with every broken bone i swear i lived » jailey #8
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Deux billets d’avions, direction Bali. Trois semaines loin de l’Australie, loin de Brisbane, loin des problèmes. Loin de tout. Je lui avais promis. Les derniers événements m’ont confirmé que l’on en a cruellement besoin. Depuis ma sortie de l’hôpital, je vois bien que Jill marche sur des œufs avec moi. Je vois bien qu’elle aimerait que l’on discute de tout ce qui c’est passer, mais qu’elle n’ose pas aborder le sujet. Je ne sais pas ce qu’elle craint, mais je ne supporte plus cette situation. Il est temps que l’on discute. Elle est retournée à sa colocation il y a deux jours, je me suis enterré dans le boulot. Pour prétendre que tout allait bien, pour prétendre que je n’ai pas peur de l’avenir. Ce matin, je n’arrivais pas à me concentrer… Je ne cessais de penser aux non-dits entre Jill et moi. Notre couple qui prenait un si mauvais départ alors que l’on c’était juré d’être honnête. Je ne veux plus commettre les mêmes erreurs. Je ne veux plus commettre aucune erreur, en réalité. Il est temps de cesser de se soucier des autres et de penser à nous. Alors, j’ai envoyé un message à la jeune femme, lui demandant de me retrouver à la plage le soir même. Puis je suis parti acheter nos billets… Ce n’était pas réellement sur un coup de tête, on en avait parlé. On décolle dans trois jours. Si tout va bien.
Assis sur le sable, j’attends nerveusement. Je tente de me concentrer sur le bruit des vagues. Elle va venir. Elle est juste toujours en retard. Je joue avec ma montre, je compte le nombre de vagues, j’enlève mes chaussures, regarder les mouettes jouer avec le vent. Je m’occupe l’esprit. Je suis nerveux alors que tout devrait bien se passer. Elle va comprendre que j’ai coupé les ponts avec Ginny, que je veux tout tenter pour nous. Je vais l’écouter, prendre ses remarques en comptes, ses doutes aussi. Je vais lui donner l’occasion de parler à cœur ouvert. On en est capable. Tel deux adultes qui se font confiance. Aucun d’entre nous ne s’y connaît réellement en relation durable et stable, mais on essaye. On tente, on se rate et on se rattrape. C’est le plus important.
Lorsque j’entends des bruits de pas derrière moi, j’ose à peine me retourner. Je suis nerveux sans réellement savoir pourquoi. Pour la première fois de ma vie, je pars avec l’idée que tout se passera bien. Pour la première fois, je veux être celui qui pense de manière positive. Je veux croire en l’avenir. Je veux nous donner cette chance. Je me lève et lui sourit lorsque nos regards se croisent. « Hey… » Elle semble nerveuse elle aussi. Alors, j’attrape ses hanches et enroule mes bras autour de son corps. Je l’embrasse tendrement. Je tente de lui faire comprendre que tout ira bien. Que l’on ira bien. Ma main se glisse dans la sienne et on s’assoit l’un à côté de l’autre. Si proche que nos bras se frôlent. « J’ai pensé qu’on avait besoin de se parler. » dis-je doucement. « Je sais que tu n'as pas osé ces derniers jours, mais je suis prêt à t’écouter et à vraiment discuter Jill. De tout. »
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Jill doit rejoindre sur la plage à 19h. Et elle est stressée. Elle a beaucoup de choses à lui dire, ils doivent parler. Mais elle n'y arrive pas, c'est bien trop compliqué. Il n'était pas en état, il était trop blessé. Il y a eu son séjour à l'hôpital, et la discussion avec Isy. Dont Bailey n'est pas au courant non plus. Est ce qu'elle devrait lui en parler ? Bien sûr que oui elle devrait. Ils ont promis de ne plus rien se cacher. Jamais. Et c'est ce qu'elle fait depuis des jours. Pour le préserver, en partie. Mais ça la ronge de l'intérieur. Elle n'aime pas lui cacher des choses, surtout les choses qui l'énervent. Elle sait aussi que ce n'est pas bon quand elle ne parle pas comme ça. Quand elle garde tout pour elle. Elle pourrait exploser, elle le sait très bien, mais elle ne veut pas s'engueuler avec Bailey. Ce serait bien trop dur à gérer pour les deux.
2 jours sans nouvelles. Rien. Jill est restée dans son appartement et au DBD quand Bailey était sûrement au travail. Repousser l'échéance. Toujours repousser l'inévitable. Mais il voulait parler, elle le savait. Elle se dirige donc vers la plage, et l'observe pendant de longues minutes. Il est assis à jouer avec sa montre et ses chaussures. Il a l'air nerveux, peut-être autant que Jill. Elle finit par s'avancer vers lui, lui rendant son étreinte et son baiser. Il lui avait manqué. « Salut... » C'est presque un chuchotement à ce stade. Et elle s'assoit à côté de lui dans le sable. « T'es sûr ? » Elle essaie de continuer à repousser. Mais Bailey n'est pas de cet avis. Elle voit à son regard qu'elle doit lui raconter, qu'il est encore fragile mais qu'il est prêt à tout entendre. Alors elle secoue la tête, ne sachant même pas par quoi commencer. « Moi aussi j'ai paniqué quand Noah à fugué. » Elle parle tout en observant l'horizon, pour ne pas croiser son regard. Elle ne veut pas voir ses yeux, elle veut seulement parler de tout ce qui ne va pas. « Et j'ai passé une semaine toute seule. Je savais pas où il était, je savais pas où t'étais non plus. J'avais pas nouvelles, personne ne me parlait à moi. J'ai fait des allers-retours entre la chambre, le piano et le DBD. En espérant que je te croiserai quelque part à un moment donné. J'ai hésité plusieurs fois à aller au studio, mais je me suis dit que tu voulais pas me voir. Et e voulais pas interférer entre toi Ginny et Noah. Parce que y'aura toujours toi Ginny et Noah et je pourrais rien y faire. Je veux pas briser la vie de Noah non plus et sa vision de la famille parfaite, et je fais pas partie de son schéma. » Jill pourrait presque se mettre à pleurer à cette idée, mais elle respire. « Et Ginny qui interfère toujours dans la vie de tout le monde parce qu'elle passe toujours en priorité, TOUJOURS. Que ce soit pour toi, pour Auden, pour Matt ou pour n'importe qui. C'est toujours Ginny qui passera la première, je suis toujours au second plan, et je la déteste depuis qu'Auden a débarqué. Tu peux même pas t'imaginer à quel point je la hais, et à quel point j'aurais préféré que ce soit sa tête à elle que j'aurais pu éclater contre le mur. » Il lui a dit de tout dire, alors elle le fait. « Et j'ai discuté avec Isy après ton hospitalisation. On a parlé de Ginny, et j'ai dit beaucoup de choses, et peut-être un peu trop... »
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Je remarque de suite dans son regard, dans sa démarche, que Jill est nerveuse. Bien plus que moi. Elle sait pourquoi je lui ai proposé de se retrouver ici. Avant, alors que l’on se fréquentait quand l’envie lui prenait, on se retrouvait déjà ici pour discuter. Ce n’était pas la même chose à l’époque. Les choses ont changé, on a évolué et aujourd’hui, je sais que je veux me battre pour notre relation. Je ne veux pas que les choses se dégradent, loin de là. Cette fois, je suis confiant. Tout du moins, je tente de l’être le plus possible. Je veux tout faire pour que notre couple fonctionne. J’en ai envie. C’est bien la seule chose qui m’aide à me lever le matin ces derniers temps. Alors, je la prends contre moi, je l’embrasse tendrement même si elle semble distante. Ce n’est rien. Je sais que l’on va passer au-dessus de cela. Je ne me suis jamais vu aussi optimiste. C’est rare et j’espère qu’elle le verra. Vraiment.
Assis l’un à côté de l’autre, je lui donne la possibilité de vider son sac. Je sais qu’elle en a cruellement besoin. « Moi aussi, j'ai paniqué quand Noah a fugué. » Et je comprends à quel point, j’ai pu merder avec elle… Mais je ne dis rien. Je lui laisse le temps de parler, de me dire tout ce qu’elle garde pour elle depuis quelques jours. Ma main se glisse sur son bras lorsqu’elle parle de Ginny. J’ai toujours connu les tensions entre les deux sœurs, mais je n’avais jamais vu cela du point de vue de Jill. Je n’avais jamais compris à quel point elle pouvait se sentir mise de côté au profit de sa propre sœur. La culpabilité monte petit à petit. J’ai longtemps fait passer ma relation avec Ginny avant le reste, pour tenter de garder cette famille à flot. Il faut croire que je me raccrochais à quelque chose de mort depuis longtemps. Il est temps que l’on redéfinisse nos rôles, les uns les autres. Je voudrais la rassurer de suite, mais Jill a encore des choses à dire. Elle m’apprend avoir discuté avec Isy lorsque j’étais à l’hôpital et un rire nerveux m’échappe. Il faut croire que l’on a tout les deux eu une conversation avec le jeune homme. Je souffle longuement et bouge quelque peu pour me retrouver nez à nez avec Jill. J’ai besoin de la regarder dans les yeux pour lui parler de tout cela. « Il n’y aura plus jamais de Ginny, Noah et moi. » Le dire à haute voix me fait frissonner quelque peu. Il s’agit de ma décision, je dois juste réaliser petit à petit. Je vois que Jill semble perdue et que je vais devoir m’expliquer. « Noah et moi, ça existera toujours. Je ne l’abandonnerai jamais. Mais ta sœur… » Je cherche mes mots un instant. « Je suis allé la voir deux jours après… Je lui ai dit au revoir… C’était devenu trop. On ne s’entends plus du tout, on se fait du mal et il est temps que je fasse ma vie sans elle et inversement. Ginny et moi ça n’a jamais exister dans une dimension amoureuse et désormais ça n’existera plus du tout. J’ai fait tout ça pour me concentrer sur nous. » Je lui souris un peu et viens caresser sa joue du bout des doigts. « J’ai complètement foiré la semaine dernière, je me suis concentré sur Noah et je pensais que Ginny t’avait tenu au courant. Visiblement, je me suis trompé… Je suis tellement désolé, Jill. Je voulais pas te faire du mal, je… Je voulais juste que tout aille bien pour Noah. » Je soupire quelque peu n’ayant pas l’habitude que tout soit si transparent entre nous. « Je ne mentais pas quand je t’ai dit que je ne voulais plus avoir aucun lien avec Ginny en dehors du fait qu’elle soit ta sœur. Je veux me séparer de cette partie de ma vie. Je voudrais que ce soit toi et moi… Parce que je t’aime Jill et j’ai conscience que tout est encore fragile entre nous et… Tu es juste plus importante. C’est tout. » Je ne sais comment l’expliquer autrement.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Elle est assise et elle regarde dans le vide. Bailey veut qu'elle parle, et elle va le faire. Elle marque une pause de quelques secondes avant d'ouvrir les vannes. Elle sait que si elle commence à parler ça ne s'arrêtera pas. Elle n'est pas à l’abri que quelques larmes finissent par rouler sur ses joues. Mais elle est forte Jill, elle est forte et elle ne veut pas perdre Bailey. Et elle ne veut plus lui mentir. Ils ont besoin d'avoir cette conversation. Elle a besoin de ne plus douter constamment. Et ce soir, soit ça passe, soit ça casse. Soit Bailey accepte tout ça et Jill aussi, soit tout sera terminé, parce que ce sera toujours bien trop compliqué.
Elle parle Jill, elle ne s'arrête pas. Tout ce qu'elle se retenait depuis des jours, elle parle de tout. De ce qui lui fait peur, de ce qui lui fait mal. Elle parle à cœur ouvert, comme elle le fait rarement. Bailey est une des seules personnes qui la connaisse vraiment, sous toutes ses facettes. Il la laisse parler jusqu'au bout, il ne la coupe pas, et elle ne la regarde pas. Elle sait que certaine parties de son discours font mal, mais elle doit aller jusqu'au bout. Elle finit par s'arrêter de parler et Bailey rigole légèrement. Elle sourit en se tournant vers lui. « Qu'est ce qui te fait rire ? » Et il commence à lui parler lui aussi. Mais il la rassure, il lui dit toutes ces choses qu'elle a toujours voulu entendre. « Je veux pas que t'abandonnes Noah, au contraire Bai... Même moi je pourrais pas me passer de lui dans ma vie. » Elle l'aime ce petit bonhomme. Et elle apprend qu'il est déjà allé voir Gin. Elle soupire un peu avant d'entendre qu'il lui a dit au revoir. Elle le regarde dans les yeux, un peu confuse. Comme si tout ça était encore trop beau pour être vrai. Il veut se concentrer sur eux, et uniquement sur leur relation. Alors Jill sourit. Elle a l'impression qu'il comprend enfin tout ce qu'elle a pu vivre et ressentir pendant toutes ces années. Mais elle le laisse continuer de parler incapable d'articuler quoi que ce soit. Il lui parle de la semaine affreuse qu'ils viennent de passer. Elle secoue la tête en baissant un peu les yeux. « Personne ne m'a mis au courant de quoi que ce soit. Et normalement, on doit marcher ensemble, on doit pas se mentir. C'était pas à Ginny de m'avertir. » Il n'est pas au courant de la visite imprévu de Ginny et de toute la discussion qu'elles ont eu entre sœurs. « On a parlé avec Gin pendant la semaine. Elle est venue chez toi et on a parlé. » Elle ne détaille pas vraiment. C'est comme si les mots sortaient sans qu'elle ne puisse y réfléchir. « Tu es juste plus importante. C'est tout. » C'était la première fois. La toute première fois qu'elle passait avant Ginny pour quelqu'un. Elle pose ses lèvres sur celles de Bailey. « Je te crois, je te fais confiance... » Elle doit essayer, elle doit le faire si elle veut que tout ça fonctionne. « Et comment tu comptes faire pour plus la voir ? Vous habitez dans la même ville, avez plus ou moins un enfant en commun... Je vois pas comment tu vas pouvoir faire. »
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870
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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Assis l’un à côté de l’autre, on prend un instant avant de se lancer dans cette conversation à cœur perdu. On ne peut plus faire marche arrière, on recule le moment fatidique depuis bien trop longtemps. Je sais que Jill veut des explications concernant la fugue de Noah, ma semaine d’absence et autre. Il est temps de mettre les choses à plat. Et pour la première fois, la perspective de cette conversation ne m’angoisse pas. Je suis nerveux, mais pas au bord de la crise d’angoisse. Je sais que j’ai pris la bonne décision, que Jill va comprendre mon cheminement. Je l’espère tout du moins. Il est temps de lui faire part de tout cela, mais je lui laisse l’honneur de commencer. Je vois bien qu’elle en a gros. Elle ne le dira jamais Jill. Si on lui pose la question, tout ira toujours bien. Jamais elle ne flanchera. Cela a longtemps pris avec moi, mais ce n’est plus le cas depuis des années déjà. Je la connais plus qu’elle ne veut bien le croire ou bien l’admettre.
Bien entendu, elle me parle de Noah, mais surtout de Ginny. Je m’y attendais. Elle a toujours été le problème entre nous. Toujours. Jillian a été témoin de notre relation. Pendant des années, elle a observé de loin, elle nous a vu devenir proche, créer un lien indescriptible et elle n’a jamais trouver sa place au milieu de tout cela. On ne lui a jamais réellement laissé l’occasion de pouvoir s’immiscer entre nous. On souffrait en silence et on avait bâti des murs autour de notre famille pour se protéger. Il aura fallu du temps, mais désormais les cloisons sont tombées. Désormais, le lien persiste, mais la relation se diffère. J’ai pris la décision de prendre mes distances et je finis par l’avouer à Jill. Elle doute. Cela se voit dans ses yeux. Elle aimerait se réjouir, mais elle n’ose pas crier victoire trop vite. On va encore piétiner quelque temps. Je vais devoir faire mes preuves, je le sais… « Personne abandonnera Noah, il n’a rien demander à personne ce petit bonhomme. » Noah est un dommage collatéral du délire de nos parents respectifs. Il n’a pas à payer pour les erreurs des adultes. Il a exprimé la volonté de me garder dans sa vie et jamais je ne le décevrai. Plus jamais.
Au fur et à mesure de la conversation, Jillian m’apprend que personne ne l’avait tenu au courant de quoique ce soit durant cette semaine où je n’ai vécu qu’au travers de Noah. Je sais que ses paroles qui semblent si douces, cache de nombreux reproches à mon égard. Je n’ai pas été capable de la contacter, je n’ai pas pensé à cela et je m’en veux énormément. « Rien de ce que je pourrais dire excusera mon silence. Je suis désolé, Jill… » Un soupire, qui m’échappe et mon regard qui accroche le sien. « Je pensais à Noah, je n’avais que lui en tête. » Lui. Personne d’autre. Et lorsque la jeune femme m’apprend qu’elle a eu une discussion avec sa sœur dans ma maison, mon corps tout entier se tend. Qu’est-ce que Ginny est allée lui dire ? Est-ce pour ça que Jill semble si distance, si attristée par les événements ? Instinctivement, je pose ma main sur le bras de la brunette. « Qu’est-ce qu’elle t’a dit ? » Il y a encore quelques semaines, quelques jours, mon ton aurait été bien plus tempéré. J’aurai essayé de gérer la chose sans accuser personne, sans pointer du doigt. Aujourd’hui tout semble si différent. Je deviens méfiant à l’égard de Ginny et je protège Jill. Un changement qui aurait dû avoir lieu il y a bien plus longtemps. Un changement que j’ai mis trop de temps à opérer.
« Et comment tu comptes faire pour plus la voir ? Vous habitez dans la même ville, avez plus ou moins un enfant en commun... Je vois pas comment tu vas pouvoir faire. » La question à cent balles. Je me suis précipité, emballer par mes émotions. J’ai dit adieu à Ginny sans mettre en place aucune organisation. On verra. On agira plus tard. Pourtant, je sais que je ne céderai pas. Pas pour l’instant. « Je sais que je vais être amené à la voir. » Je soupire doucement et lève les yeux pour croiser ceux de Jill. « Mais entre la voir cinq minutes pour récupérer Noah et la protéger sans réfléchir il y a un gouffre. » J’avoue mes erreurs passées pour la toute première fois. « Moi aussi, j’ai parlé avec Isy, tu sais. » Je hausse un peu les épaules. « Je sais que je pourrais parler avec lui pour récupérer Noah le temps d’un week-end. Je sais que je peux éviter Ginny au moins un temps… J’en ai besoin. On en a besoin tous les deux. » Je n’en démordrai pas Jill est devenue ma priorité. « Et je t’avoue que j’ai un programme loin d’ici pour nous. » Et je lui tends l’enveloppe caché dans la poche de ma veste.
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Ils sont en face l'un de l'autre désormais. Et Jill l'écoute attentivement, elle veut croire en tout ce qu'il dit. Elle espère que tout ça va être le nouveau départ dont ils ont tant besoin. Ils s'aiment à ça devrait être le principal non ? En théorie oui. Mais leur vie et leurs familles sont bien plus compliqué que la moyenne. Tout était toujours intense et dramatique. Pourquoi il fallait toujours que ce soit aussi dramatique ? Jill était terriblement fatigué de toutes ces histoires, et elle savait ce qu'elle voulait maintenant. Tous les sujets sensibles sont abordés. Bien évidemment, ils parlent de Noah. Elle a besoin d'en parler, il a besoin de comprendre à quel point ce petit garçon est important pour elle. Qu'elle pourrait ruiner son bonheur pour lui. « Non, il est trimbalé entre toutes nos histoires alors qu'il n'a rien demandé... » Et elle sourit un peu en parlant de lui. « Tu crois qu'on va devoir lui en parler ? » Bien sûr qu'ils vont devoir lui en parler, et ça va être compliqué.
