I'm an idiot and I know it C’est avec un mal de crane affreux que Maddox se réveilla ce matin-là. Jusque-là rien d’anormal, ce n’est après tout pas comme s’il faisait très régulièrement la fête que ce soit en semaine ou en week end. Pourtant ce matin-là, il est censé se lever. Il l’a promis à son père. Il est vrai qu’entre ce qu’il dit et ce qu’il fait il y a un grand pas mais tout de même. Aujourd’hui il est censé rencontrer son garde du corps. Il en a déjà rencontré, des gardes du corps choisi spécialement pour son père qui apparemment se fait du souci pour la santé de son fils après qu’il ait atterri à l’hôpital. Pourtant avec chaque mec ayant mis un pied chez lui pour le protéger ça n’a pas collé. Oui, monsieur est quelqu’un de très exigent que voulez-vous. Il faut espérer que cette fois a soit le bon car de toute manière il n’a pas tellement le choix. C’était l’une des conditions de son père pour qu’il l’aide et plus précisément pour qu’il lui prête de l’argent pour rembourser ses dettes. A vrai dire avec son père on a la sensation que c’est tout ou rien : soit il l’aide à le sortir de la merde avec son argent et il lui prend un garde du corps pour le laisser loin des problèmes ou alors il ne lui prête rien du tout et il se démerde. Si on y réfléchit bien ce n’est pas logique mais peut-être est-ce qu’il se doutait bien que son fils accepterait de l’aide. En même temps qui ne le ferait pas ? Même si vous ne voulez pas que votre égo en prenne un coup en lançant un sos à son père, vous retrouver à l’hôpital alors vous êtes fait casser la gueule par le mec à qui vous devez une somme d’argent monstre, calme véritablement les choses. Comme quoi il Maddox finit toujours par retourner sous l’influence de son père et au final on peut le comprendre dans la mesure où il a toujours connu cela, comme si le monde extérieur est mystérieux pour lui mais surtout : dangereux. Il fait le mec mature avec tout l’alcool qu’il boit, les filles qu’il emballe et les medocs qu’il en prend plus que nécessaire mais au fond il n’est qu’un petit garçon effrayé à l’idée de quitter son confort et connaitre la vraie vie. Qu’importe, aujourd’hui il n’a pas le choix, qu’il le veuille ou non la personne qui viendra et se présentera comme étant son garde du corps le sera, quoi qu’il dise. Qu’il ait eu un nuit dite normale aurait aidé parce que là, il va rencontrer une personne qu’il ne veut pas forcément autour de lui à chaque pas qu’il fait. Du coup la recevoir là alors qu’il est totalement ronchon, qu’il a juste une envie c’est se recoucher et surtout envoyer tout le monde bouler. Il l’a en quelque forte fait avec son père quand celui-ci a eu la mauvaise idée de lui téléphoner alors qu’il dormait pour lui rappeler le rendez-vous avec son nouveau garde du corps. Son père est trop protecteur avec lui, ou alors il ne lui laisse pas vivre sa vie en fliquant tout ce qu’il fait, c’est une option qui fonctionne également. En tout cas il est d’une humeur massacrante et le verre qu’il vient de prendre pour accompagner son aspirine n’a pas l’air de l’aider. Il aurait bien tenté le remède magique qu’on lui a fait connaitre il y a un moment maintenant, un truc immonde mais pour le coup assez efficace, malheureusement il n’a pas les ingrédients qu’il faut alors il se contenter du minimum. Maddox fit une grimace en entendant la sonnette d’entrée retenir. Et voila, le retour du mal de crane, génial ! « J’arrive ! » Cria-t-il pour éviter que la personne s’excite sur la sonnette alors qu’il prend tout son temps pour aller ouvrir. Finalement, après avoir attrapé un croissant frais sur la table, il alla ouvrir même s’il n’a pas forcément envie car ça va vouloir dire adieu à sa liberté même s’il est libre de faire ce qu’il veut chez lui, et c’est normal. Ouvrant la porte, il tomba sur une jeune femme, grave sexy qu’il lui dit quelque chose « Hey ma jolie ! » Et voilà, malgré son mal de crane, il est toujours opérationnel pour draguer. Pourtant il la connait il est certain. Réfléchissant un peu, ça lui revint à l’esprit. « Et mais t’es celle qui m’a foutu un râteau au lycée, t’as changé d’avis ? » Tout ça accompagné d’un clin d’œil. Il ne perd pas le nord celui-là mais bon, après tout elle est là devant chez lui, faut bien qu’elle ait une raison non ? Et pour Maddox la première raison à laquelle il pense, c’est son corps.
