« tout est plus pop » matthias calloway & adèle shephard
Elle ne connaissait principalement Matthias que sous les traits de bénévole du refuge de Brisbane, elle le côtoyait depuis bien des années sans néanmoins qu’ils se voient en dehors. Il arrivait parfois qu’ils se voient au grès d’un hasard au coin d’une rue ou dans un commerce banal, et c’était toujours avec un sourire légendaire d’Adèle et les douces paroles de Matthias qu’ils se disaient bonjour, sans creuser davantage. Mais elle l’appréciait bien le jeune homme et c’était d’ailleurs pas si longtemps que ça, qu’ils avaient discutés de photos. La technologie, Adèle l’adore. Elle ne se sépare jamais bien longtemps de son téléphone où il y a un peu toute sa vie à l’intérieur c’était donc normal qu’elle soit intéressée par la possibilité de faire des photos auprès de lui, ou disons-le qu’il lui file des tuyaux ! Elle s’occupait très largement du site internet du refuge animalier, et si elle n’était pas spécialement douée pour prendre les chiens en photos, Matt venait souvent à sa rescousse, esquissant légèrement le sourire de Adèle au passage. Elle avait néanmoins envie d’apprendre les techniques – notamment et surtout pour s’en servir pour le refuge. Savoir comment on prend les poses, pour les couleurs choisies et Matthias avait tant de choses à dire sur ça, elle n’en doute pas. Récupérant son téléphone, alors qu’elle était encore allongée confortablement dans son lit. Une chambre entourée de cinq autres, la coloc faisait désormais partie de son quotidien ! Elle venait d’appuyer sur le bouton « envoyer » du message, lequel était destiné pour Matthias, pour qu’ils se retrouvent comme convenu en début d’après-midi dans un lieu fréquenté. Adèle avait longtemps songé, il y avait la plage, elle pourrait ainsi prendre la mer, le sable, les rochers en photos. Le lac, avec les plantations et le pont éventuellement où elle pourrait aussi s’amuser principalement avec les couleurs. Mais c’était trop … Basique. Et ça, Adèle n’aimait pas vraiment cela. Elle avait aussi songé au parc d’attractions, voir les gens lever les bras alors que le manège va à vive allure, les entendre hurler, pourquoi pas. Mais là encore, ça n’avait pas attiré son attention plus que ça. Jusqu’à ce que son cerveau percute cette avenue branchée. Celle où on s’amuse, rigole. Celle où les danses se font facilement, la musique rayonnant dans les oreilles, elle s’était empressée d’envoyer le message au jeune homme sans toutefois lui préciser où ils allaient faire la séance de photographie. Elle se dépêche de se lever, de s’habiller, elle chantonne déjà dans l’appartement, si Lily apprécie, son cousin lui lève les yeux au ciel avant d’empiffrer son croissant probablement pressé de retrouver son canapé pour faire une partie avant d’aller au travail ! Et c’est bien après une bonne heure enfin prête qu’elle claque la porte derrière elle. Adèle tenait précieusement l’appareil photo entre ses mains, avant de le glisser dans son panier, et de pédaler pour se rendre dans le quartier Est de la ville. Elle avait donné rendez-vous à Matthias devant un bar pour brouiller les pistes, et en le voyant, elle s’approcha de lui, attachant son vélo à une grille, « J’espère que tu m’attends pas depuis trop longtemps. » Qu’elle dit, avec un sourire sur ses lèvres, elle récupère l’appareil photo de son panier avant de marcher un peu en compagnie du jeune homme. Impossible pour lui de savoir où ils allaient, et elle ne vendrait pas la mèche même sous la torture ! Quelques minutes après s’offre à eux une avenue qu’il doit bien connaître, lui le réalisateur. Bon nombre de petites vedettes sortent de là… « C’est génial ici, c’est notre Broadway ! » Qu’elle avoue en sautillant sur elle-même comme une enfant à qui on aurait promis l’ouverture des cadeaux avant la date fatidique. Les décors étaient grandioses comme toujours, et davantage à l’approche de noël. « On commence quand tu veux… » Elle trépigne d’impatience Adèle, comme toujours. Ici ça respire la joie de vivre, le bonheur. Tout ce dont elle avait besoin ses temps-ci dans sa vie.
Le film avance bien, les montages se passent à la perfection et cela fait qu’aujourd’hui j’ai pu me prendre une journée de repos. J’ai donc envoyé un message à Adèle pour lui proposer que l’on se voie afin de faire de la photo. La dernière fois que nous nous sommes vus, j’ai promis à Adèle de lui donner quelques conseils et tips pour améliorer ces photos. Puis l’idée de penser du temps avec mon amie me réjouis grandement. Avec Adèle je suis sûr de toujours passer un bon moment et surtout de pouvoir pendant quelque temps pouvoir oublier les choses qui me trottent dans la tête, comme une certaine rousse. Depuis maintenant quelques semaines, je me sens un perdu face aux sentiments que je ressens pour ma meilleure amie. Je tiens à elle, cela ca a toujours été le cas, elle est l’une des personnes les plus importantes de ma vie, celle qui me connait mieux que personne mais depuis quelques temps je sens qu’il y a quelque chose de plus. Depuis mon divorce, je me suis pourtant promis de ne jamais m’attacher à nouveau, tout du moins pas de cette manière-là. Mais il faut croire que pourtant ce genre de choses ne se contrôle là. Je secoue légèrement la tête avant de me glisser sous une douche un peu fraîche, mais nécessaire. Bien que j’adore Brisbane, il faut avouer que des fois l’été y est vraiment lourd et que de passer son temps dans une piscine est une idée plus alléchante. Je me promets d’ailleurs de proposer à Addie de venir se baigner chez moi après notre après-midi photo. Une fois sortie de la douche, j’enfile un short, un t-shirt et enfonce une casquette sur la tête. Je prends rapidement mes clés et mon appareil photo avant de m’engouffrer dans ma voiture et de tourner la clim. Quelques minutes plus tard, je me gare devant le bar que mon amie m’a indiqué et en profiter pour leur demander un grand verre d’eau fraîche en attendant mon amie. J’ai à peine fini de boire mon verre que je vois la petite brune apparaître devant moi. « J’espère que tu m’attends pas depuis trop longtemps. » Je lui adresse un sourire et viens lui donner une accolade rapide. « Non ne t’en fais pas. » Je repose le verre sur une table avant de suivre mon amie alors qu’elle me traîne dans les rues. Elle ne m’a pas dit ou elle souhaite aller et heureusement pour elle, je ne suis pas du genre à vouloir absolument tout savoir donc je ne lui demande rien. Je la suis encore quelques mètres avant d’arriver vers notre Broadway local. Je souris légèrement. « C’est génial ici, c’est notre Broadway ! » « Oui, je connais. Tu as choisi un bon endroit. » L’approche de Noël rend la vie encore plus magique. Les lumières, les décorations, tout cela rend la ville festive et j’ai toujours beaucoup aimé cette période de l’année. « On commence quand tu veux… » Je ris légèrement en voyant son excitation. « Vas-y alors, commence. » Je sors à mon tour mon appareil photo et me mets un peu sur le coté afin de me positionner pour être tranquille. Je mets mon appareil photo devant mon œil et commence à prendre quelques portraits avec les décorations de Noël en fond.
