ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8416 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je jette mon sac sur mon dos, remonte le col de ma veste autour de mon cou et m’avance pour sortir de l’aéroport. Seize ans plus tard, me revoilà en Irlande. Je prends un instant et inspire un bon coup. Je n’aurais jamais cru revenir ici. Je ne l’avais pas réellement prévu, mais Eavan était parti avec Ailis et tout, c’est précipiter. Elle m’en avait parlé. Je savais parfaitement qu’elle désirait plus que tout au monde présenter sa fille à ses parents. Elle voulait revenir ici, montrer à son petit ange ce pays que l’on chéri tant. J’avais refusé de l’accompagner. Je ne m’en pensais pas capable. En réalité, je me pensais capable de rester à Brisbane sans elles. Ma présence dans cet aéroport, aujourd’hui, démontre bien le contraire. J’ai tenu une semaine… Sept jours à tourner en rond dans mon appartement, à me poser un million de questions et finalement à comprendre que je n’avais qu’une envie : la rejoindre. Eavan m’avait demandé de prendre du temps pour moi, d’essayer de comprendre ce que je voulais réellement. Au fond de moi, je crois que je le sais depuis le tout début. Je veux être avec elle, malgré la rancœur, malgré les blessures et le doute. Elle me manque, Ailis me manque. J’ai envie d’avancer avec elles. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Je sais parfaitement que l’on se prendra encore la tête sur cette histoire de tromperie, je sais qu’il va encore me falloir un peu de temps pour lui faire confiance, mais je sais aussi que les sentiments que je ressens pour elle restent inchangés. Eavan à débarquer dans ma vie sans prévenir, elle a tout dévastée sur son passage et désormais elle me manque. Je sais que je l’ai blessée en la laissant partir seule avec sa fille, mais aujourd’hui je compte bien me rattraper. Je ne sais pas vraiment ce que l’on va devenir, je ne sais même pas si nous avons un avenir tout tracé ensemble. Tout ce dont je suis sûr, c’est que notre histoire ne peut pas se terminer comme cela. C’est impossible. Tout cela a un goût d’inachevé qui me laisse amer. J’ai besoin de tenter une dernière fois, de voir où l’on ira, de se laisser porter par les flots encore un peu. J’ai besoin de les voir.
Je n’ai même pas prévenu la jeune maman. J’ai appelé Thomas, je voulais qu’il me convainque que tout cela n’était qu’une idée stupide, mais il m’a dit de suivre mon cœur et j’ai pris mon billet sans réfléchir bien plus longtemps. Advienne que pourra. D’un signe de la main, je hèle un taxi. Heureusement, Eavan m’avait donné l’adresse de ses parents avant de partir. Comme si, dans le fond, elle savait que je finirais par venir. Je donne la direction au chauffeur et m’enfonce dans le fond de mon siège. Seize ans que je ne suis pas revenu. J’ai été posté à Cork quelques mois durant ma carrière, mais depuis, je n’étais jamais revenu. Revoir ces paysages verts, les inscriptions en gaélique me font un petit quelque chose. Et bien entendu, il ne faudra que quelques secondes pour que mon esprit se tourne entièrement vers Leah. Je passe le reste du chemin à penser à ma petite sœur qui me manque cruellement.
Le taxi s’arrête devant une petite maison typiquement Irlandaise et je comprends que je ne peux plus faire marche arrière. Je sors de ma rêverie, paie la course et récupère mon sac à dos. Il est tôt, je suis explosé par le décalage horaire et je ne sais même pas ce que je vais bien pouvoir lui dire. Pourtant, mon poing s’abat sur la porte pour frapper trois petits coups. Un instant, un silence. Puis des bas, une clé qui tourne dans la serrure et la porte qui s’ouvre sur un homme. « Maidin mhaith sir. » Il hausse les sourcils, probablement surpris de me voir utiliser du gaélique. « What can I do for you son ? » Et je réalise que je n’avais jamais rencontré les parents d’Eavan avant aujourd’hui. Ils ont été mes beaux-parents pendant plus de deux ans et je ne les connais pas. Je me sens soudainement un brin mal à l’aise, mais souris à l’homme qui se trouve en face de moi. « I’m sorry to come this early but… Is Eavan here by any chance ? » Il semble soudainement bien plus surpris et je vois quelque chose changer dans son regard. Comme s’il avait compris. Il n’a pas le temps de dire quoique ce soit que je vois Eavan arriver, une petite Ailis gigotante contre elle. Je lui souris timidement. « Hi ! » Je me sens soudainement bien trop nerveux. « I’m a bit late, but I’m here… »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
