ça puisse être vrai, que ça soit prêt à lui tendre les bras, mais c’était une piste qu’il se devait de mentionner. « Y’a une caméra, à l’entrée principale du garage… » Ses mots se faisaient lents cette fois ci, comme prudents. « … peut-être qu’on réussirait à avoir une image du mec ? » L’espoir retrouvé dans sa voix transparaissait malgré les précautions qu’il prenait. Il ne voulait pas se donner de faux espoirs, encore moins paraitre complètement désespéré, mais il se devait de trouver quelque-chose de concret à donner à Lonnie, qui pourrait lui-même derrière fonder un dossier un peu plus solide. « Ce serait d’une bonne aide si on l’a sur caméras, non ? »

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Message(#)we didn't start the fire (ezra) EmptyDim 9 Fév 2020 - 21:41

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I’ve been beaten and broken and tread upon. I was made to feel stupid when I was young, And they so ”no” is the answer to the temptations, When those demons come rushing, nowhere to run. Sometimes I feel nothing at all, Sometimes I want someone to hold, sometimes I carry on.
 
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Le propriétaire du garage était trop nerveux pour mentir, incapable de rester en place alors que Lonnie n’avait pas bougé de sur sa chaise, les doigts bien accrochés autours de la cigarette qu’Ezra lui avait glissé quelques minutes auparavant. Il n’était au courant de rien, s’inquiétait simplement comme le faisait un bon patron, un ami même, et semblait considérablement touché par les péripéties de son employée, assez en tout pour cas pour chercher de l’aide ailleurs. Les signes étaient bien présents, démontant que quelque chose ne tournait pas rond dans toute cette histoire, mais on avait toujours souligné à Lonnie que la prudence était mer de sûreté, et qu’il fallait cocher chaque case avant de porter une affirmation qui pourrait détruire des vies si elle s’avérait fausse. Peut-être la jeune femme avait-elle fait du pied au patron afin de lancer un S.O.S dissimulé derrière une parole anodine ou une demande de rendez-vous qui n’était pas prévue sur le calendrier. « Non… Et son entretien annuel n’est pas prévu avant quelques mois. » Pas illogique, toutes les entreprises ne fonctionnaient pas de la même façon, et si Ezra n’avait rien remarqué ça n’avait sans doute rien à voir avec une quelconque envie de fermer les yeux sur les problèmes de ses employés. La plupart du temps ces affaires se déroulaient de la même façon, et tout le monde n’y voyait que du feu. « Très bien, donc elle vous a vraiment fait croire que tout se passait bien. C’est souvent le cas chez les femmes victimes de violence qui ont peur d’alerter et donc de déclencher la colère de leur compagnon. » Qu’Ezra se relaxe, il n’avait pas à endosser le costume de celui qui n’avait rien à vus et qui s’en voudrait pour le reste de ses jours. « Et je n’ai pas pensé à avancer la date ou à prétexter quoi que ce soit pour en faire un entre temps, j’avais pas envie de paraître trop insistant… » Lonnie avait hoché la tête, aspirant la fumée de la cigarette avant de la recracher vers le plafond. Il s’en voulait, Ezra, de n’avoir pas su comment réagir alors que les doutes devenaient de plus en plus présents, mais une partie du boulot du flic consistait aussi à faire en sorte que les témoins se valorisent d’avoir dit quelque chose plutôt que de croire qu’ils auraient pu faire mieux. « Vous avez eu raison. Ça aurait pu alerter son compagnon et donc la mettre en danger. » Il fallait essayer de voir le positif dans les petits détails, s’accrocher au fait que l’on faisait de son mieux pour ne pas envenimer les choses. Une simple remarque sur un visage fatigué ou un bleu naissant pouvait faire pencher la balance, souvent pour le pire. Nancy n’avait jamais ramené de mots de son médecin, de justificatifs qui expliquaient ses absences, soulevant ainsi une nouvelle interrogation chez Lonnie dont le compteur commençait à s’affoler. Elle portait tous les signes de la femme battue, et pourtant il devait faire en sortie de mettre de côté les conclusions hâtives pour se focaliser uniquement sur les moyens de la sortir de cet enfer avant qu’il ne soit trop tard. « Vous allez finir par croire que je suis vraiment pas un bon chef d’entreprise… » Balayant la remarque du mécanicien d’un sourire tout en écrasant la cigarette dans le cendrier, Lonnie avait fixé son regard sur l’homme qui semblait en proie à des