Et cette semaine, cette semaine affreuse qu'elle aimerait tellement pouvoir oublier. Que tout ça n'est jamais fait partie de sa vie. Elle ne c'était jamais sentie aussi seule que là. Elle hoche la tête quand il s'excuse, même si c'est facile d'oublier tout ça. « On peut pas avoir uniquement Noah en tête. Si je pensais qu'à Noah, je t'aurais quitté Bai, parce que je suis persuadée qu'il va mettre beaucoup de temps à accepter le fait que je me mets entre Ginny et toi... » Mais elle ne le fera pas, parce qu'ils vont essayer. Ils vont essayer de construire quelque chose de solide et de sain pour tout le monde. Et elle parle de son entrevue avec Ginny, de quand elle est venue pour parler avec Jill. Et Bailey a l'air plutôt méfiant. « Elle est venue me voir pour me demander comment je me faisais pour être moi-même. Et on a fini par discuter de tout et de rien. Elle m'a dit qu'elle était contente pour nous, et pleins d'autres trucs. On avait jamais discuté comme ça, et elle a tout détruit en une seconde. » Jill secoue la tête, elle pourrait presque regretter si elle ne détestait pas autant Ginny en ce moment.
Il a enfin réalisé. Il a enfin compris tout ce que Jill avait pu ressentir pendant toutes ces années. Pendant ces dernières semaines. Elle veut y croire, elle veut le croire et lui faire confiance. « Je veux te croire, mais tu sais, je pourrais pas supporter de nouveau que tu la fasses passer avant moi, c'est trop dur à gérer... » Ils avaient tous les deux beaucoup de mal à gérer leurs émotions. Lui aussi a parlé avec Isaac, et Jill sourit. « Isy est un mec bien... » Elle avait appris à le voir d'un nouvel œil après cette soirée. Et elle doit s'avouer qu'elle l'appréciait. Il lui dit qu'il a un programme pour eux en lui tendant une enveloppe. « C'est bien mystérieux tout ça » Elle prend quelques secondes avant d'ouvrir l'enveloppe. Deux billets, elle ne regarde même pas où ils partent avant de poser ses deux mains sur ses joues et d'embrasser Bailey avant de lui faire un grand sourire.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870
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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
L’étape a été difficile à franchir, mais nous voilà l’un en face de l’autre prêt à tout se dire. Plus de mensonges, on ce l’était promis. Je n’ai pas été le meilleur des compagnons durant les dernières semaines, je me suis concentré sur Noah puis j’ai cherché à fuir la réalité. Et pourtant… En quelques jours, j’ai pris plus de décisions importantes pour ma relation avec Jill que durant ces dix dernières années. Et si on évoque Ginny, on est bien obligé d’évoquer Noah. La seule pièce du puzzle qui me fait rester dans le coin. Je ne pourrais pas faire subir cela au petit garçon, il ne mérite pas qu’on l’abandonne une énième fois pour des bêtises d’adultes. Comme le souligne si bien Jill, il n’a rien demander de tout cela, il a été catapulté dans cette famille et maintenant, il est temps que l’on prenne soin de lui. Pas du petit Noah malade, mais du Noah qui grandis et qui a besoin d’avoir du temps avec sa maman, avec moi qu’importe l’étiquette que l’on me collera sur le front. Il a besoin de nous. De son oncle Matt, de sa tante Jill, d’Isy, et même d’Auden, même si je refuse encore de l’accepter. Il a besoin de tout son petit monde. Et je pense qu’il est temps qu’on arrête de lui mentir et de lui cacher nos vies. Il est intelligent Noah, il a compris que notre famille n’était pas conventionnelle, que nous n’étions pas comme les autres. Je vois que l’idée semble effrayer Jill et pourtant, je reste convaincu que ce soit la meilleure chose à faire. « J’aimerais qu’on lui en parle oui… Peut-être pas de suite, pas demain, mais bientôt. » Pour lui prouver que tout ira bien, que sa relation avec moi ne se défini par uniquement par le biais de sa mère. Et on parle encore de Noah, celui qui a occupé mes pensées lors de ma semaine d’absence. Et Jill qui se dénigre encore et encore. Persuadée qu’elle viendra quelque chose qui a déjà explosé, qui est déjà en mille morceaux. J’attrape son visage entre mes mains, la forçant à me regarder. « Eh tu ne te mets entre personnes Jill. Personne. » Ma voix se fait insistante. Je ne lâche pas ses iris des miennes. Il faut qu’elle comprenne, il faut qu’elle accepte elle aussi. « Il ne pense pas cela d’Isy, pourquoi il penserait ça de toi ? Tu sais… » J’hésite un instant et fini par me lancer. « Je crois qu’il a déjà compris… Il est intelligent, il est malin. Il sait que je ne suis pas pareil avec toi. Il sait que t’es l’une des rares personnes à pouvoir me calmer quand tout va trop vite pour moi, il me l’a dit. » Je repense à cette conversation avec Noah, au fait qu’il a toujours intégré sa mère, Isy, Jill et moi dans l’équation. Toujours. Sans jamais sourciller. « Et je veux pas lui mentir, Jill, il nous en voudra si on lui ment. » Je reste persuadé que Noah comprendra, qu’il sera le seul à ne jamais nous juger, parce que tout cela est devenu une habitude un peu bizarre dans sa vie. Je n’en suis pas fier, mais je sais que pour lui, ce ne sera pas un problème. « Et lui dire, c’est… C’est passé une autre étape. C’est enfin affirmé que c’est de toi que j’ai besoin pour me sentir bien, pour aller mieux. Ça fait flipper hein, mais c’est juste la vérité et j’aimerais qu’on arrête de se voiler la face. Dix ans, c’est assez long comme ça. » Pourquoi continuer à tourner du pot alors que je sais, enfin, ce que je veux. C’est Ginny, mais bel et bien Jill. Juste Jill.
D’ailleurs, elle me parle de sa sœur. Les deux McGrath se sont parlé sans que personne ne soit là. Elles ont communiqué et bien entendu, Ginny est venue briser tout cela. Elles auraient pu se retrouver si Auden ne ce n’était pas mêlé de tout cela. Je m’étais juré de ne plus penser à lui, mais il faut croire qu’il est partout, à s’immiscer dans nos vies comme la peste. Je caresse la joue de Jill du bout des doigts en soupirant. « Je suis désolé. » Et je finis par lui expliquer. Tout lui dire. Les adieux à Ginny, la prise de conscience, ce que j’espère, ce que j’aimerai pour nous. Les vannes sont ouvertes et je crois que je n’ai jamais été aussi franc avec elle. Pour un nouveau départ. « Je sais que j’ai mis du temps, mais les choses vont changer Jill. » Je lui souris un peu. « Je te le promets. » Et mon petit doigt qui vient serrer le sien, comme des enfants, mais le geste est si symbolique. Mes lèvres viennent se perdent contre les siennes quelques secondes. « Je veux aller mieux… Vraiment mieux. Et… » Je n’ai pas l’habitude de dire ce genre de chose, ma voix se casse un peu. « Je ne vois personne d’autre que toi pour m’accompagner sur ce chemin-là. Je sais pas ce que je ferais sans toi, Jill. »
On évoque Isaac et le fait que l’on a tous les deux eu une conversation avec le jeune homme, mais je préfère ne pas rebondir là-dessus, je risquerai de devenir méchant envers sa sœur et ce n’est pas ma nature. J’espère que tout ira bien entre eux. J’espère que Ginny va se retrouver, qu’elle va sauver Isaac aussi… Mais je ne m’en mêlerai plus. Plus jamais. C’est fini cette époque de ma vie. Elle devient mon ex-femme. Mon passé. Une vie que parfois, j’aurais aimé ne jamais vivre. Et parfois une vie qui me manquera. Sentiments paradoxaux, situation anormale. On ne reviendra pas dessus. Non… Je préfère donner mon enveloppe à Jill. Il est temps que l’on passe à autre chose, temps qu’on s’échappe rien que tous les deux. Elle semble si surprise que cela me fait rire. Je me décale un peu et viens m’asseoir derrière elle. Elle s’installe entre mes jambes, son dos contre mon torse, mes bras autour de ses épaules et mes lèvres qui effleurent son oreille. « Trois semaines à Bali. » Un petit coup d’épaule pour lui dire d’ouvrir la fameuse envelopper et un sourire qui ne quitte plus mes lèvres. « Juste toi et moi. » J’embrasse sa nuque un instant. « J’ai loué une petite maison au bout d’un chemin perdu avec un accès à la plage. Et pour la première fois, on va pouvoir profiter sans se soucier de rien. »
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Ils sont assis collés l'un à l'autre. Cette conversation est importante, les sujets sont difficiles, mais l'ambiance entre les deux est légère. Comme si ils savaient déjà que tout se passerait bien. Elle était stressée avant de commencer à parler Jill, mais maintenant, elle est enlacée contre Bailey, et ça la rassure. Ce n'était qu'une épreuve de plus, une de plus en 10 ans, ils allaient surmonter ça, comme toujours. « Bientôt... » Cette situation va l'angoisser, elle le sait très bien. Elle ne veut pas perdre Noah, ni Bailey. Et elle a peur que cette histoire crée encore et encore des problèmes. Elle a l'impression d'être au milieu, au milieu d'une famille qu'elle avait vu soudé pendant des années à Londres. Et une famille qu'elle a l'impression de briser en une poignet de minute en arrachant Bailey à ce petit garçon encore fragile. Il la regarde dans les yeux pour la rassurer, et elle veut croire tout ce qu'il dit. Elle veut espérer un peu elle aussi. « Isy il ne le connaissait pas avant... il pourrait se dire que tu fais des allers retours entre sa mère et sa tante. » Et Jill sourit malgré elle, parce qu'elle sait que c'est vrai. Quand il lui dit qu'il est déjà au courant, Jill ouvre de grands yeux étonnés. Elle sourit, il grandit vraiment beaucoup trop vite ce petit bonhomme. « On lui mentira pas, on fera ça quand on aura l'occasion de passer un peu de temps avec lui. » Elle ne l'a pas vu depuis une éternité, et elle aimerait passer du temps avec lui de nouveau. Il n'arrête pas de parler lui aussi, les vannes sont ouvertes et il dit à Jill qu'il veut passer une nouvelle étape. Et annoncer qu'ils sont ensemble à Noah c'est faire un grand pas pour eux. « Je suis d'accord, on lui dira. On va pas attendre 10 ans de plus... » Et elle pose ses lèvres sur celles de Bailey pendant de longues secondes.
Ils continuent de parler de la fugue de Noah. Mais Jill veut passer à autre chose, parce que cette semaine lui a fait trop de mal. Il lui promet qu'il va faire attention à elle, qu'elle va enfin passer au premier plan. Et elle veut y croire de tout son cœur. Et elle sait que si ça redevient comme avant, la chute sera longue et douloureuse. Il la veut pour évoluer, pour l'aider à aller mieux, et c'est ce que Jill veut aussi. Mais elle ne le dit pas, elle se contente d'un « Je t'aime » en le regardant droit dans les yeux.
Ils partent, à Bali. Et Jill l'écoute pendant quelques minutes et fini par se relever et sauter de joie. « 3 semaines de tranquillité ! » Et elle sourit en aidant Bailey à se relever et en posant ses bras autour de son cou. « ces 3 jours vont être hyper long ! Chez toi ce soir ? » Et elle se laisse emporter par la soirée, en retournant enfin chez Bailey.