Chases in Toowong - Elias Sanders

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Chases in Toowong
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- Pas de repos pour les braves... souffla Serinda entre ses dents, guettant le dos de son coéquipier, lorsqu'elle n'avait pas le nez plonger dans le dossier qu'elle avait en main. Elle ne piquait plus de crises lorsqu'il était question de patienter qu'un individu réitère ses méfaits. Désormais, elle feuilletait, et feuilletait encore le dossier en cours afin, peut-être, y trouver une solution ou une piste à creuser. L'imprudence n'était plus vraiment son truc car elle avait vu ce que cela avait donné en peu d'inattention qu'ils s'étaient donné, Jack et elle-même. La prise de risque pouvait retourner la situation contre eux et tournait en avantage des vilains. Elle prit une profonde respiration quand son chef arriva à proximité de leurs bureaux : « Sanders, Woodsen.  Une école primaire sur Saint Osyth et Kate Street dans le quartier de Toowong a été prise en otage par une mère armée. » Le nez de Serinda sortit de son dossier en cours qui se ferma aussi séchement qu'elle ne s'était levé en claquant de la langue : « Un problème avec les services sociaux j'imagine ? » Le chef regarda la rouquine dans son mouvement et termina : « Elle a reçu deux injonctions pour non présentation d'enfant aux services suite à son divorces, lourde affaires. Mais ce n'est pas la question. L'objectif sera de protéger l'école et ses occupants mais également d’interpeller la jeune mère en toute sécurité. »

Armée à la ceinture, Serinda enfilait déjà sa veste tandis qu'elle cherchait dans ses poches la présence de ses clés de voiture. Merde... s'insurgea t-elle tout en attachant ses cheveux en queue de cheval avec un élastique laissant à son coéquipier la main mise sur toutes les informations qu'ils allaient avoir besoin. Une fois que c'était fait, le chef leur rappela qu'il était primordiale de ne pas se servir de son arme mais uniquement en dernier recours puisque la suspecte était décrite comme armée mais pas dangereuse, juste déboussolée par la tournure de la situation.
- On fera de notre mieux, chef. Lança t-elle, marchant sur les talons d'Elias qui tenait dans ses mains les clés d'un véhicule, assurément le sien. Ou celle d'une voiture de fonction, elle s'en fichait.

Le gyrophare allumé et la sirène en route, les deux jeunes quasi-trentenaires s'élancèrent jusqu'au point de rendez-vous. Difficile de faire un choix judicieux quand deux rues rejoignaient cette école éloigné des résidences par une grande place. Les lieux étaient particulièrement jolie si ce n'était pas pollué par les camions de journaliste éloigné par des estafettes de police et les lumières tournantes des gyrophares.  
- Pas de connerie, Sanders ; avait-elle dit en sortant du véhicule, arquant un sourcil pour lui rappeler les ordres du chef.
Il était vraiment difficile de travailler avec cette tête brûlée. Cela dit, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que, malgré leur passé commun et son côté impulsif dans son travail, il était un bon flic malheureusement pour elle. Effectivement, elle n'avait absolument rien à lui reprocher en dehors de ces deux points qui prenaient, néanmoins, beaucoup de place dans sa tête. Rejoint rapidement par les premiers arrivés sur les lieux, les uniformes indiquèrent qu'il n'y avait pas encore eu de coups de feu mais que s'ils ne libéraient pas rapidement un véhicule pour aider la jeune mère à prendre la fuite, les choses pouvaient très bien tourner au vinaigre.
- Le profil de la suspecte a été fait ou pas ?
- Une mère de trente-cinq prénommé Ines McAllister, après son mariage. Elle a divorcé pour mauvais traitement mais elle n'a pas accepté que son mari ait la garde de sa petite fille, Carlisle, 5ans.
Tout en écoutant, Serinda regardait l'entrée de l'école.
- Vu qu'elle n'a pas présenté les enfants à trois reprises chez le père, il a demandé à la justice de rétablir la situation sauf que les deux injonctions n'ont pas été suivi par la mère.
La rouquine jeta un œil à son coéquipier et demanda : « Laissez moi deviner, ce soir, une assistante sociale devait venir prendre les gosses pour les emmener chez leurs pères.»
- D'après la troisième injonction reçu aujourd'hui oui..

Puis, elle lança un regard appuyé sur Elias. Étaient-ils entrain de faire une boulette en affronter cette mère perdue mais néanmoins armée, que d'essayer de calmer le jeu ?
Aucun danger pour les autres enfants, ou même les siens, Serinda prit Elias à part :
- Qu'est-ce que t'en pense ?
Toujours demandé l'avis pouvant l'amener sur une autre piste. Jack avait été un très bon formateur.
- Il faudrait éloigner le risque d'autres enfants. Elle n'a pas l'air dangereuse mais elle reste armée. Pourquoi ne pas lui donner ce qu'elle veut pour libérer l'école et de l'appréhender dehors, en suivant le véhicule ?
Elle insista sur ce fait : « Elle veut protéger sa fille, elle ne lui ferait pas de mal.. » Elle soupira:
- Et puis, c'est toi qui conduit non ?
Tout d'un coup, du mouvement non loin d'eux. Un véhicule contenant une femme blonde, une petite à l'arrière et un homme au volant, venait de quitter le parking et prenait la fuite.
- Putain ! lâcha rousse en suivant son coéquipier jusqu'à sa voiture. Une course poursuite s'annonçait et en générale, cela se terminait toujours mal.
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Message(#)Chases in Toowong - Elias Sanders EmptyMar 31 Déc 2019 - 15:44

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 « Chases in Toowong »  Chases in Toowong - Elias Sanders 873483867   serinda woodsen & elias sanders


Bientôt un an désormais qu’il bossait avec cette équipe, et avec comme partenaire, Serinda Woodsen. Le début avait été compliqué entre eux. Et encore aujourd’hui, il leur arrivait de ne pas être d’accord, ou de s’envoyer des pics. Et Sanders ne manquait jamais une occasion pour lui rigoler au nez quand elle laisse cette rancœur de cette nuit-là reprendre du service. Mais le destin avait bien joué d’eux et inutile pour Sanders de croire qu’un jour ils deviendront amis, ce n’est que foutaise, il n’y croyait absolument pas ! Pour lui, seul son boulot comptait plus que tout et ses courses illégales qu’il entretient avec un certain sérieux qui lui est propre, lui le gars qui s’amuse de tout et surtout des autres. Arrivé depuis même pas quelques minutes, Woddsen était déjà assise sur sa chaise au bureau en train de lire encore ses idioties pensa t’il, quand à lui il avait eu à peine le temps de poser sa sacoche sur le premier bureau de la pièce avant de se rendre à la machine à café. Il s’approcha du bureau où était assise sa co-équipière doucement, avec un café en main, quand la voix de leur supérieur retentit. «  Sanders, Woodsen.  Une école primaire sur Saint Osyth et Kate Street dans le quartier de Toowong a été prise en otage par une mère armée. » Il relève son visage, acquiesce d’une signe de tête avant de tourner son visage sur Serinda qui comme d’habitude à toujours eu truc à redire, il lève les yeux au ciel, «  un problème avec les services sociaux j'imagine ? » Le problème c’est qu’elle imagine tout le temps des trucs, le chef a l’air légèrement agacé d’ailleurs, il reprend dans le même temps, lui répondant avec toute la neutralité que les policiers doivent avoir, qu’à cela ne lui plaise ou non ! «  Elle a reçu deux injonctions pour non présentation d'enfant aux services suite à son divorces, lourde affaires. Mais ce n'est pas la question. L'objectif sera de protéger l'école et ses occupants mais également d’interpeller la jeune mère en toute sécurité.  » Woodsen leur tourne le dos et le chef finit en donnant quelques autres informations dont Elias saura répéter en temps voulu pour arranger la situation, «  on fera de notre mieux, chef. » Avant que le chef tourne les talons, « bien chef, comptez sur nous ! » Et il est là le problème, comptez sur nous avec Woodsen et Sanders dans la même équipe c’est ça le problème. Tout le monde le sait, et ça en amuse certains… Il récupère ses quelques affaires, sa veste accroché à la chaise avant de descendre l’étage pour rejoindre le parking, alors que Serinda lui emboite le pas. Et d’ailleurs le parcours pour se rendre sur les lieux fut silencieux. Il n’avait pas spécialement envie de lui parler, préférant plutôt se concentrer sur sa tache présente, et celle futur. «  Pas de connerie, Sanders » Qu’elle avoue avant de claquer la portière, il sorti de la voiture pour en faire de même en levant les yeux au ciel… « C’était toi qu’il regardait le chef quand il a fait ses recommandations ! » Un éternel gamin, se rejetant la faute toujours sur les autres, voilà ce qui devait l’agacer davantage. « Alors, qu’est-ce qu’on a ? » Qu’il demande, rejoignant un groupe de quelques personnes, pouvant leur indiquer davantage de renseignement, selon Sanders, leur chef ne leur en avait pas assez dit… «  Le profil de la suspecte a été fait ou pas ? » Il observe le lieu, discrètement, «  une mère de trente-cinq prénommé Ines McAllister, après son mariage. Elle a divorcé pour mauvais traitement mais elle n'a pas accepté que son mari ait la garde de sa petite fille, Carlisle, 5ans. » L’un des autres policiers sur place, ajoute, «  vu qu'elle n'a pas présenté les enfants à trois reprises chez le père, il a demandé à la justice de rétablir la situation sauf que les deux injonctions n'ont pas été suivi par la mère. » Il n’a pas l’âme pour les enfants Sanders mais son métier compte plus que tout, et même si il défie les lois le soir dans son bolide, le jour il a besoin que la loi soit respectée, assez étrange d’ailleurs. «  Laissez moi deviner, ce soir, une assistante sociale devait venir prendre les gosses pour les emmener chez leurs pères. » C’était plus son domaine la justice des enfants, elle y connaissait un rayon Serinda il le savait. «  D'après la troisième injonction reçu aujourd'hui oui..  » Il fait quelques pas en avant, quittant le groupe quelques instants, « combien d’enfants dans la classe ? »  Elias demande, tout en plongeant son regard autour de lui pour réfléchir, «  Une vingtaine environ, et deux adultes. » « Il y a-t-il des issus de sorties qui mènent dans la rue de derrière ? » Il hausse les épaules, «  oui des hommes sont postés la-bas… » Il se rapproche un peu de Serinda, avant qu’elle lui demande. «  Qu'est-ce que t'en pense ? » Elle se tourne vers l’école, elle avait sûrement une petite idée en tête, « qu’elle doit être complètement paumée et qu’elle pense que la justice n’existe pas vraiment… » Deux options s’offrent à eux, la manière douce, ou la manière forte, et si habituellement Sanders est pour la forte, là, il doute fortement. «  Il faudrait éloigner le risque d'autres enfants. Elle n'a pas l'air dangereuse mais elle reste armée. Pourquoi ne pas lui donner ce qu'elle veut pour libérer l'école et de l'appréhender dehors, en suivant le véhicule ? » Elle le voit bien qu’Elias doute, parce qu’ils doivent être sûr de leur coup, et qu’un faux pas entraînerait probablement des blessés. Et là on parle d’enfant… «  Elle veut protéger sa fille, elle ne lui ferait pas de mal.. » Pas faux, avant qu’elle reprenne, tentant de l’amadouer comme elle le pouvait. «  Et puis, c'est toi qui conduit non ? » Il a ce sourire en coin, il sait pas vraiment ce que ça signifie. Ouais, elle hurle souvent parce qu’il conduit sans doute beaucoup trop vite et qu’il ne réalise jamais le danger avant d’y être. La vitesse ça l’anime plus qu’autre chose, et c’est évident que si la nana leur échappe ça voudrait dire qu’elle faire des courses elle aussi… « Si tu m’prends par les sentiments… Mais il n’a pas le temps de dire autre chose, qu’ils entendent des portières qui claquent et surtout des pneus qui grincent. Comme un démarrage forcé, Elias relève le visage avant d’entendre le ‘putain’ de sa co-équipière qui vient en même temps que lui, de découvrir que la femme et la gamine sont dans la voiture… Grimpe ! » Qu’il gueule en direction de Serinda avant de sauter lui-même dans la voiture, il n’attend même pas qu’elle referme la portière avant de démarrer la bagnole et de partir au cul de l’autre voiture. Des piétons de partout, des feux rouges qu’il grille sans concession, et Serinda qui hurle à chaque voiture qui met un peu de temps à freiner…
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Message(#)Chases in Toowong - Elias Sanders EmptyJeu 2 Jan 2020 - 15:31



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Il y avait bien longtemps que Serinda ne s'était plus jamais posée de question à propos d'une journée normale au sein de la brigade. En fait, elle n'osait plus vraiment se montrer comme elle était vraiment : en quête du vrai frisson. A croire qu'elle voulait encore se punir pour la mort de son coéquipier, à croire que les autres la fuyaient par ce dossier qui pesait sur ses épaules : Jack, le meilleur d'entre tous, assassiné sous les yeux de sa coéquipière. C'était lourd, voir même trop pour ses solides épaules. Au de-là de tout ça, elle se montrer rigoureuse et investie dans les tâches qu'on lui confiait puisque son travail, c'était tout ce qui lui restait. D'ailleurs, il était temps pour eux de se mettre au travail, en direction d'une école primaire où une mère complètement désespérée, s'était montrée armée dans l'école de sa fille, après la réception d'une dernière injonction concernant la garde partagée ; En sortant du véhicule que Sanders conduisait, elle lui rappela les recommandations de leur chef qui était de ne pas faire de bavure. « C'était toi qu'il regardait le chef quand il a fait ses recommandations ! - Cause toujours ! » lâcha t-elle aussitôt, seulement avant qu'on les rejoigne pour leur faire un état des lieux.

Serinda préférait écouter, se concentrant sur cette école qu'elle ne connaissait pas. C'était probablement une école privée. C'était à se demander si la mère n'avait pas péter les plombs, en ameutant tout le quartier avec cette histoire. Elle aurait très bien pu récupérer sa fille, l'embarquer et quitter le pays, puisqu'il n'était jamais question d'enlèvement quand celle-ci se trouvait avec son père ou sa mère. Tout en écoutant, la jeune femme essayait de visionner le terrain. Un parking, deux parkings. Combien y'avait-il de professeurs pour demander autant d'emplacements privés.
Okay, on n'en saura pas plus. pensa t-elle en embarquant son coéquipier loin de la police pour tenter de mettre de l'ordre dans leurs idées. C'était un système qu'elle gardait de son ancien, deux esprits valaient mieux qu'un et même si elle trouvait que Sanders était un peu trop tête brûlée, plus qu'elle, en tout cas, elle mentirait si elle disait que son esprit n'aidait jamais au cours d'une enquête. C'était pour cela qu'elle désirait avoir son avis. Tout comme elle, il avait comprit. Après, les issues de secours étaient bien gardées mais quelque chose clochait quand même. Un petit truc n'était pas clair et elle avait besoin de son coéquipier pour y voir plus clair, même si elle aurait aimée pouvoir s'en passer quand bien même elle pouvait ne pas le voir en peinture, le travail restait en pôle position. « Qu'elle doit être complètement paumée et qu'elle pense que la justice n'existe pas vraiment... » La justice, Serinda ignorait ce qu'était la pensée viscérale d'une mère voulant protéger son enfant. Si, comme le prétendait Elias, cette maman pensait que son enfant était réellement en danger en la présence de son père, c'était peut-être une sorte de sonnette d'alarme. Il était vraiment tôt pour émettre des hypothèses farfelues en faveur ou non sur la suspecte. La priorité était d'éloigner le principal danger d'un groupe d'une vingtaine d'élève d'une femme armée. C'était pour cela qu'elle évoqua l'idée de laisser partir la maman et sa fille et de la prendre en filature pour récupérer l'enfant et la mère, par la même occasion. Impossible de laisser une femme armée, prête à tout, dans la nature. Tout pouvait arriver et pas forcément que du bien. La proposition de Serinda semblait sonner doux à l'oreille de son coéquipier, à croire qu'il aimait plus rouler que de résoudre des affaires. Quoique... Serinda avait encore des doutes là-dessus mais comment lever le voile sur ces derniers, ils ne se parlaient jamais en-dehors des pics à la volée ou des affaires en cours. Ce n'était pas du genre à aller boire un verre après le taff. Et puis quoi encore? lâcha la jeune femme intérieurement quand soudain, quelque chose se passa. Tout le monde se bousculait ou presque, et quand elle mit le doigt sur l'origine de la tumulte, elle lâcha un juron. « Grimpe ! » Ni une ni deux, elle pénétra dans la carlingue alors qu'Elias roula avant même qu'elle n'avait eu le temps de fermer la portière.

Le centre ville de Toowong n'était pas fait pour les courses poursuites, en tout cas, les habitants de ce quartier n'étaient franchement pas habitués ce qui faisait qu'ils devaient zigzaguer sans perdre de vue le véhicule contenant la petite Carlisle et Inès McAllister. « Bouge bordel ! » hurla t-elle en faisant des grands signes de la main tout en se tenant à tout ce qui était à proximité pour ne pas se retrouver valdinguer dans les manœuvres dangereuses de son partenaire : « Putain, c'est qui ce type ? Je croyais que toutes les issues étaient gardées ! » lâcha t-elle, en prenant le talkie relié à la centrale : « Central à la voiture BAC-65, l'agent Sanders et Woodsen en course poursuite dans le quartier Toowond. Le véhicule que l'on suit est une berline noir flambant neuve. Le numéro d'immatriculation est le Bêta Zygma 988, probablement acheté dans le New South Wales. Déclinez l'identité du propriétaire de sexe masculin. » Elle s'arrêta un moment lorsque la circulation devenait moins dense mais qui exigeait des manœuvres pour suivre le véhicule qui prenait encore plus de vitesse puis elle reprit le talkie : « Un barrage devra être mis en place sur la route M5 le plus rapidement possible. Terminé. » lâcha t-elle en laissant poser le talkie et regarda Elias. Concentré, il ne quittait pas la route des yeux et semblait manipuler le véhicule comme dans un jeu de course, aussi facilement qu'avec une manette entre les mains. Niera t-elle si on lui disait qu'elle n'était pas impressionnée ? Peut-être, oui. Quand elle aura reprit ses esprits, elle ne verrait sans doute que les mauvais côtés de cette course, rejetant sur lui toutes les causes. Après tout, c'était comme un jeu pour les deux jeunes gens : « Fait gaffe ! » lâcha t-elle en pointant du doigt un véhicule qui allait leur griller la priorité. Décidément, ils s'étaient tous donnés mot mais elle n'était pas là pour gérer le trafic ou de donner des contraventions pour conduite dangereuse. Soudain, le véhicule braqua et prit un virage serré se dirigeant vers le sens opposés de la route, comme pour tenter de fuir les deux agents.

La tentative était bien essayée mais Elias ne les quittait pas d'une semelle et encore mieux, ce virage maladroit avait été une aubaine pour le policier qui géra beaucoup mieux le coup de folie et se retrouva cul-à-cul avec le fuyard. Le talkie en main : « Centrale, le véhicule a fait demi tour, il se dirige au sud de la M5 ! »
- C'est pas vrai, elle est complètement inconsciente... » s'énerva Serinda qui ne pouvait pas s'empêcher de penser à la suite des événements. Cette famille était déjà sous les feux des projecteurs avec la justice et les services sociaux au cul. « Qu'est-ce qu'elle croit, à ton avis ? Qu'elle va pouvoir fuir avec sa gamine et faire les vieux os ailleurs ? » Dans son coups de folie, Serinda essayait de se mettre à la place de la mère mais c'était presque impossible. Tout ce qu'elle allait réussir, c'était de tout perdre, au risque même de faire de la prison pour avoir fait son coup de théâtre dans l'école de sa pauvre fille, témoin du déchirement de ses parents. Quelques minutes plus tard, la centrale annonça que les barrages étaient en place et qu'ils n'attendaient plus qu'eux pour arrêter le véhicule. Sur le GPS de la voiture, une ligne rouge se dessina et tandis que Sanders restait focus sur la route et les suspect, la jeune femme regardait les instructions : « Ok. Essaie de les pousser sur la prochaine sortie de la M5, ils vont l'appréhender là-bas. » Évidemment, tout allait bien se passer si l'autre conducteur n'allait pas leur faire une autre surprise. Même si la vitesse dépassait l'entendement, Serinda ne se sentait pas en danger, ni nerveuse, juste légèrement malade. Puis, la centrale déclina l'identité du véhicule...
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Message(#)Chases in Toowong - Elias Sanders EmptyMer 15 Jan 2020 - 15:08

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Elias ignore toute cette histoire avec son co-équipier et d’une certaine façon, il s’en contrefiche pas mal de ce qu’elle pense de lui, ou de son côté associable, et solitaire. Ça ne l’émeut pas plus que ça, parce qu’il n’a jamais été du genre à se plier en deux pour une autre personne. Et même si son taf c’est la raison la plus importante dans sa vie, avec ses courses illégales et son bolide de course, il n’en reste pas moins bien trop caractériel pour se laisser émouvoir par la jeune femme. Cramponné à sa fierté, il voulait la mettre à mal et ne ratait jamais l’occasion pour la provoquer, la repousser dans ses pires retranchements. Mais l’heure du boulot avait sonné et intelligent, Elias savait faire la part des choses. « Cause toujours » Qu’elle dit à sa réplique en refermant la portière, il en fit de même esquissant un sourire, amusé plus qu’autre chose de sa répartie. Sa fierté et ce jeu lui plaisait, il restait pourtant convaincue qu’ils auraient pu s’entendre tous les deux, mais Sanders ne forçait jamais les choses. Il est garçon légèrement orgueilleux, ne prêtant guère attention aux gestes des autres, ainsi si elle préférait continuer ce jeu, autant forcer le destin à être le meilleur dans le domaine de la taquinerie. Ce qui agaçait davantage Serinda, parfois il voyait bien comment elle serrait le poing ou les dents face à sa moue déconcertante, voir presque provocatrice. Ils finissent par se retrouver en petite comité pour comprendre l’affaire du mieux que possible, afin d’analyser la chose. Ils étaient doués dans ce domaine, mais Elias excellait surtout dans les prises de risques, dans les actes plus que les paroles. Et d’ailleurs il n’en fit pas beaucoup de temps pour qu’il se rende compte de la gravité de la chose, lui le je m’en foutiste. Il grimpe dans sa bagnole au côté de Serinda, prenant place derrière le volant. Dans les courses poursuites, il était le plus doué de tous sans doute, cachant bien aisément ses folies de la nuit, où il parcoure à son tour la ville en prenant des risques insensés. « Bouge bordel ! » Qu’elle s’énerve, mais elle ne parvient pas à faire passer ses craintes à Elias, qui reste très concentré dans sa conduite. Il ne fait pas attention à sa co-équipière qui regarde fixement la bagnole devant eux et qui voit bien qu’elle reste quand même loin devant eux. « Putain, c'est qui ce type ? Je croyais que toutes les issues étaient gardées ! » Pied au plancher, Elias fixe droit devant lui, en tentant de prendre le moins de risque possible et pourtant, il sait combien c’est difficile. Il n’a pas l’habitude de rouler avec autant de trafic et slalom entre les bagnoles et les piétons qui tentent de se frayer un chemin sur le passage piéton, sans les écraser pour autant Elias ne s’arrête pas, il poursuit. « Faut croire qu’ils ont trouvés la faille… » Avait-il un complice au sein de l’école ou est-ce vraiment une faute d’inattention de leur collègue ? Sanders n’avait pas envie de répondre à cette question encore moins de s’y focaliser, ayant déjà bien assez à faire à cet instant. « Central à la voiture BAC-65, l'agent Sanders et Woodsen en course poursuite dans le quartier Toowond. Le véhicule que l'on suit est une berline noir flambant neuve. Le numéro d'immatriculation est le Bêta Zygma 988, probablement acheté dans le New South Wales. Déclinez l'identité du propriétaire de sexe masculin. » Il n’écoute guère, continuant sa course folle, sentant cette putain d’adrénaline montait en lui, tout ce qui l’anime, la voiture est devant eux, bien devant eux et même si la voiture des flics a repris un peu d’avance, elle n’arrivera jamais à le rattraper tout de suite. Sans vraiment comprendre, l’autre voiture fait un virage à 180, se retrouvant alors face à la voiture du flic, chacun se fonçant l’un envers l’autre et ce n’était pas Elias Sanders qui allait freiner. Fallait pas rêver ! Mais la voiture prit la première route sur sa droite et Elias fût obligé de la suivre, et donc lui-même par faire ce demi-tour, virage serré, tout en reprenant un peu l’avantage, donnant alors des coups dans le pare choc arrière de l’autre voiture. « Un barrage devra être mis en place sur la route M5 le plus rapidement possible. Terminé. » Il restait silencieux le flic parce qu’il savait qu’il n’avait pas le droit à l’erreur, qu’on le louperait pas et ils avaient raison. Les courses c’est son domaine, quoi qu’il tente de prétendre en ne voulant pas raconter la vérité de ses actions illégales la nuit. « Fais gaffe ! » Il ne se démonte pas, il dévie un peu la trajectoire pour pas que l’autre voiture le retarde de trop, et quand l’action se finit, il soupire, « j’sais ce que je fais ! » Franchement, elle est sérieuse Serinda ? Elle voulait vraiment une dispute en pleine course ? « Centrale, le véhicule a fait demi tour, il se dirige au sud de la M5 ! » Qu’elle dit dans le talkie-walkie. « C'est pas vrai, elle est complètement inconsciente.. » Il n’en ressent pas le danger comme Serinda, parce que c’est lui au volant, parce qu’il sait ce dont il est capable de faire et parce qu’il se pense plus puissant que l’autre bagnole. Il a déjà failli se ramasser plus d’une fois dans ses courses, mais aujourd’hui que c’est officiel, il n’a encore moins de manœuvre possible. « Faut trouver un truc… » Un jeu de passe-passe, n’importe quoi mais l’autre bagnole peut pas s’en sortir. Il reste néanmoins calme Elias. D’apparence calme du moins. « Qu'est-ce qu'elle croit, à ton avis ? Qu'elle va pouvoir fuir avec sa gamine et faire les vieux os ailleurs ? » Sans doute … « Ok. Essaie de les pousser sur la prochaine sortie de la M5, ils vont l'appréhender là-bas. » Il réfléchit quelques dixièmes de secondes avant d’obtempérez, il appuie sur le champignon alors qu’il semble déjà pied au plancher. Mais l’avant du véhicule d’Elias commence à dépasser l’arrière du véhicule de devant comme si il voulait l’attaquer sur le côté. « Accroche-toi ! » Elias donne un coup de volant sur sa droite.


Spoiler:


Dernière édition par Elias Sanders le Mer 15 Jan 2020 - 15:10, édité 1 fois
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Serinda se retrouvait dans une course poursuite en plein centre ville, et pas forcément dans les bonnes heures. Elle n'arrivait même pas à cacher son inquiétude quant au trafic mais également sur ce qui avait bien pu se passer durant ce laps de temps où tout avait foutu le camp. Malheureusement pour elle, il n'était pas franchement l'heure à la réflexion mais plus à l'action et pour le coup, elle était forcée d'admettre qu'Elias tombait à pic. Les voitures, elle les conduisait mais elle n'était pas du tout à l'aise lorsqu'il était question de jouer avec la boîte de vitesse comme il était entrain de le faire actuellement. Il œuvrait comme un maître du volant, jugeant presque insultant qu'elle le rappelait à l'aide face à une situation qui l'avait mis mal à l'aise. La jeune femme se tenait tant bien que mal tant elle anticipait peut-être un peu trop les choses ce qui pouvait la rendre également très dangereuse. Elle souffla, afin d'éviter de se reprendre un sarcasme de la part de son partenaire, ce qui la tenterait de répondre et le jeu n'en finirait pas.
En tout cas, tout le monde était au courant et les informations qu'elle avait réussi à partager aux plus hauts dans leur bureau, Serinda savait que les choses allaient pouvoir enfin se terminer. Avec de la chance, sans incident mais là encore, elle n'en était pas tellement sûr. Elle avait bien vu l'impertinence du chauffeur de la berline lorsqu'il avait fait un aller et retour pour déstabiliser son conducteur. « Faut trouver un truc. » Lâcha t-il, beaucoup plus pour lui que pour elle, la policière avait saisi le fond et puisqu'elle ne voyait rien à contredire, elle se taisait tout simplement, plongée dans ses réflexions. Les yeux rivés sur son GPS directement relié à la centrale, qui lui indiquait l'emplacement des prochains barrages d'interception, elle lâcha l'info. En faisant cela, ce n'était pas pour faire l'intéressante, Serinda était quelqu'un de très professionnelle, mais en soit, elle voulait se sentir utile et pas seulement se faire véhiculer, sans rien au bout.

- Ok. Essaie de les pousser sur la prochaine sortie de la M5, ils vont l'appréhender là-bas. »

Ils n'avaient pas vraiment le temps à la réflexion, la prochaine sortie allait être un peu plus longue à venir et le chauffeur semblait particulièrement imprévisible. Alors, en ne quittant pas l'écran puis la route des yeux pour s'assurer que les choses n'allaient pas leur échapper, avant d'avoir essayé quelque chose, Elias accéléra encore plus. Plaquée contre son siège, son cœur descendant dans ses chaussettes, elle comprit qu'il allait obtempérer : « Accroche-toi. » Les mains serrées à sa portière, l'autre sur son assise, elle sentit la force centrifuge la pousser contre Elias alors qu'il donna un violent coup de volant sur la berline. En voyant ça, le chauffeur panique. Elle pouvait jurer avoir vu le chauffeur en fuite d'hurler en donnant lui même un coup de violent assez fort. Ce geste le força à prendre la sortie, ce qui répondait parfaitement au plan lancé à la volée. La voie de décélération se réduisait mais pas en vitesse en ce qui concernait les voitures.

- Tu ne vas quand même pas m'dire qu'ils vont tenter de forcer le barrage ?

C'était impossible, surtout avec une gamine à l'arrière. Le choc, même s'il n'y avait pas collision avec une voiture de police... Autant dire que ce n'était franchement pas sa tasse de thé alors qu'au contraire, Elias semblait prendre son pied : « Rapelle-moi de prendre des sacs jetables avant de monter en bagnole avec toi ! » lâcha sarcastiquement la rousse qui n'avait pas vraiment envie de dire quelque chose de positif sans pour autant rabaissé la manœuvre réussie de son coéquipier. Le barrage commençait à se faire voir et Serinda priait intérieurement pour que la course se termine.

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En plein cœur d’une tempête dans sa tête, il tentait de garder le contrôle de tout mais avec une Serinda pipelette qui n’en rate pas une pour blablater c’était assez compliqué, fallait avouer. Elle commentait chaque action que pouvait faire le brun, que ce soit dans son talkiewalkie ou même pour lui donner ses précieux conseils. Comme si il apprenait à conduire, ou à faire son métier. Il était sûrement trop du genre arrogant ou prétentieux Elias pour se laisser commander par une gonzesse. L’horreur. Heureusement, Elias est quelqu’un qui est du genre passionné et il donnerait clairement sa vie pour ce job. C’est une évidence, un besoin de savoir les criminels derrière les barreaux alors que d’une certaine façon, il contribue à ce bon fonctionnement. La nuit il devient quelqu’un d’autre, et c’est bien plus fort que lui, le risque de se faire choper, disparaît quand il se replonge dans une course illégale. Une sorte de contradiction que la plupart ne pourrait totalement comprendre, et d’ailleurs il n’est même pas sur de comprendre lui-même. Cette chose qui l’anime quand la nuit il parcoure les rues de sa ville, pour quelques billets et pour sa prétention et sa fierté sans faille. Mais elle tenait le coup sa co-équipière, il y en aurait plus d’une qui aurait hurlé et taper du pied sur le sol de la voiture, pleurnichant pour sortir de l’habitacle.  Il se souvient encore de Doherty qui lui a tapé une crise en pleine course au point de venir elle-même guider le volant, alors qu’il tentait de tout faire pour pas obtempérer. Au final ça lui aura coûté un tour chez le garagiste et un beau billet lâché… « Ok. Essaie de les pousser sur la prochaine sortie de la M5, ils vont l'appréhender là-bas. » Pied au plancher, jamais Sanders ne s’avouera vaincu, et si il doit planter sa bagnole il la plantera en beauté mais il ne diminuera jamais cette pression, encore moins ses nombreuses accélérations. Elle semble être autant concentrée sur sa mini caméra, que Elias sur la route. Il resserre l’étreinte autour du volant, son cœur qui s’accélère davantage. Il n’aurait jamais pensé que cela lui plaise autant, dans une voiture de flic, ne plus faire attention aux feux rouge, aux stop. Bien la dangerosité de sa vitesse, il devait par moment lancé des clacksons aux habitants pour leur éviter de traverser. Parce que freiner instantanément, c’était pas tellement possible… Pas sur le champ du moins, et Sanders le savait mieux que quiconque… Mais il gérait sa bagnole comme si il avait fait ça toute sa vie, comme si ça empreignait toute ses pores. Et la frappe fût réussie, alors que l’autre voiture partait en direction de la bretelle. Elias donna un coup de volant un peu serré pour la prendre aussi. Et Serinda a eu largement le temps de voir sa vie défiler. « Tu ne vas quand même pas m'dire qu'ils vont tenter de forcer le barrage ? » Malgré la bretelle et le barrage à plusieurs centaines de mètres, la voiture ne ralentissait absolument pas, et les deux policiers étaient comme prisonniers de constater que l’homme bien décidé à poursuivre sa route. Sans ralentir au préalable, Sanders était juste derrière lui, et il donna une violente accélération à l’arrière de l’autre véhicule, les secouant. Peu importe dans quel état serait la voiture policière, peu importe les dégâts matériels, il en était de l’enjeu d’une vie. Elias n’est peut-être sale con, qu’un pauvre type ne reconnaissant pas les bonnes valeurs, celles-ci, étés différentes. « Il faut les en empêcher… » Arrivant à vive allure en direction du barrage, cette tension entre les deux conducteurs des voitures, ressemblaient si fortement à cette adrénaline de course sauvage que Sanders pratiquait, et ne cesserait de le faire un jour… Il semblait concentré mais détendu par cette situation, qu’il connaissait assez bien. Aucun signe ne pouvait trahir pour autant la tension de son possible échec. Il ne voulait pas en entendre parler, et l’accélération de l’autre véhicule le poussait lui-même à ne pas rendre les armes. Il en était hors de question ! « Rapelle-moi de prendre des sacs jetables avant de monter en bagnole avec toi ! » Il lève les yeux au ciel, et retire aussitôt ce qu’il pensait mentalement un peu plus tôt : comme quoi sa co-équipière gérait… C’était bien trop beau pour être vrai… « Tu croyais que notre métier consistait à rester sur une chaise à taper des PV ? » Il est ironique, et on reconnaît bien là, l’arrogance de Sanders. Mais il n’avait pas le temps de plus cracher son venin, il devait garder toute cette énergie pour ce qui allait suivre, tentant tant bien que mal d’analyser la scène comme on lui avait appris, même si il le sait, c’est la routine qui forge l’expérience. Dans ce cas précis, aucune école ne peut totalement nous préparer à ça, et si il gère plutôt pas trop mal c’est bien grâce à ses courses illégales. La voiture qui fonce droit sur le barrage… Trois… Deux… Un… Et Elias voit un peu tard qu’elle commence à ralentir sans pour autant que les lumières du frein s’allume à l’arrière du véhicule, et rentre de plein fouet dans le véhicule, les air-bag qui se déclenchent, fort heureusement que de la casse matériel car il avait eu le temps de diminuer un peu en vitesse. Serinda et lui se faufile hors de la voiture de police, leur arme en direction du conducteur et du passager à ses côtés, devant les yeux effarés de la fillette. Le conducteur les observe, les mains cachés tandis qu’une voie retentit leur demandant de descendre du véhicule tous les deux les mains en évidence. Encerclés par les voitures de police, vont-ils réellement coopérer ?


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Message(#)Chases in Toowong - Elias Sanders EmptyDim 23 Fév 2020 - 15:00



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Inutile de dire qu'elle allait probablement redonner le petit déjeuner qu'elle avait eu juste le temps d'avaler avant d'aller au travail ce matin. Gros dilemme pour elle de laisser son ventre se tordre depuis ce moment-là et qu'une investigation leur tombe dessus juste au moment où elle avait décidé d'aller manger. La guigne mais il n'était pas question de faire pâle figure face à son coéquipier qui lui sortait par les trous de nez. Elle comprenait parfois Izzy qui se demandait toujours comment ils arrivaient toujours à faire équipe alors qu'ils avaient envie de s'étriper à chaque instant qu'ils passaient ensemble. Au fond,Serinda aimait plus son métier qu'autre chose, si elle pouvait se marier avec, elle le ferait ce qui lui permettrait d'éviter de finir vieille fille avec sa tripotée de chat qui l'attendrait à la fin de sa journée, une dizaine d'années plus tard évidemment. Elias saoulait la rouquine mais il la poussait tellement dans ses retranchements qu'elle s'étonnait chaque soir de ne pas lui avoir foutu une balle dans la tête ne serait-ce que pour qu'il se taise. Et au final, elle se trouvait beaucoup plus sereine et calme contrairement à ses jeunes années où un rien ne la faisait perdre les pédales. Dieu qu'elle avait envie d'être partout sauf dans cette voiture, à ressembler à un balancier de pendule ou secouer comme un prunier pour en récolter les fruits bien mûrs.

« Si t'es jaloux, je te laisse ses fichus rapports, grand bien te fasse, après tout. » lâcha t-elle, piquée de l'entendre insinuer qu'elle n'était peut-être pas forcément à sa place. Elle avait signé, elle avait donné de sa personne et ce n'était pas ce petit merdeux qui allait lui mettre gentiment des bâtons dans les roues. Ce n'était pas aussi simple qu'il semblait bien le croire mais s'il voulait vraiment prendre en charge les nombreux rapports qui traînent sur les bureaux depuis des mots, autant qu'il les fasse, elle ne s'en porterait pas plus mal. Elle pourrait même profiter de ce temps-libre pour sortir.

La collision déclencha subitement les air-bags et la rouquine sentit comme si on lui écrasait douloureusement la cage thoracique et plaquait sa tête contre son appui durement. Le choc, quoiqu'un peu diminué par la décélération tardive de son coéquipier, était moindre par rapport à ce qu'elle avait déjà connu auparavant mais la douleur était toujours là. Serinda allait être bonne pour choper une minerve, le temps que le muscle contracté dans son cou ne se détende. Et la gloire va lui revenir,.. souffla t-elle en se massant un peu sa nuque tout en sortant du véhicule. Sur la terre ferme, elle attrapa son arme la désarma et la pointa sur le véhicule. Ensemble, synchronisé, ils s'approchèrent du véhicule noir avec précaution ; Ils n'étaient pas dupe, après cette course effrénée, ça ne pouvait pas aussi bien se terminer, sans blessé qui plus est. Arrivée à la hauteur de la portière passagère, elle regarda Elias qui en était arrivée à celle du conducteur. Il cherchait quelque chose, ses mains. Elle devina parce que cela aurait été son premier réflexe. « Police ! Sortez de la voiture. Les mains en l'air. » cria t-elle mais rien ne se passait.

La première tentative d'approche ne semblait pas fonctionner mais son partenaire n'était pas serein alors elle le rejoignit pour être en face lui, de l'autre côté de la voiture. La rouquine ne s'attendait pas à une coopération non-musclé mais il était de la procédure de laisser le choix. Et la procédure, c'était la seule chose qui la raccrochait au droit chemin, depuis qu'elle avait perdu son mentor, un an auparavant. Même d'écrire les rapports lui permettaient de ne pas perdre la tête, de rester le plus droite possible. En plissant les yeux, elle se concentra sur les mains du conducteur qu'il gardait ses mains à l'abris des regards : « Ok. On arrête de s'amuser. » Scrutant l'emmerdeur, elle lui laissa le luxe de s'occuper du méchant conducteur. Il avait certainement des comptes à régler avec son concurrent du moment.

- Madame McAllister, sortez de la voiture, doucement. La course est terminée.
Voyant que rien ne se passait, elle perdu patience alors, elle ouvrit la portière en cachant qu'à moitié son arme. Elle ne voulait pas plus traumatiser la petite fille : « Carlisle, tu vas bien? » Serinda prit sa petite voix : « Sors de la voiture, ma puce ? »

Soudain, du mouvement se fit à l'intérieur mais du côté conducteur.
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Message(#)Chases in Toowong - Elias Sanders EmptyLun 30 Mar 2020 - 0:12

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L’entente n’a jamais vraiment été cordiale entre eux, et pourtant, les choses ne pouvaient pas être bien pires que ce qu’elles sont depuis qu’Elias a rejoint cette unité. Il la ressent bien cette animosité qu’elle possède quand il est dans ses parages. Il s’en amuse sans difficulté, il s’en amuse car ça semble les dépasser. Et bien même qu’il est cette envie de fuir, de lâcher prise et de la planter souvent seule, au final il l’affronte. Toujours, jouant avec ses nerfs mieux que personne, comme si désormais il n’y avait plus que ça. Qui l’anime l’un et l’autre. Et pourtant Serinda tient le coup, il ne peut que le reconnaître, alors qu’elle ne semble pas hurler, ni vouloir quitter l’habitacle, chose probablement étonnante quand on sait à quelle allure il roule, et combien il traite mal ce moteur, et davantage prit dans l’adrénaline d’une course poursuite. D’ailleurs, il ne quitte pas la voiture devant lui, il est hors de question qu’il craque en premier, il veut sa peau, mort ou vif. Il veut sa peau, coûte que coûte et Sanders est bien connu pour foncer dans le tas, jusqu’à ce qu’échec se réalise pour son adversaire. Serinda a de quoi s’en faire, mais depuis des mois qu’elle le côtoie, elle commence à connaître l’homme qui se tient à côté d’elle et dont son pied ne quitte jamais la pédale de peur que celui de devant prenne de l’avance. Et dans une course Sanders, le sait mieux que personne, une avance peut faire mal, une trajectoire mal envisagée avec. Ce n’est pas sans risque, leur métier n’est jamais sans risque. « Si t'es jaloux, je te laisse ses fichus rapports, grand bien te fasse, après tout. » Qu’elle rétorqua, sans doute piquée dans son orgueil car si il avait appris un truc sur elle, c’est que parfois elle le battait à ce niveau-là ! Il en rigolait parfois, d’ailleurs. Amusé de voir qu’elle part au quart de tour, il rétorque à son tour, « toujours là pour me refiler le travail… » Qu’il avoue, avec ironie sans lui jeter de regard. Il a cette prétention de se penser au-dessus, sans aucun doute, il a toujours été comme ça. Il est fier Elias, trop, pour ne pas le montrer et ne peut pas s’empêcher de le dire à voix haute, encore plus quand Serinda Woodsen est dans les parages, comme si finalement il aime ce jeu avec la rouquine. Il ne peut s’empêcher de la provoquer. Finalement ils parviennent à intercepter le véhicule, grâce entre autre au barrage. La chance que les pneus crèvent grâce au système mit en place, grâce à la herse utilisée. Elias descend à son tour du véhicule avec prudence, tenant son arme, alors que l’autre se fait encercler par quelques flics. « Police ! Sortez de la voiture. Les mains en l'air. » Serinda qui met en marche la procédure, connaissant Sanders, cela n’allait pas durer très longtemps. Il déteste se répéter. Et n’ayant pas la fibre parentale, il ne connaît pas la limite à ne pas franchir. « Ok. On arrête de s'amuser. » Il va perdre patience alors que l’arme vise le corps du conducteur. Qui jette des regards à la femme à côté d’elle sans vraiment coopérer, ne voulant pas montrer ses mains. « Sortez… SORTEEEZ ! » Il fait un signe avec son arme pour lui montrer le chemin, plaçant une main sur la porte du véhicule. « Madame McAllister, sortez de la voiture, doucement. La course est terminée. » Il entend à peine sa co-équipière et quand elle parle à l’enfant. Elias ouvre la portière conducteur, deux flics se mettent devant le véhicule. Mais l’homme rechigne, et Elias le prend par le col pour le faire sortir, tandis que ce sourire amusé au coin des lèvres du jeune homme n’annonce rien de bon. Il n’en a que faire de coopérer. L’arme qui est planquée dans la portière et que son collègue voit, il s’abaisse pour le récupérer alors que le conducteur lui assène un coup de pied en plein visage. Elias n’hésite pas à tirer dans l’air pour que l’homme reporte son regard sur lui. « La prochaine balle c’est dans ta tronche ! » Il est froid, avant de venir menotter l’homme, qui se tourne face à la voiture. Il échange un regard avec la nana dans la voiture, Elias lui donne un coup à la tête avec sa main pour qu’il cesse ses regards. Il jette un regard au flic qui est assis sur le sol, un autre flic qui est venu l’aider. « Tu comptais faire quoi ? » Qu’il chuchote à voix basse en direction du conducteur, le tenant sans scrupule, probablement qu’il pourrait lui faire mal tant il se maîtrisait à peine. Hors de question qu’il s’échappe…


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Message(#)Chases in Toowong - Elias Sanders EmptySam 11 Avr 2020 - 21:49



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Serinda était au cœur de l'action, en compagnie de son partenaire qui n'avait pas vraiment peur de prendre des risques au volant. Une chance puisque de son côté, elle n'était pas aussi à l'aise au volant qu'avec une arme, qu'elle dégainait qu'en cas d'être urgence. De par son métier où il était très difficile de garder son calme lorsque l'injustice ou/et le danger pendait au nez, un sang-froid incroyable s'emparait de la jeune femme. La vie d'une enfant avait été mise en danger en roulant de cette manière, et que, même si les raisons de la mère avaient été louable selon la suspecte, il ne fallait pas remettre en doute la santé mentale de la mère. Prendre en otage une école, mettre en danger sa fille, tenir une arme devant sa fille. Tout ces petits détails n'évoquaient de bonnes choses pour la jeune policière. De tout temps, elle réussissait à garder un rythme de fou au travail palliant le fait que sa vie privée était un désert notable surtout depuis cette nuit-là, en la compagnie d'Itziar, sa meilleure amie.
Obligatoirement, elle donnait à sa vie professionnelle tout ce que sa vie privée n'avait pas : une vie. Il fallait quand même essayer de comprendre dans l'état émotionnel dans lequel Elias pouvait bien la mettre. Malheureusement pour elle, en dehors du boulot accompli par son partenaire, elle ne voyait aucun compliment à lui faire alors forcément, les réflexions prenaient le dessus. Elle prenait plus le temps nécessaire pour tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Néanmoins, même si elle refusait de le dire à voix haute, elle aimait ce supplice où chaque jour, elle n'imaginait pas ce qu'il allait lui faire subir, c'était le côté surprenant de sa journée. Il en fallait peu mais elle aimait garder ça pour elle. Cela n'avait pas vraiment d'incidence si elle ne disait rien au final. Elias semblait autant prendre son pied qu'elle à ce petit jeu puéril.
Ils y étaient, des frayeurs en roues libres et des revirements de situation plus tard, c'était la fin de la panique, ne restant plus qu'à mettre l'enfant en sécurité, et à boucler les deux adultes. Avant de s'adresser à l'enfant, Serinda cherchait vainement à attirer l'attention d'une mère déterminée, proche de la folie, croyant dure comme fer qu'elle agissait dans le bien-être de son enfant. Malheureusement, les efforts de la jeune femme n'atteignaient pas l'effet escompté alors... Serinda, gardant son coéquipier du coin de l'oeil, appela la petite Carlisle.
Ce fut à ce moment-là qu'Elias s'attaqua d'une manière beaucoup moins tenue le conducteur qui semblait mettre un peu plus de difficulté. De son côté, Serinda prit également la vitesse supérieur.
- Viens ma puce, viens avec moi. Papa est très inquiet...
Elle lui tendit la main, qu'elle attrapa mais la mère la retenait par les bras :
- Madame, c'est fini. Ne faites rien que vous ne regrettiez encore plus.
- Qu'est-ce que je risque ?
La scène arriva très vite au moment où Serinda regarda dans l'habitacle et vu l'arme cachée proche du conducteur :
- Sanders !!! appela Serinda en signe d'avertissement, la peur tiraillant les entrailles de la policière. Revivant en l'espace d'une seconde une scène passée, alors qu'un coup de feu retentit à l'extérieur. et de son côté, une balle tiré en l'air avait suffit à étourdir le conducteur mais la gamine hurla de peur à l'intérieur ce qui fit agir la policière. Elle rangea son arme pendant que son partenaire gérer le conducteur et se pencha un peu plus pour prendre la petite apeurée et l'attirer à elle.
- Viens ma puce, n'ais pas peur..
Enfin la petite dans ses bras, Serinda fit signe aux policiers qu'ils pouvaient prendre en charge la mère et la fille. Rapidement, elle fit le tour de la voiture en voyant que Sanders allait perdre son son froid. Encore étourdis par ce qu'elle venait de revivre, elle posa une main sur celle d'Elias :
- C'est bon Sanders. Laisse les faire, maintenant.
Elle fit signe à deux autres policiers : « Hey ! Il ne mérite pas ce pouvoir sur toi. » dit-elle, en ignorant le sourire narquois du conducteur qui n'attendant qu'une chose, un vice de procédure.
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Message(#)Chases in Toowong - Elias Sanders EmptyDim 19 Avr 2020 - 22:39

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Si il n’avait jamais voulu jouer au héros, il aurait fait partie de ses personnes de l’ombre, à qui on ne prête aucun regard, aucune compassion. A qui le destin offre une seconde chance, ou une place en enfer. Il aurait depuis longtemps dépassé cette frontière, à laquelle, il convoite souvent de loin. Avec une arrogance déconcertante. Avec ce besoin de faire régner le désordre dans ce pays, et autour de lui. De n’employer la manière forte que quand les choses dérapent, et que l’esprit tordu s’empare du sien. Mais si bien que cette frontière est mince et accessible pour le flic, pour autant, il n’a jamais cherché à la franchir pour faire partie de ses membres que personnes ne peut respecter. Elias ignore les motifs, il ignore ce qui se passe dans leurs cervelles, et si ça le rendrait plus séduisant aux yeux des femmes. Si c’est un attrait incontournable pour plaire davantage. Et si lui, frôle parfois ce monde, et bien plus particulièrement les courses illégales, il n’empêche qu’il a été profondément formaté pour n’être qu’un être des lumières. Celui qui ne brille pas dans l’ombre, celui qui ne respecte que les choses remplis d’espoir et de brillance. Il n’est pas fait pour un monde où l’appartenance au mal n’est que de raison. Il n’est pas fait pour accomplir une destinée qui rendrait le mal dans toute sa puissance, mais bel et bien pour la neutraliser et la détruire… A tout jamais. Et c’est quand il voit ce conducteur de voiture qu’il prend garde, ceux à quoi sa vie aurait pu être si il n’avait pas opté pour la bonne décision. S’il avait préféré laisser cette haine s’emparer de lui, si il avait offert une seconde chance à son connard de père – qui n’a jamais daigné revenir vers lui après toutes ses années d’absences. Comme si il savait que désormais, tout était trop tard. Qu’il vaut mieux parfois laisser le passé faire le boulot, et ignore son contenu. Il avait envie de frapper Sanders, si fort à s’en détruire lui-même si il le pouvait. Se détruire parce que rien n’est plus beau que de se reconstruire dans ce monde qu’il ne conçoit plus vraiment. «  Sanders !!! » Serinda qui l’appelle, et un soupire qui sort de ses lèvres. Qu’est-ce qu’elle lui veut encore ? Ne doit-elle pas s’occuper de la nana et de sa gamine ? « Quoi ? » Qu’il finit par demander bien malgré lui en relevant ses yeux sur sa partenaire, après avoir tiré en l’air, et que le gars fasse un peu moins de résistance. Il n’aimait pas ça Sanders, qu’on tente de s’échapper de son emprise, même si en soit c’est probablement légitime. Il n’a pas très bonne réputation concernant son job, et aime la gagne, quoi que ça lui en coûte… « Viens ma puce, n'ais pas peur..  » Mais Elias ne vient pas vers, il ne quitte pas d’une semelle l’homme qui le toise du regard, il n’a qu’une envie c’est de le ruiner par terre. Avec toute cette frustration comme si désormais la tension pouvait redescendre et que c’était la seule issue pour pouvoir le faire. La soupape de sécurité. Mais ce n’est pas légal, et Elias ne l’ignore pas totalement. Il devait apprendre à se canaliser… « C'est bon Sanders. Laisse les faire, maintenant.  » Alors que ses mains contre le haut de la chemise de l’homme, lui tenant le col. Son regard mauvais. Et Serinda qui le rejoint rapidement, et quand l’homme menotté s’en va avec les deux hommes, elle se rapproche de lui, davantage. Voulant intercepter son regard. « Hey ! Il ne mérite pas ce pouvoir sur toi. » Qu’elle avoue, à voix presque basse, ne le quittant pas du regard pour lui insuffler ses mots comme si ils étaient la guérison de ses maux. « Qu’est-ce que t’en sais ?! » Qu’il rétorque, amer, la mâchoire fermée. Les poings serrés, le palpitant qui bat à une vitesse folle. Avant de donner un violent coup de pied sur la portière avant du véhicule du type qui se referme dans un bruit sec qui émet un sursaut à sa coéquipière. Elle en avait du boulot avec un type aussi arrogant que lui…


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