interrogations sur son fonctionnement entant que patron et ses aptitudes à bien gérer son entreprise. Tout le monde était différent, là où certains menaient une traque sans merci à la moindre absence, d’autres préféraient une relation basée sur la confiance qu’ils voulaient mutuelle, laissant ainsi les employés prendre conscience qu’ils n’étaient pas tombés entre les mains d’un maniaque qui les fliqueraient. « Loin de moi cette idée, ne vous en faites pas. » Il en avait connu, des patrons tyranniques qui rouspétaient même pour quelques de retard, et de voir que tout le monde n’étaient pas comme Bates donnait le sourire à un flic constamment sous pression. « Je sais même pas si c’est légal, mais quand c’est une fois ou deux de temps en temps, non, je demande pas de justificatifs. » Ezra avait l’air convaincu d’être le pire patron du monde, de n’avoir rien fait pour décrypter les signes plus tôt, attristant le bleu qui tentait de lui faire comprendre que rien de tout ça n’était sa faute et qu’il avait – tout de même – pris son courage à deux mains pour se rendre au commissariat afin de parler de ses doutes. « Je suis juste un flic, je fais pas parti de l’inspection du travail alors vous pouvez vous détendre. » S’il y arrivait. Plus il devenait tendu et plus il était compliqué pour Lonnie de prendre en compte toutes les informations possibles afin de déclencher un dossier sans qu’il ne traîne des semaines sur un bureau. La description de cet homme était maintenant devenue capitale pour la poursuite de l’enquête, car il était toujours plus simple pour la police de mettre un visage sur un nom plutôt que de chercher une aiguille dans une botte de foin en scannant toute la ville à la recherche d’un gars lambda. « Non, pas vraiment… A part vous dire qu’il est brun et qu’il devait avoir une barbe de trois ou quatre jours les fois où il est passé. »  Comme la majorité des hommes de cette ville donc. Lonnie avait froncé les sourcils en notant tout de même le maigre descriptif du suspect. « Il n’est jamais descendu de sa voiture, alors… » Alors il était compliqué d’en faire un portrait détaillé, ça il pouvait le comprendre, mais le flic allait avoir besoin d’un peu plus à se mettre sous la dent que ‘il ressemble à n’importe quel hipster qui va au Starbucks’. « Très bien, pas la peine de se faire un nœud au cerveau pour chercher les détails si ça ne vient pas. » Le bleu était plein de bonnes intentions, faisant toujours en sorte qu’Ezra se sentes assez à l’aise pour ne pas dériver sur des sujets de conversations qui n’auraient aucunes importances pour la suite de l’enquête. Il n’avait remarqué ni bleus ni coups sur le visage de la jeune femme, se rangeant du côté de ceux qui ne faisaient pas forcément attention aux avant-bras de leurs employés ou même à la posture qu’ils tenaient au boulot. Rien de bien alarmant en somme, mais assez pour dresser de l’inquiétude dans le regard du propriétaire qui devait sans doute s’imaginer être le pire, et si Lonnie voulait garder le contrôle de la situation il devait fournir assez de matière à Ezra pour qu’il cherche plus loin que le bout de son nez. « Y’a une caméra, à l’entrée principale du garage… » Le regard du flic s’était fait plus vif alors qu’il se redressait sur son siège. « … peut-être qu’on réussirait à avoir une image du mec ? » Gagné par l’espoir d’avoir enfin quelque chose de plus à proposer à Bates que de simples présomptions, Lonnie avait acquiescé d’un hochement de tête. « Ça serait un très bon point de départ. » Le flic s’était levé pour inviter Ezra à lui montrer les bandes vidéo qui auraient très bien pu enregistrer la présence de l’homme et ainsi donner une véritable première piste à ce dossier. « Ce serait d’une bonne aide si on l’a sur caméras, non ? » Oui. Il ne fallait pas sous-estimer la moindre bouchée de pain qui se présentait à eux. « Ouais, ça serait fantastique. » L’espoir retrouvé Lonnie avait attendu un court instant que le propriétaire du garage se reprenne. « Vous faites ça depuis longtemps ? » Plus pour faire du small talk qu’autre chose, histoire de détendre cette atmosphère encore trop sensible qui pourrait faire plonger le chef d’entreprise dans une spirale pleine d’inquiétudes et de doutes. « Je sais que vous vous en faites pour elle, mais tout ça se passera bien. Vous nous avez prévenus assez tôt. » Haussant un sourire sur son visage Lonnie avait tenté de le rassurer histoire qu'Ezra ne s'étale pas sur le carrelage de son atelier. 

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Message(#)we didn't start the fire (ezra) EmptyMer 12 Fév 2020 - 23:48

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Les questions du flic s’enchainaient et malheureusement pour tout le monde, les réponses d’Ezra se ressemblaient. Il n’était pas capable de donner grandes informations à Lonnie, et cela le peinait. Il voulait être sûr de faire la chose qu’il fallait dans la situation, et surtout de ne pas ruiner cette dernière s’il n’arrivait pas à fournir le détail clef qui permettrait de comprendre ce qu’il se passait. Peut-être exagérait-il, peut-être qu’effectivement juste venir parler à la demoiselle en question, découdre des événements en tête-à-tête aurait suffi. Mais il sentait au fond de lui que quelque-chose de plus se préparait, et il ne voulait pas ignorer son instinct pour ne pas faire de vague. Alors, il continuait de répondre au plus juste, au plus proche à Lonnie - même si ça voulait dire répondre par la négative à chaque coup et ne pas être à l’aise dans cette conversation. « Je suis juste un flic, je fais pas parti de l’inspection du travail alors vous pouvez vous détendre. » La petite remarque du jeune homme réussit à tirer un sourire en coin à Ezra. Il était vrai qu’il en venait à faire des conclusions qui n’avaient surement rien à voir avec la conversation qu’ils avaient, simplement parce-qu’il ne voulait pas faire mal. Mais effectivement, ses compétences en tant que chef d’entreprise n’avaient rien à voir avec ce qui pouvait se passer avec Nancy. C’était un problème humain avant tout, plutôt que relatif à son entreprise. « Très bien, pas la peine de se faire un nœud au cerveau pour chercher les détails si ça ne vient pas. » Ezra vint acquiescer légèrement. Il ne saurait donner plus de détails sur l’homme en question, étant donné qu’il n’avait jamais pu se trouver face à face avec lui depuis qu’il s’était aperçu que c’était désormais lui qui venait chercher la jeune femme après ses journées de travail. Une couleur de cheveux et une barbe naissance, les seuls détails qu’il avait réussi à rassembler. Mais Lonnie avait raison, ce n’était pas la peine d’y passer des heures - de toutes façons, Ezra ne pourrait pas apporter grand chose de plus. En revanche, ce qu’il pouvait faire et qui venait de lui venir à l’idée, c’était parcourir les bandes de la caméra de surveillance. Elle pouvait avoir capté des images que ses yeux à lui n’étaient pas capable de reproduire. Et des images précieuses si cette enquête se réveillait aussi sérieuse que ce qu’il imaginait, qui plus est. « Ça serait un très bon point de départ. » Le jeune flic s’était instinctivement levé pour montrer le chemin qu’Ezra devait emprunter. Ce dernier se leva à son tour de son fauteuil, contournant le bureau afin de sortir de la pièce. « Allons voir. » Comme si c’était son idée. L’enregistrement de la caméra de surveillance ne se faisait pas dans ce même endroit, il fallait qu’ils se rendent un peu pus loin au bout du couloir pour entrer dans ce qu’Ezra appelait le débarra. « Vous faites ça depuis longtemps ? » Il vint tirer la porte de son bureau à leur suite, plus par réflexe qu’autre chose. « Plus ou moins. » Il s’assura également que personne ne se trouvait dans les parages. Il voulait que cela reste sous silence pour le moment, tant que la police n’aurait pas décrété qu’il s’agissait d’une affaire à prendre pleinement au sérieux. « J’ai repris l’affaire y’a sept ans, mais ça fait quinze ans que je bosse là. » Le plus fidèle au post, le dernier employé restant de l’époque où c’était Frank qui tenait l’affaire. Tous les autres avaient quitté le navire ou étaient partis en retraite depuis, mais lui restait toujours. « Je sais que vous vous en faites pour elle, mais tout ça se passera bien. Vous nous avez prévenus assez tôt. » Ezra vint tirer un petit sourire reconnaissant. S’il se sentait idiot depuis le début, au moins le flic avait un comportement qui lui permettait de balayer ses doutes au fur et à mesure de leur discussion, pour ne pas que ceux ci s’empilent trop facilement. Aussi, il ne se rendait pas compte, mais les tentatives de relaxer l’atmosphère de la part de Lonnie combiné au regain de crédibilité qu’il s’accordait avec cette idée de caméra de surveillance permettait à Ezra de se détendre un petit peu. Au moins, il avait arrêté de serrer les mâchoires machinalement et inutilement. Quelques mètres plus loin et ils étaient devant une porte de ce qui semblait être un placard à balais - et, une fois ouverte, les apparences se révélèrent vraies. En dehors de la petite table sur laquelle se tenait une vieille télé avec le petit signe live dans un coin de l’écran, n’étaient disponibles ici uniquement que des vieux balais. « Désolé pour le désordre, c’est pas ici que je reçois les gens qui viennent me voir en général. » Même lui commençait à avoir des répliques un peu plus détendues, plus pourvues d’humour qu’au début de leur rencontre. Il vint finalement se glisser derrière le petit bureau, sur l’unique chaise de la pièce. Il aurait bien proposé à Lonnie de s’asseoir à sa place, mais des deux c’était lui qui maitrisait le logiciel de la caméra de surveillance. Un léger silence vint alors s’interposer entre eux, le temps qu’il réussisse à trouver la date qui l’intéressait. Il était persuadé que l’homme en question était passé chercher Nancy pas plus tard que la semaine dernière. Il espérait juste qu’ils pourraient avoir un aperçu de son visage, le système de surveillance n’étant pas dernier cri. Une minute, puis deux passèrent, avant qu’il ne réussisse à mettre la main sur le fichier en question. « Plus qu’à trouver le moment exact. » Il partit de minuit pour remontrer temps. On voyait, les images inversées dans le temps, le soleil remonter vers la ligne d’horizon, s’élevant dans le ciel par la suite. Les allées et venues se faire de nouveau au garage, alors que les employés s’activaient à entrer et sortir les voitures en attente d’attention sur le parking. Et, alors que les images semblaient défiler de plus en plus vite devant ses yeux, ces derniers s’arrêtèrent sur l’image qu’il espérait tant pouvoir sortir. « Là ! »

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Message(#)we didn't start the fire (ezra) EmptySam 15 Fév 2020 - 18:05

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I’ve been beaten and broken and tread upon. I was made to feel stupid when I was young, And they so ”no” is the answer to the temptations, When those demons come rushing, nowhere to run. Sometimes I feel nothing at all, Sometimes I want someone to hold, sometimes I carry on.
 