Je venais d’arriver. Le retour au bercail, rien de bien exceptionnel, je n’étais pas non plus l’enfant prodige, tout au contraire. Après tout, j’avais quitté cette ville pour oublier le fait que mon père m’avait déçu. C’était compliqué de vivre avec mes regrets et puis je n’aimais pas forcément lui en vouloir, mais il avait été lâche et je ne parvenais pas à passer au-dessus de cela. Je passais ma main dans mes cheveux, alors que je venais de me lever, ma nuit avait été horrible, autant dire que je me serais bel et bien passé des galipettes de la nuit de mes voisins de palier. Les murs de mon nouvel appartement n’étaient en rien très épais alors il laissait passer le moindre petit bruit agaçant. Pas que les jouissances d’un couple le soit, ce qui l’était bien plus était sans doute les ronflements de ces derniers. Heureusement, j’allais vivre avec l’homme que je devais garder en sureté, c’était du h vingt-quatre après tout. C’était dur comme travail, mais j’adorais ça protéger et me sentir utile. Je ne savais pas exactement tout sur l’homme que je devais garder, je ne l’avais pas revu depuis le lycée donc autant dire qu’il avait sans doute muri et grandit ? Ouai, enfin je n’y croyais pas vraiment pour le coup. Je me coiffais rapidement, alors que je déroulais la serviette autour de mon corps, pour pouvoir m’habiller. Des affaires noires, classe et tout autant confortable. Voilà ce qu’était ma tenue de travail, beaucoup d’homme n’en croyait pas leurs yeux quand il me voyait ainsi, surtout que j’avais un style très efféminé comme toutes femmes après tout mise à part quelques exceptions. J’étais du style à aimer être féminine même dans mon boulot, mais je devais aussi voir le côté pratique du vêtement, les autres tenues sexy et glamour n’étaient que pour les fois où je sortais, mais c’était que quelques fois dans le mois quand j’avais mes jours de congé. J’étais fin prête à rencontre Maddox qui ne m’était pas si inconnu que ça dans le fond. Je montais en voiture pour rejoindre l’endroit où il vivait. Je n’étais pas sûre de savoir les bonnes choses, s’il vivait avec ses parents ou autre. Enfin, j’allais bien vite le découvrir. Je me garais devant l’endroit où il vivait, me demandant bien pourquoi en fin de compte, il avait besoin de quelqu’un pour le protéger. Je cognais la porte attendant qu’il ouvre cette dernière tout en scrutant les alentours comme je devais le faire quand j’étais en mission pour protéger la vie d’une autre personne. J’entendais une voix traverser le bois de la porte, alors que je glissais l’une de mes mains sur ma hanche au même moment où la porte s’ouvrit. Je le regardais souriant un peu à ce jeune homme à peine réveillé qui venait de me répondre. J’observais le jeune homme sans vraiment me formaliser sur son état actuel qui m’en disait déjà long sur lui. Je laissais un petit rire s’échapper d’entre mes lèvres finissant par sourciller un peu avant de secouer la tête. « Non, je n’ai pas changé d’avis ! » je rentrais à l’intérieur sans être invité, apparemment il ne savait pas que c’était moi son garde du corps, alors j’allais devoir rapidement le mettre au parfum. « Alors, non je n’ai pas changé d’avis sur toi et le fait de sortir avec toi ou tout autre chose ! Mais pour te protéger, je suis d’accord ! » Disais-je en aspectant l’endroit. « Ton père m’a embauché pour ta sécurité. » Je le regardais attendant sa réaction pour le coup, alors que je souriais un peu plus avant de déballer le tas de question que j’avais pour lui. « Qui vit avec toi ? Quelles personnes sont en droit de venir te voir ? » Demandais-je en souriant attendant sa réponse, je voulais tout savoir chaque élément était important pour qu’il ne court aucun risque. « Sinon, tu te lèves toujours à cette heure ? » Oui, autant dire que vu son accueil sur ma personne, j’allais forcément un peu le chercher, cela pourrait être drôle surtout si je restais dans le respect de cette personne qui était mon protégé désormais. Je finissais par le quitter pour aller voir toutes les pièces de l’endroit, une fois le tour fait et l’aspections des extérieurs fait, je me retrouvais devant lui. « Alors, ton emploi du temps du jour c’est quoi ? » demandais-je en souriant avant d’inspirer un grand coup. « Sinon, il me faut aussi l’emploi du temps de tes semaines à venir ! » C’était un tas de procédure et bientôt j’allais avoir un appel de mon chef qui engagé les personnes comme moi et nous dirigeait vers des contrats plus ou moins à longue durée.
I'm an idiot and I know it Maddox n’est pas vraiment en mesure de recevoir qui que ce soit. Que ce soit dans sa tenue vestimentaire – si on peut appeler ceci une tenue considérant le peu d’habit qu’il peut avoir sur lui – ou alors dans son comportement suite à sa gueule de boit, il serait préférable qu’il ne voit personne. Pourtant il n’a pas le choix, il doit rencontrer quelqu’un mais là, confronter une femme qu’il a déjà tenté d’avoir dans son lit par le passé, c’est pas la meilleure des choses. Il n’est en aucun cas à son avantage. Physiquement, mentalement et même la situation ne s’y prête pas. Un homme va arriver sans doute avec ses valises puisqu’il va vivre ici alors elle risque de se faire des idées s’il arrive au même moment non ? Il n’en sait rien, il ne se prend pas la tête pour le coup, il préfère la regarder elle, faire son playboy malgré qu’il ait plus l’air ridicule qu’autre chose. Dans toutes situations il essaye d’en retirer le meilleur et pour lui c’est les femmes et les courtiser. Chacun son truc. Alors qu’importe sa tête de déterré, sa tenue qui pourrait l’aider avec certaines femmes et tout ce qui l’entoure. Le jeune homme châtain clair arqua un sourcil lorsqu’elle lui affirma ne pas être là pur changer d’avis. Euh elle fait quoi ici ? Elle vient le séquestrer, le menacer ou quoi que ce soit d’autre ? Non parce que là concrètement in ne voit pas une seule raison de sa venue ici. Bon ok si il y en a une : son corps mais ce n’est pas envisageable dans la mesure où elle vient de lui affirmer le contraire. Lorsque Winnie lui expliqua finalement la raison, il se mit à rire. Il ne le contrôle pas c’est nerveux mais il refuse de la croire. « Me protéger ? Mon père te paye pour ma sécurité, il veut perdre son fils ou quoi ? » Déjà qu’avoir un garde du corps il trouve que c’est vachement la honte alors en prime s’il s’agit d’une gonzesse, c’est encore pire, il ne va pas oser sortir. Peut-être est-ce la stratégie de son père en fait, l’engager pour qu’il ne sorte pas et le punir pour ses conneries précédentes. C’est tout ce qu’il trouve de crédible. « Ça doit être un canular » Dit-il finalement. Mais bon, si elle veut jouer à ça, surtout qu’elle a vraiment l’air crédible pour le coup, autant répondre à ses questions qui sont – il l’avoue – très professionnel. S’asseyant alors sur son canapé, la laissant faire ce qu’elle veut, comme une grande, il finit par répondre à ses questions. « J’vis seul, aucune femme si c’est ça ce qui t’intéresse ! » Dit-il avec son petit regard qui en dit long sur ses intentions et surtout sur les sous-entendus dans sa phrase. Un peu de sérieux, il ne doit pas la draguer, il doit parler sérieusement puisqu’il n’a pas le choix alors autant coopérer rapidement, mais ça c’est assez compliqué à réaliser. « Vu ce qu’on a vu avec mon père, peu de monde, la famille et c’est tout ! » Fini-t-il par admettre avant e souffler. Cet accord l’avait totalement énervé d’ailleurs, ne pouvant faire entrer chez lui personne, pas même les filles rencontrées dans un bar. « Pour l’heure, oui quand je fais la fête la veille ! » Ce qui en gros veut dire tous les jours vu ses emplois du temps très festifs. Buvant une gorgée de son verre, il la regarda bizarrement. « J’ai rien de prévu, mon emploi du temps sera vide ! Jeu vidéo, soirées, enfin tu vois quoi ! » Autant dire que sa vie est des plus palpitantes. Il plaisante bien sûr, mais sa vie lui va à lui. C’est le principal. « Je n’ai pas d’emploi du temps enfin mon père m’a envoyé un fichier hier, c’est sans doute ça mais de toute façon j’vais rien suivre de ce qu’il y a écrit donc inutile de l’imprimer. » Il ne va pas lui rendre la tâche facile bien au contraire mais bon, il ne s’est jamais pris la tête avec lui-même pour réfléchir alors il ne se voit pas le faire maintenant, surtout avec le mal de crane qu’il se tape. « Tu peux t’asseoir hein, personne ne va débarquer pour me tuer ici ! » On ne sait jamais, il y a même des chances pour que ça arrive vu les conneries qu’il a fait et les ennuis dans lesquels il s’est mis tout seul. Pour une fois qu’il fait quelque chose, il faut que ce soit négatif. En tout cas il ne veut pas se prendre la tête maintenant avec ses questions. S’il avait su qu’il fallait qui lui fasse tout ceci alors qu’il trouve ça inutile, il aurait réfléchi avant de demander de l’aide à son père. « Ah j’suis invité à une soirée ce soir. Tu n’auras même pas besoin de te changer… » Dit-il avec certains sous-entendus tout en la regardant de haut en bas. Il avait oublié à quel point elle était sexy.
Bon j’avais mon boulot à faire, je me devais de me montrer professionnelle. Mais, c’était compliqué de revenir dans cette ville qui était la mienne, j’avais un arrière-goût amer en bouche. Un goût d’inachevé, en quelques sortes. Je mordais un peu ma lèvre, alors que je glissais ma main dans mes cheveux, me demandant sur quoi j’allais tomber ou plutôt sur qui. Jamais je n’aurais pensé me retrouver face à lui. Sympa. J’allais devoir me taper un ancien ami avec qui je n’avais pas parlé depuis bien des années. J’aurais dû lire tout le contrat qui avait été mis à ma disposition. « Tu seras toujours plus en sécurité avec moi, qu’avec toi-même … vu comment tu as l’air de vivre … je t’aurais carrément fait enfermé !» autant être aussi assez mauvaise, mais fallait aussi que je reprenne le dessus sur mes émotions. Je le regardais avant de sourire de plus belle, non pas de façon pour me moquer, car je devais le respect, tant que lui le faisait, même si ce n’était pas encore le cas, il allait forcément devoir accepter cela. « Non Monsieur, c’est la réalité !» Je finissais par aller faire le tour du propriétaire le laissant s’installer comme bon lui semblait, de toute façon à quoi je pouvais m’attendre avec lui ? Enfin, il vient et me réplique qu’aucune femme ne vit avec lui. Comme si c’était la seule chose qui m’apportait. Je lui tendais un calepin avec un stylo en lui expliquant concrètement ce que je voulais qu’il en fasse. « Nom et prénom des personnes que vous fréquentez ainsi que leur numéro ! N’oubliez personne, même pas la fille d’un soir avec qui vous échangez des messages ! Comprit ?» Demandais-je en glissant ma main dans ma poche pour sortir mon téléphone de ma poche, pour prévenir mon patron que j’étais en place et que je prenais tout en main comme je le devais. Une fois cette appel passé, je repose mon intention sur l’homme face à moi, j’en oublie que je le connais et compagnie, car je ne suis pas une amie ici, mais bel et bien son garde du corps, même si pour lui cela avait plus l’air d’une grosse blague. « Donc tu ne vois personne ami ou autre ? On va changer ça ! J’en parlerais avec ton père !» Le laisser enfermer était aussi la chose la plus stupide à faire, il fallait juste modifier les habitudes des uns et des autres tout irait pour le mieux par la suite, je n’en doutais pas. Son contrat, ne pouvait pas être plus compliqué qu’un autre après tout. « Wouah et d’habitude quand tu te lèves tôt pour bosser c’est quoi ?» Je le regardais mordant un peu ma lèvre en réfléchissant, rien de fait pour me rendre séduisante ou autre, non je tente juste de mettre sa vie hors de danger, mais ce n’est pas la chose la plus simple dans le fond, je dois penser à tout, mais il n’est pas forcément là pour m’aider tout au contraire. Sauf qu’il serait bien qu’il coopère totalement avec la personne qui doit garder sa vie en parfaite santé et faire attention à son corps pour qu’il reste dans un bon état. Enfin, le temps me le dira, si tout se passera correctement, je ferais tout ce qu’il faut pour que cela se passe concrètement bien. « Ouai, mais les soirées quand quelle heure et encore où ? Enfin me faut vraiment tout et que vous coopériez, sinon je vous sucre toute sortie qui ne sont pas inscrite sur l’emploi du temps que vous m’avez fourni !» Je le regardais hochant la tête, je ne montrais pas que j’étais amusée, car après tout, le jeune homme n’était pas censé le voir ! « J’ai reçu le même !» Oui, j’avais déjà reçu c’est possible déplacement durant le mois et surtout cette semaine ! Je le regardais secouant la tête. « Non, je vais faire le tour de l’endroit et ne pas m’asseoir ! Je voudrais bien voir ma chambre du moins !» Après tout, il faudrait aussi que je pose ma valise. Je soufflais un peu avant de me mettre devant lui. « Je ne suis pas ici pour jouer ou m’amuser ! Mais pour garder vos fesses à l’abri, alors ça suffit !» Disais-je.
