Je passe ma main à l'arrière pour pouvoir caresser Nanka pendant une partie du trajet. Elle a l'air surexcité de faire le trajet dans la voiture. Elle doit comprendre qu'on va passer la soirée dehors et elle est joyeuse. Comme moi d'ailleurs, je suis ravie de me retrouver à aller à la plage pour toute cette soirée. Je vais jouer avec le chien, et manger et discuter avec Matthias. Je me rends compte qu'il faut vraiment que je trouve un moyen de voir mes amis, ils me manquent beaucoup. Je souris, il sait que j'aime mon métier, tout le monde sait que j'aime autant mon travail que j'aime être avec des animaux. Et Matthias me connait bien, il est comme un deuxième grand frère.
On parle de ma deuxième activité, et il n'est pas rassuré que je sois pompier volontaire. Ça se comprend, c'est un métier dangereux, mais je ne suis pas quelqu'un qui prend des risques inutiles. J'essaie de le rassurer, mais il va continuer de s'inquiéter, je le connais. « J'attends de t'y voir alors ! » Je hoche la tête, amusée. Je continue de sourire en gardant la nourriture en équilibre sur mes genoux. « Je te promets que je fais attention ! » Et là, je le regarde, sérieuse, je n'ai pas envie qu'il passe ses journées à se demander si je vais bien ou si je prends des risques. Et on arrive à la plage, je récupère les sacs avec la nourriture et me met à rire quand il me dit avoir peur que je le morde. « Oui t'as raison vaut mieux pas prendre de risques ! »
Je m'assoie et je me retrouve déjà à manger une partie de ce qu'il a acheté, je réfléchis et je me rends compte que je ne me suis pas arrêtée dans la journée pour manger quelque chose. Il faudrait que j'arrête de faire ça aussi. « Oui faut qu'on se voit plus souvent, je vais essayer de faire un peu moins d'heures au boulot, je me coupe un peu du monde en ce moment et y'a pleins de gens que je vois plus assez. » Dont Matthias. Nanka est heureuse d'avoir le droit de manger des morceaux de notre repas. « mais j'ai faim ! » Je dois certainement lui faire les yeux du chat potté à cet instant et ça me fait rire. Et je me rends compte que l'endroit est absolument sublime. « Tu viens souvent tout seul ? »
« J'attends de t'y voir alors ! » Elle me dit alors qu’en réalité je sais bien que je n’irais jamais empiéter sur sa vie à la caserne. Je laisse échapper un petit rire. « Tu sais qu’en vrai j’ai jamais mis les pieds dans une caserne ? Genre j’en ai vu que dans les films. » Même gamin je n’ai jamais visité ce genre d’endroit. Bien que j’ai toujours admiré les gens qui font le métier de pompier, je sais que ce n’est pas un milieu facile, que c’est un métier où ils risquent leurs vies presque tous les jours pour des gens qu’ils ne connaissent pas. « Je te promets que je fais attention ! » « J’espère bien oui. » Parce que Molly est comme une petite sœur pour moi et je ne supporterais pas qu’il lui arrive quelque chose. Je ne veux surtout pas qu’il lui arrive quelque chose à vrai dire.
On se pose alors sur la plage, sur une grande couverture et on commence à manger. L’air frais nous rafraichi un peu et à cet instant précis je me sens vraiment bien. « Oui faut qu'on se voit plus souvent, je vais essayer de faire un peu moins d'heures au boulot, je me coupe un peu du monde en ce moment et y'a pleins de gens que je vois plus assez. » « Faut toujours prendre le temps pour les amis, c’est important. » Je suis souvent le premier a bosser comme un taré, à ne pas savoir m’arrêter, mais je sais aussi qu’il est important de savoir faire des pauses, de profiter de ses proches.
« Tu viens souvent tout seul ? » Je tourne la tête vers la brunette. « Quelques fois par semaines ouais. Ca m’aide à réfléchir. Et ca me fait du bien de venir ici. Je recharge les batteries. » J’ai toujours été bien mieux dans la nature, sur une plage, perdu dans une foret qu’enfermer dans un appartement ou une salle quelconque. Bien sur je sais que pour mon travail je dois passer des heures dans des salles pour les montages de mes films, mais l’avantage c’est que je tourne aussi très souvent en plein air, que ce soit dans une ville, dans le bush ou sur un petite ile perdu. « Tu as pas un endroit comme ca toi ? Un endroit ou tu te sens bien, prête à tout affronter une fois que tu y a passer un peu de temps ? » J’adresse un sourire à la brunette et me remets à manger alors que Nanka vient s’installer entre nous deux.
L'ambiance est légère, la brise est agréable et le bruit de l'océan rend tout ça encore mieux. Pourquoi on a attendu aussi longtemps avant de se revoir ? Je ne sais pas, et je ne veux plus que ça arrive, je veux qu'il soit présent dans ma vie parce qu'il compte beaucoup depuis quelques années maintenant. « Pourquoi ? T'aimes pas les filles en uniforme ? » Je ris de plus belle alors que je continue de manger. J'adore être à la caserne, je trouve cet endroit rassurant malgré tout ce qu'on peut bien y faire. Et je commence à me faire ma place, à apprécier des gens et c'est ce que je trouve le plus important. Je lève la main droite en lui promettant de faire attention, je suis la personne la plus prudente qui existe sur cette terre même si il m'arrive un peu (souvent) d'être maladroite.
« Je sais, faut juste que j'arrive à gérer mon emploi du temps, j'ai toujours du mal à quitter le refuge quand j'ai fini ma journée. » Il ne m'est pas encore arrivé d'y dormir, mais ça ne saurait tarder. J'arrive jamais à m'éloigner, j'ai toujours peur qu'il leur arrive quelque chose quand je ne suis pas là. Mais ça me brise le cœur de ne plus voir mes amis autant que je les voyais avant, je vais devoir apprendre à gérer un juste milieu. Et on parle de cette plage, que je ne connaissais pas. Et je suis ravie qu'il m'ait emmené. « Faudrait que je te rejoigne plus souvent, j'adore cet endroit, c'est si tranquille. » Je regarde autour de moi, et on est seul. Tranquille, il n'y a que le bruit des vagues pour nous accompagner pendant cette soirée. « Non, j'ai pas mon endroit dans cette ville. J'aurais répondu le refuge quand il est fermé, mais je ne sais pas si ça compte vraiment comme mon endroit. »
« Pourquoi ? T'aimes pas les filles en uniforme ? » Je laisse échapper un rire avant de tourner quelques secondes le regard vers la brune. « Oh non, bien au contraire. Ca peut être super sexy une femme en uniforme. » Mais c’est juste que je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour Molly, pour cette femme que je considère un peu comme un petite sœur et à qui je tiens énormément. Je sais qu’être pompier n’est pas sans risque, bien au contraire et j’admire énormément la brune pour cela, mais je veux juste qu’elle soit en sécurité. Et fidèle à elle-même elle tente de me rassurer et me promet de faire attention ce qui me fait sourire.
« Je sais, faut juste que j'arrive à gérer mon emploi du temps, j'ai toujours du mal à quitter le refuge quand j'ai fini ma journée. » « C’est bien toi ca, toujours a vouloir faire plus qu’il ne le faut. » C’est quelque chose que j’adore chez la brune, cette tendance qu’elle a à toujours faire plusieurs, à toujours se donner à deux cent pourcent. Elle aime son métier, elle aime s’occuper de ces bêtes qui ne demandent qu’à être aimé et ca, personne ne peut le lui reprocher. Je lui adresse un sourire et me perds quelques secondes dans mes pensées à regarder Nanka courir partout. « Faudrait que je te rejoigne plus souvent, j'adore cet endroit, c'est si tranquille. » Je tourne la tête vers elle. « Tu sais que tu es toujours la bienvenue, tu peux te joindre à moi absolument quand tu veux. J’adore passer du temps avec toi. » Je passe mon bras autour de ses épaules et dépose doucement un baiser sur sa tempe. Molly est un peu ma famille et avec elle je suis toujours de bonne humeur, toujours prêt à tout affronter.