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Tout se passerait au mieux si Ezra prenait conscience que le flic n'était pas venu pour pointer du doigt toutes les mauvaises choses qu'il faisait entant que chef d'entreprise. De un parce que Lonnie n'avait pas le droit de juger quoi que ce soit, incapable de s'imaginer à la place du mécanicien qui menait sa barque dans la société, acceptant que tout se retourner contre lui au moindre mal, de deux parce qu'il n'était pas venu jusqu'ici pour faire un plaidoyer sur les droits et devoirs d'un patron. Lonnie n'était en rien spécialisé dans ce genre de chose, mais il fallait bien que le patron se détente pour ne pas oublier pourquoi ils étaient dans ce bureau aujourd'hui. L'employée avait besoin d'aide, que quelqu'un se penche sur le sujet pour ne pas laisser la situation s'envenimer, et ce qu'Ezra avait fait en prenant le temps de se rendre au poste de police pour laisser parler ses doutes. Le flic avait tout de même réussi à attiré un sourire chez son interlocuteur, ce qui lui donnait plus confiance encore pour le reste de la discussion. Plus Ezra était à l'aise, moins il se formaliserait des petits détails dont il n'arrivait pas à se souvenir sur le moment. La cigarette aidant sûrement le mécano mais pas du tout le bleu qui avait décidé d'arrêter quelques semaines plus tôt avec l'aide (les menaces) de Romy, le patron s'était détendu au fur à mesure que les idées germaient dans son esprit. Le suspect devait forcément être présent quelque part, dans la tête de quelqu'un qui l'avait croisé, regardé pendant un court instant, ou bien même dans les vidéos des caméras de surveillance dont Ezra venait subitement de se rappeler. « Allons voir. » Ajustant sa veste sur ses épaules Lonnie avait suivi Ezra en dehors du bureau sans se faire prier, maintenant persuadé qu'ils allaient trouver quelque chose à se mettre sous la dent pour bien démarrer cette enquête et enfin mettre un visage sur le menace planant au-dessus de Nancy. "Vous gardez les vidéos pendant combien de temps ?" Parce que les bandes s'effaçaient, étaient remplacées par d'autres vidéos pour ne pas obliger les propriétaires à constamment se réapprovisionner en cassettes qui devenaient de plus en plus rare. Ces derniers temps on trouvait de plus en plus de bandes enregistrées dans un disque dur externe, mais si Ezra répondait aux idées que le flic se faisaient dans sa tête alors il était plutôt vieux jeu. Emboîtant le pas du mécano pour le suivre dans une autre pièce Lonnie avait laissé parler sa curiosité afin d'en apprendre plus sur ce boulot qui l'avait toujours impressionné, lui qui était incapable de montrer un meuble même avec les instructions. « Plus ou moins. » Préférant éviter de croises des regards indiscrets le patron avait jeté un coup d'oeil aux alentours avant de reprendre d'une voix plus basse. « J’ai repris l’affaire y’a sept ans, mais ça fait quinze ans que je bosse là. » Lonnie avait hoché la tête, écoutant avec attention les paroles du brun tout en gardant en tête qu'il était là pour apporter un début de réponse à Bates et non pas pour trouver un nouveau lieu de vie à sa vieille voiture qui allait bientôt rendre l'âme. "Vous avez toute mon admiration, parce que je ne suis même pas sûr de savoir où se trouve l'huile dans ma voiture." Il serait bientôt venu le temps de lui dire au revoir, à cette vieille bagnole, mais Lonnie avait un lien spéciale avec le tacos de grand-mère qui l'accompagnait dans toutes ses aventures. "Mais si jamais j'ai un soucis je n'hésiterai pas à venir vous voir." Pas sous forme de pot de vin, que le patron en soit certain, mais le flic avait cette impression qu'Ezra adorait son boulot et ça se voyait dans ce garage qui sentait le cambouis. « Désolé pour le désordre, c’est pas ici que je reçois les gens qui viennent me voir en général. » Qu'il se rassure, Lonnie avait vécu des moments bien plus gênants que celui-ci, dans des greniers ou des caves qui lui avaient filés la gerbe, une pièce occupée par un peu de bordel n'était rien en comparaison. Une petite télévision ancienne entourée de beaucoup de balais, pas de quoi faire fuir le bleu. "Je cacherai ma déception de ne pas trouver du marbre alors." Le dialogue était simple entre les eux, Lonnie ne se formalisant pas d'une petite blague alors qu'Ezra balayait son doigt sur la télécommande pour trouver le moment qui pourrait enfin éclairer leur lanterne. « Plus qu’à trouver le moment exact. » Le mécano avait fait défilé les images une par une pour ne pas louper le moment où l'on pourrait voir le visage de cet homme enfin apparaître, et au bout de quelques longues minutes le brun avait appuyé sur pause pour figer l'image sur l'écran de télévision. « Là ! » S'approchant afin de pouvoir distinguer les traits de son visage Lonnie avait tout de même sorti son téléphone pour faire une photo plus ou moins nette de l'homme en question. Il était semblable à monsieur tout le monde, pas de signes particuliers visibles mais au moins ils avaient une première preuve tangible que cet homme était bien venu chercher Nancy ce jour là. "On vas avoir besoin des bandes, de tout ce que vous pourrez nous donner." Dans son petit carnet Lonnie avait noté les caractéristiques physiques de l'homme pour ne pas les perdre, mais plus cette histoire avançait et plus le dossier devenait conséquent. "Vous pourriez avancer un peu ? J'aimerai voir si il fait ou dit quelque chose à votre employée quand elle entre dans la voiture." Le flic ne savait pas lire sur les lèvres, mais si l'homme avait un comportement agressif il pourrait utiliser les images pour faire pression sur Bates et ainsi faire avancer le dossier plus vite.

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Ezra Beauregard
Ezra Beauregard
les adieux volés
  
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ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq.
STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos.
MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail.
LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort.
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POSTS : 52573 POINTS : 120

TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).
CODE COULEUR : cornflowerblue.
RPs EN COURS :
(quatre) – present: finnley #2jamesjoshuamokare | the only one:

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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:

RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26
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2024: charlieeveginny #24lily #34lily #33 (ua)swann (ua) | tbd: amosauden › lovden #2auden #3lovden #4lovden #5auden #6auden #7auden #8auden #9auden #10lovden #11auden #12auden #13auden #14coreycorey #2corey #3edge › edge #2evelynfinnleygabriellejamesonjosephkieranlilylily #2lily #3lily #4lily #5lily #6lily #7lily #8lily #9lily #10lily #11lily #12lily #13lily #14lily #15lily #16lily #17lily #18lily #19lily #20lily #21lily #22 (sld)lily #23lily #24 (sld)lily #25 (sld)lily #26 (sd)lily #27 (sd)lily #28 (sd)lily #29lily #30lily #31lily #32marleymarley #2tommy (roa)yasminebroregard #1broregard #2broregard #3olivia + thomasfamily reunion › #pinkteam (battles2016)paintball #hitmewithyourbestshotthe christmas miracleoctopuslas posadasrhett (bd)rhett #2 (bd)

and now the chapter is closed and done:

chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.

et là, un petit géranium:

AVATAR : sam claflin.
CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden).
DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 07/04/2015
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Message(#)we didn't start the fire (ezra) EmptyVen 28 Fév 2020 - 18:58

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I’ve been beaten and broken and tread upon. I was made to feel stupid when I was young, And they so ”no” is the answer to the temptations, When those demons come rushing, nowhere to run. Sometimes I feel nothing at all, Sometimes I want someone to hold, sometimes I carry on.
 