LUCKYRED
Dernière édition par Winnie Dashwood le Mar 22 Sep 2015 - 11:39, édité 1 fois
I'm an idiot and I know it Il croyait tomber sur n’importe qui, mais surement pas sur Winnie. Où est la caméra cachée ? « C’est ça, tu vas te casser un ongle, tu vas mal le vivre et ça se retournera contre moi ! » Dit-il comme si c’était une évidence. Les aprioris sur les femmes, il ne peut pas s’empêcher d’en avoir. Macho sur les bords, que voulez-vous. En tout cas il n’en revient pas. Non seulement que ce soit elle, il la connaissait un minimum quand même, mais en plus que ce soit une femme. Comment se sentir émasculé en deux minutes chrono. En tout cas, avec un sourire, il releva un sourcil avant de préciser : « Pas besoin de m’appeler monsieur hein ! » Dû à sa richesse, il a toujours eu l’habitude à ce genre de chose mais bon, venant d’elle, il préfère lui dire cela. Peut-être est-ce que ça va la mettre mal à l’aise… et lui ça va l’amuser. Oui, c’est un grand enfant quand il s’y met. « Non mais je vais pas faire une liste non plus. Ce genre de renseignement c’est privé. » Pourtant il sait très bien que c’est comme ça que les choses se passent. Il n’a plus de vie privé. Il a grandi comme ça et il est idiot d’avoir imaginé en vieillissant que ça changerait. C’est ça d’être encore sous les influences de papa. Ca il ne s’en plaint pas, mais devoir fixé sa vie de la sorte si. « J’vais devoir prendre du temps pour te faire cette liste » Non pas qu’il connaisse une multitude de personnes mais faut qu’il voit qui mettre et qui cacher l’identité, ça c’est une autre histoire. Ca l’énerve déjà d’avance alors qu’il aurait dû s’y préparer, ça aurait de suite été plus simple. La voyant passer un coup de fil, Maddox se mit alors à réfléchir sur la liste qu’il doit faire avant de laisser tomber, c’est bon il pourra la faire dans la journée. Ils ne sont pas à ça près si ? « En dehors des soirées non je ne vois personne. » Il n’a pas vraiment de réels amis, il a tendance à prendre tout le monde de haut. Sinon il fait la fête avec eux et c’est tout, alors est-ce véritablement des amis ou est-ce plutôt des potes de soirée ? Bonne question. De toute façon, même ses amis là, il ne peut pas les voir ici. C’est trop compliqué. Elle veut en parler à son père mais il doute que ça change quoi que ce soit. « Est-ce que j’ai une tête à bosser ? » Dit-il en se désignant lui-même du doigt. Il dit ça avec un sourire à la Colgate, comme si c’était une fierté. Nombreux auront honte de ne pas travailler et vivre avec l’argent de son père mais lui à vrai dire, c’est une normalité. Il a rarement travaillé, il l’a déjà fait mais il laissait toujours tombé avant, d’ennuis. Il a besoin de nouvelles choses, sans cesses et se cataloguer dans un travail, non ce n’est pas pour lui. Il préfère alors s’amuser et faire de la vie une fête. « Les soirées ne sont pas prévues en avances, je vous les dirais quand je les saurais. Ce soir je sors en tout cas, chez des potes qui n’habitent pas très loin ! » Il est hors de question qu’il arrête de sortir tout ça parce qu’il n’a pas prévu en avance. En général on l’appelle au dernier moment. Il ramène des bouteilles et son petit cul et tout le monde est content. Mais là il va devoir prévoir. En tout cas elle sait ses déplacements prévus par son père pur des trucs de charités à la noix, c’est déjà ça. « Tu peux t’installer dans ma chambre ! » Dit-il avec un clin d’œil. Ça serait mal le connaitre que croire que sous prétexte qu’elle est son garde du corps il ne va pas la draguer comme autrefois. C’est comme un défi de la faire craquer. Paris lancés. « Oh si on ne peut pas s’amuser ! » Dit-il en levant les yeux au ciel. Ça va ce n’est pas méchant, faut qu’elle se décoince la petite. En tout cas, toujours avec son sourire à la Colgate, il compte bien la faire craquer un jour ou l’autre mais bon, il ne va tout de même pas lui avouer cela à voix haute. « Ta chambre est là-bas ! » Dit-il finalement en montrant la chambre d’un signe de tête. Il n’arrive pas à la vouvoyer, c’est plus fort que lui.
Je laissais un rire lasse glisser entres mes lèvres, j’avais qu’une envie me casser, mais si ce crétin était ma mission, je me devais de rester qu’importe ses dires et ses envies, car dans le fond c’était papa Fergusson qui payait pas lui. Mon regard venait de se glisser dans le sien alors que je levais les yeux au ciel par la suite. « Si je me casse un ongle ça saura pour sauver vos fesses car bébé Ferguson n’en est pas capable de lui-même pour le coup, alors que voulez-vous que j’évite de me casser un ongle, mais que je vous laisse mourir ? » Demandais-je avant d’ajouter. « C’est votre choix, pas le mien ! » Disais-je plus qu’amusée. Je levais les yeux au ciel. « Je vais vous appeler monsieur autant que je le désirerais ce n’est sans doute pas vous qui allez me commander, car autant dire que je vous remettrais à votre place quand l’envie me prendra. » Un petit clin d’œil bien placé pour bien lui faire comprendre que ce n’était pas aujourd’hui, que j’allais me laisser faire par un macho de premier rang, lui allait juste prendre cher, malgré que je doive le protéger, je n’avais aucun règlement m’empêchant de me défendre comme je le désirais. « Si vous allez me faire cette liste et rapidement par la même occasion, sinon personne dont je n’aurais pas le prénom n’aura le droit de rentrer dans cette maison, c’est compris ? » je me devais d’être persuasive, sans devoir aller couiner moi aussi dans les jupons de mon patrons ou de son père. En tout cas, je savais que cette mission n’allait pas être de tout repos, que j’aurais sans doute envie de le tuer moi-même quelques fois et compagnie, mais heureusement je savais respecter la clientèle, mais quelques fois fallait pas non plus me pousser à bout. Je marche un peu dans ce salon tournant autour de lui, alors que monsieur me répond à nouveau. « Du temps ? Vous ne pouvez pas la faire de suite ! » Décidément j’avais qu’une envie changer de mission, mais ça voudrait dire repartir ailleurs, mais bon comment faire. Bref, je mordais un peu ma lèvre tout en glissant mes mains dans les poches de mon pantalon tout en scrutant ce qui se passait dehors par les fenêtres et baie vitrée. « Hm, d’accord. » Je le regardais m’annonçant qu’il ne bossait pas, forcément j’aurais sans doute dû m’en douter, mais non, pour le coup c’était assez bête de ma part de pas l’avoir vu venir, alors son emploi du temps se résumait à ses copines et compagnie ? Passionnant comme vie, cette dernière allait être la mienne désormais autant dire que cela ne m’enchantait pas réellement pour le coup. « J’aurais espéré que oui, mais non … question sans doute bête ! » disais-je avec un ton assez ironique voir sarcastique pour le coup. Je sentais que la situation allait vite m’agacé, mais je ne pouvais rien dire, mais monsieur pensait que je dirais amen à tout sans doute ? Pas quand je penserais quelques choses de mal pourrait lui arrive, même si deux trois claques dans sa face ne seraient sans doute pas de trop à mon humble avis. Je levais les yeux au ciel en l’entendant me proposer sa chambre, sérieux, une tête à claque, à croire qu’il tentait limite de me tendre le bâton pour que je le batte, la logique des mecs quelques fois. « J’ai jamais voulu quelques années en arrière pourquoi là je le voudrais ? « Demandais-je un peu hilare malgré tout. « Non, on ne peut pas, je ne suis pas votre pote ou votre plan Q mais bel et bien là pour protéger vos fesses ! » Je le regardais finalement me montrer la direction de ma chambre ! Je ne répondais rien prenant juste ma valise pour me rendre dans cette dernière, j’allais m’installer, tranquillement, car en tout cas, j’avais déjà du mal à supporter l’humour plus que lourd et horrible de ce mec. Dès que je pourrais trouver une autre mission je le ferais. Je commençais donc à mettre mes affaires dans le placard, la photo de famille sur la table de chevet, je sais que j’allais bientôt avoir le rez de chaussé pour moi, à ce que son père m’avait dit avec cuisine et tout, comme la femme de ménage qui vivait ici, mais c’était encore en train d’être remis à neuf par les ouvriers.
I'm an idiot and I know it Maddox est saoulé en vrai d’avoir un garde du corps femme mais bon, ça risque d’être amusant dans les jours, voire les mois à venir alors autant en jouer jusqu’au bout. « Ouh, tu commences déjà à m’appeler bébé, j’aime ça ! » Dit-il avec son sourire qui veut tout dire : c’est à dire qu’il dit ça pour la faire chier. Bon ce n’est pas une excellente stratégie, il risque de s’en prendre une, surtout si elle est une aussi bonne garde du corps que ça, elle doit être une pro pour se défendre. En même temps son père n’aurait pas engagée une passante dans la rue. Mais bon, il prend quand même le risque, il ne se prend pas au sérieux. En tout cas il ne prend même pas la peine d’ajouter qu’elle le laisserait crever. Elle pourrait en être capable mais ce n’est pas je sujet. « Qui dit que ce n’est pas ce que je veux ? » Dit-il en faisant référence au fait qu’elle pouvait le remettre à sa place quand elle en a envie. Maddox a toujours préféré les personnes ne se laissant pas marcher dessus, c’est toujours plus amusant que les jeunes femmes timides. Peut-être est-ce pour ce tempérament là qu’il avait eu envie d’elle au lycée. Bon peut-être que ce n’était pas que ça, après tout elle est canon donc ce n’est pas compliqué de vouloir se la faire. En tout cas, lui n’a pas changé depuis le lycée, la preuve vu comment il se comporte avec elle. « Je suis encore chez moi à ce que je sache ! » Le simple fait qu’elle lui demande de faire une liste lui donne envie de ne pas le faire. L’esprit de contradiction comme les gosses que voulez-vous. Mais bon, dans le fond il sait qu’il n’aura pas le choix, elle n’est pas la première garde du corps qu’il a même si c’est la première femme, mais la faire attendre et l’énerver, ça peut être un très bon passe-temps. De toute façon aujourd’hui il n’a pas prévu de voir qui que ce soit alors il pourra la faire patienter. Relou ? Non juste un petit peu voyons. « Ouais du temps, c’est un papier très important voyons ! » Important pas tant que ça mais bon, d’après ce qu’elle a l’air de dire c’est le cas donc autant en profiter à son avantage. Mais bon de toute manière ça ne sera pas si long que ça quand il se décidera à s’y mettre. De toute façon le connaissant, il fera une nouvelle fois les choses à la va vite et oubliera sans doute la moitié des personnes. Maddox est un relou qui ne fait jamais les choses comme il faut, à part peut-être faire chier le peuple, ça il le fait comme il faut on ne peut pas en douter. « C’est pas pour autant que je me fais chier hein, on pourra surement partir en vacances la semaine prochaine ! » Pour lui ça ne sera pas des vacances mais un voyage puisqu’il ne bosse pas et pour elle encore moins des vacances puisqu’elle devra le supporter. Enfin ce voyage, ce n’est qu’une envie passagère, il faut encore que son père soit ok, vu qu’il organise toute sa vie ces derniers temps. C’est donc loin d’être sur puis vu comment vont ses envies, il changera surement d’idée dans l’heure qui vient. « Parce que je me suis amélioré avec l’âge ? » Répondit-il avec un haussement d’épaule. Elle est encore plus sexy d’après lui, peut-être que l’inverse existe aussi mais bon ce n’est pas le sujet. Elle travaille pour lui ou du moins pour son père alors elle n’est pas là pour ça. Il le sait mais justement il en joue. « Ce n’est qu’une question de temps ? » Un petit pari qu’il se lance à lui-même ? Sans doute mais il devrait faire gaffe, les paris et lui ils ne sont pas vraiment amis puisqu’il se met tout le temps tout seul dans la merde à cause de ça. En tout cas il la laissa aller faire il ne sait quoi pendant qu’il partit mettre de quoi s’habiller. Il n’a pas la moindre gène de se trimballer de la sorte chez lui-même en n’étant pas seul mais bon, il va finir par choper froid puis l’envie de sortir lui pris. Il a encore la gueule de bois mais l’air frais pourrait lui faire du bien. Du moins s’il peut sortir en tout cas. C’est pour cette raison qu’il fit interruption dans la chambre qui est aujourd’hui celle de Winnie sans frapper ni rien, il est chez lui après tout et s’il n’était pas sans gêne ça se saurait. « J’veux sortir ! » Encore une fois on dirait un enfant qui veut tout et tout de suite. Mais bon là faut bien qu’elle le sache. Il pourrait sortir tout seul mais ça n’irait pas avec les conditions fixées avec son père alors il doit attendre Winnie, du moins si elle veut bien le suivre.
Je soufflais. Pourquoi je n’ai pas le droit de frapper mes clients ou les fils de mes clients ? Aucune idée, mais j’aurais bien aimée lui coller un bon coup dans la face. « C’est pas un compliment venant de moi le mot bébé ! Moi j’aime plus le style mec, vrai mec vous voyez ! » Je lui lançais un clin d’œil avant de sourire un peu plus, je pourrais bel et bien lui faire chier par la même occasion de lui faire chier ? Oui, sans doute. Pff, mais ça allait être compliqué de le supporter lui pour le coup. Je pinçais un peu ma lèvre, alors que je soufflais un peu plus, sérieusement, je ne savais pas trop quoi faire là, il me gonflait, je ne voulais pas non plus faire que me battre avec mon client, j’allais finir par perdre pied s’il me faisait chier. « écoutez, je ne suis pas l’une de vos meufs ! Je suis là pour vous défendre, pas pour m’amuser avec vous ! » . Je le regardais en soufflant, il voulait me rendre dingue ? Qu’il me le dise directement, je n’allais pas me laisser faire, autant être clair et net, il allait souffrir pour le coup. « Non, enfin si, mais c’est pour votre bien, vous voulez mourir, dites-le et je pars sur le champ » si c’était le seul moyen de le faire réagir et bien j’étais bel et bien contente de l’aider pour le coup. Je n’allais pas perdre mon temps et j’avais l’impression de vivre cela. Je le regardais, il me cherchait ? Sans doute, mais je n’allais pas pouvoir faire ce que je devais faire avec une telle personne, pourtant, je n’avais pas le choix, allais-je sans cesse répondre à ses petits piques ? Non, je ne pouvais pas m’abaisser à son niveau, alors autant m’accrocher pour le coup et continuer de vivre ma vie comme il le fallait. Alors, je passais au-dessus de cette petite pique, puis il me parlait de vacance. Il était lourd ce gars, je comprenais pourquoi je lui avais foutu un bon petit râteau, cela aurait pu le faire réfléchir, mais tellement pas, il était