J'avais passé une semaine avec Cole. Je savais pas trop quoi en dire de cette semaine à vrai dire. La petite était aux anges, Cole également, moi j'étais partagée. J'avais retrouvé mon chez moi, mes parents et j'étais bien plus tranquille par ici. J'avais presque envie de ne pas repartir soyons honnêtes. Mais une partie de moi se languissait comme une idiote adolescente d'un certain ptit brun aux yeux magnifiques. Il perdait rien pour attendre celui là quand je déciderais de retourner à Brisbane. Si j'y retournais. Il faisait bon dans la maison, bien plus que dehors. Je repensais à l'attirail que j'avais utilisé pour que Lys puisse sortir dehors sans tomber malade, on aurait pu la confondre avec un tas de vêtements. Cole s'était moqué de moi pour lui avoir donné limite plus chaud qu'en été. C'était fun qu'il soit dans le coin et ca l'amusait beaucoup de me taquiner ou de jouer à flirter. Mon père avait même cru qu'on était ensemble. La blague. En vrai j'aurais pu. J'étais célibataire aux dernières nouvelles. Mais j'en avais vraiment qu'un seul en tête même si pour le moment je rêvais de lui taper dessus. J'étais arrivée furieuse mais j'avais laissé ce sentiment s'estomper et il reviendrait quand je le reverrai. J'avais fait une balade dans la journée et je profitais à présent d'un bon moment de glandage aigu. J'étais en short serré et en mini débardeur facilitant la tétée de madame. Cette gamine était facile à vivre mais un vrai gouffre. J'étais pas pressée qu'elle ait des dents. J'étais assise et avais soulé Cole pour qu'il me masse les pieds. La petite sur moi me regardais à moitié endormie. Quand on entendit frapper j'haussais les épaules et laissais mon père ouvrir. Curieuse je finis par me lever et rejoindre la porte. Cole avait suivi et voyant Cian avait décidé de me prendre par la taille. Je devais avouer que je m'attendais pas à voir mon ex devant la porte. Je me retournais, collais la petite dans les bras de Cole sans faire cas du fait qu'il essayait de rendre jaloux Cian et prit la main de Cian pour aller dans la chambre. Dans n'importe quelle comédie romantique, on aurait sûrement fait l'amour. J'étais pas très habillée, ça aurait été facile. Mais on était pas dans un film et je me souvenais aussi sec que j'étais en colère contre lui. - You really think you can come here with a smile and i'm going to forget that you let me go with her alone ? Have you met me ? You can decide you don't want me. But you can't disapear from her life when it's too much. She doesn't understand. You're hungry ? As much as i want to hit you, they don't know everything. Exept Cole. So i'd rather wait to show you how much i'm pissed. And maybe, i'm gonna calm down before then. Or kill you. Not decided. - Et comme je l'avais emmené ma main attrapait la sienne pour rejoindre le salon. J'avais pas prévu de dire tout à mes parents. J'avais donné l'essentiel sur Cian. Je savais pas vraiment quoi dire de toute façon… J'étais pas sûre qu'ils soient d'accord avec tout ça.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8416 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Tout se déroule en un instant. Je me retrouve nez à nez avec le père d’Eavan et commence à bégayer tel un Lycéen qui viendrais demander l’autorisation d’emmener sa petite amie au bal. Je passe une main nerveuse sur ma nuque et soudainement tout bascule. Eavan arrive dans le cadre de la porte, bébé dans les bras, un mec coller aux hanches. Mon regard se vrille sur le connard qui ose la toucher. C’est qui celui-là ? Donc, en plus de Ian, il semblerait que l’on se retrouve avec un nouvel abrutit dans l’équation. Il se croit malin en plus. Si je pouvais le tuer d’un simple regard, je pense qu’il serait déjà au sol. Pourtant, je reste planter là. Comme un idiot. Mon regard croise celui d’Ea et il ne faudra pas longtemps pour que je comprenne que rien ne serait simple. Je tente tout de même d’apaiser les choses. Monsieur Fitzpatrick, nous fixe se demandant probablement ce qui est en train de se passer sous ses yeux. Je n’ai pas le temps d’ajouter quoique ce soit qu’Eavan colle Ailis dans les bras de l’inconnu et m’arrache pratiquement le poignet pour me traîner à l’étage. Je lâche mon sac à dos au pied de mon beau-père et suis la jeune maman. Je ne pense pas avoir le choix…
On se retrouve dans ce qui semble être la chambre d’adolescente d’Eavan. J’aurais pu faire une blague, je l’avais sur le bout de la langue, mais la blondinette ne me laisse même pas le temps de m’exprimer. En quelques secondes, elle m’envoie plusieurs piques. Je m’étais promis que l’on ne se prendrait pas la tête, que pour une fois tout se passerait bien entre nous. Je voulais que l’on se retrouve, tous les deux. Je n’avais pas prévu qu’elle me remplace aussi rapidement. Elle s’énerve et je sens que je ne vais pas rester calme bien plus longtemps. « Looks like you’re not alone anymore. » Je me devais de lui faire remarquer. Je n’ai pas oublié le connard qui est en train de s’occuper d’Ailis. Elle me blâme pour ne pas être venue avec elles et je ne retiens plus rien. On en avait parlé, je lui avais expliqué le pourquoi du comment. « Ea you’re the one who told me that if I needed time, I had to take it. You asked me to not make harsh decisions. I did ! » C’est plus fort que moi, je hausse le ton. « I needed time to think and I have a job Eavan. I can’t leave the country whenever I want ! » Je soupire et passe une main sur mon visage. « And please, never say I will abandon her ever again ! I’m not like him, I will never be. She’s a month old for god sake, she doesn’t know what’s going on. » Je n’ai pas besoin de prononcer un prénom, elle sait que je parle du père de la petite. D’ailleurs, je n’ai pas le temps de dire quoique ce soit de plus que la jeune femme m’entraîne de nouveau en bas des escaliers. L’espace d’un instant, j’ai peur qu’elle me jette à la porte, mais elle m’emmène dans le salon où toute la famille semble nous attendre. Je me sens mal à l’aise tandis que l’autre semble réellement avoir pris ses aises. Je réalise qu’ils nous ont probablement entendu se hurler dessus et soupire à nouveau. « Did wanted to interrupt. I will leave you to it. » J’allais partir, j’allais tourner le dos lorsqu’Ailis se met à pleurer.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
