« Chases in Toowong » serinda woodsen & elias sanders
Bientôt un an désormais qu’il bossait avec cette équipe, et avec comme partenaire, Serinda Woodsen. Le début avait été compliqué entre eux. Et encore aujourd’hui, il leur arrivait de ne pas être d’accord, ou de s’envoyer des pics. Et Sanders ne manquait jamais une occasion pour lui rigoler au nez quand elle laisse cette rancœur de cette nuit-là reprendre du service. Mais le destin avait bien joué d’eux et inutile pour Sanders de croire qu’un jour ils deviendront amis, ce n’est que foutaise, il n’y croyait absolument pas ! Pour lui, seul son boulot comptait plus que tout et ses courses illégales qu’il entretient avec un certain sérieux qui lui est propre, lui le gars qui s’amuse de tout et surtout des autres. Arrivé depuis même pas quelques minutes, Woddsen était déjà assise sur sa chaise au bureau en train de lire encore ses idioties pensa t’il, quand à lui il avait eu à peine le temps de poser sa sacoche sur le premier bureau de la pièce avant de se rendre à la machine à café. Il s’approcha du bureau où était assise sa co-équipière doucement, avec un café en main, quand la voix de leur supérieur retentit. « Sanders, Woodsen. Une école primaire sur Saint Osyth et Kate Street dans le quartier de Toowong a été prise en otage par une mère armée. » Il relève son visage, acquiesce d’une signe de tête avant de tourner son visage sur Serinda qui comme d’habitude à toujours eu truc à redire, il lève les yeux au ciel, « un problème avec les services sociaux j'imagine ? » Le problème c’est qu’elle imagine tout le temps des trucs, le chef a l’air légèrement agacé d’ailleurs, il reprend dans le même temps, lui répondant avec toute la neutralité que les policiers doivent avoir, qu’à cela ne lui plaise ou non ! « Elle a reçu deux injonctions pour non présentation d'enfant aux services suite à son divorces, lourde affaires. Mais ce n'est pas la question. L'objectif sera de protéger l'école et ses occupants mais également d’interpeller la jeune mère en toute sécurité. » Woodsen leur tourne le dos et le chef finit en donnant quelques autres informations dont Elias saura répéter en temps voulu pour arranger la situation, « on fera de notre mieux, chef. » Avant que le chef tourne les talons, « bien chef, comptez sur nous ! » Et il est là le problème, comptez sur nous avec Woodsen et Sanders dans la même équipe c’est ça le problème. Tout le monde le sait, et ça en amuse certains… Il récupère ses quelques affaires, sa veste accroché à la chaise avant de descendre l’étage pour rejoindre le parking, alors que Serinda lui emboite le pas. Et d’ailleurs le parcours pour se rendre sur les lieux fut silencieux. Il n’avait pas spécialement envie de lui parler, préférant plutôt se concentrer sur sa tache présente, et celle futur. « Pas de connerie, Sanders » Qu’elle avoue avant de claquer la portière, il sorti de la voiture pour en faire de même en levant les yeux au ciel… « C’était toi qu’il regardait le chef quand il a fait ses recommandations ! » Un éternel gamin, se rejetant la faute toujours sur les autres, voilà ce qui devait l’agacer davantage. « Alors, qu’est-ce qu’on a ? » Qu’il demande, rejoignant un groupe de quelques personnes, pouvant leur indiquer davantage de renseignement, selon Sanders, leur chef ne leur en avait pas assez dit… « Le profil de la suspecte a été fait ou pas ? » Il observe le lieu, discrètement, « une mère de trente-cinq prénommé Ines McAllister, après son mariage. Elle a divorcé pour mauvais traitement mais elle n'a pas accepté que son mari ait la garde de sa petite fille, Carlisle, 5ans. » L’un des autres policiers sur place, ajoute, « vu qu'elle n'a pas présenté les enfants à trois reprises chez le père, il a demandé à la justice de rétablir la situation sauf que les deux injonctions n'ont pas été suivi par la mère. » Il n’a pas l’âme pour les enfants Sanders mais son métier compte plus que tout, et même si il défie les lois le soir dans son bolide, le jour il a besoin que la loi soit respectée, assez étrange d’ailleurs. « Laissez moi deviner, ce soir, une assistante sociale devait venir prendre les gosses pour les emmener chez leurs pères. » C’était plus son domaine la justice des enfants, elle y connaissait un rayon Serinda il le savait. « D'après la troisième injonction reçu aujourd'hui oui.. » Il fait quelques pas en avant, quittant le groupe quelques instants, « combien d’enfants dans la classe ? » Elias demande, tout en plongeant son regard autour de lui pour réfléchir, « Une vingtaine environ, et deux adultes. » « Il y a-t-il des issus de sorties qui mènent dans la rue de derrière ? » Il hausse les épaules, « oui des hommes sont postés la-bas… » Il se rapproche un peu de Serinda, avant qu’elle lui demande. « Qu'est-ce que t'en pense ? » Elle se tourne vers l’école, elle avait sûrement une petite idée en tête, « qu’elle doit être complètement paumée et qu’elle pense que la justice n’existe pas vraiment… » Deux options s’offrent à eux, la manière douce, ou la manière forte, et si habituellement Sanders est pour la forte, là, il doute fortement. « Il faudrait éloigner le risque d'autres enfants. Elle n'a pas l'air dangereuse mais elle reste armée. Pourquoi ne pas lui donner ce qu'elle veut pour libérer l'école et de l'appréhender dehors, en suivant le véhicule ? » Elle le voit bien qu’Elias doute, parce qu’ils doivent être sûr de leur coup, et qu’un faux pas entraînerait probablement des blessés. Et là on parle d’enfant… « Elle veut protéger sa fille, elle ne lui ferait pas de mal.. » Pas faux, avant qu’elle reprenne, tentant de l’amadouer comme elle le pouvait. « Et puis, c'est toi qui conduit non ? » Il a ce sourire en coin, il sait pas vraiment ce que ça signifie. Ouais, elle hurle souvent parce qu’il conduit sans doute beaucoup trop vite et qu’il ne réalise jamais le danger avant d’y être. La vitesse ça l’anime plus qu’autre chose, et c’est évident que si la nana leur échappe ça voudrait dire qu’elle faire des courses elle aussi… « Si tu m’prends par les sentiments… Mais il n’a pas le temps de dire autre chose, qu’ils entendent des portières qui claquent et surtout des pneus qui grincent. Comme un démarrage forcé, Elias relève le visage avant d’entendre le ‘putain’ de sa co-équipière qui vient en même temps que lui, de découvrir que la femme et la gamine sont dans la voiture… Grimpe ! » Qu’il gueule en direction de Serinda avant de sauter lui-même dans la voiture, il n’attend même pas qu’elle referme la portière avant de démarrer la bagnole et de partir au cul de l’autre voiture. Des piétons de partout, des feux rouges qu’il grille sans concession, et Serinda qui hurle à chaque voiture qui met un peu de temps à freiner…
« Chases in Toowong » serinda woodsen & elias sanders
Elias ignore toute cette histoire avec son co-équipier et d’une certaine façon, il s’en contrefiche pas mal de ce qu’elle pense de lui, ou de son côté associable, et solitaire. Ça ne l’émeut pas plus que ça, parce qu’il n’a jamais été du genre à se plier en deux pour une autre personne. Et même si son taf c’est la raison la plus importante dans sa vie, avec ses courses illégales et son bolide de course, il n’en reste pas moins bien trop caractériel pour se laisser émouvoir par la jeune femme. Cramponné à sa fierté, il voulait la mettre à mal et ne ratait jamais l’occasion pour la provoquer, la repousser dans ses pires retranchements. Mais l’heure du boulot avait sonné et intelligent, Elias savait faire la part des choses. « Cause toujours » Qu’elle dit à sa réplique en refermant la portière, il en fit de même esquissant un sourire, amusé plus qu’autre chose de sa répartie. Sa fierté et ce jeu lui plaisait, il restait pourtant convaincue qu’ils auraient pu s’entendre tous les deux, mais Sanders ne forçait jamais les choses. Il est garçon légèrement orgueilleux, ne prêtant guère attention aux gestes des autres, ainsi si elle préférait continuer ce jeu, autant forcer le destin à être le meilleur dans le domaine de la taquinerie. Ce qui agaçait davantage Serinda, parfois il voyait bien comment elle serrait le poing ou les dents face à sa moue déconcertante, voir presque provocatrice. Ils finissent par se retrouver en petite comité pour comprendre l’affaire du mieux que possible, afin d’analyser la chose. Ils étaient doués dans ce domaine, mais Elias excellait surtout dans les prises de risques, dans les actes plus que les paroles. Et d’ailleurs il n’en fit pas beaucoup de temps pour qu’il se rende compte de la gravité de la chose, lui le je m’en foutiste. Il grimpe dans sa bagnole au côté de Serinda, prenant place derrière le volant. Dans les courses poursuites, il était le plus doué de tous sans doute, cachant bien aisément ses folies de la nuit, où il parcoure à son tour la ville en prenant des risques insensés. « Bouge bordel ! » Qu’elle s’énerve, mais elle ne parvient pas à faire passer ses craintes à Elias, qui reste très concentré dans sa conduite. Il ne fait pas attention à sa co-équipière qui regarde fixement la bagnole devant eux et qui voit bien qu’elle reste quand même loin devant eux. « Putain, c'est qui ce type ? Je croyais que toutes les issues étaient gardées ! » Pied au plancher, Elias fixe droit devant lui, en tentant de prendre le moins de risque possible et pourtant, il sait combien c’est difficile. Il n’a pas l’habitude de rouler avec autant de trafic et slalom entre les bagnoles et les piétons qui tentent de se frayer un chemin sur le passage piéton, sans les écraser pour autant Elias ne s’arrête pas, il poursuit. « Faut croire qu’ils ont trouvés la faille… » Avait-il un complice au sein de l’école ou est-ce vraiment une faute d’inattention de leur collègue ? Sanders n’avait pas envie de répondre à cette question encore moins de s’y focaliser, ayant déjà bien assez à faire à cet instant. « Central à la voiture BAC-65, l'agent Sanders et Woodsen en course poursuite dans le quartier Toowond. Le véhicule que l'on suit est une berline noir flambant neuve. Le numéro d'immatriculation est le Bêta Zygma 988, probablement acheté dans le New South Wales. Déclinez l'identité du propriétaire de sexe masculin. » Il n’écoute guère, continuant sa course folle, sentant cette putain d’adrénaline montait en lui, tout ce qui l’anime, la voiture est devant eux, bien devant eux et même si la voiture des flics a repris un peu d’avance, elle n’arrivera jamais à le rattraper tout de suite. Sans vraiment comprendre, l’autre voiture fait un virage à 180, se retrouvant alors face à la voiture du flic, chacun se fonçant l’un envers l’autre et ce n’était pas Elias Sanders qui allait freiner. Fallait pas rêver ! Mais la voiture prit la première route sur sa droite et Elias fût obligé de la suivre, et donc lui-même par faire ce demi-tour, virage serré, tout en reprenant un peu l’avantage, donnant alors des coups dans le pare choc arrière de l’autre voiture. « Un barrage devra être mis en place sur la route M5 le plus rapidement possible. Terminé. » Il restait silencieux le flic parce qu’il savait qu’il n’avait pas le droit à l’erreur, qu’on le louperait pas et ils avaient raison. Les courses c’est son domaine, quoi qu’il tente de prétendre en ne voulant pas raconter la vérité de ses actions illégales la nuit. « Fais gaffe ! » Il ne se démonte pas, il dévie un peu la trajectoire pour pas que l’autre voiture le retarde de trop, et quand l’action se finit, il soupire, « j’sais ce que je fais ! » Franchement, elle est sérieuse Serinda ? Elle voulait vraiment une dispute en pleine course ? « Centrale, le véhicule a fait demi tour, il se dirige au sud de la M5 ! » Qu’elle dit dans le talkie-walkie. « C'est pas vrai, elle est complètement inconsciente.. » Il n’en ressent pas le danger comme Serinda, parce que c’est lui au volant, parce qu’il sait ce dont il est capable de faire et parce qu’il se pense plus puissant que l’autre bagnole. Il a déjà failli se ramasser plus d’une fois dans ses courses, mais aujourd’hui que c’est officiel, il n’a encore moins de manœuvre possible. « Faut trouver un truc… » Un jeu de passe-passe, n’importe quoi mais l’autre bagnole peut pas s’en sortir. Il reste néanmoins calme Elias. D’apparence calme du moins. « Qu'est-ce qu'elle croit, à ton avis ? Qu'elle va pouvoir fuir avec sa gamine et faire les vieux os ailleurs ? » Sans doute … « Ok. Essaie de les pousser sur la prochaine sortie de la M5, ils vont l'appréhender là-bas. » Il réfléchit quelques dixièmes de secondes avant d’obtempérez, il appuie sur le champignon alors qu’il semble déjà pied au plancher. Mais l’avant du véhicule d’Elias commence à dépasser l’arrière du véhicule de devant comme si il voulait l’attaquer sur le côté. « Accroche-toi ! » Elias donne un coup de volant sur sa droite.
Spoiler:
je me suis permise de lancer les dés, je voulais essayer et j'ai trouvé l'opportunité dans notre sujet C'est sur la dernière action, en gras
Dernière édition par Elias Sanders le Mer 15 Jan 2020 - 15:10, édité 1 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Je voulais m'amuser également pour voir si on s'amuser encore à la poursuite et voir, sous la pression, comment ils se débrouillent tous les deux !
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« Chases in Toowong » serinda woodsen & elias sanders
En plein cœur d’une tempête dans sa tête, il tentait de garder le contrôle de tout mais avec une Serinda pipelette qui n’en rate pas une pour blablater c’était assez compliqué, fallait avouer. Elle commentait chaque action que pouvait faire le brun, que ce soit dans son talkiewalkie ou même pour lui donner ses précieux conseils. Comme si il apprenait à conduire, ou à faire son métier. Il était sûrement trop du genre arrogant ou prétentieux Elias pour se laisser commander par une gonzesse. L’horreur. Heureusement, Elias est quelqu’un qui est du genre passionné et il donnerait clairement sa vie pour ce job. C’est une évidence, un besoin de savoir les criminels derrière les barreaux alors que d’une certaine façon, il contribue à ce bon fonctionnement. La nuit il devient quelqu’un d’autre, et c’est bien plus fort que lui, le risque de se faire choper, disparaît quand il se replonge dans une course illégale. Une sorte de contradiction que la plupart ne pourrait totalement comprendre, et d’ailleurs il n’est même pas sur de comprendre lui-même. Cette chose qui l’anime quand la nuit il parcoure les rues de sa ville, pour quelques billets et pour sa prétention et sa fierté sans faille. Mais elle tenait le coup sa co-équipière, il y en aurait plus d’une qui aurait hurlé et taper du pied sur le sol de la voiture, pleurnichant pour sortir de l’habitacle. Il se souvient encore de Doherty qui lui a tapé une crise en pleine course au point de venir elle-même guider le volant, alors qu’il tentait de tout faire pour pas obtempérer. Au final ça lui aura coûté un tour chez le garagiste et un beau billet lâché… « Ok. Essaie de les pousser sur la prochaine sortie de la M5, ils vont l'appréhender là-bas. » Pied au plancher, jamais Sanders ne s’avouera vaincu, et si il doit planter sa bagnole il la plantera en beauté mais il ne diminuera jamais cette pression, encore moins ses nombreuses accélérations. Elle semble être autant concentrée sur sa mini caméra, que Elias sur la route. Il resserre l’étreinte autour du volant, son cœur qui s’accélère davantage. Il n’aurait jamais pensé que cela lui plaise autant, dans une voiture de flic, ne plus faire attention aux feux rouge, aux stop. Bien la dangerosité de sa vitesse, il devait par moment lancé des clacksons aux habitants pour leur éviter de traverser. Parce que freiner instantanément, c’était pas tellement possible… Pas sur le champ du moins, et Sanders le savait mieux que quiconque… Mais il gérait sa bagnole comme si il avait fait ça toute sa vie, comme si ça empreignait toute ses pores. Et la frappe fût réussie, alors que l’autre voiture partait en direction de la bretelle. Elias donna un coup de volant un peu serré pour la prendre aussi. Et Serinda a eu largement le temps de voir sa vie défiler. « Tu ne vas quand même pas m'dire qu'ils vont tenter de forcer le barrage ? » Malgré la bretelle et le barrage à plusieurs centaines de mètres, la voiture ne ralentissait absolument pas, et les deux policiers étaient comme prisonniers de constater que l’homme bien décidé à poursuivre sa route. Sans ralentir au préalable, Sanders était juste derrière lui, et il donna une violente accélération à l’arrière de l’autre véhicule, les secouant. Peu importe dans quel état serait la voiture policière, peu importe les dégâts matériels, il en était de l’enjeu d’une vie. Elias n’est peut-être sale con, qu’un pauvre type ne reconnaissant pas les bonnes valeurs, celles-ci, étés différentes. « Il faut les en empêcher… » Arrivant à vive allure en direction du barrage, cette tension entre les deux conducteurs des voitures, ressemblaient si fortement à cette adrénaline de course sauvage que Sanders pratiquait, et ne cesserait de le faire un jour… Il semblait concentré mais détendu par cette situation, qu’il connaissait assez bien. Aucun signe ne pouvait trahir pour autant la tension de son possible échec. Il ne voulait pas en entendre parler, et l’accélération de l’autre véhicule le poussait lui-même à ne pas rendre les armes. Il en était hors de question ! « Rapelle-moi de prendre des sacs jetables avant de monter en bagnole avec toi ! » Il lève les yeux au ciel, et retire aussitôt ce qu’il pensait mentalement un peu plus tôt : comme quoi sa co-équipière gérait… C’était bien trop beau pour être vrai… « Tu croyais que notre métier consistait à rester sur une chaise à taper des PV ? » Il est ironique, et on reconnaît bien là, l’arrogance de Sanders. Mais il n’avait pas le temps de plus cracher son venin, il devait garder toute cette énergie pour ce qui allait suivre, tentant tant bien que mal d’analyser la scène comme on lui avait appris, même si il le sait, c’est la routine qui forge l’expérience. Dans ce cas précis, aucune école ne peut totalement nous préparer à ça, et si il gère plutôt pas trop mal c’est bien grâce à ses courses illégales. La voiture qui fonce droit sur le barrage… Trois… Deux… Un… Et Elias voit un peu tard qu’elle commence à ralentir sans pour autant que les lumières du frein s’allume à l’arrière du véhicule, et rentre de plein fouet dans le véhicule, les air-bag qui se déclenchent, fort heureusement que de la casse matériel car il avait eu le temps de diminuer un peu en vitesse. Serinda et lui se faufile hors de la voiture de police, leur arme en direction du conducteur et du passager à ses côtés, devant les yeux effarés de la fillette. Le conducteur les observe, les mains cachés tandis qu’une voie retentit leur demandant de descendre du véhicule tous les deux les mains en évidence. Encerclés par les voitures de police, vont-ils réellement coopérer ?
les dés:
Réussite, ils se laissent arrêter sans égratignure devant les yeux de la fillette. Échec, il a une arme cachée dans sa voiture et tire sur l'un des policiers sans jamais descendre de sa voiture.
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« Chases in Toowong » serinda woodsen & elias sanders
L’entente n’a jamais vraiment été cordiale entre eux, et pourtant, les choses ne pouvaient pas être bien pires que ce qu’elles sont depuis qu’Elias a rejoint cette unité. Il la ressent bien cette animosité qu’elle possède quand il est dans ses parages. Il s’en amuse sans difficulté, il s’en amuse car ça semble les dépasser. Et bien même qu’il est cette envie de fuir, de lâcher prise et de la planter souvent seule, au final il l’affronte. Toujours, jouant avec ses nerfs mieux que personne, comme si désormais il n’y avait plus que ça. Qui l’anime l’un et l’autre. Et pourtant Serinda tient le coup, il ne peut que le reconnaître, alors qu’elle ne semble pas hurler, ni vouloir quitter l’habitacle, chose probablement étonnante quand on sait à quelle allure il roule, et combien il traite mal ce moteur, et davantage prit dans l’adrénaline d’une course poursuite. D’ailleurs, il ne quitte pas la voiture devant lui, il est hors de question qu’il craque en premier, il veut sa peau, mort ou vif. Il veut sa peau, coûte que coûte et Sanders est bien connu pour foncer dans le tas, jusqu’à ce qu’échec se réalise pour son adversaire. Serinda a de quoi s’en faire, mais depuis des mois qu’elle le côtoie, elle commence à connaître l’homme qui se tient à côté d’elle et dont son pied ne quitte jamais la pédale de peur que celui de devant prenne de l’avance. Et dans une course Sanders, le sait mieux que personne, une avance peut faire mal, une trajectoire mal envisagée avec. Ce n’est pas sans risque, leur métier n’est jamais sans risque. « Si t'es jaloux, je te laisse ses fichus rapports, grand bien te fasse, après tout. » Qu’elle rétorqua, sans doute piquée dans son orgueil car si il avait appris un truc sur elle, c’est que parfois elle le battait à ce niveau-là ! Il en rigolait parfois, d’ailleurs. Amusé de voir qu’elle part au quart de tour, il rétorque à son tour, « toujours là pour me refiler le travail… » Qu’il avoue, avec ironie sans lui jeter de regard. Il a cette prétention de se penser au-dessus, sans aucun doute, il a toujours été comme ça. Il est fier Elias, trop, pour ne pas le montrer et ne peut pas s’empêcher de le dire à voix haute, encore plus quand Serinda Woodsen est dans les parages, comme si finalement il aime ce jeu avec la rouquine. Il ne peut s’empêcher de la provoquer. Finalement ils parviennent à intercepter le véhicule, grâce entre autre au barrage. La chance que les pneus crèvent grâce au système mit en place, grâce à la herse utilisée. Elias descend à son tour du véhicule avec prudence, tenant son arme, alors que l’autre se fait encercler par quelques flics. « Police ! Sortez de la voiture. Les mains en l'air. » Serinda qui met en marche la procédure, connaissant Sanders, cela n’allait pas durer très longtemps. Il déteste se répéter. Et n’ayant pas la fibre parentale, il ne connaît pas la limite à ne pas franchir. « Ok. On arrête de s'amuser. » Il va perdre patience alors que l’arme vise le corps du conducteur. Qui jette des regards à la femme à côté d’elle sans vraiment coopérer, ne voulant pas montrer ses mains. « Sortez… SORTEEEZ ! » Il fait un signe avec son arme pour lui montrer le chemin, plaçant une main sur la porte du véhicule. « Madame McAllister, sortez de la voiture, doucement. La course est terminée. » Il entend à peine sa co-équipière et quand elle parle à l’enfant. Elias ouvre la portière conducteur, deux flics se mettent devant le véhicule. Mais l’homme rechigne, et Elias le prend par le col pour le faire sortir, tandis que ce sourire amusé au coin des lèvres du jeune homme n’annonce rien de bon. Il n’en a que faire de coopérer. L’arme qui est planquée dans la portière et que son collègue voit, il s’abaisse pour le récupérer alors que le conducteur lui assène un coup de pied en plein visage. Elias n’hésite pas à tirer dans l’air pour que l’homme reporte son regard sur lui. « La prochaine balle c’est dans ta tronche ! » Il est froid, avant de venir menotter l’homme, qui se tourne face à la voiture. Il échange un regard avec la nana dans la voiture, Elias lui donne un coup à la tête avec sa main pour qu’il cesse ses regards. Il jette un regard au flic qui est assis sur le sol, un autre flic qui est venu l’aider. « Tu comptais faire quoi ? » Qu’il chuchote à voix basse en direction du conducteur, le tenant sans scrupule, probablement qu’il pourrait lui faire mal tant il se maîtrisait à peine. Hors de question qu’il s’échappe…
« Chases in Toowong » serinda woodsen & elias sanders
Si il n’avait jamais voulu jouer au héros, il aurait fait partie de ses personnes de l’ombre, à qui on ne prête aucun regard, aucune compassion. A qui le destin offre une seconde chance, ou une place en enfer. Il aurait depuis longtemps dépassé cette frontière, à laquelle, il convoite souvent de loin. Avec une arrogance déconcertante. Avec ce besoin de faire régner le désordre dans ce pays, et autour de lui. De n’employer la manière forte que quand les choses dérapent, et que l’esprit tordu s’empare du sien. Mais si bien que cette frontière est mince et accessible pour le flic, pour autant, il n’a jamais cherché à la franchir pour faire partie de ses membres que personnes ne peut respecter. Elias ignore les motifs, il ignore ce qui se passe dans leurs cervelles, et si ça le rendrait plus séduisant aux yeux des femmes. Si c’est un attrait incontournable pour plaire davantage. Et si lui, frôle parfois ce monde, et bien plus particulièrement les courses illégales, il n’empêche qu’il a été profondément formaté pour n’être qu’un être des lumières. Celui qui ne brille pas dans l’ombre, celui qui ne respecte que les choses remplis d’espoir et de brillance. Il n’est pas fait pour un monde où l’appartenance au mal n’est que de raison. Il n’est pas fait pour accomplir une destinée qui rendrait le mal dans toute sa puissance, mais bel et bien pour la neutraliser et la détruire… A tout jamais. Et c’est quand il voit ce conducteur de voiture qu’il prend garde, ceux à quoi sa vie aurait pu être si il n’avait pas opté pour la bonne décision. S’il avait préféré laisser cette haine s’emparer de lui, si il avait offert une seconde chance à son connard de père – qui n’a jamais daigné revenir vers lui après toutes ses années d’absences. Comme si il savait que désormais, tout était trop tard. Qu’il vaut mieux parfois laisser le passé faire le boulot, et ignore son contenu. Il avait envie de frapper Sanders, si fort à s’en détruire lui-même si il le pouvait. Se détruire parce que rien n’est plus beau que de se reconstruire dans ce monde qu’il ne conçoit plus vraiment. « Sanders !!! » Serinda qui l’appelle, et un soupire qui sort de ses lèvres. Qu’est-ce qu’elle lui veut encore ? Ne doit-elle pas s’occuper de la nana et de sa gamine ? « Quoi ? » Qu’il finit par demander bien malgré lui en relevant ses yeux sur sa partenaire, après avoir tiré en l’air, et que le gars fasse un peu moins de résistance. Il n’aimait pas ça Sanders, qu’on tente de s’échapper de son emprise, même si en soit c’est probablement légitime. Il n’a pas très bonne réputation concernant son job, et aime la gagne, quoi que ça lui en coûte… « Viens ma puce, n'ais pas peur.. » Mais Elias ne vient pas vers, il ne quitte pas d’une semelle l’homme qui le toise du regard, il n’a qu’une envie c’est de le ruiner par terre. Avec toute cette frustration comme si désormais la tension pouvait redescendre et que c’était la seule issue pour pouvoir le faire. La soupape de sécurité. Mais ce n’est pas légal, et Elias ne l’ignore pas totalement. Il devait apprendre à se canaliser… « C'est bon Sanders. Laisse les faire, maintenant. » Alors que ses mains contre le haut de la chemise de l’homme, lui tenant le col. Son regard mauvais. Et Serinda qui le rejoint rapidement, et quand l’homme menotté s’en va avec les deux hommes, elle se rapproche de lui, davantage. Voulant intercepter son regard. « Hey ! Il ne mérite pas ce pouvoir sur toi. » Qu’elle avoue, à voix presque basse, ne le quittant pas du regard pour lui insuffler ses mots comme si ils étaient la guérison de ses maux. « Qu’est-ce que t’en sais ?! » Qu’il rétorque, amer, la mâchoire fermée. Les poings serrés, le palpitant qui bat à une vitesse folle. Avant de donner un violent coup de pied sur la portière avant du véhicule du type qui se referme dans un bruit sec qui émet un sursaut à sa coéquipière. Elle en avait du boulot avec un type aussi arrogant que lui…