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Cette semaine est plutôt agitée au boulot. Je rentre le soir, bien souvent épuisée de ma journée et ne fait pas très long feu avant d’aller me coucher pour une bonne nuit de sommeil. Au cours des derniers mois, avec tous les feux qui se répande au long de la cote australienne, et tous ces milliers d’hectares qui brûlent, nous ne cessons de recevoir des animaux en quête de refuge. Certains en bonne santé, prêt à être mis dans un enclos avec d’autres animaux de la même espèce pour vivre leur vie en sécurité pour le moment et d’autres dans des états qui des fois sont difficiles à regarder. Parmi tous ceux que nous recevons malheureusement toutes ses petites boules de poils ne survive pas. Celui qui m’a beaucoup inquiété ces derniers jours, mais qui aujourd’hui est hors de danger, est un petit koala amené par un homme dénommé Yelahiah. Il nous a déposé la petite boule de poil près de deux semaines plutôt, dans un état inquiétant, mais il avait, heureusement, déjà pratiqué les premiers soins pour pouvoir sauver le petit animal. Un joey koala, privé de sa maman, que nous avons dû nourrir au biberon quelques temps avant de lui apprendre à manger des feuilles d’eucaplyptus. À mon plus grand soulagement, nous avons réussi à sauver la petite bête, qui a d’ailleurs été nommée Yela, après le nom de son sauveur. Aujourd’hui, c’est à mon tour de m’occuper de lui, et de changer ses pansements afin de vérifier de la guérison de ses blessures. Je m’installe dans le petit cabinet au calme et dépose le petit animal, qui est extrêmement calme, sur le plan de travail. L’avantage de les trouver et de les sauver aussi jeune c’est qu’ils sont plus faciles à soigner, plus docile et deviennent moins peureux des humains. Furry Yela n’a donc aucunement peur de nous et aime beaucoup se retrouver pour quelques gratouilles. Assis face à moi, sur ce plan de travail, je viens lui changer des pansements de ses pattes, y remettant une nouvelle couche de crème épaisse pour accélérer la guérison. Heureusement, il est dans un bien meilleur état que quelques semaines plus tôt et cela fait plaisir à voir. C’est souvent ce genre de petite victoire qui fait que le métier est supportable et que l’on se dit que cela vaut le coup de se battre durement. J’ai à peine fini de le soigner et de lui refaire le bandage que j’aperçois à travers la vitre de la salle de soin Yelahiah, l’homme qui l’a sauvé. Je prends le petit joey dans mes bras et sort de la salle. « Salut Yele. » Je lui adresse un sourire. « Tu tombes à pic, je viens tout juste de lui changer ses pansements. » Yelahiah passe assez souvent pour avoir des nouvelles du petit koala et pour passer un peu de temps avec lui. Même si en général nous évitons trop ce genre de chose, je fais exception pour le brun. D’abord parce qu’il a sauvé la vie de ce petit animal et ensuite parce que je trouve cela normal de lui en donner des nouvelles. Le petit koala relève alors la tête vers l’homme et semble le reconnaître. Je suis sûr que furry Yela est parfaitement capable de reconnaître son sauveur.

@Yelahiah Blythe

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Les gens qui viennent prendre des nouvelles des animaux qu’ils ont sauvé ne sont pas si nombreux. On pourrait croire que beaucoup se soucie de ce qu’il se passe une fois qu’ils ont sauvé l’animal, mais au final, ce n’est pas le cas. Beaucoup se disent qu’une fois que l’animal est avec un vétérinaire, en ‘sécurité’ alors ils n’ont pas besoin de venir, de vérifier. Je ne leur en veux pas, après tout, c’est notre job de s’en occuper ensuite, mais personnellement je ne comprends pas trop. Si il m’arrivait de trouver un animal blessé je serais sûrement la première à venir tous les jours afin de voir comme il se porte, voir si il se rétablit bien, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Yelahiah est pourtant l’une des personnes qui, comme moi, se soucie de la suite des événements. Depuis qu’il nous emmener un bébé koala blessé, renversé par une voiture en essayant sûrement de s’éloigner des feux qui se propagent dans le pays, il passe le voir tous les jours. Il nous demande toujours des informations sur le petit animal, savoir comment il va, comment il guérit et cela ne manque jamais de me réchauffer le cœur de savoir qu’il s’en soucie vraiment. Le brun débarque alors pile au moment où je finis de changer les pansements du dénommé ‘furry’ Yele. « Salut... toi ! » Je laisse échapper un léger rire, tout en caressant un peu le dos du petit koala. « Arrow. Je m’appelle Arrow. » Cela aurait pu me vexer qu’il ne se souvienne pas de mon prénom, mais ce n’est pas le cas, bien au contraire. Je lui adresse un sourire alors que le petit koala se tourne vers son sauveur. Ses créatures sont bien plus intelligentes qu’on puisse le penser. « T'as bien tout désinfecter avant ? Et les points de suture ? Ça cicatrise correctement ? » « T’en fait pas, tout à bien était nettoyé et ses points de suture sont toujours en place. Il commence à bien guérir et il est hors de danger maintenant. » je lui adresse un sourire pour le rassurer avant de lui faire signe de me suivre. Je l’entraine à ma suite vers une sorte de petite nurserie pour koala que nous avions aménagée. Chaque koala a une sorte de petit enclos dans lequel sont mis des couvertures ainsi que de l’eucalyptus le temps qu’ils guérissent. « Si tu ne l’avais pas sauvé, il n’aurait sûrement pas survécu, heureusement que tu étais là. » Je dépose le petit koala dans son enclos, mais laisse ouvert pour permettre à Yelahiah de venir le caresser si il le souhaite. Les autres vétérinaires ne laisseraient surement pas faire, mais je ne suis pas les autres. « D’ailleurs, tu sais qu’on l’a nommé après toi. Il s’appelle Yele. Mais après si tu souhaites le nommer autrement, en général on laisse les gens qui les ont sauvé choisir. » Je lui adresse un sourire.

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« Je sais qu'il est hors de danger, il l'était déjà après que ce soit moi qui l'ai soigné. » Je lui adresse un léger sourire, mais en le voyant lever les yeux au ciel, je préfère ne rien répondre. J’ai déjà remarqué cette façon qu’il a de me mettre un peu mal à l’aise, alors je préfère simplement répondre à ses questions et le laisser checker que le petit koala va bien. Je connais mon job, je sais que je suis bonne vétérinaire, on me l’a dit déjà plusieurs fois, mais les gens n’ont pas toujours confiance. Je suppose que c’est pareil pour les médecins et les infirmières. « Je vais vérifier quand même. » Je hausse les épaules et fait quelques pas en arrière pour le laisser se pencher au-dessus du petit enclos dans lequel je viens de le déposer. « Fait comme tu veux. » Je le laisse faire, en profitant pour attraper mon dossier et noter les soins que je viens de procurer à l’animal. « Je suis pas sûr que ce soit utile de lui donner un nom, mais si ça vous fait plaisir. » « C’est mieux que de leur donner des numéros et ca nous permet de les repérer. Si ils n’avaient pas de noms ca serait pas pratique. » Je note encore une information. « Puis ils ont chacun comme un carnet de santé à partir du moment ou ils arrivent afin de suivre leurs traitements et l’évolution de leur santé. » C’est quelque chose d’important au sanctuaire, surtout en cette période, parce que si on ne fait pas cela ca devient compliqué de savoir les soins qui ont été faits le matin même ou la veille si l’on a pas travaillé. « Tu veux un café ou quelque chose ? » Je repose le carnet du petit koala sur le bureau ou sont rangé les informations pour les soins et vais démarrer la machine à café. J’ai bien besoin d’un petit coup de boost pour pouvoir continuer ma journée.

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« Vous lui donnez des antibio ? » « Oui, tous les matins et tous les soirs. » Ce n’est pas mon premier jour et je sais parfaitement comment faire mon travail, même si visiblement le brun ne croit pas que je le fais correctement. Je décide de ne pas vraiment prêter attention à cela et décide simplement de lui donner les informations minimum. Il n’a pas l’air de soucier du reste alors pourquoi est ce que je lui dirais des choses dont il se fiche ? « Oui c'est pour vous, mais ça n'a aucun intérêt pour lui. » « Ca dépend. » Mais je ne m’étends pas sur le sujet et je préfère aller faire couler du café. Parce que j’en ai besoin avec les journées que je me fais en ce moment. « Vous les suivez toutes leur vie ? Ils sont pas censés retourner à l'état sauvage ? » « Ca dépend. Certains peuvent être relâchés dans le wild, d’autre pas. » En général on fait ce qu’il y a de mieux pour l’animal. Dans la nature les koalas on une espérance de vie plus basse qu’en sanctuaire. Mais nous vérifions également suivant l’état de l’animal et sa chance de survivre dans la nature. Je regarde quelques secondes le brun vérifier les pansements que j’ai faits et cela me fait un peu lever les yeux au ciel. « Café ! » Je vais prendre deux tasses et vers deux cafés, mettant un peu de lait dans le mien. Je viens lui amener sa tasse et en profite pour me poser cinq petites minutes sur une chaise sachant qu’il va falloir que je me remette à courir partout après. « Dans pas longtemps il faudra qu’on sorte d’ici. Normalement tu as pas trop le droit d’être là. » Cette espace est normalement interdit aux gens hors personnels, mais il m’arrive de faire des exceptions de temps en temps pour certaines personnes.

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Il est assis à côté de ce koala qui a l'air dans un meilleur état que lorsqu'il l'a trouvé. Il est bandé à peu près de partout, mais il a l'air d'aller bien mieux. « Il a l'air sur la bonne voie, c'est rassurant. » Ok, c'est qu'elle doit faire son travail correctement quand même. Mais il préfère vérifier, on ne sait jamais, avec tous les animaux qu'il y a dans ce genre de refuges, ils pourraient passer à côté de quelque chose. « tu es seule à t'occuper de lui ? » Il veut juste pouvoir rester un peu plus longtemps Yele. Et peut-être que faire la conversation à la brune est la meilleure solution.

« ça dépend de ? » Yele se demande bien comment un koala qui a grandit sans prénom peut finir par trouver ça utile. Elle n'a pas l'air de vouloir en parler plus mais Yelahiah veut savoir, ça peut toujours être des informations bonnes à prendre non ? « Vous vous basez sur quoi pour savoir si ils peuvent être relâché ? » Oui il pose des tonnes de questions, et si il avait une personne comme lui en face de lui il l'aurait certainement déjà poussé vers la sortie. Mais cette brune a l'air plutôt patiente, alors autant en profiter. « T'es sûr qu'on peut pas un peu étirer le temps, personne n'a l'air d'être dans les parages ! » ça l'occuper d'être là, ça l'empêche de boire et de jouer, et en plus il passe quelques temps proche des animaux. Et c'est agréable. Peut-être qu'il arriverait à en avoir un jour, mais pour le moment, ce n'était pas au programme. Alors il sourit à la jeune femme qui lui apporte un café. Il boit une gorgée avant de grimacer. « Au moins, je sais que c'est pas à cause du café que tu travailles ici ! » Il essaie peut-être d'être un peu plus accueillant, un peu plus joviale, il n'a pas vraiment envie de partir même si à la base il n'avait pas vraiment envie de discuter.

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« Tu es seule à t'occuper de lui ? » Je secoue la tête. « Non, pas vraiment. Je ne suis pas tous les jours donc on se relaie. On s’occupe de tous les animaux ici, mais je m’en occupe beaucoup. » Les koalas c’est ce que je préfère, ce que j’ai le plus de facile à aider, alors lorsque je travaille c’est souvent moi qui me retrouver en charge de beaucoup des plus fragile. Cela fait maintenant quelques années que je bosse à Lone Pine et le directeur du refuge sait parfaitement comment je bosse.

« ça dépend de ? » « Ca depend de si ils restent ici toutes leurs vie ou non. Ceux qui sont ici à vie finissent par reconnaitre leurs noms. » Même si les koalas vivent plus longtemps dans des sanctuaires que dans la nature, nous ne les gardons pas toujours tous dans le centre. Les plus fort, ceux capables de survivre dans le wild sont relâché dans des endroits ou l’on sait qu’il y a d’autres koalas et les plus faibles sont gardés ici et on s’en occupe presque quotidiennement. « Vous vous basez sur quoi pour savoir si ils peuvent être relâchés ? » Je relève les yeux vers le brun. « Sur leur santé surtout. Si ils sont capables de survivre en dehors du sanctuaire ou non. »

Je finis par annoncer au brun que je vais devoir retourner bosser et qu’il va falloir qu’il parte. Normalement nous n’accueillions pas vraiment les gens dans l’arrière du sanctuaire, dans les endroits ou l’on soigne les animaux, mais il m’arrive de temps en temps de faire des exceptions, comme pour Yelehiah. « T'es sûr qu'on peut pas un peu étirer le temps, personne n'a l'air d'être dans les parages ! » Je regarde l’heure. « Tu peux rester encore un peu mais après j’ai encore du boulot et j’ai pas le droit de te laisser seul ici. » Je me sers un café et lui tend une tasse également avant de me poser sur un tabouret près du bureau. « Au moins, je sais que c'est pas à cause du café que tu travailles ici ! » Je ne peux retenir un sourire. « Non ca tu peux en être sur ! » Je bois quand même une gorgée, habitué au gout.

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Il s'intéresse un peu à ce qu'elle dit la brune finalement, elle a l'air de s'y connaître un petit peu – un tout petit peu – mieux que lui sur le sujet des koalas. Mais il garde une main proche de la bête poilu un sourire aux lèvres. « Y'a que des koalas ici ? » Il pose la question parce qu'il n'a pas vraiment fait attention à tout ce qu'il se passait autour de la cage du koala qu'il a sauvé. Il aime les animaux mais pour le moment c'est seulement lui qui l'importe. Il espère qu'il n'aura pas essayé de le sauver pour rien. La jeune femme a l'air de savoir à peu près ce qu'elle fait même si c'est dans sa nature de se méfier à Yelahiah. Il surveille les bandages, chacun de ses gestes. Peut-être que ça lui permet d'apprendre de nouvelles choses.

Il discute parce qu'il n'a pas envie de partir tout de suite et elle a l'air d'être la seule personne à pouvoir le laisser rester. Elle l'a dit, il n'a pas le droit d'être là normalement. Alors autant étirer un peu le temps avant de devoir partir de ce refuge pour retourner dans un bar ou une salle de jeu. « Il ne s'ennuient pas trop à rester dans une cage toute leur vie ? » Il n'est pas un grand partisan des cages pour les animaux ou des zoos. Et ce pauvre koala s'appelle Yele, heureusement que la brune ne connaissait pas son vrai nom sinon il y aurait eu tout un refuge qui n'aurait pas été capable de prononcer ce prénom correctement. « vous pouvez continuer de les surveiller même quand ils sont dans la nature ? »

Elle veut qu'il parte mais lui n'en a pas envie pour l'instant. Alors il boit une partie de son café et grimace parce qu'il est immonde. « Quoi comme boulot ? Je peux peut-être être utile ? » Oui il étire encore un peu, il est bien au milieu de ces animaux même si il doit supporter quelques personnes pour avoir le droit d'être là. Il sait faire des efforts des fois. « Je penserai à m'acheter un café avant de venir la prochaine fois. » Parce qu'il ne compte vraiment pas boire de nouveau de ce truc un jour. « Pourquoi t'as choisi les koalas ? »

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Lone Pine est un sanctuaire qui existe depuis des années et qui accueille, bien qu’en priorité des koalas, également beaucoup d’autres animaux typiques d’Australie. Certains que j’apprécie d’ailleurs plus que d’autres, parce que je dois bien avouer ne pas être un grand fan du vivarium. « Y'a que des koalas ici ? » Je secoue la tête. « Non, on a aussi pas mal de kangourous. Un dingo, quelques lézards d’Australie, des oiseaux, un vivarium assez plein. Tu devrais prendre une carte à l’entrée du parc, tu as tous les animaux dessus. Disons qu’on est juste plus spécialisé dans les koalas. » Je lui adresse un sourire.

Je l’entraîne ensuite pour un café près de la salle de repos. J’ai de la chance que mon boss m’aime bien et que du coup si il voit que j’ai emmené quelqu’un qui ne bosse pas ici ‘dans les coulisses’ il ne me diras trop rien. Mais je ne veux pas non plus risquer de perdre mon boulot parce que je ne respecte pas les règles. « Il ne s'ennuient pas trop à rester dans une cage toute leur vie ? » « Non, tu sais qu’un koala passe vingt heures de sa journée à dormir ? Et que les quatre autres il les passe à dormir. C’est un animal qui ne fait pas vraiment beaucoup de chose hormis dormir. » Je lui adresse un sourire. « En fait, les koalas se nourrissent d’eucalyptus, qui est une plante toxique. Leurs appareils digestifs passent donc la plus grande partie de la journée à éliminer les toxiques, c’est pour ca qu’ils dorment beaucoup. » je sais qu’il n’a pas demandé à savoir celui mais je pense que c’est essentiel lorsqu’on veut en savoir plus sur les koalas. « vous pouvez continuer de les surveiller même quand ils sont dans la nature ? » « Non. Mais si ils sont relâchés, c’est qu’ils peuvent survivre. Malheureusement on ne peut pas s’occuper de tous. »

« Quoi comme boulot ? Je peux peut-être être utile ? » Je lui adresse un sourire. « C’est gentil mais ca ira. » Je suis contente que Yele veuille aider, mais je ne peux malheureusement pas vraiment inclure quelqu’un qui n’est pas vétérinaire et qui ne bosse pas ici dans tout cela. « Je penserai à m'acheter un café avant de venir la prochaine fois. » Je ris légèrement. « Je crois que c’est une bonne idée oui. » Il est vrai que le café de starbucks est bien meilleure que cela que l’on a ici.

« Pourquoi t'as choisi les koalas ? » Je me tourne vers le brun et hausse les épaules. Lorsque j’ai choisi de bosser ici je ne me suis pas vraiment posé la question. Je suppose que ce sont des bêtes attachantes et que je ne voulais pas vraiment m’occuper de chiens, de chats ou de lapins. « Je sais pas vraiment à vrai dire. Ca c’est juste un peu imposer à moi quand j’ai commencé à chercher du boulot. Et puis j’aime beaucoup ces animaux. C’est très intéréssant. » Je me tourne vers lui. « Tu fais quoi comme boulot toi déjà ? »

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Il pose des questions, il s'intéresse vraiment à l'endroit parce qu'il a envie de rester plus longtemps avant de retrouver sa vie dans la rue. « Je le ferai. » Et il passera peut-être du temps seul à tout observer, tout analyser, à apprendre les plaques de chaque animal présent par cœur. Parce que ça l'amuse, chacun ses activités. « Et lui tu crois qu'il va être relâché ou il finira dans le parc ? » Il tourne la tête vers le mini Yele. Il est fort, il s'en remettra très certainement. Il continue d'essayer de savoir tout ce qu'il peut se passer pour les animaux en général, peut-être qu'il pourra vraiment savoir où va finir le petit koala qu'il a réussi à sauver. Il ne s'intéresse pas vraiment aux êtres humains en général, mais les animaux, il leur portait un intérêt tout particulier. « Effectivement il a pas l'air très actif. » Et il tourne la tête vers le koala qui est déjà en train de se rendormir. Il enregistre les informations en hochant la tête, c'était des choses qu'il ne savait pas mais qu'il gardera en mémoire à partir de ce jour. « Vous leur mettez pas de traceurs gps ? Pour les voir évoluer dans leur habitat naturel ? »

Elle refuse son aide et il fronce légèrement les sourcils en finissant le café immonde qu'il y avait encore dans le gobelet. « Et si je veux aller visiter va falloir que j'en prenne tout un stock. » Il ne pouvait pas se passer de café le Blythe, c'était dans son ADN. « Quand tu cherchais du boulot ? C'est pas le genre de métier que t'as toujours rêvé de faire ? » Vétérinaire c'est un peu -juste un peu- comme médecine, un métier de passion. « ça fait combien d'années que t'es ici ? » Il tourne les yeux vers elle quand il voit que Yele dort profondément. Il se racle la gorge et tourne le regard quand elle lui parle de son métier. Métier qu'il n'a plus depuis quelques temps. « Chirurgien » Il ne ment qu'à moitié.

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« Et lui tu crois qu'il va être relâché ou il finira dans le parc ? » Il est trop pour le dire, pour savoir si il resteras parmi nous ou si il pourra être relâché dans la nature et faire sa vie tranquillement. J’hausse les épaules et tourne la tête vers le bras. « C’est encore trop tôt pour savoir, mais je te tiendrais au courant. » Je lui parle alors un peu de l’animal en lui-même, du fait qu’ils ne bougent pas beaucoup parce qu’ils passent en réalité environ vingt heure à digérer les feuilles d’eucalyptus. Peu de gens savent ce genre de choses. « Effectivement il a pas l'air très actif. » « Ils ne le sont jamais trop. Ce qui trompe beaucoup de gens d’ailleurs. Un koala est plus dangereux qu’un kangourous. » Ils sont toujours si calme et ressemble tellement à des peluches que les gens ne le savent pas forcément. « Vous leur mettez pas de traceurs gps ? Pour les voir évoluer dans leur habitat naturel ? » « Pas forcément. Se sont plutôt les experts ensuite qui se charge de suivre les groupes de koalas et leurs habitats. »

« Et si je veux aller visiter va falloir que j'en prenne tout un stock. » Je lui adresse un sourire. Oui ca c’est sur que le café n’est pas vraiment une chose superbe ici, mais ce n’est qu’un détails lorsque l’on aime son métier. « Quand tu cherchais du boulot ? C'est pas le genre de métier que t'as toujours rêvé de faire ? » « J’ai toujours voulu être vétérinaire, depuis que je suis toute petite. J’adore les animaux. Au départ, je voulais travailler dans une refuge, donc je suppose qu’ici c’est ce qui y ressemble le plus. » Je lui adresse un sourire. « ça fait combien d'années que t'es ici ? » « J’ai fini mes études il y a trois ans, presque quatre, et je suis venu bosser ici directement. J’avais fait un stage et ils m’ont proposé un poste. A vrai dire je ne voudrais bosser nulle part d’autre. » Ici c’est un peu ma seconde maison.

Je questionne alors le brun sur son métier. « Chirurgien. » Je souris. « Je comprends un peu mieux pourquoi tu as connu les premiers soins à faire. » Je jette un nouveau regard à l’heure. « Par contre, je dois vraiment retourner bosser. » Je vais à nouveau dehors avec lui, retournant sur le chemin qui passe à travers le sanctuaire pour que les visiteurs accèdent aux enclos. « Fais un tour tranquillement dans le sanctuaire si tu veux. » Je lui adresse un sourire. « A bientôt Yele. » Et je m’éloigne pour retourner travailler.

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