il semble prêt à mordre, mais pas moi, Cole. Je sais pas si j’ai envie de sourire, ou de lui dire qu’il n’a aucun droit d’être jaloux. Comme si je ne l’étais pas autant. Après la différence c’est que je ne veux personne d’autres et que c’est pas exclu que lui puisse avoir envie de changer d’horizon. Je fronce les sourcils à sa remarque néanmoins. - I was afraid, stressed and with a new born, if he didn’t come, i would’nt have. He’s a friend, i was crying, that’s it. Even i don’t have to justify myself to you. We aren’t together. - Ouais, j’étais vache, mais ça me rendait agressive qu’il insinue que peut être, je faisais autre chose avec Cole. J’allais pas lui donner envie de reprendre en couchant à droite et à gauche non plus, même si, quelque part, tant qu’il ne se décidait pas, j’étais pas avec lui. Il pensait quoi, parce que j’avais merdé je n’avais plus le droit de ressentir quoi que ce soit ? Que j’allais attendre bien sagement derrière la porte comme un chien qui attend son maître ? Il pouvait pas quitter quand il voulait. - You lie pretty well. That’s not because you couldn’t come, you did not want to ! You know what you’re right, you have time but don’t expect i’ll just like it. You think it’s easy to wait that the man you love decide if you worth it ? Who thinks that you are the only one to blame ? I’m not coldhearted. It’s not easy as you think. So yes i’m with Cole cause i didn’t wanna explain exverything to my parents alone. even i can wait for you, don’t expect that i drop everything everytime you appear. - Je suis énervée et je dis tout ce qui vient et je m’en rends compte mais j’ai l’impression de devoir marcher sur des oeufs et soyons francs, j’ai beaucoup de mal. J’ai jamais été très douée pour ça. Il parle d’Ian et je fronce de nouveau les sourcils. L’idée que son propre père décide que Lys est trop petit pour se rendre compte est une chose, et ça m’a fait mal, mais de l’entendre aussi de la bouche de Cian, c’est pire en quelque sens, même si c’est pas tellement logique. J’attends plus de lui que d’Ian, peut être. - One, we don’t talk about him. I guess charlie told you. Two, never say to me that she’s too young to know if you’re not there. You were the first person to see her remember, so yeah, she knows. It’s even worse for her, cause she doesn’t know why you’re not here. - De retour, toujours plutôt sur les nerfs, je vois bien qu’une partie de la conversation, ou du moins le ton qui monte, n‘est pas passé inaperçu. Lui, il fuit, again. Je vais pour dire quelque chose quand ma fille se met à pleurer dans les bras de Cole. Je connais ce cri, elle a faim, ou sans doute besoin d’être rassurée que tout ce chaos ne va pas durer, elle absorbe assez bien la tension de la pièce et elle aime pas. Son cian veut s’en aller et contrairement à ce qu’il pense, elle y tient. même si tout ça n’est qu’une flopée d’émotions qui la perturbent et non quelque chose de concret pour un tout petit bébé. - She’s hungry. - La seule chose que je dis et je prends Lys et vais dans ma chambre pour la faire téter et peut être, la rassurer sur tout ce drama. je les laisse plantés là et je m’en préoccupe pas, s’il veut repartir à peine arrivé, qu’il fasse, je suis plus d’humeur. Je vois pas Cole s’approcher de lui et je m’en fous. Je ne l’entends pas non plus parler à Cian, et tant mieux, pas sure que j’aime l’idée.
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Cole se mets devant Cian, un ptit sourire sur le visage. Il sait très bien ce que Cian peut penser et il en joue, il a envie qu’Ea se rende compte que peut être, tout ça, c’est pas bon pour elle. Pas qu’il veut prendre la place, il aime juste pas dans quel état il retrouve Ea chaque fois. - Before you running way, again, can you tel me something ? I never ask Ea cause, well, she’d bite me off if i did. How you did not see how she was unhappy for a year? How could you not see that ? Or you wasn’t here to see it. She could tell you but she was afraid to upset you. To lose you so she was hanging on. I don’t have the right to say anything about what she does or not but i’m not gonna just smile and be nice with you. Decide if you could accept that you’re to blame too. Cause hapiness is a two way street. And if you can decide, just stop. Tell her cause, even she doesn’t say it, she’s gonna hope forever. - Cole sourit devant son ptit discours. Il espère en un sens que tout ce cirque s’arrête là, mais il est pas vraiment sur que ça va changer de suite.
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Je serrais mon petit ange contre moi, elle s'endormait contre mon sein. je savais pas qu'un petit être pouvait vous mettre les émotions à rude épreuve, à ce point. J'avais beau pester contre Cian, j'avais un faible sourire sur les lèvre comme une adolescente. Il était venu. Même si c'était loin d'être réglé tout ce merdier. - He loves you, it's me he can figure out baby girl. I'm sorry. I assure you it would so easier if i did not lve him. But i do. - Elle tété de plus belle et touche de sa petite main mon t-shirt, comme pour se raccrocher. Se rassurer.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8416 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Elle ne me laisse même pas le temps de comprendre ce qui se passe dans cette maison. D’apprendre qui est le connard qui glisse ses bras autour de ses hanches, mais surtout qui a le droit de prendre Ailis dans ses bras. Elle ne me laisse même pas le temps d’aller voir la petite. Non. En quelques secondes, elle m’entraîne à l’étage, nous enferme dans sa chambre d’adolescente et soudainement crache son venin. Je savais que rien ne serait tout rose en venant ici avec une semaine de retard. Je la connais par cœur ma blondinette. Elle a trop de fierté, elle a besoin d’exprimer sa colère et elle n’avouera jamais qu’elle puisse avoir tort lorsqu’elle se met à crier sur tout le monde comme cela. En quelques secondes, je me fais accuser de menteur et j’en prends plein la tête. Je savais que ça allait se passer comme ça et pourtant, je sens la colère monter. Il faut croire que c’est devenu un cercle vicieux entre nous. On s’aime tout autant que l’on se déteste et on passe notre temps à s’engueuler. « You don’t have to justify but I do ? » Et un rire nerveux s’échappe d’entre mes lèvres. Je sais que je devrais me taire, que je devrais juste prendre le temps de l’écouter avant de répondre quoique ce soit, mais c’est plus fort que moi. Je déteste me faire attaquer aussi librement et encore plus lorsqu’il s’agit d’Eavan. Pourtant, je ne veux pas envenimer les choses. Je ne veux pas qu’elle me foute dehors alors que je viens de faire le tour du monde pour la rejoindre. Je la laisse s’énerver. Je la laisse me dire que je suis le dernier des cons. Je voudrais lui répondre, en particulier lorsqu’elle sous-entend que je ne sais pas si elle en vaut la peine. Je ne veux pas parler sur un coup de tête, de toute manière elle n’entendra rien, bien trop enfermer dans sa colère soudaine. Pourtant, je suis incapable de me taire lorsqu’elle me parle d’Ailis et du fait que je sois la première personne à l’avoir accueilli dans ce monde. « I’ll never forget that. » Jamais non. Je me souviendrais toujours du moment où on m’a mis la petite dans les bras. « I miss her more than you will ever know. » Elle pense me connaître par cœur, mais plus on se dispute ces derniers temps, plus j’ai la sensation que ce n’est pas vraiment le cas. Je me sens perdu. Tellement que je ne dis rien. Je reste planter face à elle, me demandant si je devais vraiment rester ici où juste reprendre un vol dès ce soir. Je n’ai pas le temps d’y réfléchir plus longtemps qu’Eavan m’entraîne de nouveau dans le salon où tout le monde nous observe bizarrement. Ils ont probablement entendu le ton monté et j’ai juste envie de m’enfuir, c’est ce que je compte faire, mais Ailis se met à pleurer et je m’arrête en plein dans mon élan. Eavan se dirige de suite vers sa fille et sans réfléchir j’avance en même temps qu’elle. Ailis ce blotti de suite contre sa maman et je viens doucement caresser sa petite main avant qu’Eavan l’emmène à l’étage pour la nourrir.
Je me retrouve comme un idiot au milieu de ce salon avec le père d’Eavan qui me fusille du regard. Je sais même pas si elle a parlé de moi. Je me tâte à partir, mais j’ai encore des choses à dire a Eavan. Ne voulant pas rester ici à me faire fixer par le reste de la famille, je sors par la baie vitrée qui donne accès au petit jardin de la maison. Je m’appuie contre le mur et ferme les yeux en soupirant. Ma main se glisse dans la poche de ma veste pour sortir un paquet de cigarettes. Je m’étais promis d’arrêter à la naissance d’Ailis et encore plus depuis que Charlie compte vivre chez moi avec son bébé, mais dans des situations comme celle-là, j’ai vraiment besoin de cloper. J’allume ma cigarette et en prends une longue bouffée. Je pensais pouvoir être seul, mais voilà que l’autre abruti me rejoins. Et voilà qu’il se mêle de ce qui ne le regarde pas. Je n’ai pas explosé face à Eavan, mais là je ne peux pas garder mon calme. Je laisse tomber ma cigarette et l’écrase sous ma chaussure avant de l’attraper par le col de son tee-shirt de le plaquer contre le mur sur lequel je prenais appui. « You don’t have the right to say anything about my relationship with her. » Je resserre un peu ma pression sur sa trachée avant de le lâcher. « I’m not gonna justify with you. It’s between Eavan and I. » Qu’il ose pas l’ouvrir encore une fois parce que je vais lui faire la tête au carré. « She wasn’t that afraid to upset me when she went out and cheated on me. I know I have my fair share of mistake, I know that she didn’t understood the wide aspect of my job and I know I should have stay with her. I KNOW ! I don’t need you or anyone else to come and make comments about my relationship with her. We messed up but at the end she’s the one who cheated and it’s dumbass like you who wants to make profit out of it. You better stay away. » Je finis par le lâcher et lui lance un dernier regard noir. J’ai besoin de souffler et m’éloigner de lui pour m’allumer une nouvelle cigarette et tirer dessus comme un taré. Il faut que je me calme. Il faut que j’aille voir Ea. Je vais pas laisser cet abruti me dire quoi faire ou pire aller dire, je ne sais quelle connerie à la jeune femme. Je prends le temps de fumer, je prends le temps de respirer. Lorsque je me retourne Cole est retourner dans la maison et je finis par en faire de même. Les parents sont toujours dans le salon, le connard est dans la cuisine. Je l’observe du coin de l’œil et sans demander l’autorisation à personne, je grimpe les escaliers afin de rejoindre Eavan et Ailis.