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Si l’angoisse et le stress qui avaient établi domicile au sein d’Ezra jusque maintenant commençaient à s’atténuer petit à petit, il aurait bien voulu ne pas recevoir un officier de la loi dans un tel désordre. Certes, il s’agissait là d’un placard à balais mais même Harry Potter était mieux loti que ces pauvres bout de bois nettoyeurs. « Vous gardez les vidéos pendant combien de temps ? » Les sourcils d’Ezra vinrent se froncer sur le dessus de son visage, laissant quelques instant un silence planer. Il tentait de se rappeler de ce détail - qui avait son importance dans l’affaire actuelle -, car il n’avait jamais eu à toucher à quoi que ce soit là-dedans depuis bien longtemps. A l’époque, et ça commençait à remonter, c’était sa secrétaire qui s’en occupait. Amelia avait quitté le navire il y avait bien deux ans de ça et il ne se rappelait pas avoir eu besoin de faire le moindre réglage dans cette pièce. Peut-être devait-il commencer à faire une liste de toutes les choses qui n’allaient pas dans ce garage, ou du moins toutes les choses sur lesquelles sont attention n’était pas présente. « Il me semble qu’on peut remonter sur les six derniers mois. » A plus ou moins une clef à molette près. Au moins, Ezra était sur que l’homme qu’il tentait de visualiser était venu dans le mois qui venait de s’écouler, donc même si les caméras de surveillance n’enregistraient que sur cinq mois et non six comme il tentait de l’expliquer à Lonnie, ils pourraient le voir quand même. Leur conversation parallèle, celle qui portait sur les banalités de la vie courante au garage, continuait en même temps qu’Ezra se battait contre une toile d’araignée et tentait dans un calme qu’il n’avait su guère avoir jusque là de remettre la bonne bande vidéo sur l’écran. « Vous avez toute mon admiration, parce que je ne suis même pas sûr de savoir où se trouve l'huile dans ma voiture. Mais si jamais j'ai un soucis je n'hésiterai pas à venir vous voir. » Ezra tira un petit sourire. « Ce sera avec plaisir. » Et ce n’était pas un mensonge. Il serai vraiment ravi que Lonnie vienne le voir lui plutôt qu’un autre pour prendre soin de son véhicule, qu’importe le problème. L’écran vint enfin afficher les premières images du fichier qu’Ezra venait d’ouvrir. L’ordinateur qui gérait ça était long, était vieux mais au moins les images étaient belles et bien présentes sur le disque dur - et pour les six derniers mois, comme il l’avait annoncé. Il s’excusa cependant du désormais auprès du flic, en même temps qu’il remontait le temps grâce à la touche retour arrière du lecteur vidéo. « Je cacherai ma déception de ne pas trouver du marbre alors. » Ce fut un réel petit rictus au coin de ses lèvres qu’on put voir sur le visage d’Ezra à la blague de Lonnie. Petit à petit, le flic réussissait à percer la coquille que Beauregard s’était forgé autour de lui lorsqu’il avait vu arriver le jeune homme dans son garage. La peur de la loi était inutile dans cette affaire mais n’avait pas su laisser Ezra tranquille. Et alors que son attention commençait à trouver le temps long, l’image tant attendue se montra à l’écran. Ezra lâcha les commandes, arrêtant de remonter la vidéo pour ne pas partir trop tôt dans la journée qui s’affichait pixélisée. Le regard de Lonnie vint se loger à quelques centimètres de l’écran, scrutant le moindre trait qu’il pouvait tirer pour un portrait du type en question. L’adrénaline s’était mise à parcourir les veines d’Ezra à une vitesse folle, comme s’il venait d’arrêter un malfaiteur - la situation était bien différente. « On vas avoir besoin des bandes, de tout ce que vous pourrez nous donner. » Les mots de Lonnie étaient revenus sérieux, son attention pleinement focalisée sur l’enquête désormais. Les balais et le désormais alentours n’importait plus. Ezra vint alors opiner du chef, ne bronchant pas d’un cheveu. « Je peux vous faire une copie de tout ça ce soir et vous apportez ça au poste demain si vous voulez ? » Peut-être que d’ici là, Lonnie aurait eu le temps d’étudier toutes les notes qu’il avait pris jusque là, et que le dossier qu’Ezra avait déserté voir être monté lorsqu’il s’était pointé la première fois chez les flics verrait le jour. Pas que ça le rendait particulièrement heureux, mais au moins si quelque-chose de grave était réellement en train d’arriver à Nancy, ils en auraient rapidement le coeur net et la solution surement qui allait avec. « Vous pourriez avancer un peu ? J'aimerai voir si il fait ou dit quelque chose à votre employée quand elle entre dans la voiture. » Il hocha de nouveau de la tête avant de venir jouer avec les boutons du lecteur vidéo. Heureusement qu’il était un brin débrouillard avec le logiciel en question, parce-qu’il fallait jouer de précision pour réussir à voir les images défiler correctement. Elles partaient du début de la journée, les minutes défilant dans le coin en haut à droite de l’écran. On y voyait les clients entrer et sortir, accompagnés plus ou moins de leur voiture selon les moments de la journée. On y percevait un des employés d’Ezra également sortir fumer sa clope toutes les demi-heures - il nota mentalement d’aller lui en toucher deux mots lorsque la journée serait terminée. Enfin, alors que le soleil commençait son inexorable course vers l’horizon, une voiture se gara devant le garage. Le moteur ne sembla pas coupé, et le regard de Nancy se porta de suite vers le véhicule. La jeune femme disparut de l’écran pour retourner à l’intérieur du garage, et les images montraient clairement qu’elle ressortait avec sa veste de ville sur l’épaule quelques minutes plus tard. Personne n’était venu vers elle, personne ne semblait lui avoir adressé la parole. Et pourtant, elle monta à bord du véhicule sans broncher. Le seul geste qui avait été fait de la part de l’homme, de son soi-disant copain, ce fut de descendre de son véhicule et de s’y adosser en attendant qu’elle l’y rejoigne. Regarder ça donna un frisson mauvais le long de l’échine d’Ezra. Il finit par faire pause, ne désirant pas spécialement regarder la suite de la journée en vidéo alors qu’il savait pertinemment que rien d’autre ne s’y passerait. « Je sais pas si c’est bon signe ou pas, mais au moins il y a pas eu de soucis sur place ce soir là… » Maigre consolation - mais surtout, cela ne vouait pas dire que pire se passait lorsque les rideaux étaient tirés.

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Message(#)we didn't start the fire (ezra) EmptyMar 10 Mar 2020 - 16:52

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I’ve been beaten and broken and tread upon. I was made to feel stupid when I was young, And they so ”no” is the answer to the temptations, When those demons come rushing, nowhere to run. Sometimes I feel nothing at all, Sometimes I want someone to hold, sometimes I carry on.
 
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Au dit comportement de l'employée du garage que le patron avait relevé comme étrange ces derniers temps, et au vu des questions qu'il posait depuis maintenant une bonne demi-heure, Lonnie était quasiment certain que cette histoire valait la peine d'être creuser un peu plus en profondeur. Il y avait de quoi faire, matière à réfléchir pour le bleu qui allait donner à ses collègues une raison de faire passer ce dossier sur la pile du dessus, quitte à ce qu'il se retrouve seul à mener une enquête qui lui prendrait sûrement un maximum de temps et d'énergie. Mais c'était la raison derrière tout ça, ce choix que Lonnie avait fait des années plus tôt d'intégrer les rangs de l'école de police plutôt que de suivre la parole des autres qui l'auraient bien volontiers rangé dans la case des criminels plutôt que dans celle qui tente de faire régner la loi. Le bleu se promettait de tout faire pour éclaircisse cette histoire, pour donner au mécanicien la satisfaction d'avoir fait quelque chose de juste pour Nancy qui n'aurait - sûrement - jamais trouvée le courage de se rendre d'elle-même au commissariat, comme de nombreuses femmes avant elles qui ne se pensaient pas légitimes, qui souffraient en silence. Comme un justicier, avec ce syndrome du sauveur accroché à la poitrine comme le badge qu'il portait à la ceinture, Hartwell faisait des promesses alors qu'on lui avait toujours appris à voir le tableau dans son entièreté plutôt que de se jeter tête baissée, mais le visionnage de ces bandes ainsi que la possibilité des les étudier avait déjà fait remonter en flèche les espoirs du flic. « Il me semble qu’on peut remonter sur les six derniers mois. » Bien, très bien même. Il ne restait plus qu'à espérer que l'homme se soit fait prendre par la caméra de surveillance et, surtout, qu'il y avait quelque chose à en tirer. « Ça sera largement suffisant, en espérant qu'on puisse en tirer quelque d'autre que les allées et venues de vos clients. » Les mains dans les poches Lonnie avait pris la suite d'un Ezra dont les épaules étaient retombées, un peu moins sous pression depuis que le mince filet de lumière leur était apparu. Le patron avait fait de cet endroit un espace harmonieux où chacun semblait s'y retrouver, l'un de ces garages qui donnent une impression familiale et l'envie d'y amener sa voiture. Si le vieux tacos du Hartwell avait encore quelques kilomètres sous le capot il n'en restait pas moins qu'il devait sérieusement se faire à l'idée que la vieille voiture ne convenait pas à un enfant, et maintenant que Romy était enceinte il fallait étudier toutes les possibilités, de la petite citadine jusqu'au monospace tout confort. « Ce sera avec plaisir. » Le sourire aux lèvres Erza les avait menés vers la pièce contenant la petite télévision sur laquelle il avait fait défiler les images les unes après les autres pour être sûr de ne rien louper. A l'endroit dans ce placard à balais, le cœur et les mains serrés dans l'impatience de mettre enfin un visage sur un agresseur potentiel, Lonnie avait senti son propre souffle se faire plus saccadé alors qu'ils mettaient enfin le doigt sur Nancy et son compagnon. « Je peux vous faire une copie de tout ça ce soir et vous apportez ça au poste demain si vous voulez ? » Lonnie avait simplement hoché la tête, prenant tout de même soin d'écrire dans son carnet toutes les particularités physique de l'homme qui apparaissait en tout petit sur les images, à moitié déformé par les pixels. « Ouais ça serait parfait. Passez directement par l'accueil et demandez moi, histoire que les preuves ne terminent pas sur un bureau au hasard. » Parce que c'était toujours la même histoire avec les flics qui ne prenaient même pas le temps de regarder, d'écouter, d'essayer de comprendre. Le bleu avait refermé son calepin d'un geste vif avant de le ranger dans la poche de son jean. Restait maintenant à savoir si la caméra avait réussi à capturer un moment d'égarement de la part de l'homme, un geste déplacé, n'importe quelle preuve qui aurait pu déclencher l'alerte et faire de ce dossier quelque chose d'important. Rien, mis à part les vas et viens du personnel, un Nancy qui déboule dans le coin de l'écran et un homme qui descend de sa voiture pour l'attendre. Pas assez pour ameuter tout le quartier mais Lonnie gardait bon espoir de trouver les mots justes auprès de ses supérieurs pour enclencher la machine. « Je sais pas si c’est bon signe ou pas, mais au moins il y a pas eu de soucis sur place ce soir là… » C'était déjà ça, après tout. Les agresseurs se risquaient rarement à agir dans des lieux publics pour éviter de se faire remarquer par les badauds, mais après tout ce qu'il avait récolté de cet entretient avec Ezra le flic n'était pas décidé à baisser les bras. « Il ne se serait pas risqué à faire quoi que se soit ici ... Il y a trop de passage. » L'homme était sans doute plus intelligent que ses gestes le laissaient croire, ne changeant rien au fait qu'il était sans doute un enfoiré. « Je pense que ça devrait être suffisant pour qu'on se lance vraiment dans une enquête approfondie. » Lonnie se voulait rassurant, ajustant un sourire sur ses lèvres alors qu'il prenait la direction de la sortie, incapable de rester une seconde de plus dans ce placard à balais trop étroit. « Vous gardez les dossiers du personnel ? Il me faudrait une adresse, qu'on puisse commencer quelque part. » Rendre visite à la jeune femme pourrait être une solution, du moins si elle ne prenait pas peur à la vue de deux trois flics venant frapper chez elle pour lui poser des questions. « Dans tous les cas vous pouvez être sûr que je laisserai pas ça de côté, et que je vous tiendrai au courant de l'avancée du dossier. » Sans entrer dans les détails, bien sur, mais Ezra avait le droit de savoir que son geste n'était pas passé inaperçu et qu'il avait bien fait de se montrer un peu plus inquiet qu'à l'habitude.
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INSCRIT LE : 07/04/2015
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I’ve been beaten and broken and tread upon. I was made to feel stupid when I was young, And they so ”no” is the answer to the temptations, When those demons come rushing, nowhere to run. Sometimes I feel nothing at all, Sometimes I want someone to hold, sometimes I carry on.
 
