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 All the violin feels - Malachi&Jordan

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Message(#)All the violin feels - Malachi&Jordan EmptyDim 5 Jan 2020 - 6:36



Jordan Fisher
Le RP prend place en 2013, à Sydney. Jordan a 22 ans et il commence tout juste à bosser avec des pro de la musique. (avatar © hotmess )

Sydney, 2013
T’es à Sydney pour rendre visite à un pote et au passage tu t’es booké un concert. Pas n’importe quel concert. Un concert d’un orchestre philarmonique. T’aimes beaucoup trop ce genre de concert et cette fois ci en plus de tout tu n’y vas pas sans aucune idée derrière la tête que de prendre ton pied avec de la musique magique. Tu viens tout juste de commencer un stage chez un producteur de musique et t’as envie de les impressionner. T’as plein d’idées que tu ne sais pas forcément comment mettre en place encore et c’est pour ça que tu es le premier à aller partout pour t’inspirer encore plus. Et te voilà là ce soir. Ce que tu t’étais pas attendu c’était de ressentir autant toutes les notes du violoniste principal. Celui qui a eu droit à tous les solo de la soirée. Normal en même temps, c’était le meilleur. Il a eu tes larmes. C'était beaucoup d'émotions ce soir. Tu la joues fanboy et tu vas attendre dans le hall après le concert. Mais t’es pas complètement sûr que ce soit ici que les artistes sortent et t’es dans un dilemme. Faut pas que tu loupes le gars. Alors tu vas au stand de merch, qui est en fait juste le disque et le programme de la soirée.

« Vous savez où sortent les artistes ? » Tu vois le coup d’oeil que la meuf te donne, c’est un mélange de « j’ai pas le droit de le dire, mais t’es bien cute alors je vais faire une exception. »
« Généralement c’est par la porte arrière mais y’en a qui passent par la grande porte aussi. »

« Hmmm… Je vois. » Tu baisses les yeux sur le programme et tu le prends, parce que y’aura le nom du violoniste forcément. « Vous prenez la carte? » Parce que t’as jamais de cash sur toi.

« La machine ne marche plus mais… » Elle te pousse le programme vers toi. « Cadeau. » T’es agréablement surpris.

« Wow. Merci. »

Et quand tu te retournes pour sortir, programme en mains, il est là. Le violoniste.

« Fuck. »

T’es choqué parce que tu l’as déjà croisé le gars. Tu sais plus où mais maintenant que tu le vois de près, tu le reconnais bien. T’avais pas les meilleurs sièges pour le show parce que t’es pas riche et que de toute façon l’acoustic de la salle donne une expérience différente à tous les endroits. T’es jamais perdant dans ces cas là.

« Hey, salut. Je viens de voir le show. »

Tu montres le programme dans tes mains comme si ça prouvait quoi que ce soit. La vérité c’est qu’avec la multitude de tatouages que tu te trimballes, t’as généralement besoin de prouver aux gens que tu n’es pas juste un gars qui fait de la prison. Tu tends la main pour te présenter.

« Jordan. Tu te souviens de moi ? »

La vérité c’est que tu sais plus d’où tu l’as croisé dans ta vie mais son visage te parle trop pour qu’il en soit autrement. Tu te souviens d’une conversation que t’as eu avec lui. J’étais sûrement high… Pour ça que c’est pas clair cette affaire.






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Message(#)All the violin feels - Malachi&Jordan EmptyJeu 20 Fév 2020 - 14:16


     

All the violin feels
@Jordan Fisher
Il la sent. Là. Dans le creux de ses veines, sur l'écrin de sa peau. Le frisson qui naît de l'instant et cette anticipation qui le rend fébrile. Le souffle est court puis long. Il le laisse vivre, s'évaporer dans ses poumons puis dans l'air chargé qui l'entoure. Ce n'est pas de la nervosité, c'est de l'impatience. Ce n'est pas de la peur mais de l'excitation. Il met fin au compte des semaines, des mois. Il met un terme aux nuits insomniaques et à l'écorchure de ses doigts. Les paupières closes, il suit les échos qui résonnent. Ses tympans accueillent la partition parfaite qui se joue, qui prend fin. Elle est suspendue, légère, fluide. Elle fait naître un sourire, fin et subtil. Il pourrait la reproduire, il le sait. Mais ce n'est pas la sienne. Pas cette fois. Non, ce soir, il a pris possession d'une autre. De celle qu'il s'apprête à retranscrire. L'effervescence a saisi l'audience. Une seconde puis deux. Une minute s'égare et il l'entend.
Il la sent. Là. La lumière qui nimbe, celle qui noie les ombres. Le flou prend possession de son champ de vision mais ça n'a aucune importance. Il garde ses prunelles dans le noir, il n'a pas besoin de voir. Ses phalanges prennent place, se figent dans l'imminence. Elles ne tremblent pas. Elles sont sereines. Une seconde puis deux. Quand la fulgurance rompt le tacet, c'est une existence qui prend réalité.
Les notes se mêlent et se démêlent. Il les sent là, dans le cœur de ses os, dans le feu de ses doigts. Dans l’effervescence du moment qui intervient à l'éternel. Le temps s'arrête, n'a plus de mesure. C'est à lui qu'elle appartient, lui qui s'en amuse. Il la fait valser avec aisance, voguer avec un instinct qu'il contrôle sans y penser. C'est beau et ça enchante. Mais aucune de ses pensées ne s'y égare. Il ne reste que l'instant, cet instantané. Il y goûte avec fulgurance, il s'y prête comme on danse. Il connaît ses notes. Il les connaît sans férir. Il les a joué pendant des heures, des nuits entières et des jours diluviens. Le rythme file à ses tympans, se fie aux gestes de ses phalanges. Elles sont lestes, précises. Elles ont cette mémoire.
Il la sent. Là. Elle. La symphonie. La musique qui prend vie, à qui il donne existence. Celle qu'il transcende éthérée parce qu'elle est tout ce qu'il offre, tout ce qu'il est dans l'instant, dans le moment suspendu. Il joue comme il vit avec une ferveur débordante, avec une ardeur vibrante et une passion foudroyante. Il est seul au centre d'un monde. L'attention au cœur des secondes. C'est son âme qu'il verse, qu'il livre en pâture. Il n'en éprouve aucune hésitation. Il est plus vivant dans ces heures-là quand son archer appartient à ses doigts. Les minutes, ces minutes sont trop courtes. Elles s'étirent, s'évaporent. Il les retient dans le cristal de ses mouvements. C'est un acmé. Une apogée. Ce pour quoi il pourrait se contenter d'être. Ce pour quoi il est.
La nuit est vivace, plus belle que jamais. Quand la partition prend fin, le retour au terrestre fait naître un sourire sur ses traits. Le concert a atteint son terme. Le public ne se fait pas prier. Ce soir, il a été la première étoile, le premier violon dont il a tant rêvé. Il n'en éprouve aucun regret. Il quitte la scène, fébrile encore, juste heureux. La pensée qu'il ne s'agit là que du premier soir le rendrait presque euphorique mais il se recompose. Il aurait tout le temps de célébrer. L'effervescence attrape les coulisses sans faillir. Il accueille les commentaires des uns, les félicitations des autres. Il les écoute, s'en abreuve. Il les sait mérités mais ça ne l'empêche pas d'en être touché, bien au contraire. Ce ne sont pas ces opinions-là qui comptent pourtant. Il se rappelle qu'il ne verra son père que plus tard dans la soirée alors c'est elle qu'il cherche. Il fait naviguer ses prunelles sur le flot des musiciens, des artistes de la soirée. Il évite ceux qui l'accrochent avec un sourire, un sursaut d'enthousiasme jusqu'à la trouver enfin. Elle est belle. Elle est tout ce qu'il voit. Son sourire trahit ce qu'elle pense. Il la connaît par cœur. Il y fait écho parce qu'il n'a jamais perdu le sien. La retenue a perdu la mise alors qu'il se saisit de ses lèvres. Ses doigts usés rejoignent ses traits qu'il dessine avec révérence. S'il s'éloigne, c'est pour s'immerger dans l’irréel de ses prunelles. Il attend presque nerveux même s'il sait, même s'il le sent. "E stato mozzafiato." Ses traits le trahissent encore. Ils trahissent cette émotion pure, vive, extatique et fière. L'italien n'est pas sa langue à elle. Qu'elle l'utilise donne une portée à ses mots plus forte encore. Elle le sait. Il se perd à nouveau sur ses lèvres, les étreint pour s'en détacher dans un murmure "Pas autant que toi." C'est un mouvement derrière lui qui parvient à le détourner d'elle. C'est une invitation. Il n'y dit pas non. "Je te rejoins plus tard." Elle opine, cueille ses lippes une dernière fois sans perdre son sourire. Quand elle s'éloigne, il la rappelle, juste par son prénom. Elle se retourne. "Tu es magnifique." Ses traits s'agrandissent encore, offrent une nouvelle véracité à ses mots. Elle est belle à en crever. Il la regarde s'effacer avant de prendre la direction de sa loge. La vue qu'il offre à son miroir lui remémore Moscou. Un autre zénith. Et il compte bien savourer celui-ci tout autant. Il sillonne les couloirs, trouve la sortie un peu plus loin. Il doit retrouver Sienna, les autres et puis son père. Mais il a un peu de temps.
La porte franchie, un homme l'accoste. Il lui est familier sans qu'il ne lui offre un nom. Il se détourne de l'idée, accueille son accroche avec un sourire. Celui qu'il n'a pas égaré et qu'il doute de perdre cette nuit. Certains fuient l'audience en fin de représentation mais il s'y est toujours refusé. Il aime son art pour ce qu'il est, pour ce qu'il lui abandonne. Mais il l'aime rarement seul. Son vis à vis n'a pas l'apparence des membres du public dont il a l'habitude mais il trouve l'idée plus belle encore. Plus intrigante aussi. Plus il l'observe, plus il a le sentiment de le connaître. Il ne sait pas d'où et il s'en veut presque. Quand il se présente en lui tendant la main, il confirme ce qu'il a cru deviner. Il hésite une seconde, ses traits le trahissent. Ses souvenirs le trompent puis le rattrapent. "Malachi. Tu bosses dans la production, c'est ça ?" C'est une pensée qu'il cède, encore incertain. Il espère ne pas faire erreur. Il lui rend son geste, serre ses doigts. "J'espère que le show t'a plu." Un coin de son esprit paraît lui souffler que la musique symphonique n'est pas son domaine premier. Qu'est-elle pourtant si ce n'est un écho à toutes les autres.

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Message(#)All the violin feels - Malachi&Jordan EmptyVen 6 Mar 2020 - 13:30



Jordan Fisher
Le RP prend place en 2013, à Sydney. Jordan a 22 ans et il commence tout juste à bosser avec des pro de la musique. (avatar © hotmess )


Il a pas l’air de se souvenir de toi mais il n’est pas en train de s’enfuir en courant hors de la salle. Tu vas avoir l’occasion de lui parler de ce que t’as en tête. T’as aucune idée s’il aura le temps, l’envie, ou quoi que ce soit, mais si tu tentes pas tes chances, tu ne sauras jamais si ça aurait été quelque part ou non. Il te serre la main. "Malachi. Tu bosses dans la production, c'est ça ?" Non seulement il se présente comme un être humain respectueux mais en plus gars il te remet ? Il te connait ? What the fuck. T’es halluciné qu’il te sorte ça comme ça.

« C’est ça… » D’où il se souvient de moi ? Parce que toi tu te souviens pas. Bordel de merde. T’es bien dans la merde s’il commence à parler de votre passé commun, car apparemment vous en avez un. I’m gonna play it cool. C’est parti pour sortir tes talents d’acteurs et surtout d’improvisation. T’en as sous le coude. T’es pas inquiet. Ca va bien se passer. J’espère. "J'espère que le show t'a plu."

Tu hoches la tête sans hésitation dans ta réponse.

« C’était vraiment génial et c’est surtout tes performances qui m’ont touché c’est pour ça que je voulais te parler. » Allé Jordan, fait ton speech, c’est le moment. Il doit être pressé en plus. Il a pas que ça à faire de parler avec toi. C’est un gars qui vient de faire une tonne de solo à l’opéra de Sydney. Un king quoi. Tu l’admires beaucoup.

« Je vais faire rapide parce que je veux pas te faire perdre ton temps mais tu m’as fait ressentir tellement d’émotions ce soir j’avais envie de voir si ça t’intéressait de collaborer sur quelques titres sur lesquels je bosse en ce moment… J’ai pas mal d’idées, là c’est peut être pas le bon moment mais voilà. Oh et je suis sur Brisbane mais je peux bouger sans problème. »

Comme tu viens de te vendre Jordan. Il faut. Maintenant t’as plus qu’à croiser les doigts pour que le gars soit intéressé un minimum pour te revoir. T’as ta carte de visite pas loin dans ta poche, tu la sortira en vitesse si jamais il s’en va. Qu’il ait au moins un moyen de te contacter. Mais pour l’instant il est encore là, alors tu veux pas le faire partir si jamais il veut parler maintenant.

« Tu m’as fait pleurer ce soir… »

Tu pleures tout le temps en écoutant de la musique Jordan. Il le sait pas.





Dernière édition par Jordan Fisher le Lun 11 Mai 2020 - 17:25, édité 1 fois
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Message(#)All the violin feels - Malachi&Jordan EmptyMar 5 Mai 2020 - 14:46


     

All the violin feels
@Jordan Fisher
Il est des visages qu'il croise sans cesse. Des traits dont il connaît les moindres contours, dont il apprend les moindres lignes. Des regards qui restent toujours Et qu'il dénoue sans peine, sans un besoin de mots ou même de gestes. Des subtilités qu'il saisit, un jeu d'expressions au travers des lumières. Des sourires qu'il sent, perçoit sans le rire, sans l'ombre dans les prunelles.
Il est des voix qu'il entend, qu'il écoute. Des intonations qui envoûtent, qui restent et qui marquent. Elles sont plus que des mots, de simples paroles. Elles sont des tons, des couleurs. Une musique à elles seules. Il y a toujours eu goût. Elles sont le premier instrument. Elles sont ce qu'il retient le mieux. Ce qu'il préfère presque.
Il est des airs, des façons d'être. Des rides au creux des paupières, des attitudes que l'on confesse. Une éducation qui ressort partielle. Une manière d'exister. Il en conserve les nuances, parfois. Il s'en amuse. Il les observe d'un œil, en sourit d'un coup de traits. Les expressifs ne peuvent mentir. Ils ont la vérité dans le fait des gestes.
Il est des mots, des expressions. Des phrases qui reviennent, des tournures qui dansent. Quelques trahisons, à l'occasion, d'un certain contrôle. Des paroles qui s'échappent, s'évadent puis s'évaporent. Des isotopies inlassables, constantes et lancinantes. Et des silences. Des silences qui disent tout, qui ne disent rien. Des secondes suspendues dont le sens signifie peut-être davantage. Des hésitations, lourdes ou tressautantes. Des balbutiements. Des discours. Il entend toujours, écoute quelquefois. L'attention peut s'accrocher, être retenue. Il peut boire des récits comme se perdre dans des locutions.
Et puis il est des noms, des moments qui restent. Des instants d'abandon. Des histoires qui se gravent et dans le marbre, parfois, résonnent. Encore un peu. Subtilement. Comme des parcelles de temps fugaces qui s'égarent au fil des gens. Il retient. Il oublie. Il s'y raccroche. Ou il s'y plie. Quand il recroise des êtres, il peut hésiter. Il connaît souvent mieux ses partitions que les autres. Ils sont ces ombres, ces lueurs qui se mêlent, floues sous les projecteurs, enveloppées par la scène.

Alors qu'il quitte les couloirs des coulisses, il rejoint l'entrée principale. Il aime saisir le ressenti. La perception des uns, des connaisseurs, des pratiquants. Elle n'est pas toujours similaire à celle des autres. De ceux qui viennent, qui éprouvent simplement, qui écoutent et qui vivent juste l'instant. Parfois, il se prend à échanger quelques mots avec ces inconnus d'un soir, parfois il vient seulement percevoir la vibration des voix trépidantes. Cette ambiance calfeutrée aux airs quelque fois vibrants.
Un homme l'arrête, il le connaît. Il est familier de ses traits et de sa posture. Il n'est pas certain d'où ou comment mais il n'a pas tout oublié. Il est inhabituel dans ce lieu. Certains s'en dérangent. Ce n'est pas son cas. Au contraire. Il l'observe puis l'écoute, lui sourit, arrimé à son attention. Les minutes filent mais c'est son soir. Sa première. Ce sommet. Il compte prendre les secondes. L'homme l'intrigue. Jordan. Il semble se remémorer quelques fragments. Incertain de son fait, il l'énonce, quand même. Il apparaît avoir eu raison. Est-ce le visage ou le son de la voix ? Son interlocuteur paraît, lui, presque hésitant. Peut-être s'attendait-il à ce que son souvenir lui fasse défaut. Il n'aurait pas tort. Mais pas tout à fait raison. Il lui parle alors de la représentation et cette fois, la réponse se fait sans retenue. Elles font naître un sourire plus grand encore, plus sincère. Il est beau de l'entendre de ceux qui le connaissent mais les membres de l'audience sont souvent les plus honnêtes. "J'en suis ravi." Les mots sont vrais. Sans doute trop contenus. Il le laisse poursuivre. Son sourire laisse place à un certain étonnement. Un étonnement flatté. Il est producteur, nul doute sur le sujet. La proposition est surprenante. Inattendue. Il peut faire erreur mais il est pratiquement persuadé que son vis à vis n'est pas dans la musique classique. Non que cela représente un quelconque problème. Ce serait presque l'inverse. L'idée l'intrigue. La musique n'a pas qu'une seule teinte. S'il en pratique surtout une, il est autant adepte des autres. Il ne sait où ça peut le mener mais il est pris d'une certitude. Il veut en entendre davantage. La réflexion a duré quelques secondes à peine, pas assez pour l'effrayer. "Je vais pas te mentir, c'était pas nécessairement dans mon optique mais ça m'intrigue. Je suis curieux d'entendre tes idées. Tu as deux minutes ?" Il n'est pas certain de les avoir lui-même mais au fond qu'importe. Il veut bien les prendre. L'euphorie est encore là. Puis quelque chose d'autre le frappe. Avec un peu de retard. Tout à sa cogitation, il en aurait presque perdu le dernier élément. Brisbane. Chez lui. Peut-être est-ce de là qu'il le connaît. Finalement. "Et pour ce qui est de Brisbane, c'est chez moi donc je pourrais tout aussi bien faire le déplacement." L'instant d'après ce ne sont pourtant pas les propositions qui flottent mais une dernière impression. Il en serait presque timide s'il n'était pas si fier de l'idée. "Pas trop j'espère." En serait-il tant dérangé ? Il n'a peut-être pas le premier moment au bout des lèvres mais ce n'est que partie rejouée. Il est intrigué, retenu. Accroché. C'est un fait.

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Message(#)All the violin feels - Malachi&Jordan EmptyMar 12 Mai 2020 - 13:43



Jordan Fisher
Le RP prend place en 2013, à Sydney. Jordan a 22 ans et il commence tout juste à bosser avec des pro de la musique. (avatar © hotmess )
"J'en suis ravi." Tu m’étonnes. Mais tu te dis que le gars il doit avoir l’habitude d’entendre ce genre de discours. Il joue à l’opéra de Sydney. C’est pas rien. C’est carrément tout même. Tu sais que tu n’auras certainement jamais cette opportunité dans la vie. Surtout parce que tu fais rien pour aller dans ce sens là. T’es derrière les consoles. Derrière les ordinateurs. Tu mélanges les sons pour qu’ils soient en harmonie. "Je vais pas te mentir, c'était pas nécessairement dans mon optique mais ça m'intrigue. Je suis curieux d'entendre tes idées. Tu as deux minutes ?" Donc là c’est lui qui te demande deux minutes ? Comment t’as fait pour un tel retournement de situation Jordan ? T’as aucune idée mais t’es grave fier de toi.

« Ouais j’ai ça. » Tu vas pas t’emballer et lui dire que t’as même toute la nuit s’il veut parce que ce serait un coup à le faire fuir. T’as pris soin de venir au concert sans être high, c’est parce que t’avais de la suite dans les idées. Par le plus grand des miracles, tu es en train d’avancer doucement dans ces plans là. Holy shit. "Et pour ce qui est de Brisbane, c'est chez moi donc je pourrais tout aussi bien faire le déplacement. » Ah. Donc le gars est toujours basé à Brisbane ? Parfait parfait. Beaucoup trop parfait what the fuck. Tu comprends pas trop comment tout se ficelle si bien. A l’extérieur t’as l’air d’être chill. A l’intérieur t’es en train de crier. Ne pas s’emballer Jordan. Mais ça va, t’as assez pleuré pour ce soir. Pas sûr. C’est vrai que t’es imprévisible à ce niveau là. "Pas trop j'espère." Il te fait sourire avec cette remarque. « Juste ce qu’il fallait. » Parce que c’est toujours le cas. Tu le regardes alors que vous êtes encore tous les deux dans ce hall de l’Opéra qui est majestueux.

« Tu veux qu’on fasse ça ici ? » Ces mots que t’as déjà dit mais dans un tout autre contexte. Cette pensée te déconnecte un bref instant. Ca n’a rien à voir mais t’es autant nerveux au fond. T’as déjà sorti ton iphone 4 de ta poche parce que t’es sûr qu’il va vouloir avoir une idée de ce que t’as dans la tête. « J’ai quelques sons sur mon téléphone que je peux te faire écouter pour t’exposer mon idée. Je peux te faire écouter ça maintenant ou bien… On peut se caler un rendez vous à Brisbane quand t’as du temps dans les semaines à venir si t’es dans le coin. » Parce que t’es sûr que vous allez être coupé dans votre élan. Deux minutes c’est trop court. Il a des trucs à faire. Vous allez être frustré tous les deux. Surtout toi.

Vous convenez bien vite d'un autre rendez vous sur Brisbane car son planning est chargé. Toi tu aurais bougé ciel et mer pour être calé dans son timing mais l'impossibilité est là. C'est pas grave. Tu as à présent son numéro de téléphone en plus de son email, tu le recontacteras afin de préciser une date. Tu ne vas pas lâcher l'affaire. C'est en étant persévérant que les choses arrivent. T'as l'espoir et t'as raison.

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