encore plus imbu de sa personne pour le coup, des envies de meurtre. « En vacance, d’accord, faudra me prévenir un peu à l’avance que je puisse préparer mon bikini pour vous charmer ! » Oui, je me fous de sa gueule, mais pourquoi ne pas en profiter après tout ! C’était ce qu’il attendait de ma personne et je le savais, alors pourquoi je devrais me faire chier à me compliquer la vie sincèrement ? Il était drôle lui, il se pensait sexy, bon d’accord il l’était, mais autant dire que ce n’était pas ce qu’il me fallait, il était loin d’être mature et il attendait tout bonnement que les choses lui tombent toutes cuites dans le bec, la chose dont j’avais le plus horreur pour le coup. « Comment ça amélioré ! » Oui, j’avais compris qu’il parlait de son corps et compagnie, mais il n’avait rien d’autre à offrir, à quoi servait ce mec pour le coup ? Je me le demandais, juste à être admiré, je suis sûre que si je me faisais agresser, il ne serait rien n’y faire pour le coup. « Comptez dessus autant le dire ! » Je souriais doucement, alors que je mordais un peu ma lèvre en soufflant, non mais ce mec allait vraiment me rendre chez, mais d’un côté cela me faisait sourire, je savais que je n’allais pas m’ennuyer du moins. Enfin, je mordais un peu ma lèvre finissant par aller dans mes quartiers enfin ma chambre pour le moment pour pouvoir enfin me concentrer sur tout ce que j’allais devoir gérer avec cet homme, qui était plus un gamin ou plutôt un adolescent à qui on avait rarement dit non. Je regardais par la fenêtre, ne voulant pas encore mettre trop d’autre par ici, je posais mon regard sur l’homme qui venait de rentrer dans la chambre. « Hum, oui on peut ! Où ça ? » il venait de m’annoncer le lieu, alors je souriais un peu avant de prendre ma veste. « Alors on peut y aller ! » Je le regardais avant de le suivre jusqu’à la voiture.
I'm an idiot and I know it Par le passé ce qui l’avait charmé c’était son physique parce qu’on se le dise, il n’avait pas vraiment essayé de la connaitre plus en détail lorsqu’il avait voulu se la faire durant le bal de promo. Aujourd’hui, même si le physique est encore présent voire plus, c’est plutôt son caractère qui l’amuse et lui donne encore plus envie de la faire succomber à son charme. Un défi comme un autre. En plus, ils vont se côtoyer quotidiennement et plus puisqu’elle est censée veiller sur lui toute la journée alors ça lui donne encore plus envie de battre ce petit défi qu’il s’est donné tout seul. « Oh tu vas voir que tu vas être surprise parce que tu vas voir de ma personne ! » Ce n’est pas non plus parce qu’il a besoin d’un garde du corps qu’il n’est pas viril. Bon ok il ne sait pas se battre pour se défendre mais bon, ça ne fait pas tout. La preuve il en fait craquer plus d’une. A moins que ce soit pour son argent… à vrai dire il s’en fout, elles n’ont pas compté alors tant qu’il s’amuse régulièrement, il se fiche un peu des raisons pour lesquelles on est venu à lui. Il passe pour un con ? Tant mieux, c’est l’image qu’il veut donner aux autres. Pourquoi ? Il ne sait pas trop, il a toujours grandi comme ça et n’est pas franchement du genre à vouloir changer. A quoi bon de toute manière ? « L’un n’empêche pas l’autre ! » Il faut qu’il arrête à lui faire des clins d’œil comme là tout de suite, il va finir par être bloqué comme ça, comme un idiot. Comme s’il avait besoin de ça ! En tout cas elle lui tient tête et ça il adore alors autant dire que ça ne va pas l’arrêter en si bon chemin. Il va d’ailleurs encore plus aimer la titiller. Finalement en l’écoutant, i les mit à souffler avant de lui répondre. « Je n’ai pas peur de mourir » Pur mensonge, tout le monde a peur de mourir « Mais c’était le deal avec mon père alors j’ai pas le choix de te demander de rester ! » Il faudrait peut-être qu’il commence à la vouvoyer mais ce n’est pas sûr qu’il y parvienne un jour. Son chauffeur lui il le vouvoie mais Winnie c’est différent. Non seulement elle a son âge plus ou moins mais surtout il la connaissait déjà avant. Qu’oi que même si ce n’était pas le cas il la tutoierait tout de même. En même temps, il veut la faire craquer alors bon, il ne veut pas mettre la barrière du vous entre eux même si elle, elle le fait très bien. En tout cas, une nouvelle fois il se mit à parler, encore et toujours. Jamais il se tait celui-là. Cette fois de vacances. Pas comme s’il en avait besoin pour se détendre puisqu’il n’a pas la vie dure mais bon, c’est toujours agréable de partir un moment et quitter la ville. « Ouh tant mieux, allons à Dubaï, la semaine prochaine alors ! » Le pire c’est qu’il est sérieux. Il sait qu’elle parle ironiquement mais il cette envie subite d’aller à Dubaï et il peut facilement se trouver un plan pour y aller, hotel et compagnie. Il en reparlera. Tel un enfant il pense à pleins de choses et laisses les choses en route avant de passer à autre chose. Mais bon, là ce n’est pas différent, c’est encore et toujours Maddox qui essaye de la draguer mais autant dire qu’il s’y prend comme un pied. En tout cas il la vit partir dans la chambre qui sera la sienne avant de la suivre pour lui dire qu’il veut sortir. Etre toujours ici lui donne le cafard, il a besoin de prendre l’air et il connait un endroit pour ça. Alors qu’elle avait accepté et qu’ils étaient déjà en route, il donna l’adresse du parc au chauffeur, mit ses lunettes de soleil pour atténuer sa gueule de bois toujours présente alors que Winnie et lui entrèrent dans la voiture pendant un court instant puisqu’ils ne mirent pas longtemps à arriver. Sortant, sans trop attendre qui que ce soit il marcha pour entrer dans le par cet se diriger vers le lac. Il adore venir ici lorsqu’il a besoin de prendre l’air. Etrangement. Montrant un endroit du doigt, il finit par dévoiler à Winnie « C’est la bas que j’ai failli mourir une fois, avant qu’ils me menacent et que mon père règle l’histoire. Pourtant c’est devenu mon endroit préféré lorsque j’ai besoin de me vider l’esprit ! » Il ne sait pas vraiment pourquoi il lui dit tout ça. Elle doit très certainement ne rien avoir à faire de cette histoire mais qu’importe. « T’as un endroit comme ça en ville, détendant qui te fait penser à autre chose ? » Oula, il s’intéresse à des choses chez elle autre qu’à sa paire de boobs, c’est un miracle. Ca ne risque pas de durer alors autant en profiter.
« Si ça vous fait plaisir de le penser ! » Ouai, pas sûr que ce qu’il y avait à voir de sa personne me passionne réellement tout au contraire pour le coup, autant dire que j’en avais rien à faire pour le moment. J’étais là pour gagner ma vie, pratiquer le travail que j’aimais et rien d’autre. « Si l’un empêche l’autre, croyez-moi ! » Il me gonflait en réalité, au plus il me chauffait au plus j’allais finir par lui foutre une droite en pleine face, peut être que cela pourrait le refroidir après tout ? « Alors que fais-je ici, dites le moi ? » Autant dire que d’autre personne avait réellement besoin de moi, alors pourquoi monsieur quémandait mon aide ? Bon c’était son père, mais ce n’était pas une raison. Il ne tenait pas à la vie peut être ? Et vas-y qu’il continuait à se foutre de moi avec ses voyages. « Comme vous le désirez. » Il se foutait peut être pas de moi, peut être que j’allais énormément bouger avec ce boulot, mais j’étais dans la ville de mon passé et sans doute qu’il était temps que je puisse renouer avec ma famille encore en vie, mais cela allait être peut être plus compliqué que prévu. Cela restait à voir pour le coup. J’avais finalement fini par laisser l’homme derrière moi, il n’avait qu’à draguer l’oreiller, peut être que lui serait d’accord pour assouvir ses besoins ? Sans doute. Autant dire que cela était assez drôle pour le coup, mais bon je n’allais pas me prendre la tête, à quoi bon ? Je commençais à regarder le lieu où j’allais dormir quand il ira se coucher, enfin pour le coup, je ne savais pas trop comment faire, mais je n’allais pas tout sortir en affaire, car j’allais tantôt déménager dans l’un des étages qui sera aménagé en appartement. Je m’étais vite retrouvée dans la voiture du jeune homme qui était conduite par un chauffeur, il était responsable au moins vu qu’il avait la gueule de bois. Je ne savais pas trop où j’allais, mais pour le coup, je suivais le mouvement, laissant la voiture nous amener là où avait demandé le jeune homme à se rendre. Le jeune homme descendit assez rapidement de la voiture, je suivis le mouvement, prête à râler. Mais, je le laissais parler par politesse ou alors curieuse d’en apprendre plus ? Enfin, avant de lui répondre au sujet de cet endroit, autant dire que j’allais lui faire comprendre certaine règle. « Vous ne devez pas sortir de la voiture, si je ne le suis pas ! Je suis sérieuse c’est pour votre sécurité. » Je raclais un peu ma gorge alors que je laissais mon regard découvrir l’endroit, alors que à un moment mon regard croisa le sien, plutôt dire que j’étais surprise par le lieu où je me retrouvais avec le jeune homme, c’était assez étonnant pour le coup. « Alors là où tu risques de mourir, tu aimes y venir ? » Je ne savais pas pourquoi à cet instant précis, j’en ai presque oublié de le vouvoyer, chose qui me paraît assez étrange pour le coup, et pour le coup, je veux me reprendre directement. « Euh … vous pardon. » Je secouais un peu la tête presque gênée, sans grande raison dans le fond chose qui a le don de me laisser perplexe sur le moment. Etrangement, ‘avais envie de savoir des choses sur ce lieu, après tout mon boulot, c’est de le protéger et donc de le connaitre. Imaginons qu’un jour il ose s’enfuir et ne rien dire. Oui, même des personnes à la quarantaine d’année quelques fois tentent de fuguer de la sécurité de leur garde du corps, à notre plus grand désarroi. « Alors pourquoi cet endroit ? » On marchait dans ce lieu, moi je le suivais plus qu’autre chose, alors que mon regard inspecter par la même occasion les alentours pour être sûre de la sécurité du jeune homme. « Ici … non, tout n’est que mauvais souvenirs. » avant j’aurais dit oui en parlant du toit de la caserne de la police, mais depuis le drame, cette ville n’est qu’une hantise pour ma personne, j’ai du mal avec elle. Après tout, elle a tué mon père, enfin, je ne sais pas trop pourquoi je lui conte cela.