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 (Skylar&Mina) • Chasin’ Wild Horses

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Message(#)(Skylar&Mina) • Chasin’ Wild Horses EmptyMar 26 Nov 2019 - 10:47


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Skylar Whitaker & @Mina Farrell (Skylar&Mina) • Chasin’ Wild Horses 873483867

Quand je descends du taxi j’observe instinctivement l’endroit, jaugeant, étudiant la façade de l’hôtel luxueux dans lequel Carmina Farrell a élu domicile. Ce n’est pas après l’argent de Carlisle et du père Bishop qu’elle en a, je le savais déjà mais l’établissement où elle a ses quartiers ne peut que le confirmer. Alors quoi ? Mon cousin n’est pas un golden boy, le genre qui doit surement attirer la demoiselle, elle ne se met pas particulièrement en valeur en l’affichant à son bras et respect que je lui dois parce que nous partageons en partie le même sang mis à part, on ne peut pas réellement dire qu’il ait de quoi intéresser une demoiselle comme la milliardaire. Carlisle était un type lambda avant de la rencontrer, avec une bonne situation, un héritage important mais qui ne constitue surement pas un dixième de ce que la jeune femme possède déjà, mais taciturne, peu engageant et bien loin du genre de type qu’elle doit fréquenter habituellement. Je ne peux supposer autre chose que cette histoire ait démarré comme un coup d’un soir. Tombée enceinte, de lui ou d’un autre elle s’est cherché un pigeon, un type bien qui accepterait d’élever son bâtard sans condition, sans se poser de question. Un aveugle, et elle est tombée sur le  roi des idiots, sur le meilleur candidat pour ça. Mon cousin est le genre de type qui ne pourrait refuser d’offrir à un enfant la stabilité familiale dont il a été privé, le genre à donner corps et âme pour être un meilleur père que le sien, alors évidement qu’il avait aimé cette petite chose dès qu’il avait posé les yeux dessus, et avant ça quand cette greluche lui avait fait brillé les yeux et offert l’opportunité d’être père. Les rumeurs allaient de bon train de la famille, Carlisle Bishop, le fils de Mary Bradford avait plaqué sa fiancée de longue date pour une gamine, et une gamine enceinte de surcroît. Mes grands-parents, mon père et même ma mère qui n’avait pourtant pas grand-chose à voir dans tout ça s’étaient tous empressés de m’appeler lorsque la nouvelle était parvenue à leurs oreilles, me demandant si c’était vrai, comment j’avais pu le laisser faire une telle erreur, comment allait Amal, et plus globalement si tout ça n’était qu’une vaste blague.

J’aurais préféré. Amal est une femme que j’estime, elle aurait fait une épouse parfaite. Quand je l’avais rencontrée j’avais été surprise que mon cousin ait réussi à mettre le grappin sur une femme comme elle, après tout ce qui m’avait été raconté à son sujet à lui. Il m’avait semblé évident qu’il avait repris sa vie en main, fiancé, pilote de ligne promis à un avenir brillant, un magnifique loft à Bayside, à quelques kilomètres seulement de la villa où je vis avec Nolan, je n’étais pas au fait de toutes ses errances passées mais la solide certitude qu’il avait fini par réussir s’était installée dans mon esprit. Sauf qu’il avait décidé de tout foutre en l’air pour les beaux yeux d’une enfant de quinze ans sa cadette. Pour une fille pourrie gâtée à qui il n’avait pas su dire non. C’était triste à en pleurer. La naissance la changera, voilà ce qu’il m’avait dit. Evidement qu’elle a pris ses jambes à son cou une fois leur bâtarde expulsée de son utérus. Je ne connais pas la jeune femme, mais elle m’a l’air plus à même d’élever un chihuahua qu’un enfant. Carlisle a presque quarante ans, et le voilà père célibataire, licencié ou démissionnaire de ce travail qu’il semblait tant aimer pour bosser dans l’entreprise de son père, qu’il déteste tant. Quel idiot.

Bien décidée à me présenter à la demoiselle et lui exposer ma façon de penser, il faut bien que quelqu’un le fasse et cela ne sera pas mon cousin, il n’a pas ce qu’il faut et ne sait pas résister à son joli minois, j’ai pris la décision d’aller la trouver moi-même. Tailler bleu, blouse vieux rose, c’est comme à mon habitude impeccable jusqu’au bout des ongles que je pousse la porte de l’hôtel. Un billet de cent dollars m’offre l’information du numéro de sa chambre, et après une dernière vérification de mon maquillage dans l’ascenseur, je frappe à sa porte. Je jette un coup d’œil à ma montre au moment où la porte s’ouvre et laisse apparaitre la milliardaire. « Carmina ? » Oui c’est elle, forcément. Des cheveux raides et brillants, des yeux en amande et un joli visage de poupée, le voilà donc le bourreau du cœur de Carlisle. Je tends poliment une main dans sa direction. « Skylar Whitaker. » Inutile de monter dans les tours tout de suite, jusqu’à preuve du contraire nous sommes entre personnes civilisées. « Je suis la cousine de Carlisle. J’ai un peu entendu parler de vous, et me suis dit qu’il était largement temps que je vous rencontre. » Et vous partage ma façon de penser… Un grand sourire étire mes lèvres. Le sourire poli, le sourire de gens riches, qui peuvent vous caresser dans le sens du poil puis vous planter un couteau entre les omoplates.



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Message(#)(Skylar&Mina) • Chasin’ Wild Horses EmptyJeu 28 Nov 2019 - 12:05


one more night 'till the morning @SKYLAR WHITAKER & MINA FARRELL
Reprendre sa vie en main n’était pas aussi facile qu’elle l’aurait espéré. Mina ne supportait plus rester enfermée dans sa chambre d’hôtel en attendant que les jours passent. Elle avait volontairement choisi de prendre ses distances avec ses amis et sa famille. Elle avait eu besoin de temps pour se poser et se reposer, il fallait qu’elle décide pour ce qu’elle ferait de sa vie. L’argent n’était pas un problème mais elle pouvait clairement faire une croix sur Cathay Pacific. Elle avait perdu son poste, poussée par ses proches qui ne voulaient pas qu’elle détériore l’image de l’entreprise. Un communiqué avait expliqué qu’elle laissait la place à son cousin et rival de toujours pour pouvoir s’occuper de sa fille. Une humiliation de plus qu’elle n’avait pas réussi à éviter. Elle avait beaucoup travaillé pour gagner la confiance de son père et de son grand-père. Toute sa vie, elle avait dû prouver qu’elle en était parfaitement capable et que la prochaine sur le trône de leur royaume, c’était elle. Mina était persuadée que la compagnie avait besoin d’elle pour évoluer. Elle était prête à lui donner un souffle nouveau et si c’était sa vie qu’il fallait donner pour le bien de Cathay, elle l’aurait probablement fait. Seulement, elle avait merdé. Dés lors où elle avait laissé son coeur penser pour elle les soucis avaient commencé. Tout était parti d’un caprice. Elle qui avait l’habitude de tout avoir et elle s’était épris d’un homme marié d’une dizaine d’année son aînée. Elle avait toujours eu un faible pour les hommes d’un certain âge, persuadée que les gamins du sien n’avaient rien à lui apporter. Le reste s’était enchaîné à une vitesse ahurissante sans qu’elle n’ait la main sur rien. Elle avait totalement perdu le contrôle et l’arrivée de Maya marqua la fin, elle fut le coup de massue pour mettre un peu plus K.O la pauvre Mina. Elle avait tenu responsable son propre enfant plutôt que de prendre ses responsabilité. Longtemps, elle avait essayé d’ignorer son existence. Elle avait pensé que ses sentiments pour Carlisle l’avaient mené à sa perte et elle refusée de s’enticher d’un bébé aussi. Elle s’était montrée égoïste et s’était comportée comme la dernière des idiotes et elle ne pouvait que se rendre compte de son erreur. Carlisle et Maya lui manquaient plus que de raison. Il ne se passait pas une seconde sans qu’elle ne se maudisse du mal qu’elle avait pu leur faire. Elle n’avait pas réussi à les garder et elle le payait amèrement. La solitude rythmait ses longues journées. Les minutes se transformaient en heure et les heures en journée, le temps sans eux lui paraissait interminable. Pourtant, elle l’avait revu. Il était venu lui rendre visite un soir après qu’elle lui ai demandé de passer. Ils s’envoyaient régulièrement des messages depuis mais il n’était pas totalement prêt à la laisser revenir dans leurs vies. Elle savait qu’il fallait s’armer de patience et elle avait promis de faire tous les efforts du monde pour les reconquérir. Elle comblait son temps libre par une de ses vieille passion qu’elle avait dû ranger au placard lorsqu’elle avait rejoint sa famille dans l’entreprise. Dans une autre vie, elle se rêvait créatrice de mode. Sa garde-robe débordait de fringues tous signés et son ex-petit ami n’était autre que le fils d’un célèbre couturier. Par intérêt, elle s’était rapproché de Teo Gigli gagnant du terrain sur cette voie là. Seulement, le pauvre garçon n’avait pas réussi à lui pardonner ses infidélités. S’en est suivi l’arrivée de Maya et tout ses rêves étaient tombés à l’eau. Elle avait tout de fois réussi à convaincre Alessandro Gigli de jeter un coup d’oeil à ses dessins. Après tout, ils avaient fait parti à une époque de la même famille avant qu’elle ne brise le coeur de son garçon. Il acceptait de la prendre à l’essai si elle travaillait sur une robe qui lui avait particulièrement plu. Ainsi, elle avait transformé sa suite hôtelière en atelier de couture et s’occupait de cette façon en attendant que Carlisle veuille bien lui pardonner. Musique classique et petite tenue étaient la clef pour bien se concentrer. Elle avait passé l’après-midi à travailler. Elle n’entendit pas du premier coup qu’on sonnait à sa porte et il fallait à sa future interlocutrice s’y remettre à plusieurs fois pour enfin attirer l’attention de la brunette. Elle enfila un petit kimono écru sur la nuisette de la même couleur. Elle n’attendait à priori personne et elle fut d’abord surprise en voyant Skylar. Si les deux jeunes femmes ne s’étaient jusque là jamais croisé, Mina savait parfaitement qui elle était. Elle la reconnu à la seconde même où elle poussa sa porte. « Carmina ? » elle resta confuse un instant, ne s’attendant clairement pas à ce qu’une personne de la famille de Carlisle vienne à sa rencontre. Aucun n’était venu pour la naissance de Maya et elle savait plus ou moins à quoi s’attendre.  « Skylar Whitaker. » Elle avait souvent entendu parler d’elle. Souvent, Carlisle les comparait ce qui avait le don de l’agacé. Si son cousin semblait l’apprécier, Mina s’était toujours méfié de ce nom et elle faisait confiance à ses intuitions. Elle avait toujours eu un radar pour repérer les pestes. Peut être parce qu’elle l’était aussi et qu’elle imaginait très bien comment ça se passait dans l’esprit de la petite blonde. Elle ne la portait pas dans son coeur et elle avait par le passé déjà soufflé quelques doutes au pilote qui s’était empressé de les confier à Mina. Elle regarda la main qu’elle lui tendait, en avait-elles vraiment envie? Si d’ordinaire Mina jouait volontiers les hypocrites, ces derniers temps sa philosophie avait légèrement changé. « Je suis la cousine de Carlisle. J’ai un peu entendu parler de vous, et me suis dit qu’il était largement temps que je vous rencontre. » elle décida finalement de ne pas lui serrer la main en retour. Elle avait elle-même usé des même stratagèmes imposant sa présence aux gens qu’elle n’appréciait pas. Elle lui tourna le dos, l’invitant d’un signe de la tête à entrer puis avança jusqu’à la pièce principale. Elle savait qu’un jeu de pouvoir était entrain de se jouer mais après tout, elles étaient chez elle et sur son terrain. Skylar s’était peut être imposée à elle, mais il s’agissait de Mina et Mina ne se laissait jamais impressionner. Doucement, elle s’installa dans un de ces énormes canapé de luxe en daim bleu roi puis sorti une cigarette d’un paquet qui trainait sur la table basse qu’elle ramena doucement entre ses lèvres. Une fois la tige allumée, elle tira une longue inspiration dessus et recracha aussitôt la fumée. « Alors Skylar… Que me vaut ta venue? » Elle n’avait pas l’intention de passer par quatre chemins ni de la vouvoyer comme elle avait choisi de le faire. Elles savaient toutes les deux le pourquoi elles se voyaient. Elle aurait pu se contenter d’un mail ou d’un appel comme le faisait d’ordinaire les gens normaux si l’objet de sa venue n’était pas important. Mina était a peu prés sûre qu’elle en prendrait pour son grade…


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Message(#)(Skylar&Mina) • Chasin’ Wild Horses EmptyVen 29 Nov 2019 - 11:13


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Skylar Whitaker & @Mina Farrell (Skylar&Mina) • Chasin’ Wild Horses 873483867

D’un naturel plutôt colérique et rentre dedans, j’’ai toujours été du genre à monter vite dans les tours, à faire preuve de peu de diplomatie, n’hésitant pas à exprimer le fond de ma pensée sans passer par quatre chemins, quel que soit l’interlocuteur en face de moi. De tout temps mon père avait tenté de m’inculquer les bases du tact et de la souplesse, mais il s’était heurté pendant des années à un mur, à une demoiselle qui s’entêtait à appeler hypocrisie ce qu’il appelait adresse. En entamant des études de communications et en me destinant à travailler dans les relations publiques, j’ai dû apprendre à me tempérer, à tenter de tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler, mais encore aujourd’hui je reste connue pour mon franc parlé. Je ne suis pas du genre à passer de la pommade avant d’annoncer une mauvaise nouvelle, je préfère largement arracher le pansement d’un coup. Nolan était beaucoup plus doué que moi pour ça. Des années à travailler en politique en tant qu’expert en communication l’avaient rodé à l’exercice de la fausseté et de la tromperie, si bien qu’il déplorait parfois mon incapacité à me contenir bien longtemps dans une situation qui me faisait bouillonner. Hier soir encore lorsque je lui ai parlé de mon intention de rendre visite à Carmina il m’a regardé d’un air sceptique qui en disait long sur l’issue déplorable qu’il imagine à cette conversation. J’apprécie Carlisle, mais l’estime que j’ai du jeune homme reste relative. Ce n’est pas tant sa détresse – il est responsable de la situation dans laquelle il s’est empêtré – que pour l’image qu’ils renvoient tous les deux des miens que je m’indigne. Et c’est plus par amitié pour Amal que par instinct de protection envers mon cousin, que je ne connais que peu finalement, que la situation m’indigne.

La célébrité relative de la demoiselle aidant, cette histoire a fait sortir mon cousin de l’anonymat. A étalé aux yeux du monde son linge sale, mettant un coup à l’image de son ex fiancé comme à la sienne, et si – dieu merci – il ne porte pas le nom de Bradford, les miens ont tout de même largement été irrités par cette situation. Mon père le premier, je n’ignore pas l’affection particulière qu’il portait à sa sœur, et la peine qu’il a ressentie lorsque la mère de Carlisle nous a quittés, et même si sa fierté encombrante l’a toujours empêcher de s’exprimer clairement à ce sujet je sais qu’il s’est senti comme investi de la mission de veiller sur son fils. Par la force des choses il a été contraint de ne le faire que de loin, il ne s’est jamais entendu avec Bartholomew Bishop, et la mort de Mary a mis fin aux efforts que l’un et l’autres étaient prêts à faire. Le père de Carlisle l’a éloigné de mon père, et ce dernier a réagi de la seule façon qu’il connait : faire comme si cela ne l’atteignait pas. Carlisle a grandi en inconnu et moi-même n’ai aucun souvenir de lui avant l’âge adulte. Fille unique et qui plus est scolarisée à la maison jusqu’à mes douze ans, j’aurais pourtant apprécié d’avoir un ersatz de grand frère.

Carmina met quelques minutes avant d’ouvrir la porte, et quand elle le fait je suis surprise de ne pas la trouver plus apprêtée que ça. Je dois admettre que mon choix de me présenter à l’improviste n’est pas anodin, me permettant, même si je suis chez elle, d’avoir une certaine maitrise de la situation. C’est une belle femme, impossible de prétendre le contraire et je vois ce qu’un pauvre bougre perdu et paniqué à l’idée de s’engager avec sa fiancée a pu lui trouver, mais elle fait bien trop jeune pour ne pas me conforter dans mon idée qu’elle n’est qu’une gamine immature qui n’a rien à faire avec mon cousin, et certainement pas les épaules pour élever un enfant. Elle observe un instant la main que je lui tends et finalement se contente de me faire un signe de tête pour que je la suive, me prouvant encore une fois qu’argent et éducation ne vont pas toujours de pair. Tant pis, je ne suis pas du genre à m’en formaliser, mais pour moi pour qui les apparences comptent ce simple geste ne fait qu’entretenir la mauvaise opinion que je me fais déjà d’elle, assez ironique si l’on prend à compte les points communs que nous avons, et que je perçois déjà. Carlisle les a pointés du doigt une fois où je me suis montrée médisante, comme si c’était censé me rassurer sur les intentions de l’héritière… Je l’observe avec attention alors qu’elle s’installer sur son canapé et s’allume une cigarette, recrachant la fumée et m’observant comme si elle était l’héroïne d’un film hollywoodien. « Alors Skylar… Que me vaut ta venue ? » Je lève un sourcil devant sa réaction. Elle va droit au but. Mais je n’ai pas l’intention de lui accorder ce qu’elle veut certainement tout de suite : que je m’énerve et monte dans les tours. Elle provoque, je le sens, parce que je suis comme ça. J’ôte ma veste pour la déposer sur le dos d’un fauteuil, signe que je ne passe pas en simple coup de vent par politesse. Finalement je m’installe face à elle et croise mes jambes, avant de lui servir à nouveau un grand sourire. « Je vois que tu ne t’encombres pas de bienséance. Je dérange peut-être ? » Elle ne m’offre pas à boire, ne cherche pas à simuler une quelconque sympathie, elle conviendra que ce n’est pas la courtoisie qui l’étouffe. Bien, j’aime les gens directs. Je jette un coup d’œil circulaire à la pièce, observant les patrons, bustes et étoffes. Au moins elle s’est trouvé de quoi s’occuper. « J’avais pourtant cru comprendre que tu étais beaucoup plus disponible. » Une pique à peine dissimulé ses dernières actualités. Elle laisse sa place pour s’accorder du temps et s’occuper de sa fille, je sais que ces mots dissimulent un renvoi, on l’avait libérée de ses fonctions. J’appartiens à ce monde, je parle la même langue qu’elle. « C’est bien pour toi, cela doit faire du bien d’avoir un peu de temps pour souffler... » Plutôt crever. Et Carmina doit mal le vivre, sans aucun doute, si elle me ressemble un tant soit peu. « …Et pour t’occuper de ta fille. » Dont elle ne s’occupe pas. Elle ne peut ignorer que je suis au courant. D’un air distrait, comme si je ne venais de dire que des banalités d’usages, lèves ma main avant de la reposer sur l’accoudoir. « Enfin. Je te l’ai dit. La famille est une chose à laquelle j’accorde beaucoup d’importance, et puisque pour une raison qui m’échappe encore tu sembles décidée à … te rapprocher de la mienne, je me devais de venir te souhaiter la bienvenue. » Un sourire sur les lèvres, j’observe l’héritière et ses réactions, mes grands iris bleus plantés dans ses yeux noisette.


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Message(#)(Skylar&Mina) • Chasin’ Wild Horses EmptyVen 29 Nov 2019 - 14:04


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Toute sa vie, on lui avait dicté la manière dont elle devait se comporter. Tiens toi droite, fait ceci, ne dit pas cela. Tout était sujet de réprimandes et elle avait fini par comprendre qu’elle ne rentrait pas dans le moule dans lequel on voulait la former. Être une Farrell, c’était d’abord une histoire d’image et d’apparence. L’entreprise fondait sa réputation sur les membres de la famille puisqu’elle revendiquait justement l’esprit de famille, l’ambiance d’un foyer cosy et plein d’amour. Le slogan de Cathay Pacific étant like at home , ils espéraient séduire les clients en leur promettant qu’à bord, ils se sentiraient comme chez eux. Aussi loin qu’elle s’en souvienne, Mina avait toujours été un produit marketing, une couverture que l’on associait volontiers à la marque. Chaque choix qu’elle faisait était intimement lié avec l’entreprise. Elle était une prolongation d’années de labeur et on lui avait promis que tôt ou tard elle prendrait les rênes de Cathay Pacific. Pour Carlisle, elle avait renoncé à son plus grand rêve et son amour pour le pilote était bien réel. Si pour beaucoup, ils n’avaient rien à faire ensemble, Mina avait perdu le contrôle sur tout dés lors où elle avait choisi d’écouter son coeur plutôt que sa raison. Elle avait été chassé comme une moins que rien de son entreprise et la plupart de ses amis lui avaient tourné le dos au moment même où elle n’arrivait plus à cacher son ventre arrondi. Seule et incomprise, elle avait préféré refouler ses sentiments plutôt que de les déballer au premier venu qui pourrait les retourner contre elle. S’il y avait bien une chose qu’elle avait appris dans le milieu où elle avait grandi, c’est qu’il fallait mieux garder prêt de soit les armes qui pourraient se retourner contre elle. Elle ne laissait que très peu apparaître ses faiblesses malgré qu’ils se comptaient par milliers. Contre vents et marrés, alors même qu’elle était déchiré de l’intérieur. Depuis qu’elle ne voyait plus Maya et Carlisle, elle avait la sensation de n’être plus qu’une coquille vide. Il lui arrivait parfois de manquer d’oxygène dans son propre corps est elle avait bien souvent l’impression de suffoquer. Tout ceci, elle se garder bien de le dire, même au principal concerné parce qu’elle partait de l’idée que ses sentiments la menaient bien souvent à sa perte.

La venue de Skylar ne présageait rien de bon. Mina se fiait souvent à son instinct et elle était persuadée que cette visite de courtoisie n’avait rien de courtois. C’est pour cette raison qu’elle fut la première à lancer les hostilités. Là dessus, elle avait des années d’expériences. Mina n’était pas vraiment du genre à se faire des amis, pour les ennemis c’était une toute autre histoire.  « Je vois que tu ne t’encombres pas de bienséance. Je dérange peut-être ? » se posait-elle vraiment la question. Mina savait recevoir en règle général mais elle préférait se méfier des gens qui venaient à l’improviste. « Je ne m’attendais pas à te voir, effectivement. Un verre d’eau peut être?  » proposa t-elle sur un ton quelque peu moqueur, alors qu’elle ne lâchait pas sa proie de l’oeil. Elle tira une nouvelle fois sur sa tige de tabac, prenant la peine d’observer longuement cette fameuse Skylar. Elle en avait entendu parler. Elle appréciait le tailleur griffé d’Alexander McQueen et probablement que dans un autre monde, elle aurait adoré parler de mode avec elle. Dés lors, elle ne jouait pas dans le même camps « J’avais pourtant cru comprendre que tu étais beaucoup plus disponible. » à son tour, elle lui lança un sourire hypocrite alors même qu’elle s’agaçait de ce qu’elle était entrain de lui raconter. Elle finit par se pencher vers la jeune femme : « Dit moi, Skylar… c’est Carlisle qui t’envoie? » c’était probablement la seule chose qui pouvait l’intéresser  et en vue de sa réponse, elle pourrait adapter son comportement. Dés lors que ça touchait au pilote, elle avait tendance à s’assagir.  « C’est bien pour toi, cela doit faire du bien d’avoir un peu de temps pour souffler... » Quel peste! Elle pensait pouvoir débarquer ici et imposer sa loi. Mina comprenait très bien chacun de ses sous-entendus. « …Et pour t’occuper de ta fille. » c’est donc là la raison de sa venue. Elle laissa échapper un gémissement tout en hochant la tête. Cette phrase ne l’a fit pas sourire, elle savait très bien ce qu’elle voulait dire par là. « Enfin. Je te l’ai dit. La famille est une chose à laquelle j’accorde beaucoup d’importance, et puisque pour une raison qui m’échappe encore tu sembles décidée à … te rapprocher de la mienne, je me devais de venir te souhaiter la bienvenue. » elle pensait probablement qu’elle avait le monopole sur les personnes que fréquentait le reste de sa famille.  Mina avait été préparé à recevoir ce genre d’hostilité du clan Bishop/Whitaker. La différence d’âge entre elle et Carlisle dérangeait tout le monde mais elle n’en avait que faire. « Et bien c’est dommage que Tata Skylar ne soit jamais passé à l’hôpital la voir. Carlisle était ravie de te présenter sa fille, je te laisse deviner sa tristesse qu’aucun membre de sa famille n’ait fait le trajet. » elle osait venir lui parler de famille lorsqu’aucun n’avait fait l’effort de partager ce moment de joie avec le pilote. Elle pose finalement sa cigarette sur le cendrier puis  reste un instant dubitatif tout en regardant la jolie blonde. « Il y a quand même un truc qui me chiffonne… » dit-elle finalement. « J’apprécie ton grand discours sur la famille et on sait toutes les deux les valeurs qu’elle implique mais… » elle marqua une pause, tandis que ses prunelles marrons vinrent se poser sur ceux de sa convive. Elle n’avait plus envie de jouer, c’était à son tour d’envoyer les piques : « Comment expliques-tu, qu’il n’ait eu vent de ton existence qu’une fois adulte. » et bim! Un bon crochet pour effacer ce sourire faussement gentil sur son visage pourtant si angélique. Elle reprit de plus belle : « Enfin je veux dire… moi dans ma famille en tout cas, cousins, frères et soeurs se voient régulièrement. Après tout la famille c’est l’union, pas vrai? » elle eut à son tour un sourire mauvais, probablement certaine de mettre ko l’adversaire avant même qu’il n’ait eu le temps d’en placer une : « J’admire ton envie de vouloir protéger les tiens et je sais combien tu t’inquiètes pour ton cher cousin mais rassure toi, je ne lui veux aucun mal… Nous avons un bébé ensemble » elle l’aimait trop pour ça mais elle préférait ne pas s’aventurer sur ce terrain.


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Message(#)(Skylar&Mina) • Chasin’ Wild Horses EmptyLun 2 Déc 2019 - 14:39


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Skylar Whitaker & @Mina Farrell (Skylar&Mina) • Chasin’ Wild Horses 873483867

Nous nous ressemblons certainement, et Mina a sans contexte grandit avec beaucoup plus d’argent que moi, une richesse éhontée, le genre à ne plus quoi savoir-faire de son argent, et il est probable que dans d’autres circonstances, je me serais reconnue à travers l’héritière de Cathay Pacific. Arrogante, peste, ambitieuse, j’ai souvent entendu ces qualificatifs la concernant, et ce sont des caractéristiques que l’on m’a toujours attribuées également. Elle aurait même pu être une formidable porte d’entrée pour Bradford PR, pour travailler avec la compagnie aérienne dont elle aurait dû reprendre les rennes, mais les  circonstances de notre rencontre ne peuvent me pousser à voir en elle autre chose qu’une ennemie. Autre chose qu’une manipulatrice venue semer un peu plus la zizanie dans ma famille qui – pour être tout à fait honnête – n’avait pas besoin de ça. Les tensions entre mon père et celui de Carlisle ont toujours été présentes, les deux partis s’étant toujours observés de loin et à couteau tirés, et si les deux hommes arrivaient autre fois à s’accorder sur une seule chose, c’était que le bien-être et la réussite de mon cousin devait passer avant toutes ces querelles. Et pour réussir il avait réussi, renversant la tendance après une adolescence chaotique et des épisodes dépressifs, et aujourd’hui, voilà qu’il s’amourache d’une gamine, réduisant tous en une fraction de seconde à néant le travail d’une vie. Mon père et Bart Bishop auraient pu s’allier, se mettre d’accord pour intervenir auprès du blond, mais les événements ont plutôt ravivé leurs vieilles querelles, chacun reprochant à l’autre les choix et erreurs dont, à mes yeux, mon cousin était le seul responsable.

Et Carmina Farrell était une sacré erreur. Leur liaison était une erreur, pour l’un comme pour l’autre, mais aveugles ils avaient choisi de n’en faire qu’à leur tête, mon cousin guidé par son envie d’être le père de cet enfant et la demoiselle certainement guidée par un besoin de se sentir aimée et choyée, en bonne petite fille riche qu’elle était. « Je ne m’attendais pas à te voir, effectivement. Un verre d’eau peut être ? » Je l’observe un instant, avant de secouer la tête. « Ça ira » Je ne suis pas persuadée qu’elle ne glisserait pas du poison dans mon verre. « Mais si tu m’offres une cigarette, je ne saurais refuser. » Je ne fume pas devant Nolan et après maintes disputes à ce sujet j’ai accepté d’arrêter d’acheter mes propres paquets, mais ne me suis jamais débarrassée de l’habitude ni de l’envie d’une cigarette. « C’est l’apanage du célibat, de pouvoir fumer en toute tranquillité. Profites-en tant que ça dure. » Est-ce une pique pour lui rappeler sa condition ? Pour lui rappeler que pour l’instant elle a tout perdu, fiancé et Carlisle ? Assurément, l’occasion était trop belle pour la laisser filer. « Dit moi, Skylar… c’est Carlisle qui t’envoie ? » Je lève les sourcils, un sourire narquois au coin des lèvres. « Pourquoi l’aurait-il fait ? Les choses ne sont pas au beau fixe entre vous ? » Je sais qu’elles ne le sont pas, mais rien ne pourrait me rendre plus heureuse que de pousser la brune à l’admettre. Et à admettre que c’est sa faute, que non contente de lui avoir fait considérer l’enfant de je ne sais qui comme le sien, elle le lui a abandonné. « Et bien c’est dommage que Tata Skylar ne soit jamais passé à l’hôpital la voir. Carlisle était ravie de te présenter sa fille, je te laisse deviner sa tristesse qu’aucun membre de sa famille n’ait fait le trajet. » Si elle cherche à me faire culpabiliser, elle est mal barrée. Jusqu’à preuve du contraire, elle et la créature sortie de son utérus ne partagent pas mon sang, et ne me sont liés d’aucune manière. « Je n’aime pas les hôpitaux. » Un sourire provocateur sur le visage, je reste immobile, mains croisées sur mes cuisses. « Ils me filent la nausée. » C’est l’idée d’aller y rencontrer sa fille oui plutôt, qui me foutait la nausée. Et dans un sens, j’évite aussi de nous mettre Nolan et moi dans ce genre de situation, en présence de jeunes enfants. « Il y a quand même un truc qui me chiffonne… » Je lève les yeux au ciel sans me départir de mon sourire contradictoire. « Je t’écoute. » Quelque chose me dit que de toute façon elle n’est pas du genre à garder son avis pour elle, et qu’elle n’a pas besoin de mon accord pour me partager le fond de sa pensée : et c’est de bonne guerre. Elle ne sourit par Carmina, je l’ai trop piquée pour qu’elle soit capable de cacher son agacement, pour qu’elle soit capable d’être hypocrite. Il faut croire qu’elle manque encore un peu de maturité pour jouer à ce jeu là. « J’apprécie ton grand discours sur la famille et on sait toutes les deux les valeurs qu’elle implique mais… » Sans bouger j’attends la fin de sa phrase, soutenant son regard. « Comment expliques-tu, qu’il n’ait eu vent de ton existence qu’une fois adulte. » Mon sourire s’étire en une moue amusée. Il allait falloir qu’elle frappe plus fort si elle voulait me blesser. Qu’elle joue sur un terrain plus personnel, mais elle n’a pas les cartes en mains, ne me connait pas assez pour savoir ce qui pourrait me faire démarrer au quart de tour. « Enfin je veux dire… moi dans ma famille en tout cas, cousins, frères et sœurs se voient régulièrement. Après tout la famille c’est l’union, pas vrai ? » Je penche la tête sur le côté, attendant patiemment qu’elle termine. « J’admire ton envie de vouloir protéger les tiens et je sais combien tu t’inquiètes pour ton cher cousin mais rassure toi, je ne lui veux aucun mal… Nous avons un bébé ensemble. » J’ai presque envie d’applaudir face à ce discours touchant. Finalement je prends une inspiration, et après quelques secondes de pauses je lui réponds, toujours d’un faux ton chaleureux. « Tu ne devrais pas la connaître, la réponse à cette question, toi qui est si proche de Carlisle ? » Elle pense pouvoir me déstabiliser mais c’est bien le concernant qu’elle risque de déterrer des squelettes si elle creuse trop. « Vous avez peut-être un bébé ensemble, chose qui, excuse-moi, mais reste encore à prouver... » Il n’y a plus de sous-entendus, et c’est finalement ouverture que je remets en question la paternité de Maya. « ...Mais tu es loin de connaître mon cousin. Si tu veux creuser l’histoire de notre famille libre à toi, mais c’est lui que tu blesseras, pas moi. » C’est son père qui l’a éloigné de la famille de Mary, ma tante. C’est Carlisle qui a vécu des périodes sombres. Mais du haut de ses quinze ans, comment pourrait-elle comprendre ?


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Message(#)(Skylar&Mina) • Chasin’ Wild Horses EmptyVen 6 Déc 2019 - 15:56


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Mina ne se faisait pas d’illusion sur la présence de Skylar chez elle. Elle ne se connaissait pas, pourtant la brunette ne lui faisait pas confiance. Elle se méfiait de ce sourire trop large pour être vrai. La cousine de Carlisle n’était pas là par hasard et sa visite de courtoisie n’en était en réalité pas une. « Ça ira » dommage, elle se serait fait un plaisir de cracher dans son verre, avant de remuer sa salive au reste du liquide pour ne rien laisser paraître. Mina faisait dans la mesquinerie. Elle hausse les épaules, efface son plan diabolique aussitôt de son esprit. « Mais si tu m’offres une cigarette, je ne saurais refuser. » une fumeuse donc. Une information qu’elle rangea dans une petite partie de son esprit. Elle fit glisser le paquet sur la table basse sans adresser un regard à son interlocutrice. Elle ne voulait pas le montrer mais elle était déjà agacée par la jeune femme.  « C’est l’apanage du célibat, de pouvoir fumer en toute tranquillité. Profites-en tant que ça dure. » Évidemment qu’elle appuyait là où ça faisait mal. Elle avait probablement étudié en avance les points faibles de Mina pour venir la nargue, ici, chez elle. L’héritière préféra ignorer sa dernière remarque, occupant ses lèvres à tirer une nouvelle fois sur sa tige de nicotine. Une infime partie d’elle espérait que ce soit Carlisle l’initiateur de cette visite. « Pourquoi l’aurait-il fait ? Les choses ne sont pas au beau fixe entre vous ? »  « Si, si… » Non! Mais plutôt crever que de donner raison à cette sale catin. Elle pensait pouvoir la provoquer mais c’était mal connaître la jeune femme. « C’est juste que je cherche  un sens à ta visite. » Elle vint écraser le mégot contre son cendrier, puis déposa enfin son regard sur sa convive imposée. Elle avait bien choisi son moment. Mina n’était pas totalement en accord avec elle même et même si elle tentait de masquer ses sentiments, Maya et Carlisle lui manquait plus que de raison. « Je n’aime pas les hôpitaux. » à voir la parfaite droiture de son nez et l’état de ses pommettes, Mina jurerait que si! Elle haussa légèrement un sourcil s’abstenant cette fois de tout commentaire. « Ils me filent la nausée. » ce n’était de toute façon pas un hôpital ordinaire. Une Farrell n’accouchait pas n’importe où mais ça elle devait le savoir. Ce n’était de toute façon pas le sujet et si Skylar prétextait vouloir protéger sa famille, Mina avait de réel doute sur les motivations de la jeune femme. Elle ne tarda pas à lui en faire part. Elle pouvait passer la journée à tourner autour du peau, l’une comme l’autre avait grandi dans un milieu de faux-semblants et d’apparences. À les voir et à les entendre, cette conversation était anodine, difficile d’imaginer que derrière chaque sourire et compliment se cachait en réalité de vilaines insinuations. « Tu ne devrais pas la connaître, la réponse à cette question, toi qui est si proche de Carlisle ? » Mina ne savait pas grand chose de la famille du pilote. À vrai dire, elle n’avait jamais cherché à creuser de ce côté là et ils ne les avaient jamais considéré comme une menace. Tout ce qui lui importait c’était Carlisle et elle avait fait en sorte de l’éloigner de son ex-fiancée pour l’avoir rien que pour elle. « Disons qu’on est très proche c’est vrai!!... mais pas toujours de la façon que tu imagines. » elle feint le malaise, quand en réalité, elle cherche à l’installer. « Je t’avoue que je ne lui ai jamais demandé. J’ai bien compris que chez lui, la famille était un sujet tabou… » Il ne lui avait parlé de sa mère qu’une seule fois et elle avait eu la présence d’esprit de ne lui poser aucune question. Elle savait combien il était important de laisser certaines portes fermées. Elle avait elle aussi ses secrets qu’elle espérait ne jamais avoir à lui dire.  « Vous avez peut-être un bébé ensemble, chose qui, excuse-moi, mais reste encore à prouver... » chasser le naturel, il revient au galop. Skylar laissait petit à petit son masque tomber, ce qui fit sourire l’héritière. Ce sous-entendu avait beau l’agacée, elle n’en laisserait rien paraître. « Pourtant… il n’y a qu’une façon de faire des bébés. » Elle pose volontairement son regard sur le diamant qui orne l’annuaire gauche de la blondasse. « Ça finira par t’arrivée aussi… » ajouta t-elle,  ignorant tout du chemin qu’elle empruntait. « ...Mais tu es loin de connaître mon cousin. Si tu veux creuser l’histoire de notre famille libre à toi, mais c’est lui que tu blesseras, pas moi. » Si Carlisle ne lui parlait pas beaucoup de sa famille c’est qu’il y avait forcément une raison. Elle lui adressa un sourire, puis s’approcha de la porte d’entrée qu’elle vint ouvrir. « Merci du conseil, mais encore une fois, je ne lui veux aucun mal. Tu peux rassurer le reste de ta famille sur mes intentions. » Elle ne creuserait pas de ce côté là mais elle venait de se faire une nouvelle ennemie et elle comptait bien déterrer quelques vieux cadavres au sujet de Skylar, histoire de se protéger. « En tout cas, je te remercie de ta visite Skylar et je te laisse ma carte de visite. Tu n’auras qu’à appeler la prochaine fois. Ça t’évitera de te déplacer pour rien… »


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Message(#)(Skylar&Mina) • Chasin’ Wild Horses EmptySam 7 Déc 2019 - 21:40


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Ma visite n’a rien d’une visite de courtoisie, et si je me cache derrière ce prétexte elle ne peut être dupe, elle ne peut penser que ma famille, et donc moi, voyons d’un bon œil la liaison entre Carlisle et elle, et la façon dont il fout sa vie en l’air pour une fille qui a pris ses jambes à son cou dès qu’elle en a eu l’occasion. « Si, si… » Elle ment, je pourrais y mettre ma main au feu. Je sais qu’elle a quitté le logement du blond, je sais qu’elle ne voit quasiment plus sa fille et je sais que tout cela remplit Carlisle d’amertume. Elle fait bonne figure et elle le fait bien, mais j’ai pris le temps de m’informer avant de venir ici, parce que je prépare mes batailles et qu’à mes yeux c’en est une, trop pour qu’elle puisse me berner. Elle souffre peut-être de la situation, je n’en sais rien, mais une part de moi reste persuadée que si elle souffre c’est parce qu’elle sent que la situation lui échappe, et qu’elle ne doit pas y être habituée. La vérité c’est qu’en arrivant je savais pertinemment que rien de ce qu’elle pourrait dire n’arriverait à me convaincre de sa sincérité envers mon cousin, et de sa droiture. Elle a bu pendant la grossesse, je le sais, et dieu seul sait ce qu’elle a fait d’autre, emportant avec elle le peu de dignité qu’il restait à Carlisle. Il s’est attaché à une petite idiote qui l’a rendu ridicule, voilà mon analyse de la situation. « C’est juste que je cherche  un sens à ta visite. » Je reste impassible, laissant l’héritière continuer d’essayer de me vendre ses salades. Je l’écoute avec attention, comme si j’étais dupe, comme si son petit jeu de jeune femme amoureuse et mal à l’aise à l’idée de parler de tout ça fonctionnait sur moi. Elle empeste la garce, elle pue le mensonge et elle aurait bien du mal à le cacher à qui que ce soit jouant sur le même terrain. « Disons qu’on est très proche c’est vrai!!... Mais pas toujours de la façon que tu imagines. » Un sourire se dessine sur mes lèvres, et j’ai envie de lui demander depuis combien de temps elle ne les a pas vu, lui et sa fille. « Je t’avoue que je ne lui ai jamais demandé. J’ai bien compris que chez lui, la famille était un sujet tabou… » Elle l’est, et si elle pense m’atteindre avec cette dernière remarque elle fait fausse route. Mais mon visage se ferme, et finalement fatiguée par tous ces faux semblants je décide de lui répondre cette fois-ci un peu plus cartes sur table. « Tu sais pourquoi je suis là. Ne prétend pas le contraire, l’air innocent te va mal. » Je marque une pause, hésitant à rajouter quelque chose alors que je me penche enfin pour attraper le paquet de cigarettes qu’elle a envoyé dans ma direction, pour en tirer une et l’allumer. « Carlisle est peut-être aveuglé par tes jolis yeux et le charisme impressionnant que tu dégages pour une gamine de vingt-quatre ans, je te l’accorde, mais c’est pas mon cas. » J’ai du mal à comprendre ce qu’elle lui veut, elle qui aurait pu faire succomber un homme bien plus riche, bien plus puissant, et lui faire croire à lui plutôt qu’elle portait son enfant. « Tu n’en as pas après son argent de toute évidence, alors j’aimerais savoir pourquoi c’est sur lui que tu as décidé de jeter ton dévolu. » Pourquoi c’est sa vie à lui, qu’elle a décidé de gâcher. Elle me coupe, elle me coupe et je déteste ça, je tente de le cacher mais l’air agacé qui se peint sur mon visage me rends aussi facile à lire qu’un livre ouvert. « Pourtant… il n’y a qu’une façon de faire des bébés. » Elle a compris où je voulais en venir, et elle tente à présent de retourner la situation, de trouver chez moi un point sensible sur lequel elle peut appuyer. « Ça finira par t’arriver aussi… » Elle pose ses yeux sur les deux bagues de mon annulaire gauche, le solitaire magnifique et l’alliance en or. A taper au hasard, elle trouve un sujet que moi je n’ai aucune envie d’aborder. Mais si je commence à comprendre qu’il va falloir à me méfier d’elle, elle ne me connait heureusement pas assez pour savoir exactement comment faire pour me perdre mon joli sourire de façade. « C’est donc comme ça que cela fonctionne ? Faire un enfant et l’abandonner dans les bras du premier idiot qui crois aveuglément être le père ? Si j’avais su que c’était aussi simple… » Elle se lève finalement, peut être touchée, mais difficile d’en être persuadée, et elle s’approche de la porte pour l’ouvrir. C’est tout ce qu’elle peut encaisser ? Je suis presque déçue. « Merci du conseil, mais encore une fois, je ne lui veux aucun mal. Tu peux rassurer le reste de ta famille sur mes intentions. » Je laisse échapper un rire sec, tirant sur ma cigarette en l’observant. « En tout cas, je te remercie de ta visite Skylar et je te laisse ma carte de visite. Tu n’auras qu’à appeler la prochaine fois. Ça t’évitera de te déplacer pour rien… » Quelques secondes de silence planent, et finalement j’écrase ma cigarette dans le cendrier posé sur la table. « Tu ne lui veux aucun mal. Comme c’est touchant. J’ai pourtant l’impression que le mal est fait. T’as ruiné son couple, t’as ruiné sa carrière. Il te l’a dit, qu’il avait toujours été farouchement opposé à l’idée de travailler dans l’entreprise de son père ? Qu’être devenu pilote était un de ses plus grands accomplissements ? » Je me lève, un air plus amère, moins léger que le rester de notre conversation, me dirigeant vers elle. « Avant que tu passes par-là, ça va de soi. » Mon faux sourire est toujours résolument accroché à mon visage, mais j’ai fait tomber les masques. Nolan sera fier de moi, j’ai réussi à garder mon calme et ma politesse presque cinq minutes. « Félicitations en tout cas. Je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais il a l’air d’y croire dur comme fer, à ta sincérité. » Je me fiche de m’être fait une nouvelle ennemie aujourd’hui. J’ai toujours été bien plus douée pour ça que pour tisser des amitiés de toute façon.



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Message(#)(Skylar&Mina) • Chasin’ Wild Horses EmptyMar 10 Déc 2019 - 22:57


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Mina avait le don de fleurer les garces de son genre à des kilomètres. Elle n’avait eu qu’à pousser la porte de sa chambre d’hôtel pour deviner ce que la petite blonde lui voulait. Elle n’était pas venu là au hasard, ni pour lui faire la causette. Si elle avait fait le déplacement jusqu’au trente-troisième étage de cet hôtel luxueux c’était pour une bonne raison. D’ailleurs, elle se demandait bien comment elle avait pu duper les réceptionnistes pour qu’il la laisse monter jusqu’à elle. Elle tombait mal, à une période ou l’héritière cherchait désespérément à reconquérir sa famille. La dernière chose qu’elle espérait c’était qu’un membre de la famille du pilote ne vienne lui rappeler qu’elle avait merdé avec lui. La jeune femme tentait de se défendre du mieux qu’elle pouvait aux attaques sordides et à peine voilée de la jolie blonde. Toutes deux excellé dans l’art de l’hypocrisie et du double langage. Dans d’autres circonstances, Mina n’en aurait fait qu’une seule bouchée, parce qu’en plus de combiner ces deux traits de caractères, Mina pouvait se montrer très sournoise. « Tu sais pourquoi je suis là. Ne prétend pas le contraire, l’air innocent te va mal. » elle hausse l’épaule, l’air condescendante, elle pouvait être la cousine de Carlisle, cela ne changeait rien pour l’héritière. « Carlisle est peut-être aveuglé par tes jolis yeux et le charisme impressionnant que tu dégages pour une gamine de vingt-quatre ans, je te l’accorde, mais c’est pas mon cas. » Elle bat les cil dans une simple tentative de jouer un peu plus avec les nerfs de la petite blonde. Son âge semblait l’obsédé mais à mieux la regarder, elle ne devait pas être plus âgée qu’elle de beaucoup. Si Mina commençait à s’agacer sérieusement du discours puéril de Sky, elle n’en laissa rien paraître. Elle préféra au contraire, lui donner l’impression que ce qu’elle racontait lui passer au dessus de la tête. Tant que Carlisle ne pensait pas la même chose, ça lui allait très bien. « Tu n’en as pas après son argent de toute évidence, alors j’aimerais savoir pourquoi c’est sur lui que tu as décidé de jeter ton dévolu. » Évidemment qu’elle n’en avait pas après son argent. Elle pouvait l’acheter lui et toute sa famille avec le capital de la sienne. Tout n’était pas toujours question d’argent et Mina se surprit à penser cela. Elle se pinça les lèvres et se retint de ne pas lui faire bouffer le parquet, lorsqu’elle parla de leur fille. Si Mina n’avait pas toujours été clémente avec son enfant, elle ne supportait pas l’idée qu’une parfaite inconnue vienne mettre en doute l’existence de la fillette et la paternité de Carlisle. Elle se leva finalement invitant clairement la jeune femme à s’en aller. « C’est donc comme ça que cela fonctionne ? Faire un enfant et l’abandonner dans les bras du premier idiot qui crois aveuglément être le père ? Si j’avais su que c’était aussi simple… » un sourire amer se dessina de nouveau sur les lèvres de Mina. Était-ce si difficile pour elle d’accepter l’idée qu’elle puisse l’aimer, tout simplement? Son rire est mauvais pourtant, elle ne le cache pas : « Ça en devient presque vexant pour Carlisle. Je vois le genre d’estime que tu portes à ton cousin, s'en est une chose de penser que tu peux venir décider à sa place ce qui est bon pour lui ou non, mais s'en est une autre de penser qu'il ne pourrait pas tout simplement être le vrai père de notre fille...» Mina n’avait pas l’intention de lui faire la guerre, tout ce qu’elle voulait au départ c’était rester cordial avec la jeune femme pour ne pas envenimer sa situation avec le pilote. Seulement, elle commençait sérieusement à lui taper sur le système. Elle s’étonna d’ailleurs à la manière dont elle l’invita gentiment à quitter les lieux sans faire d’histoire. « Tu ne lui veux aucun mal. Comme c’est touchant. J’ai pourtant l’impression que le mal est fait. T’as ruiné son couple, t’as ruiné sa carrière. Il te l’a dit, qu’il avait toujours été farouchement opposé à l’idée de travailler dans l’entreprise de son père ? Qu’être devenu pilote était un de ses plus grands accomplissements ? Avant que tu passes par-là, ça va de soi. » elle fronce les sourcils. Pour qui se prenait-elle pour juger ce qui était bon ou mauvais pour lui. « Parce que tu penses que son couple allait bien peut être? Sais-tu au moins qu’elle le trompait? » Pour Mina s’était une bonne raison pour mettre un terme au couple. Il ne méritait pas d’être traité de la sorte et jamais Mina ne pourrait lui faire ce mal. « Et qu’est ce que tu fais de son bonheur! Quoi qu’il décide de faire, je le soutiendrais. » elle était sincères et malgré les mauvaises intentions de sa cousine, Mina n’en démordrais pas. « Félicitations en tout cas. Je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais il a l’air d’y croire dur comme fer, à ta sincérité. » de nouveau son visage s’illumina à sa dernière phrase. Elle ignorait ce que Carlisle avait bien pu raconter à sa cousine mais l’idée qu’il croit en Mina signifiait beaucoup pour elle. Ils n’avaient pas toujours été d’accord et souvent elle doutait de sa légitimité face à l’ancien pilote. Le fait est qu’il l’avait probablement défendu devant cette vilaine vipère lui suffisait amplement. « Et ça me suffit! »conclua t-elle. Le motif de sa visite avaient eu l’effet contraire sur la jolie héritière. Elle avait envie de se battre deux fois plus pour donner une chance à leur couple. Il était probablement temps d’enterrer la hache de guerre et d’essayer de recoller les pots brisés avec le père de sa fille avant que ça ne soit trop tard.


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Message(#)(Skylar&Mina) • Chasin’ Wild Horses EmptyJeu 12 Déc 2019 - 11:56


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Je vois claire dans le jeu de Mina. Elle tente de rester de marbre, elle tente de sourire et d’adopter la même posture détachée et faussement cordiale que la mienne, mais elle cache mal son agacement. Les intonations de sa voix, son sourire qui se crispe par moment, comme si elle n’arrivait pas à garder le masque plus longtemps, je suis ravie de voir que je maîtrise mieux l’hypocrisie que la jeune héritière. Je l’ai prise pas surprise aussi, j’ai choisi d’aller à elle sans m’annoncer, sans que nous nous soyons rencontrées, et chez elle, dans cet appartement dans lequel elle se terre et se cache des regards. Je me suis renseignée sur elle alors qu’elle n’a pas encore eu le temps d’en faire de même pour moi, tout ça dans le but d’être la seule à connaître les points faibles de l’autre, la seule à savoir où appuyer pour faire mal. Parce que malgré mes sourires je ne suis là que dans un but : faire mal. Je ne suis pas une médiatrice, là pour arranger les choses et lui passer de la crème, mon but reste de la faire fuir de la vie de Carlisle, pas de les aider à retrouver leur chemin l’un vers l’autre. « Ça en devient presque vexant pour Carlisle. Je vois le genre d’estime que tu portes à ton cousin, s'en est une chose de penser que tu peux venir décider à sa place ce qui est bon pour lui ou non, mais s'en est une autre de penser qu'il ne pourrait pas tout simplement être le vrai père de notre fille... » Mais elle n’est pas si idiote en fait, la gamine. Elle a compris sans trop de mal où je voulais en venir, quelles sont les portes ouvertes que j’enfonce allègrement, et très honnêtement sans me soucier de l’image que cela donne de mon cousin. S’il se fiche de l’impression qu’il renvoie, je ne vais pas me battre à sa place. « Fermer les yeux sur ce que les apparences laissent penser ne l’aidera pas. Je n’ai pas pour habitude de faire l’autruche, et mon cousin a bien des qualités mais la clairvoyance n’en fait pas partie. Et je reste persuadée que l’honnêteté ne fait pas partie des tiennes, alors permets-moi d’émettre ce type de doute. » Elle se lève, et après avoir écrasé ma cigarette je la suis, conscience que cette entrevue touche à sa fin. Que nous n’allons pas finalement trouver un terrain d’entente et tomber dans les bras l’une de l’autre. J’ai eu ce que je voulais, j’ai rencontré la demoiselle et pu jauger à qui j’avais à faire. Je me suis présentée aussi, et lui ai montré à qui elle avait à faire, qu’elle ne pouvait jouer avec les membres de ma famille sans que quiconque ne vienne lui demander des comptes. J’attrape ma veste de tailleur, posée sur un fauteuil, et l’enfile avant de la rejoindre à la porte. « Parce que tu penses que son couple allait bien peut-être ? Sais-tu au moins qu’elle le trompait ? » Je soutiens son regard en arrivant à son niveau, un sourcil levé et un air amusé sur le visage. « Parce que toi tu es un modèle de vertu et de fidélité ? Laisse-moi rire. » Elle a trompé son fiancé avec mon cousin, malheureusement pour elle les tabloïds on fait état de sa tendance à ouvrir les cuisses un peu trop facilement, et pour n’importe qui. J’ai du mal à croire que depuis sa grossesse elle est restée aux côtés de Carlisle sans fauter, même pour le bien de sa fille. « Et qu’est-ce que tu fais de son bonheur ! Quoi qu’il décide de faire, je le soutiendrais. » Je laisse échapper un rire sec. « Mais quelle bonne samaritaine. » Mais c’est à cause d’elle qu’il a été contraint de démissionner de Cathay, à cause du scandale entrainé par leur liaison. Elle savait dans quoi elle mettait les pieds, elle savait quelles pouvaient être les conséquences, quand lui a simplement été idiot, j’en suis persuadée. « Et ça me suffit ! » Je passe la porte, et lui jette un dernier regard. Ne t’en fais pas Carmina, je compte lui ouvrir les yeux. « J’ai aucun doute sur le fait qu’il finira par voir ton vrai visage, alors profite. » Il a même surement déjà commencé, sinon elle serait encore à ses côtés, aux côtés de leur fille. Mais elle est là, seule dans cet hôtel, et je l’espère malheureuse. Ce genre de déconvenue doit être compliquée à vivre pour la princesse. « Bonne journée Carmina. Je suppose qu’on se reverra. » Puisque pour l’instant, elle semble enchainée à ma famille.


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