« tout est plus pop » matthias calloway & adèle shephard
La vie d’Adèle est déjà bien remplie, mais elle trouve toujours un peu de temps pour ses amis, et pour passer un moment agréable. Il n’y a que le sport qui a largement été réduit parce qu’Adèle est bien trop fatiguée et que même si elle ne souhaite pas s’en rendre compte, elle l’est contrainte, et forcée ! Mais elle prend toujours la vie du bon côté, ne se souciant guère des choses qui n’ont pas de valeurs à ses yeux. A son regard enfantin. Eternelle gamine, elle a des rêves pleins la tête, et n’est pas du genre à broyer du noir. Quand c’est le cas, elle fonce droit dehors prendre l’air, boire un café sur une terrasse et laisser son regard s’amusait de ce qu’il se passe autour d’elle. Ou elle se rend au parc pour y observer les enfants rire, et jouer. Mais très vite son regard capte la personne qu’elle est venue voir, elle n’a pas besoin de le chercher très longtemps, et il l’accueille en souriant. Tout autant ravie qu’elle d’être ici. Matthias est quelqu’un de simple, de drôle qui ne se prend pas la tête. Eternel amoureux des animaux, c’est ce qui les a réuni la première fois et Adèle ne manque jamais une occasion pour parler de cette passion commune. « Non ne t’en fais pas. » Qu’il dit tout en se relevant de sa chaise, pour lui offrir une accolade amicale, elle sourit, et elle n’attend pas une seconde pour le tirer avec elle. Elle ne veut jamais perdre son temps Adèle et a ce besoin de toujours tout contrôler dans sa vie. On lui demande parfois comment elle fait pour continuer son boulot alors qu’elle est sous traitement, mais à contrario sans son travail, elle ne tiendrait pas aussi bien. Adèle est une vraie pile électrique depuis qu’elle est gosse, elle n’est jamais resté plus de cinq minutes sur un canapé sans faire de bataille d’oreillers, ou d’envoyer des vannes à ses interlocuteurs. Elle a ce besoin constant d’embêter son petit monde, et cela même si elle est parfois fatiguée, elle n’acceptera jamais de s’en rendre compte. « Ca me fait plaisir que tu es pu venir… » Qu’elle avoue, en marchant au côté de l’homme qui s’est gentiment proposé de lui montrer quelques trucs pour ses photos, quelques conseils. Elle ne comptait pas devenir professionnelle de toute façon, juste de s’améliorer un peu. Et c’était pour elle, une opportunité et une chance d’avoir Matthias à ses côtés. Arrivés devant l’avenue, Adèle s’arrête, enthousiaste à l’idée de pouvoir balayer de son regard éternellement brillant et de gamine cette rue qu’elle aimait tant… « Oui, je connais. Tu as choisi un bon endroit. » Elle relève la tête bien haute, du haut de son petit mètre soixante, avant d’avouer avec une fierté non dissimulée, « oui je sais… » Sans ravaler sa fierté qui se lisait à cet instant dans son regard rieur. Et parce qu’elle n’avait pas envie que de faire des photos mais que c’était pour elle l’occasion de pouvoir un peu respirer l’air frais, de danser, entre les différents groupes de personnes. De pouvoir de nouveau respirer dans un monde cruel. « Vas-y alors, commence. » Et il n’en fallait pas tant pour qu’elle prenne un peu de distance, laissant son regard se perdre entre les différents groupes, puis elle observa au loin cette danseuse de flamenco. Avec sa longue robe de couleur, les yeux brillants, elle s’approche avant de faire quelques clichés, avec un fond d’une guirlande qui scintille. Elle fait plusieurs photos quand la danseuse tourne sur elle-même ou sautille. Et elle dû se retenir pour ne pas aller danser avec elle. Parce qu’elle était là aussi cette passion qui se déverse dans son sang. « Alors… Verdict… » Qu’elle dit en revenant vers le jeune homme au bout de quelques minutes, et de lui tendre l’appareil. « Je peux ? » Qu’elle demande, les yeux remplis d’étoiles en désignant son appareil à lui, pour voir ce que lui était capable de faire, rien de comparer à elle, il avait bien plus d’expérience qu’elle. Mais c’était sûrement enrichissant pour elle.
Je pourrais passer des heures à faire des photos, à prendre les gens ou les paysages sous toutes les coutures. J’aime beaucoup faire des portraits, capturer les expressions des gens, essayé de deviner ce qu’ils pensent, mais j’aime aussi beaucoup faire des paysages. Il est toujours intéressant de voir les manières de capturer les lumières, de capturer des endroits mémorable, même si je préfère les endroits non-touristiques, ceux que personne ne connaît. Puis parler photographies, apprendre de nouvelles choses ou alors aider quelqu’un à s’améliorer à toujours été quelque chose que j’ai beaucoup aimé. J’ai appris des tonnes de choses comme cela, en apprenant de personnes passionné, de professionnel, mais aussi en testant et en prenant des centaines de photos de la même chose. Lorsque Adèle m’a demandé de lui donner quelques conseils et de l’aider à s’améliorer, il n’a donc pas fallut longtemps que j’accepte l’invitation avec grand plaisir. « Ca me fait plaisir que tu es pu venir… » Je lui adresse un sourire. « Je t’avais promis, puis j’aurais loupé ca pour rien au monde, tu sais. » Je la suis à travers les rues de Brisbane alors que nous arrivons dans notre petit broadway, un endroit très agréable et ou il y a toujours de quoi faire quelques shots. Je lui dis qu’elle a choisi un bon endroit. « Oui je sais… » Puis je me mets dans un petit coin et commence à prendre quelques photos alors que la brune fait de même. Je finis par la regarder faire quelques secondes, observe comment elle règle son appareil photo, comment elle se positionne et je suis sûr que ces photos sont déjà bien. Je retourne à mon appareil à mon tour, prenant quelques clichés des décorations de Noël, des gens qui portant des t-shirts de Noël plus affreux les uns que les autres puis de la petite chorale de chants de Noël qui se trouve non loin de nous. La brune finie par revenir vers moi en me tendant son appareil photo. « Alors… Verdict… » « On va regarder ca. » Je lui adresse un sourire et prend l’appareil pour regarder les clichés qui y figurent. « Je peux ? » Demande-t-elle en designant mon appareil. « Bien sûr. » Je le retire d’autour de mon cou et lui tend alors que je me pose sur un banc afin de regarder les clichés. Elle est douée, il n’y a pas de doutes, elle fait de belles photos et elle sait capturer les bonnes choses. « C’est vraiment pas mal Addie. Tu es douée. » Je lui fais signe de venir s’assoir à côté de moi. « Il y a peut être juste deux-trois trucs. Celle-ci par exemple, tu as un petit peu trop de ciel, tu vois ? Tu aurais dû viser un tout petit peu plus bas pour que ta photo soit plus équilibrée. » Je lui adresse un sourire avant de continuer à regarder ce qu’elle a fait. « Celle-là est super bien, tu vois. Tu as bien géré ton arrière-plan en flou en focussant bien sûr le premier plan. » Je change de photo. « Après ce qu’il faut que tu fasses c’est que tu les mets sur ton pc et tu les travailles sur ton ordinateur. N’importe quel photographe fait ca. » Je lui adresse un nouveau sourire et lui redonne son appareil. « Tu penses quoi des miennes alors ? »
« tout est plus pop » matthias calloway & adèle shephard
Adèle adore la vie de star et connaître toute les dernières tendances ou potins de ses stars préférés. Même si elle n’est pas en mesure de pouvoir citer de noms car ça change souvent, elle n’est pas focalisé sur une célébrité en particulier, et est plutôt du genre à regarder les films pour leurs histoires ou d’écouter les chansons pour les paroles plus que pour tel et tel visage. Et pourtant, elle trépigne toujours quand on lui parle de star, d’Hollywood et rêverait secrètement d’y aller. Qui ne rêve pas de gloire ? Peut-être Nino Marchetti, probablement, que lui tout ça, ça le fait pas fantasmer, mais sinon Adèle serait bien incapable de citer un autre nom. Même son cousin geek absolu, serait bien du genre à rêvasser à rien foutre et gagner de la tune aussi facilement. Alors forcément la vie de célébrité, ça ne peut que plaire à une nana douce et rêveuse comme Adèle. A qui on pourrait promettre mont et merveille mais au final sans déboucher elle serait bien du genre à tout quitter pour vivre de ses rêves Adèle. Ca lui ressemblerait tellement, la passionnée qu’elle est ! Alors forcément, le boulot de Matthias ne peut que la faire rêver, la transportant dans un monde qui l’attire autant qui l’effraie, car elle n’aurait probablement pas les épaules pour supporter l’échec. Elle n’a jamais aimé perdre Adèle et s’est toujours donné les moyens de réussir et plus que les autres, aimant la compétition. Sans aplatir les autres, sans être cruelle, elle sait ce qu’elle veut et fait tout pour l’obtenir, même si elle doit sortir un peu des clous, rien ne lui résister, elle et son minois angélique. « Je t’avais promis, puis j’aurais loupé ca pour rien au monde, tu sais. » Qu’il lui dit quand elle traverse la place pour le retrouver. Il se lève et ils partent tous deux à travers les rues de Brisbane, elle serait le genre de nana à vanter ses mérites : elle connaît cette ville comme sa poche, les endroits, les rues et plus encore depuis qu’elle suit des cours pour devenir agent immobilière. « Moi non plus ! » Qu’elle confesse à son ami, souriante. Ils arrivent sans tarder dans l’avenue de futures stars, bizarrement elle a toujours adoré cet endroit, et se laisse envahir par cette atmosphère rapidement. Elle devient vite cette petite enfant, les yeux qui brillent. Elle prend quelques clichés, de chanteuse, de danseur, du paysage de cette avenue. « On va regarder ca. » Elle revient vers lui, toute pimpante, avec une gaieté qui lui est propre, confiant son appareil entre les mains de Matthias. Et elle a déjà hâte de connaître son verdict. « Soit pas trop dur… » Qu’elle le réprimande, pour rire, avant même qu’il ouvre la bouche. Son ton est sévère et rieur, elle le taquine bien volontiers. « Bien sûr. » Elle récupère son appareil photo à lui, et le temps qu’il regarde de son côté, elle en fait de même, faisant défiler les quelques photos. « C’est vraiment pas mal Addie. Tu es douée. » Elle relève le visage, étonnée. « Ah bon ?! » t’es sûr ? qu’elle voudrait demander mais se retient, et quand il se penche vers elle pour lui montrer quelques photos, elle regarde, avec attention. « Il y a peut être juste deux-trois trucs. Celle-ci par exemple, tu as un petit peu trop de ciel, tu vois ? Tu aurais dû viser un tout petit peu plus bas pour que ta photo soit plus équilibrée. Elle regarde la photo, acquiesce d’un signe de tête, celle-là est super bien, tu vois. Tu as bien géré ton arrière-plan en flou en focussant bien sûr le premier plan. » Elle s’installe à côté de lui pour mieux voir des photos qu’il parle, « ah bon ?! » La chance du débutant sûrement. « Après ce qu’il faut que tu fasses c’est que tu les mets sur ton pc et tu les travailles sur ton ordinateur. N’importe quel photographe fait ca. » Bande de tricheur ! Pourtant elle le sait, ce qu’ils arrivent à faire, comment certaines stars deviennent après être passés sur photoshop. « Mais… Je n’sais pas faire ça… » Qu’elle avoue alors, qu’il rigole. Il a envie de connaître son avis, sur ses photos. « Tu penses quoi des miennes alors ? » Elle jette un regard en direction de l’appareil photo du jeune homme, « ça peut aller… » Elle fait une moue sur son visage presque embêtée et en voyant Matthias se pencher sur son appareil, comme si il voyait pas ce qu’elle voulait dire, elle fond dans un rire. « Non j’aime bien, ça se voit que t’as l’habitude. » Son doigt fait défiler les photos, elles s’arrêtent plus longtemps sur certaines, observe. « J’aime bien comme tu joues des couleurs. Et des contrastes. » Qu’elle avoue finalement, se relevant, elle voulait repartir à l’attaque de photos !
« Moi non plus ! » Je lui adresse un sourire en pensant que jamais je ne louperais une sortie avec Adèle. J’aime sa présence qui m’apaise, sa présence qui me fait toujours beaucoup de bien. Si nous continuons de nous voir aussi souvent que cela, je peux être sur que je finirais encore plus par apprécier Addie. Elle est innocente, calme et tellement positive que je ne peux m’empêcher de sourire en sa présence et puis, nous partageons beaucoup de passions en communs : la photo, les animaux, elle aime lorsque je lui parle de cinéma, alors c’est vraiment loin d’être désagréable de passer du temps avec elle. Je la regarde se décaler un peu afin de se mettre en position pour commencer à prendre des photos tout comme je commence à le faire aussi. Pendant quelques minutes, nous nous perdons chacun dans nos mondes, concentré sur ce que nous faisons. La photographie est un art intéressant, un art qui permet de transmettre des expressions, des émotions, et mêmes des histoires, c’est cela qui le rend si intéressant. Je prends quelques clichés avant de revenir auprès de la brune et de lui donner quelques conseils, ces mêmes conseils que l’on m’a moi-même donné un jour afin que je puisse devenir un meilleur photographe. « Ah bon ?! » « Bien sur. » Elle semble réellement surprise que je lui dise qu’elle se débrouille bien, mais pourtant c’est la vérité. Les couleurs sont bonnes, pas trop surexposées ou sombres, les cadres sont bons pour la plus part et on sent son coup d’œil dans les photos. Oui parce que si vous donnez une statue à photographie à un artiste par exemple, aucun des clichés ne sera pareil. Ils se seront tous uniques. « Mais… Je n’sais pas faire ça… » Je lui adresse un sourire. « Je t’apprendrais. Je te donnerais même le logiciel que j’utilise si tu veux. Tu verras il est pas très compliqué à utilisé. » Un nouveau sourire et je lui tends à mon tour appareil photo. Ma spécialité ce n’est pas la photo, mais plus le film. « ça peut aller… Non j’aime bien, ça se voit que t’as l’habitude. » « Et encore, j’ai plus l’habitude de manipuler une caméra qu’un appareil photo. Mais merci c’est gentil. » Je lui adresse un nouveau sourire. « J’aime bien comme tu joues des couleurs. Et des contrastes. » Ajoute-t-elle. « C’est gentil. C’est un peu mon style, je les prends toujours comme ca. » Elle se relève alors que je lui redonne son appareil photo, elle est déjà prête à repartir à la chasse aux bonnes photos, et je ne peux qu’approuver. Je pourrais passer des heures et des heures à regarder le monde à travers la lentille de cet engin. Et visiblement, Addie pourrait surement faire la même chose. Je la regarde faire à nouveau, pointant son appareil photo et prenant quelques shots.
« tout est plus pop » matthias calloway & adèle shephard
Adèle passait un agréable moment, parce qu’il est vrai qu’elle aime ses moments de complicité, ses moments de calme. Elle aime ses moments de partage où les deux peuvent échanger et rire. Elle contemple la rue autour d’elle, profite pour prendre un bon bol de respiration, elle a ce sourire placardé sur ce visage. Elle est d’ordinaire curieuse, et aime toucher un peu à tout, peut-être son côté rêveuse qui ressort un peu du lot, et de ce fait, elle a tendance à croquer la vie comme elle vient sans se soucier de demain. Et cela davantage depuis janvier 2019. A l’aise aussi bien entourée que seule, Adèle commence à s’intéresser à ce qui se passe dans cette rue, et à prendre quelques clichés, sans aucune valeur sans doute. Elle essaye de jouer avec les contrastes, elle essaye de se prendre pour une vraie photographe et d’imaginer ce qu’elle pourrait aimer photographier. Difficile, tandis que les bases elle ne les a pas vraiment, mais elle a déjà vu faire Matthias au refuge animalier. C’est certain qu’elle y parviendra. Au moins pour s’améliorer pour le site internet qu’elle tient avec rigueur. Et tout le monde le sait, quand Adèle Shephard veut quelque chose, elle met tout en œuvre pour réussir haut la main. Au bout de quelques minutes, elle revient vers lui, moins entreprenante que ses dernières minutes, hésitante un peu sûrement. « Bien sur. » Qu’il avoue en bougeant son doigt pour faire défiler les photos. La rassurant sur le fait qu’elle se débrouille pas trop mal et elle reste un peu surprise. « Moi c’est surtout pour donner envie de venir au refuge, pour que les chiens puissent avoir une chance meilleure. » Qu’elle avoue sans quitter des yeux l’écran avec les photos qu’elle a prises. Et il lui annonce ouvertement que parfois il retouche les photos, un peu comme on voit chez les stars et les mannequins. « Je t’apprendrais. Je te donnerais même le logiciel que j’utilise si tu veux. Tu verras il est pas très compliqué à utilisé. » Elle sourit Adèle à sa phrase, Matthias était vraiment cool la petite benjamine du refuge, il prenait soin que ses caprices puissent se réaliser. Même si en l’occurrence ce sont surtout des caprices pour le refuge dont on parle présentement. « Ouais j’veux bien. » Qu’elle confirme, peu surprenant, elle hausse les épaules, et lui dit qu’effectivement, lui se débrouille vraiment bien. « Et encore, j’ai plus l’habitude de manipuler une caméra qu’un appareil photo. Mais merci c’est gentil. » Pas faux, « c’est vrai ça, je t’ai jamais vu à l’œuvre derrière une caméra… » Qu’elle avoue, regard complice « C’est gentil. C’est un peu mon style, je les prends toujours comme ca. » Elle acquiesce d’un signe de tête, avant de se lever rapidement et de récupérer l’appareil qui lui tend, la petite gamine a une soif de vivre, celle d’être exposé – et quoi qu’il en coûte, à la vie extérieur. Sortir de son cocon pour découvrir le monde, et dans les yeux des autres, elle révèle toute cette pudeur et cette douceur. Elle prend quelques clichés, tournant sur elle comme si elle avait besoin de tout graver dans son appareil. Comme si elle voulait que ce moment devienne unique. « Tu viens, on va remonter un peu la rue… » Il n’allait pas camper sur le banc quand même…
« Moi c’est surtout pour donner envie de venir au refuge, pour que les chiens puissent avoir une chance meilleure. » Je ne peux retenir un sourire en entendant les paroles de mon amie. Adèle a toujours eu la main sur le cœur, surtout lorsqu’il s’agit de pouvoir aider les animaux et ca je ne peux qu’approuver. Notre rencontre au refuge nous a réuni et derrière cela nous nous sommes découverts d’autres passions communes, la photographie en fait partit et c’est pour cela que nous nous sommes donnés rendez vous aujourd’hui. « Tu as bien raison. » Je lui adresse un sourire avant de prendre quelques photos moi-même. Puis je me tourne vers la jeune femme pour la regarder travailler quelques instants. Je m’approche d’elle pour regarder les résultats de ces photos et de lui donner quelques conseils. Je ne suis pas du genre à dire que je suis un parfait maitre sur le sujet, bien au contraire j’apprends encore des choses aujourd’hui, mais j’aime discuter de ce sujet avec des passionnés. Adèle ne se débrouille vraiment pas mal, on voit qu’elle aime cela, qu’elle à l’habitude d’en faire assez souvent et je lui propose alors de lui apprendre quelques trucs pour faire des retouches. Il est bien vrai que n’importe quel photographe qui réussit dans ce métier et le premier à utiliser des retouches sur ses photos. « Ouais j’veux bien. » Un sourire. « Je te donnerais tout ca alors. » Mais ma spécialité dans le fond, c’est plus de réaliser des films, de gérer les images d’une caméra, de décider de la manière pour faire des plans. « C’est vrai ça, je t’ai jamais vu à l’œuvre derrière une caméra… » « Sur mon prochain film tu pourras venir sur le set si tu veux un jour, mais ce n’est pas vraiment prévu pour tout de suite. » Je lui adresse un nouveau sourire. Se retrouver derrière une caméra a des points similaire avec celui de faire de la photographie, mais c’est également quelque chose de très différents. Ce n’est pas la même façon de cadrer, de gérer les choses. Des fois il faut refaire la même scène plusieurs fois sous différents angles pour ensuite raccorder le tout correctement. C’est un travail fastidieux et pas toujours facile. « Tu viens, on va remonter un peu la rue… » « Bien sur, c’est toi la chef, moi je te suis. » Et je la suis pour remonter un peu dans la rue et changer de point de vue, de coin et de scène. Mais cette fois-ci, ce n’est pas vers le paysage que je tourne mon appareil, mais vers la brunette. Je me baisse un peu et commence à prendre quelques photos d’elle.
« tout est plus pop » matthias calloway & adèle shephard
Cette complicité avec Matthias, Adèle en avait besoin, il ne savait presque rien sur elle, ni elle sur lui, mais elle appréciait ses moments qu’elle passait au côté du brun. Sa vision des choses et son amour infaillible pour ses animaux à quatre pattes lui plaisait, et le rendait touchant. Elle ne cessait de rire auprès de lui, il parvenait très facilement à oublier ses problèmes en sa présence et c’était rassurant pour la jeune femme. Elle aimait tout autant ce lieu reposant, elle pouvait toujours y découvrir de nouvelles têtes, et elle restait convaincue que si elle bosse un peu, elle pourra que s’améliorer pour ses photos, et c’est ce qu’elle souhaite plus que tout. Non seulement pour son boulot, prendre des photos des maisons, savoir bien cadrer peut faire basculer une vente, ou du moins déclencher une visite… « Tu as bien raison. » Adèle la petite rêveuse, la nana avec des étoiles pleins les yeux qui se promets un bel avenir sans savoir si elle sera encore là à la fin de l’année. Elle ne savait pas pour combien de temps elle en a à vivre encore et c’est assez frustrant. Elle aimerait prétendre toute une vie entière, parce qu’elle a pleins de projets en tête. Obtenir son diplôme, s’acheter une belle baraque avec une piscine, voyager beaucoup voyager. Fonder sa propre famille, avoir des enfants. Tant de rêves, qui resteront peut-être en suspens. Consciente qu’elle n’aura peut-être jamais le privilège de faire le quart de tout ça, que sa maladie peut l’emporter à tout moment.« Je te donnerais tout ca alors. » Qu’il avoue en posant son regard protecteur sur elle, elle qui ne tient pas en place, qui a ce besoin ultime de sauter et danser partout. Qui a ce besoin de bouger et de parler tout le temps, comme si elle a cette peur de s’éteindre. « Je suivrai tout ça attentivement. » Qu’elle répond, amusée par l’intonation qu’elle prend, comme si ils étaient chez les militaires, et d’ailleurs elle se met au repos, relâchant les bras avant de lui dire que ça lui plairait d’assister un jour à une de ses séances. Adèle adore tout ce qui touche aux stars, aux potins, ce n’est pas une gamine pleine de rêves pour rien. Elle aurait pu devenir l’une d’elles, tout plaqué pour vivre un rêve aussi fou que celui-là, elle aime le penser du moins. « Sur mon prochain film tu pourras venir sur le set si tu veux un jour, mais ce n’est pas vraiment prévu pour tout de suite. » Elle s’amuse à tourner légèrement le haut de son buste, en restant sur place, un sourire aux lèvres, « Merci, je serai sage comme une image, » dit-elle avec ce visage innocent. Mais probablement pas si innocent que cela. « Tu as déjà rencontré des stars ? » Qu’elle demande, elle la petite Australienne. Elle a ce besoin de bouger Adèle, et lui en fait part parce que rester trop longtemps sur place ne l’emballe pas. « Bien sur, c’est toi la chef, moi je te suis. » Elle ne voit pas qu’il pointe son appareil photo sur elle, et donc sur son dos, mais finit par le voir quand elle détourne un peu le visage. « Combien t’as pris de photos à mon insu ? Qu’elle s’insurge mais pour autant en rigolant, en prenant des pauses. Tu l’auras voulu, on inverse les rôles après… » Et il n’aura guère le choix, en attendant c’est elle la vedette et elle se prête volontiers au jeu, elle prend toute les pauses inimaginables, avec cet air boudeuse, cet air fâché, ce sourire resplendissant qui finira par s’estompe. Sautant en l’air pour qu’il capte ce moment. Elle voit un lampadaire, et court vers lui avant de tourner autour le tenant d’une main, levant l’autre bras en rigolant. Vivre c’est beau, vivre c’est tout ce qui lui importe aujourd’hui…
« Je suivrai tout ça attentivement. » J’adresse un sourire à la jeune femme. La présence d’Adèle m’apaise. Malgré le fait qu’elle est de l’énergie à revendre, qu’elle parle beaucoup et qu’elle est toujours des choses à raconter, j’aime passer du temps avec elle. Cela ne fait pas si longtemps que l’on se connaît, mais pourtant je me suis attaché à ce petit bout de femme et je ferais beaucoup pour la protéger. Elle a encore ce côté innocent que j’apprécie énormément et si l’on me demande, je pense que je vois un peu Adèle comme une petite sœur. Une petite sœur avec qui j’aime échanger, et avec qui je pourrais passer des heures à parler de tout et de rien. J’ai toujours vu en mes amis une sorte de famille, à défaut d’en avoir eu une vraie. « Merci, je serai sage comme une image. Tu as déjà rencontré des stars ? » « Oui, plein. J’ai même bossé avec des stars tu sais. C’est l’avantage de faire le métier que je fais. Ce n’est pas toujours facile dans ce genre de milieu, mais il y a encore quand même de bonnes personnes. » Certes certaines stars sont spoiler, ils prennent la grosse tête et se croient au-dessus de tout le monde, supérieur au reste du monde, mais beaucoup d’autres gardent la tête sur les épaules et sont très humble. « Tu connais Cora Coverdale par exemple ? » Même si ma meilleure amie ne fait aujourd’hui plus vraiment carrière, elle avait été une vraie star durant son enfance.
Nous nous avançons dans la rue, et j’en profite pour prendre quelques photos de mon amie et faire quelques portraits. J’aime capturer ce genre de moment, les expressions du visage. Mais visiblement je ne passe pas aussi inaperçu que je l’aurais pensé parce que la brune finie par relever la tête vers moi. « Combien t’as pris de photos à mon insu ? » « Quelques-unes. Je te l’ai envoyé une fois travailler si tu veux. » Je suis toujours le photographe officiel dans mon groupe d’amis. Lorsque je sors en randonnée, ou que l’on fait des trucs tous ensemble, j’ai toujours mon appareil photo ou mon téléphone portable sous la main. C’est un peu une déformation professionnelle, je crois, je ne peux pas m’en empécher. « Tu l’auras voulu, on inverse les rôles après… » « Si tu veux, mais je te préviens, je ne suis pas photogénique. » Je préfère toujours être derrière l’appareil plutôt que le sujet. Je n’ai jamais été très à l’aise face à un appareil photo ou face à une caméra. « On ira s’acheter quelque chose à boire après si tu veux. Vu la chaleur ca ne fera pas de mal. » Je lui offre un nouveau sourire et salive déjà à l’idée d’aller prendre un smoothie bien frais.
« tout est plus pop » matthias calloway & adèle shephard
Adèle a toujours eu ce peps, de vouloir croquer la vie en pleine dent sans se soucier du lendemain. Sans réellement se soucier des autres, à savoir si on pouvait supporter ce trop plein d’énergie, c’était à se demander si elle était normalement constituée. Mais les personnes la connaissant depuis toujours, vous diront que oui, qu’il n’y a rien d’étonnant. Qu’elle a toujours été très pipelette, à toujours à vouloir raconter sa vie, à faire la conversation. Elle n’a pas peur de faire des rencontres, de se prendre des murs. Elle fonce, probablement un peu beaucoup, mais c’est pas autrement qu’elle envisage la vie. « Oui, plein. J’ai même bossé avec des stars tu sais. C’est l’avantage de faire le métier que je fais. Ce n’est pas toujours facile dans ce genre de milieu, mais il y a encore quand même de bonnes personnes. » Qu’il avoue, et Adèle l’écoute avec toute son attention, prête à enfiler sa plus belle robe pour dégainer sur le tapis rouge de Cannes. Elle est toute fluette Adèle, toujours à voir le bien de partout, sans se soucier qu’il pourrait y avoir des personnes néfastes. Probablement avec son statut, Matthias pourrait lui en dire des choses, il aurait sans aucun doute des anecdotes, des gens qui fréquentent ce monde, intéressé par l’argent et la gloire. « Il doit y en avoir pleiiiins même ! » L’insouciance et la naïveté de Adèle peuvent faire sourire, elle était pourtant sérieuse. Elle aime ce monde remplie de paillette, ce monde de gloire mais quand on la connaît de plus près, rien d’étonnant. « Tu connais Cora Coverdale par exemple ? » Elle réfléchit un instant en haussant les épaules, elle ne sait pas. Avec l’appareil en main, elle regarde autour d’elle, sans se soucier des photos de Matthias. « Là comme ça, je dirai que non… Elle est actrice ? » Qu’elle demande, la jeune femme en se tournant vers lui, et le surprend avec ses nombreux clichés, il va pouvoir écrire un roman avec tout ça, elle fait mine d’être offusquée, avant de rire quand il cherche à se dédouaner, « quelques-unes. Je te l’ai envoyé une fois travailler si tu veux. » Qu’il avoue, est-ce pour qu’elle le laisse en paix ? Sans aucun doute, elle n’en doute pas une seconde… « Okay, je veux bien, ça me fera de nouvelles photos sur mon insta. » Pour ses ‘fans’ qui la suivent… « Si tu veux, mais je te préviens, je ne suis pas photogénique. » Elle sourit de toutes ses dents, montrant l’ange en elle avant de le prendre en photo, et une seconde. « On ira s’acheter quelque chose à boire après si tu veux. Vu la chaleur ca ne fera pas de mal. » Son regard espiègle, ce sourire qui ne quitte pas ce visage angélique, il n’a pas besoin de lui répéter deux fois pour la glace. Elle est très gourmande Adèle, et ne refuse jamais une telle invitation, « j’vais arriver avant toi… » Elle se met à courir en tenant fermement l’appareil photo, direction le marchand de glace à quelques mètres. Elle suppose que ça lui sera facile de la rattraper avec ses grandes jambes. Mais il pourrait être essoufflé avant elle.
« Il doit y en avoir pleiiiins même ! » Je laisse échapper un rire et lui adresse un sourire. C’est vrai que dans ma situation, avec mon métier, il n’est pas rare que je sois en relation avec des gens connus et des gens du milieu du cinéma. Ma meilleure amie en est la preuve vivante. Je l’ai rencontré alors qu’elle avait plus ou moins arrêté sa carrière, mais elle reste quand même une personne que des gens reconnaissent de temps en temps dans la rue. « En même temps, avec le métier que je fais, c’est compliqué de faire autrement. » Je lui adresse un nouveau sourire avant de la questionne sur Cora. Même si elle n’a pas fait de film depuis un petit moment, je sais que beaucoup de gens savent toujours qui elle est. « Là comme ça, je dirai que non… Elle est actrice ? » « Elle l’a été pendant des années oui. Elle est encore un peu connue, mais on s’est connu grâce au milieu. »
« Okay, je veux bien, ça me fera de nouvelles photos sur mon insta. » « Oui voilà, tu vas pouvoir faire ta diva. » Je ris légèrement avant de prendre mes derniers clichés. Je lui propose ensuite d’aller boire un coup. Brisbane n’est pas la ville la plus chaude d’Australie, mais ce n’est pas non plus là plus fraiche. L’été y est assez étouffant et une boisson fraiche ne fait jamais de mal. « J’vais arriver avant toi… » Avant même que je puisse réagir, elle se met à courir. Il me faut quelques secondes avant de la suivre. Heureusement pour moi, j’arrive rapidement à la rattraper mais la laisse gagnée par gentillesse. Je me mets à rire. « Okay, okay t’as gagné. Je t’offre à boire alors ? » Un sourire. « Tu veux boire quoi ? »
« tout est plus pop » matthias calloway & adèle shephard
La présence de Matthias la rassure, la jeune Adèle aime bien passer du temps avec lui, et rire auprès du jeune homme, ne manquant jamais une occasion pour le chambrer davantage. Il est bon public et il répond toujours à ses attaques douces. Toujours à rire, toujours à vouloir faire la paix autour d’elle. D’habitude c’est auprès des chiens du refuge qu’ils se retrouvent, cette fois, c’est en dehors du refuge. Loin de la misère de ses animaux. « En même temps, avec le métier que je fais, c’est compliqué de faire autrement. » Qu’il dit entre deux prises de photos. Elle fait la belle, c’est sans doute un peu trop poussé que cela soit naturel pour elle, mais elle en rigole. Avec des poses qui la surprend elle-même, dont elle n’a pas l’habitude. Mais ça l’amuse et elle ne perd pas d’une miette de le faire rire, vrai clown à ses heures perdues. Toujours partante pour déconner, pour montrer de quoi elle est capable avec cette impression de pouvoir remuer ciel et terre si elle le désire… « Ca m’plairait moi, de signer des autographes… » Qu’elle avoue, les yeux brillants avant de laisser son rire envahir sa zone de confort. Adèle connaît beaucoup de choses sur ses acteurs et actrices préférées. Elle est toujours du genre à vouloir tout savoir, à connaître les meilleurs potins. C’est bien plus fort qu’elle. Et puis ils parlent de sa meilleure amie, qui serait connue, Adèle cherche dans sa mémoire. « Elle l’a été pendant des années oui. Elle est encore un peu connue, mais on s’est connu grâce au milieu. » Il en parle avec des grands yeux brillants. Avec cette voix douce comme quand elle parle de certains hommes importants pour elle, et Adèle a ce sourire au coin des lèvres qui apparaît… « Comme dans les films hollywoodiens… » Qu’elle le charrie avant de tourner sur elle-même et il ne loupe pas une miette en appuyant sur le bouton de son appareil. « C’est toujours prenant ses histoires… » Qu’elle rajoute avant de revenir vers lui, prête à aller manger sa glace ! « Oui voilà, tu vas pouvoir faire ta diva. » Qu’il n’en doute pas une seconde. Son regard espiègle qui le regarde un instant, ce sourire aux lèvres qui ne quitte plus la Shephard et sans savoir ce qui lui prend, elle se met à courir aussi vite que possible. Il la suit et finalement parvient à la rattraper. Elle est pourtant à bout de souffle, elle ne devrait pas, mais c’est bien plus fort qu’elle. Adèle a besoin de continuer ses courses, ce challenge. Se surpasser, elle se sentirait sombrer sinon… « Okay, okay t’as gagné. Je t’offre à boire alors ? Tu veux boire quoi ? » Elle reprend peu à peu son souffle, frôlant à chaque fois ce besoin de se sentir vivante. « J’espère que je t’ai battu à la loyale… » Qu’elle demande, voix qui s’étend dans les environs tel une chanson, avant de lui tirer la langue. Parce qu’elle le sait, que Matthias a ralenti. Mais tant pis pour lui, il devra lui payer une boisson. « Un jus de fruit bien frais… » Qu’elle lui répond quand il vise un bar et qu’elle s’installe sur la première chaise qui s’offre à elle, sur la place.
« Ca m’plairait moi, de signer des autographes… » Je ris légèrement en l’entendant dire cela. Je dois avouer que j’imagine tout à fait Adèle au milieu de pleins de fans, à prendre le temps de signer tous les autographes mais aussi de parler avec chaque fans, de trouver des mots gentils à dire. « Je suis sur que tu serais géniale tu sais. Tu serais surement la personne la plus gentille et patiente pour faire ce genre de chose. » Je lui adresse un sourire tendre avant de me remettre à prendre quelques photos. Si je vois tout à fait Adèle passer des heures à signer des autographes, moi c’est à faire des photos de natures que je pourrais passer des heures. Puis bien sur à parler de célébrités, du milieu de mon métier, j’en arrive à parler de Cora. Elle a toujours été d’une telle aide pour moi dans ma carrière, que je ne peux pas parler de tout cela sans au moins la mentionner. Je sais que sa carrière est compliquée, mais j’ai été fan d’elle avant de devenir son ami après tout. « Comme dans les films hollywoodiens… C’est toujours prenant ses histoires…» Je ris légèrement. « On peut dire ca si tu veux oui. Même si nos vies n’ont pas vraiment grand-chose d’hollywoodiennes, crois moi. » Je lui adresse un sourire. Pour avoir vécu à Los Angeles, nos vies sont bien normales à côtés de tout ce showbiz.
Adèle me défi alors de la battre dans une course jusqu’au stand de la boutique Boost. Je me mets alors à courir après elle, n’y mettant pas vraiment tout mon corps, mais ayant envie de la laisser gagner. Lorsqu’elle arrive en premier devant la boutique je lui adresse un sourire. « J’espère que je t’ai battu à la loyale… » je lève les mains pour lui montrer que je suis innocent. « Tu sais bien que je suis un petit vieux rouillé. » Après tout, Adèle a neuf ans de moins que moi, et du haut de ses vingt quatre elle doit surement être bien plus en forme que moi. « Un jus de fruit bien frais… » « Et un jus de fruit bien frais pour la demoiselle. » Je me tourne vers le vendeur et commande deux smoothies bien frais avant de payer. Nous attendons seulement quelques minutes avant de pouvoir récupérer nos boissons et j’entraîne la brune dans un endroit un peu ombragé, prenant une gorgée de ma boisson. « Hmm… Trop bon, exactement ce qu’il me fallait. » Je lui adresse un sourire et me pose sur un rebord avec elle.
« tout est plus pop » matthias calloway & adèle shephard
La jeune Adèle n’a d’yeux que pour ce monde de princesse, remplie de paillettes. Même si très certainement, qu’elle n’a jamais voulu se donner les moyens pour choisir ce genre de voie, car ce monde n’est probablement pas le siens. Même si elle aime parler de potin, elle aime rêver Adèle, bien trop pour pas être à l’aise dans ce genre de dialogue. Elle a ce contact facile, mais est sans doute bien trop avenante envers les gens pour être une vraie personnalité connue. Ses fans empièteraient bien trop sur sa vie personnelle, alors après tout, vouloir devenir agent immobilière c’est très bien aussi, et ça lui suffit. « Je suis sur que tu serais géniale tu sais. Tu serais surement la personne la plus gentille et patiente pour faire ce genre de chose. » Elle hausse les épaules. Elle a déjà lu tant d’acteurs ou de chanteurs qui se la pètent, ingrat. Et peut-être que parfois, il y a de quoi péter un câble. Sans doute que si ils agissent ainsi, c’est à cause des gens qui abusent pleinement. Elle n’en sait rien Adèle, mais c’est ce qu’elle se dit, du haut de sa naïveté. « Je suis pas certaine de coller avec ce métier, on dit qu’il faut parfois avoir une grande gueule… » Elle lève les yeux vers le haut, comme si elle réfléchissait. Pour elle, la gentillesse n’avait peut-être pas toute sa place dans ce métier. Ou de la gentillesse avec une limite raisonnable. « On peut dire ca si tu veux oui. Même si nos vies n’ont pas vraiment grand-chose d’hollywoodiennes, crois moi. » Et son sourire qui s’efface légèrement devant un « oh… » à peine audible. Elle hausse de nouveau les épaules, d’un air un peu indifférent à sa phrase, tant pis c’était pas grave. Et quand la course se termine et qu’il la laisse volontairement gagner, elle ne croit absolument pas à sa phrase, « tu sais bien que je suis un petit vieux rouillé » Il lui sourit légèrement avant qu’elle poursuit. « T’es plus très jeune toute façon. » Sa voix rieuse qui s’élève, elle lui offre une œillade avant de lui tirer la langue. Finalement ils arrivent devant le marchand de jus de fruit. « Et un jus de fruit bien frais pour la demoiselle. » Elle s’installe alors qu’il lui tend la boisson qu’elle récupère en le remerciant. Elle laisse son regard se promenait autour d’elle. L’air frais fait du bien mais plus encore la boisson. « Hmm… Trop bon, exactement ce qu’il me fallait. » Elle lui jette un regard et joue sa curieuse comme toujours. « T’as pris à quel parfum ? » Qu’elle demande, un sourire aux lèvres. « Et t’as prévu autre chose comme photos après ? » Fallait pas oublier ce pourquoi ils sont là…