| (charlie & evelyn) a christmas reunion |
| ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 2 Jan 2020 - 9:15 | |
| EXORDIUM. La période des fêtes de fin d'année n'était toujours pas celle qu'Evelyn préférait ; trop d'émotion en tout genre à mettre de côté, trop de souvenirs à laisser à l'écart du moment présent pour ne pas se laisser submerger. Souvent, c'était à cette période en particulier, à quelques jours de Noël plus précisément, qu'elle se laissait happer par son travail, préférant se terrer entre les murs de son agence plutôt que de subir l'enthousiasme débordant de ceux qui faisaient de cette fête un évènement dont elle se sentait exclu depuis des années, mal à l'aise avec l'idée de ressasser le passé, honteuse d'avoir pu ne serait-ce que penser, ces quelques rares fois au cours de sa vie, qu'elle n'était pas seulement la pestiférée toute désignée d'un clan aussi illustre que celui duquel elle venait. Cette année, elle devait avouer qu'elle s'était sentie plus épaulée pour supporter ce mois de Décembre tout entier. Lara avait su ajouter des entrées à son agenda pour lui permettre de lever le nez de ses faire-part et de ses plans de table alambiqués, leur recherche commune d'appartement leur permettant de se voir plus souvent et de passer du temps en famille. Cette notion était étrange pour la jeune femme, mais comment l'exprimer autrement ? Elles avaient leur propre branche dans l'arbre généalogique des Pearson. Qui plus est, plus le temps passait, plus elles se trouvaient des points communs qui ne pouvaient être uniquement dû au hasard bien fait ; elles n'étaient que deux, mais elles étaient devenues une famille à part entière, et sans doute qu'elles le deviendraient davantage lorsqu'elles auraient emménagé toutes les deux. A cette pensée, Evie se réanima. Faisant le pied de grue au bord d'un trottoir, elle attendait le prochain bus pour se rendre à une exposition d'art contemporain à laquelle sa petite sœur lui avait conseillé de se précipiter, la sachant amatrice de ce genre de pièce qu'elle lui avait décrite comme à couper le souffle. Evelyn la soupçonnait également de vouloir lui changer les idées en la forçant à laisser son emploi du temps de côté. Rien d'étonnant finalement car très souvent, Ettie essayait de renforcer leur relation à cette période de l'année, nom sans laisser son aînée vaquer à sa solitude, la sachant mieux seule qu'accompagnée. C'était bien la seule du quatuor à tenter une évolution positive au sein de leur sororité. Même Evie avait cessé de prétendre qu'elle en avait quelque chose à faire de ses deux sœurs aînées. En vérité, à l'exception de leurs enfants qu'elle adorait et qu'elle avait à cœur de fréquenter, elle s'était fait une raison en concluant que jamais elle ne réussirait à s'entendre. Ce n'était pas si grave, elle avait su y survivre au cours de ces dernières années et dans l'immédiat, la seule chose qui l'inquiétait vraiment, c'était de devoir supporter la chaleur étouffante d'un bus mal climatisé avec, évidemment, les désagréments qui s'imposaient. L'année prochaine, elle s'en faisait la promesse, elle passerait son permis de conduire ; c'était bien la seule résolution qu'elle s'échinerait à tenir.
Se redressant sur ses sandales à talons compensés, elle vit la longue silhouette d'un bus déjà bien occupé s'avancer vers son arrêt. Pinçant les lèvres, elle refixa ses lunettes de soleil sur son nez. A peine s'arrêta-t-il à sa hauteur qu'elle y grimpa sans plus de cérémonie, retenant le jupon de sa robe d'été comme toute ces princesses parées à la bonne action qu'on voyait se pavaner à la télévision ; une validation de son trajet plus tard, sa carte dégainée comme le précieux sésame qu'elle s'était enfin offert après deux ans à asseoir son retour définitif dans sa ville natal, et elle alla s'installer près d'une jeune femme enceinte. Cette dernière avait la tête tournée vers la vitre, probablement perdue dans ses pensées. Aussi pour s'annoncer et ne pas la faire sursauter, Evie lui demanda, toute polie qu'elle était "Ça vous ennuie si… ?" fit-elle sans terminer sa phrase puisque le visage qui se tourna vers elle lui sembla si familier que, sous le verre opaque de ses lunettes de soleil, elle sentit ses grands yeux bruns s'écarquiller. Elle avait beau avoir une âme romanesque, ce genre de hasard ne pouvait que se dérouler que dans les mauvais films – le genre si prévisible que c'en était risible. L'idée que Charlie Villanelle puisse être véritablement celle à côté de qui elle venait de s'asseoir lui sembla si grotesque qu'elle ne pipa mot, et que posant son sac sur ses genoux, elle accorda à peine un sourire à sa voisine. Et puis une longue minute s'étira jusqu'à ce que… "Pardon ? Pardon d'interrompre votre contemplation, je dois m'ôter un doute de la tête." finit-elle par dire. Retirant ses lunettes en même temps en remuant sa tête de droite à gauche pour maintenir ses longs cheveux lâches, elle se tourna de trois-quarts pour mieux la regarder. Plissant les yeux pour croiser ceux de la future jeune maman, elle lui demanda sans rien ajouter d'autre "Charlie ?"
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 16 Jan 2020 - 14:32 | |
| "Ça vous ennuie si… ?" Non, bien sûr que cela n’ennuie pas Charlie d’avoir une présence à ses côtés pendant ce trajet qui devient interminable. Ses yeux bleus ont déjà admiré tous les buildings de la ville, les passants et leurs animaux de compagnie tous désireux de retrouver le confort et la fraîcheur de leur chez eux. Ils avaient tous l’air heureux, dans la rue, à boire et manger, à courir après leur bambin en cavale, à tenter de faire obéir leur chien, à se parler, se disputer, s’aimer. Ces scènes de vie auraient rendu Charlie mélancolique il y a peu encore mais aujourd’hui elle les observe avec un œil nouveau, celui d’une future mère déjà attendrie par tous ce que ces inconnus vivent et qu’elle s’apprête à connaître à son tour, dans quelques longue et interminables semaines. Sa tête cogne doucement contre la vitre selon les obstacles que traversent le bus, elle arbore un léger sourire en coin fasciné de toujours voir une ville aussi active et vivante qu’est la sienne.
Quand la voix de femme l’interrompt dans ses pensées, elle ne lui en veut pas, agrandissant encore un peu plus son sourire et se confondant en mots inutiles pour simplement en arriver à la conclusion que ’non, ça ne me dérange pas’. Les mains posées sur son ventre, elle ne peut s’empêcher de l’entourer et l’étouffer de toute sa protection et son amour, juste au cas où il ne faisait pas déjà assez chaud. La blonde se colle encore un peu plus au bord, fait de son mieux pour ne pas prendre plus de place que nécessaire et rendre le trajet le plus agréable possible à l’inconnue. Désireuse de ne pas s’éterniser, elle repose sa tête sur la vite à la seconde où sa camarade de siège s’est à son tour assise. Pourtant, l’inconnue n’en reste pas là et Charlie relève de nouveau la tête lorsqu’elle est interpellée. "Pardon ? Pardon d'interrompre votre contemplation, je dois m'ôter un doute de la tête." Les mots qu’elle emploie, l’intonation de sa voix, son parfum et même son style vestimentaire ainsi que son apparence en général ; tout concorde vers une seule et même personne sans que pour autant cela ne paraisse réaliste. Et pourtant. Evelyn retire ses lunettes du bout des doigts, laissant finalement la blonde perdre son regard bleuté dans ses yeux noisettes. Ses yeux divaguent sur chaque parcelle de son visage, comme pour s’assurer qu’il ne s’agisse pas d’un rêve ou d’une étrange coïncidence.
"Charlie ?" ”Evelyn ?”
Et si vous vous demandez si ça ressemble étrangement à un film Hollywoodien, alors la réponse est oui. Un siège plus loin, un plus plus tard et jamais elles ne se seraient retrouvées. Les coïncidences font parfois bien les choses, au milieu de ce capharnaüm que fut la vie d’Evelyn, qu’est encore quelque peu celle de Charlie. Le visage de la blonde s’illumine, ses yeux deviennent rieurs, sa bouche hésite entre un ‘O’ de surprise et un sourire grand, toujours plus grand. Beaucoup d’insultes lui passent par la tête pour exprimer sa surprise, aussi, mais elle se retient de les partager.
Une main se détache de son ventre pour venir se poser dans le dos d’Evelyn, le temps de lui faire une brève mais ô combien sincère accolade, en souvenir de toutes ces années. ”J’avais cru entendre que tu étais revenue mais … je n’y croyais pas, au fond.” Sans doute qu’elle n’osait pas non plus croire à tous ces on dit, de peur d’en revenir déçue. Elle sait bien quelle place a l’Australie dans le coeur d’Evelyn mais elle a surtout vu à quel point elle était heureuse, là bas, à l’autre bout du monde. Je n’aurais jamais cru te le dire un jour mais le soleil de Brisbane te réussit bien.” Charlie ajoute un sourire complice à sa déclaration, désireuse de seulement statuer le bon côté des choses à propos du retour de la Pearson au pays. Retour qui date déjà de plusieurs années, ceci dit. ”Ca va pour toi, ici ? Tu t’y plais ? Pardon, si tu voulais un trajet en bus pour te reposer tu viens de choisir la pire place du monde.” Mais ça, elle le sait déjà. Elle le sait déjà, elle qui a supporté le moulin à paroles qu’est Charlie pendant de longs, longs mois.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 14 Fév 2020 - 9:31 | |
| EXORDIUM. "Mais tu es blonde maintenant, ça te va bien." lança-t-elle dans un rire très léger, faisant référence à la période de la vie de la jeune femme où elle arborait une chevelure plus flamboyante, distinguable de loin. Un changement qui ne suffisait pas pour qu'elle ne la reconnaisse pas aujourd'hui, ses traits anguleux faisant honneur au profil frôlant la perfection dont elle avait hérité grâce à de bons gènes, très certainement. Evie l'avait assez côtoyée dans le passé pour la remettre, quand bien même plusieurs années s'étaient écoulées depuis qu'elles s'étaient vues la dernière fois à Londres – la vie défilait à une allure, c'était étourdissant parfois, mais tellement excitant aussi. Le temps n'avait pas entamé la jeunesse de Charlie vers qui elle se tourna totalement pour la couver d'un regard pétillant. Elle n'en revenait toujours pas, ça se lisait sur l'expression de son visage qui se crispa à peine face à la démonstration d'affection de son ancienne stagiaire. Elle pouvait lui accorder ça, à celle qui avait partagé son quotidien durant quelques mois, et sans trop d'effort, elle lui rendit son étreinte. Ne pouvant détacher son regard d'elle, au point que pendant une fraction de seconde à peine, elle eut la sensation d'être impolie, elle s'émerveilla intérieurement de ce hasard qui les réunissait. Une sensation et des pensées qu'elle chassa bien vite quand, glissant l'une des branches de ses lunettes dans le décolleté de sa robe, elle lui répondit : "Tu sais ce qu'on dit ; the rumors are terrible and cruel, but honey most of them are true. En l'occurrence, celle-ci l'est… surprise !" fit-elle, jazz hands en prime. Evelyn était à peu près certaine d'avoir cité Taylor Swift, la faute à ses longues heures passées à se faire bercer par les titres du top 50 durant les cérémonies qu'elle supervisait dans l'ombre, la tête remuant avec l'air de ne pas y toucher ; on en gardait des séquelles, c'était une certitude. Qui plus est, cette maxime était plutôt révélatrice à défaut d'être véritablement philosophique – quoique. Elle savait que son retour en ville avait fait des émules, et elle avait beau ne pas s'en soucier, passée maîtresse dans l'art de faire comme si ses faits et gestes n'étaient pas épiés, il n'en restait pas moins vrai qu'elle avait fait partie des sujets brûlants des torchons des environs, en plus des profils internet de trolls en mal de sensations médiatiques.
Elle ne s'appesantit pas sur ses références douteuses, préférant s'intéresser de nouveau à son interlocutrice. Son compliment lui fit pencher la tête sur le côté et baisser les yeux sous ce qu'elle cachait sous son t-shirt. Ou ce qu'elle ne cachait pas manifestement. Il paraissait évident à Evie qu'à ce stade, Charlie ne pouvait plus faire grand-chose que d'admettre qu'elle attendait un heureux événement "Loin de moi l'idée de faire dans la conclusion hâtive mais, ceci…" Elle désigna le baby bump de la jeune fille avec un index peint en mauve pointé par-dessus, les yeux légèrement plissés pour parfaire son cirque, et poursuivre sur le même ton – mi-joueur mi-sérieux, elle tacha de ravaler le sourire en biais qui laissa tout de même une fossette se creuser sur sa joue "C'est le résultat d'un petit-déjeuner trop copieux, ou c'est ce que je crois que c'est ?" Très fine, sa question resta en suspens le temps qu'elle se remette convenablement sur son siège. Elle croisa ses chevilles sous le long jupon de sa robe, ne s'offusquant pas des interrogations retours de Charlie à qui elle répondit après un léger soupir "Au contraire, ça va rendre mon trajet plus intéressant. Neal ne va pas le croire quand je vais lui raconter – il est resté là-bas, c'est une longue histoire." Pas tellement en vérité, mais c'était la meilleure solution qu'elle trouva pour ne pas s'attarder sur le sujet de l'absence de leur connaissance commune. Pourtant, elle ne mentait pas lorsqu'elle dit à la jeune femme que son ex-assistant serait surpris d'apprendre leurs retrouvailles ; il avait toujours eu beaucoup d'affection pour Charlie, comme il en avait beaucoup eu pour Maze. Elle sourit, tournant doucement la tête sur sa gauche pour rencontrer le regard de la blonde "J'ai eu besoin d'un temps d'adaptation. Tout se passe mieux maintenant, j'ai réussi à rouvrir une agence dans les environs. Ça fonctionne doucement, je ne me fais pas de soucis à ce sujet." L'arrivée de Lucia à ses côtés était un plus qui lui faisait miroiter tant de choses, dont l'expansion de son business si elle cessait de s'évertuer à ne pas vouloir engager plus d'une personne pour l'aider. Chaque chose en son temps, elle n'était pas pressée "Et toi alors ? A part ta faim de loup…" Elle rit, reposant son regard sur le renflement de l'adorable petit ventre de la jeune femme "Comment ça se passe pour toi dans cette partie du globe ? Tu as enfin trouvé ta voie ?"
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| | | | (#)Sam 29 Fév 2020 - 19:08 | |
| Une référence Taylor Swiftienne plus tard et un éclat de rire de la part de la blonde allant avec, elle se ressaisit finalement pour se contenter d’hocher la tête de la positive en écoutant les explications à propos de son retour. Elle a toujours admiré Evelyn pour son calme olympien dans n’importe quelles circonstances tout comme sa patience à toute épreuve ; deux qualités qu’on aurait bien du mal à associer à Charlie laquelle se définit surtout par son caractère tout feu tout flamme (et ce n’est pas un jeu de mot à cause de son ancienne chevelure rousse, promis).
Continuer à parler de la trentenaire pendant une éternité n’aurait en rien dérangé Charlie, qui, au contraire, aurait même aimé rattraper le temps perdu et les années qui les ont séparées en même temps que les dizaines de milliers de kilomètres. Elle ne peut s’en vouloir qu’à elle même, sûrement, de ne jamais avoir trouvé ni le temps ni le courage de lui passer un coup de téléphone ou même envoyer un simple message. Elles auraient pu continuer à entretenir une correspondance et se garder des nouvelles de l’autre, ça aurait été un jeu d’enfant même. Si elles l’avaient voulu, si elles avaient osé, si. La blonde comprend pourtant qu’un sujet prenne rapidement le pas sur un autre, surtout maintenant que son baby bump est réellement visible. Telle une enfant, elle s’amuse à laisser Evelyn chercher ses mots et oser de petits gestes pour ne pas froisser la jeune femme au cas où ses doutes ne soient pas fondés ou le sujet difficile à aborder. Ce n’est ni le cas pour l’un et ni pour l’autre, raison pour laquelle le sourire de la jeune femme s’agrandit doucement. ”C’est ce que tu crois que c’est.” Que l’ancienne étudiante finit par statuer, fière d’être de nouveau en adéquation avec son corps et ce bébé à naître. Ses pouces caressent doucement son bas ventre sans qu’elle ne s’en rende compte, mécanisme naturel de son corps mis en place pour la rassurer alors qu’elle n’en est qu’au début du processus.
A l’évocation du prénom de Neal, le sourire de la jeune femme s’illumine un peu plus en même temps qu’elle se souvient de tout le temps qu’ils ont pu passer ensemble et de tous les bons souvenirs associés à la chose. ”Tu lui passeras le bonjour de ma part dans ce cas.” Sa tête dodeline doucement, son visage s’illumine encore et toujours un peu plus (c’est toujours possible, apparemment) parce que c’est l’effet qu’Evelyn a toujours eu sur elle. Même sous les nuages et la pluie londonienne, elle arrivait à donner de la joie de vivre à la blonde (rousse en ce temps) et à la faire sourire pour un rien. C’est sans doute son super-pouvoir avec tout le monde, à vrai dire. Si seulement la vie pouvait être aussi clément avec elle que la wedding planner l’est avec tout le monde, tout serait bien plus rose pour elle. Elle a pourtant un discours rassurant pour Villanelle qui sourit doucement, rassurée qu’elle retrouve ses marques dans ce pays qui est le sien.
Elle tente d’être aussi rassurante quand les questions lui reviennent en pleine figure, comme un boomerang qu’elle aurait lancé sans s’attendre à ce qu’il revienne réellement. ”Tout se passe bien. Pas forcément dans l’ordre dans lequel je l’aurais cru mais pour moi aussi, ça fonctionne doucement.” Son plan était clair, chronométré, millimétré et une chose est sûre : il n'avait jamais été question d’un bébé avant de terminer ses études, avoir trouvé un travail stable, avoir son chez soi et s’être mariée. Comme vous pouvez donc le voir, c’est un échec des plus cuisants. ”J’ai mis en suspens mes études pour le moment mais je reprendrai l’an prochain, il ne me reste qu’un semestre à valider. Et j’ai un poste qui m’attend plus ou moins à ABC alors je crois que tout va vraiment bien finalement.” Sa vie est une sorte de chaos ordonné. Cela ne fait certes de sens que pour elle mais c’est au moins un bon début. Elle a cessé d’attendre son prince charmant et a décidé de vivre pour elle même, c’était sûrement la meilleure décision qu’elle ait pue prendre de sa vie.
”Tu comptes rester pour toujours maintenant ?” Elle a soudainement la voix d’une enfant suppliant sa mère de ne pas partir travailler avant de lui avoir raconté son histoire pour dormir. ”Et Neal reste là bas ? Tu arrives à tout gérer ? Je ne doute pas de tes talents, tu le sais ça, ce n’est pas la question.” Elle est la femme multi-tâche par excellence mais même pour les personnes les plus organisées du monde les jours ne font que vingt quatre heures.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 8 Mar 2020 - 8:26 | |
| EXORDIUM. Maintenir le contact, ça n'avait jamais fait partie des meilleures dispositions d'Evelyn. Elle ne s'en était jamais cachée, réussissant avec une facilité sans pareille à tourner la page de ses relations passées. Souvent, elle s'exemptait même de les consulter, résolument orientée vers ce que la vie lui réservait, toute parée à noircir les lignes de son carnet mental qu'elle tenait à jour, ambitieuse et déterminée. Peut-être que ça faisait d'elle quelqu'un de froid émotionnellement parlant, reste cependant que lorsqu'elle retombait par hasard sur une personne qu'elle avait longtemps côtoyée, comme ça avait été le cas à de nombreuses reprises depuis son retour en Australie, le plaisir était sincère. La complicité repartait de plus belle, et les années à ne pas se tenir au courant du moindre fait de son existence était relégué à la dernière place de ses priorités. Là encore, c'était le cas avec Charlie. A l'époque, lui tendre la main s'était avéré un choix fait en toutes connaissances de cause, et bien qu'elle ne s'était jamais imaginée qu'elles deviendraient amies, la différence d'âge qu'elles avaient toutes les deux lui permettant davantage de la considérer comme une protégée qu'elle avait su accompagner le temps qu'elle se sente plus à l'aise dans ses baskets pour voguer vers d'autres projets, elle avait néanmoins eu conscience qu'un petit quelque chose les lierait sur la durée. C'était une certitude, elles penseraient l'une à l'autre quelques fois, un peu comme on pense à une vieille mélodie qu'on avait l'habitude de fredonner sans y songer… mais ce serait tout – elle avait eu raison. Elle ne s'en voulait pas de ne jamais avoir cherché à avoir de ses nouvelles, elle était comme ça. Une femme de passage dans la vie de ceux qui parvenaient à la garder près d'eux un peu plus longtemps qu'une nuit, à prodiguer sa pseudo-sagesse et ses conseils, pour ensuite s'en aller et rester une ombre lumineuse et sereine ; ça lui convenait très bien ainsi, trop marquée par l'attention collective au cours de sa jeunesse pour prétendre que c'était sain d'être le centre du monde des autres. Evie se contentait d'être le centre de son monde et à ses yeux, c'était déjà beaucoup. Ça ne l'empêchait pas d'éprouver curiosité et affection pour autrui au contraire, et sans doute que c'était ça qui lui faisait peur d'ailleurs, de s'attacher aux autres et de les voir disparaître comme ça avait été le cas avec son père. De ce fait, elle prenait les devants en partant la première. Enfin, elle s'égarait, le regard toujours posé sur le renflement de l'abdomen de Charlie qui lui confirma sa grossesse qu'elle avait devinée, bonne observatrice. Elle trifouilla rapidement dans sa mémoire pour mettre le doigt sur les vieilles conversations qu'elles avaient eues à l'époque, histoire de se souvenir s'il avait déjà été question pour la jeune femme de fonder un foyer aussi tôt. Elle n'eut pas besoin de s'enfoncer trop loin dans son esprit, cette dernière lui confirma que cet heureux événement n'était qu'un aléa de la vie – un aléa de la vie plutôt positif, comme en témoignait la manière dont, instinctivement, elle vint caresser son ventre.
"Je suis heureuse pour toi." Evelyn trouvait que c'était toujours délicat de se répandre en félicitations à propos d'une grossesse. C'était si fragile, si incertain, qu'elle, elle avait appris à doser ses interrogations pour ne pas tenter le Destin de contrer les plans de ceux qui verraient leur vie changer du tout au tout ; ne pas se renseigner sur le genre du bébé avant un délai précis, ne pas demander des nouvelles du papa si l'on n'était pas sûr qu'il soit présent, ne pas chercher à savoir si c'était voulu ou pas, et totalement bannir la notion d'accident de son champ lexical… il fallait se montrer finaud dans ces cas-là, et elle se savait assez douée pour ça "ABC, vraiment ? Côté télé ou côté radio ?" s'intéressa-t-elle, la lueur qui dansait dans ses yeux s'intensifiant de plus belle en imaginant la jeune femme avec une carrière dans ce milieu. Mais tout de même, une légère inquiétude lui fit pincer les lèvres, elle qui avait tant gravité autour des médias et qui savait à quel point ce monde pouvait être cruel. Seulement, elle se souvint que Charlie tendait vers la pratique de la linguistique alors qui sait, peut-être serait-elle à l'abri des affres journalistiques. Elle l'espérait en tout cas, car elle allait déjà beaucoup avoir à faire ces prochains mois "J'ai tendance à respecter ma parole et quand je dis que je vais rester, c'est que je vais rester… pour longtemps, c'est prévu. Tu passeras à l'agence, que je te montre un peu mon univers de ce côté du monde ?" tacha-t-elle de la rassurer, sentant son ton changer, et n'étant pas spécialement douée pour traiter avec les hormones des jeunes mamans. Toutefois, elle lui prit la main qu'elle serra dans la sienne, continuant la conversation avec un léger sourire quand Neal revint sur le tapis "Il a préféré rester là-bas, oui. Ce que je comprends, il a passé toute sa vie à Londres. Je lui ai demandé plusieurs fois de me rejoindre, mais il a officiellement refusé il y a quelques mois de ça. Ça va, on reste en contact." Beaucoup moins ces derniers temps, depuis que Lucia était rentrée dans la course, et qu'elle avait de plus en plus l'impression que le jeune homme lui manquait pour les mauvaises raisons – ou les meilleures raisons, c'était certainement une question de point de vue. Elle ne pouvait s'en vouloir qu'à elle-même, inutile donc de faire dans la surenchère, même si la pause qu'elle marqua, récupérant sa main pour la glisser dans ses longs cheveux bruns fût assez lourde de sens pour que Charlie comprenne qu'elle le vivait moins bien qu'elle ne le prétendait pendant qu'elle laissait entrevoir un sourire aussi éclatant qu'à l'accoutumée "Merci de croire autant en moi, je suis touchée." lui répondit-elle en riant avant de reprendre, doucement "J'ai engagé une jeune femme récemment, Lucia. Elle est douée, plus qu'elle ne se l'imagine d'ailleurs. Ça me fait du bien de revêtir la casquette de professeure et comme elle a envie d'apprendre, l'échange est plus agréable. Je commençais à me sentir un peu seule au bureau." Mais pas dépassée, elle savait gérer son business avec l'aide des partenaires qu'elle avait ajouté à son catalogue de prestations, et le tout tournait avec des intérimaires qu'elle choisissait avec un soin critique, aiguisé. Un peu de stabilité, c'était ce dont elle avait besoin désormais, et avec Lucia dans ses rangs, elle était persuadée que les choses redeviendraient comme elles étaient à Londres "Et cette petite chose qui grouille dans ton ventre, quand est-ce qu'elle compte nous rejoindre ? Je ne t'ai même pas demandée à combien de mois tu en es. Raconte-moi." Et elle pencha la tête sur le côté pour mieux sonder les traits de la jeune femme qu'elle questionnait.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 12 Mar 2020 - 19:43 | |
| Par un jeu de regard, elle remercie Evelyn du fond du coeur pour se contenter des félicitations minimales à propos de sa grossesse et de ne rien ajouter ensuite. Pas de questions sur le père, pas de questions sur la famille, pas de question sur la santé du bébé ou même sa date de naissance supposée. Tout est encore largement compliqué et incertain et elle comprend enfin que personne n’est totalement préparé à ce moment de vie, quoi qu’ils puissent en dire. La présence d’Evelyn à ses côtés la force pourtant à ne laisser ressortir que le positif de toute cette expérience, aussi éprouvante soit-elle, et c’est à son sourire qu’elle en répond par un autre, cercle vertueux qui ne semble pas vouloir s’arrêter.
"ABC, vraiment ? Côté télé ou côté radio ?" D’abord désarçonnée par la question et surtout le sujet dont elle ne pensait continuer à parler, elle se reprend pourtant bien vite, des étoiles plein les yeux. Ses plans de carrière ne sont en rien avortés, seulement repoussés à une date incertaine mais qui aura le mérite d’exister, voilà au moins ce qu’elle en sait. La jeune femme incapable de tenir en place déporte ses yeux de ceux d’Evelyn pour les poser tantôt plus loin à l’avant du car, tantôt sur le chewing-gum collé entre les deux sièges face à elle, tantôt sur les inconnus défilant sur le trottoir de l’autre côté de la vitre brûlante. ”Sûrement là où on m’acceptera pour débuter. Ensuite, on verra.” Ses rêves ont été revus à la baisse, il faut bien l’avouer, mais au moins ont-ils le mérite de continuer à exister entre deux rendez-vous médicaux. ”Bien sûr.” A peine Evelyn a-t-elle formulé sa proposition de nouvelle rencontre dans son agence que Charlie s’empresse de répondre de la positive, bien trop hâtive que de retrouver tout ce monde Londonien qui lui avait tant manqué jusque là sans qu’elle ne s’en rende compte. Cela ne correspond en rien à ce qu’elle aspire pour le futur mais Evelyn a su lui transmettre sa passion pour son métier avec une aisance déconcertante et ce n’est certainement pas les années ou le changement de fuseau horaire qui l’ont altérée.
Comprenant rapidement que le sujet de Neal n’est pas aussi aisé à aborder qu’elle pourrait le croire, elle se garde bien à son tour de lui poser bien des questions superflues. Elles apprennent doucement à rattraper le temps perdu, rien ne presse, rien ne les oblige à rien non plus. Elles se connaissent bien plus qu’on pourrait le croire et bien souvent leurs gestes ont su être bien plus explicites que leurs mots : ne pas parler de Neal, c’est noté. Les raisons ne la regardent en rien et sa curiosité mal placée n’a pas à s'immiscer dans leur conversation. ”Je vois.” Et elle ne voit absolument pas, non, mais le plus important c’est de tenter de le faire croire à la wedding planner et de changer de sujet pour ne pas la mettre mal à l’aise. Elles n’ont que quelques minutes pour rattraper le temps perdu, ce serait un comble que pendant ce si faible laps de temps elles trouvent déjà le moyen de révéler de nouvelles tensions.
Evelyn a toujours été la plus douée des deux pour apaiser les conflits avant même qu’ils ne se fassent connaître ; elle a aussi toujours été très douée pour les surprise et l’apparition du prénom de Lucia dans la conversation en est une. Les pièces d’un puzzle inconnu s’ajoutent soudainement les unes aux autres et le regard étonné de la blonde se pose de nouveau sur le visage de son ancienne mentor. ”Tu as fait le meilleur choix qui soit. On se connait depuis toujours, pour ainsi dire, avec Lucia. Elle m’avait dit qu’elle travaillait pour une agence mais je n’aurais jamais cru que ce serait la tienne.” Pourtant tout le monde lui a toujours répété que le monde est entier et que tout le monde finit par se connaître un jour ou l’autre, elle devrait bien le savoir depuis le temps. ”Je suis contente que vous vous soyez trouvées.” Elles sont le parfait duo, il n’y a aucune doute possible à ce sujet, et c’est un sourire convaincu qu’elle affiche désormais à la trentenaire. Elles avaient besoin l’une de l’autre sans même le savoir, sûrement.
”C’est un garçon. Il devrait arriver début mars, si tout se passe bien.” Et tout se passera bien parce qu’elle n’accepterait pas que le contraire se produise. Il ira bien, son petit garçon, il sera en parfaite santé et il sera beau et il sera heureux et il naîtra début mars et - ”On est pas obligés d’en parler. Je veux pas être le genre de femme qui parle de leur enfant à longueur de journée. Dis moi plutôt comment ça va, à l’agence ? Lucia travaille avec toi depuis longtemps ? Vous n’êtes que toutes les deux ? Les affaires marchent ? Si je viens, j’aurais encore droit à du lait dans mon café ? Ouais ok c’est ça la vraie question que le monde entier se pose, je suis sûre.” Un dernier sourire prouve le fond comique de ses pensées et le besoin de dédramatiser leur conversation aussi, bien trop sérieuse pour l’enfant qui sommeille en elle - et on ne parle pas de son bébé, là.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 17 Mar 2020 - 9:43 | |
| EXORDIUM. Il n'était pas toujours nécessaire d'en dire beaucoup, juste de profiter du moment pour se rappeler des souvenirs heureux d'une période donnée sans pour autant la regretter. Evelyn avait cette sensation avec Charlie, de pouvoir s'émerveiller face au jeu du hasard et ne pas se morfondre sur ce qu'elles avaient laissés derrière elles chacune de leur côté. Elles s'étaient connues, elles avaient mûri… la vie était faite ainsi, il était inutile d'en faire tout un roman – sûrement indigeste d'ailleurs, certains passages ne méritant pas les détails et les grandes envolées lyriques. Ce n'étaient pas les grandes phrases qui faisaient les grandes conversations, mais bel et bien l'intention qu'on mettait à partager avec l'autre ; dès lors qu'on se sentait obligé d'en faire trop, c'était qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. La surprise de leurs retrouvailles était bien réelle, elle n'avait pas besoin d'être expansive toutefois. Elles n'étaient pas comme ça. Evie ne l'était pas en tout cas. Tout dans la demi-mesure, c'était une maxime sur laquelle elle calquait sa vie depuis bien des années désormais, consciente que le clinquant pouvait galvauder bien des faits et pas les plus reluisants. Elle avait fait de gros efforts pour se construire une image presque parfaite, mais elle avait aussi une idée bien arrêtée de la personne qu'elle voulait être… et surtout pas une caricature affutée par le fuseau du népotisme ronflant du milieu qu'elle venait, et dans lequel le papier doré servait uniquement à emballer des cadavres nauséabonds et des intentions qui l'étaient tout autant.
Mais le sujet n'était pas là, aussi le détournant habilement pour reporter toute l'attention sur Charlie, elle fronça doucement les sourcils lorsqu'elle interjeta face à une information qu'elle avait laissé poindre à propos de Lucia. "Lucia Whitemore, tu la connais ?" Et encore une fois, elle se retrouva comme une petite-fille prise dans les griffes d'une créature fantastique qu'elle ne réussirait jamais à dompter tant elle était imposante et omnisciente. A plus de 30 ans, elle réussissait encore à se laisser surprendre par la manière dont les choses étaient écrites. Elle qui avait passé tant de temps à renier l'existence d'un être supérieur, elle devait bien admettre que son avis tranché sur la question était mis à rude épreuve et qu'il faudrait, un jour où l'autre, qu'elle revoie sa copie pour accepter l'idée que quelqu'un, de l'autre côté du miroir de ses certitudes, prenait un plaisir patenté à malmener ses convictions "C'est incroyable. Encore un peu, et je vais finir par croire qu'il y a une caméra cachée." fit-elle, se tourant légèrement sur son siège pour regarder derrière elle et appuyer ses dires en riant tout doucement "Moi aussi. C'est une gentille fille. Mais pas seulement." Elle en aurait des choses à dire sur Lucia ; sur la manière dont elle l'imaginait évoluer très prochainement, elle qui ne demandait qu'à prendre son envol et à apprendre. Mais si Charlie la connaissait déjà, il était sans doute inutile qu'elle lui vante toutes ses qualités. De ce fait, elle s'abstint pour s'immiscer dans l'intimité toute relative de la jeune femme qu'elle questionna sur sa grossesse. Dans le fond d'elle-même, elle se maudit de le faire ; et dans un sens, sa réaction la rassura, faisant naître un grand sourire sur son visage qui rayonna quand elle lui renvoya avec douceur "Neuf mois de questions permanentes et indiscrètes, c'est long, j'imagine. Parlons d'autre chose, ça me va." Elle avait été témoin du comportement de ceux qui jugeaient qu'une femme enceinte était la propriété de tout un chacun. Les questions étaient une chose, les caresses inopinées pour sentir le bébé bouger en était une autre, et c'était invasif. Bien qu'elles aient été proches à l'époque, Evie ne pris pas mal la tentative de Charlie de continuer leur discussion sur un autre domaine de son choix. Si c'était ce qui la faisait se sentir plus à l'aise, elle, elle ne lui retirerait pas ce plaisir. Et tant que Neal ne revenait pas sur le tapis, elle était sûre de pouvoir gérer les choses sans se montrer trop émotive – en bonne leader charismatique qu'elle était devenue. Il lui semblait lui avoir déjà fait état de la bonne conduite de l'agence, aussi passa-t-elle cette partie pour revenir sur Lucia "Depuis le début de cette année en vérité. On s'est croisées par hasard, mais elle a été assez culotée pour profiter de l'occasion et m'approcher. Elle m'a tout de suite plu." A croire qu'elle avait un penchant notoire pour les oiseaux égarés "Elle a bien fait, j'ai un bon pressentiment à son sujet… elle bosse bien, elle est volontaire, elle apprend vite. Elle est douce et plus instinctive que je ne le suis parfois, ça équilibre. " Même si elle regrettait le manque de confiance de la jeune femme à certaines occasions, elle ne tenait pas à la fourvoyer devant l'une de ses connaissances, alors elle ne dit rien de plus, penchant la tête sur le côté en opinant théâtralement du chef lorsque Charlie continua de parler "Du lait et tout le sucre dont tu auras besoin. Si ça se trouve, tu tomberas sur un jour de dégustation d'échantillons de wedd…" Elle s'arrêta au milieu de sa phrase, répondant au tressautement qui la fit basculer en avant lorsque l'autocar marqua brusquement son stop. Instinctivement, elle vérifia que Charlie soit encore bien installé sur son propre siège, et lui demanda avec un soupçon d'inquiétude dans le ton "Tout va bien ?" Avant de se grandir légèrement, se levant à moitié, pour vérifier qu'elle était bien arrivée à son arrêt
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| | | | (#)Sam 21 Mar 2020 - 13:43 | |
| Le sourire de la blonde n’en est toujours que plus franc et plus doux à chaque fois qu’Evelyn prononce un mot de plus, que ce soit pour vanter doucement les mérites de Lucia ou lui faire la proposition d’un passage à l’agence autour d’un café, un jour ou l’autre. Peu importe où et quand elle se rencontre, la douceur de la trentenaire reste une constante fiable sur laquelle Charlie a appris à se reposer, sans doute avec un peu trop de confiance. Elle apparaît à ses yeux comme la stabilité incarnée, la force cachée et le dragon endormi. Placez n’importe quel animal à la place du dragon si cela vous fait plaisir, mais c’est en tout cas bel et bien un animal mythologique qu’elle imagine endormi au creux d’Evelyn, tapi, attendant son heure.
"Du lait et tout le sucre dont tu auras besoin. Si ça se trouve, tu tomberas sur un jour de dégustation d'échantillons de wedd…" Leur discussion est rapidement avortée par le crissement des freins usés de l’autocar, sans doute utilisés trop fort et trop tard si jamais vous voulez un jour demander son avis à Charlie sur le sujet. Loin d’être experte en la matière, elle se doute cependant qu’en temps normal elle n’aurait pas eu à lever son bras sur le siège devant elle pour empêcher le reste de son corps (et surtout son ventre) de venir le heurter trop violemment. "Tout va bien ?" La blonde hoche rapidement de la tête pour rassurer Evelyn pour ne pas qu’elle trouve le temps de s’inquiéter davantage alors qu’il ne s’agit que d’un simple choc sans gravité ni conséquences. Les propres yeux de Charlie se posent sur la wedding planner laquelle ne semble pas s’être cognée non plus et, toujours aussi vigoureuse, la voilà de nouveau sur le pied de guerre et bien décidée à continuer sa journée. Elle vit sûrement encore à mille à l’heure, une vitesse qui l’a toujours caractérisée (d’aussi loin qu’elle la connaisse en tout cas) et qui surtout lui a toujours réussi.
A son attitude, Villanelle devine qu’elle est arrivée à son arrêt, lequel a été largement marqué par le conducteur du bus. Elle laisse donc en suspens toutes les questions qui auraient pu continuer à courir sur le bout de sa langue pour finalement laisser Evelyn voguer vers de nouveaux horizons. ”J’ai entendu pour les échantillons de wedding cake. Ce sera répété et amplifié.” Elle conclut à son image et ponctue ses pseudo-menaces d'un rire enfantin. Ce sera leur au revoir à elles, bien peu dramatique, tout en légèreté et en décompression ; à leur image. Les dizaines de milliers de kilomètres et les années d’absences n’ont pas su les éloigner, nul doute que maintenant qu’elles se savent toutes deux dans la même ville alors elles pourront prendre des nouvelles l’une de l’autre plus facilement. Charlie pourra aussi aller demander boisson et nourriture dès que le coeur lui en plaira, apparemment, et se replonger dans le monde des mariages avec des étoiles plein les yeux.
- Spoiler:
j'avoue ne pas t'avoir réellement laissé de marge de manœuvre pour une réponse mais si tu veux faire une conclusion libre à toii ou sinon on archive ici
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| | | | | | | | (charlie & evelyn) a christmas reunion |
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