| I'm not afraid of burning bridges | marius |
| ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23761 POINTS : 420 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Dim 17 Nov - 1:25 | |
| I'm not afraid of burning bridges 'Cause I know they're gonna light my way Like a Phoenix, from the ashes Welcome to the future it's a new day Je ne sais pas pourquoi je persiste à venir dans ce cours ci alors que je connais déjà tout. C’est juste ennuyant, ça prend de mon temps et ça me force à rester le cul posé sur une chaise. J’ai déjà fait ça jusqu’à mes seize ans et je pensais réellement que cette époque était derrière moi et voilà qu’en parfait abruti que je suis je vais en cours de moi même maintenant. Ca ne rime à rien Auden, ça ne sert à rien Auden. Je déteste tous les élèves qui s’habillent comme le prochain Warhol, je les déteste encore plus pour parler un anglais que j’ai encore parfois beaucoup trop de mal à comprendre. Je les déteste quand ils parlent, je les déteste quand ils se taisent, je déteste les intervenants tous aussi coincés les uns que les autres qui déblatèrent leur science sans n’en avoir jamais rien à faire de l’art. Ils n’ont jamais senti de pinceau entre leurs doigts, n’ont jamais rien eu à créer de leur main et ils se prétendent experts parce qu’ils ont appris la biographie de quelques artistes célèbres - Da Vinci a du y passer, Da Vinci y est forcément passé. Tout le monde le prend pour le plus grand peintre de tous les temps parce que sa peinture est la plus connue de toutes, exposée dans le musée le plus connu du monde. Tous oublient bien trop vite qu’il était un pédophile qui a créé le scaphandre - et peu importe si ces deux informations ne devraient pas être reliées, ce n’est pas moi qui vais me plier aux convenances.
La Renaissance. Quel thème de merde. Quel thème de merde que je connais par coeur, que j’ai écouté de la bouche de tous ces guides touristiques dont fort peu parlaient italien. Trop d’anglais, de français, d’espagnol et d’allemand à mon coût. Je n’y comprenais rien à l’époque et toujours aussi peu aujourd’hui alors je ne suivais que les groupes d’italiens, ces mêmes groupes pour lesquels je n’avais absolument pas payé mais qui avaient tous une joie main levée en l’air pour ne pas se perdre dans la foule. Alors j’écoutais, je me perdais, je changeais de groupe, je notais n’importe quoi dans mon carnet et faisais mille croquis de tout et de rien (surtout de rien). Je ne pensais rien retenir mais finalement il se pourrait bien que je sache quelques trucs, que je me sois faufilé assez souvent dans la Chapelle Sixtine pour en connaître l’oeuvre de Michelangelo, que j’ai assez vu le David pour en avoir marre qu’on parle de ses mains démesurées et du bois créé à ses pieds pour la stabilité de la statue. J’en ai marre qu’on répète que les David extérieurs au musée des office soient des faux, j’en ai marre qu’on me raconte l’histoire du concours pour arriver à terminer le Duomo de Santa Maria del Fiore - merci au génie qui a voulu construire un monument mais qui ne savait pas comment faire son toit.
Les heures passent et mes notes restent inexistantes. Je connais déjà tout ça. Je m'ennuie. Je cherche seulement quelle connerie je peux faire, à quel étudiant je peux rendre la vie impossible. Je découpe des bouts de papiers que je lance devant moi sur la nuque d'inconnus, je fais claquer ma langue sous mon palais quand l'envie m'en prend. Je sifflote. Je tousse. N'importe quoi. Je fais tout et n'importe quoi, les yeux se lèvent au ciel et je réponds de mon plus horrible et grand sourire. L'attention se retourne bien vite sur moi et impossible de dire que je n'aime pas ça. L'esquisse de ma Vierge d'Ognissanti reste en suspens alors que notre intervenant d'un jour commence à me parler. Ou peut être que je rêve. J'entends Chapelle Sixtine (étonnant, tiens, pour un cours sur la Renaissance), j'entends Michel-Ange (oh, ça alors, comme c'est étonnant) et je me retiens d'user de mon plus long et plus exaspéré soupir. Je comprends qu'il m'interroge à ce sujet là ou alors c'est mon cerveau qui s'invente n'importe quel excuse pour s'octroyer le droit de parler à haute et intelligible voix dans l'amphithéâtre. "Il était sculpteur de formation. Pas peintre. Michelangelo. Le pape pensait le piéger et ruiner sa carrière en lui demandant de peindre le plafond de la Cappella Sistina." Impossible pour moi de prononcer ces noms là en anglais et de les dénaturer. Impossible pour moi d'apprendre à me taire non plus ni même de me ramener avec le peu de science que contient mon cerveau. Si on commence un jeu de qui aura le dernier mot au sujet de la naissance de la Renaissance en Italie, il devrait déclarer forfait par avance. Je vais le laminer.
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| | | | (#)Sam 4 Jan - 12:35 | |
| L’enseignement, tu en restes persuadé, est la bonne voie pour toi. Tu n’ignores pas les réticences de tes collègues alors que l’on t’a confié ce poste d’enseignant. Tu viens de finir ta thèse, tu sais qu’ils auraient aimé que ce soit cette autre personne qui le décroche mais tu t’étais battu et tu allais leur prouver qu’ils avaient tord de te sous-estimer. Pur produit de l’université, qui de mieux placé que toi pour prendre ce poste désiré depuis si longtemps ? Et puis tu avais besoin d’un projet qui te prenne tout ton temps pour oublier le départ de Tommy et Alice pour le Canada, un départ que tes parents aimaient te reprocher quand tu continuais à aller partager avec eux un repas par semaine. C’était une véritable torture pour toi alors tes cours étaient un moment de bonheur où tu pouvais oublier tout le reste, où tu n’avais pas besoin de te contenir et de mesurer tous tes mots parce que tu connaissais ton sujet sur le bout des doigts. Tu avais décidé de commencer par la Renaissance italienne, un sujet classique, certes mais qui était à tes yeux le primordial pour envisager les périodes qui venaient ensuite. Alors t’assurer que tous tes élèves aient des bases était ta première tâche d’enseignant. Car tu avais appris lorsque l’on t’avait confié ces cours que tu n’aurais pas devant toi que des petits jeunes ayant envi de s’abreuver de connaissances. Des auditeurs libres faisaient souvent leur apparition dans ce cours et d’après tes collègues, c’était souvent les pires. Persuadés de tout mieux savoir que tout le monde, persuadés de perdre leur temps. Mais au final, ils finissaient toujours par en tirer quelque chose. Tu avais écouté patiemment les conseils avant de décider que tu verrais bien au moment venu ce qui se passerait.
Le cours avait commencé comme tous les autres. La plupart des élèves étaient arrivés à l’heure et tu avais donc commencé à leur parler de Michel-Ange qui était le sujet de ce cours et peut-être du prochain, tout dépendait de ton avancement aujourd’hui. Et qui dit Michel-Ange, dit Chapelle Sixtine. Tu te retrouvais donc à aborder ce sujet, marchant calmement d’un côté à l’autre de la classe en parlant avec passion du sujet. Du moins tu espérais que tes élèves pouvaient sentir que tu leur parlais avec passion et tu espérais les entraîner avec toi. Tu n’étais cependant pas aveugle, cela ne fonctionnait jamais totalement et tu ne fus pas surpris de voir certains élèves s’assoupir et d’autres se dissiper. Tu fus par contre surpris que la personne ayant décidé de dissiper ses camarades soit un homme que tu avais aperçu à plusieurs cours mais qui jusqu’ici s’était montré plutôt tranquille. Il devait avoir ton âge à quelques années près peut-être mais peu d’années vous séparait. Tu essayais de ne pas le fixer mais tu ne manquais pas les boulettes lancées pour déconcentrer ses camarades et les autres petits jeux qui semblaient le distraire. Il ne semblait pas prêt de s’arrêter, encore moins quand ton regard croisa le sien le prenant sur le fait. Tu n’avais encore aucune idée de la manière dont tu devais gérer ce genre d’agitation. D’habitude, tu l’ignorais complètement mais le fait que ce ne soit pas un jeune adulte immature en face de toi te perturbait un peu. Tu décidais donc d’interrompre ton explication pour lui demander : « Vu que vous semblez trouver le sujet inintéressant, dites-nous ce que vous savez sur Michel-Ange. » Le soupir exaspéré de ton interlocuteur ne passa pas inaperçu et tu vis les élèves du premier rang se tourner vers leur collègue alors qu’il répondait : « Il était sculpteur de formation. Pas peintre. Michelangelo. Le pape pensait le piéger et ruiner sa carrière en lui demandant de peindre le plafond de la Cappella Sistina. » Tu hoches la tête, ce que dit l’homme en face de toi est tout à fait juste et ce n’est pas toi qui vas le contredire. Décidant qu’entrer en confrontation avec ce dernier ne servait à rien, tu reculais pour t’appuyer quelque peu sur le bureau présent dans la salle avant de lui dire : « Si vous m’écoutiez, vous auriez entendu que j’ai déjà précisé la formation de Michelangelo et j’arrivais à votre deuxième point. Au lieu de lancer des projectiles sur vos camarades, dites-en nous plus sur Michelangelo. » Un moyen de lui donner la possibilité de s’exprimer et de prendre les devants de la scène. Quelque chose te disait que l’attention était quelque chose que cet homme recherchait désespérément. Il n’allait quand même pas passer à côté d’un pareil auditoire n’est-ce pas ? Tu ne pouvais t’empêcher de te demander cependant pourquoi il était là s’il s’ennuyait tellement. Contrairement aux étudiants de l’université dont ce cours était inscrit dans leur cursus, il avait le choix total des cours qu’il suivait en temps qu’auditeur libre n’est-ce pas ? Mais tu te gardais bien pour l’instant de lui poser la question, préférant l’écouter attentivement.
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@Auden Williams désolé pour le retard
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23761 POINTS : 420 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Jeu 16 Jan - 19:34 | |
| Tous les regards se tournent vers moi et si ça aurait pu en intimider plus d’un, c’est davantage quelque chose qui me motive à bomber le torse et parler à haute et intelligible voix. Je me complais tant en tant que fauteur de troubles dans l’ombre que d’être pseudo-éclairé sous le feux des projecteurs. Etaler ma science, c’est quelque chose que je ne sais que trop bien faire, que je ne prends que bien trop de plaisir à faire aussi. Et on me déteste, quand je fais ça, on signe mon prénom en lettre de sangs dans toutes les Death lists du monde entier et bien sûr que ça me pousse à continuer, à ne jamais ô grand jamais m’arrêter d’être moi même parce que c’est quelque chose que je prends bien trop de plaisir à faire. « Si vous m’écoutiez, vous auriez entendu que j’ai déjà précisé la formation de Michelangelo et j’arrivais à votre deuxième point. » Oh merde Auden tu fais chier, pourquoi t’écoutes jamais ce qu’on te dit même quand ça résonne dans un amphithéâtre, même quand t’as toi même choisi le sujet de la discussion ? Je ne laisse rien transparaître pour autant, bien trop habitué à jouer au plus intelligent pour être capable de me laisser déstabiliser par si peu. J’aurai toujours raison même si j’ai tort, tel est mon motto, et ce n’est pas un stupide professeur de la stupide Renaissance qui saurait me prouver le contraire. Je me contente d’hausser les épaules, l’air hautain (lequel est celui qui s’affiche le plus naturellement du monde sur mon visage, par défaut, avant n’importe quoi d’autre).
Il l’a prononcé avec un accent de merde, son nom. J’ai entendu ça, j’ai retenu ça, parce que pour le moment c’est la seule chose que j’ai contre lui. « Au lieu de lancer des projectiles sur vos camarades, dites-en nous plus sur Michelangelo. » Camarades c’est un bien grand mot. J’ai déjà la liste de comment je pourrais les tuer, tous, avec des méthodes différentes à chaque fois, plus ou moins douloureuses selon si j’ai décidé de les détester alors qu’ils ne m’ont jamais rien fait. Ce sont mes camarades parce qu’on pose notre cul dans le même endroit (quand je décide de me pointer), cela ne signifie pas pour autant que je leur ferai l’honneur d’apprendre de moi. ”Pardon, vous me demandez de faire votre boulot à votre place ?” Oh qu’elle est douce, ma voix, qu’elle pourrait presque attendrir n’importe qui si je n’avais pas déjà prouvé mille fois être la personne la plus insupportable de toute l’Académie. Pourtant mon attitude n’est pas aussi trompeuse, entre mon sourire en coin et le style que je ne cesse d’appuyer encore et encore sur la table pour sortir et rentrer la mine ; j’ai tout d’une tête à claques. ”Mais allez y, continuez. Vous allez nous parler de quoi, ensuite ? La Pietà vaticana qu’il a signé parce qu’il avait quelque chose à prouver, du David et de ses problèmes de proportion quand bien même c’était sa spécialité, à lui qui pratiquait les dissections pour s’en inspirer ?” Et des beurk emplissant déjà la salle, parce que la dissection c’est sale, parce que le rouge de cette science là n’a rien à voir avec un savant mélange de tubes différents ; à part si par tubes on parle des vaisseaux sanguins, hum. ”Oh ouais, beurk, hein.” Je reprends en coeur, plus fort, plus assuré ; beaucoup moins convaincu du niveau de “beurk”, cependant. La vérité c’est que je n’en ai rien à faire de ce que pense l’assemblée de connards se pensant déjà artistes parce qu’ils ont dessiné autre chose qu’une maisonnée, ce cours est déjà devenu un concours avec le professeur. Et c’est bien mieux ainsi, bien plus divertissant, bien plus enrichissant.
Les œuvres de Michelangelo je les connais, je les ai saigné, je les ai dessinées encore et encore jusqu'à en trouer les pages si fines de mon carnet à dessin, jusqu'à refaire un dessin sur un autre par manque de place, par manque de moyen, par manque d'envie de bouger mes fesses du banc sur lequel j'étais assis depuis la première heure. Et je me moque, que Michelangelo puisse avoir eu une femme ou des enfants, je me moque de ce qu'il ait bien pu apprendre un jour dans sa vie, si sa couleur préférée était le pervenche ou le pourpre ; parce que rien de tout ça n'a aucune sorte d'importance. Ce n'est pas l'artiste qui importe mais son oeuvre, et il ne saurait me convaincre du contraire. "On fait un concours d'anecdotes ou vous passez directement à la partie de votre cours qui aura de l'intérêt, au moins pour eux ? Eux, le commun des mortels, ceux qui ont réellement quelque chose à apprendre de ce bordel de cours.
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| | | | (#)Lun 6 Avr - 9:51 | |
| Ne jamais se laisser impressionner, c’était la première règle que tu t’étais fixée. Les humains avaient une sorte de détecteur pour sentir la faiblesse de l’autre et si tu leur laissais entrevoir ne serait-ce qu’une seconde une forme de faiblesse, tu savais que tu ne te relèverais pas. Les moments comme celui que tu étais en train de vivre, tu ne doutais pas que tu en connaitrais des dizaines dans ta carrière. Des élèves qui, peu importe leur âge, seront persuadée de tout mieux savoir que tout le monde. Peut-être qu’en enseignant l’histoire de l’art, tu en rencontrerais plus que dans d’autres disciplines parce que les artistes avaient tendance à se considérer meilleurs que les autres, comme supérieurs. Et le regard que te lançait ton interlocuteur ne faisait pas de doutes à ce sujet. Il pensait clairement être au dessus de la plèbe qui l’entourait, certainement au dessus de tout ce que tu pouvais lui enseigner. Pourtant, il était bel et bien là, dans ton cours, à t’écouter d’une oreille. Rien que ça suffisait à te faire sourire parce que même s’il n’apprenait apparemment rien, il n’avait pas manqué un cours pour l’instant. Tragique ironie n’est-ce pas ? ton interpellation et ton invitation à étaler son savoir ne le prirent pas de cours. Au contraire, il semblait de plus en plus fier de lui à mesure que les regards des différents étudiants se posaient sur lui. Toi qui t’étais toujours épanoui dans l’ombre, c’était quelque chose que tu ne comprenais pas. « ardon, vous me demandez de faire votre boulot à votre place ? » Tu te retiens de lever les yeux au ciel mais tu ne passais pas loin. Tu n’avais jamais compris que ce les gens trouvaient d’exaltant dans l’insubordination mais ton interlocuteur semblait s’en délecter. Et alors que tu allais lui répondre, il continua : « Mais allez y, continuez. Vous allez nous parler de quoi, ensuite ? La Pietà vaticana qu’il a signé parce qu’il avait quelque chose à prouver, du David et de ses problèmes de proportion quand bien même c’était sa spécialité, à lui qui pratiquait les dissections pour s’en inspirer ? » Charmer son auditoire, l’avoir à ses pieds, il avait réussi alors que la plupart des élèves avaient un air dégoûté. Tu laissais les onomatopées d’immaturité envahir la salle, peu impressionné de ton côté. Il en fallait beaucoup plus pour te dégoûter mais il était aussi clair que ton élève n’était pas un novice de l’histoire de l’art. Cela ne te dérangeait nullement, tu aimais beaucoup discuter avec des connaisseurs, tu trouvais cela enrichissant. Cependant, tu n’étais pas certain que ton interlocuteur partage tes croyances. « Oh ouais, beurk, hein. » Tu secouais légèrement la tête. C’était presque amusant que de voir des jeunes adultes dans leur vingtaine se dégoûter à l’idée de disséquer quelque chose. « Je n’ai apparemment pas eu besoin de vous le demander, vous semblez le faire par vous-même si on vous donne un auditoire. » Tu n’étais pas certain qu’il aurait autant apprécié l’exercice si vous aviez été seuls tous les deux autour d’un bureau. « Vous semblez peut-être vous y connaître en histoire de l’art par contre les cours d’art oratoire sont dispensés par mon collègue, n’hésitez pas à vous y inscrire. » Ajoutas-tu ne pouvant pas t’en empêcher. Après tout, ne venait-il pas de remettre en cause tes connaissances et ta capacité à enseigner en deux phrases ? Tu voulais toi aussi lui montrer que tu ne comptais pas le laisser te marcher sur les pieds sans rien dire, cela ne fonctionnait pas ainsi. Alors que tu reprenais tes notes pour poursuivre, nouvelle intervention de ton fauteur de trouble qui te fit sourire : « On fait un concours d'anecdotes ou vous passez directement à la partie de votre cours qui aura de l'intérêt, au moins pour eux ? » C’est drôle comme ce ‘eux’ sonnait creux à tes yeux. Personne ne l’obligeait à rester ici, personne ne le retenait et pourtant, il était là et ne semblait pas vouloir quitter l’amphithéâtre. Pouvais-tu lui apprendre quelque chose ? Certainement. Quoi ? Tu ne le savais pas encore car tu n’avais pas idée de ses connaissances actuelles. « Mes collègues et moi avons bien veillé à ce que ce cours soit non obligatoire. Rien ne vous retiens pourtant, vous êtes toujours là et n’avez manqué aucun cours. Dois-je en déduire que vous apprenez tout de même quelque chose ? » Finis-tu par demander à haute voix. Retournant ton attention vers tes autres élèves, tu repris le fil de ton enseignement sur la Chapelle Sixtine. Par miracle, cela te tient jusqu’à la fin du cours quelques minutes plus tard et tu dispensais l’exercice à faire pour la semaine suivante avant de laisser tes élèves partir. Qu’il ne reste plus que toi et ton détracteur ne te surprit pas vraiment. « Je pensais que vous seriez le premier à partir. Pourquoi rester pour écouter les consignes d’un travail destiné au peuple alors que vous pourriez faire de plus grandes choses ? » Lui demandas-tu en espérant qu’il entendrait dans tes mots le peu de respect que tu avais pour sa manière de penser.
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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Jeu 9 Avr - 0:59 | |
| Finalement le cours n’est pas si inutile que j’aurais pu le penser et, à défaut de trouver une réelle utilité en la matière en elle même, j’en trouve une à discuter avec le professeur. Même si on ne discute pas réellement, là, et que le tout ressemble bien plus à un combat de coq. Mais soit. On reste politiquement correct et l’histoire retiendra qu’un élève a discuté d’art avec son professeur au milieu du cours pour le bien être de l'amphithéâtre tout entier et de leurs connaissances à chacun. En réalité tout le monde retiendra une insubordination, moi le premier, et je m’en vanterai pour les dix prochaines années à venir quand j’en aurai oublié tant le visage que le nom du professeur en question. Tout ceci semble bien paradoxal alors que lui avoue aux yeux et à la vue de tous qu’il sait que j’assiste à chacun de ses cours sans jamais en manquer un seul. Il gagne un point. Il regagne le point que je lui avais enlevé alors qu’il m’avait gentillement redirigé vers un autres cours - encore un dans lequel je n’aurais rien appris ; art oratoire sérieusement ? il suffit d’avoir une grande gueule (cf. moi) et le tour est joué. Il suffit de ne pas avoir peur de la chute, il suffit de ne pas avoir peur d’affirmer ses positions. Oh, et il suffit de se croire - que dis-je, de se savoir - maître du monde. Et le tour est joué.
Et le tour est joué quand je souris, quand j’en rigole même, le crayon dans mes mains occupé à tourner entre mon pouce et le dos de cette dernière. Tant que le stylo tourne, le jeu continue. Tant qu’il trouve quelque chose à répliquer à chacun de mes attaques, le jeu continue. Tant que mes yeux toisent les siens et que mon sourire n’en est que plus grand et plus con alors le jeu continue. Il se la joue rabat-joie mais à aucun moment il ne brise le cercle infernal que je tente d’instaurer entre nous. En aucun moment il ne se contente finalement de lever les yeux au ciel tout en soufflant longuement, stipulant par ces gestes que je ne suis qu’un vaurien et qu’il n’a pas à perdre son temps avec moi. C’est pour cela sans doute que je me calme finalement moi même, trop curieux de savoir qui il est réellement, trop désireux de ne pas le dégoûter de mon attitude alors que je ne commence à peine à réellement m’intéresser à la sienne. « C’est vous qui le dîtes. » que j’apprends des choses entre ces quatre murs. Ce n’est pas les notes qui abîment mes cahiers de cours mais bien les dessins que j’y gribouille dessus, la tête enfoncée dans mon poing, mon coude vissé à la table, mon esprit ailleurs et mes yeux seulement concentrés sur les feuilles blanches. C’est l’attitude que j’ai dans n’importe quel cours, sauf dans le sien. Dans le sien je fais semblant d’écouter, des fois, quand je relève la tête pour me moquer de la prononciation qu’il a eu pour un artiste italien et qu’il se sent de facto obligé de l’écrire au tableau. Ce n’est que dans ces moments là que je m’intéresse au cours, ne nous emballons pas.
Le cours se poursuit et je suis sage, finalement. Je ne joue plus qu’avec les stylos de ma voisine, les lui volant alors qu’elle tente de noter tous les mots qu’il prononce à la minute alors que moi j’ai simplement besoin de ses couleurs pour faire le dessin que je veux. Je la connais, sa foutue Chapelle Sixtine, je la connais bien mieux qu’il ne la connaîtra jamais. Le jeu n’est pas terminé, pourtant. Les joueurs ont encore toutes leurs vies. « Je pensais que vous seriez le premier à partir. Pourquoi rester pour écouter les consignes d’un travail destiné au peuple alors que vous pourriez faire de plus grandes choses ? » Rah, merde. Je l’ai énervé. Il y a le petit ton d’agacement, il est là, juste là. C’est dommage, je commençais réellement à l’apprécier et je le lui ai fais comprendre à ma manière laquelle est apparemment bien trop subtile pour le reste du monde. Subtile ou trop cachée derrière mille masques puisque jamais je n’avouerais à qui que ce soit que j’ai une once de respect pour sa personne, le vouvoiement étant sûrement le mieux que je puisse faire en l’état. « Je n’ai pas noté le travail à faire et je ne compte pas le demander à qui que ce soit, si c’est vraiment ce qui vous faisait peur. » Ma tête dodeline doucement et mon sourire renaît, aussi fier de ma remarque à la con que je le suis moi-même. Lui devrait simplement s’estimer heureux d’avoir un travail de moins à s’occuper, c’est tout ce que j’y vois.
Il a tout du stéréotype du professeur aussi sérieux que aventurier, le gars. Un genre de Indiana Jones mais sans crâne de cristal, j’imagine. La plupart de ceux qui forment l’équipe enseignante auraient ignoré ma présence ou … ignoré ma présence. Lui il s’y est frotté, il s’y est piqué, et je suis certain que si c’était à refaire il recommencerait. « Pourquoi est ce que vous ne m’avez pas renvoyé ? » Pour insolence, pour troubles au cours, pour mon sourire de merde, pour n’importe quelle autre raison qu’il aurait pu piocher dans le millier de règles et autres codes moraux que j’enfreins. « Non pas que ça me dérange, ne vous faites pas d’idées. Vous êtes apparemment bien occupés à vérifier que j’assiste à chacun de vos cours, de toute façon. » Il l’a dit lui même. Il a fait remarquer à chacun que je venais chaque semaine pour l’écouter (plus ou moins) ; et ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
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Ne t'en fais surtouuut pas pour ça
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| | | | (#)Dim 12 Avr - 8:39 | |
| Les challenges de l’enseignement étaient nombreux et tu allais les découvrir petit à petit. Tu avais toujours affronté la vie et ses épreuves avec un sang froid qui en ferait pâlir certains. Tes frères et soeurs aimaient t’envoyer des piques en te faisant remarquer que tu étais un robot qui ne ressentait aucune émotion. Ce n’était pas le cas mais contrairement à eux, tu ne laissais pas tes émotions t’envahir et prendre le dessus pour t’amener à perdre tes moyens. C’était une capacité que tu avais développé quand tu étais jeune sas trop savoir réellement pourquoi. Pour te protéger certainement car moins on dévoile ses émotions, moins on permet aux autres de frapper où cela fait mal n’est-ce pas ? Cela ne t’avait pas évité d’avoir le coeur brisé ou de voir la femme que tu aimais partir avec ton frère à l’autre bout du monde. Par contre, cela t’évitait de te faire exploiter par tes élèves et de les voir te manipuler émotionnellement parlant. Tu espérais que tu réussiras à te créer une réputation de professeur intransigeant et respecté qui savait s’adapter dans les situations les plus difficiles. Mais une réputation cela se travaille et prend du temps alors il faudra quelques années pour y arriver très certainement. En tout cas, aujourd’hui tu te trouvais devant un challenge qui mêlait insubordination et la certitude de tout mieux savoir que tout le monde. Tu ne comprenais pas réellement comment quelqu’un qui prenait la peine de se déplacer dans un cours de manière régulière pouvait penser tout mieux savoir que les autres mais c’était bien le cas de ton interlocuteur. Même si tu aimais penser que tes connaissances en matière d’histoire de l’art étaient très bonnes, tu reconnaissais sans peine que tu ne savais pas tout et que tu allais continuer à apprendre encore des tas de choses en continuant à enseigner. C’était d’ailleurs pour ça que tu étais si heureux de ton métier, tu n’allais jamais arrêter d’apprendre et de te former. « C’est vous qui le dîtes. » Tu levais légèrement un sourcil mais tu ne répondis pas à cette provocation. S’il ne retirait rien de ton cours, il n’avait qu’une chose à faire, ne pas s’y présenter. Mais ce n’était pas ce qu’il avait choisi comme action et cela te laissait penser que peut-être, il y apprendrait quelque chose. Parce que même s’il était expert sur le sujet de Michel-Ange, il ne l’était peut-être pas sur un autre sujet que vous aborderez dans les prochaines sessions. Décidant qu’il était temps de revenir au cours que tu étais en train d’enseigner, tu repris donc le fil de tes explications et finissais sans encombre la partie que tu avais prévue de terminer aujourd’hui.
Installé derrière le bureau de cet amphithéâtre, tu rangeais tes affaires à la fin du cours et fus étonné de voir arriver vers toi cet élève qui avait semblé prendre bien du plaisir à interrompre le cours pour voir tous les regards se diriger vers lui. C’était plus fort que toi, tu ne pouvais pas t’empêcher de lui faire une petite remarque sur le fait qu’il n’ait pas été le premier à partir. « Je n’ai pas noté le travail à faire et je ne compte pas le demander à qui que ce soit, si c’est vraiment ce qui vous faisait peur. » L’inverse t’aurait étonné. Tu doutais même qu’il te rende un jour un travail tout court. Peut-être venait-il simplement écouter des cours sans réelle envie d’obtenir un diplôme ? Tu savais qu’il existait un peu de tout dans les universités et pour l’instant tu n’arrivais pas à comprendre ce que cherchait l’homme en face de toi. « Ce qui me ferait vraiment peur c’est que vous me rendiez réellement un travail un jour. » Lui fis-tu remarquer. Parce que le fait qu’il n’ait pas noté le travail et qu’il ne s’abaisse pas en le demandant aux autres ne te surprenait même pas de la part de cet homme qui semblait être une personne hors du commun. Il ne devait pas y avoir de situations dans lesquelles il passait inaperçu quand toi, tu cherchais le plus souvent à te fondre dans la masse pour ton plus grand plaisir. Et puis alors que tu pensais votre échange terminé, il te demanda : « Pourquoi est ce que vous ne m’avez pas renvoyé ? Non pas que ça me dérange, ne vous faites pas d’idées. Vous êtes apparemment bien occupés à vérifier que j’assiste à chacun de vos cours, de toute façon. » Un sourire amusé se dessina sur ton visage. Il essayait encore de retourner la situation en sa faveur mais tu n’avais pas honte de mémoriser les visages de tes élèves à défaut de connaître leurs noms. Tu avais un trombinoscope pourtant mais tu ne faisais l’effort que quand tu avais des classes plus petites, pas dans des amphithéâtres. Posant tes yeux dans les siens, tu lui dis : « J’aurais pu vous renvoyer mais cela vous aurait fait trop plaisir. Vous priver d’une grande sortie que vous auriez rendue dramatique me semblait plus cruel que de vous renvoyer. Et puis je ne voulais pas que vous manquiez des informations importantes. » Lui dis-tu un sourire en coin sur le visage. « Ne prenez pas la grosse tête, je suis quelqu’un de physionomiste, je ne connais pas vos noms mais vos visages me restent mieux en mémoire. » Ajoutas-tu an haussant les épaules. Bouclant le sac que tu avais devant toi, tu lui demandais : « Vous connaissez mon nom, je ne connais pas le vôtre. Enfin pour l’instant car je suppose que vous comptez vous faire un nom. C’est quoi votre spécialité ? » Toi tu étais un professeur et un amoureux de l’art, pas un artiste mais l’homme en face de toi en était un, c’était indéniable.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23761 POINTS : 420 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Mer 15 Avr - 5:21 | |
| La tête de certains élèves aussi curieux que inquiets se laisse entrevoir derrière le hublot vitré de la porte, je souris tant pour cette scène que pour la répartie dont faire preuve le professeur. Il a la même depuis le premier jour face à quiconque tente d’intervenir dans son cours mais il faut avouer que le fait que celle-ci me soit spécialement dédiée ne me rend pas peu fier. Il a tout de quelqu’un de calme et de droit dans ses bottes et pour une fois dans ma vie je jure que mon but n’est pas de lui faire perdre ses moyens autant que je perds les miens ; ni même de lui faire perdre ses moyens tout court. Bien au contraire à vrai dire, je n’ai aucunement l’envie qu’il change d’Académie à cause d’élèves comme moi puisqu’il est en réalité l’un des rares qui a su éveiller mon attention. Je ne dis pas que je passe tous ses cours à boire chacune de ses paroles, loin de là, mais redresser la tête pendant quelques minutes me semble déjà être un bon début. Je suis peut être plus âgé que la plupart des élèves du groupe mais cela ne veut pas pour autant dire que j’ai plus d’expérience qu’eux sur les bancs de l’école - loin de là.
Vrillant mes poignets à l’envers, j’en viens à m’appuyer de mes paumes sur le rebord de la table de bois laquelle brille presque autant que mon avenir. Presque. Il sourit et j’en fais autant, bien plus par automatisme qu’autre chose alors que je suis prêt à parier que nos raisons de le faire sont aux opposés l’une de l’autre. A vrai dire, mon sourire n’en devient que plus grand lorsqu’il répond à ma question et démontre par la même occasion avoir plutôt bien cerné mon personnage. L’étonnement se lit sur mon visage autant que cette autre chose, laquelle pourrait sûrement se rapprocher à de la fierté. Le fait qu’il ait su lire en moi comme dans un livre ouvert ne m’intimide pour une fois absolument pas, cette partie de moi n’étant aucunement vouée à rester secrète. Amuser la galerie est un de mes nombreux passe temps et ce n’est désormais plus un secret pour personne ; ni ça ni le fait que si je peux en profiter pour vanter mes talents et mon ego alors je ne m’en prive jamais.
Son sac se referme dans un bruit métallique, il semble prêt à prendre la fuite alors qu’on ne commence à peine à discuter. Beaucoup pourraient penser que je l’exaspère et c’est sans doute vrai, mais ils devraient aussi savoir que si je cherchais réellement à faire de sa vie un enfer alors je m’y prendrais d’une toute autre manière et surtout je m’y prendrais bien plus violemment. Tout ceci n’est qu’un jeu pour passer le temps et pour le distraire autant lui que moi avant que je ne commence à m’intéresser aux véritables questions intéressantes. En attendant au moins, je me fais élève poli et répond aux siennes sans trop souffler ni sans trop lever les yeux au ciel.
Mon sourire reste vivant par pur fierté. « Auden. Auden Williams. Bientôt mondialement connu pour ses peintures et son talent pour l’art subversif en général. » Peinture, dessin, tatouage. J’ai touché à tout mais ne me contente que du plus important pour le moment. De toute façon un jour je serai connu pour tout le reste, autant ne pas lui gâcher la surprise donc. me charitable pour aujourd’hui, je ne me fais pas trop étouffant et lui laisse un peu d’espace en venant finalement m’appuyer sur un des bancs de l'amphithéâtre, les bras croisés, mes yeux continuant de divaguer autour de lui. « Pourquoi cette passion pour l’art si vous n’en créez pas vous même ? » Ce serait comme être pilote et ne pas rêver de voler : cela ne fait strictement aucun sens à mes yeux. Il a tout d’un pragmatique et rien d’un artiste ce qui semble être le pire reproche du monde venant de moi, mais sinon j’ai cru apprendre qu’il était acceptable dans la société d’aujourd’hui de ne rien créer. Ennuyant, mais acceptable. « Ils sont bons, au moins, les devoirs de ceux qui vous en envoient ? » J’interroge, curieux, prêt à raviver mon esprit de compétition si besoin est. |
| | | | (#)Sam 18 Avr - 8:54 | |
| Chacun avait ses raisons pour être présent dans ton cours. Elles étaient sans doute plus ou moins bonnes mais tu n’en voulais pas à cet homme d’avoir interrompu ou de ne pas rendre son travail. S’il voulait payer des cours et ne pas faire le travail, c’était son problème, il ne pourra pas se plaindre de ne pas décrocher son diplôme c’est tout. Le monde académique n’est pas fait pour tout le monde, c’est quelque chose que tu avais mis longtemps à comprendre pourtant, avec tes frères et soeurs tu en avais eu une démonstration quotidienne. Beth et toi vous étiez les deux académiques de la famille, Tommy et Scarlett avaient eu besoin d’autre chose. En les forçant dans ce moule, vos parents n’avaient fait qu’aggraver les choses. Tu t’en rendais compte aujourd’hui mais à l’époque, tu ne comprenais pas. Alors si cet homme ne voulait pas te rendre son travail, cela ne regardait que lui. Il était clair qu’il avait une haute opinion de lui-même mais il n’était pas le premier artiste que tu rencontrais à penser être au-dessus du lot et il ne serait pas le dernier. Peu importe ce qu’il te racontait, le fait qu’il vienne assister régulièrement à tes cours te laissait penser qu’il y apprenait quelque chose et tu n’étais pas assez peu sûr de toi pour avoir besoin qu’il te le dise. Le cours terminé, il était resté là une fois que l’auditorium s’était vidé et était venu à ta rencontre. Profitant de l’occasion, tu lui demandais son nom. Il était temps que tu associes un nom au fauteur de trouble du jour et qui ne s’arrêterait peut-être pas en si bon chemin. « Auden. Auden Williams. Bientôt mondialement connu pour ses peintures et son talent pour l’art subversif en général. » Mondialement connu, rien que ça … Tu levais un sourcil à ces paroles plus amusé qu’autre chose. Tu lui souhaitais de tout coeur de réussir à percer si c’était son but. Il y avait quelque chose qui te fascinait dans la confiance en soi de certaines personnes. Tu faisais parti des gens qui doutaient énormément, qui se posent beaucoup de questions sur eux et le sens de leur vie. Tu ne dégages pas cette confiance naturelle, tu en es incapable et tu es certain que ce sera un atout de ton élève dans ce métier. « Je pourrai donc me vanter dans le monde entier d’avoir eu sur les bancs de mon amphithéâtre le grand Auden Williams. » Tu n’aimais pas te vanter en général mais il y a certaines conférences universitaires où c’est nécessaire et cela sera intéressant si jamais il devient connu. « Avez-vous déjà exposé dans des galeries ? » C’était une manière de savoir si tu avais pu voir son travail car tu passais pas mal de temps à arpenter Brisbane à la recherche des dernières trouvailles des différentes galeries de la ville. Mais tu n’avais pas toujours le temps de tout voir et même si tu commençais à les connaître, tu devais encore agrandir ton réseau et ta liste de galeries à surveiller. « Pourquoi cette passion pour l’art si vous n’en créez pas vous même ? » Perdu dans tes pensées, sa questions te ramena dans le présent. Un sourire en coin sur les lèvres, tu lui répondis avec une question : « Qui a dit que je n’en créais pas moi-même ? » Ta question laissait transparaître une forme de défi. Ce n’était pas parce que tu n’avais aucune envie de devenir un artiste mondialement reconnu que tu n’en étais pas un, même amateur. « Ma passion est née dans mes premiers cours de dessin et de peinture. Il y a toujours eu dans l’art une beauté universelle et en même temps un message très personnel de chaque artiste. Je … » Tu passes une main dans tes cheveux avant de dire : « Je dessine et je peins par plaisir. Je n’aurai jamais été assez bon pour exposer et l’enseignement me convient parfaitement. » Mieux que cela même, tu l’avais choisi. « Cela permet de libérer la place pour de futurs artistes mondialement connus. » Lui dis-tu pour le taquiner. Tu ne savais pas si Auden comprendrait ce choix, lui qui semblait chercher la reconnaissance artistique comme s’il en avait besoin pour respirer. « Ils sont bons, au moins, les devoirs de ceux qui vous en envoient ? » Il devait y avoir une forme d’étonnement à lire sur les traits de ton visage car tu ne t’attendais pas à cette question. S’intéressait-il réellement aux devoirs que te rendaient ses camarades ? Auden avait le don de te déstabiliser et tu ne savais pas encore si c’était une bonne ou une mauvaise chose. « Il y a de tout mais globalement j’ai plutôt de bons travaux. J’en ai même de très bons quand les élèves sont de vrais passionnés. Il n’est pas difficile de savoir ceux qui s’intéressent réellement au sujet ou non. » Même si le cours n’était pas obligatoire, une fois qu’ils y étaient inscrits, si cela ne leur plaisait pas, il fallait attendre la fin du semestre pour en changer. « Pourquoi venez-vous écouter des cours si vous ne repartez pas avec un diplôme ? Juste pour le plaisir ? » Pour toi, les diplômes avaient une importance dans la vie et des fois, tu oubliais que pour certains c’était juste un morceau de papier.
@Auden Williams |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23761 POINTS : 420 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Mer 22 Avr - 19:41 | |
| La manière dont je parle de moi même agace bien des personnes et je pourrais dire que j’en suis désolé et que je ne le fais pas exprès mais ce serait mentir et le quota de mensonges pour une vie a déjà été rempli. Il joue le jeu de répéter mon prénom en entier comme si cela consistait en quelque tour de magie, j’affiche un fin sourire sur le bout des lèvres sans que cela ne soit pour une fois à associer à de la vantardise. Cette discussion me confirme seulement que j’ai eu raison de le penser différent des autres professeurs de cette Académie (moins ennuyant, déjà). « Quelques galeries pour le moment, oui. » J’aspire à plus, j’aspire à bien plus que seulement quelques galeries dont le nom échappe à moi même tout autant qu’elles ne sont finalement que peu renommées. Ce n’est que le début de l’ascension et nul doute que je ne resterai pas à ce niveau bien longtemps.
« Qui a dit que je n’en créais pas moi-même ? » Si sa question reste sans réponse c’est seulement parce que j’avais l’esprit ailleurs et que le temps qu’il revienne, il avait déjà enchaîné sur autre chose. Seulement pour cela. Rien d’autre. Absolument rien d’autre, surtout pas un soupçon de doute qui aurait malencontreusement pu me traverse l’esprit. La seconde d’après, je suis de toute façon bien trop occupé à l’écouter en silence - un miracle de plus dans ce monde que personne ne soulèvera. Je me contente de sourire à l’évocation de ‘cours de dessin et de peinture’ avant de laisser ce dernier disparaître naturellement, sans doute trop concentré sur ce qu’il raconte. Il pose des mots jolis, preuve d’une éducation complexe ou en tout cas d’une longue éducation. Il pose des mots que je ne poserai jamais, me contentant toujours de rire au nez et à la vue de ceux qui pourraient me poser des questions stupides se rapportant à l’art. La seule différence c’est qu’il est professeur et que son métier est donc de littéralement répondre aux questions stupides concernant l’art. Quelle sottise. « Cela permet de libérer la place pour de futurs artistes mondialement connus. » Il a l’art et la manière de caresser les gens dans le sens du poil et même si j’aurais tendance à rapprocher ça à de l’hypocrisie en temps normal, cette fois-ci je m’en abstiens volontiers. Je serai un artiste mondialement connu et un jour je promets qu’il pourra se vanter de m’avoir eu comme élève, même si je n’étais qu’une insupportable petit con. Au moins, il ne sera jamais en manque d’anecdotes croustillantes pour parler de ces années. « Vous dessinez quoi ? » Passons la partie où je lui dis que je trouve son choix de vie absolument grotesque et allons directement à l’essentiel.
On parle de moi, on parle de lui, on parle du reste des étudiants. La perte d’intérêt est croissante au fil des sujets pourtant je m’accroche et joue au presque-bon élève. Tout n’a pas l’air si compliqué que cela, finalement, j’ai simplement eu besoin de dix années de plus pour m’en rendre compte. « Pourquoi venez-vous écouter des cours si vous ne repartez pas avec un diplôme ? Juste pour le plaisir ? » La question n’a rien de nouveau et beaucoup de professeurs s’y sont collés avant lui, même alors que je n’avais que quelques dizaines d’années à peine. Tous se sont heurtés à un mur de différent niveaux d’épaisseur. « A quoi me servirait un diplôme ? » Je sais peindre, je sais créer, j’ai de l’imagination et ce n’est pas un problème, ça, c’est encore moins quelque chose qui s’apprend. On peut apprendre à reproduire les formes et à agencer les couleurs, on peut apprendre à tailler le marbre comme on peut apprendre à perfectionner les proportions du monde qui nous entoure mais la base, l’instinct, personne ne peut l’enseigner. Toute la passion du monde face à toute l’attention qui soit n’y suffiraient pas. « Je peux payer quelqu’un pour le passer à ma place, j’aurai le même bout de papier que des milliers d’inconnus. » Et si j’avais de l’argent c’est peut être ce que je ferais, ouais, rien que pour l’afficher au dessus d’une cheminée inexistante dans un cadre d’or tout aussi inexistant. Je pourrais me vanter autant que Saül pour des choses qui n’ont aucun intérêt, un simple bout de papier partagé avec des gens que je déteste plus que de raison simplement parce qu’ils existent. « Je trouve ça amusant, voilà tout, mais me reposer sur un diplôme ne servirait à rien. » Ce n’est pas un mensonge, ce n’est pas une part de vérité avec tout le reste que j’omets. Cette fois-ci voilà bien tout ce que je pense de manière pleine et entière. Assister à des cours m’amuse, me moquer des professeurs ou des élèves m’occupe tout autant. Parfois j’écoute ce qu’il se dit, parfois je prends une ou deux notes alors que mon poignet est attaqué de fourmis. « C’était quoi, l’intitulé du devoir pour aujourd’hui ? » Asking for a friend. Les devoirs qu’on lui donne ne sont pas si mauvais mais je commence peut être à l’apprécier et il mérite d’enfin en avoir un qui en vaut la peine. |
| | | | (#)Ven 24 Avr - 14:52 | |
| Les galeries d’art étaient le meilleur moyen de se faire connaître. Il y en avait des plus connues que d’autres et l’idée était de monter les échelons. Tu avait vite appris comment marchait ce milieu mais tu étais ravi d’en rester sur les marges, à l’observer sans réellement en faire parti. Certains te demandaient des fois ton avis mais tu préférais parcourir les galeries par plaisir de la découverte : « Quelques galeries pour le moment, oui. » Tu hoches la tête, cela ne te surprend pas. Par contre tu es intrigué de savoir lesquelles pour pouvoir t’y rendre. Des artistes sûrs d’être les plus créatifs du monde, avec des idées qui révolutionneront l’art, tu connais ça. Et des fois, l’idée qu’ils ont de leur art est bien meilleure que la réalité, tu préfères juger à l’oeuvre, plutôt qu’à l’égo qui se dresse devant toi. « Je veux bien leur nom, j’aime aller me faire une idée du talent des artistes grâce à leurs oeuvres. » Et quel artiste n’avait pas envi que son oeuvre soit observée et admirée ? Tu espérais qu’Auden voudrait bien te donner le nom de ces galeries. Tu n’avais pas encore énormément de contact dans ce milieu mais tu en avais assez pour te faire une idée très précise d’où se situais Auden dans ses rêves de gloire artistique. Ta question réthorique sembla le laisser pensif. Tu enseignais certes mais tu avais aussi ton côté artistique. Contrairement à lui, tu ne cherchais pas à partager ce talent, préférant le garder pour toi précieusement. Tu avais appris que partager quelque chose voulait dire faire face à tout un tas de remarques négatives et tu ne peignais pas pour te prendre des remarques, tu peignais par plaisir. « Vous dessinez quoi ? » C’était bien la première fois que tu notais un réel intérêt chez ton interlocuteur. Tes cours sur Michel Ange ne semblaient pas le passionner mais tu avais réussi sans réellement chercher à le faire, à attirer son attention assez pour qu’il se montre curieux à ton égard. Tu étais surpris mais agréablement, c’était rassurant de savoir qu’Auden Williams n’était pas qu’un artiste narcissique. Parler de ton art, que tu n’étais pas certain de pouvoir appeler ainsi d’ailleurs, n’était pas quelque chose que tu faisais et cela te mettait en général mal à l’aise. « Je fais de l’aquarelle. Je peins principalement des paysages ou des scènes du quotidien qui attirent mon attention. » Dis-tu en haussant les épaules. « Je ne suis pas sûr que ce soit de l’art, c’est un loisir pour moi. » Auden ne comprendrait certainement pas. Son envie d’exposer, de partager son art, d’être connue pouvait se lire sur lui et dans sa personnalité que personne ne pourrait réellement contrôler. Mais s’il y avait une chose que tu savais faire de ton côté, c’était bien être raisonnable et contrôler chaque mot qui sortait de ta bouche. « Et vous ? C’est quoi votre spécialité ? » Lui demandas-tu.
Tu es un homme d’université, un homme des diplômes et tu as parfois du mal à comprendre que tout le monde ne les apprécie pas comme toi. « A quoi me servirait un diplôme ? Je peux payer quelqu’un pour le passer à ma place, j’aurai le même bout de papier que des milliers d’inconnus. » Peut-être à rien mais peut-être pas. Tu fais parti des gens qui pensent que rien n’est assuré dans la vie et que l’on peut se retrouver face à des surprises pas toujours plaisantes. Même si Auden n’était pas intéressé par le diplôme en soi, s’il venait en cours, autant essayer de le valider non ? Tu ne voyais pas comment cela était logique dans son esprit mais il semblait vouloir ne suivre aucune norme et peut-être qu’un artiste sans diplôme mais ayant suivi des cours universitaire, c’était plus vendeur et cela faisait sens dans son esprit. « Je trouve ça amusant, voilà tout, mais me reposer sur un diplôme ne servirait à rien. » Amusant … Si tu n’étais pas passionné par ton métier, tu lui en voudrais certainement de juger tes cours ‘amusant’. Mais cela ne te dérangeait pas, il venait à chaque fois et écoutait la plupart du temps. « Si suivre des cours vous amuse, je ne vais pas vous en empêcher. » Tu aimerais même que d’autres étudiants trouvent cela amusant mais ce sentiment devait venir du fait qu’il n’avait aucune contrainte ce qui n’était pas le cas de ses camarades. « C’était quoi, l’intitulé du devoir pour aujourd’hui ? » Cette fois, tu n’arrivais pas à cacher un sourire en coin qui se dessina sur ton visage. Il n’était pas aussi subtil qu’il aimerait l’être mais tu préférais ne pas insister sur ce point. « C’est une étude de cas. Chaque étudiant doit me rendre une étude de l’oeuvre de Michel Ange de son choix et en faire une étude détaillée et précise. Comme je l’ai précisé, j’attends à ce qu’il la relie à de l’art plus récent pour bien comprendre les retombées des travaux de cet artiste encore de nos jours. » Dis-tu de nouveau, une redite de consignes qu’Auden n’avait sans doute pas voulu écouter. « Devrais-je m’attendre à un devoir de votre part sur mon bureau ? » Une taquinerie dont tu n’avais finalement pas su te passer.
@Auden Williams |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23761 POINTS : 420 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Lun 27 Avr - 13:53 | |
| Je lui donne le nom des galeries qui exposent mes œuvres sans laisser perdurer le suspens à ce sujet là. Pour moi c’est une simple question de routine et il n’y a de toutes façons qu’une paire de noms à donner, ce qui rend l’exercice de mémorisation bien moins compliqué que ce qu’il aurait pu l’être. Je ne cherche pas à être exposé dans toutes les galeries de la ville, loin de là. Mon but reste seulement de me faire connaître dans celles que j’aurais apprécié dans un premier lieu et qui ne m’auront pas détesté dans un second - et croyez moi, ces deux simples demandes font un très large tri dans l’immensité de la ville.
Le fait qu’il dessine à l’aquarelle m’arrache un sourire, l’idée de le savoir peindre des scènes du quotidien y en ajoute un second. La seule autre personne que je connaisse qui ait la même passion reste Ginny et le parallèle entre eux deux a quelque chose d’amusant même s’il ne me dirige vers aucune conclusion digne de ce nom. La gamine d’étudiante et le professeur érudit partageant les mêmes passions, c’est cocasse. Cela ne me fait pas aimer l’aquarelle pour autant mais au moins mon esprit est occupé pendant assez longtemps pour que je ne trouve aucun mot pour me moquer de lui, avec toute la non-délicatesse dont je suis capable. N’en reste pas moins que l’image reste gravée dans un coin de mon cerveau, amusante à souhait et surtout à l’opposé de tout ce que je peux aimer dans l’art. “J’ai une préférence pour la peinture à l’huile.” Même si en réalité je trouve mon bonheur partout sauf dans l’acrylique mais je me retiens de le préciser, histoire de ne pas passer pour le méchant de l’histoire une fois de plus. “Et je peins les scènes du quotidien devant lesquelles on ferme tous les yeux.” Je hausse les épaules, prêt à changer de sujet dans la seconde. Personne ne veut parler guerre, famine, violence, mort - je l’ai appris au fil des ans.
L’intitulé du devoir me fait sourire alors que je m’attendais davantage à quelque chose de concis, qui tiendrait en quelques mots à peine et qui n’aurait finalement rien de précis pour au contraire laisser libre cours à notre imagination. Peut être que le fait qu’il me prenne de court me plaît, finalement. Toutes proportions gardées, bien sûr, l’inconnu a toujours quelque chose d’attirant. Qu’on se le dise aussi, il a utilisé le mot magique : Michelangelo. Je n’ai écouté son cours qu’en grande partie parce qu’il en était le sujet principal et je n’écoute l’intitulé du devoir seulement parce qu’il en est de nouveau le sujet. Bien d’autres artistes m’auraient laissé bailler à m’en décrocher la mâchoire. S’agissant cette fois-ci de prouver l’impact de ses oeuvres dans notre civilisation d’aujourd’hui encore, mon coeur italien ne peut se résoudre à laisser de barbants étudiants australiens traiter le sujet seuls. « Devrais-je m’attendre à un devoir de votre part sur mon bureau ? » La réponse coule de source, on le sait tous les deux, mais je ne lui ferai pas le plaisir d’entendre les mots sortir de ma bouche. Il le verra par lui même en temps voulu, quand je lui rendrai enfin un travail digne de ce nom qui n’aura rien à voir avec qu’il peut lire d’habitude.
Finalement l’entrevue se termine quand je relève mes yeux vers lui, un air de défi pas même voilà dans le regard. “Nous verrons bien.” J’entretiens le faux suspens et me dérobe la seconde suivante, ayant rempli mon quota d’interactions sociales pour la semaine toute entière.
- Spoiler:
Je te mp ce soir pour la suite de leurs aventures Je te laisse demander l'archivage si tu ne veux pas répondre par dessus, mais je t'en laisse la possibilité au cas où tu aies un truc à rajouter
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| | | | | | | | I'm not afraid of burning bridges | marius |
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