ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Il savait. Il savait et il n’a rien dit. Il a menti. Par omission. Et ouais, ok, je mens aussi souvent par omission. Mais ce sont mes problèmes, ma vie. Pas quand ça touche à Ginny, pas quand ça touche à Noah ; et surtout pas quand ça les touche eux deux en même temps. Je l’ai toujours toléré dans les environs sans jamais rien dire (presque rien dire) et j’ai été chill avec lui. Jamais une phrase trop haute, jamais le secret de trop qu’il ne fallait pas encore dévoilé - parce que j’attends le bon moment pour ça, pour abattre ma carte maîtresse. Je ne l’aime pas, il ne l’aime pas, tout le monde sait qu’on ne s’aime pas. Et ça nous convenait, et c’était suffisant. C’était notre équilibre de merde à nous, celui dans lequel il fricote avec la folle de la famille, celui dans lequel je surveille qu’il reste à sa place avec Noah et agisse sainement avec lui. Parce qu’il n’est pas son père. Quoi qu’il dise, il ne l’est pas. Il est seulement celui qui l’a volé, celui qui l’a emmené loin. Loin de Brisbane, loin de ses racines, et loin de moi. Ca non plus j’oublie pas, ça non plus il risque pas d’oublier.
J’ai été sage, dans le message pour Ginny. J’ai rien dit, j’ai rien fait. J’ai même pas sorti le gif de Shining, ni même un smiley tête de mort ou couteau de cuisine. J’ai été un véritable petit ange pour qu’elle ne se doute de rien, qu’elle ne s’inquiète pas non plus pour Bailey en plus de son enfant. L’un mérite son attention, pas l’autre. L’un a huit ans, l’autre est un connard de frico-friqué anglais de merde que j’ai envie de tuer. Le jeu est pas trop compliqué, du coup. Aussi simple que le chemin pour aller jusque chez lui, aussi simple que de me garer (foncer sur la pelouse) de sa jolie petite maison en bord de mer.
J’ai attendu deux jours. J’ai ruminé deux jours. Le temps que Ginny retrouve Noah. Le temps que je puisse lui éclater le visage contre le premier mur venu sans qu’il n’ait à la voir elle ensuite, sans que Noah n’ait à le voir dans cet état là non plus. J’ai réfléchi, quand même, vous voyez. C’est pas la première fois que je vois la mort de quelqu’un, pas la première fois non plus que je souhaite plus spécifiquement sa mort à lui. Le problème, à attendre deux jours, c’est que j’ai eu tout le temps du monde pour réfléchir à quelle serait la première chose que je ferai en le voyant.
Pourtant la réponse est simple, naturelle. A peine la porte d’entrée ouverte que mon poing s’abat sur son nez, que ça fait crac, que y’a du sang sur son joli petit minois. Ca coule entre ses lèvres, ça leur donne un peu de couleur alors que je les ai toujours trouvées trop fines, trop blanches - j’ai eu tout le temps du monde de les admirer, dans une autre vie. Son visage, je le connais. Je le connais d’avant mon passage, je le connais d’il y a dix ans. Mais je ne peux rien promettre sur ce à quoi il va ressembler quand j’en aurai fini avec lui, par contre. Là c’est trop me demander. Là c’est compter sur le fait que je vais m’arrêter un jour et rien n’est moins sûr.
Je vais le tuer.
:
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7485 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Une semaine à vivre au studio. Une semaine a surveillé Noah de loin. Il avait besoin d’espace, il avait besoin de temps, de regrouper ses idées, de calmer ses pensées. J’avais pris la responsabilité de lui offrir cette liberté, loin de sa mère, loin de son quotidien. J’avais surveillé bien entendu, je ne l’avais pas laissé seul, mais pour cela j’avais mis mon quotidien entre parenthèse. Je ne suis pas rentré chez moi, j’ai mis Jill de côté. Une semaine à vivre à son rythme, dans son ombre, en silence. Puis la décision d’appeler Ginny, cesser de lui cacher la présence de son fils dans mon studio. Il avait eu une semaine pour réfléchir, pour se recentrer. Il avait besoin de retrouver sa mère, elle avait besoin de retrouver son fils. On a tout fait en douceur, on a pris des décisions qui vont améliorer nos relations, qui vont nous permettre de repartir à zéro. Je vais devoir en parler à Jill, je vais devoir tenter d’apaiser sa jalousie, tenter de la rassurer quant à notre couple. Il faudra faire tout cela en douceur pour nous préserver. Je viens de rentrer et pour l’instant, je voudrais juste profiter de la retrouver. Elle m’a posé des questions auxquelles j’ai répondu sans détour. On s’est mis d’accord afin de profiter de cette journée. On parlera sérieusement demain. J’ai besoin d’une pause, j’ai besoin de me reposer. On se retrouve sous la douche, on profite. Instant charnel. Instant de vie. On a passé la journée à traîner entre le piano, le canapé et mon lit. Aucune intrusion extérieure. Un moment suspendu. On est affalé sur mon lit, un disque joue en arrière-plan tandis que Logan tente de piquer l’une des chaussettes de Jill. Je joue avec ses cheveux, elle me raconte une histoire sans queue ni tête. Une de ses folies avec Freya. Je souris, profite de l’instant, du calme, de la complicité. Rien de plus.
Des coups contre un panneau de bois nous interrompent. Un coup. Deux coups. Encore et encore, en boucle. Quelqu’un s’acharne sur ma porte d’entrée. Je soupire tandis que Logan court déjà pour aller voir. « Reste là, je vais voir. » J’embrasse ses lèvres et descends les escaliers. J’ouvre la porte et tout se déroule en une demie seconde. J’aperçois Auden au moment même où son poing rencontre mon nez. Un craquement suivi d’un hurlement de douleur. Le sang qui coule immédiatement, s’immisce entre mes lèvres. Goût de fer sur la langue. Logan réagis tout aussi vite, il vient mordre le mollet de l’artiste. Auden ne se laisse pas faire. Il s’agite, semble si nerveux. Son poing qui se dirige de nouveau droit sur moi. Par réflexe, j’attrape son poignet et le pousse sur le côté. Assez pour le collé contre le mur. Assez pour prendre le dessus le temps de quelques secondes. « Qu’est-ce que tu viens faire ici ?! » Il frappe encore une fois. Dans le ventre cette fois-ci, ce qui me plie en deux. Il ne dit rien, il frappe encore et encore. Il me faudra quelques secondes pour réaliser avant de hurler et de me jeter sur lui. Je frappe au hasard, avant de viser, avant de heurter ses côtes et sa mâchoire.