Je les trouve dans la chambre. Eavan est assise sur le lit, Ailis en train de tête, caressant doucement la peau de sa maman avec sa petite main. Je ferme la porte derrière moi et croise le regard de la jeune femme. J’ai bien compris que je n’étais pas le bienvenu, mais j’ai des choses à dire. Je ne cherche pas le conflit. Alors, je me laisse glisser le long du mur près du lit et baisse le regard sur mes pieds. « Never say that you’re not worth it ever again… » Je passe une main sur mon visage et soupire longuement. « I wasn’t lying you know… Sullivan needed me for something at work. And… I really missed you. » Je relève la tête vers elle. « Both of you. » Je sais que je devrais être un peu plus clair. Je sais qu’à un moment donner, il va falloir que l’on remette les sentiments sur la table, mais pour l’instant, je veux juste m’assurer qu’elle ne va pas hurler, qu’elle est ouverte à la conversation. « Last time, you told me to take my time and to come back when I’ll stop doubting everything we do or say. » Je plonge mon regard dans le sien. « I’m back… »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Les conversations avec Cian était en ce moment soit houleuses soit enchanteresse mais les versions fun étaient toujours suivies d’explosions. ca tirait à tout va et laissait des cadavres sur le carreau, mais c’était aussi comme ça que nous avions toujours été et j’étais pas certaine que ça changerait un jour. Ses mots me touchaient plus que ce que je voulais bien l’admettre. Mais j’étais furieuse, contre lui, pour m’avoir laissé affronter tout ça, contre moi pour ne pas être capable d’attendre qu’il soit prêt. C’était ridicule mais c’était viscéral, j’étais pas capable de prétendre. Plus capable. J’avais plaqué un sourire trop longtemps sur mon visage, ce qui m’avait amenée à le tromper, à finir par en parler à quelqu’un d’autre et pas lui. C’était mal et je le savais, et pourtant, nous restions humains et nous faisions de la merde assez souvent, pire quand on était du genre à vivre de ses pulsions. Je m’attendais pas à ce qu’il revienne cela dit pour le round 2. Pour être honnête, je pensais qu’il en aurait enfin marre et se serait barré. C’était étrange de vouloir autant à mes côtés que loin de moi. J’avais peur de mes envies, de mes besoins. je le voulais avec moi, mais et s’il était incapable de me pardonner ? Et s’il était incapable de faire des efforts sur sa présence avec moi. Et si je ne supportais pas ses futurs absences à nouveau ? Et si nous n’étions pas destinés à être ensemble et qu’on avait nié ce fait si fort qu’on se faisait du mal ? A force de suivre toute ses envies , ses pulsions, de sauter dans le vide chaque fois, on finissait par se demander si on devait pas prendre du recul et arrêter les frais, se servir de sa tête. Mais la plus grande question restait, serais je capable de ne pas l’avoir à moi. J’étais pas certaine de pouvoir retourner chez moi et le voir avec d’autres femmes. De le voir vivre sa vie sans moi. De le voir avec Ailis et de ne pas faire partie de ce cocon là. Mais au lieu de relancer le débat, il s’amuse à me rendre muette. Plus il continue de parler et plus je me retourne soufflée par ses mots. La dernière remarque fut la pire. Je venais de passer ton temps à remettre tout en question. Il venait de faire évaporer mes questions, mes doutes attendraient. Je me levais et sans un mot de plus le poussais contre le mur de la chambre. Ailis était dans son lit en toile et elle regardait son premier téléfilm romantique. Mes lèvres se posèrent avec rage sur les siennes. S’il essayait de s’enfuir il était mort et enterré, mais quelque chose me disait qu’il ne bougerait pas.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8416 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je ne voulais pas laisser cette conversation en suspens. Je ne voulais pas partir comme cela. Plié bagage, errer dans ce pays qui fut mien sans elle. Je me devais de retourner voir Eavan. Certes, je ne m’attendais pas à la trouver en compagnie d’un autre. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me fasse la leçon. Je n’avais rien prévu dans le fond… Tout laissait place au hasard. J’avais pris ce billet d’avion sur un coup de tête, pour suivre mes sentiments, juste pour la retrouver. C’est la définition même de notre relation. Un coup de tête. On fonce dans le mur sans réfléchir. Je savais qu’elle n’allait pas m’accueillir les bras ouverts, que son impulsivité prendrait la première place. Elle a explosé. Mais je ne compte pas partir. Je ne lui ferais pas ce plaisir. Non… Rien est complètement défini, j’avance dans le brouillard, mais je sais parfaitement que l’on ne peut pas laisser les choses comme cela entre nous. Sans dire d’y coller une étiquette, sans dire de tout ranger dans des placards, dans un ordre impeccable. Je suis loin d’avoir une réponse à toutes mes interrogations, encore moins aux siennes, mais je suis sûr d’une chose… Je ne sais pas faire sans elle. Je veux avoir Eavan dans ma vie. Je sais que je l’aime. Que même si parfois les sentiments sont brouillés, un peu flou. Je l’aime. Rien de plus que cela. Et c’est ce que je me dois de lui dire et seulement après cela, je partirais si c’est ce qu’elle désire.
Lorsque j’arrive dans la chambre, je ne sais pas vraiment ce que je vais lui dire. Ce n’est pas le genre de discours qui se prépare, qui se révise. Il faut que ça sorte du cœur. Tout simplement. Je me dois d’être honnête avec elle. Elle m’avait demandé de prendre mon temps et de revenir lorsque je serais sûr de moi. Et bien me voilà… C’est tout ce que je peux lui offrir pour le moment. J’ose à peine relever la tête lorsque je l’entends s’agiter. Elle pose Ailis dans son petit lit et vient vers moi. Enfin… Viens me plaquer contre le mur et un sourire se dessine sur mes lèvres. Il faut croire que j’ai été convainquant ou qu’elle a simplement compris ce que je voulais dire. En quelques secondes, ses lèvres se retrouvent contre les miennes et je sens un poids énorme s’enlever de mes épaules. Ce baiser, j’en ai longtemps rêvé. Tellement qu’un instant, je reste un peu bête, plaquer contre ce mur à ne rien faire. Je reprends rapidement mes esprits et enroule mes bras autour de ses hanches pour prolonger l’instant. Mes lèvres dansent avec les siennes et je me sens soudainement mieux. Je l’embrasse comme si c’était la seule chose qui me restait à faire sur cette terre. Je colle son corps au mien, et même si je commence à manquer d’air ne colle pas mes lèvres des siennes. J’avais trop besoin de cela. Jusqu’à ce qu’Ailis explose dans un énorme sanglot. Un petit rire m’échappe alors que je me recule un peu. On attend une seconde sans bouger, mais Ailis ne cesse de pleurer et je capitule. « Bouge pas. » dis-je à Ea, tandis que je me dégage légèrement de son étreinte pour aller prendre la petite contre moi. Sa tête vient se poser contre mon épaule et tout de suite ses sanglots se calme. J’embrasse son petit crâne et murmure doucement : « Tu m’as manqué aussi ma puce. » Je caresse doucement son dos et retourne auprès d’Ea, un sourire idiot coller aux lèvres. Je me penche vers elle et reviens l’embrasse de manière un peu plus chaste. « J’ai le droit de rester alors ? » Et à l’instant où je prononce ces quelques mots, on entend des pas montant les escaliers. Un soupir m’échappe. « Si c’est lui, je réponds plus de rien… »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Ok, attention les yeux, la suite de cette histoire est du coup plutôt mièvre et dégoulinante. Pour les yeux non initiés, faites pas à pas. Parce que autant, je m’étais plus ou moins jetée sur lui comme la misère sur le monde, autant, il pouvait dire non, il pouvait se retirer, il pouvait arracher ses lèvres aux miennes. Oui, après la dernière phrase, c’était plutôt le contraire mais on était pas rassuré quand on avait à ce point merdé. J’avais explosé pas parce que je lui en voulais mais à cause de ma peur viscérale qu’il abandonne. Ses bras autour de moi me crient le contraire, la fougue de son baiser rendu également, et j’aurais presque gémi comme une midinette quand je comprends que je suis dans ces bras. Ses bras. Comme si le monde avait repris sa courses normale. Comme si tout rentrait dans l’ordre, ou presque. Je savais très bien qu’on était loin d’avoir tout réglé, mais on était d’accord sur l’essentiel, on ferait des réparations, à deux. L’empressement marquait une envie de dépasser de baiser, de redécouvrir un corps que chacun de nous avait cruellement désespéré de parcourir. Mais ma fille avait décidé que c’était bien assez et qu’elle aussi voulait sa part, pas la même façon mais tout de même. Je comprenais enfin que cette gamine n’attendrait pas l'adolescence pour me faire comprendre qu’elle existait et avait le même fichu caractère de sa mère. Quand elle criait, c’était pas comme si on l’égorgeait, mais ça revenait jusqu’à ce qu’on ait compris le message, elle criait pas tant que ça, alors, j’obtempérais. Mais là, je dus le montrer que ça me plaisait pas du tout de me détacher de lui. Pourtant, le voir prendre la petite dans ses bras, la voir se calmer dans les siens, c’était beau à voir. Même si je le dirais pas à voix haute, faut pas pousser mémé non plus. On entendit une voix, un pas lourd, et il me demandait s’il pouvait rester tout en appréhendant la venue de Cole. Cole arrivait dans la pièce et comprit à la tronche que je faisais, qu’on avait été interrompu et que j’aimais pas l’idée. - Ecoute tu tombes bien - lui dis je en déposant la petite dans les bras - Il faut que j’explique sans mots à quel point je veux que Cian reste là. Et j’aimerais autant que la petite n’en ai aucune idée. A toute à l’heure. - Et je claque la porte sur lui et la petite. - A nous deux. faut que je t’explique. - Et dans un élan, mes lèvres rejoignent ses lèvres sans lui demander son avis, merde, j’en ai rêvé, personne m’empêchera de lui expliquer, qu’il m’est vital autant que l’air que je respire.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8416 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
J’avais oublié. J’avais oublié à quel point, j’aimais sentir son corps contre le mien. À quel point, j’avais besoin de sentir ses lèvres danser contre les miennes. Notre relation a toujours été explosive. Lorsque je l’ai connu, je n’étais pas un grand romantique. J’aimais que ce soit tout feu tout flamme entre nous. Il nous arrivait de s’attraper et de s’embrasser passionnément sans raison, dans des lieux parfois franchement pas appropriés. Deux ans plus tard, j’ai la sensation que la passion ne ce n’est toujours pas m'envoler. On l’avait tout simplement enterré sous de la rancœur et du mal-être. J’ai l’impression de retrouver la Eavan dont je suis tombé amoureux et je ne veux pas la laisser partir. Je n’ai pas fait tout ce chemin pour rien. Je venais ici avec l’idée de retrouver un lien. Sans savoir comment définir ce dernier. Je voulais tout simplement la retrouver. Elle semble d’accord avec moi, Ailis un peu moins. Et bien entendu, je suis incapable de résister à la petite fille. Je la prends contre moi et l’espace d’un instant manque de me pincer violemment. C’est tout ce que j’ai toujours voulu. Nous trois. Tout simplement.
Il faut croire que la terre entière à décider de nous déranger, de venir s’immiscer entre nous. L’espace d’un instant, j’ai peur qu’Eavan reparte avec Cole. Ce qui se passe en réalité me laisse sans voix. En quelques secondes, Ailis se retrouve dans les bras de Cole. La porte se claque entre nous et Eavan me saute dessus. Je réponds à son baiser sous la surprise et avant qu’elle me colle contre le mur à nouveau, je la pousse sur son lit pour venir m’allonger au-dessus d’elle. Je viens embrasser ses lèvres avant de glisser dans son cou. « Tu l’as vraiment viré en disant qu’on allait s’expliquer sans parler ? » Elle est folle. Sa folie m’avait manqué. Si fort que j’en ai le cœur qui va exploser. Je reviens l’embrasser fougueusement. Pourtant, il faudrait que l’on se calme. Que l’on discute un peu. Juste tous les deux. Comme deux adultes. Je soupire et viens m’allonger à côté d’elle cette fois-ci. « On joue à quoi Ea ? » Honnêtement ? J’aimerai ne pas avoir cette conversation. Juste la déshabiller et la faire taire avec des baisers. Rien de plus. Mais ses parents sont dans la maison, sa fille et son… Son petit con là. Nouveau soupire. « Je… Tout ce que j’aimerai c’est… Te retrouver. Vraiment te retrouver. » Je soupire un peu et pose ma main sur mon visage comme pour me cacher, pour cacher mes émotions. « Mais on dirait qu’il y a toujours un truc qui nous empêche… Toujours quelqu’un… »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Il ne s’y attendait pas, après plusieurs années, je le surprends encore c’est dingue. Mais j’aime qu’il ne connaisse pas tout ce que j'ai en réserve, parce comme ça, on a encore des chances de passer des bons moments sans routine. Il m’embarque sur le lit, il me pose dessus et se tient au dessus de moi, la vue est fantastique mais je me rends compte qu’on est tous les deux a priori trop bavard pour notre propre bien. Il me demande de confirmer que je venais bien de virer Cole de la chambre. - Aussi sexy que tu sois jaloux, j’ai pas envie qu’il nous dérange c’est tout. Et j’en ai assez de parler, jveux agir. - Je veux juste le sentir contre moi, sans mots, sans complication, mais je me doute bien que c’est trop demander. Les rouages du cerveau de Cian fument, il réfléchit, un long soupir m'échappe quand il me dit qu’il veut parler. J’ai l’impression qu’on ne fait plus que ça Je lève les yeux en l’air, faut dire que c’est en partie pour ça que j’ai pas vécu chez maman et papa, l'autorité, les responsabilité, le sérieux, ça fini par me les briser. Il s’allonge à côté de moi et me demande à quoi on joue. Je savais pas qu’on jouait à quelque chose. - Et c’est pas ce qu’on faisait là ? Se retrouver ? Tu sais qu’on est pas obligé de s’envoyer en l’air, mais on peut s’embrasser se câliner non ? La seule personne qui nous en empêche là de suite, c’est toi. Je m’en fiche de Cole. Il pourrait danser nu devant moi. En fait n’importe qui homme ou femme le ferait que je ne regarderais que toi. Je sais que c’est pas ce que mes actions passées ont mit en exergue mais je veux que toi. Si je dois dire à Cole de rentrer chez lui de suite je le fais. Si tu veux que je dise à mes parents de faire un tour avec la petite pendant trois heures, je le fais aussi. Si t’es pas vraiment prêt, dis le moi. Mais stp ne me reprend pas chaque petit bout que tu me donnes. Même si je comprends pourquoi, ça fait quand même mal. Si tu veux taper sur Cole pour te défouler, vas y. Fais ce qu’il te faut mais te force pas si c’est pas le moment, je serais déçue mais je vais pas t’en vouloir vu que c’est en grande partie ma faute si tu doutes. - Je dis ça tout en caressant son bras doucement. Je déteste dire ça. J’aurais eu envie de le faire taire de baisers, mais je sais aussi qu’il a besoin de parler, lui. Là ou moi j’aime m’évader. Parce que j’aurais toujours peur qu’il pense être prête et ne le soit jamais, mais on avancerait pas si on restait tous les deux persuadés que ça ne marchera pas. Mon coeur se serre, je mords la lèvre inférieure. Va t’il s’en aller ? Va t’il me dire qu’il s’est trompé ? Qu’il n’est pas prêt ? Je sais une choses, retenir mes larmes ne sera pas aisé.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8416 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
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J’aurais aimé n’en avoir rien à faire. J’aurais aimé ne pas me prendre la tête, l’allonger sur ce lit et juste profiter de l’instant présent, profiter de ses lèvres contre les miennes. Mais j’en suis incapable. J’ai besoin de parler. J’ai besoin d’extérioriser toutes les pensées qui se bousculent dans ma tête. Je suis venu ici dans l’idée de lui faire savoir que je n’allais pas quitter sa vie. Je ne m’attendais pas a la trouver avec un autre. Elle m’assure que c’est un ami et j’aimerais réellement la croire. Dans le fond, je lui fais parfaitement confiance. Et pourtant… C’est plus fort que moi, je pense à ce con qui est avec Ailis en ce moment même. Je suis jaloux. Elle ne se gêne pas pour mettre des mots sur mon comportement. Je ne peux plus vraiment le cacher. Bien sûr que je suis jaloux. Pas du genre à menacer, à faire du chantage ou autre. Juste à regarder de loin et à ronchonner dans mon coin. Cela a toujours été comme cela, mais lorsque l’on était ensemble, j’avais moins de raison de m’inquiéter. Je ne lui dirais rien de tout cela. Elle le sait dans le fond…
Allongé l’un contre l’autre, on tente d’échanger. Je sais qu’elle ne comprend pas, qu’elle aimerait que je me taise, mais j’en suis incapable. Je sens ses doigts glisser contre mon bras et ferme les yeux un instant pour profiter de l’instant. On ne sait combien de temps ça va durer. Et comme toujours, Eavan ne mâche pas ses mots. Elle est directe. Et elle a raison… « Je veux rien gâcher. » dis-je doucement. J’ai besoin que le temps s’arrête, juste quelques secondes. Que l’on reste l’un à côté de l’autre comme ça, sans se mettre la pression, sans parler, sans rien. Juste un peu. Ma main glisse entre nous et viens attraper la sienne pour entremêler nos doigts. Fixer le plafond, respirer lentement, faire danser mes doigts avec les siens. Profiter de sa présence à mes côtés. Les minutes s’écoulent et je sais qu’elle panique. « C’est tentant d’aller lui casser la gueule. » Je soupire. « Gratuitement. Il pourrait payer pour l’autre. » Aucunement besoin de préciser de qui je parle, elle comprendra. Eavan connaît les soucis que j’ai pour gérer ma colère. Cette situation entre nous, n’a fait que créer une réserve de rage en moi. Je n’ai toujours pas extériorisé et je plains celui qui prendra toute cette colère en pleine tête.
Je soupire longuement et fini par me tourner pour me retrouver au-dessus d’elle à nouveau. Mes mains de chaque côté de sa tête, nos corps si proches et mes lèvres qui viennent effleurer les siennes lentement. « Et si on virait l’autre con. On demande à tes parents de garder Ailis juste pour la soirée et nous… On prend enfin du temps pour nous. » Chose que l’on n’a pas faite depuis si longtemps. Depuis bien trop longtemps. J’ai besoin de la retrouver et pas que physiquement. « J’ai pris une chambre d’hôtel, j’avais un peu peur que tu me fermes la porte au nez, je dois avouer. » dis-je en riant un peu avant d’embrasser ses lèvres à nouveau. « On sort un peu, on dîne tous les deux et on voit ? »
Et c'est ce qu'on a fini par faire. On c'est évader comme deux adolescents pour le reste de la journée et pour la première fois depuis bien longtemps on a pris le temps de se retrouver, de se parler. C'était tout ce dont on avait besoin.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine