C'était devenu une habitude, à force. Au départ, elle lui écrivait, lui téléphonait, s'assurait qu'elle pouvait passer chez lui d'abord avant de le faire une poignée de minutes plus tard, qu'elle n'allait pas déranger. Au fil des mois et des confiances pourtant, elle avait fini par comprendre que la réponse serait toujours la même, parce que si la question était inversée, que si Cìan lui demandait s'il pouvait débarquer chez elle à l'improviste, elle dirait toujours oui. Ainsi avait sauté le traditionnel texto d'avertissement, ainsi était venu le double de clés échangé au détour d'un verre il y avait déjà quelques semaines de ça.
Il travaille aujourd'hui, elle s'est donc attelée à la tâche de jouer à la parfaite amie, passant au supermarché avant d'arriver au #51 Spring Hill pour lui préparer quelque chose pour le dîner. Pour remplir accessoirement son frigo et ses placards d'ingrédients qu'elle sait que l'Atwood n'aura jamais sur place mais qui sont des bases selon elle. Son absence de curiosité intrusive ne la fait pas tiquer sur les divers éléments féminins jonchant presque toutes les pièces par lesquelles elle passe, le cruchon de lait au frigo lui fait à peine arquer un sourcil alors qu'elle se verse une coupe de rouge, entame de couper quelques aliments pour l'heure.
Leur dernier échange remontait aux questions de Cìan concernant sa potentielle présence ou absence en ville, Chloe étant revenue de chez ses parents, séjour obligé durant les Fêtes, à peine quelques jours plus tôt. Elle savait toutefois lire entre les lignes et n'avait pas insisté pour déceler si son ami avait besoin de parler. L'accord entre eux étant d'être là, tout simplement, sans compromis. L'oreille attentive, l'absence de jugement, le deal acté depuis si longtemps qu'elle ne pouvait pas faire autrement.
Il arrive juste au moment où elle pose un chaudron d'eau sur la cuisinière, s'appuyant sur le comptoir en bordure pour boire doucement une gorgée, attendant l'ébullition pour y mettre les pâtes qu'elle a achetées fraîches au marché. « Je sais, je sais. » elle quitte la cuisine pour le rejoindre à l'entrée, lui tendant une bouteille de bière qu'elle vient de décapsuler à son attention. « "T'es la meilleure, merci, je suis affamé, assoiffé, j'ai eu une dure journée". » elle bat des paupières, laisse un sourire orner ses lèvres. Et elle s'amuse, elle est en confiance avec lui, depuis toujours.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8416 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Costume blanc impeccable. Ranger de distinctions sur la poitrine. Casquette d’Amiral visée sur la tête. Debout en rang d’oignons, au garde-à-vous. Tradition militaire. Ce que j’ai toujours détesté dans mon métier. Ces journées où nos supérieurs s’auto congratule pour les réussites de l’année écoulée. On présente les meilleures recrues, on offre un nouveau grade aux anciens, aux plus méritants. On se tait, on hoche la tête, on ne sort pas des rangs. Je n’ai pas la tête à cela. Je suis à peine présent. Je réagis uniquement lorsque l’on évoque Louis et la réussite de son parcours. La fierté de mon année professionnelle. Le reste du temps, je me demande où est passé Thomas. Il était pas là ce matin. Sullivan m’a ordonné de le trouver, je n’ai pas bougé. Il a besoin qu’on le laisse tranquille. On revient tout juste d’Irlande. Il a besoin de temps. Je vois Sullivan parler de moi au loin avec un haut gradé. Ils parlent de nous. Les têtes brûlées de Brisbane, qui les énervent un peu plus chaque année, mais dont ils ne savent pas se séparer. On en fait qu’à notre tête, mais notre métier, on l’aime. Personne ne pourra dire le contraire, on donne tout ce que l’on possède à l’armée, jusqu’à nos familles, jusqu’à nos couples. On laisse tout pour l’armée et on l’accepte de moins en moins. On nous demande de rompre les rangs et déjà Sullivan se plante devant moi. Je soupire et le coupe avant même qu’il ne parle. « Il a pas disparu, il a juste besoin de temps. » Je ne dirais rien de plus. Il comprend à mon ton que ce n’est pas le moment d’aller emmerder Thomas. S’il veut voir Beauregard revenir, il va devoir prendre sur lui. Mon supérieur hoche la tête et pose une main sur mon épaule. « Rentrez chez vous Atwood. » Il ne faudra pas me le dire deux fois.
Je ne prends pas le temps de me changer, je monte dans ma voiture direction l’appartement. En me garant, je remarque quelques messages sur mon portable. Thomas qui s’excuse, ma mère qui me demande une énième fois d’aller parler à Mara et Charlie qui me fais savoir qu’elle est partie de l’appartement en début d’après-midi et qu’elle passera la nuit chez Léo. Assis dans ma voiture, je réponds rapidement à Tom et à ma nièce avant d’attraper mon sac et de monter. Je croise ma vieille voisine qui me détaille de la tête aux pieds. Faut croire que l’uniforme fait de l’effet qu’importe l’âge. Je la salue et m’empresse de faire jouer mes clés dans la serrure. Bizarre, ce n'est pas verrouillé. J’ouvre la porte et entends du bruit dans la cuisine. L’espace d’une seconde, d’un doux rêve, j’imagine trouver Eavan. Rentrer tard et la trouver en train de cuisiner comme elle le faisait si souvent. C’est encore un peu tendu entre nous, on ne sait toujours pas vraiment où on va, on se fait du mal sans le vouloir. Mais ce soir, j’aurais aimé la trouver dans ma cuisine. Tellement que lorsque je vois Chloe émerger dans le couloir, un soupir de déception m’échappe. Je suis heureux de voir mon amie, mais ce n’est pas elle que j’attendais là. Je passe une main sur mon visage et tente un sourire malgré tout. Je prends la bière qu’elle me tend et en bois une gorgée avant même de venir embrasser sa joue. « T’es la meilleure. » dis-je juste après elle. Parce qu’elle avait vu juste sur à peu près tout. Je passe un bras autour de son épaule et l’entraîne dans la cuisine. « Tu nous as préparé quoi de bon alors ? » Je pose ma bière et d’un geste jette ma casquette sur le canapé et viens défaire le nœud de ma cravate qui me compresse depuis le milieu de l’après-midi. Je me laisse tomber sur une chaise de la cuisine et soupir une nouvelle fois. « Merci d’être là. » Tout simplement.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Dernière édition par Cían Atwood le Mar 24 Mar 2020 - 23:12, édité 1 fois
La silhouette de son ami qu'elle discerne dans l'embrasure de la porte, et le soupir dont il la gratifie qu'elle ne prendra jamais, absolument jamais personnel. Il ne s'attendait pas à elle, il s'attendait à une autre, et c'est bien pour cela qu'elle se félicite de s'être imposée ce soir chez lui, Chloe. Ils pourront en discuter de ça. Ils pourront discuter de Cían et de celle qu'il aime, du fossé qui s'est creusé entre lui et Eavan, qu'ils tentent l'un comme l'autre d'éviter plutôt que d'imaginer un pont, simple, solide, pour le traverser ensemble.
« T’es la meilleure. » elle sourit, douce, attentive, flattée. Il prend la bière qu'elle lui tend Atwood, ne la laisse pas attraper son verre à elle quand son bras passe et se love autour des épaules de la brune. La cravate avec laquelle il luttait un peu plus tôt, qu'il a desserrée sans la retirer de sa nuque que Cohen enlève de surcroît. Le geste est naturel, inné, presque maternel, elle veut juste le libérer un peu, elle souhaite simplement qu'il respire mieux. « Tu nous as préparé quoi de bon alors ? » « Et moi qui croyait que l'odeur des plats suffirait à te convaincre de pas poser plus de questions, juste d'apprécier le moment. » elle le charrie, elle y a droit, ça fait partie de leur entente ça aussi, les piques volent et très souvent entre eux. « Merci d’être là. » ça tique, ça. Parce qu'elle s'efforce à chaque fois de lui faire comprendre que c'est inévitable. Qu'elle ne prend rien sans donner au centuple, qu'elle sera là, toujours, pour lui et pour eux. Les remerciements en deviennent obsolètes.
« Je te demanderai pas comment s'est passé ta journée, t'as la tête de celui qui veut pas en parler. » oh Chloe le caméléon. Elle se mouvoie, elle s'infiltre, elle tente de lire les gens, elle y arrive la plupart du temps. La porte reste ouverte si son ami a besoin d'exprimer sa rancoeur du moment, mais ça ne sera pas elle qui le poussera au pied du mur non plus. « Par contre, je me gênerai pas pour te demander comment tu vas. » lui qui vit des montagnes russes, lui qui est amoureux, lui qui est père, lui qui est perdu, lui qui retrouve tout de même de plus en plus le Nord, le sien du moins. « Des pâtes, primavera. » comme sortie de secours, comme plan de retraite, elle répond à retardement. S'il n'a pas envie, pas tout de suite du moins, d'être honnête et de lui mentionner ce qui le gruge autant de l'intérieur. Elle a vu - mais elle n'instera pas. Elle se l'est promis.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8416 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je ne m’attendais pas à trouver Chloe. Je l’avoue. L’espace d’un instant, quelques secondes, je me suis imaginé trouver Eavan dans ma cuisine. Comme avant lorsque l’on savait où on allait, lorsque je pensais que tout allait bien entre nous. J'ai rêvé. Juste un instant. Pourtant trouver mon amie n’est pas une déception, loin de là. Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que de son attitude si protective et maternelle me rassure. J’aimerais juste me laisser porter dans cet élan de douceur. Je crois que j’en ai besoin. On c’était promis d’être là, toujours. Je le sais. Pourtant la voir ici ce soir, c’est tout autre chose. C’est si important. Je n’aurais jamais trouvé la force de l’appeler ce soir. C’est comme si elle savait d’avance, comme si elle avait compris. On est sur la même longueur d’onde, il faut croire.
« Je te demanderai pas comment s'est passé ta journée, t'as la tête de celui qui veut pas en parler. » Un rire nerveux m’échappe. Donc cela se voit sur mon visage. Je comprends mieux pourquoi Sullivan ne m’a pas imposé la soirée des gradés. « J’ai l’air d’un pingouin. » dis-je tout en désignant mon uniforme d’un geste de la main. Comme une explication un peu bancale à la raison de mon air si blasé. Mes doigts sont déjà en train de se battre avec les premiers boutons de ma chemise. Il va falloir que je me change, rapidement. Je ne supporte pas de rester dans cet uniforme étriqué, qui ne me ressemble pas tant que cela. « Par contre, je me gênerai pas pour te demander comment tu vas. » Je me doutais que la question allais arriver. Pas aussi rapidement. Pas aussi brutalement. Mais elle ne prend pas de détour Chloe, elle demande, elle s’intéresse. J’aurai pu répondre tout simplement. Mais la fatigue, les nerfs, un mélange de tout fait que je me retrouve planté au milieu de ma cuisine, les larmes aux yeux à hocher les épaules comme un gamin sans voix. Ça ne va pas vraiment, elle va le deviner. Je crois. « Je… » Mais rien d’autre… Je ne suis pas sûr d’avoir la force d’attaquer cette conversation maintenant, à l’instant. « Je vais me changer. » Je lui souri à nouveau, pour lui faire comprendre qu’elle n’est coupable de rien. Absolument rien. Je viens embrasser sa joue et vais me débarrasser de mes chaussures avant de monter à l’étage.
Quelques minutes plus tard, me revoilà vêtu d’un jogging bien plus confortable. Un peu moins nerveux, je rejoins Chloe qui s’affaire autour du feu. « Ça va pas trop. » Un nouveau hochement d’épaule. Un soupir et je reprends ma bière. Je vois qu’elle n’a pas encore fini de faire son plat et décide de m’asseoir sur le plan de travail pour l’observer, tel un grand gamin. « Je peux goûter ? » Et j’ai déjà le doigt dans le plat où la sauce est en train de chauffer. Je vais peut-être me faire engueuler, mais c’est trop tard. « Je suis vraiment affamé. C’est presque effrayant que tu aies vu si juste, tu sais ? » Je ris un peu. « Je vais me permettre de demander comment tu vas également. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Dernière édition par Cían Atwood le Mar 24 Mar 2020 - 23:12, édité 1 fois
« J’ai l’air d’un pingouin. » qu'il râle, et ça la fait rire la brune, elle partage son malaise elle qui déteste les vêtements trop proprets, les looks trop tirés à quatre épingles. « Je sais pas si c'est une insulte pour toi ou pour eux. » elle aime les fringues dans lesquelles elle se sentira jolie, dans lesquelles elle saura se mettre en valeur, mais règle générale c'est absolument impossible à ses yeux de sacrifier le confort pour quoi que ce soit d'autre. « Je vais me changer. » il cède et elle le suit des yeux alors qu'il monte à l'étage, prenant le temps d'inspirer lentement en ignorant l'eau des pâtes qui bout plus que de raison. Il ne va pas bien.
Et il le lui confirme dès qu'il vient la rejoindre. « Ça va pas trop. » « On en parle ou on oublie? » elle n'a pas besoin des détails tout de suite. Elle n'a pas besoin qu'ils brûlent des étapes, elle sait très bien qu'à la seconde où Cían voudra en parler il le fera. Cohen qui ne brusque pas donc, qui attend juste de savoir quel angle il voudra prendre, quelles cartes il voudra céder. « Je peux goûter ? » on oublie, donc.
La brune qui opine du chef, elle se dégage des fourneaux pour qu'il puisse tester, le blond qui n'attend pas plus de cérémonie pour plonger son doigt dans la casserole. Persuadée qu'il s'est brûlé vu la température du plat, elle fronce des sourcils, mais il réitère, il se confie, il lui arrache un sourire aussi. « Je suis vraiment affamé. C’est presque effrayant que tu aies vu si juste, tu sais ? » « Je sais. » elle bat des paupières, elle termine sa coupe, Chloe qui s'assure que tous les ingrédients sont au bon endroit au bon moment. Elle n'est pas chef, elle se débrouille en cuisine, connaissant ses classiques et misant là-dessus en toute circonstance. Honnêtement, elle n'a jamais rencontré qui que ce soit n'aimant pas se réconforter devant un plat de pâtes après une rude journée, Cían ne faisant pas exception à la règle.
« Je vais me permettre de demander comment tu vas également. » son sourcil dessiné à la perfection qu'elle hausse Chloe, piquant une bouchée à même le chaudron à l'aide du revers de la cuillère qu'elle utilisait pour brasser le mélange un peu plus tôt. « Te défile pas Atwood. Toi d'abord. » parce qu'il sait, qu'elle parlera. Qu'il sait qu'elle lui dira tout ce qu'il veut savoir, sur tout ce qu'il veut entendre. Mais comme elle l'a mentionné plutôt ; lui d'abord.
Atlas Siede
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ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8416 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
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« Je sais pas si c'est une insulte pour toi ou pour eux. » Je hausse les épaules. « Les deux ? Probablement. » Un rire m’échappe. C’est notre blague avec Thomas. Dire que l’on va se transformer en pingouin quand on doit enfiler nos uniformes pour une cérémonie officielle. Il plaisante avec moi, mais contrairement à moi, je sais qu’il pourrait passer ses journées en costume blanc. Il s’en fiche. Tandis que j’ai la sensation d’étouffer. Je suis déjà en train de défaire les premiers boutons de ma chemise. La carte parfaite pour échapper à la conversation qui m’attend. La conversation que j’ai provoquée, mais que je préfère éviter, encore quelques secondes, quelques minutes. Chloe ne fera pas de remarques. Jamais. Elle sait à quel point cela peut être compliqué parfois. Elle commence à bien me connaître aussi. Elle me laisse du temps, un petit break avant de se mettre à table. Literaly.
Quelques minutes seul à l’étage. Le temps de respirer un coup. Le temps d’assurer que je ne vais pas craquer. Le temps aussi de remarquer le bordel que Charlie a laissé dans ma chambre. On verra ça plus tard. J’enfile un jogging, un vieux tee-shirt et rejoins Chloe. Jouer la carte de la franchise est simple avec lui. Elle est la première avec qui je suis si honnête depuis plusieurs mois. Avec elle, j’ai le droit de ne pas être au top de ma forme, j’ai le droit d’abaisser la garde, de ne pas me montrer si fort. Il n’y a pas de mensonge avec Chloe. Juste cette vérité que l’on a tant de mal à admettre. Et elle n’insiste pas. On oublie pour le moment. Juste un instant. Le temps pour moi de goûter son plan, de boire ma bière et d’agir comme un enfant. Juste quelques minutes. Assis sur le comptoir, je balance mes jambes dans le vide tentant de gagner un peu de temps. Le fait qu’elle soit là alors que je ne l’ai pas contacté m’impressionne réellement. « Je sais. » J’approche mon visage du sien en riant un peu. « Weirdo. » Et je recule pour prendre une gorgée de ma bière.
Je tente de gagner encore un peu de temps en interrogeant Chloe. Juste savoir comment elle va. Si sa visite est si innocente que cela. Ou pas. Elle est bien plus smart que moi. « Te défile pas Atwood. Toi d'abord. » Un haussement d’épaule, un soupire et mon regard qui croise le sien. Elle ne va pas lâcher l’affaire, je le sais. « En soit, rien de bien nouveau… » Je me sens con… Vraiment con. On dirait un adolescent qui ne sait pas trop ce qu’il veut. Coincé dans une situation un peu trop ambiguë, un peu trop folle. Tout le monde me dirait de faire demi-tour, de partir et pourtant, je m’accroche à elle comme jamais. « Depuis qu’on est rentré d’Irlande, on se voit régulièrement, on s’embrasse, on agit comme un couple presque et pourtant… J’ai l’impression que ça va s’écrouler du jour au lendemain. » Et depuis l’échec du mariage de Thomas, c’est de pire en pire. « Puis je vois le mariage de mon meilleur ami s’écrouler, il ne va pas bien. Ma nièce squatte l’appartement en étant enceinte jusqu’aux yeux. Et moi… Je sais plus trop où j’en suis. » Plus du tout même. Je ne sais même plus par où commencer. « Je me force à ne pas y penser. » Je m’enferme dans mon travail, dans le fait que je dois aider, Tom et Charlie. « Je me dis que ça va et subitement quand tu me poses la question, je me dis qu’en réalité je ne fais que me voiler la face. » Je descends du comptoir et bois une nouvelle longue gorgée de ma bière. « J’ai faim. » On évite. Encore et toujours.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Dernière édition par Cían Atwood le Mar 24 Mar 2020 - 23:13, édité 1 fois
Il revient changé, et déjà elle le reconnaît un peu plus, un peu mieux. Elle le suit des yeux, le voit évoluer des escaliers jusqu'à la cuisine, elle mémorise Chloe. Parce que même si elle s'approche du compte complet, même si elle semble avoir de bien bonnes bases au sujet de Cían, n'en reste qu'elle continue tout de même d'emmagasiner toutes les données qui pourraient compléter son dossier, ses notes mentales. Ça compte, pour elle. il compte, pour elle. « Weirdo. » et il s'installe sur le comptoir jambes ballantes. Elle laisse échapper un rire devant sa menace bonne enfant, le gratifiant d'un roulement d'yeux dont elle seule a le monopole en sa présence, apparemment.
« En soit, rien de bien nouveau… » elle ne dit rien, il cède enfin. C'est pas un combat et elle ne rafle pas la victoire là, au contraire, elle est attentive, elle s'est connectée à sa fréquence et à celle de son ami uniquement. Les pâtes peuvent frémir, la sauce peut bouillir, le vin peut rester las, oublié. Y'a plus rien qui a d'importance que ses aveux. « Depuis qu’on est rentré d’Irlande, on se voit régulièrement, on s’embrasse, on agit comme un couple presque et pourtant… J’ai l’impression que ça va s’écrouler du jour au lendemain. Puis je vois le mariage de mon meilleur ami s’écrouler, il ne va pas bien. Ma nièce squatte l’appartement en étant enceinte jusqu’aux yeux. Et moi… Je sais plus trop où j’en suis. Je me force à ne pas y penser. Je me dis que ça va et subitement quand tu me poses la question, je me dis qu’en réalité je ne fais que me voiler la face. »
Tout va trop vite, tout va trop mal. Il est perdu là-dedans, il reçoit tout à la tête avant même de pouvoir digérer un élément à la fois. D'une main réfléchie, elle prend doucement sa bouteille de bière encore lovée dans sa paume, valide qu'il lui en reste encore assez pour passer à travers la suite avant d'en voler une gorgée, gamine un jour, gamine toujours. Cían qui a faim mais il leur reste encore une bonne poignée de minutes avant que le repas soit prêt, qu'il patiente, parce qu'elle, elle est prête à le faire. Ils mangeront quand l'appétit sera là pour les bonnes raisons.
« Y'a du pain, en attendant. » conciliante, elle lui coupe un morceau qu'elle force avec une douceur infinie contre ses lèvres, avant d'appuyer sa silhouette au coin du comptoir à quelques centimètres de l'endroit où l'Atwood s'est hissé. « Qu'est-ce que tu veux, toi? » mis à part une assiette bien pleine, mis à part s'éloigner des drames de tous ua profit des siens, de tout ce qu'il a vécu dans une autre vie. « Parce que là, tu me parles de tout le monde. Tu me parles d'Eavan, de Thomas, de Charlie... » elle énumère, des gens qu'elle n'a jamais rencontrés mais qu'elle connaît par coeur de les avoir entendus relatés par son ami. « Mais si tu me parlais de toi, là, tu me dirais quoi? » son éternelle quête à elle, qu'elle transpose sur lui. Si tu suivais ta voie, la tienne, où te mènerait-elle?
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la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8416 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Elle n’insiste pas Chloe. Elle a tendu une perche. Elle a essayé. J’aurais très bien pu faire comme si je n’avais rien entendu. J’aurais pu lancer un débat sur le rouge qu’elle est en train de déguster. J’aurais pu changer de sujet et elle n’aurait rien dit. Non, elle aurait hoché la tête et elle aurait réessayer un peu plus tard dans la soirée. Cela fonctionne comme cela entre nous. On tente et on voit, mais on n’insiste jamais.
Partir me changer, c’était gagner du temps. Je savais que j’allais lui répondre, non pas parce qu’elle m’a explicitement demandé comment j’allais et qu’elle attendait une réponse honnête, mais plutôt parce que j’en ai cruellement besoin. Je ne parle jamais de moi, jamais de ce que je ressens. Il faut toujours creuser pour que je finisse par dire tout ce que je garde au plus profond de moi et la plupart du temps les gens s’arrêtent à la surface. Pas Chloe. En peu de temps, elle a compris qu’il fallait aller un peu plus loin de manière subtile. Elle avait trouvé le mode emploi sans que je lui donne la moindre indication, elle avait simplement pris le temps de tout voir en détail. Alors, assis sur mon comptoir, je vide mon sac. De manière légère, de manière globale. Peut-être que ça suffira, que je n’aurais pas besoin d’en dire plus pour me sentir un peu mieux. Je sais pas si je suis réellement prêt à en dire plus, pas avec une seule bière dans le sang. Il va m’en falloir plusieurs, aussi idiot que cela puisse paraître.
Je mords dans le bout de pain que me tend la brunette tandis qu’elle me fait clairement comprendre que mon discours ne l’a pas réellement convaincu. J’aurai dû m’y attendre. Un soupire quitte mes lèvres tandis qu’elle m’interroge à nouveau. Elle tente une nouvelle fois Chloe. Elle a l’air déterminé ce soir. Comme si elle savait qu’il ne fallait pas lâcher l’affaire, que j’étais sur le point de craquer. Elle me cuisine à petit feu et elle va réussir à ouvrir les vannes. Je suis aussi têtu qu’elle parfois et la plupart du temps, je refuse de craquer aussi facilement. Alors je lui offre la première réponse qui me viens en tête, ce qui me semble évident. « Je veux qu’ils aillent bien. » Parce que je penserai toujours à mes proches avant de penser à moi. C’est comme cela depuis des années et ce n’est pas près de changer. Mon regard croise celui de la Cohen et je comprends qu’il va falloir que je fasse bien mieux que cela. Je descends du comptoir pour aller me chercher une autre bière. Je mets un peu de distance, comme par sécurité. « Tant que Charlie et Thomas ont besoin de moi, je ne prends pas la peine de penser à ce que je veux moi. » Mes envies, mes besoins passent en second plan dans ce cas-là. Je commence à tirer sur l’étiquette de ma bière, signe de nervosité. « Je suis pas sûr de… » Un soupir, un élan du cœur. « Je suis pas certain de… En vrai, je suis sûr de rien. Je veux certaines choses, mais je sais pas si le meilleur. » Mes propres hésitations m’énervent et je finis par lâcher un : « J’en sais rien putain ! » Ce n’est pas contre elle, mais plutôt contre moi.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Dernière édition par Cían Atwood le Mar 24 Mar 2020 - 23:13, édité 1 fois
« Je veux qu’ils aillent bien. » elle comprend, ça. Elle comprend tellement qu'elle y pense, à lui laisser du leste, un peu, une fraction de seconde. Elle le voit bien que Charlie, que Thomas, qu'Eavan sont importants pour lui, elle le sait par coeur. Chloe qui fait des parallèles avec ses propres amitiés, qui serait prête à tout faire pour ceux et celles qui comptent dans sa vie sans même y réfléchir à deux fois. Et pourtant, ça grince, suffisamment pour qu'elle garde le silence, pour qu'elle le toise. « Tant que Charlie et Thomas ont besoin de moi, je ne prends pas la peine de penser à ce que je veux moi. » la pression qu'elle fait redescendre en nettoyant la commissure de ses lèvres du pouce, lui qui y a amassé des miettes collées, mais autrement elle reste de glace la brune, elle attend qu'il déverse. De quoi est-ce que tu as besoin, toi? Qui s'occupe de toi quand tu t'occupes d'eux?
Et il monte d'un octave, elle le voit venir, le connaît par coeur, son caractère, avec le temps. « Je suis pas sûr de… » oh si, il l'est. Il l'est tellement qu'il le ravale, il l'est tellement qu'il fait tout en son pouvoir pour retenir à l'intérieur, pour garder ça bien enfoui. « Je suis pas certain de… En vrai, je suis sûr de rien. Je veux certaines choses, mais je sais pas si le meilleur. » et voilà qu'il le dit, il lutte tellement fort contre lui-même que ça lui briserait le coeur Chloe, si elle n'était pas persuadée que ce qu'il est en train de faire sera salvateur pour lui. Il faut que ça sorte, mais il est tellement buté, il est tellement borné que jamais il n'assumerait à voix haute - et même en simple réflexion, s'il n'avait pas une adversaire à sa taille pour le relancer. « J’en sais rien putain ! »
« T'as pas besoin de crier je suis juste à côté de toi. » toujours calme, trop même. Et l'appartement est de nouveau plongé dans le silence, silence qu'elle ponctue d'un de ses coups d'oeil préférés, ceux qui scannent, ceux qui grattent à l'intérieur, ceux que Cían déteste, mais ceux dont Cían a le plus besoin. « Qu'est-ce que tu veux? » la question est simple et sans équivoque. Les pâtes peuvent bien bouillir, la sauce peut bien crépiter, ce qu'elle veut elle, c'est l'entendre lui le dire. « On en a rien à faire que ça soit le meilleur pour eux ou pour toi. Qu'est-ce que toi, tu veux? » et elle insiste, et elle s'implique, parce qu'il sait très bien qu'elle est dans son équipe là, qu'elle en sera coûte que coûte pour la suite. « À partir de ça, on verra ce qui est possible, et on avancera en conséquence. » on, encore. Avancer, toujours.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8416 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
De quoi est-ce que j’ai besoin moi ? Qu’est-ce que je veux réellement ? Je n’en sais rien. Je tente de me convaincre que la réponse n’est pas si évidente que cela. Et pourtant… Je l’ai sur le bout de la langue comme un secret trop bien gardé. Depuis bien trop longtemps. Chloe me déstabilise avec ses questions. Elle tape là où ça fait mal. Elle creuse. Elle incise sans anesthésie. Sans détour, jamais. Elle fait monter la colère en moi. C’est la seule réponse que je connais, laisser la colère prendre le dessus pour ne pas montrer le reste, pour ne pas exposer les blessures. C’est devenu instinctif. Hurler pour ne pas pleurer. Prétendre que je ne suis sûr de rien, que j’ai besoin de temps alors que la réponse, je la connais par cœur, et ce, depuis des mois. Depuis la naissance d’un certain petit bébé qui ne sera jamais le mien, mais qui a déjà gagner tout mon amour. Je ne sais plus vraiment sur quel pied danser. Je ne sais plus vraiment ce qui est socialement acceptable. Je ne sais plus grand-chose… Perdu entre mes sentiments et la décision qui semblerait être la plus logique, la plus rationnelle. La plus institutionnelle en réalité. Alors, je crie. C’est toujours plus simple et ça fait gagner du temps, ça détourne l’attention. Mais pas avec Chloe. Jamais avec Chloe. Elle me donne quelques secondes de répit malgré tout. Un instant et un geste de tendresse pour apaiser la tension, pour ralentir mon rythme cardiaque. Puis elle attaque à nouveau. « Qu'est-ce que tu veux? » La question tourne en boucle dans ma tête. Mon corps tout entier lutte pour lui donner la réponse. L’admettre à voix haute, c’est rendre tout cela réel, c’est admettre que j’en suis enfin venu à une conclusion, que je sais ce que je veux. Lui répondre, c’est mettre mes peurs de côtés, c’est affirmer tout ce qui me paralyse depuis des mois. Qu’est-ce que tu veux toi Cian, hein ? La réponse, elle est là. Elle attend patiemment de sortir et je tente de gagner du temps, encore. Je commence à faire les cent pas dans la cuisine au bord de la crise d’hystérie ou de colère, je ne sais plus trop. J’ai envie de retourner tout l’appartement tout autant que j’ai envie de répondre à mon amie. Je l’ai la réponse. Dans le fond, je crois que je l’ai toujours connu cette foutue réponse. Il est juste temps de l’admettre, pour de bons. « C’est pas toi que je voulais trouver dans ma cuisine en rentrant. » Sans équivoque, net et précis. Je sais qu’elle ne le prendra pas personnellement, elle n’est pas comme ça Chloe. Je pourrais presque deviner le sourire satisfait sur son visage. Un instant, j’attends la réplique suivante, celle qui me demandera encore une fois ce que je veux. « Je voudrais lui pardonner. » Un soupire. « En réalité, je crois que je lui ai déjà pardonné, depuis que je suis parti la chercher à l’autre bout du monde. » Je n’aime pas parler de ça, je n’aime pas parler de moi. Jamais. C’est tellement plus simple de se préoccuper des autres, de ne jamais rien laisser échapper sur soi. « Je... » Une hésitation et je me tourne vers la brunette, plongeant mon regard dans le sien. « Je suis un doux optimiste, un naïf si j’avoue vouloir élever sa fille comme la mienne. Si j’accepte, encore une fois, de prendre le deuxième rôle auprès d’un enfant ? »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Dernière édition par Cían Atwood le Mar 24 Mar 2020 - 23:13, édité 1 fois
Ce n'est pas la première fois qu'il crie devant elle. Et elle ne le prend jamais personnellement Chloe, elle a appris très tôt dans leur relation à quel point Cían évacuait ainsi sa rage, sa colère, son trop plein d'émotion. Lui répondre de la même façon ne ferait rien de mieux que d'attiser le feu, son calme prenant le relai à chaque nouvelle occasion que l'Atwood lui laissait. Il brusquait les eaux, elle réalignait le navire, et ils fonctionnaient si bien et si naturellement ainsi que changer la formule lui semblait absolument inutile. « C’est pas toi que je voulais trouver dans ma cuisine en rentrant. » franc et honnête. Elle l'appréciait pour ça, pour des tas d'autres raisons mais celle-ci encore plus. « Je savais que j'aurais dû prendre un truc tout fait au supermarché au lieu de te cuisiner quelque chose de personnalisé. » elle ridiculise, elle dédramatise, elle l'écoute aussi, quand sa pique vole vers un silence, quand son ami reprend l'initiative tout seul, à son grand soulagement.
« Je voudrais lui pardonner. » il parle au conditionnel, il gratte encore des éléments d'un passé qui fait écho au sien à Cohen. Elle n'a jamais jugé Eavan pour des raisons évidentes, et pourtant elle comprend maintenant l'envers du tableau autant et aussi bien a-t-elle pu être aux côtés de Cían durant de longs mois. « En réalité, je crois que je lui ai déjà pardonné, depuis que je suis parti la chercher à l’autre bout du monde. » son sourcil se hausse, bien plus attentive qu'étonnée. Il réfléchit à voix haute, il s'en donne le droit, et ce serait mentir de dire que Chloe n'est pas exagérément rassurée de voir qu'il fait le processus tout seul. Elle aurait pu le guider, elle aurait voulu, mais qu'il le fasse d'emblée la rend bien plus fière qu'il ne le réalisera jamais. « Je suis un doux optimiste, un naïf si j’avoue vouloir élever sa fille comme la mienne. Si j’accepte, encore une fois, de prendre le deuxième rôle auprès d’un enfant ? »
« Ça fait de toi un père. » elle tranche, catégorique, probablement plus dure que n'importe quelle autre oreille compréhensive ayant pu être près d'eux. Mais c'est ce qu'elle croit fermement, c'est ce qu'elle sait sincèrement pour avoir assisté à tant de familles brisées se reconstruire de nouveaux parents si aimants qu'on en oubliait la toxicité des anciens. « Y'a pas de deuxième place, sauf si tu t'en convaincs toi-même. Tant que tu l'aimes comme si c'était ta propre fille, les rangs ils servent à rien. » l'évidence, maintenant que son ton s'est adoucit, maintenant qu'elle se resserre du vin, ouvre une nouvelle bière qu'elle fait rouler entre ses paumes une seconde supplémentaire. « Mais tu le sais déjà tout ça, t'es juste trop borné pour te croire quand t'as des élans de lucidité. »
La bouteille qu'elle lui tend finalement, le sourire en coin qu'elle a fait naître un peu plus tôt qui laisse place à un air concerné, à une expression totalement dédiée. « Pourquoi c'est pas chez elle que tu es rentré ce soir, mais chez toi? » si ce n'est pas avec moi que tu veux être, mais bien avec elle?
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8416 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Elle écoute avec attention Chloe. Cela en deviendrait presque déstabilisant. Elle pourrait entrer dans le jeu, elle pourrait hurler à son tour, mais elle se contente de me fixer et au final, c’est moi qui entre dans son jeu. Elle attendait que les réflexions viennent de moi, que je sois le premier à tracer une conclusion dans ce bordel de questions. Elle me brusque, je tacle en retour. Je sais qu’elle ne le prendra pas personnellement, je sais que dans le fond tout ce qu’elle veut entendre, c’est la vérité. Elle me repousse dans mes retranchements Chloe, mais sans jamais juger. « Je savais que j'aurais dû prendre un truc tout fait au supermarché au lieu de te cuisiner quelque chose de personnalisé. » Un rire nerveux m’échappe tandis que je lève les yeux au ciel. « La prochaine fois, je t’épargne l’effort. » Alors qu’elle adore débarquer à l’improviste et prendre ses quartiers chez moi. Je ne lui en veux pas. Enfin… Peut-être un peu sur l’instant, mais plus tard j’en serais reconnaissant, je le sais.
Elle ne s’arrête pas là Cohen, elle creuse encore un peu sans jamais poser les questions directement. Elle me fait tourner autour du pot ou plutôt c’est moi qui n’arrive pas à aller au point qui fait mal. Je tourne en rond depuis des mois. Cette volonté de pardonner à Eavan et cette peur qui me colle à la peau. Puis l'arriver d’Ailis qui a tout chambouler. Je n’étais pas censé assister à sa naissance, je n’étais pas censé l’avoir dans mes bras en premier. Je n’étais pas censé tomber sous son charme en moins de quelques secondes. Et pourtant, c’est bel et bien ce qui a fini par arriver. « Ça fait de toi un père. » Elle ne prend pas de détour Chloe, elle tranche dans le vif. Elle réveille les vieilles cicatrices sans prévenir. « Y'a pas de deuxième place, sauf si tu t'en convaincs toi-même. Tant que tu l'aimes comme si c'était ta propre fille, les rangs, ils servent à rien. » Pourquoi tout le monde ne cesse de me répéter cela ? Pourquoi cela ne devrait pas avoir d’importance ? C’est censé en avoir non ? Le sang, c’est ce qui fait la famille. Non… Bien sûr que non Cian. Et pourtant… J’ai du mal à intégrer la place que je pourrais prendre dans la vie d’Ailis. Ou le problème se situe ailleurs, mais ça elle l’a déjà compris Cohen. « Mais tu le sais déjà tout ça, t'es juste trop borné pour te croire quand t'as des élans de lucidité. » Elle m’énerve. Je déteste être si transparent. Alors je prends la bouteille qu’elle me tend. Je bois une longue gorgée, je tente de gagner du temps. Je n’ai pas envie de partir dans cette direction. Je ne sais pas si je suis prêt à mettre mon cœur sur la table entre deux plats de pâtes. Mais elle ne l’entend pas de cette oreille la brunette. « Pourquoi c'est pas chez elle que tu es rentré ce soir, mais chez toi? » Elle insiste et elle tape juste. Pourquoi je suis ici avec Chloe alors que je voudrais être ailleurs ? La réponse, je la connais depuis longtemps. « Je suis terrorisé. » soufflais-je dans un murmure. Je lui tourne le dos, je joue avec mes doigts, je tire sur mon tee-shirt. Je soupire longuement. « Je supporterai pas de la perdre encore une fois. » Elle est se situe là, la vérité pur et dur. Avec Eavan, je me suis autorisé à tomber amoureux. Je lui ai donné tout ce que j’avais et elle m’a trahi comme personne ne l’avais jamais fait auparavant. « Alors je rentre ici en me disant que ça fera moins mal. » Je hausse les épaules et me tourne enfin de nouveau vers mon amie. « Puis j’ai la chance de tomber sur toi parfois. » Rire nerveux. « Même si tu soudoies avec des pâtes et de la bière. » Merci Chloe.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
« Je suis terrorisé. » elle arrête tout ce qu'elle faisait déjà Chloe, elle arrête et se poste bien droite, attentive, son regard planté sur la silhouette de son ami même s'il l'exclut de la plus légitime des façons. La confidence fait mal et elle l'entend dans sa voix brisée, jamais elle ne forcerait à faire quoi que ce soit d'autre ou de différent ; il y va à son rythme, elle attend. « Je supporterai pas de la perdre encore une fois. » elle hoche de la tête, la brune obsolète, elle ne laisse filer aucune inspiration ni expiration sonore toutefois, bien trop concentrée à découvrir à nouveau à quel point leur lien est fort, à quel point il lui fait confiance pour lui partager la vérité, sans y ajouter le moindre filtre. « Alors je rentre ici en me disant que ça fera moins mal. »
Elle inspire, maintenant. Elle se l'y autorise. Quand elle sait que la suite fera aussi mal qu'elle est nécessaire. S'il ne lui a pas menti, jamais elle ne lui fera l'affront de ne pas être entièrement franche avec lui. « T'es conscient qu'avec ce que tu fais là, t'as plus de chance de les perdre que si tu essaies, vraiment, avec elles? » et c'est ça, le drame. Le drame, c'est qu'il craint une réalité qu'il ne se donne même pas la chance de vivre. Le drame, c'est qu'il est terrorisé par une finalité qu'il provoquera s'il se garde loin d'elles volontairement alors qu'il devrait mettre tous les efforts qu'il a en lui, investir toutes les forces qui lui restent à ne construire que du beau pour s'assurer de les garder près de lui pour toujours.
Il renchérit, elle s'appuie un peu plus sur le comptoir sans jamais quitter ses prunelles des siennes. « Puis j’ai la chance de tomber sur toi parfois. Même si tu soudoies avec des pâtes et de la bière. » elle pouffe de rire. Malgré son impulsivité, malgré son caractère piquant, malgré ses hauts et ses bas, elle ne l'échangerait pour rien au monde et il le sait très bien, autant qu'elle sait que l'inverse est toute aussi valable. « Hey, je fais ça autant pour toi que pour moi. » elle tinte sa bouteille à la sienne, piquant une pâte à même le plat de préparation avant de secouer la tête pour elle-même, de mettre en place un plan dont il ignore tout, qu'elle lui annoncera au fur et à mesure.
« T'as des plats, pour emporter? » elle fait volteface, n'attendant pas sa réponse maintenant qu'elle fouille dans ses placards, déniche l'objet de son désir, commence à remplir le réceptacle des pâtes qu'elle a cuisinées avec la finalité aussi claire pour elle qu'elle le sera maintenant, pour lui. « Va les voir, Cían. Je m'occupe de la vaisselle. » le plat fermé, rempli, qu'elle presse doucement sur son torse, le sourire le plus rassurant qu'elle a qui glisse sur ses lèvres.