L’heure de la vengeance à sonner.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Le bordel de chien de merde. Le putain de chien qui ne faisait pas parti de l’équation, le chien qui n’était pas dans le tableau que j’avais déjà commencé à dépeindre du moment. Un Chihuahua, à la limite. Un Pug, grand maximum. Pas un berger, pas un putain de berger qui saisit mon mollet tout entier avec une aisance déconcertante, avec une douleur, qui, elle, semble pourtant bien réelle. Je la sens, la chair déchirée, je le sens, le sang qui coule déjà le long de ma jambe. Et la bête qui secoue mon membre comme une vulgaire proie, qui me fait m’égarer pendant une seconde de ma cible principale. Je bénie l’adrénaline de me faire perdre l’ordre des priorités, de me rappeler que Bailey est le seul que j’ai envie de tuer, là, maintenant, et que la chair se soignera seule.
« Qu’est-ce que tu viens faire ici ?! »
Sa question de merde qui ne fait que m’enrager un peu plus, tout ça parce qu’il n’a toujours pas compris ses erreurs et qu’il ne voit pas la vérité en face. Il ne voit pas à quel point il fait du mal à Ginny et je peux pas croire que ce soit moi, l’imbécile de service, celui qui est tout sauf le bon ami ou la bonne influence, celui qu’elle aurait jamais du rencontrer … en bref, que ce soit moi qui aie à lui annoncer. Il est con, je sais qu’il est con. Je ne pensais simplement pas que ce serait à ce point là, parce que ça dépasse tout ce que j’aurais jamais pu imaginer. Mes coups se dirigent vers son ventre, juste pour qu’il perde son souffle, juste pour qu’il la ferme, juste pour qu’il arrête de dire autant de conneries parce qu’un jour mes promesses deviendront réalité et un jour il ne fera plus parti d’aucun tableau, quel qu’il soit.
La riposte fait mal, le chien accroché à ma jambe m’empêche de mouvoir comme je le voudrais, d’esquiver comme je le devrais. Tel maître tel chien, hein. Je me protège le visage par instinct, forme un X avec mes avant bras le temps qu’il se défoule un peu à son tour. Mes sens restent aux aguets et lorsqu’une ouverture se dessine, je profite de la proximité entre le mur et nous deux (ouais, le truc juste derrière moi, le truc qui m’empêche d’aller où que ce soit, le truc qui bloque la moitié de mes mouvements) pour attraper sa tête d’une main et la cogner contre la paroi de briques. Ca résonne. Hey, c’est pas un mur porteur, vous devriez le faire tomber les gars, ça donnerait un peu de lumière. J’ai une seconde d’étourdissement de sa part pour expliquer le truc, il a une seconde pour comprendre à quel point il est le pire connard de l’univers même si Ginny osera jamais lui avouer. ”C’est son fils. T’as pas le droit de lui cacher son fils ! T’es rien pour lui, t’es rien, laisse les vivre !" Arrête de tout lui voler, Fitzgerald. Tu peux pas l’avoir elle, tu peux pas avoir son fils, tu peux pas prendre sa vie et le mariage de ses rêves, tu peux pas la garder à l’autre bout du monde comme si elle y appartenait. Tu peux pas faire tout ça, bordel. Tu peux pas faire tout ce que même moi j’aurais jamais imaginé faire. Même moi.
Ma main reprend position à l'arrière de son crâne, tente de lui faire imprimer les informations en abattant à nouveau sa tête contre le mur.
Jill n'oublie pas tout ce qui c'est passé pendant une semaine. Mais une journée de trêve, une journée où elle le laisse tranquille avant d'avoir cette discussion qui, elle le sait, risque de faire mal. Ils sont allongés dans le lit de Bailey, profitant enfin de pouvoir être tous les deux. Mais quelqu'un toque, bien évidemment il fallait qu'il y est quelqu'un qui vienne les faire chier. Elle grogne et Bailey descend. Elle comptait faire la morte et rester dans le lit jusqu'à ce que Bailey puisse enfin le virer pour revenir avec elle.
Elle relève la tête quand elle croit reconnaître le bruit de coups. Et la voix d'Auden. Putain non pas Auden. Elle entend beaucoup de bruit et en moins d'une minute elle a enfilé un jogging et le tee-shirt de Bailey pour descendre les marches 4 à 4. Elle voit Auden, rien qu'à la vue de sa tête la rage monte. Elle n'a pas vraiment le temps d'analyser la situation qu'elle voit la tête de Bailey qui tape contre le mur à deux reprises. Et Auden qui crache son venin. « C'est son fils. T'as pas le droit de lui cacher son fils ! T'es rien pour lui, t'es rien, laisse les vivre ! » Elle ne voit pas le visage de Bailey mais elle sait qu'il est brisé, parce qu'il va écouter l'autre con qui sait exactement où taper pour faire mal. Bailey se retourne et commence à étrangler Auden, bien trop fort, mais il le mérite non ? Elle n'hésite pas une seconde à les rejoindre. Elle attrape le bras d'Auden, le premier qu'elle trouve. Il est peintre, et frapper son visage ne sert à rien, il ne s'en sert pas assez. Alors que ses mains, ses poignets, son censés être indispensable. Elle pose ses mains de chaque côté du poignet et frappe pile sur l'articulation avec toute sa haine. Ça craque, très fort. Elle espère intérieurement qu'il aura le droit à une dizaine d'opérations et des années de kiné avant de pouvoir utiliser à nouveau un pinceau.
Bailey est encore en train de l'étrangler. Et Jill le regarde dans les yeux en le poussant en arrière. « Bailey ! STOP ! T'iras pas en prison pour avoir tué un connard pareil. » Elle se tourne vers Auden, qu'elle aussi pourrait tuer en une seconde pour des centaines de raisons. « Et toi... Tu viens chouiner pourquoi ? Parce que t'as toujours pas réussi à sauter la petite sœur McGrath. Pourtant tu la travaille au corps depuis de nombreuses années non ? » Elle sent que Bailey est toujours derrière, prêt à lui sauter dessus. « Bailey non, j'en ai pas fini avec lui. » Elle pose ses mains chaque côtés de sa tête. « Aaaah non, peut-être parce qu'elle t'a pas choisi toi pour être le père de son bébé ? Ou parce qu'elle a préféré compter sur quelqu'un comme Bailey pour prendre soin de son enfant en partant le plus loin possible de toi pour pas que tu viennes gâcher sa vie encore et encore ? Parce que si Bailey n'est rien pour Noah, toi t'es encore moins que rien, une sous merde. Il n'a pas besoin de toi, t'es qu'une tâche noir dans la vie de Gin tu le sais ça ? Tu lui sers à rien à part à l'enfoncer... Et toi ? Tu te prends pour qui à venir ici pour taper sur un des seuls homme qui compte vraiment dans la vie de Noah ? Parce que tu lui as appris quoi toi ? T'es juste une distraction de quelques minutes quand Gin trouve personne d'autre pour le garder... » Jill lui met un coup de genoux dans le ventre avant de violemment le repousser contre le mur.
Je savais. Je savais qu'il viendrait ici, je savais qu'à la seconde où je lui avais parlé de Bailey, de Noah, de leur cachette, de leurs secrets, il avait commencé à planifier la suite. L'Auden d'il y a 15 ans aurait sauté à la gorge du Fitzgerald bien avant de m'envoyer un premier SMS de réponse plat, beige, alarmant. L'Auden d'aujourd'hui était plus fin, plus rusé, toujours aussi prévisible par contre, mais il avait mijoté sa hargne. Il avait laissé sa rage atteindre un niveau suffisant pour aboutir sur la pelouse de Bailey à la seconde où il avait fermé son téléphone, où il avait refusé tous mes appels.
Et Logan jappe. Et leurs coups partent dans un sens et dans l'autre. Et ils se menacent, et Jill en rajoute. J'étais montée dans un Uber à la seconde où j'avais commencé à envoyer des SMS à Auden, j'avais quitté Toowong en trombe pour finir dans les embouteillages, pour n'arriver que maintenant. Mais déjà j'en entends trop, et déjà je sais qu'ils sont déments, qu'ils se font volontairement tellement mal.
« Non. » Jill est à bout de souffle, Bailey est en retrait, le poignet d'Auden est plié dans un sens qui n'a rien de normal. Mes pas m'ont pressée entre eux tous, au milieu de leur cercle chaotique, Logan a profité de l'accalmie pour se ranger derrière son maître sans quitter la scène pour autant. « Personne ne va décider qui sera dans la vie de Noah et de moi, autre que Noah et moi. » mon regard passe sur chacun de leurs visages, je me répète toutes les insultes qu'ils se sont crachées à la tête comme si c'était un concours qu'ils se qualifiaient tous avoir perdu d'avance. Mes parents avaient tenu ce rôle-là trop longtemps, Matt pareil, de faire le filtre dans mon entourage, de garder des gens loin, d'en imposer d'autres. En les sortant de ma vie, j'espérais avoir sorti ce comportement-là aussi. « Et vous pouvez vous crier dessus, vous pouvez vous casser tous les os du corps, vous pouvez passer l'éternité à vous détester les uns les autres. » mes prunelles glissent vers le bras blessé d'Auden, remontent vers le visage tuméfié de Bailey, dévient vers le rictus de rage de Jill. « Mais je veux que vous soyez dans notre vie, et vous y resterez tant que vous le voudrez vous aussi. » je pourrai jamais les forcer à rester ; même si je l'espère de tout mon coeur. Mais ils ont pas à se virer entre eux, ils ont pas à se juger non plus. L'important c'est que je leur ai chacun dédié une place unique qui leur appartient à eux et à eux seul, différente et essentielle pour chacun d'entre eux. Le reste est superflu.
« On va à l'hôpital, maintenant. Tous. » et d'un geste décidé et sans équivoque, je dégaine mon portable de ma poche pour appeler un taxi, espérant nous y entasser le temps d'un trajet qu'ils haïront sûrement, mais qui m'assurera que leurs blessures de guerre ne s'empirent plus pour aujourd'hui.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7485 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Il frappe avant de parler. C’est tout ce qu’il sait faire cet abruti. Logan me défend immédiatement en se jetant sur le mollet de l’artiste. Je ne l’avais jamais vu comme ça. Auden continu à se défouler sur moi comme si je n’étais qu’une poupée de chiffon. Je n’ai pas le temps d’éviter les trois premiers coups. Je réagis au quatrième, le coince contre le mur pour calmer ses gestes incontrôlés. Je ne sais pas ce qu’il est venu faire chez moi et j’ai à peine le temps de demander. Je n’ai jamais été pour la violence, mais il a commencé. Je sens un filet de sang glisser sur mes lèvres et je frappe de toutes mes forces contre ses côtes. Il veut se battre, aucun problème… J’ai un wagon de rage et de colère à décharger. Logan a lâché la jambe du brun, mais continue à grogner tandis que j’assène un deuxième coup. En quelques secondes, je sens ma tête heurter le mur et ma vision devenir légèrement flou. « Aoutch. » Cri de douleur tandis que la force du coup me laisse complètement sonné. Je porte une main à mon front. Auden déverse son venin mêlé à la raison de sa présence ici. « C’est son fils. T’as pas le droit de lui cacher son fils ! T’es rien pour lui, t’es rien, laisse les vivre ! » Mon souffle qui se coupe, mon cœur qui se serre. Elle lui a dit. Elle l’a envoyé ici. Il vient faire le sale boulot. Toutes les belles paroles d’hier n’étaient que de la poudre aux yeux. La vérité est là… Je ne serais jamais le père de Noah. Plus personne ne pourra me convaincre du contraire désormais. Les paroles d’Auden qui se répète en boucle. Les doutes qui reviennent telle une vague destructrice. Je me laisse déstabilisé par mes sentiments, il en profite pour exploser mon crâne contre le mur une nouvelle fois. Et soudainement, je ne contrôle absolument plus rien. Je laisse les doutes de côtés et laisse la rage prendre le dessus, tout balayer sur son passage telle une vague destructrice. Je vois flou, mais pas assez pour manquer le visage d’Auden. Mes doigts se glissent autour de sa nuque et aveuglé par la colère, je commence à serrer. Je ne suis plus conscient de mes gestes. Je serre comme jamais. Il voulait se battre ? Il va prendre pour les autres. Il va prendre pour les parents McGrath, pour mes parents, pour Eliott.
Je n’entends pas Jill arriver. Je l’entends à peine frapper Auden. Je vois flou, mais serre un peu plus fort la gorge de l’artiste. Jusqu’à ce que Jill hurle à côté de moi, qu’elle attrape mon bras et me tire en arrière. Mais la colère est toujours là et elle dirige le moindre de mes gestes. « LÂCHE MOI ! » Un mouvement et je pousse Jill loin de moi. Je suis prêt à me jeter sur Auden une nouvelle fois, mais la brunette s’interpose. Et soudainement, je réalise… Mes mains se mettent à trembler tandis que Jill se met à crier. « Parce que si Bailey n'est rien pour Noah, toi t'es encore moins que rien, une sous merde. » C’est tout ce que je vais retenir de cet échange. Elle le dit elle-même. Je ne suis rien pour Noah. La douleur en est que plus intense. J’ai soudainement envie de partir. Laisser Auden, Jill, tout le monde sans jamais me retourner.