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Ils l’avaient là, entre les mains et sous leurs yeux, le première espoir d’un chemin quelconque à enquêter. C’était peut-être mince, maigre et tout ce qui s’en suivait, mais Lonnie l’avait dit lui-même, c’était quand même quelque-chose. Ils pourraient désormais au moins mettre un visage sur cet homme mystère - a défaut d’avoir encore bien plus, un nom et des actions par exemple. Les plus gros progrès se feraient dans le temps, Ezra se raccrochait à cette idée en tous cas. Il était persuadé que quelque-chose n’allait pas, le flic également. Ensemble, ils arriveraient surement à trouver quelque-chose d’intéressant. « Ouais ça serait parfait. Passez directement par l'accueil et demandez moi, histoire que les preuves ne terminent pas sur un bureau au hasard. » Ezra vint hocher la tête. Pour sûr, demain à la première heure il était au commissariat en train de demander à voir le jeune homme. Il ne désirait effectivement pas que ces preuves - si on pouvait déjà les appeler de telle sorte - terminent sur le bureau d’un inconnu qui ne porterait aucune espèce d’attention à leur contenu. Ces vidéo-surveillances pouvaient faire faire un bon à l’enquête et il voulait être sûr que Lonnie reçoive tout en un seul morceau. « Vous pouvez compter sur moi. » Parce-qu’il avait envie que ça avance, qu’il soit pris complètement au sérieux. La seule chose qu’il ne désirait pas, ce fut que tout cela soit vrai. Cela voudrait dire que son employée était dans de beaux draps et il ne souhaitait ça pour rien au monde. « Il ne se serait pas risqué à faire quoi que se soit ici ... Il y a trop de passage. » Le jeune homme ne saurait statuer si c’était une bonne ou une mauvaise nouvelle. En effet, au moins Nancy semblait hors d’atteinte, qu’importe ce qu’il se passait, lorsqu’elle était au garage. Il serait idiot de la part de son petit-ami, s’il portait la main sur elle, de prouver ce genre de gestes en public effectivement. « Je pense que ça devrait être suffisant pour qu'on se lance vraiment dans une enquête approfondie. » De façon volontaire ou non, les mots de Lonnie avait eu ce petit effet apaisant instantanément sur Ezra. Il sentait l’air se dégager de ses poumons, petit soupire échappant à son contrôle, alors qu’une esquisse de sourire se glissait sur ses lèvres. Rien que de savoir qu’une enquête allait être menée permettait de le rassurer. Au moins, ses préoccupations ne seraient pas mises de côté en attendant que l’irréparable puisse arriver - et pourtant, en temps normal, il était un professionnel de l’irréparable. « Vous gardez les dossiers du personnel ? Il me faudrait une adresse, qu'on puisse commencer quelque part. » Il vint hocher brièvement la tête, ses pas étant déjà en marche sur le chemin retour de son bureau, n’oubliant cependant pas de refermer la porte du placard à clef. Désormais, des informations importantes se trouvaient dans cette pièce. « Je prends les adresses lors des entretiens d’embauche, je devrais pas mettre longtemps à ressortir ça. » Quelques pas plus loin dans le couloir et les deux hommes entraient de nouveau dans le bureau d’Ezra. Là, il vint chercher sur l’étagère du haut le dossier qu’il venait de mentionner à Lonnie. Parcourant les quelques feuilles qu’il contenait, ses yeux vinrent capter ce qu’il attendait. « Là. » Il détacha la feuille d’informations du reste du dossier. « En espérant que ce soit la bonne du coup. » S’il avait été au bord de la crise de nerfs depuis que le flic avait débarqué dans son garage, Ezra avait retrouvé un calme certain les quelques minutes qui s’étaient écoulées. Savoir que les choses allaient être prises au sérieux lui faisait du bien et avait un effet plus que positif sur son attitude. Attrapant un stylo et un post-it, il vint griffonner l’adresse que Nancy lui avait donné à l’époque lorsqu’elle avait rempli ses documents d’embauche. Il espérait réellement que cette adresse était bonne et surtout qu’elle y résidait toujours. Et sans l’autre ordure - c’était ainsi qu’Ezra avait décidé de renommer cet homme qu’il ne connaissait finalement ni d’Eve, ni d’Adam. « Dans tous les cas vous pouvez être sûr que je laisserai pas ça de côté, et que je vous tiendrai au courant de l'avancée du dossier. » Il tira un sourire, un vrai, son coeur plus léger. « Merci. » Et ça venait du coeur. Même si Lonnie, en soi, faisait simplement son devoir et son travail en venant récolter les informations du mécanicien. Prendre la main sur la suite des procédures faisait aussi partie intégrante de son travail et ne devrait pas être une surprise. Mais malheureusement, comme partout - et comme Lonnie l’avait lui-même souligné -, certains éléments arrivaient à se perdre en cours de route. Et Ezra n’était pas dupe, il savait que parfois certaines enquêtes étaient mises de côté avant d’être laissées pour morte. « Dans tous les cas, je passe vous donner une copie des caméras de surveillance demain matin. Et puis je suis jamais vraiment loin du garage, si vous avez d’autres questions… » Il vint ajouter, sur le post-it contenant l’adresse de la demoiselle, son numéro de téléphone portable. « Je suis souvent au garage mais pas tant que ça dans le bureau, ce sera plus simple pour me joindre si vous avez besoin. »

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Message(#)we didn't start the fire (ezra) EmptySam 4 Avr 2020 - 18:39

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I’ve been beaten and broken and tread upon. I was made to feel stupid when I was young, And they so ”no” is the answer to the temptations, When those demons come rushing, nowhere to run. Sometimes I feel nothing at all, Sometimes I want someone to hold, sometimes I carry on.
 
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Lonnie avait échangé plus de mots avec le propriétaire du garage dans cette petite salle sombre quand dans le bureau où Ezra avait eu du mal à se défaire de l'anxiété de trouver un membre des forces de l'ordre dans son établissement. Sans doute que le mécanicien se sentait plus à l'aise maintenant qu'ils avaient fait assez connaissance pour s'autoriser des familiarités qui n'avaient pas de rapport avec le travail ou l'enquête. Mais le flic ne détournait pas son attention du sujet principal de sa venue, trouver quelque chose qui pourrait appuyer le dossier de cette employée supposément sujette à des violences de la part de son compagnon. Ça avait quelque chose de compliqué que de regarder le monde défiler dans un écran, que de devoir décrypter les agissements des personnes qui apparaissaient de temps à autre, que ce soit les employés du garage comme les clients qui venaient déposer leur véhicule. Les bandes vidéos seraient plus qu'importante pour grossir le dossier qui se constituait doucement sous les yeux d'un Lonnie qui avait à coeur de bien faire pour aider cette jeune femme. Ezra, de son côté, se rendrait le plus utile possible pour aider les policiers au cours de cette enquête sans pour autant devenir ce genre de personne qui appelaient toutes les heures pour savoir comment se déroulait les choses. « Vous pouvez compter sur moi. » Il serait plus simple pour le propriétaire de passer directement vers le flic plutôt que de refaire les longues minutes d'attente devant le bureau d'un fonctionnaire qui avait clairement autre chose à faire que d'entendre les supplications d'un énième gars persuadés d'avoir vu ou entendu quelque chose. "Sur moi aussi." Parce qu'il était clair que Lonnie n'allait pas mettre de côté cette histoire, qu'il n'allait pas enterrer le dossier sous une couche de poussière en se promettant d'y jeter un coup d'oeil quand il aurait le temps. Pour parfaite le dossier qui prenait forme, le flic devait se munir de l'adresse de la jeune femme pour considérer une petite visite de courtoisie. « Je prends les adresses lors des entretiens d’embauche, je devrais pas mettre longtemps à ressortir ça. » Prenant le pas du mécanicien qui avait repris le chemin du bureau, Lonnie avait simplement hoché la tête en adressant un demi-sourire à Ezra. Il avait un bon fond, faisait parti de ceux qui s'inquiétaient, de ceux qui ne laissaient pas passer les petits détails. Le Beauregard aurait la satisfaction de savoir Nancy sortie de cette engrenage malsain, et il se dirait sans doute qu'il avait fait les bonnes choses pour en arriver jusque là. "Il faudra que mon supérieur approuve le dossier mais j'ai confiance, on arrivera au bout de cette histoire." Le bleu n'avait pas besoin de se rassurer, conscient qu'il arriverait bien à convaincre Bates de l'importance de cette histoire, mais il fallait s'assurer qu'Ezra ne deviendrait pas fou si tout ça mettait un peu de temps à se construire. S'étirant pour chercher le dossier de la jeune femme, le propriétaire avait fait glisser les feuilles devant ses yeux avec une moue concentrée. Il prenait ça à coeur. Trop ? Sans doute, mais Lonnie n'était pas du genre à jeter la première pierre. « Là. En espérant que ce soit la bonne du coup. » Ezra avait détaché la feuille avant de noter le numéro de la jeune femme sur un post-it, le stress avait grimpé d'un cran dans les yeux d'Ezra alors que le flic déposait sa main sur le dossier de la chaise. "Ça sera la bonne." Lonnie avait de la confiance pour eux, c'était suffisant pour le moment. Ne restait plus maintenant qu'à espérer que la jeune femme s'y trouve toujours, et ça sans l'ignoble ordure qui lui servait de petit ami. « Merci. » Relevant les yeux pour face à son interlocuteur Lonnie avait simplement secoué la tête à la négative, prêt à rétorquer qu'il ne faisait là que son boulot et qu'il n'y avait rien de plus normal, mais il pouvait sentir qu'Ezra ne croirait pas un mot de cette excuse. "Pas de soucis ... Je veux qu'elle s'en sorte au moins autant que vous." Le mécanicien avait rajouté son numéro de téléphone sur le post-it avant de le tendre à Lonnie qui l'avait rangé dans la poche intérieur de sa veste, au même titre que son petit carnet. « Dans tous les cas, je passe vous donner une copie des caméras de surveillance demain matin. Et puis je suis jamais vraiment loin du garage, si vous avez d’autres questions… Je suis souvent au garage mais pas tant que ça dans le bureau, ce sera plus simple pour me joindre si vous avez besoin. » Sa veste sur l'épaule le flic avait pris les devants pour s'avancer vers la sortie, et alors qu'il jetait un dernier coup d'oeil à l'intérieur du garage, il s'était promis d'amener la vieille voiture faire un tour par ici. "Je n'hésiterai pas à vous contacter au besoin ... Et comme je l'ai dis, ma voiture a besoin d'une petite révision." Un dernier sourire sur les lèvres, une poignée de main, et le Hartwell avait regagné l'intérieur de sa vieille bagnole avec un dossier en plus sur le bureau, mais un pour lequel il était prêt à tous les efforts.

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