Effectivement, pour ne pas être normal, Cian ne l’est vraiment pas ! Toutefois, à part un regard et un sourire entendu adressé à mon meilleur ami, je ne réagis pas, si ce n’est en sortant quelques insultes dans cette langue si particulière. Ça a au moins le don de faire rire l’irlandais qui soupire simplement en disant qu’il va profiter de ce séjour pour m’apprendre des choses plus politiquement correct. « quoi ?!» m’exclamais-je «vous ne parlez pas qu’en insultes ici, en Irlande ? Mais ma vie entière était un mensonge ! » ironisais-je avant de laisser échapper un rire amusé.
La suite de la soirée est moins marrante car Cian évoque le décès de sa sœur. Décès duquel il ne parle jamais. Il faut dire aussi que je ne lui ai jamais poser la question non plus, n’ayant pas envie de faire resurgir des souvenirs atroces étant donné que je sais parfaitement par quoi il est passé et par quoi il passe, Ian me revenant encore régulièrement en mémoire. Je décide donc de ne pas tout de suite gâcher notre séjour et demande plutôt à mon meilleur ami de me parler des différentes légendes urbaines qu’on peut entendre ici.
Le lendemain nous reprenons la route, puis nous faisons un arrêt pique nique au bord d’un lac avant de nous aventurer sur le chemin de randonné sous une pluie battante. c’est là qu’on remarque réellement la différence entre Cian et moi : lui est heureux sous la pluie froide et l’humidité qui rentre par toutes les coutures alors que moi je ne suis heureux que lorsque les températures sont au-dessus de 25°c. Je décide toutefois de ne rien dire et essaie, comme il me le demande, d’apprécier la chose. Il faut dire qu’en temps normale je n’ai rien contre la pluie, mais là je dois avouer que je ne suis pas vraiment dans le bon état d’esprit. Mais peu importe.
Nous retrouvons rapidement la voiture et Cian me rassure en me disant que nous n’en avons plus que pour vingt minutes. Hochant la tête, je lance la playlist et laisse mon meilleur ami rouler en silence, appréciant simplement le paysage. Ainsi, je me rend compte qu’il n’avait pas réellement menti : vingt minutes plus tard nous entrons en ville et au bout d’une demi heure nous sommes garé devant la maison de son grand-père. Heureux comme un gamin dans un magasin de bonbons, il sort de la voiture, l’abandonne sur le trottoir et fouille le perron de la demeure pour trouver la clef afin de pouvoir ouvrir la porte. Celle-ci s’ouvre sur un couloir, un peu poussiéreux et sombre, pas forcément très accueillant mais je suppose que c’est simplement parce que la maison n’a plus été ouverte depuis quelques semaines. Après avoir bien aéré, ouvert toutes les fenêtres et allumé un feu de cheminé, tout cela sera bien plus agréable.
Cian ne me laisse toutefois pas le temps de proposer tout cela, qu’il me presse déjà pour sortir voir l’océan. Déposant mes affaires sur l’escalier, je regarde autour de moi, hésite puis pose mon regard sur le soldat, hésite puis soupire «j’ai pas très envie d’y aller maintenant » avouais-je « Après tu peux y aller hein, y a pas de souci, je reste là et je m’occupe. Mais j’ai pas forcément très envie de retourner dehors» le temps irlandais n’est définitivement pas une chose à laquelle j’accroche réellement «Mais vas-y, vraiment. Je vais aller faire quelque courses à l’épicerie que j’ai vu en attendant et je m’occupe un peu ... » je n’ai pas le temps de dire quoique que le jeune homme indique qu’il restera et je me sens un peu mal de gâcher sa joie.
Nous finissons donc par mettre la maison un peu en ordre. J’ouvre les fenêtres en grand afin de changer l’air avant que Cian ne me fasse une visite guider qui fini dans les chambres. J’aurais celle qui était auparavant occupé par sa grande sœur et lui reprendra la sienne. C’est à ce moment là que je décide avoir besoin d’un peu de solitude. Ainsi donc, mon meilleur ami s’en va, me laissant seul dans la chambre. Afin de m’occuper un peu, je me change, mettant des habits sec, puis je fais mon lit. Et une fois celui-ci fait, je me laisse tomber dessus et m’endors presque instantanément.
Je ne suis réveillé que lorsque j’entends des exclamations joyeuse et des voix fortes provenir de rez-de-chaussé. Un coup d’oeil vers mon réveil me fait comprendre que j’ai quand même dormi pendant presque 2h30. Dans un léger soupire, je passe à la salle de bain et laisse la douche chasser un peu la fatigue avant que je ne descende dans le salon où je me retrouve face à Cian ainsi que trois personnes que je ne connais pas mais qui, je présume sont ses cousins et sa cousines. « Bonjour» dis-je simplement avant d’aller à leur rencontre « Enfin je rencontre le reste de la troupe Atwood» dis-je, amusé «Cian m’a tellement parlé de vous. Seulement en mal, évidemment » ajoutais-je en rigolant doucement.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8433 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je me prends une seconde pour observer la maison dans son ensemble avant de me précipiter vers la porte d’entrée. On est arrivé chez moi et ce sentiment je ne l’avais pas ressenti depuis bien trop longtemps. L’endroit est chargé de souvenirs et d’émotions, mais je m’empresse de tout ouvrir pour redonner un peu de vie à ces murs et ne pas trop me laisser submerger. La visite est assez rapide, je tente de ne pas noyer Thomas sous un flot d’informations dont il se fiche probablement. Et je finis par comprendre qu’il a besoin d’un peu de temps. On est ensemble depuis trop longtemps, il est fatigué et il a aussi besoin de digérer tout ce qui lui est tomber sur le coin de la figure ces dernières heures. Alors, on range un peu, juste avec de la musique en fond et il va s’isoler. J’en profite pour faire un tour dans le jardin et finis par lui laisser un mot. J’ai trop besoin d’aller au bout de la rue, d’aller voir l’Océan de mes yeux. Je profite un long moment, je m’imprègne de l’air salin et me dis que l’Australie ne vaudra jamais l’Irlande à mes yeux.
Lorsque je reviens, la maison est plongée dans le silence. Un peu inquiet, je décide tout de même d’aller voir si tout va bien pour Thomas. Je le trouve endormi en travers du lit et je retiens un rire. Je lui laisse un autre mot sur le comptoir de la cuisine et pars pour l’épicerie afin de nous acheter de quoi tenir quelques jours. C’est sur le chemin du retour que je tombe nez à nez avec mes cousins. Et les retrouvailles sont explosives. On parle fort, on se prend dans les bras et on part vers la maison pour prendre le temps de se voir. Je les accueils dans la maison et Saoirse me prends une nouvelle fois dans ses bras, un long moment. « Ça me fait plaisir de vous voir. » On range les courses ensemble, on fait du bruit, on parle avec l’accent Irlandais le plus fort qui soit et je me sens bien là, avec ma famille que je n’ai pas vu depuis des années. On sursaute tous lorsque Thomas nous rejoint et mes cousins l’accueille si chaleureusement que je ne m’inquiète même pas pour lui. En quelques secondes, il se fait embarquer dans la spirale de ma famille comme s’il en avait toujours fait partie. « Bienvenu chez nous Thomas. » Il se fait inonder de question et déjà, on décide de dîner tous ensemble. Je me mets en cuisine avec mon cousin tandis que Thomas semble s’entendre à merveille avec Saoirse et Eoghan. Au cours de la soirée, on échange des souvenirs d’enfance, je me fais ridiculiser devant mon meilleur ami, mais il a le sourire, moi aussi et ça fait du bien.
Le lendemain, Thomas est déjà levé lorsque j'arrive dans le salon et je suis accueilli par une bonne odeur de café. « Salut. » Je souris et me sers une tasse avant de m'installer en face de lui. « Ça va, ils ne t'ont pas trop traumatisé hier soir ? » que je demande en riant un peu. Je sais que c'est pas évident de rencontrer toute la famille d'un coup et je sais qu'ils sont bruyants parfois mes cousins. Mais on a tous passé un bon moment j'en suis certain. Il fait beau aujourd'hui et je sais que l'on va pouvoir en profiter, mais avant tout je sais que c'est moi qui vais demander un peu de solitude. « Je... Je vais aller faire un tour ce matin. Mais après, on fera ce que tu veux. » J'hésite un peu, je baisse la tête, mais il comprendra.
Après le déjeuner, je me suis préparé dans la salle de bain en prenant mon temps avant de prendre le chemin pour le cimetière. Je suis revenu il y a peu avec Ea et pourtant j'ai la sensation de l'avoir abandonné il y a des années. Je retrouve en quelques minutes le chemin jusqu'à la pierre tombale de ma petite sœur. « Hey ma puce... » Je laisse ma main glissée sur la pierre froide avant de m'asseoir à côté. Et je me perds dans les souvenirs, la culpabilité et tout le reste. Je ne sais combien de temps s'écroule tandis que j'observe la pierre et son prénom gravé dessus. Je me mords la lèvre, je lui parle un peu mais je me sens idiot. Alors, je reste juste là pendant de longues minutes. « Tu me manques vraiment. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Si la soirée était parfaite, placée sous le signe de la joie, la bonne humeur et la remémoration de souvenirs, le lendemain sonne comme une désillusion. Réveillé depuis 4h du matin, j'ai fini par le levé à 5h après avoir avoir abandonné le fait que le sommeil me trouvera à nouveau, j'ai enfilé un jeans, mon pull, ma veste et mes chaussures et je suis sorti. Pendant presque deux heures de je me suis perdu dans le quartier de la ville, j'ai marché jusqu'à l'Océan où je suis resté de longues minutes puis je suis revenu en passant, par hasard, à côté du cimetière où je me suis permis d'entrée. J'ai longé les rangs des tombes en silence avant de tomber sur un nom bien trop connu. Atwood. Même si je me doute fortement que le nom de famille de mon meilleur ami est pas mal répandu en Irlande, y a-t-il vraiment 10 000 Leah Atwood décédée en 1995 ? Je pince les lèvres, observe la pierre tombale pendant quelques instants avant de laisser échapper un soupire et me détourner pour repartir vers la maison que Cian et moi occupons.
Discrètement, j'y entre et me dirige vers la cuisine pour faire du café. Il a peine fini de couler et je me suis tout juste servi une tasse lorsque mon meilleur ami apparaît. Je l'accueil avec un sourire et le laisse se servir alors qu'il me demande si le reste de la troupe Atwood ne m'a pas trop traumatisé « Non ça va» dis-je en souriant, amusé « Ils sont plutôt cool en vrai ! J'aime beaucoup Saoirse» dis-je en m'installant. Mais, alors que j'allais reprendre la parole pour connaître la suite du programme, Cian reprend la parole pour me dire qu'il va faire un tour ce matin. Comprenant parfaitement ce qu'il veut dire, j'hoche doucement la tête «Ok » dis-je, compréhensif « Prend ton temps» que je lui dis alors qu'il se détourne pour sortir.
Dans un premier temps, j'accepte son envie de solitude. Mais après une vingtaines de minutes je décide de sortir à mon tour. Mes pas me mènent directement au cimetière, quelque chose me disant que c'est là où il se trouvera et je ne me suis pas trompé. Passant le grillage, je le vois assis en face de la tombe de sa sœur et m'avance discrètement. Arrivé à ses côtés, je pose simplement une main sur son épaule et presse légèrement son articulation alors que je m'accroupis à ses côtés «Parle moi un peu d'elle » dis-je simplement en me laissant tomber arrière, m'asseyant à même le sol.
Voyant que mon meilleur ami ne semble pas décidé de parler, je prend une profonde inspiration et dévie le regard « Je ne te l'ai jamais dit mais au début on était 7 Beauregard. Après le décès de maman, on a passé plus de 20 ans à 6. Jusqu'en décembre 2012 » je pince les lèvres «Ian est tombé au combat, lors d'une mission en Afghanistan » je pose mon regard sur la pierre tombale puis sur Cian « C'était le frère jumeau de James et il est mort dans ses bras» je prend une profonde inspiration « ça fait 8 ans, on a tous plus ou moins réussi à faire notre deuil, mais il y a des moments où ça revient. Ça remonte, ça nous submerge et on a l'impression de se noyer» je pose ma main sur le bras de Cian «Je te raconte ça pas pour m'apitoyer sur mon sort, mais pour te faire comprendre que mes 'je te comprends' ne sont pas des paroles en l'air. » je lui souris avec douceur « Donc voilà, je comprend et je sais exactement ce que tu peux ressentir» assurais-je, alors que mon bras vient se passer autour de ses épaules pour l'attirer un peu contre moi.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8433 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je ne viens jamais dans ce cimetière. Je l’ai d’abord refusé pendant des années, puis la distance n’a jamais vraiment aidé. Et pourtant, parfois, je m’en veux tellement de l’avoir abandonné ici en suivant mes parents en Australie. Elle est décédée dans cette ville, elle a été enterrée ici et nous on l’a juste lâchement laissé derrière nous pour tenter d’aller reconstruire nos vies ailleurs. On arrive à prétendre que c’est le cas, mais notre famille n’a plus jamais été la même après cet accident. Et si le fil des années a réussi à me faire accepter certaines choses, la culpabilité liée à ce jour funeste ne m’as jamais quitté et me reviens de plein fouet depuis que je me suis installé en face de cette pierre tombale.
C’est seulement l’ombre d’une silhouette qui finit par me sortir de mes pensées. Thomas vient s’asseoir à mes côtés tandis que je passe une main nerveuse sur mes yeux. Je n’avais pas réellement prévu qu’il me rejoigne ici et encore moins qu’il ne me demande de parler de ma sœur. Je ne sais pas vraiment par où commencer et Thomas doit interpréter mon silence par un refus. Alors, il me parle de sa propre famille et de ce frère qu’il a perdu il y a des années. Je l’écoute attentivement n’étant absolument pas au courant de tout cela même si parfois, j’avais compris qu’un drame avait eu lieu chez les Beauregard. Il finit son histoire et me prends contre lui. Je me racle la gorge ne voulant pas avoir la voix qui tremble. « On sortait de l’école. Je devais la ramener à la maison, mais à l’époque je trouvais pas ça cool de surveiller ma sœur. J’ai demandé à la maman de mon meilleur ami de prendre Leah, pendant que nous, on est parti en courant vers le stade de foot. » Je reprends mon souffle. « Sur le chemin, une voiture est montée sur le trottoir et… Leah était… » Elle était au milieu de tout ça, alors qu’elle n’avait rien fait de mal, elle marchait juste avec sa copine. « C’est moi qui aurais dû être avec elle. » Et personne ne me fera jamais changer d’avis là-dessus. Un soupire s’échappe d’entre mes lèvres alors que je regarde la pierre en face de nous. « Tu l’aurais aimé ma sœur. Elle était adorable, mais elle savait se défendre et elle maîtrisait déjà si bien le sarcasme. » Je ris un peu. « Elle était géniale. » Tout simplement.
On a discuté pendant un long moment, là assis tous les deux dans l’herbe. Et encore plus une fois rentrer à la maison. Et dans le fond, ce voyage en Irlande nous aura encore plus rapprocher même après des années d’amitié.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine