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 (matthias) whispering as the rain

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Message(#)(matthias) whispering as the rain EmptyVen 20 Déc 2019 - 8:44


matthias & vittorio
whispering as the rain

I walked the avenue 'til my legs felt like stone, I heard the voices of friends vanished and gone, at night I could hear the blood in my veins, just as black and whispering as the rain. ☆☆☆



Depuis le temps, Vittorio aurait largement eu l’occasion de choisir un vétérinaire attitré pour Brusco – et de ce qu’on lui en avait dit, il y en avait un plus que décent à seulement quelques pâtés de maisons de son immeuble. Mais la vérité c’est qu’il aimait bien l’idée d’avoir encore une excuse pour passer au refuge de temps en temps sans avoir à admettre de but en blanc qu’il venait de son propre chef et pour dire bonjour … Les choses que vous faisaient faire une fierté trop mal placée, parfois. Malgré tout, il ne pouvait pas nier être aussi plus en confiance avec l’idée que son chien continue d’avoir affaire au même vétérinaire qu’avant son adoption : Brusco était tout sauf un mauvais bougre, mais tout dans ses réactions rappelait sans mal que son existence avant d’être adopté par l’italien n’avait pas été rose tous les jours, Vitto y laissait une patience qu’il n’aurait pas soupçonné posséder, et continuer de le confier à la vétérinaire qui s’était occupée de lui depuis son arrivée au refuge évitait probablement un chamboulement supplémentaire dont il n’avait pas besoin. Ayant pris sans le reconnaître le pli de s’inquiéter de l’animal plus qu’il ne s’inquiétait de n’importe qui, le maître avait donc pris l’habitude de l’amener au refuge dès que quoi que ce soit d’inhabituel semblait animer le chien de chasse – comme aujourd’hui, lorsque l’animal avait boudé sa gamelle ainsi que celle de la veille et s’était mis à secouer la tête en permanence comme s’il espérait se débarrasser d’une mouche imaginaire. Emploi du temps plus qu’allégé avec le début des congés d’été, il attendait les résultats de ses examens et la salle de sport tournait au ralenti tant les gens semblaient occupés à préparer Noël, et de ce fait n’avait pas eu à attendre la fin de la journée pour rejoindre le refuge de Redcliffe. Il n’avait pas été réellement surpris de ne pas y croiser Cora, depuis leur dernière discussion il s’attendait à ce que ses projets se concrétisent doucement et elle-même l’avait admis sans mal : tourner en rond et faire de la paperasse pour une association dont elle avait déjà eu la preuve qu’elle fonctionnait très bien même lorsqu’elle ne s’en occupait que de – très – loin ne la satisfaisait pas, et commençait à l’ennuyer. Toujours accueilli avec enthousiasme par la vétérinaire des lieux, enthousiasme dirigé vers le chien bien plus que vers son maître, ne nous emballons pas, Vittorio avait donc docilement laissé la jeune femme examiner Brusco et lui poser un verdict qui n’avait rien d’alarmant : le pauvre bougre souffrait simplement d’une otite, et après huit jours d’antibiotiques il n’y paraitrait plus rien. « Ça va encore être un plaisir à lui faire avaler. » avait-il de ce fait simplement ironisé lorsque la vétérinaire lui avait tendu le sachet contenant les comprimés des dits-antibiotiques. Pas nez de la dernière pluie, l’animal se faisait en effet toujours un plaisir de tester toutes les feintes possibles pour éviter d’avoir à avaler ce qui, assurément, avait beaucoup moins bon goût que ses croquettes riches en protéines. Mais à malin, malin-et-demi, et l’italien lui aussi redoublait d’inventivité à ce jeu-là – le chien avalerait ses médicaments, d’une manière ou d’une autre. S'excusant avec un brin d'impatience, la jeune femme avait conclu « Je te laisse voir à l’accueil pour le règlement ? C’est un peu la course, là. » et levant un pouce en l’air pour signifier qu’il était d’accord – il ne s’était jamais senti aussi australien qu’à cet instant, à tort ou à raison – Vittorio l’avait gratifiée d’un « T’inquiètes, je connais le chemin. » léger. À son retour à l’accueil néanmoins il n’avait pas trouvé trace de la secrétaire, affichant une moue du dubitative ; Mais elle ne devait pas être loin, et lui n’était pas pressé. Laissant Brusco s’adonner à son activité favorite, à savoir renifler tous les pieds de chaises, les bas de meubles et les marquages  de territoires à portée de truffe, il était passé derrière le bureau en faisant comme chez lui et s’était servi dans les dosettes d’expresso en faisant mine d’ignorer que c’était une insulte au Café avec un grand C. Lorsqu’il avait entendu le tintement de la porte il avait vaguement grimacé, espérant que la secrétaire reviendrait vite pour ne pas avoir à gérer les nouveaux venus lui-même … Mais lorsqu’il s’était retourné et avait découvert l’identité du dit visiteur, ouvrir le registre des visites pour faire bonne figure était devenu le cadet de ses soucis. « Salut. » avait-il tout de même trouvé la bonne volonté de prononcer, le regard un brin fuyant mais le ton résolument moins vindicatif que lors de sa précédente discussion avec Matthias. Décidé à faire comme si de rien n’était ou presque, quand bien même il n’avait pas encore eu l’occasion de travailler au refuge ni même d’adopter Brusco lorsque son chemin et celui du réalisateur s’étaient séparés, l’italien avait fait un vague geste vers la porte qui menait au reste du bâtiment avant de prévenir « Cora n’est pas là aujourd’hui, si c’est elle que tu cherches. » Et à vrai dire Vittorio ne voyait pas bien quelle autre raison que la rousse aurait pu motiver Matthias à venir jusqu’ici.
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Message(#)(matthias) whispering as the rain EmptyLun 23 Déc 2019 - 15:01

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vittorio & matthias


Noël approche à grand pas, ce qui veux signifie pour moi que je vais pouvoir faire une petite pause dans mon boulot pour pouvoir passer plus de temps au refuge où je suis bénévole, dans l’association grand frère, mais également avec mes amis. Mon équipe étant en vacances durant deux semaines, je me suis dit que cela ne me ferait pas de mal de me couper complétement à mon tour du boulot et d’en profiter pour pouvoir faire quelque chose de complétement différent et de pouvoir passer un Noël et un nouvel an sympa en présence de ma meilleure amie. Bien sûr, comme à mon habitude, j’ai repoussé indéfiniment mes courses de Noël jusqu’au dernier moment et cela veut dire que je n’ai encore absolument rien acheté pour les cadeaux que je souhaite. Ce matin, en me réveillant je n’ai cependant pas le courage de me lancer dans du shopping et encore moins le courage de prendre un bain de foule en centre-ville. Ayant besoin de me défouler un peu, je décide de me rendre à la salle de sport pour une grosse heure afin de reprendre un peu le sport avant de manger comme un gros pendant les fêtes. Une fois une bonne séance d’une heure et demie réalisée, je me glisse sous une douche fraîche et enfile un short et un t-shirt avant d’enfoncer sur ma tête une casquette. J’ai beau être Australien j’ai une peau de roux qui malheureusement a beaucoup de mal à supporter le soleil et qui se retrouve à rougir bien trop rapidement. Une fois habillé je décide de sortir Nanka, ma chienne, à la plage. Elle a besoin de se défouler elle aussi et je sais qu’elle adore se rouler dans le sable et plongé dans l’eau. Ce n’est qu’après avoir passé quelques heures à la plage que je me dis que j’ai bien envie de voir ma meilleure amie. Depuis quelques années Cora bosse en quelque sorte dans un refuge pour animaux à Redcliffe et c’est donc vers là-bas que je me rends. J’aurais pu lui envoyer un message ou même l’appeler, mais je ne sais pas où j’ai mis mon portable et je n’ai pas eu envie de le chercher. Je le ferais quand j’aurais le temps et pour le moment, je n’en ai de toute façon pas vraiment l’utilité. Je finis par me garer sur le parking du refuge et entre dans le bâtiment. Si je m’attends à tomber sur la belle rousse, ce n’est cependant pas elle qui se trouve devant moi. « Salut. » Je ne suis pas vraiment rancunnié, pas vraiment non plus du genre à aimer le conflit et je dois avouer que de me retrouver face à Vittorio ne me fait pas trop plaisir. Je n’ai pas la force pour une prise de tête et pas non plus la force de parler à quelqu’un qui ne me veut clairement plus dans sa vie. Je m’apprête à prendre la parole, mais l’italien est plus rapide que moi. « Oh euh okay. Je pensais qu’elle bossait aujourd’hui. » Je ne connais pas encore parfaitement l’emploie du temps de ma meilleure amie par cœur, mais en général, je connais à peu près les jours ou je peux la trouver ici, mais il faut croire que je me suis trompé. Je regarde mon ancien colocataire et hésite quelques instants, mais je n’ai pas la force pour ca. « Tant pis, je repasserais un autre jour alors. » Je tourne les talons et m’apprête à partir lorsqu’un chien s’approche de moi et vient me renifler. Étant un grand amoureux des animaux, je ne peux m’empêcher de venir le caresser avec un sourire. « Salut toi. » Une gratouille sur la tête que la boule de poil semble plutôt apprécier. Je me tourne à nouveau vers Vittorio. « Il est à toi ? »

@Vittorio Giovinazzo
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Message(#)(matthias) whispering as the rain EmptyVen 24 Jan 2020 - 7:19

Il lui arrivait encore de faire le malin en jouant les surpris lorsqu’il tombait sur Cora en venant ici – il était presque certain qu’elle finissait par s’en amuser elle aussi. La surprise qu’il avait tant bien que mal à dissimuler face à l’arrivée impromptue de Matthias en revanche, n’avait absolument rien de feinte – et en même temps l’italien ne savait pas pourquoi il s’en étonnait. Nul besoin d’être fin psychologue pour comprendre que le cinéaste ne pouvait que se mettre à tournoyer autour de son actrice fétiche telle une abeille dans un champ de fleurs maintenant qu’il était au parfum de ses velléités de production. Ou l’était-il réellement, d’ailleurs ? Oh, peu importe … Vittorio préférait se persuader que la réponse à cette question ne l’intéressait pas outre mesure, de même que la raison mystérieuse pour laquelle le bonhomme s’attardait une nouvelle fois à Brisbane quand l’herbe lui semblait toujours devenir plus verte ailleurs lorsqu’il cherchait l’inspiration. Les artistes, que de caprices. Lui aussi un peu pris au dépourvu par le fait de tomber sur son ancien colocataire, Matthias lui avait offert un regard incertain que son vague bégaiement n’avait fait qu’accentué lorsqu’il avait répondu « Oh euh okay. Je pensais qu’elle bossait aujourd’hui. » Qui sait, peut-être la rousse était-elle réellement supposée être là aujourd’hui, Vitto n’avait pas poussé la discussion suffisamment loin avec la vétérinaire pour le savoir. Le fait était simplement qu’elle ne l’était pas, et que son réalisateur de copain n’allait pas avoir d’autre choix que celui de repartir la queue entre les jambes (sans mauvais jeu de mots). « Tant pis, je repasserais un autre jour alors. » Qu’il fasse donc, ou même qu’il se donne la peine de téléphoner à la jeune femme avant la prochaine fois, plutôt que d’admettre simplement qu’elle serait forcément à sa disposition au moment où il déciderait de la voir … Soit, là-dessus l’italien se montrait simplement de mauvaise foi. Une seconde nature chez cet italien au sang chaud. « Je lui aurais bien dit que t’étais passé, mais … » Mais il n’était pas – ou plus – la secrétaire de Cora pour commencer, et surtout il ne resterait lui-même pas suffisamment longtemps dans les parages pour croiser le chemin de l’actrice, si tant est qu’elle ait seulement prévu de repasser par le refuge avant la fin de la journée. Restant néanmoins posté derrière le bureau d’accueil comme s’il s’agissait de sa réelle place, l’italien avait suivi Matthias des yeux tandis qu’il tournait les talons sans demander son reste, pas mécontent d’échapper à une nouvelle confrontation dont il se serait senti las par avance. Mais ça bien sûr c’était sans compter Brusco et son envie de se mêler de tout, à s’en demander si l’autre colocataire n’avait pas déteint sur lui de la pire des manières – à moins que dans ses lointains ancêtres canins se trouve aussi une fouine. « Salut toi. » Matthias l’ami des animaux, qui en aurait douté ? Personne, sans doute. « Il est à toi ? » Trop heureux d’avoir obtenu une dose supplémentaire d’attention et de caresses, le braque s’était mis à remuer la queue en cadence, son regard passant de son propriétaire au visiteur avec curiosité. « Si on veut. » Vittorio n’aimait pas envisager son chien comme étant sa propriété – d’ailleurs, il ne l’avait même pas acheté. « Disons qu’on cohabite. C’est un colocataire fidèle. » Malgré la gratuité de la remarque, l’italien n’était pas du genre à se sentir désolé de ses mots, et s’était contenté d’afficher un flegme qu’il tentait de travailler pour se fondre un peu mieux dans le décor – au milieu des sujets de Sa Majesté. « Il était enfermé ici depuis longtemps. » Et il ne savait pas bien pourquoi il se sentait soudainement obligé de lui raconter cela, aussi s’était-il tut avant d’embrayer sur le fait que Brusco n’était pas simplement locataire de longue durée du refuge lorsqu’il l’avait récupéré, mais aussi et surtout locataire de la prochaine liste des chiens à euthanasier faute de place. La vérité c’est que l’italien s’était laissé attendrir par le regard perdu de cette pauvre bête sans la moindre idée de ce qui s’apprêtait à lui arriver ; Un écart de faiblesse qu’il n’assumait pas, et dont par conséquent il ne se vantait pas. « Qu’est-ce que tu lui voulais, à Cora ? » Et ça, ça c’était totalement le genre de curiosité qu’il n’assumait pas et à laquelle il regrettait déjà de s’être abaissé. Que Matthias et Cora roucoulent enfin, ou qu’elle lui ait ou non parlé de ses projets professionnels ce n’était pas ses oignons, point.
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Message(#)(matthias) whispering as the rain EmptyLun 27 Jan 2020 - 12:55

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vittorio & matthias


Grandir dans la famille que j’ai, avec les gens qui m’entourent, je me suis habitué à perdre du monde. Ma mère n’a jamais été une vraie mère, ma grand-mère qui m’a élevé à quitter ce monde l’année de mes huit ans, ma tante et ma cousine se sont éloignés et de ce fait j’ai fini par m’y habituer. J’ai fini par me dire que si les gens partent, c’est que c’est ce qu’il doit se passer. C’est ainsi que j’ai fini par accepter que le fait que Vittorio ne fasse plus partie de ma vie, qu’il ne veuille plus répondre à mes appels jusqu’au jour où j’ai cessé d’essayer d’arranger les choses. Je sais que j’ai mes torts bien sur, et que je me suis aussi excusé, mais si il ne veut pas me pardonner, alors c’est tant pis. Peut-être qu’au final nous ne sommes tout simplement pas fait pour être amis. Lorsqu’il me lance une pique en disant que son chien est un colocataire fidèle, je n’y prête pas attention, préférant ne rien répondre. Je continue de gratter la tête du chien qui lui a l’air bien ravi de cela. Je ne suis pas venu pour me prendre la tête avec qui que ce soit, ni pour lancer du conflit, donc je préfère rester silencieux. Je ne peux cependant qu’approuver ce que dit Vittorio en suivant. Beaucoup de bêtes passent bien trop de temps dans des refuges avant d’être finalement adopté ou alors de devenir trop vieux. C’est également dans le refuge ou je suis bénévole que j’ai adopté ma chienne Nanka, et que j’ai récupéré mon chaton Arlo. Cela me brise toujours le cœur de voir tout ces animaux abandonnés, seul avec personne pour s’occuper d’eux, c’est d’ailleurs ce qui m’a fait devenir bénévole à mon arrivé à Brisbane en 2016. Je relève alors la tête vers l’italien quand il me demande ce que je voulais à Cora. « J’ai pas besoin de raison pour venir voir ma meilleure amie. » Je me redresse, mais le chien ne semble pas vouloir arrêter de me réclamer des câlins. « Pas que ca te regarde non plus d’ailleurs. » Vittorio ne veut plus qu’on soit amis, il n’a dont aucun besoin de savoir ce qui se passe entre cora et moi, ou de savoir ce que je lui veux. Je sais qu’elle et Vittorio sont proches, mais cela ne veut pas dire qu’il doit tout savoir. « Pas la peine de lui dire que je suis passé, je l’appelerais. » Je commence à faire demi-tour, n'ayant pas vraiment l’intention de raconter ma vie à Vittorio et ne voulant pas rester si les choses s’enveniment. Je n’ai pas la forme de me disputer avec qui que ce soit.

@Vittorio Giovinazzo
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Message(#)(matthias) whispering as the rain EmptyMar 3 Mar 2020 - 17:01

La question lancée par Vittorio un peu au hasard sortait d’autant plus de l’ordinaire que l’italien n’était pas le genre à tendre l’autre joue, ni à ravaler sa fierté d’une quelconque manière pour arrondir les angles d’une conversation. Alors peut-être était-il dans un bon jour, ou peut-être le fait d’être venu depuis Bayside jusqu’ici par inquiétude pour son compagnon à quatre pattes avait-il ramolli un peu son mauvais esprit … L’un ou l’autre, il n’avait de toute façon reçu que ce qu’il méritait retour : un dédain à peu près aussi grand que celui qu’il avait servi à Matthias lors de leur précédente rencontre, et un « J’ai pas besoin de raison pour venir voir ma meilleure amie. » abrupt auquel avait succédé, dès que l’australien s’était redressé pour diriger son attention vers Vittorio et non plus vers son animal : « Pas que ça te regarde non plus d’ailleurs. » Si tant est que les traits de l’italien se soient un peu adoucis, la remarque de son ancien colocataire avait eu l’effet d’une douche froide sur ses résolutions et son visage s’était aussitôt refermé, arborant un regard froid là où sa mâchoire s’était crispée. « Et pas que ça m’intéresse, surtout. » S’était-il même entendu répliquer d’un ton glacial, et dans la plus pure des puérilités. Matthias voulait jouer à cela, très bien. Grand bien lui fasse. Cora et sa naïveté dégoulinante n’auraient qu’à continuer à s’en soucier seules, et un sourire sarcastique étirant ses lèvres lorsque le cinéaste avait précisé « Pas la peine de lui dire que je suis passé, je l’appellerai. » Vitto avait croisé les bras et rétorqué sèchement « Je ne suis pas la secrétaire de Cora. » … Autrement dit il n’y avait pas de « pas besoin de lui dire » qui tenait, il ne lui aurait rien dit, point final. La prochaine fois Matthias n’aurait qu’à apprendre à utiliser un téléphone portable plutôt que de se pointer sans s’annoncer à l’avance comme si la rouquine était à sa disposition … Mais c’était un peu l'illusion dans laquelle se berçait le bonhomme après tout, croire qu’il pouvait aller et venir dans la vie des gens selon son bon vouloir personnel. « Bonjour, je peux vous aider ? » Ressortant de la zone interdite au public, la secrétaire avait offert un sourire professionnel à Matthias, avant que son regard ne tombe sur son ancien collègue la seconde suivante « Oh, Vitto ! Qu’est-ce tu fais là ? » Préférant s’octroyer le droit de répondre à la question qui ne lui était pas destinée plutôt qu’à la sienne, l’italien avait fait savoir « Il venait voir Cora, je lui ai dit qu’elle n’était pas là. Mais pas la peine de lui dire qu’il est passé, uh ? » Bien que dirigée vers le visiteur, la question n’attendait pas de réponse, et sans doute parce qu’elle avait pris la conversation en cours de route la jeune femme n’avait pas pris conscience de la tension qui régnait dans la pièce. « Oh oui, elle a dû sortir, c’est dommage. Vous avez essayé de l’appeler ? » Roulant des yeux, profitant d’être de biais pour que la secrétaire n’en remarque rien, l’italien avait fini par tourner le dos pour se servir un café – si la secrétaire avait envie de se frotter à l’humeur de chien de Matthias, qu’elle fasse. Et parlant de chien, Brusco était quant à lui retourné renifler les chaussures du cinéaste avec intérêt. « Elle ne devrait pas tarder cela dit … Vous voulez l’attendre ici ? » Et voilà comment la politesse la plus élémentaire venait de gâcher la pause café de Vitto, la jeune femme allant même jusqu’à proposer « On peut vous servir un café pour patienter. » en s’attendant probablement à ce que l’italien enquille pour servir un second gobelet. Il n’en avait rien fait, se contentant de reposer la cruche de la cafetière comme si de rien n’était, obtenant un sourcil arqué de la demoiselle en retour, prise sans le savoir entre deux feux.
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Message(#)(matthias) whispering as the rain EmptyJeu 5 Mar 2020 - 15:02

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vittorio & matthias


« Et pas que ça m’intéresse, surtout. » Le caractère de Vittorio ainsi que sa facon de faire croire qu’il ne se soucie de rien et de personne ne m’a vraiment pas manqué. Je lève les yeux au ciel en entendant ses paroles n’ayant aucune envie ce me lancer dans un débat ou dans une prise de tête. Il ne me veux plus dans sa vie, le message est clair et au final c’est peut-être bien mieux ainsi. « Je ne suis pas la secrétaire de Cora. » Encore une fois je préfère ne pas répondre et ignorer son commentaire. Si je peux avoir un comportement ou des remarques un peu froide de temps en temps, Vittorio c’est encore autre chose et dans le genre têtu il peut décrocher des médailles.

Je m’apprête à partir lorsque la secrétaire du refuge apparaît, revenant de l’arrière. « Bonjour, je peux vous aider ? » je secoue la tête pour lui faire comprendre que non, mais elle remarque rapidement l’italien. Je profite de leur échange pour caresser une dernière fois la tête du chien qui est revenu me renifler mes chaussures et pour tenter de partir. « Oh oui, elle a dû sortir, c’est dommage. Vous avez essayé de l’appeler ? Elle ne devrait pas tarder cela dit … Vous voulez l’attendre ici ? » Je lui adresse un sourire poli. Si elle avait été seule j’aurais surement accepter d’attendre tout en discutant avec elle, mais le fait que Vittorio fasse parti des présents dans la salle d’attente, je n’ai pas vraiment envie de m’éterniser. « Non c’est gentil. Je repasserais un autre jour. » Je lui adresse un nouveau sourire. « On peut vous servir un café pour patienter. » « C’est vraiment gentil, mais j’ai pleins de choses à faire en plus. » Je me dirige une nouvelle fois vers la sortie du refuge. « A bientôt. » Je dis à la jeune femme de l’accueil avant de me tourner vers mon ancien ami afin de simplement lui adresser un signe de la tête. Je ne vais pas m’étendre une nouvelle fois sur les au revoir. Une dernière caresse sur la tête du chien et je finis par pousser la porte et me dirige vers ma voiture.

@Vittorio Giovinazzo
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