Le Deal du moment : -25%
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 ...
Voir le deal
749.99 €

 After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias)

Anonymous
Invité
Invité
  

After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) Empty
Message(#)After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) EmptyMar 17 Déc 2019 - 20:34


@Tobias Doherty &  Constance Byron
Grandir à la rue avait aussi ses avantages. Constance connaissait par cœur Brisbane et trouvait toujours un moyen de se faufiler entre les différentes ruelles plus ou moins fréquenté. Elle avait passé sa main dans les sacs de différents touristes qui n’y avaient vu que du feu. Des tours de passe-passe qu’elle avait appris au fil des années et qui l’avait rendu particulièrement habile dans ce domaine. Elle était passé maître dans l’art de dépouillé les gens de leur bien sans se soucier du mal qu’elle pourrait causer. Si voler était prohiber par la bible, Constance se donnait bonne conscience en assurant qu’elle ne faisait ça que pour remplir son estomac. Pourtant, elle n’était jamais rassasié, elle avait toujours besoin de posséder. À défaut de n’avoir rien eu toute sa vie, elle n’hésitait pas à prendre ce qui n’était pas à elle parfois par nécessité mais bien souvent par plaisir. Voler était depuis devenu une sorte de passe-temps, un défi qu’elle se lançait parfois sans toujours prendre conscience des dégâts que cela pouvait engendrer. Et c’était cette insouciance qui l’avait poussé à prendre le sachet de poudreuse dans le sac de Tobias. Peu importe ce que ça lui coûterait où les ennuis qu’elle allait lui attirer, elle l’avait vu posé là et elle l’avait récupéré. Elle qui d’ordinaire s’était toujours juré de ne jamais touché à ces trucs-là. Il devait bien valoir une centaine de dollars si ce n’est plus. Elle s’était toujours demandé comment les gens pouvaient s’enfoncer cette merdre dans les narines. Il fallait être complétement fou pour tomber là-dedans et elle connaissait bien trop les problèmes que cela pouvait causer pour se tenir loin de tout ça. Pourtant l’appel de l’argent facile avait cette fois-ci était plus fort. Il avait eu le malheur de laisser son sac trainé trop près de la jolie brune, il avait baissé sa garde sans imaginer surement qu’il serait un jour la cible. En temps normal, ils manigançaient à deux contre le reste du monde. C’était probablement le seul sujet où ils arrivaient encore à se mettre d’accord. L’un comme l’autre étaient allergiques aux règles et au conformisme. Il n’y avait qu’à voir leur mode de vie pour comprendre qu’ils étaient sortis du mauvais moule. Difficile d’ailleurs de savoir s’ils s’appréciaient ou s’ils se détestaient. Peut-être les deux, aux moins ils ne se jugeaient pas. Leur manque apparent d’empathie les rapprochaient mais ça lui passait au-dessus de la tête de couper les liens avec le beau brun. Il était un poil trop fou pour elle et malgré qu’elle ait les codes de la rue dans le sang, il y avait certaines limite qu’elle ne franchissait pas. Constance croyait en la rédemption et tous ses péchés étaient encore pardonnable par le seigneur. Tobias, lui, avaient l’air de s’en moquer ce qui le rendait particulièrement dangereux. Elle n’avait pourtant pas peur de lui. À vrai dire, il n’y avait pas grand-chose qui l’effrayait . Elle avait appris à devenir forte dehors. Chacune de ses cicatrices s’étaient transformées en bouclier et elle se définissait comme une survivante. Dans leur monde, c’était la loi du plus fort, il fallait bouffer avant de se faire bouffer et l’amitié n’avait pas sa place dans ces histoires. Elle avait réussi à vendre le sac pour plus de 600 dollars qu’elle avait gardé au cas où. Elle savait qu’à l’heure actuel, Tobias devaient probablement la chercher et elle évitait scrupuleusement les endroits qu’ils avaient l’habitude de fréquenter ensemble. Elle lui rendrait son argent, un jour… peut être…lorsqu’elle aura besoin de lui… ou pas. À moins qu’il n’ait fini crever au fond d’un caniveau parce qu’elle était prête à le parier, cette drogue n’était pas à lui non plus. Et là, ce n’était plus son problème. John lui avait laissé son appartement, le temps qu’elle trouve mieux. Depuis qu’il avait su qu’elle dormait parfois dehors, il s’était senti concerné par son malheur. Elle avait légèrement profité de la situation pour accepter le trousseau qu’il lui tendait généreusement. Lui aussi, elle finirait par le payer un de ces quatre. Elle devait de l’argent à tout le monde mais cela ne l’inquiétait pas. Elle avait quitté son travail tardivement, une chance, son nouveau domicile n’était qu’à quelques pas du Confidential. Il était un peu plus de deux heures du matin. L’endroit n’était pas très bien fréquentait mais elle pouvait s’estimer heureuse d’avoir un toit sur la tête. À peine arrivé dans son hall, qu’elle remarqua une silhouette prêt de son perron. Elle sorti son couteau de poche puis s’avança prudemment de l’ombre. Elle fit un bon en arrière lorsqu’elle reconnut enfin Tobias : « Qu’est-ce que tu fou là ?» Comment l’avait-il retrouvé ? Elle préféra rester sur ses gardes. Elle ne le connaissait que trop bien, malheureusement, pour savoir qu’il était aussi pété qu’elle. « Tu m’as suivi ? » évidemment qu’il l’avait suivi…


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) Empty
Message(#)After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) EmptyJeu 19 Déc 2019 - 3:18

Il va la tuer. Il va lui éclater le crâne contre le bitume et le frapper jusqu’à ce qu’elle ait cessé de bouger. Il ne voit qu’ça. C’est la seule issue qu’il trouve à ce problème. Voler les autres est une chose, le voler lui en est une autre. Lui voler les premiers stocks de poudre de son nouveau gang, c’est encore un autre niveau de connerie qu’il ne penserait pas qu’elle atteindrait un jour. Au Club il avait toute la drogue qu’il voulait en n’importe quelle quantité, il aurait fait passer le stock sur sa consommation personnelle … Cette fois-ci, cette putain de fois-ci, l’excuse ne fonctionne pas. Il a voulu être dealeur, il a voulu garder ce poste pivot, et voilà qu’il fait déjà de la merde. Il est énervé contre lui même, contre elle, contre le monde entier. Cela ne le change en rien de son quotidien, techniquement, mais cette fois ci un nouveau cran été franchi. Ce n’est pas simplement de la rancune, ou une colère passagère. C’est quelque chose de bien plus fort qui ne saurait se calmer d’aucune manière, à ses yeux.

Il a ruminé des jours entier, arpenté les squats qu’ils partagent, écumé les magasins sur lesquels leur tête est affichée en gros à l’entrée comme à la caisse, hasardé ses pas au Confidential Club. Il n’a jamais appris ses horaires parce qu’il n’en a rien à faire, Tobias. Il se moque de sa vie, il se moque de ce qu’elle peut bien faire de son cul quand ils ne sont pas ensemble à préparer des plans contre le reste du monde. Y’a que ces moments là qui l’intéressent, qui le font se sentir vivant quelques minutes de plus encore. Il vit au jour le jour, il se base sur un motto à base de “advienne que pourra” ; alors apprendre des horaires régulières ça ne fait réellement pas parti de ses priorités. Il a au moins retenu où elle travaillait et c’est déjà un exploit en soit, parce qu’il aura eu besoin de plusieurs jours pour se remémorer de cet insignifiant petit détail d’humain lambda. Regardez Tobias ; il a jamais été capable de garder un job plus de quelques semaines. Ca ne l’a pas tué pour autant ; et paradoxalement c’est le “job” qu’il a gardé pendant près de trois ans qui pourrait désormais se retourner contre lui. Sacré marché du travail hein, c’est plus ce que c’était.

A défaut de connaître la vie de Constance, il la connaît elle. Sa silhouette, son visage, ses formes, sa cadence, la manière dont ses cheveux volent au vent, la manière qu’elle a de jamais regarder la circulation avant de traverser une foutue route. Il la reconnaît dans la pénombre des rues mal éclairées, il la reconnaît quand elle sort de son travail tard le soir. Il l’a attendu. Pendant des heures. Il a fumé, ruminé encore plus, joué de son briquet, s’est brûlé le bout des doigts encore et encore comme il le fait machinalement depuis plus de quinze ans. Sur le perron de cet immeuble qu’il ne connaît, il n’a pas pris la peine de se retourner une seule fois s’il ne reconnaissait pas la cadence des bas sur les graviers. Il en a fait fuir plus d’un, certes, mais sans jamais ne chercher à les effrayer - il faut croire que c’est son allure naturelle, son hoodie ramené sur sa tête, ses habits noirs, son jeu de briquet. Tout ça, bizarrement, ne le fait toujours pas passer pour un enfant de chœur.

Enfin. « Qu’est-ce que tu fou là ?» Ses premières paroles sont des reproches, cela n’arrange pas l’humeur déjà massacrante du brun. Il se relève d’un bond, cesse de jouer avec la flamme. Ce n’est jamais une bonne chose quand quelque chose le pousse à laisser son jeu préféré de côté, quand les priorités se jouent de lui comme il le déteste tant. La priorité, c’est elle. Elle l’est devenue au moment où son précieux sac et tout son contenu a disparu, le fameux jour où ils ont dormi ensemble dans le dernier squat. Le problème n’est pas qu’elle soit partie au petit matin sans lui laisser un mot et des pancakes dans la cuisine (comme si y’avait une putain de cuisine et du lait pas caillé depuis trois mois, dans le taudis où ils ont dormi), le problème est qu’elle ait disparu en même temps que son sac et royalement ignoré chacun de ses sms depuis. Fourbe, vicieuse, traître. Morte. « Tu m’as suivi ? » Elle parle trop, déjà, elle l’énerve, encore et toujours, bien plus qu’à son habitude. Il ne laisse pas plus de quelques secondes s’écouler entre ses premières paroles et le moment où il cale son avant bras sous sa gorge pour la forcer à reculer, pour la garder fermement collée contre le mur froid et inconfortable de la façade extérieure de l’immeuble. ”Rends moi l’stock.” Il crache son venin, Tobias, il a trop à perdre et pas assez à gagner dans cette histoire. Il rage plus que de raison, plus que nécessaire aussi. On ne lui a jamais appris à être tolérant, encore moins à doser ses propos ou même ses gestes. Il est trop sanguin pour ce genre de choses, l’âge qu’il prend chaque année n’arrange rien. ”Constance j’te jure que j’vais t’faire ta putain de peau si tu me rends pas c’qu’est à moi.” Il pourrait réellement le faire. La tuer. Il l’a déjà fait avec des inconnus, ça devrait être plus facile avec une personne dont il connaît déjà les faiblesses et points forts. Il sent son couteau glisser sur sa peau, il le sent se poser contre son épiderme telle une menace et ça le fait bien rire, ces conneries. Elle le fera pas. Elle le plantera pas. Ca serait gravir une marche de plus dans l’escalade de la violence. Elle f’rait pas ça, Constance. Il pense. Il croit. Il espère fort, très fort, parce que sinon il est un homme mort.

Son collier luit soudainement sous ses yeux bleus et devient la seule issue de secours qu’il trouve en un temps record. La croix se retrouve emprisonnée dans sa paume, il tire sur la chaîne qui cède aussitôt sous la force et la brutalité de son acte. Elle tient trop à cet objet de malheur pour continuer à jouer à la muette. Ils le savent tous les deux. ”T’en as fait quoi ? Avise pas d’mentir, j’sais quand tu mens.” Il la toise du regard, impatient.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) Empty
Message(#)After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) EmptyJeu 19 Déc 2019 - 11:08


@Tobias Doherty &  Constance Byron
Si elle avait peur ? Peut-être, Tobias était imprévisible, colérique et complètement dérangé. La ruelle ne grouillait pas de grand monde à cette heure-ci et même si elle décidait de crier, ses voisins tireraient les rideaux et prétexteraient qu’ils dormaient. Dans cette partie de Brisbane, il était préférable de ne pas s’y aventurer seule la nuit. L’endroit était réputé pour ses trafics de drogues et ses prostituées. Constance ne s’en plaignaient pas, elle avait connu pire. Elle avait connu la misère et pour une fois que sa situation se stagnait, elle ne ferait pas la fine bouche sur le quartier. Pour autant, cette normalité ne lui convenait pas non plus. Tout ce qu’elle espérait c’était sortir son gars de prison et se barrer loin de cette ville de malheur. Elle s’était jurée que si un jour elle arrivait à partir de Brisbane c’était pour se racheter une nouvelle conduite. Dans le fond, elle aspirait à devenir quelqu’un de meilleur mais tant qu’elle était encore là, elle restait Constance Byron. Si un jour, elle arrivait à s’échapper, la première chose qu’elle voulait faire, c’était changer ce nom de malheur. Il ne lui convenait pas, il lui avait été donné parce qu’il fallait lui en trouver un. Administrativement, il fallait qu’elle existe sur un papier. Ironique, lorsqu’on sait que personne n’a bougé le petit doigt pour cet enfant non désiré. Ce n’était rien d’autre qu’un numéro dans les fiches de registres de sa commune et Constance n’était rien d’autre qu’une misérable petite fille abandonnée entre les mains de l’État jusqu’à sa majorité. Pour le reste, elle avait été livré à elle-même. Dès lors où elle avait connu les premiers abus alors qu’elle n’était pas plus grandes que trois pommes, elle avait dû s’occuper d’elle toute seule. Puisque personne n’était prêt à le faire, elle avait appris à ne compter que sur elle-même. Lara, comme Lara Croft ou Bill, c’était bien Bill aussi. Ça lui correspondait plus, c’était tout de suite plus percutant que Constance. Sans lui laisser réellement le temps de réagir, il vient la plaquer violemment contre le mur. Il n’est ni le premier ni le dernier à s’en prendre à elle. Seulement, cette fois-ci c’était peut-être mérité. Le choc est douloureux et à tous les coups il lui a brisé un os ou fêlé un truc. Si elle a peur ? Évidemment que oui. Tobias avait quelque chose de terrifiant dans le fond de son regard, quelque chose qui clairement ne faisait pas de lui un enfant de chœur. Seulement la peur n’avait jamais suffi à la jeune femme pour s’arrêter. Elle avait quelque chose d’excitant, quelque chose qui lui donnait enfin l’impression d’exister. « Rends moi l’stock. » elle fronça les sourcils, elle n’était pas prête à se laisser faire et il la connaissait suffisamment pour savoir que s’il voulait récupérer ce qui était à lui, il allait en chier. « De quel stock tu parles ? » elle nie. Comme tout coupable, elle choisit de nier avec un peu de chance, il la croirait peut être. Elle sent son avant-bras se resserrer un peu plus sur son cou. Coincée entre son corps et le mur, elle pose à son tour sa lame contre sa carotide. « Constance j’te jure que j’vais t’faire ta putain de peau si tu me rends pas c’qu’est à moi. » un cou et il est mort pourtant ils savent tous les deux qu’elle n’en était pas capable. Son visage se détend doucement, elle ne peut pas le laisser croire qu’il lui fait peur. « Tu sais que tu m’excite quand tu me parles comme ça. » Elle le provoque, elle sait qu’elle ne devrait pas le chercher comme ça. Elle le connaît assez pour savoir qu’il pouvait être imprévisible dans ses réactions seulement elle ne mesure pas totalement la situation. Elle sourit doucement, fière de le pousser un peu plus dans ses retranchements. Pourtant ce sourire s’efface aussitôt lorsqu’il vint lui arracher violemment son collier. Un petit cri s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle passe sa main sur son cou désormais nu. « T’en as fait quoi ? Avise pas d’mentir, j’sais quand tu mens. » Il n’aurait jamais dû ! Le regard de la jeune femme s’assombrit aussitôt et sans trop réfléchir, elle vient enfoncer sa lame sur son avant-bras « FILS DE P*TE ! » lui hurle t-elle dessus. Il n’avait pas le droit. Il savait combien elle tenait à son collier et tout ce qu’il représentait pour elle. Elle avait eu le malheur de se confier à lui parfois sur sa vie. Ils avaient passé quelques nuits d’hiver ensemble. Il était parfois son ami parfois son ennemi, parfois son compagnon de galère. Elle tira aussitôt sur le couteau, faisant giclé quelques gouttes de sang sur le sol. «  Lâche mon collier ou le prochain coup, je te le met à l’œil ! »


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) Empty
Message(#)After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) EmptyJeu 19 Déc 2019 - 21:47

Les rares fois où il n’a pas envie de tuer Constance, il se trouve qu’il l’apprécie plutôt pas mal. Le problème, c’est qu’il a quand même assez souvent envie de la tuer. Comme là. Surtout là, parce qu’elle ne l’a jamais aussi énervé depuis bien longtemps. Ils savent qu’ils y a des limites à ne pas franchir, toucher à la came du Doherty en fait parti. « De quel stock tu parles ? » Le fait qu’elle se joue de lui n’arrange aucunement sa situation, il ne fait qu’intensifier encore un peu plus la pression de son avant bras sur la trachée de la jeune femme. Il la sent, qui a du mal à déglutir, il la sent, sa respiration qui se coupe. Ce ne sont pas des raisons qui le pousseront à lâcher du lest. Son nez se retrousse en même temps que ses sourcils se froncent un peu plus. Il crache son venin, Tobias, il lui fait savoir que ce jeu ne durera pas une éternité. Elle regrettera bien vite toutes les décisions qui l’ont mené jusqu’ici.

La lame du couteau, il la sent qui passe de son avant bras à sa carotide mais ce n’est pas pour autant que ça pourrait le décourager de faire quoi que ce soit. Bien au contraire, elle vient de lui donner une nouvelle raison grisante de continuer à la défier et la menacer. Menaces qui deviendront réalité si elle continue de se montrer d’une aussi faible importance. Il tend son cou, la laisse entrevoir ses veines saillantes, se rapproche lui même de l’acier tranchant. Il joue avec le feu. Sa vie se résume à jouer avec le feu, au sens propre comme au figuré. Tout son corps crie essaye si tu l’oses. « Tu sais que tu m’excite quand tu me parles comme ça. » Son poing fermé finit par s’ouvrir et enlacer son cou si frêle, si mince, si facile à entourer de ses doigts. Il relâche la pression sur ses clavicules, n’en garde qu’une seul sur son épaule gauche pour la maintenir collée au mur. Mais ses mains s’enroulent autour de sa chair, sentent le sang circuler, lui démontrent que ce n’est pas le moment de jouer. C’est en sentant sa peau sous ses doigts qu’il se souvient de ce si précieux collier qu’elle garde vissé autour du coup et son cerveau ne fait qu’un tour avant qu’il ne décide de le lui retirer. Oeil pour oeil, dent pour dent.

La réaction escomptée ne se fait pas tarder, son masque tombe aussitôt.« FILS DE P*TE ! » Son cri l’envoûte davantage que ne le préoccupe la douleur sur son avant bras ou même le sang qui s’en écoule aussitôt. Il a gagné. Il l’a fait sortir de ses bonds en premier, il lui a fait perdre les moyens en premier. Il a gagné. « Lâche mon collier ou le prochain coup, je te le met à l’œil ! » Il ricane, il se moque. Il ne la croit pas une seule seconde, pas comme elle devrait le croire.
Son pouce vient tâter le sang de sa plaie, seulement superficielle, et le nettoie d’un simple geste avant de venir l’étaler sur la joue de Constance, un sourire au coin des lèvres. ”T’veux jouer à la dure ?” Elle a vécu bien des choses, elle aussi, mais cela ne l’a pas assez forgé pour qu’elle soit capable de s’en prendre à lui. De son autre main, il serre le poing aussi fort que possible, la croix s’imprime dans sa chair sans qu’il ne la sente. ”Où. Est. La. Putain. De. Came ?” Il déteste se répéter, il déteste perdre son temps. Il la déteste, elle, la cause de tous ses tourments des dernières heures, comme s’il avait du temps à perdre. "Si tu m'touches encore une fois t'as intérêt à viser le coeur. Parce que moi j'te raterai pas."

Il relâche la pression, il la laisse respirer. Sa main libre s'enroule autour de la lame sans qu'il ne force assez pour se couper, il point le bout en direction de sa cage thoracique. C'est là que t'appuies si tu veux m'tuer. C'est là qu't'as intérêt à appuyer avant que je me mette vraiment en colère." Tobias continue de la toiser, sans aucune sourire cette fois ci. Ce n'est jamais bon signe quand il perd son sourire de garçon des rues, ça veut dire qu'il est déjà trop occupé à penser à la suite des événements.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) Empty
Message(#)After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) EmptyVen 20 Déc 2019 - 12:49


@Tobias Doherty &  Constance Byron
Ils n’avaient pas été nombreux à soucier d’elle dans sa triste petite vie. Sa mère l’avait abandonné sur l’une de ces tours ne laissant ni papier ni indication sur l’enfant. Seule un petit drapé rose qu’elle avait choisi de conservé au fil de ces années la liait encore à sa génitrice. Et puis, il y avait ce collier. Ce n’était rien d’autre qu’une petite chaîne en or du Christ mais à ses yeux il comptait plus que sa vie. Elle ne s’en était jamais séparée. C’était la seule fois où quelqu’un lui donnait quelque chose. Elle n’avait plus le nom de cette sœur qui le lui avait offert mais elle pouvait se rappeler de son visage, de sa bienveillance à son égard, elle s’était occupée d’elle comme de sa propre fille. Elle était la seule à ne pas la réprimander pour un oui ou pour un non. Chaque Dimanche, elle lui tressait les cheveux pour la messe. Constance l’adorait et son cœur avait été brisé le jour où elle s’en était allée. Elle lui avait promis que le Christ au bout de sa chaîne se chargerait de la protéger. Lorsqu’elle fermait les yeux et au plus profond de son âme, elle pouvait le sentir. Là, tout prêt d’elle, comme un bouclier. Malgré toutes ses galères, il y avait une chose qui ne pouvait être ébranlé, c’était sa foi. C’était là, sa seule lueur d’espoir, son unique façon de tenir dans ses jours les plus sombres. Et ce que Tobias venait de faire était impardonnable. Même ses pires bourreaux n’avaient jamais osé s’en prendre à son malheureux collier. Par colère, elle avait enfoncé la première, la lame dans sa chair. Elle ne rigolait plus, elle n’était plus capable de réfléchir. Il représentait à cet instant tout ce qu’elle pouvait détester. Il était à l’image de tous ceux qui lui avait fait du mal. Un instant, elle avait la sensation d’être dans un état de transe. Si elle ne se contrôlait pas, elle serait capable de faire une grosse bêtise. Tobias était effrayant mais elle pouvait le devenir lorsqu’elle se sentait vulnérable. Son rire l’énerve ! Pourtant, elle arrive à se maîtriser, pour William. Elle se répète ce nom encore et encore dans le fond de son esprit. Il vient essuyer sur son visage son sang. « T’veux jouer à la dure ? » Elle lâche un grogne, elle pourrait lui donner un coup sec dans les couilles, avec un peu de chance elle les atteindrait avant qu’il n’ait le temps de se protéger. Mine de rien, ça le calmerait peut être. Il use de sa force parce qu’il pense clairement qu’elle n’est pas capable de répliquer. C’est vrai qu’à côté de lui, elle a l’air minuscule, frêle et faible. Seulement bien des gars ont eu le malheur de la sous-estimé. « Où. Est. La. Putain. De. Came ? » Il sert les dents, coupe ses mots de rage. Son haleine vient caresser le bout de son nez. Si une lame ne les séparait pas, leur proximité pourrait être comparée à celle de deux amants. Il cherche à l’impressionner, à lui faire peur. Dans le fond c’est gagné, mais la guerre des égo est déclarée. Calmer le jeu ne fait pas parti de leur tempérament. Elle ne baisse pas les yeux. « Je ne l’ai pas. » c’est vrai, elle ne mentait pas. Elle ne l’avait plus, elle l’avait revendu. Elle n’était pas folle pour garder cette merde sur elle. La drogue ce n’était clairement pas pour elle. Les réseaux montaient bien trop haut et elle préférait éviter de mourir pour de la farine. « Si tu m'touches encore une fois t'as intérêt à viser le cœur. Parce que moi j'te raterai pas. » Il finit par la laisser retomber, elle reprend son souffle et baisse la garde à son tour. Il ne rigole plus et elle sait que ce n’est pas bon signe. Il pointe sa lame sur son cœur. Elle est tenté un instant d’appuyer fort sur son couteau pour lui transpercer son organe vital. Seulement, elle n’est pas comme ça. Elle a bien des défauts mais ce n’est pas une tueuse. Elle soupire finalement : « Tu sais quoi, garde le… t’en a probablement plus besoin que moi ! Vu ce qu’il te reste à vivre t’a intérêt à prier très fort le seigneur. » elle le repousse de toute ses forces. « Tu vas mourir parce qu’ils vont te tuer. T’es dans la merde Doherty ! » elle sait que dans le genre, Tobias était dans un sacré foutoir. Il attirait les problèmes comme un aimant,  il la dépassait dans le domaine. « Je pourrais t’aider mais même ça tu ne le mérites pas. » ajoute-t-elle venant cracher à quelques centimètres de ses chaussures. « Ne t’avise plus non plus de me toucher, si tu ne veux pas pisser assied pour le restant de ta misérable petite vie ! »




Dernière édition par Constance Byron le Mer 25 Déc 2019 - 22:30, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) Empty
Message(#)After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) EmptyMer 25 Déc 2019 - 22:21

Tenir à des personnes, c’est faire preuve de faiblesse. Tenir à des objets, c’est être faible. Il a toujours vu Constance comme quelqu’un d’intéressant, d’amusant, de grisant ; mais elle tient bien trop à cette chaine pour être quelqu’un de forte. La preuve en est qu’une simple pression dessus a suffit à le faire céder et la voilà qui est en train de perdre tous ses moyens, au plus grand bonheur de Tobias qui ne cherche qu’à lui rendre la pareille. Elle s’en est pris à sa drogue, il s’en prend donc en retour à la seule chose qui compte réellement à ses yeux. Il ne peut pas s’appuyer sur grand chose pour la faire céder, mais ce simple collier est un incroyable talon d’Achille pour la jeune femme. La douleur, loin d’être capable de l’arrêter, ne fait qu’attiser encore plus son désir de jouer avec elle. Le sang s’écoule lentement le long de son avant bras et cela n’est d’aucune importance à ses yeux. La came passe avant tout, toujours. « Je ne l’ai pas. » De rage, le poing libre de Tobias vient à nouveau s’abattre sur le mur. La prochaine fois, il se le jure, ça sera sur Constance elle même qu’il frappera. S’en prendre à plus faible que lui n’a aucun sens à ses yeux, cela n’a rien d’amusant non plus, mais si elle continue de jouer avec ses nerfs il n’y a aucun doute qu’elle sera sa victime sans que cela ne lui fasse ni chaud ni froid. Il n’a pas réellement de notion de bien ou de mal, de toute façon, cela ne l’empêchera pas de dormir que de s’en prendre à elle, encore moins si elle s’en est pris à sa fourniture avant.

« Tu sais quoi, garde le… t’en a probablement plus besoin que moi ! Vu ce qu’il te reste à vivre t’a intérêt à prier très fort le seigneur. » Elle fait marche arrière alors qu’il venait de reposer tous ses espoirs sur elle. Sa langue claque sur son palais et elle n’a pas besoin de le lui répéter deux fois pour qu’il s’exécute, maintenant qu’elle vient de le laisser légalement prendre possession de l’objet. Ses doigts toujours agrippés autour de la lame d’acier, il laisse tomber le collier au sol et quitte Constance des yeux un instant, seulement pour bien viser son talon sur la foutue Croix sacrée, pour la tordre, pour qu’elle ne ressemble plus à rien. La chaîne saute, s’ouvre, devient à son tour inutilisable. Voilà ce qu’il fait des objets qui lui appartiennent, le Doherty. Voilà ce qu’il fait quand on lui donne des conseils, quand on lui dit de prier le grand seigneur de tout là haut comme s’il en avait quelque chose à faire du mouton noir du bas monde.

Tobias ne résiste pas lorsqu’elle le repousse et, grand seigneur qu’il est, il ne tente pas non plus de lui reprendre le couteau des mains. « Tu vas mourir parce qu’ils vont te tuer. T’es dans la merde Doherty ! » Un rictus en coin, il sourit. ”Tu crois que j’ai peur de la mort, Byron ?” C’est bien ça, son foutu problème, au Doherty. Il n’a peur de rien ni de personne, d’aucune autorité ou d’aucune forme de fin peu glorieuse. Il ne cherche ni la gloire ni la fortune, n’en a que peu faire de ce qu’on peut raconter sur lui. Rien ne le passionne, rien ne le répugne. Il est dangereux parce qu’il n’a aucune peur et que même la mort l’intrigue plus qu’elle n’est crainte. Il sourit à nouveau face à Constance, elle dont il était pourtant certain qu’elle avait déjà compris ce détail à son propos. Ce détail qui rythme sa vie. « Je pourrais t’aider mais même ça tu ne le mérites pas. » Il aurait aimé avoir un couteau, lui aussi. Pas pour la menacer avec mais au moins pour occuper ses mains, plutôt que devoir sagement les ranger dans les poches de son pantalon troué, usé par le temps et le manque d’entretien et d’attention. Il n’en a que faire des paroles de Constance. Quoi qu’elle puisse lui dire, quelqu’un aura déjà eu ces mêmes paroles à son égard. Il a tout vu, tout entendu. « Ne t’avise plus non plus de me toucher, si tu ne veux pas pisser assied pour le restant de ta misérable petite vie ! » Ouh, elle passe aux menaces. Elle l’amuse encore plus maintenant qu’elle se décide de passer au niveau supérieur, mais toujours pas assez pour qu’il ne perde de son précieux temps pour poser ses yeux sur elle. Au contraire, il repose son attention sur son bras, en essuie à nouveau le sang frais, juge la gravité de la plaie et le besoin ou non de points de suture. La limite est fine mais, à choisir, il décide qu’il n’en aura pas besoin parce que ça l’emmerderait de devoir encore demander à ce qu’on s’occupe de ses plaies alors qu’il a encore eu besoin de se faire recoudre une plaie à la jambe la semaine dernière. La vie d’un Doherty n’est pas de tout repos. ”Constance tu m’ennuies. T’as fait quoi d’la came ?” Il en a oublié ses menaces, retourne à zéro comme si de rien n’était, le ton presque las. ”Fais attention de qu’est c’que tu vas répondre. C’pas une bonne idée de s’mettre un Doherty à dos.” Encore moins un Doherty blessé.

Tout le monde sait qu’un animal blessé est d’autant plus dangereux.

”Surtout moi.”
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) Empty
Message(#)After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) EmptyDim 29 Déc 2019 - 0:42


@Tobias Doherty &  Constance Byron
C’était donc comme ça qu’elle se séparait de l’unique chose qu’elle chérissait encore. C’est son cœur qu’elle a l’impression de voir piétiner. Elle pourrait le tuer, elle en a la possibilité. Un instant, elle y songe le regard plein de haine envers cette petite vermine. Seulement, elle ne tombera pas pour lui. Il la provoque et elle le déteste pour ce qu’il vient de faire. C’est fou ce revirement de situation pour un sac de pilule. Pas plus tard que la semaine d’avant, ils étaient encore amis. Ils avaient dormi dans le même endroit, entouré d’autres toxicos et marginaux en tout genre. Elle s’était toujours sentie en sécurité à ses côtés, une partie d’elle, était sure qu’il ne se retournerait jamais contre elle et il fallait bien l’avouer, sur ce coup elle s’était trompée. Tobias était un cinglé mais malheureusement pour lui, il n’avait pas le monopole de la folie. Des comme lui, elle en avait croisé des tas. Elle les avait côtoyé de la même manière qu’elle avait pu le côtoyer lui. Sa manie de jouer avec les flammes comme s’il se prenait pour Dieu en personne avait quelque chose d’attendrissant. Le fait est qu’il soit encore en liberté était un miracle, c’était probablement dans un asile qu’il finirait ses jours s’ils ne mourraient pas avant. Son coup atterrit à quelques centimètres d’elle. Elle devine que le prochain coup lui serait destiné et vu l’état de son poing. Ça ne la terrorise pas pour autant, elle parle la même langue que lui. La rue la forgeait aussi. Elle ne le laisse pas croire qu’il lui fait peur, pire encore, elle soutient son regard, le défi à son tour. Il s’en est pris à son collier alors même qu’il savait à quel point elle y tenait. C’était ça de croire qu’ils pourraient être amis. Elle s’était décidément entourée de la pire espèce. Sa drogue il pouvait la retrouver dans ses rêves car en plus de l’avoir vendu, elle ne comptait plus lui rendre le moindre centimes. « Tu crois que j’ai peur de la mort, Byron ? » il devrait. Ce gosse était perdu et venant de Constance c’était plutôt inquiétant qu’elle en arrive à cette conclusion. En règle général, elle n’avait pas de peine pour ceux qui avaient choisi d’être dehors. Elle, elle n’avait eu ni famille, ni ami, la rue était sa maison. Lui, il pouvait toujours partir quelque part, il avait beau venir d’un environnement toxique, il avait une mère, un père, une sœur et un frère. Une famille ! Une vraie et qui bien que dysfonctionnel, existait par des liens de sang qu’elle ne connaîtrait jamais. Alors bien sûr, elle ne l’enviait pas sur ce point mais il pouvait se vanter d’avoir la seule chose dont elle ne pourrait jamais rêver. « Constance tu m’ennuies. T’as fait quoi d’la came ? » elle ne comptait plus la lui rendre. Il avait cassé son collier alors qu’ils auraient pu s’arranger autrement et pour le punir, elle avait décidé que l’argent qu’elle avait récolté lui appartenait désormais. Tout ceci n’était qu’un jeu pour lui, il n’avait qu’à tracer son chemin, parce qu’à ce jeu, elle ne démordrait pas. « Fais attention de qu’est c’que tu vas répondre. C’pas une bonne idée de s’mettre un Doherty à dos. » Elle emmerdait les Doherty ! Elle ne connaissait que lui mais il ne lui faisait pas peur avec ses menaces à deux balles. Il cherchait à se donner un genre mais il en fallait un peu plus pour l’impressionner et la lame qu’elle tenait entre ses doigts la protéger contre ses mauvaises intentions. « Surtout moi. » Si la situation n’était pas aussi critique, elle aurait fini par se moquer de lui. Seulement, elle était en colère et un peu terrorisé à l’idée qu’ils pouvaient l’un comme l’autre atteindre des limites infranchissable. « Rentre chez toi gamin, ce n’est pas moi qui ait pris ta came. D’ailleurs, je ne sais même pas de quoi tu parles. » Elle continuait à mentir comme un arracheur de dents. Et puis rien ne prouvait réellement que c’était elle qui l’avait pris, ils n’étaient pas seul dans leur ancien squat et il n’avait pas été assez malin de ne pas surveiller ses affaires. « Tu sais que je ne touche même pas à ça… » elle avait fait une exception cette fois, mais il n’était pas obligé de le savoir. À son tour elle se calme avant que la situation ne déborde totalement « J’ai une idée… » elle met de côté sa rancœur pour quelques temps. « j’ai appris qu’un ex- travaillait comme ambulancier pour l’hôpital de Brisbane… » il voyait peut être où elle voulait en venir. En régle général, il était plutôt malin et pour les coup foireux, ils arrivaient à s’entendre. « Je pars sur du 60/40, si t’arrive à vendre la marchandise. » C’était son idée après tout, alors c’était normal qu’elle prenne plus. Et puis il y avait des chances qu’elle passe à la casserole pour regagner la confiance de Finnley Coverdale. La dernière fois qu’il l’avait vu, elle le trompait avec son ami. « Ça remboursera ta came et moi j’ai besoin de fric aussi en ce moment. » ça lui semblait être un bon deal, elle lui offrait un job pour payer la drogue qu’elle lui avait en réalité volé. Il ne pouvait pas refuser une occasion comme celle-ci. « Mais je ne rigole pas, retouche-moi encore une fois et je te tue de mes propres mains » elle vient taper sur sa poitrine avec la lame de son kanife.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) Empty
Message(#)After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) EmptyMer 1 Jan 2020 - 15:24

Il a beau être buté et sacrément con, comme garçon, il sait pourtant que cette fois-ci elle ne ment pas. Elle n’a pas sa putain de came. Malgré les apparences, il peut lire la terreur au fond de ses yeux et c’est une chose que personne ne saurait cacher. Les années les ont lié pour le pire et pour le meilleur, elle sait parfaitement ce dont il est capable. Mordre la main qui l’a nourrit ne saurait être un problème pour lui, aucune règle morale ne l’empêchera jamais de le faire. Elle l’aura aidé tout comme il en aura fait de même, ces nuits là pendant lesquelles ils ne pouvaient s’appuyer sur personne d’autre qu’eux-mêmes. Désormais ce temps est révolu et ces souvenirs bien lointain ; Tobias n’a aucune dette envers elle et la tuer ne lui poserait aucun problème. Si on se met en travers de sa route il faut être prêt à en subir les conséquences, Constance le sait mieux que personne. « Tu sais que je ne touche même pas à ça… » Les yeux du brun se plissent, il détaille chaque grain de couleur de ses iris. Elle est la mieux placée pour savoir qu’il n’y a pas besoin d’être un consommateur pour être attiré par la drogue ; un millier d’autres raisons peuvent doucement mais sûrement mener vers cette pente glissante. Il ne serait pas étonnant qu’elle ait emprunté un chemin dérobé, qu’elle ait voulu se faire un peu d’argent aussi facile que rapide sans que cela ne lui coûte absolument rien, à elle. Les bénéfices auraient été plus importants que jamais. ”Si j’apprends que t’y es pour quelque chose tu s’ras morte avant d’avoir eu le d’roit aux menaces, Constance.” Il n’a jamais été plus sérieux qu’aujourd’hui et même si elle a su le calmer quelque peu, sa colère peut revenir dans son entièreté à tout moment.

« J’ai une idée… » La suite de ses paroles est aussi intéressante que l’entrée en matière et elle a le don de calmer la colère du Doherty pour un temps encore. Ses muscles se décontractent et son poing se délie par la même occasion. L’offre ne saurait pas lui redonner assez d’argent pour totalement couvrir les frais de la drogue perdue mais ce sera toujours mieux que rien. De toute façon, c’est la seule chose à laquelle Tobias peut se raccrocher pour le moment et il ne saurait refuser une telle offre. ”50/50. J’prends les risques. Et y’a un préjudice moral à combler.” Elle sera le cerveau ennuyant du projet, celui qui se contente d’avoir des jolis mots mais qui ne prend aucun bordel de putain de risque. Il s’étonne même qu’elle puisse avoir ce genre de plan sans que cela ne comprenne aucune variante dangereuse pour lui, arrangeante pour elle. Bien sûr qu’il y a des non-dits dans cette histoire ; ce ne serait pas Constance sinon. Elle est la reine de ce genre de choses et Tobias a dû en subir les conséquences un nombre incalculable de fois déjà ; mais il n’y a jamais rien eu d’assez sérieux pour le convaincre qu’elle était une personne nocive. Ils le sont tous les deux et, à défaut de s’annuler, le taux ne fait qu’augmenter. ”Tu m’amènes la came toi même ou j’vais le chercher par la peau du cul ce con ?” Pour être con, il devait sacrément l’être, pour avoir eu l’incroyable bêtise de croire les mots sortant de la bouche de la jeune femme et encore plus pour en faire sa partenaire. Cela n’étonne même pas Tobias qu’il soit du genre à faire passer des médicaments en dehors des murs de l’hôpital. Les particuliers raffolent de ces pilules, pour leur usage récréatif ou quoi que ce soit d’autres. Il paraît que certains ne s’en servent que pour calmer leurs douleurs, mais ça, c’est vraiment ennuyant. « Mais je ne rigole pas, retouche-moi encore une fois et je te tue de mes propres mains » Le couteau s’enfonce à nouveau légèrement dans le tissu de son torse sans jamais percer la peau. Il sourit face à ces menaces et même s’il les prend au sérieux, il est loin d’en avoir peur. Il a déjà eu affaire à bien pire qu’elle et tout le monde sait qu’il devra faire face à toujours pire dans le futur, au vue du tournant que prend ses activités. ”Ca a l’air drôle comme jeu, ça. On y jouera plus tard, pour le moment on parle entre adultes, tu veux bien ?” Sa main à plat, il l’utilise pour abaisser le couteau pour qu’il se retrouve lentement mais sûrement le long de sa jambe. Si elle veut le tuer, il lui faudra de toute façon bien plus qu’un simple couteau de pacotilles.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) Empty
Message(#)After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) EmptyVen 10 Jan 2020 - 13:00


@Tobias Doherty &  Constance Byron
De vieilles habitudes, Constance avait la main légère et bien souvent l’appel de l’argent était plus fort que tout le reste. Bien sûr qu’elle connaissait bien Tobias et qu’elle savait quel genre d’énergumène il était lorsqu’on s’en prenait à lui. Seulement, l’occasion était trop belle pour ne pas la saisir. Il avait été bête pour laisser sa came et elle l’avait été tout autant pour la lui voler. La situation devenait ingérable et si de nature, ils étaient tous les deux incapable de se calmer tout seul, Constance avait bien compris qu’elle s’en prenait à un fou. Elle ne voulait pas mourir et elle était assez intelligente pour comprendre qu’il ne rigolait pas et qu’au mieux elle recevrait une bonne raclée et au pire il serait capable de la tuer. Il se vantait de l’avoir déjà fait par le passé. Elle ne savait pas si c’était vrai ou non, mais par précaution, elle le croyait sur parole. Et puis, ils avaient déjà fait bande ensemble, elle avait plus d’une fois dû l’arrêter dans ses excès de violence de peur qu’il ne tue l’une de ses victimes. Constance n’était pas comme ça, contrairement à lui, elle n’avait pas choisi la rue. Elle n’aimait pas ce milieu, elle n’aimait pas les risques qu’elle prenait au quotidien. Elle détestait ce que ce monde avait fait d’elle. Son corps était marqué de cicatrices de toutes les agressions qu’elle avait subi au fil des années. Elle avait beau se comporter comme une dure à cuire, sa sensibilité la rattrapait toujours. Elle détournait le regard devant la violence, elle était la première à dire stop avant que les choses ne dérapent totalement. « Si j’apprends que t’y es pour quelque chose tu s’ras morte avant d’avoir eu le d’roit aux menaces, Constance. » bien évidemment qu’elle prend ses menaces très aux sérieux et même si elle le repousse d’un geste violent pour ne pas le laisser croire qu’il l’impressionne, elle note dans un coin de sa tête qu’elle a maintenant un autre secret à protéger. Elle ne baisse pas pour autant son arme rapidement. Elle maintient la poigne sur le torse du jeune homme. Elle ne lui fait pas confiance, il peut être dangereux. Seulement, elle décide de le mettre sur un coup avec elle. À vrai dire, elle n’a pas le choix, toute seule, elle n’y arrivera pas. Et puis une petite part d’elle, qu’elle préfère refouler dans les méandres de son esprit aime un peu ça.  « On fait ça, à ma façon ! » Elle ne voulait faire de mal à personne et encore moins à Finnley. Quoiqu’elle dise ou pense, c’était un gentil gars, un mec bien. Le genre d’ex- à s’être réellement soucier d’elle alors qu’elle ne pensait qu’à une chose à l’époque, le déplumer et faire la maille. Elle avait profité de sa naïveté avec lui, elle prenait plus que de raison parce qu’elle savait qu’il ne lui dirait jamais non. Elle lui avait fait beaucoup de mal et elle était la mieux placer pour savoir que son coup n’arrangerait pas les choses. « 50/50. J’prends les risques. Et y’a un préjudice moral à combler. » elle aurait pu rire si elle ne lui en voulait pas encore de l’avoir secouée plus tôt. Elle réfléchit quelques secondes, elle reste gagnante même si son taux diminue. Elle lui facturera une partie du matériel. « Très bien… tu t’occuperas de nous un endroit sure où stocker la marchandise, alors ! Il te faudra peut-être, une caisse aussi. » et c’était non-négociable. Elle gardait les détails pour elle de peur qu’il ne s’empare de son projet. Elle s’occuperait du reste, de l’organisation et de faire les yeux doux à son ex- pour collecter le maximum d’informations sur le convoi. « Tu m’amènes la came toi-même ou j’vais le chercher par la peau du cul ce con ? » elle fronce les sourcils, alors que du bout de la lame elle appuie un peu plus fort pour l’arrêter dans son délire. « Pas de violence… » dit-elle, il n’était question que de récupérer les médicaments et leur tour de passe-passe risquait d’être plus dangereux qu’elle ne le pensait étant donné qu’ils s’attaquaient à une grande institution. Elle en profite pour remettre les pendules à l’heure, elle ne rigole pas, il n’a plus intérêt à la toucher. « Ca a l’air drôle comme jeu, ça. On y jouera plus tard, pour le moment on parle entre adultes, tu veux bien ? » elle reste un instant silencieuse, le défiant doucement le regard tandis qu’elle le laisse baisser doucement son arme. Ça n’avait rien d’un jeu, ça ne la fait pas rire. Elle finit par s’apaiser, pli larme dans sa poche, puis recule de quelques pas. « Je te tiens au jus dans la semaine. Il faut que je règles deux/trois trucs avant. » Elle ne lui en dirait pas plus, c’était à prendre ou à laisser. Il devait seulement lui faire confiance pour cette fois-ci. « Maintenant, pars !»


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) Empty
Message(#)After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) EmptyJeu 16 Jan 2020 - 20:36

Son plan, il l’écoute sans sourciller ni même se soucier du couteau qu’elle ne cesse de toujours enfoncer un peu plus dans sa chair jusqu’à ce qu’il sente la peau se percer. La sensation est semblable à celle d’une aiguille qu’il se serait insérée lui même, il connaît ce sentiment par coeur. Ce dernier ne lui arrache désormais plus grand chose si ce n’est un sourire carnassier, celui d’un gamin qui se pense devenu grand parce qu’il a assez perdu de litres de sang à en faire pâlir n’importe quel gladiateur dans les arènes. Tout ce qu’elle lui demande au milieu de ses explications aussi floues qu’inexistante, c’est une planque. En sachant que son appartement est devenu le QG d’un gang à qui il ne voue aucune loyauté, il peut très bien aussi s’en servir pour accueillir un autre de ses plans foireux parce que cela ne saurait étonner personne - pas même Freya qui se contentera sûrement de lever les yeux au ciel dans un souffle.

Il est pourtant le premier Doherty à souffler pour le moment, lorsque Constance calme rapidement ses ardeurs en lui demandant (ordonnant) de ne pas faire usage de violence pour ce plan ci. Et la voix dans la tête du brun tourne en boucle tel un disque rayé : boriiing. S’il n’a pas le droit de faire peur à qui que ce soit alors il devra trouver un autre moyen de s’amuser et sans doute que ça ne plaira à personne, elle la première. Elle le sait, pourtant, qu’il a tout d’un gamin capricieux à qui on se doit de céder au moindre caprice sous peine de l’entendre pleurer toute la nuit et celle d’après encore.

La fin de la discussion est annoncée et anticipée. Elle a toujours su quand s’arrêter et c’est au moins une qualité qu’il lui donne sans sourciller, à défaut de pouvoir lui en trouver une seconde. Il l’aide à lentement abaisser le couteau - juste au cas où l’idée saugrenue de le relever vers lui et l’enfoncer dans son abdomen ne lui vienne à l’esprit - et passe son index au niveau de sa plaie pour venir en dégager les quelques gouttes de sang qui perlaient déjà. Des deux, il aura finalement été le plus amoché ; cela ne l’empêche pas pour autant de se considérer comme grand vainqueur de la discussion - si jamais il est encore possible de considérer cet échange comme une véritable discussion. Un sourire satisfait reste figé sur ses lèvres, il s’approche d’elle pour déposer un baiser sur sa joue, aussi hautain que provocateur. ”C’est toujours un plaisir de faire affaire avec toi, Byron.” Voilà comment des amitiés se détruisent et comment il en ressort avec un nouveau plan aussi dangereux que foireux dont il ignore encore tous les tenants et aboutissants. L’idée d’être à nouveau hors la loi est assez grisante pour surpasser tout le reste.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) Empty
Message(#)After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

After all, what's more human than the fight for survival? (Tobias)