Un bruit de portière qui claque et Ginny qui débarque dans mon salon. Elle pense faire quoi ? Venir sauver le monde alors qu’elle a créé tout cela, alors que cet homme est venu chez moi pour me tabasser à cause d’elle. « Personne ne va décider qui sera dans la vie de Noah et de moi, autre que Noah et moi. Et vous pouvez vous crier dessus, vous pouvez vous casser tous les os du corps, vous pouvez passer l'éternité à vous détester les uns les autres. Mais je veux que vous soyez dans notre vie, et vous y resterez tant que vous le voudrez vous aussi. » Je veux plus avoir ce genre de conversation. Plus jamais. Elle nous ordonne de la suivre jusqu’à l’hôpital et je secoue la tête malgré le mal de crâne qui pointe le bout de son nez. « Sortez de chez moi. » Je ne regarde personne et vais m’écrouler sur mon canapé. Une respiration et je prends conscience des tremblements qui agitent mes mains. Pour la première fois de ma vie, je me suis fait peur. Si Jill n’avait pas été là, je ne sais pas si j’aurais été capable de m’arrêter. Je voulais qu’il paie pour tout le mal que je ressens. J’étais prêt à le tuer. Je les entends parler derrière moi. Ginny qui s’assure des blessures d’Auden et Jill qui s’insurge, qui insulte, qui s’énerve contre sa sœur. Je me relève et me dirige vers Jill. J’attrape son poignet doucement et l’attire vers moi avant de me placer devant elle. Mon regard se pose sur Auden et Ginny. « Je vous ai dit de SORTIR DE CHEZ MOI ! » J’ai si mal au crâne et mon nez qui n’a pas cessé de saigner depuis le premier coup. « N’envoie plus jamais ton larbin ici pour faire le sale boulot. » Je n’ai jamais été aussi tranchant, aussi dur avec Ginny. Je ne peux plus laisser faire. « Tu me dis que tout ira bien, que l’on va rattraper le temps perdu. Que l’on va reconstruire NOTRE famille et il vient ici jouer les défenseurs de Ginny McGrath ?! » Il est forcément responsable, il n’a pas pu l’apprendre tout seul. « Qu’est-ce que t’as été lui dire pour qu’il vienne me casser la gueule chez moi, hein ? » Je soupire et m’accroche à Jill. « Elle est belle notre famille… » Un rire nerveux s’échappe d’entre mes lèvres. Elle m’a menti et je pourrais pas l’oublier. « Tu veux être une femme indépendante Gin ? Parfait, mais n'oublie pas Noah et tout ce que tu lui as promis hier encore. » Je faisais parti de la promesse en tant que figure paternel, il faut croire qu’elle a changé d’avis en moins de deux jours…
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Ce ne sont pas ses doigts autour de mon cou qui me font le plus mal. Ils me coupent la respiration mais ne font que faire bouillir encore un peu plus fort la rage que je contenais au fond de moi. Ce n’est pas mon poignet vrillé dans le mauvais sens qui me tue à petit feu, même si j’étouffe un cri, même si l’adrénaline n’arrive pas à me faire oublier cette douleur là tellement elle est immense. Ce ne sont pas les griffes de Bailey qui tente de s’agripper à mon cou comme dernière raison de vivre qui me font le plus mal, pas même quand Jillian continue de le tirer en arrière et que ma peau prend aussitôt les marques rougeâtres de cet instant. Ce ne sont pas les mots de Jillian elle même qui me font un quelconque effet, qui sont autre chose à mon sens qu’un désagréable bourdonnement à mes oreilles. Elle pense pouvoir me faire ployer en s’attaquant directement à moi mais cette tactique n’est pas la meilleure. Elle a le pouvoir de tout. Si elle le voudrait, elle aurait réellement le pouvoir de me mettre à mal mais après tout ce temps elle ne l’a toujours pas compris, elle ne sait pas utiliser les armes qui semblent si évidentes. Et dans ma tête les répliques fusent, mon esprit rage, je crache. Si jamais elle avait une quelconque importance à mes yeux, si jamais elle était autre chose qu’un animal en fin de vie sur le bord de la route ; j’aurais pris le temps de lui exposer le fond de ma pensée et lui rappeler qu’elle non plus, elle n’est personne, et qu’ils se sont bien trouvés.
Parce que t'as toujours pas réussi à sauter la petite sœur McGrath. Pourtant tu la travaille au corps depuis de nombreuses années non ? Et t’es tellement à côté de la plaque, McPuttana. La folie ça n’excuse pas tout, ça n’excuse pas ne rien avoir compris à la vie de ta propre soeur et d’être aussi perdue depuis plus de dix ans. Ca n’excuse pas de croire que le monde est tout noir ou tout blanc, de croire que chacun veut sauter l’autre parce que c’est ta routine à toi et ce que tu fais de ton cul n’intéresse personne ici. Elle s’appelle Ginny. Elle a un nom, elle a une vie dans laquelle tu n’as jamais été et tu ne seras jamais, parce qu’à aucun moment t’as su en gagner le droit ou le privilège. Peut-être parce qu'elle t'a pas choisi toi pour être le père de son bébé Et ça c’est gross, même pour moi. Ca devrait l’être pour elle aussi si jamais elle avait suivi un minimum la vie de Ginny, si elle l’avait vu comme moi suivre Ezra du regard à l’Académie quand il passait dans le périmètre de cent mètres autour de nous. Mais là encore, t’étais pas là Jillian. T’as jamais été là quand il le fallait, quand elle avait besoin des conseils de sa soeur, quand elle avait besoin de sa soeur tout court. Ou parce qu'elle a préféré compter sur quelqu'un comme Bailey pour prendre soin de son enfant Et les lavages de cerveau, t’as eu le droit à un prix pour ton abonnement à vie, j’espère ? Morirà. Parce que si Bailey n'est rien pour Noah, toi t'es encore moins que rien, une sous merde. J’aurais presque ri, à ce moment là. Elle n’a pas choisi de laisser Bailey entrer dans sa vie, contrairement à moi. Des comparaisons, j’en ai des millions, des points sur lesquels je pourrais prouver que j’ai toujours fait ce qu’il y avait de mieux à faire pour Noah, j’en ai une infinité. Il l’a seulement fait vivre en autarcie, loin de tout, loin de sa famille, loin de son père, loin de ses racines. C’est tout ce qu’il a fait, et elle cautionne ça. Elle cautionne tous les actes de Bailey parce qu’elle est trop aveuglée par ses horribles et inutiles sentiments pour lui. Elle continue de le choisir depuis des années et jamais, jamais elle ne pense à Ginny. Tu te prends pour qui à venir ici pour taper sur un des seuls homme qui compte vraiment dans la vie de Noah ? T’as oublié Ezra. T’oublies toujours Ezra, mais de tous les hommes de la vie de Ginny il était le seul à demander des nouvelles de son fils chaque jour alors que c’est sa famille à elle, à Jillian, à eux, aux putains de McGrath, qui l’ont empêché de créer un lien avec la chair de sa chair. Bailey compte pour Noah parce que tout le monde a voulu que ce soit le cas, parce qu’ils se sont obstinés à ce que le garçon en arrive lui même à cette conclusion là alors qu’au fond il y était prédestiné. Ils l’ont forgé à leur image, ne lui ont laissé aucune issue de secours, aucun échappatoire. T'es juste une distraction de quelques minutes quand Gin trouve personne d'autre pour le garder… Ce qui devait être la sentence finale et terminer de me mettre à mal est la chose la plus insensée qu’elle aurait pu dire. On est passés à travers de la jalousie infondée de Matt, on est passés à travers les neuf heures de décalages horaires, on est passés à travers un nombre incalculable de choses qui n’avaient pas beaucoup d’intérêt pour le reste du monde mais en avaient pour nous. On est passés à travers bien trop d’épreuves en près de treize longue années pour que je ne sois une distraction, ce qu’elle même n’a jamais été. C’est stupide que de penser ça, que de croire sa propre soeur capable d’une telle chose alors qu’elle est supposée la connaître un minimum. C’est toujours pas le cas, après trente ans.
On devient deux chiens enragés chacun tenu en laisse par les femmes Mcgrath. Si une seule lâche du lest, si une seule commence à baisser sa garde et croire qu’on sera capable de se tenir ; on va s’entre-tuer. Mais la voix de Ginny nous interrompt tous les deux, aussi inattendue que forte. J’aurais tout donné pour qu’elle n’assiste pas à ça, tout fait pour qu’elle ne voit rien de ce qu’il se passe entre les murs de cette foutue baraque. J’allais aller lui chercher, ses carottes, je promets. J’avais seulement ça dont je devais me charger avant, un simple détour, une question de quelques minutes à peine. Je vois ses yeux qui nous dévisagent chacun à notre tour mais mes iris ne cherchent pas les siens, encore trop occupé à cracher leur venin sur Bailey. Heureusement qu’elle est entre nous deux, qu’elle fait office de tampon, qu’elle brise le cercle infernal qu’on a jamais mis en pause parce que je jure que je suis encore prêt à me battre contre lui, même si l’état de mon poignet me fait tordre de douleur, même si quad j’essaye de bouger les doigts y’en a aucun qu’est fichu de répondre. Moi, j’étais prêt à l’écouter. J’étais prêt à aller à ce fichu hôpital, à me faire soigner parce qu’Isaac parce que c’est le genre de karma que j’ai. J’étais vraiment prêt à tout ça et même que j’ai pas fait claquer ma langue sur mon palais, que j’ai pas roulé des yeux, que j’ai fait aucun geste. J’ai même abaissé les épaules et recommencé à respirer comme quelqu’un de normal, maintenant que ses mains dégueulasses ont quitté mon cou. Dans le temps c’étaient mes mains à moi qui étaient sur son cou, et c’était pas le même contexte.
Il a des paroles sèches que j’accepte, que je tolère. C’est pas comme ça qu’on s’rend à l’hôpital, Bailey, arrête de faire ta crise d’ado. Le jeu est terminé, game over, t’as perdu toutes tes vies, fallait penser aux updates avant, maintenant t’es juste vieux et blessé, abandonne, ça sert à rien. Je me redresse un instant, balance tout le poids de mon corps sur la jambe qui n’est pas blessée, retient mon poignet dans ma main pour éviter de forcer dessus. Et quel connard, mais quel connard. Il aurait pas dû continuer à parler, il aurait dû avoir appris quand s’arrêter. Il devrait savoir que y’a des choses que je tolère, que y’en a d’autres pour lesquelles ça sera jamais le cas peu importe ce qui peut arriver. « Je vous ai dit de SORTIR DE CHEZ MOI ! » Je vous jure que j’avais commencé à me calmer, que je m’étais réjouis de sa main tremblante, que j’avais pensé l’espace d’une seconde à retourner sur mes pas et sagement quitter les lieux. Mais là c’est sa faute si y’a mon regard noir qui dévie en sa direction, qui souhaite seulement sa mort. ”Ferme ta gueule Fitzgerald.”
« N’envoie plus jamais ton larbin ici pour faire le sale boulot. » Y’avait un chemin à pas prendre, un seul putain de chemin. Il y va all in, il prend même pas le temps de peser le pour et le contre. Il marche pas, le gars, il court. Le problème c’est pas que je sois devenu le larbin de l’histoire, le problème c’est que le ton qu’il emploie il est destiné à Ginny. Le problème c’est que tous les reproches sont destinés à Ginny et elle seule, alors qu’elle voulait seulement des carottes violettes. C’est tout ce qu’elle a jamais voulu. Toutes ses autres paroles sont sur la même lancée et cette fois ci c’est à mon tour de perdre mon sang froid, de ne plus rien en avoir à foutre que toute la famille soit réunie pour assister à la scène. ”Je t’ai dit de FERMER TA GUEULE !” Moi aussi, je peux crier. Et moi, contrairement à lui, j’ai pas les mains qui tremblent, j’en ai une qui fonctionne encore parfaitement et c’est celle qui s’abat encore sur lui pour un dernier uppercut. M’approcher de lui me pousse à faire un pas en avant et la jambe blessée ne peut pas assumer le poids de mon corps. Elle cède sans m’avoir prévenu au préalable, mon genou se retrouve au sol, mon poignet cassé cherche à se rattraper sur le mur sans que cela ne fasse autre chose qu’élancer la douleur dans mon corps tout entier. Je grogne, je bouille de l’intérieur et de l’extérieur, je fulmine. Il en fallait quand même la peine. Il ne devrait pas lui parler comme ça. Il n’aurait jamais dû.
« Sortez de chez moi. » la première claque que je reçois de Bailey, qui fait mal, presque autant que le regard noir dont il me gratifie. ”Ferme ta gueule Fitzgerald.” Auden menace, et Bailey se rapproche, et il dégage Jill, il l'attire vers lui pour m'éloigner au passage, pour faire barrage. « Je vous ai dit de SORTIR DE CHEZ MOI ! » sa rage qu'il passe sur Auden comme sur moi, et je baisse pas les yeux, même s'il me fait mal, qu'il sait exactement quoi faire pour. ”Je t’ai dit de FERMER TA GUEULE !” ma main s'aligne pour attraper le bras d'Auden par habitude, le calmer comme tant de fois avant quand je sais que là, c'est totalement impossible. « N’envoie plus jamais ton larbin ici pour faire le sale boulot. » mes sourcils se froncent, ses accusations qui se multiplient, quand il peint un portrait qui ne me ressemble pas, que je refuserais de porter en toute circonstance. Parce que ça voudrait dire que je ne les aime pas de tout mon coeur, parce que ça voudrait dire que je leur ai menti, parce que ça voudrait dire que je ne les veux pas dans ma vie. « Tu me dis que tout ira bien, que l’on va rattraper le temps perdu. Que l’on va reconstruire NOTRE famille et il vient ici jouer les défenseurs de Ginny McGrath ?! »
Il déferle, et il crache et il a mal, mes prunelles caressent son visage à la recherche de tous les endroits qui le brûlent, qui le blessent. « Qu’est-ce que t’as été lui dire pour qu’il vienne me casser la gueule chez moi, hein ? Elle est belle notre famille… » qu'est-ce qu'il devrait faire, pour ne pas être recouvert d'ecchymoses demain matin, qu'est-ce qu'il devra prendre pour empêcher la douleur de le saisir avec violence, qu'est-ce qu'il devrait éviter pour ne rien empirer. « Tu veux être une femme indépendante Gin ? Parfait, mais n'oublie pas Noah et tout ce que tu lui as promis hier encore. » « Tout ce que j’ai promis à Noah, ou tout ce que je t’ai promis à toi? » et ma langue claque, et ma voix pique, et je n'aime pas le lui reprocher quoi que ce soit, jamais, surtout pas maintenant quand il est à bout, quand la pression et les nerfs et la peine prennent le pouls sur le reste. Mais Noah l'aime Auden, et Noah l'aime Bailey. Et eux deux l'aiment aussi. À mes yeux, c'est amplement suffisant. Alors pourquoi on en est là?
« Je pensais pas qu’il fallait que je te convainque de quoi que ce soit. Je pensais que tu savais que je te mentais pas, jamais. » mais apparemment, la seule personne ici qui ne doute pas, c'est Williams. La seule personne ici que je regarde aussi, c'est lui, maintenant, quand il titube, quand je le déteste de le faire. Parce que ça veut dire qu'il s'est fait mal par ma faute, qu'il est mêlé à mes drames par ma faute. La première chaise à côté de nous que j'attrape pour la mettre sous sa main valide, qu'il se donne l'impression de ne pas avoir perdu pied et de s'être rattrapé comme champion tout seul alors qu'il me brise le coeur à voir. Son poignet m'effraie, sa tête a été trop abîmée aujourd'hui comme dans les derniers jours pour ressembler au Auden que je connais sur le bout des doigts et ma silhouette passe sous son bras pour le redresser un peu plus qu'il ne l'était déjà. Bailey est dans son monde, Bailey m'a jetée de son univers et a fermé la porte à clé, ça ne sert à rien que j'insiste quand il n'a pas besoin de moi, quand il ne veut plus de moi. « Des pommes de terre. Pour son nez. » ça aide à l'élancement, ça aide à la guérison, aux marques. Je m'adresse à Jill en sachant qu'elle n'aura que des insultes pour moi, que des cris elle aussi, que c'est peine perdue. Mais pour Bailey, ça en vaudra toujours la peine.
Et ma main s'ancre dans le dos poisseux de Williams, presse pour lui faire faire volte-face, pour l'entraîner avec moi dehors. On n'a plus rien à faire ici et l'espace d'un instant, j'en suis totalement persuadée.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7485 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
« Tout ce que j’ai promis à Noah, ou tout ce que je t’ai promis à toi? » Comme si elle ne pensait pas tout ce qu’elle avait pu dire la veille. Les beaux discours sur la famille, sur le fait qu’il était temps que l’on se retrouve avec Noah. Tout cela n’était que du vent ? Je suis incapable de réfléchir calmement. Incapable de quoique ce soit, si ce n’es leur demander de partir de chez moi pour ne plus jamais y revenir. Auden est allé trop loin en venant ici. Ginny est allée trop loin en prononçant ces quelques mots, en se plaçant près de lui. Je ne veux plus les voir. Je veux qu’ils partent. Incapable de rester là, face à eux, je laisse Jill et retourne m’écrouler sur le canapé. Mon mal de crâne se fait encore plus important. J’aimerais disparaître. Ne plus rien ressentir. Au loin, j’entends la voix de Ginny donner des conseils. Elle ose encore se la jouer maman protectrice. Je me mords les lèvres pour ne pas hurler à nouveau. Ce n’est pas le moment. Qu’elle s’en aille. Je n’en ai plus rien à faire. Tant mieux. Bon débarras.
J’entends la porte d’entrée claquer et plus rien… Un silence affolant qui m’entraîne à une vitesse fulgurante vers le fond. Je me sens perdre pied. Tout va trop vite dans ma tête. La présence d’Auden, ses reproches, ses coups. Les reproches de Ginny, ses paroles. La sensation de trahison qui m’envahit. Cette envie folle de partir pour ne plus jamais me retourner. Tout s’enchaîne. Pris dans la tempête, je me recroqueville dans un coin du canapé. Mes genoux contre mon torse me font un mal de chien, mais j’ai besoin de cela pour ne pas sombrer. Me transformer en boule pour tenter de garder une contenance. Ma respiration s’accélère. J’aimerais hurler à plein poumon, mais j’en suis incapable. Un cri étouffé s’échappe d’entre mes lèvres alors que les larmes gagnent mes yeux dans une cascade que je suis incapable de retenir. Je sens Jill s’installer près de moi et ma main cherche immédiatement la sienne. « J’ai mal. » J’articule difficilement. Je ne saurais lui dire là où la douleur est la plus forte. Mon nez ? Mon crâne ? Mon égo ? Mes sentiments ? Je ne sais plus. Je me raccroche à la brunette comme je ne l’avais encore jamais fait.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
En quelques secondes, Jill se retrouve derrière Bailey. Ses oreilles sifflent à cause de la haine et ses dents se serrent quand elle voit Ginny qui arrive pour récupérer Auden. « Tu peux ramener ton chien de garde avant qu'il ne tue Bailey ! » Elle essaie de regarder les blessures de Bailey, mais a le souffle coupé quand il se met à parler à Ginny. Tout ce que Jill aurait pu lui dire, il le fait. Et elle reste impressionnée. Elle pose sa main sur son avant bras pour essayer de le calmer, mais il a besoin de hurler. Un mec timbré vient de rentrer chez lui pour lui casser la gueule. Jill regrette de ne pas avoir eu plus de temps pour lui briser l'autre poignet, ou le cou. Ça aurait été plus radical de lui casser le cou. Bailey hurle, Ginny réplique, et Auden continue de chercher à faire le malin. Comme toujours. En une seconde Bailey se prend un nouveau point dans la figure et c'est au tour de Jill de passer devant lui. Pour le protéger et les faire partir. « Et là tu vas rien lui dire non plus j'imagine... » Elle ne crie même pas, elle reste blasée. Elles qui avaient pourtant réussi à communiquer plus tôt dans la semaine. Jill ne comprenait de nouveau plus sa petite sœur. « Tu vas le défendre lui comme tu l'as toujours fait ? Un jour c'est lui qui brisera ta vie Gin, lui qui t'aura éloigné de tout le monde pour te garder accroché à ses basques. Et j'espère que ce jour là tu regretteras. Le jour où t'auras même perdu Isaac à cause de cette merde. » Jill ne lui crie toujours pas dessus, elle se contient comme elle le peut. Bailey ne veut pas la suivre à l'hôpital, alors Jill restera avec lui ici. Elle ne risque pas de le forcer à la côtoyer une seconde de plus. Bailey s'éloigne. « Tu me déçois Gin... Tu sais pourtant à quel point tout ça peut lui faire du mal, je te comprends pas... » Elle était peut-être un peu injuste, mais elle ne pouvait pas voir Bailey dans cet état sans vouloir détruire chaque personne qui lui faisait du mal. « Et le pire, c'est que tu sais très bien qu'il reviendra, comme toujours. Tu as bien trop de chance, tu le mérites pas. » Et Jill se tourne en fermant la porte avant de se précipiter sur le brun au bord de la crise.
« Non non non Bailey tu restes avec moi ! » Elle ne sait pas si il va faire une crise d'angoisse, ou tomber dans le coma à cause d'une ou plusieurs de ses blessures. Il est couvert de sang, elle n'avait pas encore vraiment vu toutes les marques qu'il pouvait avoir sur le corps. Elle commence à s'inquiéter. Il pleure, il est recroquevillé. Il lui dit qu'il a mal et elle a terriblement peur. Elle attrape sa main et passe doucement sa main dans son dos. Elle attrape son menton pour qu'il la regarde dans les yeux. « Respires, comme d'habitude. Tu me suis d'accord ? » Elle gère la situation, comme elle le fait toujours. Même si cette fois elle est bien plus inquiète. « Il va falloir se calmer doucement babe, parce que je vais devoir regarder toutes tes blessures d'accord ? » Tout lui expliquer, respirer avec lui, le toucher, le rassurer. Elle le faisait machinalement maintenant. Elle pose ses deux mains sur ses épaules en l'aidant à déplier ses jambes pour pouvoir se poser ses genoux de chaque côté de ses cuisses. « Arrête de pleurer, je suis là, je suis là... » Ginny le brise, et Jill lui en veut à mort pour ça. A cet instant, toutes les parcelles de son corps détestent sa sœur. Elle essuie ses larmes et lui montre comment respirer jusqu'à ce qu'il soit un peu plus calme. Ensuite elle vérifie tout. Son nez, son crâne, son arcade, et ses côtes. « T'arrives à lever les bras pour enlever ton tee-shirt ou je vais chercher des ciseaux ? » Son nez saigne mais n'a pas l'air cassé. « Tu sais qu'il va falloir voir un médecin ? » Ils n'auront pas vraiment le choix, c'est certain. Ce qui l'inquiète le plus, c'est sa tête. « T'as des vertiges ? Envie de vomir ? » Si c'est le cas, elle serait capable de le porter elle-même pour l'emmener jusqu'à l'hôpital. Tout ça lui fait presque oublier qu'elle lui en voulait encore il y a quelques heures pour cette semaine horrible. Presque.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7485 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
« Non non non Bailey tu restes avec moi ! » J’essaye. Je fais tout pour ne pas sombrer, pour rester auprès d’elle, mais c’est dur. Beaucoup trop dur. J’ai juste envie de lâcher prise, de ne plus rien contrôler. Je veux plus ressentir. Je voudrais que tout s’arrête. Jill en a décidé autrement. Je sens sa main glisser sur ma joue, puis sous mon menton pour me forcer à relever le visage et croiser son regard. Un instant, j’hésite à fermer les yeux. Je ne suis pas prêt à affronter le monde, là maintenant. Pourtant… Je dois me raccrocher à elle, je le sais. Elle sera la seule capable à ne pas me laisser sombrer. Alors, mon regard finis par croiser le sien. J’entends sa voix au loin, me demandant de respirer. Je hoche la tête et tente de suivre le mouvement. Je dois me raccrocher à elle. C’est tout ce que je peux faire. Je sais que si elle était partie à la suite de sa sœur, j’aurais fini par faire une connerie. Je le sais. Je pourrais l’avouer sans aucune honte. J’aurais abandonné. Pour de bons. Mais je me raccroche à elle, plus que tout. « Il va falloir se calmer doucement babe, parce que je vais devoir regarder toutes tes blessures d'accord ? » Une nouvelle fois, je hoche la tête. Je me sens incapable de parler. Je déplie mes jambes et grimace quelque peu. J’ai mal de partout, tellement que je ne sais plus vraiment où la douleur commence. Les larmes ne cessent de couler, tellement que j’ai du mal à reprendre ma respiration. Je passe mes mains sur mes joues nerveusement, comme si cela pouvait arrêter le flot de larmes. « Me laisse pas. » C’est tout ce que j’arrive à dire, à articuler, dans la tempête de mes pensées. Elle est si proche que moi que je viens lui voler un baiser. Même si ça fait mal, même si cela n’a pas vraiment de sens dans l’instant. J’en avais juste besoin.
Je lève les bras comme elle le demande, doucement elle enlève mon tee-shirt. Elle parle de médecin et je secoue la tête pour dire non. « J’ai juste mal à la tête. » Et sans réfléchir, j’ajoute : « J’ai envie de dormir. » Mauvais signe. Dans un autre instant, j’aurais compris que ce n’est pas forcément bon signe. Je sais plus. J’ai envie de dormir pour m’enfuir dans les rêves, pour arrêter de ressentir pendant quelques instants. Je sens les mains de la brunette glisser sur mon torse à tenter de trouver des blessures supplémentaires. Il ne m’a pas frappé dans le bas du corps. C’est ma tête qui me fait le plus mal. Je crois. Je sais plus trop… Je laisse Jill faire. Je me perds dans ma tête. Les paroles d’Auden qui s’y jouent en boucle, les regards de Ginny, ce que Jill a fini par lui dire. Et mon regard qui trouve celui de ma petite amie qui semble si inquiète et si en colère. « Toi aussi, tu m’en veux, hein ? » J’attrape son poignet pour qu’elle arrête de bouger dans tous les sens. « Tu vas partir parce que tu me détestes. » J’arrive à m’en persuader. Et je ne le dis pas, mais je pense que mon être tout entier est en train de crier que si elle franchie cette porte. C’est fini pour moi. « Je veux plus jamais la voir. » Et je parle de Ginny. Il faut que je le dise. La décision est prise dans la douleur, dans la hâte, mais je n’ai jamais été aussi sûr de moi, aussi déterminé. « C’est fini. Elle est allée trop loin. »
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Jill revient vers lui le plus rapidement possible. En maudissant intérieurement sa petite sœur. Elle aurait pu les suivre pour achever Auden et continuer de descendre sa sœur. Mais Bailey est plus important que ça, il est plus important que qui que ce soit dans ce monde. Alors elle s'assoit sur ses jambes le plus rapidement possible pour pouvoir vérifier chaque parcelle de son corps. « Je te laisse pas Bai, je te laisse pas... » Elle continue de se concentrer sur ses blessures, qui ont l'air aussi grave les unes que les autres. Elle ne va pas commencer à paniquer, c'est pas le moment. Elle lui montre comment respirer. Elle sent qu'elle arrive petit à petit à l'aider à refaire surface.
Pendant les premières minutes, il ne parle pas. Il ne fait qu'hocher la tête. Quand il recommence à parler, Jill souffle un peu. Elle s'inquiète de nouveau bien rapidement quand il lui dit qu'il veut dormir. « Non, tu t'endors pas Bai ok ? » Si il s'endort, c'est qu'elle est certainement en train de le perdre, et elle ne le veut surtout pas. « Tu gardes les yeux ouverts, et tu me regardes d'accord ? » Elle ne réalise même pas qu'il vient de l'embrasser. Elle ne l'écoute qu'à moitié, en continuant de mimer une respiration calme et régulière et de regarder toutes les blessures. Sa tête l'inquiète de plus en plus. Il a l'air sonné et dans les vapes, elle ne sait pas vraiment quoi faire. Et il mêle les sentiments à toute cette histoire, alors que ce n'est absolument pas le moment. « Toi aussi, tu m'en veux hein ? » Elle grogne en secouant la tête. Bien sûr que oui je t'en veux. Tu m'as laissé seule pendant une semaine à tourner en rond dans cette foutue maison. Je m'inquiète autant que toi pour Noah et pourtant je n'ai eu aucune nouvelle, pas une seule réponse à mes textos. Je ne savais même pas où t'étais, alors oui je t'en veux, et oui j'ai envie de hurler. Tout ce qu'elle aimerait dire. Mais qu'elle ne dira pas. « C'est pas le moment de parler de ça... » Plus tard, peut-être. Mais elle ne peut pas en rajouter une couche après tout ce qu'il a entendu de la bouche d'Auden. « Je te détestes pas. » Elle l'a détesté pendant la semaine, mais là, elle ne peut plus le détester. Pas ce soir, pas après toute cette journée. « Je veux plus jamais la voir. C'est fini. Elle est allée trop loin. » Jill ne peut retenir un léger rire nerveux. Elle sait que c'est faux, qu'il dit ça sur le coup mais que jamais il ne la laissera sortir de sa vie. Elle ne cherche même pas à le croire, elle ne se fera pas de faux espoirs. Pas cette fois. « Arrête de dire ça Bailey, tu sais que c'est faux. » Elle secoue la tête en posant délicatement sa main sur son front, son téléphone non loin d'elle, au cas où elle devrait appeler les urgences.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7485 POINTS : 860
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Plus les minutes passent, plus j’ai cette envie de dormir. Irrépressible. Comme si on me tirait vers le fond sans que je n’aie la force de me débattre. Je voudrais juste me laisser happer. Ne rien dire, ne pas bouger. Juste laisser la vie faire son cours. M’endormir simplement. Jill en a décidé autrement. « Non, tu t'endors pas Bai ok ? Tu gardes les yeux ouverts, et tu me regardes d'accord ? » Une nouvelle fois, je hoche la tête. Je n’ai pas vraiment envie de parler. J’ai bien trop mal au crâne pour ça. Je la laisse faire son inspection. Vérifier que je ne suis pas autant brisé à l’extérieur qu’à l’intérieur. Est-ce que l’on peut encore recoller les morceaux ? Tout semble s’envoler dans un éclat. Tout va trop vite. J’ai conscience que tout le monde m’en veut pour une raison ou pour une autre. Jill pour ma relation avec Ginny, pour l’avoir laissé seule cette semaine. Ginny pour ce que j’ai pu dire. Auden… Auden déteste simplement le fait que je respire. Mon frère me déteste, mon père également. Ma mère aussi, probablement, pourquoi pas après tout… Tout le monde me déteste. Cette idée qui me colle à la peau, qui ne veut plus partir, qui s’encre dans ma peau. Alors, je l’interroge. Elle repousse Jill. C’est pas le moment de parler de ça. Elle a raison. Mais cela confirme mes pensées. « Ouais, tu m’en veux. » Je hoche la tête à nouveau, mais cette fois, j’ai mal. Vraiment mal. Mes yeux deviennent de plus en plus lourds. J’ai du mal à suivre ce qu’elle me dit. Elle me croit pas et je soupire. « Tu devrais me croire. » J’ai du mal à articuler, mais je veux qu’elle comprenne. J’attrape doucement sa main et la serre du mieux que je peux. « Je te jure. » Je te le promets. Je ne mens pas. Je suis sérieux. Je voudrais lui dire tellement de choses, mais je n’y arrive plus vraiment. Le mal de crâne est depuis en plus violent. Sa main se pose sur mon front et je m’appuie contre. « J’ai vraiment mal à la tête… » Et mes yeux qui se ferment encore et encore. « Je veux m’allonger. »
Et le trou noir… Je ne me souviens de rien après cela. Jill a dit que je m’étais presque évanoui sur elle. Je ne sais pas comment elle a gardé son calme pour m’emmener jusqu’à l’hôpital. J’étais réellement sonné. J’ai eu le droit à la batterie complète d’examen, mais au final, je me suis juste pris la raclé de ma vie et mon corps à voulu abandonner un instant. Les séquelles finales ne sont que bleus au visage et ecchymoses au cœur.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel