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 Like an atom bomb about to explode | raelyn #2

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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyJeu 2 Jan 2020 - 14:51

Le problème, quand on est un petit con prétentieux, c’est que ça finit toujours par vous retomber sur le coin de la tête un jour ou l’autre. Tobias a su éviter ce moment pendant les trois longues années durant lesquelles il a fait partie intégrante du club mais maintenant qu’il n’est plus qu’un traître à la nation, les conséquences s’enchaînent pour lui sans que ça n’étonne qui que ce soit. Certains ont enfin réalisé leur seul souhait qui était de lui foutre une bon coup de poing largement mérité, d’autres sont allés plus loin et en ont demandé toujours plus. Et c’est ok. Ça fait mal, ça oui, Tobias a un mal de chien à chaque fois qu’il bouge le moindre muscle, mais ça l’excite aussi de mille manières différentes parce qu’ils viennent tous de donner un sens à sa vie. Non seulement il continue son activité de dealer pour d’autres têtes mais en plus de tout ça il doit esquiver les attaques de ceux faisant toujours partie du Club. Il se croit dans un putain de jeu, Tobias, il croit que si jamais il ne réussit pas à esquiver la prochaine attaque il perdra une vie et il ne lui en restera plus que deux. Il croit sincèrement à ce genre de conneries, le con, parce qu’il ne souhaite pas regarder la vérité en face ; laquelle il trouve bien trop ennuyante pour en être réaliste. Il se dit qu’il n’est pas à quelques cicatrices près, il se dit qu’ils ne lui feront jamais pire que ce que son corps a déjà vécu. Il se dit que tout ça, ce n’est encore qu’un putain de jeu.

Et dans tous les jeux, il y a toujours une princesse à sauver. Ou à épouser. Ou … autre. Elle détesterait qu’il dise qu’il veut la sauver, elle détesterait sans doute autant qu’il se mette en tête de l’épouser - et après ça, quoi, les enfants ? Quelle horreur. Nan, Tobias a de bien meilleures priorités pour le moment et tout le monde sait que les enfants ne seront jamais une éventualité à laquelle il oserait penser. A la seconde où la blonde lui est revenue à l’esprit, elle a aussitôt repris son statut de priorité temporaire. Elle le gagnait pour une nuit, souvent, une journée, parfois. Il n’y avait pas réellement de règles entre eux si ce n’est celle de ne pas déconner avec le gang. Sa loyauté à elle a toujours été vers là bas alors que sa loyauté à lui … a toujours été partout et nulle part à la fois. Mordre la main qui le nourrissait ne lui provoque aucun dilemme moral, il avait seulement eu besoin de trouver une main qui le nourrissait mieux. Mais à ses yeux, cela ne change rien de sa relation avec Raelyn. Ils peuvent toujours continuer à être eux, à s’amuser entre la cuisine et le salon, le salon et la chambre. Tobias n’enchaîne pas les conquêtes, ce n’est généralement pas un jeu qui lui plaît … mais avec elle tout est toujours différent. Ne croyez pas qu’il en est tombé amoureux, ô non, il n’aurait jamais cette bêtise de croire en l’amour ; mais il sait très bien ce qu’elle peut lui apporter. Et il est con, ce putain de Doherty, parce qu’il croit que si rien n’a changé selon lui alors il est évident que rien n’a changé pour personne, pas même elle avec qui il a cessé tout contact depuis plusieurs mois déjà. Mais parce qu’en plus d’être con, cela ne lui viendrait jamais à l’esprit de se remettre en question ; c’est donc en toute impunité qu’il vient toquer à la porte de Raelyn, paré de son plus beau hoodie et sourire en coin. En plus, Wren l’a récemment rafistolé en lui mettant des points de suture sur la dernière plaie à l’épaule offerte par le Club, ce qui signifie que le dealer est dans une forme olympique et n’a absolument aucune raison de se méfier de quoi que ce soit. Ni de qui que ce soit.

Et oui, ok, il est peut être un peu trop alcoolisé pour passer avec brio n’importe quel test. Le monde tangue quelque peu sous ses pieds et il se rattrape à la poignée de la porte pour ne pas tomber, même si cette dernière tourne dans le vide. Quelle idée, aussi, que de verrouiller sa maison à clé. Sans doute des gens qui savent ne pas perdre leur jeu. Ah. ”Allez Backwell, ouvreeee.” Ce n’est que le début de la nuit, minuit à peine passé, qu’est ce qu’elle pourrait avoir de mieux à faire que de retrouver son préféré ? Son ego et lui même se sont mis d’accord pour lui donner ce rôle, pensant qu’il lui collait assez bien à la peau (et au cul). ”T’as encore des violettes ? Elles me manquent.” Il les détestait, ces foutues pilules violettes ; mais désormais il les vénères telles le Saint Graal parce qu’elles sont ce qu’il n’a jamais eu à avaler d’aussi puissant ; le reste était directement en intraveineuse et à force de se piquer il n’arrive plus à trouver ses veines, ce con. ”Tu m’manques toi aussi.” Plus faux que vrai, mais une sombre partie de son cerveau se dit stupidement qu’elle est peut être comme toutes ces autres femmes qui ne recherchent qu’un peu d’attention. Peut être qu’en lui disant ça, il gagnera le droit de passer le seuil de sa porte ? Dans son esprit de gamin perdu et alcoolisé, cela semble être la meilleure idée du monde - alors que tout le monde sait qu’il vient seulement de sonner son arrêt de mort. ”J’ai d’quoi fumer … enfin … ah non, j’en ai plus. Mais allez ouvre, en souv’nir du bon vieux temps !”

Ce qui devait arriver arriva, à force de taper sur la porte de son mauvais bras, sa plaie à l'épaule finit par se rouvrir et il sent déjà le sang chaud couler le long de son bras. "Si tu m'ouvres pas j'vais mourir sur ton palier et t'auras des problèmes." Il finit par statuer, terre à terre, toujours pas paniqué pour un sou.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyJeu 2 Jan 2020 - 15:26


Like an atom bomb about to explode
Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 873483867

Les sirènes se mettent à résonner, au loin, et tous mes partenaires remontent en courant dans leurs voitures respectives. J'essaye de courir, mais mon talons se brise, pourquoi est-ce que j'ai eu cette foutue d'idée de foutre des talons, et je tombe par terre. En essayant de me relever, je me rends compte que mes bras et mes jambes s'enfoncent dans le sol, et je hurle, le plus fort possible, pour que l'on vienne me chercher, pour pas que Mitch et les autres me laissent me faire choper. Mais ils ne semblent pas m'entendre, puisque les voitures démarrent, me laissant seule, alors que je continue à m'enfoncer dans la terre comme si avait été d'un coup remplacée par des sables mouvant. Je tente de me débattre, de m'extirper du bourbier - au sens littéral du terme - dans lequel je me suis fourrée. Je hurle à pleins poumons quand les voitures des stups arrivent, qu'en descend une demie douzaine d'officiers se jetant sur moi, me relèvent, alors que l'un d'eux me colle une beigne pendant que son collègue me passe les menottes. Ce dernier me soulève du sol et me passe sur son épaule, alors que je continue de me débattre, et que.... L'on cogne à ma porte ?

Tirée de mon cauchemar, je me redresse d'un coup un prenant une grande inspiration. Mon regard se balade dans la pièce, comme pour m'assurer que je suis bien dans ma chambre, sous mes draps crème en satin, et je tente calmer ma respiration saccadée. « Putain... » Pas particulièrement impressionnable et peu soumise au doute, cela ne m'empêche pas d'être soumise occasionnellement à des mauvais rêves, plus souvent lorsque je me couche complètement sobre. Ils tournent souvent autour des même sujets, arrestations, torture par des organisations concurrentes, le sang d'Aaron qui s'écoule sur le parquet encore et encore, bref, que de moments délicieux. « Allez Backwell, ouvreeee. » La voix qui hurle à réveiller tout l’étage, je la reconnais instantanément, même si je ne l’ai pas entendue depuis plusieurs mois, et encore à moitié réveillée je fronce les sourcils, me demande même si je le suis finalement, réveillée. Je frotter mes yeux un instant avant de me redresser, et pose les yeux sont mon réveil pour m’enquérir de l’heure. Je laisse échapper un bâillement et finis par lever mes fesses du lit. Pénétrant dans la pièce principale de l'appartement, je m'arrête un instant, pour réaliser que je ne porte qu'un boxer en dentelle noir et un caraco en soie assorti, alors qu'un tambourinement à la porte se fait entendre. « T’as encore des violettes ? Elles me manquent. » Tobias est bourré. Pour venir à cette heure-là de la nuit frapper chez moi, pour supplier d’une voix d’enfant il est forcément bourré, et certainement un peu défoncé, aussi. J’hésite un instant, pas certainement d’avoir envie de lui ouvrir.

Bien sûr que je regrette l’époque où Tobias froissais mes draps. C’est un amant attentif et surtout audacieux, et surtout un jeune homme sans limite. C’est aussi l’un des rares amants dont je ne me sois jamais lassée. Cela de signifie pas que je ressens des choses plus profondes pour lui, pitié non, mais cela veut dire quelque chose lorsqu’on connait ma versatilité dans ce domaine. Quand je me lasse j’arrête les frais. Quand un homme ne m’amuse plus j’arrête les frais. Et ceux qui ont habité mes nuits plus de trois ans restent rares. « Tu m’manques toi aussi. » Je lève les yeux au ciel, peu impressionnée par son numéro d’amoureux éploré, parce que je sais que ce n’est pas ce qu’il est. Parce qu’il y a longtemps que j’aurais mis les choses au point et arrêté de me laisser aller à partager des moments intimes avec lui si c’était le cas. Tobias ne me manque pas comme Aaron m’a manqué des années durant, comme il me manque encore même si je me voile souvent la face. Mais son corps me manque, son grain de folie, son côté complètement et parfaitement imprédictible, tout ça me manque. Mais il a quitté le Club, et si je ne fais pas partie des plus radicaux prêts à ouvrir le crâne de chaque déserteur, je ne peux nier que mon égo en a pris un coup. « J’ai d’quoi fumer … enfin … ah non, j’en ai plus. Mais allez ouvre, en souv’nir du bon vieux temps ! » La poignée tourne à nouveau dans le vide (comme s’il espérait un résultat différent que dix secondes avant), et je reste là quelques secondes, avant de tourner les talons pour me diriger vers mon dressing. Tobias s’est tiré, il ne mérite pas de voir autant de centimètre de peau nue. « Si tu m'ouvres pas j'vais mourir sur ton palier et t'auras des problèmes. » J’entends sa dernière plainte et ne peux à nouveau m’empêcher de lever les yeux au ciel, mais un sourire sur les lèvres cette fois ci. J’attrape un kimono noir en satin que je noue autour de ma taille pour cacher un tant soit peu mon corps dévoilé et en profite même pour passer un coup de brosse dans ma chevelure platine avant de regagner le salon.

Quand j’ouvre la porte, je me retrouve nez à nez avec un Tobias, certes en mauvais état, mais loin d’être à l’article de la mort. Je prends mon plus bel air de femme peu impressionnable, et croise mes bras contre ma poitrine. « C’est tout ? J’espérais au moins une balle dans l’abdomen. » Mean girl. Bien sûr que je ne souhaite pas sa mort, il ne s’agit là que d’une histoire d’égo froissé qu’il va devoir trouver comment redorer s’il souhaite que je le laisse rentrer à nouveau dans ma vie, mon lit, ou mon appartement pour ce que cela vaut. Oh que oui je compte à nouveau jouer la carte du plus jamais, surtout maintenant qu’il a décampé. « Laisse-moi deviner, tu t’es ouvert avec une cuillère à café et tu veux que je te mette un pansement et te fasse un bisous magique ? » Le voilà, l’égo Blackwell dans toute sa splendeur. « Fallait peut-être y penser avant de déserter non ? » Que ce soit clair, il est hors de question que je cède à son regard de chien battu aussi facilement. « Je te manque comme ça ? » Je lève un sourcil, les bras toujours résolument coincés sous ma mince poitrine. « C’est mon cul ou ma protection qui te manque ? Ou la drogue gratuite ? » Je préfèrerais que ce soit mon cul, je l’admets. Je lui en veux pas tant que ça au fond, parce que dès que mes yeux croises ses iris bleus de gamin qui se croit tout permis, je la sens l’attraction. Mais merde, je compte bien le laisser galérer un peu avant de mettre de serait-ce qu’un orteil à l’intérieur.







:gniark: :


Dernière édition par Raelyn Blackwell le Jeu 2 Jan 2020 - 21:06, édité 1 fois
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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyMer 8 Jan 2020 - 22:37

Toujours elle fait ça, Raelyn, toujours elle croise ses bras contre sa poitrine et elle prend un air sérieux alors que lui et son air de chien battu ne peuvent faire autre chose que la regarder de haut. Il a pris pour habitude de la voir moins vêtue que ça lorsqu’ils se retrouvent à Spring Hill pourtant il ne s’en formalise pas, sans doute trop alcoolisé pour réellement pouvoir se rendre compte qu’elle porte un de ces tissus qu’il s’amuse souvent à caresser, le trouvant bien plus doux que n’importe quoi dans ce monde. Il s’amuse de beaucoup de choses, chez Raelyn, il a toujours l’impression de découvrir quelque chose de nouveau à chacun de ses visites et Dieu seul sait qu’elles ont été nombreuses. Jusqu’à ce qu’il se lasse du Club et l’oublie pendant un temps, jusqu’à ce qu’il revienne rapidement sur cette idée grotesque consistant à s’éloigner d’elle dans le but de trouver quelqu’un ou quelque chose de plus grisant qu’elle et tout ce qu’elle représente - impossible. « C’est tout ? J’espérais au moins une balle dans l’abdomen. » Tobias a un rire franc mais pas moins teinté de souvenirs pour autant. Il fait crisser l’air entre ses dents, comme s’il revivait à nouveau le moment. ”Ca fait hyper mal à l’abdomen.” Qu’il statue selon ses souvenirs, et même si la balle n’était pas réellement dans l’abdomen le résultat reste le même : ça fait un putain de mal de chien. Ce souvenir a laissé une cicatrice qu’il n’est pas certain de pouvoir reconnaître parmi toutes celles sur son corps mais sans doute que si elle lui demande il essayerait de délimiter un cercle autour de la plaie. Même si, en réalité, il sait très bien qu’elle n’en a rien à faire et lui ne s’en intéresse pas réellement plus.

« Laisse-moi deviner, tu t’es ouvert avec une cuillère à café et tu veux que je te mette un pansement et te fasse un bisous magique ? » Il est celui qui vient demander quelque chose mais ce n’est pas pour autant qu’il s’écrase et qu’il lui laisse passer tout et n’importe quoi. ”C’est dang’reux et sous estimé les cuillères à café.” Tobias qui désamorce, qui joue le je-m’en-foutiste parce que c’est le rôle qui lui colle le mieux à la peau, celui qui préfère largement parmi tous ceux qu’il pourrait revêtir. Pourtant il a beaucoup trop de choses à répondre à ça et aucun de ses mots ne saurait servir sa cause, parce qu’il n’agit jamais dans ce but là. ”Orange. Le pansement. Steuplé.” Chacune de ses marques de politesse est un nouveau doigt d’honneur, lui qui ne pense pas un seul des mots qu’il prononce à ce moment là, quand son sourire s’étire toujours un peu plus pour n’en devenir que plus faux. ”T’es vexée ? Si c’est qu’ça tu pourras être la prochaine à m’saigner, j’sais qu’t’en crèves d’envie.” Pendant un instant on aurait pu croire qu’il avait cerné Raelyn, qu’au delà de la conclusion il en aurait compris les raisons l’amenant à réellement être vexée. Il rejette la faute sur le sang coulant dû aux actes d’un autre et ne pense pas une seule seconde à se remettre personnellement en question parce que ce serait farfelu. « Fallait peut-être y penser avant de déserter non ? » Ah. Le voilà qui arque un sourcil de surprise, le Doherty, ne s’attendant pas le moins du monde à ce que ce choix là se mette entre eux deux tellement ça n’avait aucune sorte d’importance pour lui. Il a quitté le Club comme il a quitté n’importe quel autre job qu’il a eu dans sa vie : un dernier sourire narquois et demi tour. Il ne fait pas dans le cérémonieux, Tobias, et ce serait un mensonge que de dire que son absence manquerait à qui que ce soit : il en tient pour preuve le souvenir à vie laissé sur son épaule et toutes ces fois où il en a eu le souffle coupé à cause de coups de poing dans le ventre. « Je te manque comme ça ? » A ça, il se contente d’hausser les épaules d’un air désinvolte. Il fait froid dans le couloir et la moquette est tout sauf confortable sous ses chaussures à la semelle usée ; il préfère largement l’ambiance tamisée dans l’appartement de la jeune femme. L’appartement va avec elle, les pilules vont avec elle, tout va avec elle.

« C’est mon cul ou ma protection qui te manque ? Ou la drogue gratuite ? » Enfin, elle utilise les questions intéressantes. Enfin, elle parle de sujets qui ne vont pas laisser Tobias rouler impunément des yeux dans un souffle. ”Les trois. Mais t’le sais déjà.” Les filles veulent toujours qu’on flatte leur ego, c’est Freya qui le lui répète toujours dans l’espoir fou et vain qu’il se trouve une petite amie pas trop camée. Sans grande surprise, cela n’a absolument pas fonctionné mais au moins il se souvient de ces quelques mots maintenant et les réutilise à plus ou moins bon escient. Il en est au maximum de sa capacité de flatterie et d’empathie, sûrement qu’il sera incapable d’en réutiliser une seule once pour les trois mois à venir et il espère sincèrement que cela suffira à Raelyn pour le laisser entrer, parce que son bras pisse quand même sérieusement le sang et bientôt  ”ça va couler sur la moquette”, ce qui ne sera pas beau à voir, encore une fois. Du fait de son manque de patience, il s’agace déjà et siffle alors qu’elle ne le laisse toujours pas rentrer. Par conséquent il décide de prendre les devants et retire en premier lieu son hoodie avant d’en faire de même avec son tee shirt qu’il noue autour de son bras après avoir séché le sang ayant coulé le long de son membre. ”De rien.” Là au moins ça coulera pas nulle part, là au moins elle n’aura pas à sortir n’importe quelle sorte d’argument foireux pour expliquer cette tâche pile devant sa porte. ”Tes potes ont fait la morale au nom du Club, t’peux passer à l’étape suivante. Il ne s’en plaint pas, ça l’a amusé plus qu’autre chose que de devoir aller d’une menace de mort à une autre, d’un couteau mal aiguisé à un second. Ce furent les semaines les plus intéressantes de sa vie depuis bien longtemps, à vrai dire. La nouveauté dans la Ruche était grisante, le danger dû aux conséquences de ses actions l’étaient encore plus. Les nouvelles cicatrices sur son corps apparaissent encore rosées mais il n’en a aucunement honte, bien au contraire. ”T’es la première à savoir qu’j’obéis à personne, fais pas l’étonnée.” Ils en font tous des tonnes au sujet de la loyauté, des services rendus, de l’honneur, … De toutes ces choses dont Tobias n’a aucune connaissance et qu’il ne voudrait pas assimiler, de peur de mourir aussitôt d’une crise aiguë d’ennui mortel. ”Sois pas ennuyante comme tout le monde, tu vaux mieux que ça.” Et ça, là, à ce moment précis ; il ne rigole plus du tout. Il a une main sur la porte qui n’exerce cependant aucune pression et l’autre toujours posée dans le vide. Ses yeux ne la quittent pas, ne lui laissent pas une seconde de répit parce que si elle le lâche maintenant il ne reviendra jamais devant elle, pas même pour les pilules violettes. "A la seconde où le Club m'offre mieux j'peux retourner ma veste. Mais m'dis pas on plus que tu veux causer business, là."
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyJeu 9 Jan 2020 - 10:49


Like an atom bomb about to explode
Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 873483867

Je me cache derrière le statut de traître et déserteur de Tobias pour justifier ma rancœur apparente. Si j’étais tout à fait honnête avec moi-même, et surtout avec lui, je lui ferais comprendre que ce n’est pas ça qui m’a froissée, que je n’ai jamais fait partie des plus radicaux, ceux qui estiment que quitter le gang c’est choisir de le quitter les deux pieds en avant, et si je n’estime pas la versatilité et le manque de loyauté, je suis hypocrite en prétendant ne pas comprendre. Parce que j’ai moi-même toujours fait mes choix et pris mes décisions en fonction de ce qui me servait moi, et l’organisation dans un second temps, si les intérêts du gang se trouvaient alignés avec les miens. Si ma loyauté est acquise, n’est-ce pas plus parce que le gang m’a donné la vie luxueuse que je mène aujourd’hui, et sortie de la misère dans laquelle je vivais, plus que parce que c’est la bonne chose à faire ? Parce que j’y trouve largement mon compte plus que parce que je suis aveuglément ses principes et idéaux ? Ça a toujours été une évidence pour moi, que le jour où le risque deviendrait bien trop supérieur aux gains, je plierais bagage et partirais sans donner la moindre nouvelle. Non c’est bien mon égo à moi qui a été écorché dans la défection du brun, pas parce que je crois à l’amour où ce genre de connerie qui aurait pu nous unir et l’empêcher de quitter mes côtés, mais parce que je ne suis pas de celles que l’on laisse tomber sans aucun cérémonial habituellement. J’étais vexée, froissée parce que je pensais que lui comme moi passions de bon moments, parce que sans avoir trouvé l’âme sœur j’avais trouvé chez lui quelqu’un avec qui j’appréciais passer du temps, et à qui j’avais par la force des choses et sans trop m’en rendre compte octroyé une sorte de statut de favori avec le temps. Parce que j’avais toujours développé une sorte d’affection étrange pour les types que je fréquentais souvent, parce que je n’aime pas que l’on me jette, et je ne crois pas avoir besoin de m’en justifier bon sang. « Ça fait hyper mal à l’abdomen. » Dans d’autres circonstances j’aurais soulevé son t-shirt pour glisser mes doigts sur ses cicatrices, à la recherche de celle à laquelle il fait référence. Ses cicatrices m’ont toujours fascinée, pour les histoires qu’elles racontent. Mais là je garde résolument mes bras croisés sous ma poitrine. « C’est dang’reux et sous-estimé les cuillères à café. » Il se débat, et moi ça me fait rire. Intérieurement bien sûr, hors de question de montrer que je suis amusée et de laisser tomber les yeux qui lancent des éclairs. « Orange. Le pansement. Steuplé. » Je penche la tête sur le côté, et l’observe essayer de tenir debout. Il me provoque et se fou de ma gueule, il ne changera jamais. C’est pas plus mal, au fond je sais que ça m’ennuierait qu’il change, je sais que jamais je n’obtiendrai d’excuse de sa part ou quoi que ce soit qui y ressemble, mais piquée au vif je me dois de ne pas lui faciliter le travail.

« T’es vexée ? Si c’est qu’ça tu pourras être la prochaine à m’saigner, j’sais qu’t’en crèves d’envie. » Il a presque failli être un peu moins con. Il a presque failli comprendre que la racine du problème, c’est effectivement que je suis vexée. Qu’il a touché ma corde sensible, mon amour propre, et pas qu’un peu. « Je suis pas vexée. Je m’en fous. » Sauf que j’ai beau être une bonne menteuse quatre-vingt-dix pour cent du temps, là je ne peux tromper personne, pas même le brun fortement alcoolisé. Y’a écrit vexée à crever sur mon front. Peut-être qu’il le réalise finalement, puisqu’il tente de me flatter, façon Doherty. « Les trois. Mais t’le sais déjà. » Je ne lève pas les yeux au ciel ce coup-ci, je les garde résolument plantés dans le siens, tentant de savoir s’il pense que c’est ce que j’ai envie d’entendre, où s’il le pense un peu. Je crois qu’il le pense un peu. A défaut de lui manquer, il ne serait pas là s’il n’avait pas l’espoir que les choses n’aient pas changé entre nous, l’envie que les choses n’aient pas changé entre nous. Et si c’est loin d’être suffisant c’est un bon début, un qui réussis à m’adoucir un tout petit peu, mais à m’adoucir façon Blackwell, faut pas non plus pousser. « Ça va couler sur la moquette. » J’ai du mal à estimer l’état des dégâts, la blessure m’est dissimulée par son sweat et je vois juste le mince filet de sang qui commence à pointer sur le dos de sa main. Quelle que soit l’origine de la blessure, je suis à peu près persuadée qu’il l’avait méritée, l’enfant terrible. « On a un bon service d’étage. » S’il croit que j’en ai quelque chose à foutre de la moquette blanche du couloir. Certes, une tâche de sang devant ma porte attirerait l’attention sur moi, mais en cet instant j’ai du mal à m’en préoccuper. Il ôte son sweat et fait de même avec son t-shirt alors que je le regarde faire avec un sourcil levé. Il est toujours aussi bien gaulé, il me fait toujours autant d’effet mais là n’est pas la question, l’approche est un peu directe. Mes yeux s’attardent quelques secondes sur ses pectoraux – à ma décharge je ne m’y attendais pas – mais glissent rapidement sur sa blessure. Il fait sombre et je ne vois pas grand-chose, mais effectivement ça doit fait faire du bien. Il enroule rapidement son t-shirt autour de la plaie pour absorber le sang, et je me tire de ma contemplation pour accrocher à nouveau mes yeux aux siens. « De rien. » Bah voilà, il n’a pas besoin de rentrer, il s’est débrouillé comme un grand. « Culotté, mais te foutre à moitié à poil suffira pas à m’amadouer. » Ca suffit à m’arracher un premier sourire, cela dit. Et à réveiller mon naturel taquin, de toute évidence.

« Tes potes ont fait la morale au nom du Club, t’peux passer à l’étape suivante. » Je ne sais pas de quoi il parle. C’est peu étonnant au fond, que ceux qui avaient l’intention de lui refaire le portrait ne se soient pas confiés à moi, le fait que notre lien ait dépassé le professionnel n’était un secret pour personne. « T’es la première à savoir qu’j’obéis à personne, fais pas l’étonnée. » Evidemment que je le sais, mais est-ce que c’était trop demandé que d’être la première mise au courant ? Evidement qu’il ne s’est pas demandé pour qui cela me ferait passer, qu’il ne s’est pas dit que sa défection pourrait me décrédibiliser moi , qui lui avait de notoriété publique accordé une pseudo confiance, et de l’intérêt en tout cas. « Sois pas ennuyante comme tout le monde, tu vaux mieux que ça. » Je capte la sincérité dans sa voix, le sérieux aussi cette fois. Dans sa voix et dans le regard qu’il pose à présent sur moi. Je ne sais pas ce qu’il fou là, je ne sais pas ce qu’il veut, mais je sais que même s’il n’a rien compris, il a raison. Laisser croire que je lui en veut parce qu’il a trahit le club pour dissimuler que je lui en veux parce que moi je me suis sentie trahie, c’est hypocrite, et je ne suis pas hypocrite. « A la seconde où le Club m'offre mieux j'peux retourner ma veste. Mais m'dis pas en plus que tu veux causer business, là. » Je laisse échapper un rire bref, avant de lui adresser un signe de tête pour l’inviter à entrer, et de tourner les talons en poussant un soupir. « Verrouille la porte derrière toi. » Évidemment que je n’ai pas envie qu’il disparaisse, c’est bien ça qui m’a fait chier, la première fois. Je me dirige vers l’évier pour me servir un verre d’eau, avant de regarder le salon pour planter à nouveau mes yeux dans ceux du brun, qui m’a suivie, et je désigne son bras du bout du menton. « Qui t’a fait ça ? » Il n’est pas en train de regagner ma protection, mais je suis curieuse. Je me pose finalement sur l’accoudoir de l’un des fauteuils blanc, sans le quitter des yeux. « Qu’est-ce que tu veux ? Qu’est-ce que tu fais vraiment là Tobias ? » S’il est juste là pour brandir son indépendance devant mes yeux et me narguer, il peut s’en aller. « … Après quatre mois sans donner signe de vie ? » Si là il comprends pas que je suis juste agacée par son silence, agacée que nos moments ensemble aient fait partie des dommages collatéraux de son départ, je ne peux plus rien faire.






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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyMer 15 Jan 2020 - 14:48

Bien qu’il soit au moins capable de reconnaître de la rancœur dans les gestes et les paroles de la blonde, il n’a pas le recul nécessaire pour en connaître la source et se lance donc à corps perdu dans des fausses pistes tout en se croyant déjà roi du monde. Elle calme peu à peu ses muscles, détend ses bras qu’elle garde croisés en toutes circonstances comme si sa vie en dépendait. Tobias est trop occupé à faire le coq pour réellement se rendre compte de quoi que ce soit, il se contente seulement de se la fermer et d’être plus ou moins poli tout en attendant sans patience aucune qu’elle le laisse enfin rentrer chez elle. Il a beau avoir du sang suédois et ne pas craindre le froid, il a grandi dans un pays qui l’a beaucoup trop habitué à la chaleur étouffante et là, il a froid, le con. « Verrouille la porte derrière toi. » Un sourire satisfait s’affiche enfin sur son visage, maintenant qu’elle prononce les seuls mots qu’il souhaitait entendre, ceux là même tatoués dans son esprit à force qu’elle les lui ordonne à chaque fois qu’il fait une connerie et revient la queue entre les jambes. Cette scène là, ils l’ont joué et étudié un millier de fois, mais jamais alors qu’il y avait autant d’enjeu. C’est la première fois pour lui qu’il n’était pas totalement certain de gagner le passe droit mais il faut croire que certaines choses ne changent jamais et ce n’est sûrement pas le cadet Doherty qui saurait s’en plaindre, surtout pas au vue de sa condition actuelle.

Il se fait l’ombre de la blonde, marche derrière elle sans un mot même s’il n’en pense pas moins, prendre soin de verrouiller la porte - précaution qu’il réussit toujours à prendre, même quand il a trop d’alcool et/ou de drogues en tout genre dans le sang. « Qui t’a fait ça ? » Il la suit jusqu’à la cuisine s’en même s’en rendre compte ; aujourd’hui il ne prend plus le temps de découvrir chacun des objets décorant l’appartement de la blonde puisqu’il serait capable de donner les spécificités de chacun et les replacer mentalement dans l’espace. Il connait bien mieux la disposition des lieux que ses tables de multiplication, si vous voulez tout savoir - et il n’y a pas réellement de mal à ça. ”Carl a des amis, apparemment. Et y m’aime toujours pas d’puis que j’l’ai cogné.” Le même Carl qu’il a frappé la semaine de son arrivée sans aucune raison, le même qu’il tient en ligne de mire depuis ce jour là sans que cela ne change au fil des années. Les insultes ont fusé, les poings avec. Ce n’est pas parce qu’il a été mis sous la tutelle de Raelyn après cet incident là (et peut être un millier d’autres) qu’il s’est pour autant assagi à son contact, bien au contraire. Il a bombé le torse, affiché un sourire toujours plus fier, toujours plus franc, toujours plus enclin à chercher la bagarre au premier qui lui répondrait. Alors bien sûr que tout ce cirque n’a pas plus à Carl ni à personne d’autre, bien sûr qu’un simple regard de travers était une raison suffisante pour Tobias pour partir au quart de tour et soudainement vouloir en découdre avec le monde entier. Il hausse les épaules pour ponctuer ses paroles, comme s’il n’y avait rien de plus normal que de se faire menacer de mort en pleine rue. Un jour comme un autre.

« Qu’est-ce que tu veux ? Qu’est-ce que tu fais vraiment là Tobias ? » Cette question là, il l’aime beaucoup moins. La réponse est moins facile à trouver, la répartie n’est pas immédiate. Il la regarde s’assoir dans le fauteuil blanc qu’il rêve de tâcher de son sang pour qu’elle n’ait d’autre choix que de le jeter - parce que la connaissant il sait qu’elle n’irait pas perdre de son précieux temps à tenter de nettoyer cette chose. ”Pilules violettes. J’te l’ai dit.” Le garçon incapable de parler sérieusement, le même qui ne semble jamais apprendre de ses erreurs ni même être capable d’adapter son discours à son interlocuteur. « … Après quatre mois sans donner signe de vie ? » Mais maintenant qu’elle pose des mots sur le réel problème, il devient plus difficile de nier la vérité. C’est un jeu que Tobias manie à la perfection, pourtant, mais elle vient de sérieusement le mettre à mal. Il souffle à son tour, décide de faire comme chez lui et d’aller trouver la première bouteille de vin qui lui viendra sous la main. Il sort de ses placards deux verres (les gros, parce qu’apparemment les gros sont pour le vin, c’est ce qu’elle a dit une fois ou deux) qu’il garde dans un équilibre instable entre ses doigts avant de finalement les poser sur la table qui les sépare. ”Y’avait b’soin d’faire de l’ordre dans ma vie.” Il avait besoin d’apprendre à gérer la drogue perpétuellement rangée dans le coffre fort dans son appartement, laquelle on lui a formellement interdit de consommer pour son usage personnel - et c’est donc bien sûr la première qu’il a fait. Pour dire vrai, il utilise seulement de grands mots pour spécifier qu’il devait éviter de mourir sous les coups de ses anciens amis et déjà commencer à éviter ceux de ses nouveaux - toute une histoire. ”Et j’attendais un peu avant que mon nouveau boss veuille déjà ma mort. Maintenant c’bon.” Elle voudra toujours sa mort, Lou, mais au moins il y est préparé. Elle fait un mètre les bras levés et il ne craint finalement que pour son entrejambe, ce qui réduit largement les possibilités de meurtre.

Il les sert tous les deux de son bras valide, attrape le verre avant de lui même s’enfoncer dans le premier fauteuil venu ; ne faisant plus attention le moins du monde à la plaie ensanglantée sur son fauteuil. Il a aussi oublié qu’il était torse nu mais ce n’est pas un habit qui étonne qui que ce soit, Raelyn la première. ”Va pas m’dire que t’as un cas d’conscience maintenant qu’on est plus dans la même team.” C’est tant une provocation qu’une réelle demande, parce qu’elle baisserait beaucoup dans son estime si elle s’abaissait à ce genre de pensées manichéennes. ”Ça change rien pour moi. Et maintenant j’suis là, non ?” C’est rien, quatre mois. Quatre mois ça passe vite, quand on passe ses journées à échapper au monde entier. C’est absolument rien, quatre mois, allez Raelyn passe l’éponge et oublie. ”M’fais pas regretter d’être revenu.” Il se présente comme un cadeau alors qu’il est la pire pomme empoisonnée qu’il puisse exister. Cependant son propos tient à démontrer de manière assez aléatoire que sa loyauté va envers Raelyn et pas Mitchell, lui qui est pourtant supposé être leur supérieur à tous les deux. Il aura simplement mis plus de temps que prévu à le comprendre, mais maintenant il peut se permettre de porter le liquide rouge à ses lèvres avec un air satisfait.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyMer 15 Jan 2020 - 17:12


Like an atom bomb about to explode
Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 873483867

La vérité c’est que ce petit jeu entre nous est une habitude. Dès le lendemain de notre première nuit j’ai clamé haut et fort qu’il s’agirait de la dernière, la fois suivante je lui ai dit de bien me regarder parce que c’était la dernière fois qu’il me voyait dans mon plus simple appareil, et la fois d’après je lui ai dit qu’il pouvait s’estimer heureuse que je le laisse entrer, puisque la prochaine fois il trouverait porte close. Mais c’était faux, à chaque fois c’était faux et au bout de quelques itérations je n’arrivais même plus à m’en convaincre, même plus à me souvenir du pourquoi, pourquoi il aurait été plus prudent de ne pas me laisser aller à me vautrer dans mes draps de soie en compagnie du jeune homme. Je ne mélange pas business et plaisir, c’est ce que je lui répétais alors qu’inlassablement, tel un gamin insolent il me provoquait, il s’approchait de moi, posait ses mains sur mes hanches et venait souffler de l’air chaud dans mon cou. J’ai cédé, attaque après attaque, jusqu’à ce que cela devienne un jeu. Je jouais l’inaccessible, je ne faisais que prétendre puisqu’au bout de quelques semaines il m’est devenu évident que je ne comptais plus mettre fin à tout ça, et lui jouais l’impertinent, ignorant chacune des limites que je fixais entre nous, prenant j’en suis persuadée à malin plaisir à les piétiner et me tenter. Je n’ai rien d’une Eve, mais Tobias tout du serpent du jardin d’Eden, c’est indéniable. Et ça l’a toujours amusé, il n’a jamais caché ce sourire de gamin satisfait lorsqu’il finissait – toujours donc – par obtenir ce qu’il désirait.

Ce soir il y a un peu plus de challenge. Parce que ce soir je fais plus semblant de le repousser, et même si je n’ai jamais eu beaucoup de volonté, j’ai toujours eu beaucoup (trop) de fierté. Il rentre dans l’appartement donc, il gagne du terrain et une fois encore, malgré les circonstances, un sourire de vainqueur se dessine sur son visage et ses yeux s’illuminent. Qu’il ait fini par me revenir me plait, mais ça, il est hors de question que je l’admette, pas tout de suite. Si sa blessure n’avait pas l’air si vilaine, j’aurais pu penser qu’elle était feinte, dans le but de me voir prendre le rôle de son infirmière personnelle pour assouvir je ne sais quel fantasme. Mais son t-shirt blanc qui commence déjà à rougir me prouve que j’aurais eu tort. « Carl a des amis, apparemment. Et y m’aime toujours pas d’puis que j’l’ai cogné. » Je secoue la tête, et il gagne un second sourire de ma part. Un sourire fin, un sourire discret, mais un sourire quand même. Il gagne même que je décroise mes bras, un peu moins fermée. C’est quelqu’un du Club donc. Rien de bien surprenant. « Et tu t’es dit que t’allais venir pleurer dans mes jupons ? Tu perds ton temps, c’est pas moi qui ai mis une cible sur ta tête, désolée de te décevoir. » Il aurait aimé ça le con, j’en suis persuadée. M’avoir marquée au point que j’envoie des chiens de garde s’en prendre à lui. Emmerder le monde c’est ça qui le fait bander, plus encore que la vue d’une flamme, je l’ai compris depuis longtemps. « Pilules violettes. J’te l’ai dit. » « Et pourquoi moi ? » Ma question fuse et mes yeux se plongent dans les siens. « Tu peux t’acheter ces merdes à n’importe quel coin de rue. » Que ce soit auprès du Club – il se voile la face s’il pense qu’il a marqué les gens au point que tout le monde lui veuille la peau – ou même auprès de n’importe quel concurrent. Est-ce que j’ai envie qu’il me flatte ? Evidemment, je n’ai pas besoin que l’on me déclare sa flamme, je n’en partirais que plus vite en courant, mais j’ai toujours eu un besoin viscéral de me sentir désirée.

Il est là le problème : Tobias qui auparavant me flattait par son acharnement à me faire céder a disparu, et plus que sa défection, c’est ce sentiment de ne plus être désirée qui a fait mal à mon amour propre. Qui me donne envie de lui arracher les yeux et d’autres choses alors qu’il reste vague et nonchalant dans ses explications. « Y’avait b’soin d’faire de l’ordre dans ma vie. » Je fronce les sourcils et ne dit rien, pour le forcer à expliciter. « Et j’attendais un peu avant que mon nouveau boss veuille déjà ma mort. Maintenant c’bon. » Je reste interdite, me demandant bien quelle peut être la nouvelle lubie de Tobias Doherty, celle qui ne survivra pas plus de quelques semaine vu la versatilité du jeune homme. « Ton nouveau boss ? » Finalement je balaye ma propre phrase d’un geste de la main, déposant mon verre d’eau sur la table basse. « Oublie. Je veux pas savoir. » Ce n’est pas là la preuve d’un profond désintérêt, mais plus la volonté de ne pas être assimilée à la merde dans laquelle il s’est certainement empêtré.

Il faut comme chez lui le brun. Il se lève, ouvre les placards de l’ilot central pour en sortir une bouteille de vin qu’il choisit hors de prix le con, et attrape deux verre avant de venir s’effondrer dans un fauteuil, se foutant bien de le tâcher. Je m’en fous aussi. « Va pas m’dire que t’as un cas d’conscience maintenant qu’on est plus dans la même team. » Mes deux iris braqués sur lui je n’esquisse pas le moindre mouvement en direction du verre qu’il m’a galamment servi. Maintenant qu’on est plus dans la même team, je ne m’appesantis par sur cette phrase, pensant simplement qu’il veut dire par là qu’il n’est plus dans la mienne, pas qu’il a décidé de me faire concurrence. Parce qu’en présence du brun je ne pense pas à ça, non, il réveille bien trop de vieux souvenirs pour que je réfléchisse et garde la tête froide. « Ça change rien pour moi. Et maintenant j’suis là, non ? » C’est trop facile « M’fais pas regretter d’être revenu. » Oui, il est là. C’est bien ça le problème, il est là et alors que je voudrais le lapider, je n’ai jamais senti mes travers aussi proches. Je laisse échapper un rire sec, amusé cependant avant de me lever. « T’es revenu. Je suis censée faire quoi, faire construire une statue à ton effigie pour te remercier ? Ou baisser ma culotte sans me poser de questions ? » Je ne dis pas que j’ai très envie de ne pas me poser de questions, mais il me connait assez pour savoir que je ferai au moins semblant de ne pas me laisser aller, parce que c’est déjà ce que je faisais à l’époque. Un sourire innocente étire mes lèvres et mon ton n’a plus rien de froid, au contraire il est provocateur. Oui je le provoque, parce que c’est un petit peu notre mode de fonctionnement par défaut.

Je suis cash. Je n’emploie pas les jolis mots qu’emploient ces jeunes premières en battant des cils pour gagner un peu d’attention. Je n’ai pas besoin de ça pour gagner un peu de son attention. Je fais quelques pas pour m’asseoir sur l’accoudoir de son fauteuil et venir voler le verre de vin qu’il tient entre ses doigts. Il m’a toujours volé mes cigarettes, j’ai toujours volé les siennes c’était un peu la base de notre relation, et même s’il m’a servi un verre à moi aussi j’ai envie de le provoquer. C’est la règle, il n’y a pas de c’est pas du jeu Tout ce que je peux lui dérober m’appartiens. Pourquoi je m’approche de lui ? Pourquoi je me mets à sa portée, là où il peut souffler sur ma peau, là où je peux le dévorer du regard comme je le fais, en portant mon verre à mes lèvres ? Finalement je désigne son épaule du bout du menton. « Je suis pas infirmière. Si t’es venu pour ça c’est dommage. » Pourquoi t’es là Tobias ? Dis-le ce que tu veux. Je tends mes doigts vers sa blessure, mais m'arrête à quelques centimètres, lui demandant la permission du regard. Marque de respect rare, c'est bien la première fois que je lui demande la permission pour quoi que ce soit.








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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyJeu 16 Jan 2020 - 20:36

« Et tu t’es dit que t’allais venir pleurer dans mes jupons ? Tu perds ton temps, c’est pas moi qui ai mis une cible sur ta tête, désolée de te décevoir. » L’hypothèse numéro une s’effondre en même temps qu’elle prononce ces quelques mots et Tobias ne saurait dire s’il est déçu ou soulagé de ce retournement de situation. Sans doute un peu des deux, il ne peut pas mentir indéfiniment. Il aurait été fier de savoir qu’il avait été le centre de son attention pendant un temps, même (surtout ?) si c’était pour lui faire la peau ; d’un autre côté il se sent un peu moins con de n’avoir pas filé de lui même dans la gueule de la bête. Le résultat est donc largement mitigé mais il sait qu’elle ne ment pas à ce propos puisqu’elle n’aurait eu aucune raison de le faire en réalité. Ils se sont toujours dit la vérité, entre deux insultes, entre deux provocations, et ce même si elle faisait mal. Ça fait partie du jeu, ça aussi, de jouer carte sur table - la majeure partie du temps, en tout cas. « Et pourquoi moi ? Tu peux t’acheter ces merdes à n’importe quel coin de rue. » Oh, c’est le moment où le premier qui dévie le regard perd. Le bleu océan de ses iris ne se dérobe pas une seule seconde des ses yeux à elle, bien trop certain de lui même pour n’avoir ne serait-ce une seule seconde de doute. ”Meilleure service après vente, ici.” Meilleur tout, ici. Il ne paye pas, il en a à volonté, il les déguste avec elle, il en subit les effets avec elle aussi. Il sait bien que la seule raison pour laquelle elle pose cette question c’est pour qu’il flatte son ego mais ce n’est pas un problème tant qu’il pense chacun de ses mots et qu’il les appuie tous d’un sourire quasiment imperceptible, sauf pour elle qui en a eu droit à toutes les nuances pendant quelques années. N’importe quel coin de rue n’offre pas Raelyn, et Raelyn ne s’offre pas à n’importe quel connard trop alcoolisé venant ramper sur le bas de sa porte. Sa blessure est une excuse comme beaucoup d’autres, il sait bien qu’elle n’a en aucun cas changé la décision finale de la blonde. Ça ajoute seulement un peu de piquant à la soirée.

Un pas en avant, deux en arrière, et c’est très bien comme ça. « Ton nouveau boss ? Oublie. Je veux pas savoir. » Elle balaye l’air de sa main, il hausse les épaules avec désinvolture. Parler de lui n’est pas une lubie et encore moins une passion, Lou sera la première heureuse de savoir qu’il a su garder leur gang secret pendant plus de cinq minutes. Ce n’est pas comme si se mettre la reine mère à dos le dérangeait, de toute façon, mais apparemment c’est toujours préférable de ne pas le faire. Ce n’est qu’une question de temps pour lui, quoi qu’il en soit.

Ils se font face dans leur fauteuil respectif tels deux pachas, Tobias se sentant déjà roi des lieux alors qu’elle pourrait l’en éconduire en une seule seconde. « T’es revenu. Je suis censée faire quoi, faire construire une statue à ton effigie pour te remercier ? Ou baisser ma culotte sans me poser de questions ? » Oh, Raelyn. Toujours à aller à l’essentiel, jamais à profiter de l’instant présent ni même du verre de vin qu’il lui a servi sans miraculeusement en foutre la moitié à côté. Elle aura été froide pendant quelques minutes, ce qu’il est bien obligé de lui céder. Ce sont toujours quelques minutes de plus que d’habitude, sans doute parce qu’à défaut d’avoir attendu 48h avant de donner signe de vie, comme à son habitude, il a plutôt attendu plusieurs mois. Simple erreur de débutant, simple erreur de gamin trop désireux de tout faire à la fois qu’il finit par ne plus rien contrôler, même s’il continue de se vanter du contraire. ”J’aime bien la statue. J’aime encore plus la culotte.” Et il ne marche pas, Tobias, il court. Il court comme il le fait toujours, comme elle savait très bien qu’il allait le faire parce que depuis le temps elle a largement cerné le personnage et tout ce qui pourrait le griser dans la vie. ”Surtout si c’est la tienne.” Il continue de flatter à sa manière, l’abruti de Doherty qui n’apprendra jamais à se méfier de qui il peut bien avoir en face de lui, encore moins quand c’est un Raelyn qui sourit et dont le parfum l’enbaume à nouveau, déjà.

Le chien enragé se fait docile quand il le faut et il se laisse faire quand elle approche ses doigts du verre empli de liquide vermillon et qu’elle le lui dérobe dans la même seconde. Les siens se détachent aussitôt, effleurent ses phalanges, ne cherchent pour le moment rien de plus. Elle est devenue largement plus grande que lui, maintenant, et il lui suffirait de se lever pour inverser la situation ; il n’en fait rien, pourtant, bat des cils et relève son regard à son attention. Il connaît le pouvoir de ses yeux, de ce simple assemblage de couleurs. Il ne le connait que trop bien pour ne pas s’en servir. « Je suis pas infirmière. Si t’es venu pour ça c’est dommage. » Il bat à nouveau des cils une fois de plus pour lui faire comprendre qu’elle peut s’approcher et qu’il ne risque pas de mordre. Son attention est davantage tournée vers ses paroles, encore, elle qui cherche encore et toujours à trouver une raison valable à sa venue ici, une raison qui lui plairait puisqu’elle distille déjà tous les indices à propos de ce qui ne lui plairait absolument pas. La réponse qu’elle veut entendre, il la connaît ; mais ce serait trop facile que de la lui offrir sur un plateau d’argent après si peu d’efforts. Sans un mot de plus, il la laisse défaire le tissu qui était autrefois son t shirt et même s’il est loin d’être douillet, les frictions avec sa plaie emmènent naturellement les muscles de son abdomen à se contracter rapidement. ”T’es la meilleure que j’connaisse, pourtant.” Des plaies, elle lui en a suturé des milliers. Il n’en est pas à son coup d’essai en venant s’en prendre à plus fort que lui et c’est certain que seule la mort pourrait l’arrêter dans ce train de vie.

Dan un geste lent et calculé, son bras s’étend jusqu’à revenir prendre le verre entre les mains de la blonde et le porter ensuite à ses propres lèvres, se délectant du nectar vermillon qu’il n’a que rarement le plaisir de déguster - jamais, à vrai dire. Son index joue avec le rebord, s’impatiente presque de ne pas le savoir assez saillant pour venir couper le bout de son doigt. ”Tu sais pourquoi j’suis revenu.” Bataille d’ego, il a du mal à cracher les mots. Il sait pourtant qu’elle ne le laissera pas s’en tirer aussi finalement, il gagne donc du temps en déposant le vin sur la table et amenant son pouce sur sa mâchoire et ses lèvres ensuite en espérant qu’elle reste docile. Ses doigts dérivent jusqu’à venir prendre sa main, il la guide jusqu’à la cicatrice de la balle ayant traversé une partie de son corps. Il dépose l’index de la blonde dessus, la laisse juger du reste par elle même. ”J’étais pas sur l’bon territoire.” Histoire courte, histoire simple, histoire que personne ne retiendra parce que cela n’a aucune sorte d’importance. ”Et t’sais que j’continuerai à venir même si on m’l’interdit. C’pour ça que j'suis là.” Version Doherty d’un c’est pour toi, que je suis revenu ; les mots crachés et mâchés et la confusion générale de la syntaxe, c’est cadeau.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
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PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyDim 19 Jan 2020 - 20:18


Like an atom bomb about to explode
Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 873483867

S’imaginait-il réellement que j’ai pu envoyer des gros bras à ses trousses pour lui refaire le portrait ? Pour lui faire regretter d’avoir quitté nos rangs made in cosa nostra ? Ce n’est pas mon genre, il le sait très bien, il l’a dit lui-même que je lui semblais plus du genre à être portée sur l’empoisonnement, et si l’idée m’avait prise d’envoyer des types du Club le démolir, j’aurais trop voulu assister à ça pour reste dans l’ombre. « Tu sais très bien que si c’était le cas, j’aurais manqué le spectacle pour rien au monde. » Je ne sais pas pourquoi je le précise, pourquoi je reprends la parole face à son silence, parce que je n’ai pas besoin de me justifier. Parce qu’il sait que je ne mens pas, qu’à lui je ne mentirais pas et que ma simple parole suffit. Nous n’avons jamais signé de contrat, jamais fait un pacte du sang et ne nous sommes pas juré de ne jamais mentir à l’autre, parce que nous n’en avons jamais eu besoin. J’aime à croire que je suis capable de m’en rendre compte lorsque l’on me mène en bateau, et Tobias est beaucoup de choses mais certainement pas stupide, lui aussi est capable de sentir ces choses-là. Nous nous sommes trop côtoyés, nous nous sommes trop souvent regardés dans les yeux pour qu’il subsiste le moindre faux semblant entre nous. Je ne dis pas qu’il connait mes plus sombres secrets, mais je n’ai jamais cherché à le balader. Je ne dis pas non plus que je le respecte, je dis simplement que j’ai toujours ressenti l’envie d’être honnête avec lui, pourquoi ce besoin de mettre des mots sur tout ?

Je ne mens pas et surtout j’ai trop d’égo. Et envoyer quelqu’un lui régler son compte, cela aurait été admettre que d’une façon ou d’une autre son départ m’avait blessée. Et ça c’est hors de question, il en est certainement conscient aussi. « Meilleure service après-vente, ici. » Mais lui aussi. Lui aussi a de l’égo, et trop de fierté pour admettre ouvertement et sans détour qu’il s’est rendu compte qu’il avait envie de revenir en arrière, en tout cas en ce qui concerne notre relation à tous les deux. Il est fier, mais trouve le moyen malgré tout de me flatter, de sous-entendre ce qu’il n’a pas envie de dire. J’ai envie de lui répondre qu’étant donné qu’il m’a vexée la qualité de service risque nettement d’avoir vexé mais c’est faux. Complètement faux. Il sourit, le genre de sourire en coin et à la dérobée, le genre qu’il me lançait en public quand il voulait me provoquer, mais que je sois la seule à comprendre ses sous-entendus, le genre qui porte un sérieux coup à ma volonté de rester de marbre. « J’aime bien la statue. J’aime encore plus la culotte. » Il aime choquer le brun, il aime porter atteinte aux bonnes mœurs, mais il sait que moi tout ça m’amuse beaucoup trop pour que je m’en offusque. « Surtout si c’est la tienne. » « Pourquoi, le nouveau boss est moins intéressant ? » Bien sûr que oui. A défaut d’avoir jamais réussi à contenir Tobias j’ai parfois réussi le tour de force de le canaliser, d’en faire un homme attentif et appliqué, et j’ai mis un moment à comprendre que j’étais celle à qui le brun se fiait, pas Mitchell, et certainement pas ce nouvel inconnu.

A quoi je joue, lorsque je me lève pour venir m’asseoir sur son accoudoir, pour m’approcher aussi dangereusement de lui et de son torse nu qu’il exhibe sans la moindre honte, et à raison ? Je n’ai pas besoin de le provoquer pour faire naître en lui un désir de proximité, c’est lui qui est venu frapper à ma porte et pas l’inverse, et je n’ai pas besoin d’asseoir cette supériorité que cette position m’offre, me permettant pour une fois de le regarder d’en haut. Je n’écoute plus ma raison en fait, je me laisse porter par les souvenirs qui affluent, et quand d’un signe de la tête il m’autorise à approcher mes doigts de sa blessure, ce sont des flashs de ces mêmes doigts qui se baladent un peu partout sur lui qui affluent rapidement. J’ai envie de passer ma main dans ses cheveux, d’agripper quelques mèches et de tirer sa tête en arrière fermement mais sans violence, de reproduire ce geste que j’ai effectué tant de fois, mais je reste sage. Je reste sage et après avoir doucement défait le tissu je dépose mes phalanges sur les bords de sa blessure, sentant au passage tous les muscles de son torse se contracter. Moi aussi ce contact m’électrise, mais pas pour la même raison, pas à cause de la douleur. « T’es la meilleure que j’connaisse, pourtant. » Je secoue la tête, et observe la vilaine blessure à l’épaule encore fraiche, presque attentive, presque concentrée. Tobias brûle la corde par les deux bouts, et je ne peux rien y faire, mais il finira par s’y perdre. Par devoir composer avec plus que quelques coups de couteau. Je ne l’arrête pas lorsque ses doigts viennent à nouveau voler le verre de vin des miens, bien trop absorbée par le sang qui s’écoule doucement se sa plaie, et que je viens éponger doucement avec son t-shirt. « Tu sais pourquoi j’suis revenu. » Je relève mon regard vers le sien, doucement, bien trop consciente de l’effet qu’ont ses yeux sur moi lorsque je m’y perd trop. Je ne bouge pas lorsqu’il monte sa main jusqu’à mon visage, et je tente de réprimer le frisson qui parcourt mes épaules quand son pouce glisse de ma mâchoire à mes lèvres. Tu sais pourquoi je suis revenu. Mes yeux ne lâchent plus les siens et un léger sourire vient flotter sur mes lèvres. Bien sûr que je le sais. Je le sais depuis que j’ai ouvert la porte, mais j’avais envie de l’entendre, que c’est pour pouvoir à nouveau poser ses doigts sur moi comme il est en train de le faire qu’il est là. Que lui aussi mon corps lui manque, que lui aussi se sent à nouveau inexorablement attiré par moi, et qu’il a envie de retrouver ce que nous avions avant. Parce que c’était facile, parce que c’était sans question, sans engagement, sans prises de tête et parce que nous nous connaissions par cœur, assez pour savoir comment faire vibrer l’autre, assez pour que j’ai rapidement perdu l’envie de le virer au petit matin quand il s’attardait dans le coin. Sa main quitte mon visage et glisse jusqu’à la mienne et ses doigts emprisonnement les miens pour les faire glisser jusqu’à une autre blessure, plus ancienne visiblement mais dont la cicatrice est encore largement visible. Une cicatrice par balle, une que je ne lui connaissais pas. « J’étais pas sur l’bon territoire. » Mon index caresse la blessure, et je relève les yeux vers lui, quand il m’en explique l’origine. Je sais ce qu’il est en train de faire. Ses cicatrices m’ont toujours fasciné et j’ai passé les trois dernières années à balader mes doigts sur son torse en lui demandant de m’expliquer l’origine de ses différentes balafres, parce que les histoires autant que les marques me fascinaient. Me fascinent toujours. Alors sagement il reprend là où nous nous en étions arrêtés. Il me met à jour, me montre les marques que je ne connais pas et m’offre l’histoire associée, sans que je n’ai à m’en enquérir. Et je l’écoute, religieusement alors que je pose finalement la paume entière de ma main sur son torse, là où il l’a guidée. « Et t’sais que j’continuerai à venir même si on m’l’interdit. C’pour ça que j'suis là. » Il est là parce qu’il continuera à venir. Ce n’est pas une réponse, mais c’en est une à la fois, et une parfaite. « Et tu sais que je continuerai à te laisser entrer. » Premier aveu de ma part, même si je ne lui promets que de ne jamais trouver ma porte fermée, pas plus. Je pousse finalement un soupir. « Personne n’a donné l’ordre de ramener ta tête. Personne d’important en tout cas, mais je suppose que tu t’es fait assez d’ennemis pour que certains prennent des initiatives. » Et rien que je ne puisse empêcher, je ne l’insulterai pas en prétendant le contraire. Ma protection il l’a perdue en quitter nos rangs, je ne peux plus ordonner que l’on le laisse tranquille sans passer pour une femme faible et en proie à ses sentiments. « T’as nettoyé ça correctement ? » Je désigne le coup de couteau recousu grossièrement d’un signe de la tête. Si je l’avais rafistolé, les points auraient tenus. Ma main est toujours posée sur son torse, et je n’ai pas envie de l’en décoller, mais j’ai un verre de vin à lui subtiliser alors… Je l’attrape, et avale quelques gorgées avant de le déposer sur la table, comme on prend téléphone à un enfant turbulent. « La cicatrise sera vilaine. » Mes doigts glissent à nouveau vers sa plaie la plus fraîche. « Si t’étais revenu plus tôt aussi… » Maintenant qu’il a nourri mon égo je ne le laisse pas s’arrêter en si bon chemin. Je suis taquine, j’appuie à nouveau sur sa longue absence parce que je veux l’entendre admettre ou prétendre que je ne suis pas la seule à qui le temps a semblé long.







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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyLun 20 Jan 2020 - 0:48

« Tu sais très bien que si c’était le cas, j’aurais manqué le spectacle pour rien au monde. » Il plisse les yeux par pure réflexe mais au fond sa réaction l’amuse réellement sans l’étonner de rien du tout. Bien sûr qu’il savait déjà. Il la connait bien plus qu’on ne le pense, il sait à quel point la violence la grise, il sait aussi à quel point le sang l’attire plutôt que ne la repousse. Il sait à quel point elle est semblable à Ariane, ces deux boules de feu qui ne sauraient être contrôlées par qui que ce soit ni quoi que ce soit. Elles sont inatteignables, irrattrapables et surtout, surtout, indomptables. C’est sans doute la première raison pour laquelle il les estime : il sait qu’elles ne l’écouteront jamais, qu’elles ne seront jamais sous son charme alors que les autres tombent avec une facilité déconcertante. Ces deux femmes là n’oseraient jamais se plier à ses désirs et c’est sans doute pour cette raison bien précise qu’il les estime bien plus que certains membres de sa propre famille, ceux là même qui cédaient à chacun de ses caprices tous plus inutiles les uns que les autres. Il a toujours simplement aimé se savoir entendu, écouté et obéi. Obéi par dessus tout, oui, vu qu’obéir ne lui a jamais réussit. « Pourquoi, le nouveau boss est moins intéressant ? » Il fait la moue, hausse les épaules. Le sujet de Lou ne l’intéresse soudainement plus du tout et l’enfant capricieux qu’il est vient de décider qu’il n’en parlerait plus, même s’il sait que Raelyn est seulement en train de lui demander de flatter son ego et absolument rien de plus. ”Clair’ment.” Il se permet quand même d’ajouter, pour conclure cet aparté. Elle a bien mérité qu’il la flatte un peu maintenant qu’elle l’a laissé entrer pour ne pas qu’il se vide de son sang (oh, qu’il dramatise) sur la moquette blanche du couloir de sa résidence. Ça semble évident pour beaucoup mais pour eux c’est déjà un exploit en soi, parce que la vue d’une plaie ou d’une autre n’a jamais été une raison suffisante pour ouvrir sa porte à des personnes qui ne le mériteraient pas. Et il n’était pas certain de toujours mériter quoi que ce soit à ses yeux, surtout après qu’il soit parti sans un mot ni même un regard en arrière pour elle.

Il la regarde s’avancer en silence comme un chasseur regarderait sa proie s’avancer en toute confiance. Sauf qu’à choisir, il serait plus la proie que le chasseur dans ce tableau ci. Il est une proie blessée et vulnérable, qui plus est. Il ne s’avouera pas être aussi blessé qu’il l’est réellement mais si la plaie saigne abondamment cela signifie qu’elle est bien plus profonde que ce qu’il ne l’avait imaginé, d’autant qu’elle continue de lui faire un mal de chien et qu’il doit serrer les dents quand elle s’approche - pourtant doucement - de sa chair à vif. Alors il attire son attention ailleurs, il lui conte ce qu’elle a manqué, il lui récapitule les derniers épisodes de sa vie en accéléré x2 parce que raconter les histoires n’a jamais été son fort. Il la laisse tâter la plaie sur son abdomen, prie pour qu’elle laisse sa main s’y perdre pour ne jamais remonter jusqu’à son épaule si c’est ce n’est pas pour la suturer. Elle connaît déjà l’origine exacte de toutes les autres blessures, coupures, cicatrices, brûlures de son corps tout entier. Elle a entendu chaque histoire, il les a toutes plus ou moins inventées, a ajouté plus ou moins de mots selon s’il voulait étirer la nuit jusqu’au petit matin.

Les aveux se font entendre doucement, tour à tour. « Et tu sais que je continuerai à te laisser entrer. » Même si elle a la main gelée, il ne s’en plaint pas. Ile st le genre de personne à toujours bouillir autant de l’intérieur que de l’extérieur, elle agit comme un contre poids pour refroidir son organisme en surchauffe. Il ne cherche pas à déloger sa main, se complaît à la sentir bouger de manière infime à chacune de ses respirations. « Personne n’a donné l’ordre de ramener ta tête. Personne d’important en tout cas, mais je suppose que tu t’es fait assez d’ennemis pour que certains prennent des initiatives. » Son souffle dérive jusqu’à la nuque du brun, descend jusqu’à son torse aussi. Il a un sourire en coin, fier de s’être assez fait remarquer pour qu’on se soit rendus compte de son absence, pour qu’une vengeance ait été mise en place contre lui. Il n’en a rien à faire, Tobias, qu’on lui lance des fleurs ou qu’on veuille sa mort ; tant qu’on parle de lui, tant qu’on scande son nom il est un gamin heureux à qui il suffit de peu. « T’as nettoyé ça correctement ? » A défaut de sourire, cette fois ci il rigole d’un air hautain. ”Absolument pas.” Ô qu’il est fier de spécifier que non. Il est fier de préciser qu’il n’a pas besoin de personne pour que ses plaies guérissent d’elles mêmes, il n’a pas besoin d’aider son corps en quoi que ce soit pour que ce dernier se soigne lui même tant bien que mal. Il se tait lorsqu’elle joue une dernière fois avec le verre, en boit les dernières gorgées avant de le déposer sur la table. Voilà au moins un objet encombrant dont ils sont désormais débarrassés ; c’est toujours préférable quand l’alcool coule dans son sang plutôt que nulle part ailleurs. « La cicatrise sera vilaine. » Ce n’est pas ce qui le dérangera et elle le sait, la blonde montre seulement qu’elle sait d’avance comment son corps réagira. Quand la main de la jeune femme glisse à nouveau vers la plaie fraîche, la sienne bondit en un instant pour l’empêcher d’aller plus loin, bloquant son bras au niveau du poignet. Il l’entoure en une seconde, serre plus que de raison sans même s’en rendre compte. Ses yeux la toisent un instant de plus et il finit par la lâcher.

« Si t’étais revenu plus tôt aussi… » Les y revoilà, la seconde qui suit, au même sujet qu’au début. Ils finissent toujours par y revenir parce que Tobias n’a pas dit les mots, il ne lui a pas explicitement énoncé la raison de son retour dans ces lieux et elle cherche à ce qu’il le fasse. ”Commence pas avec tes si.” Il prévient, d’un ton nouveau, plus sec. Il n’a jamais aimé les histoires construites à partir d’hypothèses et ne s’en est jamais caché, encore moins avec elle avec qui il a pris la mauvaise habitude d’être un peu trop bavard. ”Mant’nant qu’tu l’dis c’vrai que lundi dernier j’avais rien à faire, j’aurais pu passer.” Elle aurait préféré le lundi d’il y a quatre mois, peut être, hm ? Oh, qu’elle en demande beaucoup, Raelyn. Toujours plus. "T'vas chercher les fils ou j'y vais moi même ?" Chaque chose à la fois. Ils ont toute une vie devant eux, toute une nuit aussi. Ils pourront parler de bien des choses, se rendre bien des comptes. Mais la tête de Tobias tourne et le sang continue de couler, même si elle l'épanche avec son tee shirt. Il a beau se croire invincible, il est loin de l'être et ses yeux qui ont tendance à cligner bien plus que de raison ne son qu'une preuve parmi bien d'autres. "J'suis rev'nu pour toi, pas pour Le Club." Les confessions avancent à tâtons, yeux dans les yeux.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyLun 20 Jan 2020 - 13:57


Like an atom bomb about to explode
Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 873483867

« Clair’ment. » La parenthèse se referme, parce que j’ai beau ne pas savoir vers quelles eaux Tobias a décidé de voguer, j’ai ce qu’il me faut, la réponse à ma seule question. Je en sais pas dans quel restaurant miteux il s’est dégoté un travail, s’il fait des ménages pour joindre les deux bouts où s’il participe à des combats ou courses illégales, mais je m’en moques, tant que ça n’a pas plus d’intérêt que moi, tant qu’il réalise à la fin de la journée que c’est dans mes jupons qu’il a envie de trainer, que d’autres ne lui semblent pas plus intéressants, plus intrigants, et surtout pas plus stimulant. Je n’ai pas besoin d’être attachée pour être possessive et si je n’ai rien de l’épouse ou la copine jalouse, je n’aime pas que l’on me vole mes affaires. Je partage parce qu’il serait hypocrite de faire jurer fidélité à qui que ce soit étant donné mon affolant penchant pour la chaleur des peaux masculines, mais je n’autorise pas que le regard d’un homme que je fréquente dévie vers une autre femme alors que je suis présente, alors que je fais partie des options. Et je n’apprécie pas le sentiment d’être délaissée à profit d’autre chose, quand je suis habituellement la première qui se lasse et délaisse. Je ne pose pas d’autre question parce que je n’ai pas envie d’entendre des réponses qui pourraient me déplaire et je me contente largement de ce qu’il me donne : il est parti, il s’est trouvé d’autres fréquentations, d’autres activités pour occuper ses journées et tenter de fixer son attention plus de quelques semaines, plus de quelques mois – quand on sait tous les deux que rien ne peut réussir ce tour de force – il a fait tout ça mais au final il est revenu frapper à ma porte, parce que je suis plus intéressante et plus grisante que ces nouvelles personnes qu’il découvre.

Lorsque mes doigts effleurent sa blessure j’ai envie d’appuyer, d’augmenter la pression en lui lançant un regard provocateur, le mettant au défi de supporter la douleur sans ciller, mais au contraire je me fais douce et attentive. J’effleure à peine, et c’est suffisant pour qu’il tente de détourner mon attention, pour qu’il caresse mon visage et attrape ma main, pour qu’il tente de me distraire avec d’autres balafres, plus vieilles et moins sensibles. Cela marche un temps, pendant lequel je l’écoute et surtout j’observe la cicatrice plus ancienne religieusement, presque trop sagement, avant que mon attention ne se dirige à nouveau vers la plaie dont s’échappe du sang, du sang qui risque de couler sur mon fauteuil blanc mais qui ne m’en fascine pas moins. « Absolument pas. » Il rigole comme un idiot, alors que je l’observe, la paume de ma main posée sur son torse et je m’appuie un peu plus sur lui, presque mécaniquement, presque sans m’en rendre compte alors que je secoue la tête, que je fais semblant d’être exaspérée par le peu de considération qu’il accorde à sa santé, sans l’être réellement. Il était question de secondes avant que mes doigts ne glissent à nouveau vers sa plaie, comme magnétiquement attirés. Mais il est plus rapide que moi, et ses doigts qui se referment atour de mon poignet que tirent un hoquet de surprise. Je tire une fois pour dégager ma main, pour voir s’il joue, s’il fait semblant, mais il resserre son emprise sur mon poignet, assez pour que cela fasse mal, assez pour que je sente un picotement là où ses doigts se sont refermés, assez pour que mon sourire disparaisse et que je vrille mes yeux dans les siens, une expression neutre sur le visage. La tension est palpable et me m’y perds, parce que j’aime trop ça pour m’énerver, pour lui hurler de lâcher mon bras, et que de toute façon il le fait rapidement. Je masse mon poignet de mon autre main, sans le lâcher du regard, et reste silencieuse quelques secondes. Je n’aime pas que l’on me dise ce que je peux faire ou non, je n’aime pas mais j’adore ça à la fois. Quand je laisse finalement mes deux mains retomber sur mes genoux croisés, je passe outre, pour l’instant. « Commence pas avec tes si. » Je reste silencieuse alors qu’il s’adresse à moi de façon plus sèche. Il sait que cela ne m’impressionnera pas, il sait qu’il ne me fera pas partir en courant comme il arrive à faire partir tous les autres, pourquoi se donner la peine de jouer au dur ? « Mant’nant qu’tu l’dis c’vrai que lundi dernier j’avais rien à faire, j’aurais pu passer. » Il me provoque, et à nouveau mon visage se détend et je laisse échapper un sourire. Il est con, qu’est-ce qu’il est con, et je suis au fond satisfaite de voir qu’il n’a pas changé. S’il s’était mis à mes pieds, s’il m’avait supplié de le pardonner il aurait immédiatement perdu tout intérêt à mes yeux, cet intérêt qu’il regagne en me provoquant alors qu’il n’est pas en position de force, cet intérêt qu’il n’a jamais perdu. « T'vas chercher les fils ou j'y vais moi-même ? » « T’as pas dit s’il te plait. » Que je réponds en penchant la tête sur le côté, en le défiant du regard. Il le soutiens d’ailleurs, alors que je retiens presque ma respiration. « J'suis rev'nu pour toi, pas pour Le Club. » C’est mieux que s’il te plait. Un demie sourire étire mes lèvres et je ferme les yeux, je penche la tête en arrière quelques secondes comme si je tentais de réfléchir, comme si j’étais en train de décider si c’était suffisant. Bien sûr que c’est suffisant, et je me serais contentée de moins. On continue à notre rythme à en dévoiler un peu plus, accompagnant ce nos confessions de phrases plus futiles pour les masquer, pour ne pas ressentir se désagréable sentiment de trop en dévoiler. Je hoche la tête finalement, et je me relève avant de serrer à mon tour ma main autour de son poignet, celui du bras opposé à sa blessure, sans tenter de serrer pour lui renvoyer l’ascenseur, parce que je n’en ai pas envie. « Suis-moi. » Si je dois le recoudre je compte le faire proprement, nettoyer la blessure, et le faire dans ma salle de bain, pas sur mon mobilier hors de prix. Je ne négocie pas avec ça, et il le sait parfaitement. Il me suis à travers les pièces de l’appartement, à travers ma chambre, mon dressing et ma salle de bain, presque trop sagement. « Assieds-toi. » Que je lui dit simplement, doucement, en désignant le rebord de la baignoire. Il connait la chanson, c’est presque devenu une habitude pour lui de s’installer là en attendant que je prépare de quoi le rafistoler, pendant qu’il tente de me déconcentrer. Aujourd’hui c’est un peu différent, et je ne dis pas que je suis émue, je dis juste que c’est étrange de revivre cette scène après avoir pensé que c’était fini, qu’il ne donnerait plus de nouvelles. Je me retourne un instant pour me laver mes mains, avant de me hisser sur la pointe des pieds pour attraper ma trousse à pharmacie.

Je n’ai pas suivi la moindre formation et n’ai pas la prétention d’être digne d’un médecin diplômé, je ne suis pas aussi douce, pas aussi précise dans mes sutures et pas aussi apte à prodiguer de bons conseils, mais Tobias n’a que moi et il devra s’en contenter, il s’en est toujours contenté. Ces trois dernières années j’aurais pu lui dire qu’il fallait qu’il fasse attention, qu’un jour un couteau passerait trop près d’une artère ou se planterait trop profond dans sa chair, mais je ne suis pas sa mère, et le respecte assez pour ne pas le materner. Alors comme je l’ai fait des dizaines de fois je me retourne vers lui et dans un silence quasi religieux j’humidifie une compresse de désinfectant avant de m’approcher de lui. « Va falloir que tu me laisses te toucher. » Sans bloquer mon bras. J’attends un signe de sa part pour éponger doucement la plaie, avant de relever les yeux vers lui. « Je te ferais pas l’affront de te dire que ça va pas faire du bien. » J’attrape la crème anesthésiante que j’ai posée à côté de moi pour l’appliquer par gestes circulaires sur sa peau. Mais nous ne sommes pas à l’hôpital et je ne suis pas médecin, malgré ça il sentira l’aiguille, et ça risque de faire un mal de chien, mais il connait la chanson. Quand j’ouvre un sachet contenant une aiguille et un fil stériles et que j’attrape mon porte aiguille, je relève les yeux vers lui. « Qui c’est qui te suturait ces quatre derniers mois ? » Je baisse les yeux vers sa plaie et passe mes doigts doucement sur les rebords, l’observant. « Il va falloir cinq ou six points. » Je lève les yeux vers lui, attendant à nouveau un geste de sa part. Je n’ai pas eu peur tout à l’heure lorsqu’il a saisi mon poignet, mais je n’ai aucune envie de réitérer l’expérience. « Je sais pourquoi t’es revenu. Et ça me fait plaisir. » Je suis rarement aussi loquace. Alors bien sûr on est loin de la grande déclaration enflammée, le brun et moi ne jouons pas sur ce terrain-là, mais il a fait un pas vers moi et je fais un pas vers lui, avec sincérité et pudeur.









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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyMer 22 Jan 2020 - 15:08

Elle se refait sauvageonne, Raelyn. Elle tient à prouver qu’elle est indomptable et que ce n’est pas parce qu’elle vient de lui ouvrir la porte qu’il a su gagner une quelconque estime à ses yeux, qu’il n’en a jamais eu non plus. Il comprend ça, il comprend ce mécanique de défense et de survie là et il ne dit rien, se contente seulement de sourire comme il le fait bien trop souvent ces derniers temps. Il pense que ses lèvres étirées peuvent remplacer tous les discours du monde, cet imbécile. « T’as pas dit s’il te plait. » Il ne dit pas s’il te plaît mais il relève ses yeux vers elle, il abandonne la contemplation de ses doigts pour cligner des paupières et redresses ses iris vers elle et seulement elle. Alors ça se vaut sûrement au change, non ? Elle cherchait ses yeux, il les lui offre et pour rien au monde il ne saurait se dérober de cette joute silencieuse. Il ne dira pas s’il te plaît ni aucun autre mot allant dans ce sens puisque ce serait le dépeindre comme un petit animal docile et elle est bien savoir pour savoir que c’est loin d’être ce qu’il est en réalité. La vive réaction qu’il a eu en attrapant le poignet de Raelyn tend à le prouver ; le brun ne cherche pas à s’excuser pour son acte même s’il relâche la pression quasiment aussitôt. « Suis-moi. » Ses désirs étant des ordres (quand ça l’arrange), il ne se fait pas prier pour se relever du fauteuil à son rythme, prenant garde à s’appuyer là où il le peut par simple besoin de ne pas tomber. Sa tête lui fait bien plus de tort que ce qu’il ne voudra jamais l’avouer et il est bien heureux de seulement avoir à suivre Raelyn alors qu’il connaît déjà leur destination finale et pas de se placer devant elle. C’est une mécanique bien huilée qu’ils ont mis en place il y a des années de ça, l’instinct primaire de bagarre de Tobias n’ayant rien de nouveau. « Assieds-toi. » Il obtempère sans grogner ni rechigner, se contente seulement de serrer ses doigts autour des joints blancs de la baignoire de la blonde. Tobias s’impatiente de la voir prendre autant de précautions et de temps mais prend pourtant son mal en patience - littéralement.

Il garde ses yeux posés sur le mobilier, sur les objets anodins, sur la décoration. Il rattrape le temps perdu, mémorise chaque chose, s’invente des histoires derrière chaque changement. Les souvenirs reviennent sans que cela ne lui fasse ni chaud ni froid, il s’occupe simplement en attendant qu’elle revienne à lui, comme avant. « Va falloir que tu me laisses te toucher. » Il a un sourire en coin, se sent fort et intimidant alors qu’il a une plaie suintante à en faire pâlir plus d’un. C’est sans surprise aucune qu’il cligne des yeux pour lui accorder le droit d’entrée et l’autoriser à le soigner - quel honneur. « Je te ferais pas l’affront de te dire que ça va pas faire du bien. » ”J’te ferais pas l’affront d’te dire que si tu fais exprès d’appuyer j’te colle mon poing dans la figure.” Elle a su le rendre plus docile mais il n’en reste pas moins un Doherty. Ce n’est pas parce qu’ils continuent de se côtoyer sans s’entre tuer qu’ils font partis du même clan, si jamais ça a réellement été le cas. Tobias est un loup solitaire, il ne s’est jamais considéré comme membre à part entière du Club alors qu’elle en a fait une religion, premier point de friction entre eux et pas des moindres. Il se fait sage pour quelques minutes encore, se contente de scruter chacun de ses gestes même s’il ne saurait donner une quelconque explication à la moitié d’entre eux. Il aurait troqué la crème anesthésiante pour n’importe quel alcool, il aurait pris la première aiguille venue, il aurait pris n’importe quoi lui passant sous la main rien que parce qu’il n’a pas de temps à perdre. « Qui c’est qui te suturait ces quatre derniers mois ? » La question le fait rire sans qu’il n’y ait de raisons particulières à cela ; il ne s’y attendait simplement pas. Elle cherche déjà à savoir qui a pu rattraper ses gestes précis et minutieux pendant les quatre derniers mois, laps de temps qu’elle précise encore et toujours comme si ça allait soudainement amener une once de remords chez Tobias. Il continue de l’observer alors qu’elle est focalisée sur sa plaie. Les muscles de son bras se contracte dès qu’ils la sentent s’approcher sans qu’il ne puisse rien contrôler. ”Mon frère. Y deviendra jamais médecin, si tu veux mon avis.” Il n’y a jamais été de main morte, Wren, et sans doute que ça a largement à voir avec le fait que son cadet a toujours pris un malin plaisir de le rendre fou avant même de lui demander de le suturer. Tobias n’a aucune idée de savoir si oui ou non le prénom de son frère a déjà été évoqué où que ce soit mais ça ne l’étonnerait pas qu’il ait omis de parler de sa famille durant ces dernières années. « Je sais pourquoi t’es revenu. Et ça me fait plaisir. » Cette fois ci enfin, un sourire satisfait se dessine sur ses lèvres. C’est le mieux qu’elle puisse faire et il est bien placé pour comprendre ses sentiments et toute la force dont elle a eu besoin pour en arriver jusque là.

”Tu m’aurais remplacé ? Si j’étais pas rev’nu ?” Ce ne sont pas les paroles d’un gamin jaloux (ou peut être que si, un peu), seulement celles d’un adulte avide de connaître le rôle exacte qu’il a joué pendant tant d’années maintenant que son contrat est arrivé à échéance. ”Ou t’las déjà fait ?” Dans son lit, dans le Club, dans son rôle de poulain qui refuse catégoriquement d’être materné. Il avait un rôle à bien des facettes, Tobias, et sans doute qu’il commence lentement mais sûrement à s’en mordre les doigts d’avoir fait défection si vite.
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Raelyn Blackwell
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MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyMer 22 Jan 2020 - 16:34


Like an atom bomb about to explode
Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 873483867

C’est comme ça que les choses ont toujours fonctionnées entre nous : lorsque l’un craint d’être considéré comme un animal doux et docile, il mord. Lorsque l’un craint avoir trop baissé la garde, il se sent obligé d’ajouter une remarque bien sentie pour montrer à quel point il est détaché, à quel point il n’a pas besoin de l’autre pour fonctionner. C’est idiot, parce que nous en sommes tous les deux conscients. Je sais que Tobias peut largement faire sa vie sans moi, et il ne pense pas être nécessaire à mon épanouissement j’en suis persuadé, mais l’un comme l’autre avons ce besoin viscéral de le rappeler alors que nous pourrions simplement profiter du lien singulier qui nous unit sans nous poser trop de questions, puisque nous sommes sur la même page concernant notre façon de voir les choses et les relations humaines.

Ne pas avoir besoin de lui ne signifie pas que je n’aime pas l’avoir à mes côtés, et cela ne signifie pas non plus que je suis capable de mettre mon égo et ma possessivité de côté. Pleine de contradiction, il est inutile d’essayer de comprendre comment je fonctionne lorsqu’il s’agit de relations humaines. Je n’ai pas besoin de Tobias mais j’aurais préféré ne pas avoir à m’en passer, voilà tout. Et la nature étrange de notre relation ne m’empêche pas d’avoir un côté attentionné, ne m’empêche pas de faire preuve de douceur alors que je le fais asseoir sur le rebord de la baignoire pour soigner sa vilaine balafre.  Mes yeux se plongent dans les siens sans la moindre marque d’hésitation, et lorsqu’il me donne son accord je laisse mes doigts glisser sur les bords de la plaie pour jauger de son état et me rendre compte de l’étendue des dégâts. « J’te ferais pas l’affront d’te dire que si tu fais exprès d’appuyer j’te colle mon poing dans la figure. » Je lève un sourcil passablement amusée. « Tu me cognerais ? » Bien sûr qu’il le ferait. Je ne l’imagine pas du genre à faire une différence entre un homme et une femme à ce niveau, et cela m’étonnerait qu’il s’émeuve à l’idée de lever la main sur moi parce que j’ai les cheveux un peu plus longs et un peu plus de poitrine que les individus qu’il cogne généralement. Et contre toute attente cela me va, parce que si je suis la première à largement profiter des émotions que je génère chez les hommes, du piège parfait que sont ma plastique et mon minois, j’apprécie aussi d’être traitée en égale, et c’est ce que Tobias a toujours fait, passé ses premiers préjugés. Je garde mes iris verts braqués dans les siens un instant, avant de m’arracher à leur contemplation et de me focaliser à nouveau sur la blessure. « Ça date de quand ? »

Naturellement nous retrouvons notre dynamique. Parce qu’au fond, que nous soyons tous les deux des membres du Club n’a jamais été la pierre angulaire de notre relation. Au contraire cela aurait pu y mettre un frein, mais ce n’est rapidement devenu qu’un simple prétexte pour instaurer une sorte de jeu entre nous, ce jeu auquel je me refusais à céder à nouveau à ses avances quelques minutes alors qu’il se posait en tentateur. « Mon frère. Y deviendra jamais médecin, si tu veux mon avis. » Sa fratrie il l’a déjà évoquée, sans plus de détail, sans que cela ne me permette de me faire une idée des différentes dynamiques entre ses membres. « En voyant ça j’ai même l’impression qu’il veut ta peau. » Le travail est peu soigné, et la première étape sera de m’en débarrasser. Je relève les yeux vers Tobias pour le prévenir d’un regard que je vais commencer, avant d’attraper le premier fil qui a sauté du bout de ma pince pour le retirer doucement. « Tu m’aurais remplacé ? Si j’étais pas rev’nu ? » Concentrée sur mon travail je ne relève pas les yeux vers lui, mais sa question me fait sourire. Que cherche-t-il réellement à savoir ? Si un autre s’est glissé dans mes draps ? Il le sait déjà, je ne me suis jamais cachée de mener ma barque avec une frivolité déconcertante, et il ne s’en est jamais plaint. Il fait semblant de s’en formaliser parfois, mais j’ai toujours eu l’impression que c’était plus pour faire monter la température entre nous qu’autre chose. « Ou t’las déjà fait ? » Mes doigts s’appliquent à retirer tout fils qui aurait sauté, et concentré je laisse le silence flotter quelques secondes avant de répondre. Quand la plaie est nette est prête à être recousue proprement, je laisser glisser les ciseaux maculés de sang dans la baignoire et relève enfin les yeux vers lui. « Ce sont des questions auxquelles tu peux répondre tout seul non ? » Un sourire de défi au coin de la lèvre, je penche un instant la tête sur le côté, profitant aussi du répit pour laisser mes doigts se détendre avant de commencer à le recoudre. « J’ai même hérité de la lourde tâche de gérer de toute notre armée de dealeurs presque plus idiots que toi en fait. On va dire que j’ai eu une sorte de promotion. » A la mort de Mavis, Mitch m’a délégué la responsabilité de gérer les dealeurs, entre autres. « Mais ils n’ont pas besoin de moi pour leur lire des histoire le soir, je te rassure. » D’un air moqueur, j’attrape finalement mes cheveux pour les relever en une queue de cheval et attrape un élastique sur le lavabo pour les attacher, afin qu’ils ne me gênent pas pour m’occuper de sa plaie. « Et ils ne me préparent pas le petit déjeuner, aussi. » Façon détournée de dire je ne couche pas avec eux. « Si c’est là que tu me demande de te jurer fidélité par contre tu vas être déçu. » Parce que j’ai beau de fréquenter aucun des hommes du Club, cela ne veut pas dire que j’ai cessé de vivre librement. « Pourquoi ça t’intéresse ? » Je sais que nous sommes taillés dans le même bois, incapable d’envisager de s’attacher à quelqu’un, mais nourrissant une sorte d’affection – à défaut d’un mot plus approprié, moins empreint de sentiments – à l’égard de l’autre. « Je te rassure, c'est pas tous les jours qu'on rencontre quelqu'un dans ton genre. » C'est ça qu'il veut non, se sentir unique ? Il n'est à bien des égards. Regard espiègle, j’attrape finalement le porte aiguille d’une main et la pince de l’autre, avant de baisser les yeux vers sa blessure et de venir délicatement planter l’aiguille dans sa chair pour m’attaquer au premier point.







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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyVen 24 Jan 2020 - 15:35

Si elle lève un sourcil par amusement il n’en est pas de même pour Tobias, sérieux au possible, pour une fois dans sa vie. « Tu me cognerais ? » La réponse semble si évidente qu’il met un certain temps avant de la formuler, perdant d’abord longuement ses yeux dans ceux de Raelyn, vieille habitude qu’il a vite repris sans même s’en rendre compte. La guérison de sa blessure ne dépend plus que d’elle mais il ne va pas devenir docile et obéissant pour autant ; elle le sait autant que lui et l’inverse serait d’un ennui consternant. ”T’en doutes ?” Sûrement que non, parce qu’elle le connaît mieux que n’importe qui au Club et elle a eu tout le temps du monde pour le regarder évoluer dans son milieu naturel fait de coups de poings et autres formes de violence non voilées. La violence latente (ou pas tellement) en lui n’a jamais été quelque chose qu’elle a cherché à calmer, il sait qu’à ce jeu là elle est comme lui : ça les amuse. « Ça date de quand ? » Les blessures s’accumulent et se ressemblent, il hoche les épaules d’indifférence. La plaie est présente quoi qu’il en soit et il n’est pas médecin (quelle folle idée) mais il n’a pas besoin de l’être pour savoir que connaître cette donnée ci ne changera rien à son problème. La plaie peut dater d’hier comme d’il y a une semaine, les nuits de Tobias n’en sont pas et la notion du temps lui est totalement abstraite tellement il n’en a rien à faire. Tant que la drogue se vend, personne ne lui demande rien. L’avantage avec ce travail ci c’est qu’il peut le faire de jour comme de nuit, les clients n’ayant aucun horaire précis pour tomber dans les affres des drogues aussi diverses et variées que mortelles.

« En voyant ça j’ai même l’impression qu’il veut ta peau. » Elle tire dans le mille sans même avoir eu le droit aux explications précises de ce qu’est, ou n’est surtout pas, la famille Doherty. Si même on peut encore appeler ça une famille, elle n’en a que le nom en réalité. ”Parfois c’est pas qu’une impression.” Un sourire en coin s’affiche sur son visage d’ange aux mille cicatrices, il se joue d’elle comme elle l’a tant fait avec lui - même s’il croit en la véracité de chacun de ses mots. Wren veut sûrement le tuer quand il rentre trop tard, perd ses clés, est alcoolisé et/ou drogué ou encore quand il l’emmène dans une de ses mille mauvaises idées. Et ce genre de situation arrive souvent. Très souvent. Trop souvent, même, diront certains.

Le fil glisse à nouveau sous la peau du brun et il ne grimace même pas, trop habitué à voir ses points remplacés encore et encore tant parce qu’ils auront été mal posé que parce qu’il n’aura pas su se tenir - souvent un peu des deux. Il n’y a cependant pas à douter du fait que Raelyn le fait avec une douceur que Wren n’a jamais connu, encore moins maintenant depuis qu’il a recommencé à se droguer. « Ce sont des questions auxquelles tu peux répondre tout seul non ? » Même pas drôle, Raelyn. Elle joue au même jeu que lui et il n’aime pas se faire avoir aussi facilement comme s’il était encore un enfant à la recherche de son nez perdu entre les doigts d’un aîné. Il connaît la réponse à la première question : bien sûr qu’elle l’aurait remplacé, qu’elle aurait su trouver quelqu’un d’assez fou pour l’occuper et lui donner de mauvaises idées. La vraie question aurait été de savoir si ce remplaçant aurait au moins pu être capable d’arriver à la cheville de Tobias et ses idées aussi malsaines qu’improbables ; et là la réponse serait un non catégorique. ”P’tet bien.” Le besoin d’avoir le dernier prend le dessus en même temps qu’il répond au regard de la blonde et ne s’en dérobe à aucun moment, même s’il trouve que le rebord d’une baignoire est bien plus glissant quand celle ci est propre plutôt que tâchée d’expériences en tout genre, comme chez lui. ”T’es la boss des dealers pour vrai, alors.” Il avait bien compris qu’elle l’était de manière plus ou moins fortuite à l’époque mais reformuler les paroles de Raelyn en allant simplement droit au but et flattant son ego ne devrait sans doute pas la déranger. Il le sait, elle le sait ; et ça les amuse tels les éternels enfants qu’ils sont - surtout lui. « Mais ils n’ont pas besoin de moi pour leur lire des histoire le soir, je te rassure. » Il ne l’admettra jamais mais le simple fait de savoir qu’il gardera un rang unique auprès de la blonde le rassure. Si elle venait s’ajouter à la liste déjà longue de tous ceux qui en veulent à sa vie, il devrait réellement commencer à s’inquiéter à force. Elle peut autant être une alliée de choix qu’une puissant ennemie, il n’est pas assez fou pour ne pas l’avoir compris. « Et ils ne me préparent pas le petit déjeuner, aussi. » ”J’fais des pancakes maintenant aussi.” Idée de Caleb, mais il s’en octroie tous les mérites parce que ça ne lui fait que bien trop plaisir d’avoir cet air suffisant face à la blonde. Ils savent tous deux ce que cela signifie puisque même s’ils ont peut être une âme d’enfant et les réactions allant parfois avec, la vie les a largement forgés. « Si c’est là que tu me demande de te jurer fidélité par contre tu vas être déçu. » ”Tant qu’tu me le demandes pas non plus ça devrait aller.” La fidélité est une concept ennuyant souvent bien trop lié à un autre concept encore bien plus ennuyant : celui d’avoir une relation saine, sérieuse et durable. Il ne connaît rien de “sain”, sa définition de “sérieux” est largement à revoir et le terme de “durable” n’est jamais relié à rien d’autre qu’à ses addictions aussi diverses que variées. Jamais il n’aurait idée d’associer ces termes à une relation amoureuse et il se doute - et espère - qu’il en est autant de même avec elle. Ils profitent des points positifs sans jamais se soucier du reste et c’est un chaos en parfaite harmonie. « Pourquoi ça t’intéresse ? » ”Pourquoi tu crois que c’le cas ?” Parce que ça l’est Tobias, ça l’est réellement et ton ego te pousse à répondre du tac au tac pour ne rien laisser paraître, pas même une once de faiblesse ou de sentiment.

« Je te rassure, c'est pas tous les jours qu'on rencontre quelqu'un dans ton genre. » Encore heureux, sinon le monde aurait déjà explosé un certain nombre de fois. Mais il comprend, il voit où elle veut en venir et il sait apprécier ses efforts à leu juste valeur parce que ce qui aurait été difficile à admettre pour lui l’est davantage encore pour elle. Il hoche la tête et abaisse les paupières en même temps qu’il remonte ses yeux vers elle, seule et unique marque de respect de sa part. Son attitude respectueuse (chose rare et à notifier) ne l’empêche pas pour autant de grogner légèrement lorsque l’aiguille s’enfonce dans sa chair déjà meurtrie ; simple question d’habitude. ”T’es assez le boss pour avoir l’droit d’trainer avec un paria ?” C’est ce qu’il est devenu à la seconde où il a quitté Le Club, non ? Un lâche parmi beaucoup d’autres, mais le seul qu’elle accepte encore à revenir dans son appartement et, par extension, dan sa vie. ”Ou t’joues avec le feu en me laissant entrer ?” Il connaît déjà la réponse à ses questions mais il est largement plus intéressé dans les mots qu’elle choisira plutôt qu’autre chose. ”Oeuf ou pancakes, demain ?” Il brille, là, son regard bien trop sûr de lui pour qu’on puisse qualifier leur relation de saine.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyDim 26 Jan 2020 - 16:50


Like an atom bomb about to explode
Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 873483867

« T’en doutes ? » Non. Parce qu’il ne m’aurait jamais intéressée sans son insolence et surtout sans sa violence apparente. Sans ce feu qui sembler brûler en lui depuis que nous nous sommes rencontrés et qui n’a jamais cessé de brûler, il n’aurait été qu’un petit con de plus, un idiot qui s’est dit que vendre de la drogue serait certainement plus grisant que de fumer des joints dans une ruelle. Mais la violence est là, et la violence me fascine, et il le sait. Pourtant rien ne m’y prédestinait. Mon père s’est tiré lorsque j’étais encore un nourrisson mais je n’ai pas l’impression que cela ait donné lieu au moindre traumatisme, je ne serais pas restée enchainée par une femme et deux enfants dans ce trou paumé non plus, et ni lui ni ma mère ne m’a jamais cognée. Je n’étais pas harcelée à l’école, on ne m’a jamais jetée dans une poubelle ou enfermée dans mon casier, je n’ai jamais pris la moindre raclée parce que je la ramenais trop. Je n’avais que peu d’amis de mon âge, préférant la compagnie est garçons plus vieux et générant trop de méfiance de la part des jeunes filles bien éduquée de mon collège, mais je n’ai jamais souffert de la situation, je les détestais tout autant. Alors il faut croire que l’attrait malsain pour la violence et la propension à la distribuer à son tour ne vient pas forcément des fêlures du passé, mais est chez certains individus plus innée qu’acquise. Si c’est mon cas, je ne connais pas assez l’histoire du brun pour savoir si c’était aussi le sien. « Non, mais j’aimerais bien voir ça. » Je ne ressens pas une envie morbide qu’il me colle une droite ou ne décide de me réduire en pièces : je sais déjà quelle serait l’issue d’un affrontement entre Tobias et moi, je ne me voile pas la face. Mais le voir cesser de contenir toute sa rage et la laisser sortir reste en même temps si tentant. « Parfois c’est pas qu’une impression. » Je lève un sourcil. J’ai eu beau dire à Tobias que je n’étais pas sa psy lors de notre première rencontre, l’histoire qu’il y a là-dessous m’intéresse, mais je me brulerais la langue plutôt que de la poser directement. « Grand frère ou petit frère ? » Que je demande, l’air détaché, comme si la réponse ne m’intéressait pas plus que ça. Est-ce le cas ? Même moi j’ai du mal à savoir, mais j’ai aussi du mal à imaginer Tobias autrement que cet éternel adolescent dans un corps d’homme, et un sacré corps d’homme, alors la curiosité me chatouille.

Il s’intéresse, et s’il est comme moi du genre à le faire en faisant mine de ne pas être plus intéressé que ça, de le faire que par bienséance, je sais que ce n’est pas le cas. Déjà parce que la bienséance et la politesse ne font pas partie de ces qualités, ensuite parce que nous sommes bien trop semblables pour que je ne sois pas capable de lire derrière ses airs de gamin qui se fout de tout : il ne se fout de moi. Je ne suis pas en train de dire que nous convolerons bientôt en juste noces, ce n’est pas le style de la maison, mais s’il est là aujourd’hui c’est que comme moi l’idée de ne plus se fréquenter ne l’intéressait pas plus que ça. S’il est là aujourd’hui c’est parce que sans parler de couple et d’amour, il ne s’agit pas de ça, j’ai acquis un statut particulier dans l’existence du brun, comme il a acquis un statut bien à lui dans la mienne. « P’tet bien. » Evidement que oui. Il n’est pas si idiot qu’il veut bien le faire croire Tobias, je m’en suis rendue compte en apprenant à le connaître. « T’es la boss des dealers pour vrai, alors. » Dit comme ça, il flatte à nouveau mon égo, et moi je laisse un fier sourire étirer mes lèvres. « Ouais. Pourquoi, tu veux porter plainte pour harcèlement ? » Je m’imagine abuser de ma position pour abuser d’un Tobias naïf et impressionnable, et ce tableau sonne faux. « J’fais des pancakes maintenant aussi. » Je ne relève pas les yeux vers lui, mais un sourire creuse mes joues alors que j’étudie sa plaie en silence. Serait-il en train de me demander, à sa façon, l’autorisation de passer la nuit ici ? Ou plutôt de m’informer que c’est ce qu’il compte faire, cela ressemblerait beaucoup plus à Tobias. Je ne réponds pas, pour qu’il tire sa propre conclusion, pour qu’il prenne les devants aussi et fasse preuve de cette assurance qui me fait tant vibrer, chez lui et chez tous les hommes. « Tant qu’tu me le demandes pas non plus ça devrait aller. » Je le sais. Je ne faisais que le chercher, que le provoquer, mais je le sais. Si je le pensais capable de me réclamer l’exclusivité, je ne l’aurais pas laissé mettre un pied à l’intérieur de l’appartement. Je relève les yeux vers lui, une lueur amusée au fond du regard, et fini par répondre dans un souffle. « Croix de bois, croix de fer. » Une promesse, une promesse qui me plait et que, contrairement à d’autres qui finissent toujours par exiger plus de moi que ce que je ne peux donner, j’imagine Tobias capable de la tenir. « Pourquoi tu crois que c’le cas ? » « Parce que c’est le cas. » Je lui jette un coup d’œil, pour planter mes yeux dans le siens le temps de sa réponse, avant d’enfoncer l’aiguille dans sa chair pour un première point. Il grogne, ses muscles se contractent, mais je ne me déconcentre pas, et j’achève le nœud lorsqu’il reprend, sans que la douleur n’ait altéré son insolence. « T’es assez le boss pour avoir l’droit d’trainer avec un paria ? Ou t’joues avec le feu en me laissant entrer ? » Je pousse un soupir et secoue la tête, d’un air amusé alors que je viens couper les fils du premier point, et que je prépare déjà l’aiguille pour le second. « Trainer avec toi, c’est pas toujours jouer avec le jeu de toute façon ? » A nouveau je me concentre sur sa blessure et réitère l’opération, à nouveau il laisse échapper un grognement. « Personne s’est jamais amusé à me dire ce que je pouvais faire ou pas faire, et tu le sais très bien. » La seule personne qui a toujours mis un frein à l’idée de fréquenter quelqu’un du Club, c’était moi. Un verrou qu’il a rapidement fait sauter, qu’il a régulièrement fait sauter, il faut dire qu’à la fin je ne faisais plus que prétendre refermer derrière lui. « Oeuf ou pancakes, demain ? » « Pancakes, si tu trouves de quoi dans les placards. Que je puisse encourager tes progrès. » Un second nœud, la plaie qui se referme petit à petit, bien plus proprement que précédemment. Le fait d’avoir les doigts recouverts de sang ne m’émeut pas plus que ça, je ne suis pas de celle qui tournent de l’œil dès qu’elles aperçoivent un peu de ce liquide poisseux. Je relève les yeux vers lui, pour voir comment il s’en sort. Il ne perd rien de sa superbe, alors que je sais qu’il a mal, et il ne répond que d’un sourire arrogant à mon regard inquisiteur. Son front est moite par contre, si corps est moins résistant que son esprit. Avant de continuer j’attrape une serviette propre, me fichant de la tâcher de sang elle aussi, avec laquelle j’éponge son front doucement. « Crois pas que ça change quoi que ce soit, ou que tu vas avoir le moindre traitement de faveur. » Que je répète, faisant écho à une discussion vieille de trois ans, celle là même que nous avons eue suite à la première étreinte que nous avons partagée. « Plus que trois, tu vas pas me claquer entre les doigts hein ? » Je n’attends pas son autorisation cette fois-ci, parce que je termine toujours ce que j’ai commencé. Je dépose finalement la serviette sur ses cuisses avant d’à nouveau enfoncer l’aiguille sous sa peau, pressée moi aussi d’en avoir fini avec tout ça.








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Message(#)Like an atom bomb about to explode | raelyn #2 EmptyLun 10 Fév 2020 - 15:26

« Grand frère ou petit frère ? » ”Con.” Ca le tuerait que de dire qu’il s’agit d’un grand frère qui lui a appris à évoluer dans ce monde de manière plus ou moins appropriée. Il doute aussi fortement que cela intéresse la blonde quelque manière que ce soit puisque le sujet ne l’intéresse pas lui même. Il pourrait peut être parler des rechutes de son aîné mais cet imbécile serait peut être encore capable de remonter la pente seul alors il ne souhaite pas trop se réjouir en avance, il prend son temps, attend qu’il chute réellement avant d’à son tour entrer dans la danse.

Malgré la douleur et son esprit qui vaque ailleurs, Tobias ne cesse de sourire face à la répartie de la blonde qui s’obstine à toujours avoir le dernier mot et ce quel que soit le sujet. il lui accorde la plupart du temps si ce n’est toujours, a déjà choisi ses batailles il y a longtemps : les poings, les coups, la hargne belle et bien réelle et pas seulement les mots. « Trainer avec toi, c’est pas toujours jouer avec le jeu de toute façon ? » Pourtant elle sait aussi très bien comment le flatter, sous ses airs de femme n’en ayant rien à faire du reste du monde. Elle écoute, elle entend et surtout elle n’oublie pas. Elles choisit ses mots avec minuties comme lui ne sait pas le faire, elle aiguise ses armes comme personnes, tantôt pour tuer, tantôt pour blesser, tantôt pour soigner dans le seul et unique but d’infliger des séquelles bien pires encore une fois prochaine. « Pancakes, si tu trouves de quoi dans les placards. Que je puisse encourager tes progrès. » Le tout sonne comme un défi et tout le monde sait que les Doherty ne reculeraient jamais devant une telle chose. Tobias a pris pour habitude de se défier lui même pour un rien et quelque chose d’aussi insignifiant que des pancakes devient aussitôt aussi important à ses yeux qu’une négociation ardue entre deux gangs.

Son front est brillant et ce n’est pas parce qu’il s’est encore amusé à fouiller dans le sac de Freya et tester sur sa peau tout ce qu’il avait bien pu y trouver. Il a beau se croire et se sentir invulnérable, son corps lui rappelle quelques fois que ce ne sont que des impressions et qu’il est soumis aux mêmes règles que tous les autres êtres humains. Ses plaies à lui aussi peuvent s’infecter, son corps à lui aussi cesse parfois d’obéir à ses désirs de manière impromptue. Mais Tobias reste égal à lui même, il balaye tous les avertissements d’un revers de la main, ne faisant que repousser encore un peu plus l’inévitable. Il ne grogne plus à chaque fois que l’aiguille s’enfonce dans sa peau mais il le fait quand elle éponge son front avec une serviette d’une manière plutôt délicate, étrangement. « Crois pas que ça change quoi que ce soit, ou que tu vas avoir le moindre traitement de faveur. » ”Noté cap’taine.” Il comprend, il se souvient. Elle aussi, apparemment, et ça l’amuse encore un peu plus.

Si vous voulez son avis, ça fait encore plus un mal de chien quand elle s’applique et qu’elle le fait avec minutie plutôt que lorsque c’est Wren qui lui laboure et anesthésie la chair en une seule fois. « Plus que trois, tu vas pas me claquer entre les doigts hein ? » Il a un rire, Tobias, perdu entre la franchise et la nervosité. Pas nerveux de mourir, non, nerveux de mourir à cause d’une aussi minime blessure sans aucune sorte d’importance. ”Ca s’ra pas aussi facile d’me faire claquer.” Beaucoup s’y sont déjà essayés mais il est toujours vivant, sagement assis dans sur la baignoire de la blonde, sagement en train de jouer avec la serviette qu’elle lui a tendu comme s’il s’agissait d’un jouet.

N’ayant pas le droit de bouger (et pour une fois, il écoute), le brun ne fait qu’espérer que le moment se finisse le plus vite possible pour qu’il puisse retourner vaquer à ses occupations parce qu’il est certain d’avoir entraperçu une infinité de nouveaux objets dans l’appartement de la blonde et il lui tâte déjà de tous les effleurer du bout des doigts et d’en faire tomber certains parce qu’il n’aura pas su doser sa force. "Tu dev'rais apprendre à mon frère à faire ça." Avant ou après qu'il l'ait dragué lourdement, c'est la seule question que se pose Tobias à propos de cette possible rencontre qui n'arrivera sûrement jamais. "Eh, t'sais coudre ça d'où, d'ailleurs ?" A peine a-t-elle terminé qu'il se relève déjà pour admirer la plaie suturée dans le miroir et afficher une mine à demie convaincue - même si, oui, ça dépasse largement tout ce qu'aurait pu lui faire son pompier de frère. "J'espère j'peux t'remercier en nature." La finesse, la délicatesse, la patience et la sensualité de Tobias ainsi donc résumée en quelques mots. Il dira que son sourire en coin peut rattraper le tout ; ça et les yeux de la blonde qu'il tente d'attraper à travers le miroir. "Si t'es pas trop occupée à faire la Mère Thérèse ou soigner des clodos, bien sûr." Teresa, on dit Mère Teresa, Tobias. Le seul malade qu'elle pourrait soigner ne serait autre que lui même, accompagné de son acolyte la fièvre, supplément front brûlant et à nouveau humide.
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