« Non, j'ai pas mon endroit dans cette ville. J'aurais répondu le refuge quand il est fermé, mais je ne sais pas si ça compte vraiment comme mon endroit. » « Si, ca compte. J’aime bien rester tard le soir au refuge de temps en temps aussi. » Si Molly y bosse, moi je m’y rend pour faire du bénévolat mais des fois il m’arrive d’y rester tard et d’en profiter pour aller donner un peu d’amour à ses animaux un peu trop seul. « Enfin… Quoi de beau à part tout ca ? Côté cœur tu en ai ou ? » Oui parce que comme tout grand frère qui se doit, je suis obligé de demander.
Je ris encore un peu plus fort quand il me dit que les uniformes ça peut être sexy sur une femme. « Je crois que l'uniforme de pompier me met pas en valeur, y'en a pas à ma taille ils sont tous trop grand ! » Je hoche la tête et soupire doucement pour calmer mon rire. Il ne passera certainement mais ça me touche toujours autant de voir à quel point il veut me protéger. Un vrai deuxième grand-frère. J'aime l'avoir dans ma vie, et je ne le changerais pour rien au monde. On a appris à se connaître rapidement, et tout s'est créé naturellement. Il s'inquiète et je m'efforce de lui faire comprendre que je fais quelque chose de dangereux mais je suis très prudente. Je n'ai jamais été du genre à être une tête brûlée, et c'est pas aujourd'hui que je comptais le devenir. Pas avec ce métier.
« C'est l'endroit où je me sens le mieux, et au moins, quand c'est fermé, je peux faire le tour de toutes les cages pour leur faire autant de câlins que je veux ! » Je souris en haussant un sourcil. Parce que c'est vraiment ce que je suis capable de faire pendant des heures quand je suis seule au refuge. Ils sont si nombreux que ça me prend de très très longues minutes. Mais ça me fait autant, voir bien plus de bien qu'à eux j'en suis certaine. « ça peut devenir notre spot ! » Je souris comme une enfant, comme si j'avais eu l'idée du siècle. Mais je l'écoute et je reviendrai certainement avec lui dès que l'occasion se représentera. « On devrait se faire des soirées spéciales, une fois au refuge à câliner des dizaines d'animaux, et une fois sur cette plage ! » Je hoche la tête, on pourrait passer de supers soirées j'en suis certaine.
Ma tête se tourne quand il pose LA question que j'attendais, parce qu'elle finit toujours par revenir sur le tapis et je ris en le bousculant légèrement par l'épaule. « Rien du tout côté cœur » Et c'est la pure vérité, personne dont je tombe amoureuse, personne qui me fait vivre de folles aventures, mais ça viendra, j'en suis persuadée. « Je suis trop occupée avec mon boulot et mes activités pour m'en préoccuper. » Je continue de grignoter quelques trucs qui se trouvaient dans le sac. « Et toi ? T'as quoi à me raconter sur ce qui se passe dans ton cœur ? »
« Je crois que l'uniforme de pompier me met pas en valeur, y'en a pas à ma taille ils sont tous trop grand ! » Je ne peux m’empêcher de rire lorsqu’elle prononce ces mots. Je l’imagine tout à fait être bien trop petite pour les uniformes de pompier. Il faut dire que lorsque l’on regarde leur carrure, beaucoup d’entre eux sont carrés, et plutôt grand. « Et ils t’ont pas encore pas encore surnommé Simplé ou Shthroumphette ? Je devrais peut être leur sugérer. » je ris à nouveau en voyant le regarde que me lance Molly. Bien sûr qu’elle sait que je rigole, que j’aime bien l’embêter. Oui parce qu’au fond je suis putain de fier d’elle, fier comme le serait un grand frère.
« C'est l'endroit où je me sens le mieux, et au moins, quand c'est fermé, je peux faire le tour de toutes les cages pour leur faire autant de câlins que je veux ! » Elle a un cœur immense Molly, surement le plus grand que qui ce soit d’autre dans ma vie. Elle pense toujours à ces pauvres bêtes qui n’ont pas de maisons, à ceux qui ont besoin juste qu’on leur donne de l’amour. « ça peut devenir notre spot ! On devrait se faire des soirées spéciales, une fois au refuge à câliner des dizaines d'animaux, et une fois sur cette plage ! » Je lui adresse un sourire. « Tu sais bien que je suis là pour toi et surtout lorsque tu organises ce genre de choses. » Je suis quelqu’un prêt à tout pour mes proches, et surtout pour les gens que je considère comme ma famille alors si Molly veut organiser une soirée et qu’elle a besoin d’aide, je suis le premier à me proposer pour l’aider à tout gérer. « J’emmènerais Nanka pour superviser tout ca. Hein Nanka ? » La chienne Jappe et vient s’allonger à côté de moi, posant sa tête sur mes genoux. Je viens lui grattouiller la tête.
« Rien du tout côté cœur. Je suis trop occupée avec mon boulot et mes activités pour m'en préoccuper. » Et ca je le comprends. Et puis même si elle avait quelqu’un, j’aurais sûrement fait mon inspection et joué en grand frère en vérifiant que le mec qu’elle a trouvé soit assez bien pour elle. « Tu as bien le temps, tu es encore jeune. » je le pense quand je dis cela, ca ne sert à rien de se lancer dans des relations sans y avoir réfléchi après tout, même si l’amour nous fait bien souvent faire ce genre de choses. « Et toi ? T'as quoi à me raconter sur ce qui se passe dans ton cœur ? » Je tourne la tête vers elle et souris un peu. « Moi je crois que le désastre de mon divorce m’a bien suffit tu sais. Je suis mieux seul pour le moment. » Divorcer de la première femme que j’ai aimée n’a pas vraiment été une promenade de santé et je préfère ne pas m’attacher pour le moment.
On rit, et l’ambiance est détendue. Ca m’avait réellement manqué de ne pas le voir. Cette plage est magnifique et Nanka court tout autour de nous alors que je m’amuse à lui lancer le frisbee de tous les côtés. Quand il parle de deux surnoms qu’il s’amuse à me donner je me tourne rapidement vers lui, les yeux ronds. “T’oserais pas !” Je doute quand même. Ca pourrait être amusant après tout, et je sais que si un seul de mes collègues entend ces surnoms ils les utiliseront tous avant même que j’ai eu le temps de me rendre compte de quoi que ce soit. Je secoue la tête avant de rire de nouveau.
Je souris comme une enfant quand je parle de faire des rendez-vous, d’organiser des choses rien que nous deux sur cette plage ou au refuge. J’ai déjà tellement hâte d’organiser ça. Et, même si je suis tête en l’air, il le sait Matthias que je n’oublierai pas ça. “Et si tu vois que je passe encore trop de temps au boulot, tu dois m’enlever pour m’emmener ici” je hoche la tête, à moitié sérieuse. “On doit organiser une journée spéciale pour l’adoption au refuge aussi. Tu pourras passer.” Je lui fais mon plus beau sourire, ces journées là on a souvent besoin de bras en plus pour nous aider. “Bien sûr Nanka est toujours invitée aux soirées que j’organise.” Et ma main passe rapidement sur la truffe humide de l’animal.
“Tu sais que je peux pas te mentir de toute façon, tu le sauras si j’ai quelqu’un dans ma vie.” Je pose ma tête sur l’épaule de mon grand-frère de coeur. Il me parle de son divorce et mon coeur se serre un peu. Je le sais qu’il a souffert et qu’il en souffre encore et ça me brise le coeur. “Tu sais, t’es jeune aussi, rien n’est perdu.” Je relativise, je positive encore et toujours et je souris. “Tu trouvera quelqu’un, de bien pour toi. Tu vas voir ça va aller. Et puis tu sais que je suis là moi.” Je lève un peu les yeux vers lui. Je ne l’abandonnerai pas, on a besoin l’un de l’autre pour se soutenir et pour passer de bonnes soirées sur la plage.
J’adore taquiner Molly, comme l’aurait fait un grand frère. J’adore la charier et lui donner des petits surnoms qui ont d’ailleurs souvent le don de l’embêter. Rien de bien méchant, bien sur, mais c’est comme cela fonctionne entre nous, c’est comme cela que fonctionne notre amitié, notre lien de frère et sœur même si en réalité rien ne nous relie. « T’oserais pas ! » Je ris avant de tourner la tête vers elle. « Tu me connais, tu sais bien que j’en suis tout à faire capable ! » Moi et les surnoms pourris pour Molly ca fait un.
Puis nous planifions des choses, pour le shelter. Si Molly est encore plus impliqué que moi dans ce genre d’activité, elle a toujours le don pour réussir à me faire la rejoindre dans tout cela. Puis c’est souvent à ses occasions là que je ressors mon appareil photos pour prendre des milliers de photos des animaux, mais également de portraits. « Et si tu vois que je passe encore trop de temps au boulot, tu dois m’enlever pour m’emmener ici. » « C’est noté, je viendrais te porter comme un sac à patate pour te tirer la tête de ton boulot. » Je passe moi aussi des heures à bosser, peut-être même beaucoup trop, et c’est pour cela que Molly et moi on se complète aussi. J’arrive à la tirer un peu pour faire autre chose et elle fait de même avec moi. « On doit organiser une journée spéciale pour l’adoption au refuge aussi. Tu pourras passer. » je lui souris. « Ca tu peux en être sur. Et avec mon appareil photo sous le bras bien sur. » Il est rare que je n’ai pas un appareil sous la main, ou alors lorsque je n’en ai pas, je trouve toujours moyen de prendre des photos avec mon téléphone. « Bien sûr Nanka est toujours invitée aux soirées que j’organise. » je souris de plus belle. Nanka est toujours invité partout. J’ai de la chance qu’elle se conduise bien sinon il deviendrait compliqué de la trainer partout avec moi.
« Tu sais que je peux pas te mentir de toute façon, tu le sauras si j’ai quelqu’un dans ma vie. » « J’espère bien que je serais la premier au courant oui. » Histoire de pouvoir jouer au grand frère protecteur, de poser des tonnes de questions plus gênante les unes que les autres et surtout de vérifier que le mec qu’elle a trouvé est assez bien pour elle. Bien sur, à poser cette question, c’est au tour de Molly de me demander si j’ai quelqu’un. A vrai dire, j’ai pensé à trouver quelqu’un, ca m’arrive des fois, puis au final je me dis que je suis bien tout seul, que je n’ai pas besoin de quelqu’un pour être heureux. « Tu sais, t’es jeune aussi, rien n’est perdu. Tu trouvera quelqu’un, de bien pour toi. Tu vas voir ça va aller. Et puis tu sais que je suis là moi. » « C’est gentil, mais je suis véritablement bien tout seul tu sais. » Je lui adresse un sourire pour la rassurer.
Nous regardons le couché de soleil, qui teint doucement le ciel de couleur rouge et orange, tous les deux en finissant de manger. Nous parlons encore un peu de tout et de rien, avant qu'il ne commence à faire frais. je fini par la ramener chez elle avant de prendre le chemin de chez moi.
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« J'attends de t'y voir alors ! » Elle me dit alors qu’en réalité je sais bien que je n’irais jamais empiéter sur sa vie à la caserne. Je laisse échapper un petit rire. « Tu sais qu’en vrai j’ai jamais mis les pieds dans une caserne ? Genre j’en ai vu que dans les films. » Même gamin je n’ai jamais visité ce genre d’endroit. Bien que j’ai toujours admiré les gens qui font le métier de pompier, je sais que ce n’est pas un milieu facile, que c’est un métier où ils risquent leurs vies presque tous les jours pour des gens qu’ils ne connaissent pas. « Je te promets que je fais attention ! » « J’espère bien oui. » Parce que Molly est comme une petite sœur pour moi et je ne supporterais pas qu’il lui arrive quelque chose. Je ne veux surtout pas qu’il lui arrive quelque chose à vrai dire.