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 Honey, I'm still free take a chance on me (CARLISLE)

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Message(#)Honey, I'm still free take a chance on me (CARLISLE) EmptyMer 20 Nov 2019, 22:02


★ Carlisle Bishop &  Mina Farrell #6
Les yeux rivées sur sa montre, Mina espérait qu’il viendrait. Ces dernières semaines n’avaient pas été de tout repos pour la jolie brune. Depuis qu’elle s’était séparée de Carlisle et de leur fille, elle avait l’impression de devenir complètement folle. C’était comme si elle perdait goût à la vie. Elle avait essayé de profiter de sa nouvelle liberté, mais rapidement elle s’était aperçue que l’essentiel lui manquait. Elle n’était pas prête à renoncer à sa propre chair. Elle continuait de penser que cet enfant était une erreur mais il était là et il fallait qu’elle compose avec. Pire encore, il prenait une place dans sa vie qu’elle ne pensait pas. Le fait est qu’elle se soit séparée de sa fille avait crée un énorme vide en elle. C’était comme si son âme et son corps s’étaient détachés l’un de l’autre. Elle avait la sensation de suffoquer, de ne plus réussir à respirer. L’angoisse était omniprésente dans son quotidien et même l’alcool ne suffisait plus à calmer ses craintes. Même ses amis avaient décidé de lui tourner le dos au même instant. Elle n’était plus assez drôle pour eux. Mina se vengeait sur tout le monde et sur elle la première de ce qui lui arrivait. Elle n’arrivait pas à extérioriser son mal être et le fait de ne pouvoir en parler à personne la rendait encore plus malheureuse. Son coeur était éteint, la douleur était tellement insupportable qu’il lui arrivait de ne plus sortir de sa chambre d’hôtel. Elle restait plusieurs heures dans le noir, refusant tout contact humain qui ne serait ni le pilote ni l’enfant. Elle avait tenté du mieux qu’elle pouvait d’ignorer ses sentiments. Elle avait pensé que comme d’habitude elle réussirait à éteindre cette part d’elle-même. Jusqu’ici toutes ses relations avaient foiré, elle avait pensé que quelques mouchoirs suffiraient et que bientôt elle se remettrait en scelle. Au lieu de cela, elle s’était aperçu que l’amour qu’elle pouvait leur portait était plus réelle que ce qu’elle pensait. Ils lui manquaient et elles avaient besoin d’eux. Elle avait eu besoin de temps pour arriver à cette conclusion. La jeune femme s’était ramollie, elle n’arrivait pas à accepter le fait qu’elle était devenue sentimentale. La guerre qui se jouait entre sa raison et sa passion la rendait complètement dingue. À tout cela, elle avait du supporter l’abandon de John. Tout son petit monde lui tournait le dos et elle se retrouvait soudain seule. Un sentiment qui la terrifiait mais auquel elle faisait face depuis plusieurs jours déjà. Pourtant, elle avait fini par succomber. Face à l’indifférence du pilote, il fallait qu’elle fasse quelque chose. Elle lui avait donné rendez-vous dans ce même hôtel qu’elle habitait depuis qu’il l’avait mis dehors. Elle n’avait pas négocié longtemps pour qu’il accepte un rendez-vous. Il avait pour autant préféré que Maya ne soit pas là. Elle était consciente de l’avoir déçu et d’avoir perdu sa confiance mais elle espérait que ça ne soit pas trop tard. Elle avait la ferme intention de jouer carte sur table avec le jeune père. Il fallait qu’elle perce l’abcès et qu’elle mette de côté son orgueil. La discussion qu’elle avait eu avec ce forain la veille y était pour quelque chose. Il avait mis le doigt sur tout ce qu’elle refusait de voir depuis le début. Lorsqu’elle aperçut le père de sa fille, elle se leva du canapé sur lequel elle était posé pour aller à sa rencontre. Bien qu’elle était heureuse de le voir, elle ne savait pas totalement comment appréhender leur rendez-vous. Elle opta pour un format familial lorsqu’elle s’approcha de lui pour déposer un baiser sur sa joue. « Je crois qu’on sera mieux en haut pour parler. » dit-elle, l’invitant à la suivre jusqu’à sa nouvelle demeure. Elle n’avait pas fait d’effort sur le rangement. Une femme s’en occupait chaque matin lorsqu’elle acceptait de la laisser entrer. Elle n’avait pas fait d’effort sur sa tenue, ni sur sa tête, elle qui d’ordinaire était toujours très apprêté. « Comment va-t-elle? » demanda t-elle finalement alors que son regard évitait depuis le début celui du pilote. Et avant même qu’il n’ait le temps de répondre quoique ce soit, elle ajouta : « Elle me manque… » Il était le mieux placer pour savoir qu’elle ne disait pas gratuitement ce genre de mot. Elle avait toujours fait attention à ce qu’elle disait, l’amour ne faisait clairement pas parti de son champs lexical. Elle n’était pas du genre à le promettre ou à le donner au premier venu. Pourtant, il s’agissait là de sa propre fille et elle devait le reconnaître, elle lui manquait énormément. « Et toi aussi tu me manques… » dit-elle en levant les yeux vers lui pour observer un peu mieux sa réaction face à ces aveux.




Dernière édition par Mina Farrell le Jeu 28 Nov 2019, 01:10, édité 1 fois
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Message(#)Honey, I'm still free take a chance on me (CARLISLE) EmptyDim 24 Nov 2019, 17:48

Son téléphone avait vibré lors d’une réunion importante, mais Carlisle n’avait pas hésité une seule seconde avant de s’en emparer, ignorant royalement le regard noir que son père lui lançait. Le matin même, à contre-cœur, il avait dû laisser sa fille, seule avec sa nourrice. L’Australien avait beau avoir confiance en elle, cela ne suffisait pas à effacer l’inquiétude qu’il pouvait ressentir, ni même la douloureuse morsure de l’absence. Père et fille ne seraient pourtant pas séparés bien longtemps – le temps d’une matinée et d’un déjeuner d’affaires, vraisemblablement – mais cela suffisait à ronger l’ancien pilote. Son cœur manqua un battement lorsqu’il vit que la notification reçue provenait de Carmina Farrell. Fébrile, il ouvrit néanmoins le message qu’elle venait de lui envoyer, et se confronta à sa brève demande : « On peut se voir, prochainement ? ». Il avait reposé son téléphone, et avait tenté de reprendre le fil de la conversation des investisseurs de son père – sans pour autant y parvenir.

Il avait accepté le rendez-vous que l’héritière lui avait fixé, non sans avoir longuement hésité. Il l’avait directement informée qu’il viendrait seul, et ce serait un point sur lequel il ne transigerait pas. Elle n’avait pas eu l’air surprise, mais si elle avait été déçue, elle n’en avait rien laissé paraître. Il venait d’arriver à l’hôtel où Carmina logeait, et cette dernière vint immédiatement à sa rencontre. Visiblement, il était attendu. Elle l’embrassa chastement sur la joue, et proposa un coin plus discret pour parler – ce qu’il accepta d’un hochement de tête. Il la suivit jusqu’à l’ascenseur, et profita d’être derrière elle pour l’observer plus attentivement. Ses cheveux étaient lâchés, et virevoltaient dans son dos. L’héritière s’était présentée face à lui en jean et en pull ample, loin des accoutrements sophistiqués et particulièrement courts auxquels il avait souvent eu droit lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Il avait aussi noté qu’elle s’était à peine maquillée – ce qui était loin de ressembler aux habitudes de Carmina Farrell. Il n’avait fait aucun commentaire, trop intrigué par ce revirement de situation. Il attendait de savoir pourquoi il était là – et connaissant Mina, il pouvait y avoir quelques surprises. L’Australienne, même si elle avait souhaité le voir, mit quelques instants avant de prendre la parole. « Bien. » Répondit-il simplement, alors que l’héritière lui demandait comment allait leur fille. Son cœur se serra lorsqu’elle lui révéla que Maya lui manquait, et il oublia de respirer pendant une seconde. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, il lui avait clairement dit qu’il espérait qu’elle se rendrait compte de ce qu’elle perdait en leur tournant le dos au profit de ses frasques nocturnes. Il ne parlait pas de leur relation, mais d’une vie un peu plus paisible, où elle pourrait voir sa fille grandir. Où elle pourrait passer du temps avec elle, quotidiennement si elle le souhaitait. Où elle pourrait partager des moments uniques avec Maya. Et aujourd’hui, alors qu’ils se faisaient face et que Carlisle restait sur ses gardes, Mina s’ouvrait à lui avec une toute nouvelle pudeur. Il baissa pudiquement le regard, alors qu’elle lui avouait à voix basse que Maya n’était pas la seule personne qui lui manquait. « Je… » Il ne s’était tellement pas attendu à cela qu’il préféra botter en touche, un brin mal à l’aise. « C’est compliqué. » Admit-il après avoir dégluti. Ils avaient vécu ensemble pendant quelques mois, et avaient eu un enfant ensemble. Alors que les premières semaines auraient dû être idylliques, elles avaient en réalité été cauchemardesques. « Je préfère qu’on se focalise sur Maya pour le moment, si tu n’y vois pas d’inconvénient. » Murmura-t-il en relevant les yeux vers elle. Il ne se défilait pas – simplement, il ne savait pas où il en était. Il savait qu’il allait de lui faire de la peine en lui disant cela, mais l’ancien pilote de ligne n’était tout simplement pas prêt à se mettre trop en danger. Il devait garder les idées claires, pour pouvoir pleinement s’occuper de sa fille. Une petite voix intérieure lui souffla qu’il manquait de courage – et c’était probablement le cas. L’apaisement était de retour entre eux, les réconciliations suivraient. Peut-être. A leur rythme, s’ils étaient suffisamment patients. Il sortit de sa poche de jean son téléphone portable, sur lequel il pianota pendant quelques secondes avant de le tendre à Mina. Un air interrogateur sur le visage, elle s’en empara. « C’était ce matin. » Expliqua Carlisle, alors que l’héritière se retrouvait face à une photo de sa fille endormie. Il se pencha par-dessus la table basse qui les séparait, et fit glisser son doigt sur l’écran. « Et ça, c’était hier soir. » Il appuya sur le bouton play, et lança la courte vidéo qu’il avait prise la veille. On y voyait Maya, prenant son bain, et souriant largement. Ses petits bras s’agitaient dans l’eau. Carlisle, conquis, sourit sincèrement. « Elle adore l’eau. » Confia l’ancien pilote, qui lui-même adorait donner le bain à sa fille. « Je ne sais pas si c’est parce qu’il fait très chaud en ce moment ou si c’est… » Commença-t-il en relevant les yeux vers Carmina, avant de s’arrêter devant son air peiné. « Mina ? Est-ce que ça va ? » Il ne l’avait que très rarement appelée par son diminutif, conscient que cela impliquait forcément une proximité dont il ne savait pas s’il pouvait se targuer. Les choses avaient toujours été si compliquées, entre eux.  
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Message(#)Honey, I'm still free take a chance on me (CARLISLE) EmptyJeu 28 Nov 2019, 01:10


★ Carlisle Bishop &  Mina Farrell #6
Ils avaient dépassé le stade où elle se sentait obliger de se pouponner pour attirer son attention. Mina avait été la première à crever l’abcès, force est de constaté qu’elle était incapable de reprendre le cours normal de sa vie sans eux. Les pleurs incessants de Maya avaient laissé place à un silence assourdissant. Si au départ, elle avait apprécié ne plus être réveillé au beau milieu de la nuit, elle s’était vite rendu compte que la solitude était plus difficile à gérer. Elle avait fait les cent pas en attendant le pilote. Bien que ce soit un homme de paroles, les doutes avaient fini par s’installer doucement dans son esprit. Et s’il ne venait pas! Il avait tout les droits de le faire, après tout, elle lui avait causé que du mal depuis le jour où il l’avait fait entrer dans sa vie. Elle avait plusieurs fois imaginer cette scène, sans que vraiment elle ne sache comment appréhender la conversation. Elle l’invita à monter dans sa nouvelle demeure, où elle avait fait un petit effort sur le rangement pour l’occasion. Aussitôt, elle annonça la couleur, lui avouant que leur fille lui manquait. Une partie d’elle aurait souhaité qu’il change d’avis en l’emmenant avec lui seulement elle était consciente qu’elle n’était pas en position de négocier. « C’est compliqué. » soupira t-il, après qu’elle lui ait avoué qu’il lui manquait. Elle n’insista pas malgré qu’elle nota son malaise. Il lui en voulait probablement d’avoir rendu les choses compliquée. À vrai dire, elle s’en voulait aussi de ne pas avoir profité de sa petite famille lorsqu’elle en avait encore la possibilité. « Je préfère qu’on se focalise sur Maya pour le moment, si tu n’y vois pas d’inconvénient. » elle leva à son tour son regard vers lui, elle mourrait d’envie de s’excuser mais les mots ne venaient pas. Elle n’avait aucune idée de la manière dont elle allait s’excuser. Elle tira timidement sur les manches de son pull comme pour mieux se cacher. Elle hocha la tête pour acquiescer sa requête. « Bien sûr. » Elle se sentit bête espérant qu’il soit le premier à mettre un terme au silence. Elle avait l’horrible impression que quoiqu’elle dise ou fasse ça ne serait jamais bon. Son erreur était irréparable et dire pardon ne suffirait pas à combler le mal qu’elle avait fait à sa propre famille. Elle l’observa sortir son téléphone. Alors qu’il cherchait quelque chose sur sa boîte électronique, elle profita pour tirer de sa poche une cigarette qu’elle vint allumer. Une mauvaise habitude qu’elle avait pris de Carlisle et qui ces derniers temps était la seule chose qui le rattache à lui. Elle trouvait finalement du plaisir à consumer tout le bâton de nicotine à chaque fois qu’elle se sentait stressée. C’était à présent le cas, elle avait ressentit le besoin de camoufler ces long blanc par quelques nuages de fumées provenant tout droit de ses poumons. « C’était ce matin. » à son tour, elle se pencha sur l’écran pour mieux regarder l’extrait de vidéo qu’il voulait lui montrer. Un petit sourire se dessina sur son sourire alors que son âme toute entière plongeait dans la mélancolie d’un passé gâché. « Et ça, c’était hier soir. » sans réellement l’écouter, elle saisit l’appareil entre ses doigts pour mieux voir la fillette de plus prêt. Comment avait-elle pu grandir aussi vite. « Elle adore l’eau. » si elle tentait de ne rien laisser paraître, au fond d’elle, elle eut l’impression que son coeur se déchirait en mille morceaux et que chacun de ces morceaux se découpaient à son tour en millions d’étincelles. « Je ne sais pas si c’est parce qu’il fait très chaud en ce moment ou si c’est… »  sa voix raisonnait au fond de la pièce, tandis que des millions de voix se mélangeaient à la sienne créant un brouhaha dans l’esprit de la jeune mère. Elle avait l’impression de se voir, des années en arrières. Maya avait hérité de ses traits bien que l’on reconnaissait Carlisle aussi sur le visage de l’enfant. « Qu’est ce qu’elle est belle… » souffla t-elle finalement lorsqu’elle retrouva enfin l’usage de la parole. Elle passa de nouveau son index sur une autre photo de la petite fille et puis une autre. Prenant chaque fois le temps de zoomer sur son microscopique visage comme mieux s’en imprégner. Elle n’avait jamais cherché à l’aimer, sur son téléphone, Mina n’avait aucune photo de la petite fille. Elle avait cherché à l’effacer de son quotidien parce qu’elle n’était pas prête à être mère. Seulement son comportement n’avait pas suffit à effacer l’enfant de sa vie, pire encore. Elle s’était installé dans son esprit, il ne se passait pas une seconde sans qu’elle ne pense à elle. « Elle a l’air… » le mot ne vient pas, alors qu’elle sentit un sanglot lui couper le souffle. Qu’est ce qu’elle détestait se montrer faible mais elle n’arriva pas à contenir ses larmes.  Mina ? Est-ce que ça va ? » elle secoua la tête, puis vint essuyer avec la manche de son pull son visage. Elle abandonna sa cigarette à peine entamée sur le coin de la table. « J’ai tout raté! » elle n’était partie qu’un mois mais ça avait suffit à la petite de changer. Elle semblait plus heureuse, plus épanouie. « J’ai pas su m’occuper d’elle. Je lui ai fait du mal mais elle s’en est remis. C’est une battante! » elle lui tendit son téléphone. Il avait fait du bon boulot. « Tu me détestes. Je sais que j’ai commis beaucoup d’erreurs et que je suis probablement la pire des mères mais je veux faire partie de sa vie Carlisle! Je veux que tu me laisse une chance de me rattraper!» Cette situation avait trop durée. Elle s’était armée d’orgueil alors qu’elle était en tord mais il ne pouvait pas la privée de sa fille encore longtemps. « Je veux récupérer ma famille et reprendre ma vie en main. Tu n’auras qu’à me dire comment me racheter et je le ferais… » décidément, ce forain avait eut une meilleure influence sur elle que toutes ses copines réunies. À les écouter, elle aurait probablement fini en overdose, jetée dans un ravin. « Je veux m’améliorer. » ces mots sonnaient étranges dans la bouche de la brunette. Elle n’avait pas l’habitude de se remettre en question mais il fallait avouer que rester seule lui avait permis de réfléchir sur ses choix et le chemin qu’elle voulait mener.


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Message(#)Honey, I'm still free take a chance on me (CARLISLE) EmptyJeu 05 Déc 2019, 21:05


Il avait confié son téléphone portable à l’héritière, lui laissant tout le loisir de contempler le fruit de leurs amours éphémères. Sur l’écran, des photos et vidéos de Maya se succédaient. Depuis sa naissance, la vie de Carlisle avait été complètement chamboulée, et l’ordre de ses priorités avait été redéfini. Aujourd’hui, Maya passait avant tout – le travail, la vie sentimentale, lui-même. Chaque moment passé loin d’elle était un véritable crève-cœur, et c’est pour cela qu’il avait choisi de s’éloigner de son travail pour s’occuper au maximum de sa progéniture. « Elle te ressemble beaucoup, je trouve. » Confia l’héritier Bishop, alors que Carmina faisait remarquer à voix haute que leur fille était belle. Elle prêchait un convaincu : Carlisle était complètement gaga de sa fille. Depuis la première fois qu’il l’avait tenue dans ses bras, il avait eu la certitude que sa vie ne serait plus jamais la même. Cette toute petite chose allait bouleverser sa vie à jamais – et celle de Mina aussi, même si elle avait cherché à prétendre le contraire. Vu la façon dont réagissait l’Australienne, elle venait visiblement de prendre pleinement conscience de sa culpabilité et de son attitude franchement limite dans cette histoire. « C’est vrai que c’est une battante. » Admit Carlisle avec un léger sourire. Il était très fier d’elle, et la couvait du regard. Puis, conscient que les mots qui s’échappaient de ses lèvres faisaient plus de mal que de bien à son interlocutrice, il préféra se taire. Par chance, l’héritière Farrell se montra particulièrement loquace. « Je ne te déteste pas. » Corrigea l’ancien pilote en secouant la tête. Il voulait qu’elle se sorte cette idée de la tête. Il se pencha davantage vers Carmina, et s’empara de sa main qui tremblait légèrement – probablement était-ce dû au stress. Il emprisonna sa petite main entre ses paumes, et souffla : « On a un enfant ensemble, Mina. Je ne pourrai jamais te détester. » En revanche, et puisqu’il l’avait expérimenté assez rapidement, il savait qu’il pouvait être très énervé contre elle. L’Australienne avait eu l’étrange capacité de le pousser dans ses retranchements, et il avait rarement été aussi impacté moralement par une relation sentimentale.

S’il était heureux de constater la prise de conscience de Carmina, il se montra néanmoins immédiatement méfiant à l’entente de son discours. Comment pouvait-il être sûr qu’il ne s’agissait pas d’un caprice de plus ? Comment pouvait-il être sûr qu’elle n’allait pas fuir devant les responsabilités ? Comment pouvait-il être sûr qu’elle ne voulait pas se venger ? Il déglutit, et commença, d’une voix hésitante : « Peut-être qu’on devrait s’entendre sur quelques… Je ne sais pas, quelques moments où tu pourrais venir à la maison et passer du temps avec Maya ? » Ce n’était qu’une suggestion, et il doutait du fait qu’elle accepte en sautant de joie. Elle le trouverait sans doute trop dur et trop méfiant, mais il était hors de question, pour Carlisle, de laisser sa fille seule avec sa mère – pour le moment, en tout cas. Quoiqu’on en dise, il connaissait son bébé mieux que personne, et savait qu’elle pouvait parfois être difficile, en raison de son sevrage. Les premières semaines avaient été épuisantes, mais Carlisle avait vu des améliorations. Maya pleurait moins souvent, et moins longtemps. Elle dormait plus longtemps. Son pédiatre était optimiste, et Carlisle avait pleinement confiance en lui. « Je comprends que tu veuilles te rapprocher d’elle, mais… » Il prit une profonde inspiration, et choisit de se montrer honnête même si cela devait la blesser. La pilule serait peut-être difficile à avaler, mais il espérait faire de Carmina une femme plus impliquée dans la vie de son enfant. Et une petite-voix lui disait que la méthode douce ne serait pas la solution la plus efficace ; il l’avait déjà testée dans le passé, et ça ne lui avait guère réussi. « Je n’ai pas confiance en toi. » Elle ne sembla pas surprise – et en même temps, elle n’avait pas de raison de l’être. « Pas au point de te laisser seule avec Maya. » Corrigea-t-il. Ses proches parlaient de lui, disaient qu’il était trop proche de sa fille et qu’il manquait de discernement. Pire encore, on l’accusait de se tirer une balle dans le pied d’un point de vue carrière au profit de sa famille – un jugement de valeur qui laissait l’héritier Bishop clairement perplexe. « Pas pour le moment, en tout cas. » A l’avenir, ils aviseraient. Ensemble.
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Message(#)Honey, I'm still free take a chance on me (CARLISLE) EmptySam 07 Déc 2019, 12:40


★ Carlisle Bishop &  Mina Farrell #6
Mina avait fait n’importe quoi. Des mois d’inconscience qui aurait pu coûter la vie à leur fille. Si longtemps, elle avait laissé entendre qu’elle s’en fichait royalement. Les remords avaient pris le dessus. Son comportement avait fait du mal à son entourage, pire encore, elle avait blessé les deux seuls personnes qu’elle était capable d’aimer. Il lui avait fallu du temps pour s’en rendre compte. Elle avait eu besoin d’une claque comme celle-ci pour ouvrir les yeux sur ce qu’elle était. Mina ne pensait qu’à Mina, elle avait été façonnée de tel sorte qu’elle fasse passer ses propos intérêts avant ceux des autres. Pourtant elle avait un bébé, des responsabilités, des obligations qui faisaient qu’aujourd’hui, elle n’était plus en mesure d’agir en toute impunité. Ce qu’elle avait fait été grave et difficilement pardonnable. L’insomnie prenait le dessus depuis plusieurs jours tandis qu’elle se torturait à lire des articles sur les dommages qu’elle avait créé par son immaturité. Son historiques regorgeaient de recherches comme "alcool grossesse risques" ou encore "risques bébé alcool" et ça lui glaçait le sang à chaque fois qu’elle pensait aux soirées arrosées auxquelles elle avait participé alors qu’elle accouchait bientôt. Petit à petit, la dépression avait pris le dessus. En plus de se sentir extrêmement seule dans cette épreuve, Mina avait énormément de mal à se pardonner. Elle avait passé plusieurs journées allongées ne trouvant ni la force ni le courage de se relever. Il lui avait fallu beaucoup de temps avant d’oser finalement composer le numéro du pilote. Elle s’était aussi armé d’orgueil, comme elle avait eu l’habitude de le faire à chaque fois qu’elle avait tord mais qu’elle voulait tout de même avoir raison. « Elle te ressemble beaucoup, je trouve. » c’est vrai qu’elle lui ressemblait énormément. Elle croyait se voir en miniature. Son visage n’était plus autant tuméfier qu’à la naissance. Si elle s’était gardée de le dire, Mina avait trouvé sa fille terriblement affreuse. L’accouchement avait été long et douloureux. Elle avait poussé de toutes ses forces avant de s’effondrer au premier cri de leur bébé. Elle était heureuse de s’apercevoir qu’elle avait beaucoup changé depuis et pris du poids. Carlisle s’en occupait très bien. « C’est tes yeux qu’elle a!  » remarqua tout de même l’héritière, zoomant sur un portrait de la petite fille. « J’ai toujours adoré tes yeux. » il y avait quelque chose dans le regard du pilote qui ne trompait pas. Souvent, elle aimait se perdre dans son regard bleu azure. Elle était fière de se rendre compte qu’elle était un beau mélange des deux. « C’est vrai que c’est une battante. » elle baissa les yeux ne trouvant pas le courage de se renseigner sur son état de santé. Elle resta un instant mélancolique, alors qu’elle rabattait ses yeux sur l’appareil. Elle regrettait, mais ce n’était probablement pas suffisant. « Je ne te déteste pas. » elle ne le croyait pas. Il avait beau être gentil, elle lui avait donné suffisamment de raison pour qu’il la déteste. Elle laissa ses doigts glisser entre ses mains, tandis qu’une goutte de larme perla sur son visage de porcelaine « On a un enfant ensemble, Mina. Je ne pourrai jamais te détester. » en tout cas, elle se détestait! Elle lui rendit finalement son téléphone. Sa fille lui manquait. Par erreur, elle avait gardé un de ces bonnets de naissance qu’elle gardait précieusement dans un tiroir. Dans les moments difficiles, elle le portait à son nez pour essayer de se rappeler de son odeur. Elle s’en était voulu de toutes les fois où elle avait pu la laisser pleurer dans son landau plutôt que de la prendre dans ses mains pour la réconforter. Mina avait toujours énormément méprisé sa mère pour son manque d’affection. Malgré qu’elle n’était pas en âge pour s’en souvenir, sa mère avait toujours eu beaucoup de mal à s’en occuper après sa naissance. Elle s’en était toujours voulu d’avoir abandonner Noa et elle avait été incapable d’aimer Mina. Sans le vouloir, elle avait reproduit exactement le même schéma familial qu’elle s’était pourtant jurer de ne jamais faire. Mina ne voulait pas d’enfants, une partie d’elle savait qu’elle n’était pas capable de s’en occuper ou de l’aimer comme le ferrait une personne lambda. Elle ne savait pas faire, on ne lui avait pas appris.  En tout cas, chez Mina ce n’était pas inné. « Peut-être qu’on devrait s’entendre sur quelques… Je ne sais pas, quelques moments où tu pourrais venir à la maison et passer du temps avec Maya ? » elle resta un instant interdite, cherchant à savoir s’il lui faisait une mauvaise blague ou s’il était vraiment sérieux. De la pomme de sa main, elle vint essuyer sa joue humide. « Tu accepterai? » malgré que c’était toujours sa fille, elle savait qu’elle n’était plus en position de décider ce qui était bon pour elle ou non. « Tu n’auras qu’à me dire où et quand et je viendrais! » elle était enthousiaste et prête à faire des efforts. Il n’avait qu’à claquer des doigts. « Je comprends que tu veuilles te rapprocher d’elle, mais je n’ai pas confiance en toi… »  si son visage resta parfaitement neutre à ça dernière phrase, une nouvelle fois, elle eut la sensation d’être broyée de l’intérieur. Elle n’était pas surprise pourtant par ce qu’il lui disait, il avait tout les droits de ne plus croire en elle. Ce n’était pas la première fois qu’elle lui faisait des promesses qu’elle ne tenait pas la seconde d’après. Mais là c’était différent, elle voulait changer! Pour de bon et pour de vrai!  « Pas au point de te laisser seule avec Maya. Pas pour le moment, en tout cas. » elle eut du mal à déglutir, elle avait de toute façon beaucoup à apprendre pour rester seule avec. « Tu n’auras qu’à être là! On pourrait faire des activités à trois. » Pour cela, elle était prête à renoncer à ses activités pour les rejoindre : « Ou si tu ne veux pas sortir, on peut rester à la maison! On mangera des chips et des pop-corn devant la télé comme avant… » c’était probablement les meilleurs soirées qu’ils avaient passé ensemble. « Je pourrais lui changer sa couche et l’endormir. J’ai regardé des tutos sur YouTube, je sais comment faire, tu n’auras plus rien à faire. » elle s’était renseignée. Tout ce qu’elle n’avait pas fait pendant sa grossesse, elle tentait de le faire aujourd’hui.


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Message(#)Honey, I'm still free take a chance on me (CARLISLE) EmptyMar 10 Déc 2019, 22:20

« Ils sont devenus un peu plus foncés qu’ils ne l’étaient à la naissance. » Commenta simplement l’ancien pilote, alors que Carmina faisait remarquer que Maya avait ses yeux. Le bleu azur avait laissé place à un bleu plus soutenu, avec presque une pointe de vert. C’était là le seul héritage qu’il lui avait laissé, le reste de sa frimousse étant un calque parfait de sa mère. Carlisle courba l’échine lorsque l’héritière Farrell le complimenta, incapable de soutenir son regard ténébreux. Il se sentait mal à l’aise, et aurait voulu disparaître sous terre. Il s’en voulait de lui imposer une si grande distance, alors que ce n’était ni dans ses habitudes, ni son tempérament. Mais il devait tenir bon. Il devait se préserver, se protéger, et en faire tout autant avec sa progéniture. C’était un point sur lequel il ne transigerait pas.

L’enthousiasme de l’Australienne fit plaisir à Carlisle, même s’il cherchait à le masquer. Il n’avait pas envie de s’emballer pour rien, pas envie d’y croire alors que rien n’était encore fait. Peut-être qu’après mûre réflexion, l’héritière Farrell déciderait que c’était trop pour elle. Ou peut-être pas. Une partie de lui avait sincèrement envie d’y croire. « Bien sûr, si je te le propose. » Répondit-il d’une voix douce, esquissant un sourire timide. Cette idée lui avait traversé l’esprit quelques jours plus tôt, lorsqu’il avait reçu le message de Mina. Il avait essayé d’anticiper sur leur entretien, sans savoir à quoi s’attendre. Connaissant l’héritière, tout était envisageable : d’une annonce tonitruante pour lui dire qu’elle s’en allait et abandonnait définitivement sa fille, un accueil en petit tenue pour essayer de le faire flancher, en passant par une scène virulence. Carmina n’était pas un personnage lisse, et c’est aussi son caractère bien trempé qui la rendait si intéressante, si attractive aux yeux de Carlisle. Elle pourrait causer sa perte, il le savait, et pourtant… Pourtant, il ne pouvait pas s’empêcher de chercher encore son contact. « On peut se prévoir ce week-end, si tu veux. » Proposa l’ancien pilote. Il doucha néanmoins l’enthousiasme de la mère de sa fille, en lui rappelant que le moment qu’ils prévoyaient n’effaçait pas les doutes qu’il avait à son égard. Seul le temps, la patience et l’implication de l’Australienne parviendraient à le rassurer. Ce serait long et laborieux, mais si Mina était sincère dans sa démarche, alors elle y parviendrait. « Parfait. Dans ce cas, disons Samedi, en début d’après-midi, chez moi ? » Il n’avait rien prévu de particulier pour le week-end, et pour un premier moment partagé à trois, il préférait être en terrain connu. Avoir des repères était rassurant, et pourrait permettre à Mina de mieux appréhender son nouveau rôle de mère. « Comme tu voudras. » Dit l’ancien pilote en souriant légèrement. Elle enchaîna aussitôt avec les couches à changer, ce qui laissa Carlisle carrément perplexe. « Tu as vraiment regardé des tutos sur YouTube pour changer des couches ? » Demanda le pilote, partagé entre la surprise et l’hilarité. Décidément, Mina était pleine de surprise, quand elle le voulait. « Il y a vraiment des gens qui font… ça ? » Il était presque interloqué. « Bon sang, internet fourmille de trucs délirants. » Déclara l’Australien en secouant la tête, amusé. « Je trépigne d’impatience à l’idée de te voir faire ton baptême du feu. » Il se moquait clairement d’elle. Il faut dire, l’héritière Farrell n’avait pas l’air d’être le genre de personne à plonger les mains dans le cambouis. Il ne la blâmait pas pour cela – l’éducation qu’elle avait reçu de ses parents ne devait probablement jamais faire mention des tâches ingrates, ces dernières étant réservées au petit personnel. Il jeta un rapide coup d’œil à sa montre, et constata qu’il était là depuis plus longtemps qu’il ne l’avait cru. « Je devrais rentrer. » Il était en compagnie de Carmina depuis plus d’une heure. « La secrétaire de mon père n’avait pas beaucoup de temps à m’accorder, et je ne veux pas abuser de sa gentillesse. » S’excusa-t-il en se redressant, son casque de moto à la main. Il se sentit franchement ridicule d’être debout face à elle, sans savoir quelle attitude adopter. Il se pencha finalement vers elle, et embrassa son front. « Prends soin de toi, Mina. » Murmura-t-il du bout des lèvres. « On se voit très bientôt. » Promit-il en se dirigeant vers la porte de la suite de l’héritière. Il lui jeta un dernier regard avant de sortir, et ne s’autorisa un soupir de soulagement que lorsque la porte fut refermée.  
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