ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7493 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Je ne sais pas ce que je fais devant les portes du Death Before Decaf aussi tôt. Le soleil est à peine levé, les rues sont silencieuses, Brisbane se réveille en douceur. À mes pieds, Logan s’impatiente. Il ne sait pas s’il doit continuer sa balade ou m’attendre. On est parti à pied de la maison, je n’arrivais plus à dormir et je me rendais dingue à écouter la respiration de Jill. Demain, on s’envole pour Bali. Demain, on s’éloigne de tout le monde pendant trois semaines. Je pense à cela depuis des jours. Je n’attends que cela en réalité. Terminé l’année avec elle et commencer cette nouvelle décennie d’un bon pied. Sans problèmes, sans faux semblant, sans Ginny. Juste nous deux. Et pourtant, me voilà devant le café du frère McGrath. Celui qui a été mon ennemi numéro un pendant des années. Celui que j’ai détesté de tout mon être, qui n’avait aucune valeur à mes yeux. Celui que je tente d’appréhender différemment depuis peu. Je me suis promis de ne plus jamais me mêler des histoires entre les enfants McGrath. C’est fini tout cela. Ginny et Jill peuvent se crêper le chignon autant qu’elles le veulent, je ne prendrais plus parti. Elles ne me forceront plus jamais à choisir entre elles deux. C’est fini tout cela. Et pourtant… Je sais parfaitement que je ne pourrais jamais complètement rayer les McGrath de ma vie. Tel un idiot, je suis tombé pour une autre McGrath. J’aurai pu m’éloigner de tout cela. J’aurai sûrement dû, mais Jill, c’était déjà faufiler jusqu’aux portes de mon cœur. Elle m’avait eu avant même que j’ai le temps de prendre conscience de quoique ce soit. Je suis coincé avec les McGrath que je le veuille ou non. Les parents ne font plus parti du paysage et c’est déjà un immense soulagement. Mais le reste de la tribu… Ils seront là. Toujours. Et si Jill ne s’entend pas avec sa sœur, elle partage une toute autre relation avec son frère. À croire que nous sommes les parfaits opposés. Et pourtant… J’aimerais que cela change. J’en ai voulu à Matt pendant des années, pour des raisons qui me sont si obscures désormais… Il avait été le parfait petit chien pour les parents et alors ? Il était jeune et probablement tout aussi manipulé que nous. J’essaye de me convaincre de cela, que Matthew n’est pas un horrible connard et qu’il est comme le décrit si souvent Jill. J’y pense souvent depuis ma dernière discussion avec Ginny. J’ai décidé de mettre une distance entre nous, mais tout le monde sait que l’on finira par se retrouver… C’est une pause, le temps d’aller mieux, le temps de me retrouver. Le temps de prendre conscience que notre relation ne sera plus jamais la même. Notre passé nous a rattrapés avec Ginny. Il était temps que chacun prenne son propre chemin. Avec Matt tout reste à faire. Je ne sais même pas ce qu’il pense de moi… Il doit probablement me détester et c’est ce qui me travaille depuis des jours. Désormais, il sait pour Jill et moi. Il ne peut plus prétendre ne jamais avoir rien vu après l’altercation avec ses parents. Et s’il tentait de convaincre Jill que je n’étais pas fait pour elle, qu’elle ne pouvait pas passer le reste de sa vie avec moi. C’est ce qui me garde éveiller et c’est ce que j’aimerais mettre à plat. Je pensais attendre notre retour, mais il faut croire que mon inconscient en à décider autrement.
Je suis planté devant le DBD depuis ce qui me semble être une éternité, je vois Matt s’agiter à l’intérieur et j’hésite. Est-ce que Jill sera heureuse de savoir que j’ai fait le premier pas auprès de son frère ? Est-ce que ça va changer quelque chose ? Est-ce qu’il en vaut le coup ? Je ne suis sûr de rien, mais maintenant que je suis là, je ne vais pas faire demi-tour. J’aurais tout tenté pour prendre un nouveau départ avec les McGrath. Alors je souffle un bon coup, traverse la rue et tente d’ouvrir la porte. Il n’a pas fermé. La cloche résonne dans le café vide et de suite Matt tourne la tête vers moi, probablement prêt à me signifier qu’il n’est pas encore ouvert. « Bonjour. » Un signe de la main un peu mal à l’aise. Je ne sais même pas ce que je vais lui dire. « Je sais même pas ce que je fais là. » Une vérité qui me fait frissonner. Je secoue la tête et m’approche de lui, Logan me suit de prêt et va s’asseoir près du comptoir. « Je veux faire les choses bien pour Jill. » C’est tout ce que j’arrive à dire une fois face à lui.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
C'est une de ces périodes où dans ma vie, tout semble faire absolument zéro fucking sens. Y'a des choses que j'aurais jamais même pensé dire ou faire qui se sont alignées les unes après les autres depuis les derniers mois, à un point tel que je me demande si ce sont pas que les caméras de Mariés au premier regard qui sont déjà là, leurs scénaristes qui ont réécrit ma vie avec les dialogues et tout rien que pour faire plus foutument réaliste. Déjà, ça, c'est irréel, que je sois à quelques jours à peine d'avoir ma tête à la télé. D'avoir cet air de con, ce sourire à deux balles, cette totale d'idiot en puissance totalement paumé et/ou idéaliste c'est selon qui sera sur petit écran en mode on te marie à une inconnue dis oui allez ça va être fun. If only for the story, hen Matt.
Après, y'a le coup de poing que j'ai donné à mon père, que dis-je, les deux coups qu'il a reçus en pleine gueule de ma part. Ceux qui ont parlé pour des années à ravaler ma rage et mon impuissance face à lui et à tout ce qu'il voulait que je sois sans que j'arrive jamais à l'atteindre. On continue sur ma lancée de l'impossibilité quand cette même journée, y'a Allie qui m'a parlé de Flavie. Flavie qui a existé le temps d'une soirée, Flavie envers qui je sais même pas comment je me sens désormais. Comment j'arrive à mettre 1 + 1 ensemble sans être en mesure de breakdown complet en servant des cafés aux mêmes clients jour après jour. Sans capter rien d'autre que ce que je peux faire sur le pilote automatique.
Puis y'a ça. Bailey, qui entre au DBD, qui a pas envie de m'éclater la tête contre le comptoir. Et première fois en mille ans, où j'ai pas envie de lui faire la même. On est calme, mes paumes ne sont même pas refermées l'une sur l'autre, c'est du jamais vu. J'vous avais dit : la vague de l'irréalisme au centuple. « Je sais même pas ce que je fais là. » tu veux dire ici au café, ou ici dans la vie? Cause I can relate man, more than you could ever imagine. « Tu peux mettre la faute sur le chien qui t'a mené jusqu'ici parce que ça sent les pâtisseries, j'dirai rien. » Logan pour qui je passe sous le comptoir, lui gratter entre les deux oreilles. Le canin qui est toujours le bienvenu comme n'importe quel autre chien sous ma bannière. On est dog friendly et on l'assume, ici.
« Je veux faire les choses bien pour Jill. » qu'il s'explique Bailey, quand je m'affaire à lui préparer un truc à boire, m'inspirant de ce que ma soeur lui préparait toujours du temps de Londres, le cerveau perdu ailleurs mais les gestes bien enregistrés. « Tu les fais déjà bien. » c'est pas moi qui peut attester le contraire. Rien que par ce que j'ai vu d'eux entre l'hôpital après l'overdose de ma soeur, et ce qui est arrivé quand papa et maman sont débarqués ici en furie. Je pourrais pas dire qu'il s'est pas donné pour elle. Le truc, c'est que ça dure depuis presque dix ans entre eux et que j'ai jamais été aveugle, que j'ai toujours vu ce qui se tramait ; mais pour l'heure, je suis fatigué, juste fatigué de le détester. Tenons-en nous aux faits actuels, donc.
Sa tasse que je pose devant lui, la mienne avec laquelle je joue, mon doigt qui enserre nerveusement l'anse pour la tourner d'un sens comme de l'autre. « C'était la merde l'autre fois avec les parents, right? » ça, c'est diminuer l'évidence, c'est utiliser des mots qui sont mille fois moins forts que ce que c'était en réalité, cette fois-là, avec les parents. « Désolé d'être parti vite après, on avait à parler avec Allie. » et là encore Matt, tu fais fort, à rendre ça aussi banal quand non, c'était pas juste parler, c'était tellement plus que ça.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7493 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Mes pas m’ont guidé jusqu’au DBD. Je ne viens pas voir Jill. Je viens pour Matt. Pour la première fois, depuis que l’on se connaît, je cherche réellement à avoir une conversation avec le jeune homme. Pas pour le menacer, mais réellement pour parler. Pour mettre les choses à plat, une bonne fois pour toutes.
Face à lui, je réalise petit à petit, que je ne connais même plus les raisons de ma haine envers lui. Enfin si… Il a trahi Ginny. Cette information est gravée au fer rouge dans un coin de mon cerveau. Je ne pourrais jamais réellement oublier ce détail, mais dans le fond rien de tout cela n’es mon histoire. Ce qui est arrivé, est arrivé. Et je sais qu’il s’en veut pour cela. J’ai fini par le comprendre au travers des dires de Jill, mais également au travers du comportement du seul homme de la fratrie McGrath. Il fait tout pour se rattraper. Il essaye fort Matt, mais il rate souvent. Pendant des années, j’ai nourri ma haine envers lui. Je détestais chacun des ses mouvements, la moindre de ses paroles. Je ne supportais rien venant de sa part. Son attitude, son air idiot et perdu. Tout. Je détestais tout. Mais les années ont passé, on a fini par prendre pleinement conscience du jeu machiavélique que nos parents avaient instauré entre nous tous. Ginny et moi étions les pions centraux, mais il y avait les autres. Jill, Matt, mon propre frère. Les dommages collatéraux, ceux qu’il fallait enfermer dans une case pour mieux les maîtriser. La folle, le traître et le jaloux. Si je suis à des années-lumière de vouloir régler quoique ce soit entre mon frère et moi, je dois avouer que je ne cesse de repenser ma relation avec le frère McGrath. Je sais à quel point Jill l’aime. Il est un héros pour elle, un exemple, son ancre dans cette famille de dingue. Il est tout. Et si de mon côté, je rêve de voir les sœurs s’entendre, se respecter et s’aimer. Je sais que de son côté Jill aimerait voir un apaisement entre son frère et moi.
Alors je suis là. Pour Jill, parce que je l’aime tellement que je pourrais pardonner au traître pour elle. Le temps à fait son travail entre nous. Matt m’accueille avec un demi-sourire, blague sur la réelle raison de ma présence ici. Il semble apaisé alors que j’arrive sur son territoire. Peut-être qu’il est réellement temps que l’on discute entre adultes. Peut-être qu’il est temps d’enterrer la hache de guerre une bonne fois pour toute.
« Si on faisait un concours, qui gagnerait ? Tes parents ou les miens ? » La question à cent balles. Celle qui nous détruit tous un peu plus chaque jour qui nous éloigne enfin de nos parents. On prend doucement conscience de l’ampleur de leur manège. À quel point cela à détruit nos vies. Nos vies. Celle de Ginny, celle de Jill, de Matt et la mienne aussi. Nous n’étions que des pantins et alors qu’ils nous gardaient sous leur griffe, on a fini par se perdre. Et Matt a beaucoup perdu aussi, et il s’en excuse à demi-mot. « Ne t’excuse pas. Tu avais tous les droits de fuir avec elle. » Avec cette Allie qui s’est retrouver à forcer à parler d’un enfant qui aurait dû voir le jour. Je ne poserai pas de questions sur cette histoire, mais c’est probablement ce qui a commencé à me faire ouvrir les yeux. Si pendant longtemps Matt a été un traître dans l’histoire, au final, il n’était qu’un pion de plus dans le délire de nos parents. Je soupire et le remercie d’un faible sourire pour la tasse de café. Fin observateur, il a su me servir ce que Ginny me donnait toujours lorsque l’on vivait encore à Londres. Il marque des points. Comme s’il avait encore besoin, parce qu’on marche sur des œufs l’un avec l’autre. « Cela fait des années que je rêve de voir tes sœurs s’entendre, se comprendre et s’aimer comme je sais qu’elles s’aiment depuis toujours. » dis-je en jouant nerveusement avec ma tasse. « Je crois qu’on devrait peut-être montrer l’exemple. » Je hausse les épaules et relève la tête pour croiser le regard de Matt pour la première fois depuis que je suis entré ici. J’espère qu’il pourra lire la sincérité sur mon visage. Je voudrais tellement que les choses s’arrangent, je voudrais avoir une vie normale avec Jill. Juste une fois avoir le droit à un vrai bonheur. « J’aime Jill. » dis-je tout bas. [color=#6F88AE]« Vraiment. » A un point que je ne saurais réellement t’expliquer. « Et elle parle de toi comme si tu avais décroché la lune pour elle. Et je veux que ça marche entre elle et moi. » Je le veux tellement. « Je te demande pas ta bénédiction, je… Je crois que j’en ai juste marre de me battre contre toi. » Et une nouvelle fois, je hausse les épaules. « Je veux plus jouer à ce jeu là. »
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
« Si on faisait un concours, qui gagnerait ? Tes parents ou les miens ? » le rire est sec, découragé, partagé aussi. On partage bien des choses aujourd'hui lui et moi, on dirait. « Peu importe, les perdants sortiraient les pires stratagèmes pour tricher et voler la victoire. » et c'est la triste réalité, il le sait autant que moi. Y'avait rien de net dans la façon dont ses parents comme les miens jouaient leur vie et surtout les nôtres ; on a tous été lents à le comprendre, mais maintenant qu'on sait, y'a plus moyen de faire marche arrière. « Ne t’excuse pas. Tu avais tous les droits de fuir avec elle. » ça pince, ça. Parce que c'est tout ce que j'aurais voulu, fuir avec Allie ce jour-là. Fuir sans jamais reparler de ce qui a été dit, fuir et pas avoir la conversation, celle qui s'est passée dans l'appart au-dessus de nos têtes, celle qui me hante encore bien plus que je ne l'assumerai jamais.
Ses doigts se resserrent sur l'anse de sa tasse, je presse rien dans ce moment qui a l'air sorti de nulle part autant qu'il fait du sens. « Cela fait des années que je rêve de voir tes sœurs s’entendre, se comprendre et s’aimer comme je sais qu’elles s’aiment depuis toujours. Je crois qu’on devrait peut-être montrer l’exemple. » à nouveau, je laisse échapper ce qui ressemble autant à un soupir qu'un rire étouffé. « J'ai arrêté de penser que j'étais un modèle à suivre y'a quelques années déjà, Bailey. » il est loin, le Matt qui leur disait quoi faire en tout temps. Il s'est envolé, le grand frère qui croyait avoir toujours la bonne réponse pour tout. Il revient parfois, il a des impulsions de rage qu'il contrôle pas, mais autrement, je suis redescendu de mes grands chevaux à force. À voir à quel point je les brise plus que je ne les répare, mes soeurs.
Bailey statut l'évidence. « J’aime Jill. Vraiment. » « Je sais. » toute la famille sait. Depuis la seconde où il a posé ses yeux sur elle, c'est un secret de polichinelle. On a ragé, moi le premier. Mes parents l'ont maudit dans son dos des centaines de fois. Ils ont maudit Gin aussi, parce qu'elle laissait tout faire, parce qu'elle ne se battait pas pour un mari qu'elle aimait de tout son coeur mais jamais de cette façon-là, mari qu'on lui avait imposé. On leur avait tout imposé, même les sentiments à avoir l'un envers l'autre. Alors qu'entre lui et Jill, ça s'était fait sans qu'on puisse rien contrôler, sans qu'on ait le choix. Et quelque chose me dit qu'eux aussi, ils avaient été pris à travers les puzzles et les manigances, les secrets et les trahisons. « Et elle parle de toi comme si tu avais décroché la lune pour elle. Et je veux que ça marche entre elle et moi. Je te demande pas ta bénédiction, je… Je crois que j’en ai juste marre de me battre contre toi. Je veux plus jouer à ce jeu là. » mes yeux se plongent dans les siens. Je suis rarement, très rarement sérieux dans la vie. Mais là, c'est que ça que je suis. « J'pense qu'on est tous les deux fatigués de se battre l'un contre l'autre. »
J'inspire. Parce que s'il fait un pas, j'en fais un aussi. C'est comme ça que ça fonctionne, non, quand on veut arranger les choses de la bonne façon? « Tu sais pourquoi je t'ai détesté, à la seconde où t'es arrivé dans nos vies? » je sais, je sais. Il fait amende honorable, et moi je ramène ma rage du passé sur le tapis. But hang tight, ça vaut la peine, je promets. « T'as fait sourire Ginny. » pathétique Matt, comme explication. Attendez j'ai dit. « J'avais pas réussi depuis des semaines. Et toi t'es arrivé, t'as dit je sais pas quoi, t'as joué un truc au piano, et elle a souri. » mes prunelles ont pas lâché les siennes, c'est là l'explication d'une vie, la confession aussi. Depuis la seconde où j'avais aidé à la faire partir d'Australie j'étais devenu plus nocif pour elle que bon. Ce jour-là n'avait été qu'une confirmation parmi tant d'autres et enfin aujourd'hui, je l'ai compris. J'ai compris la stupidité derrière, la mienne surtout. L'égoïsme. « Je t'aurais tué ce jour-là parce que tu l'avais rendue heureuse. How wrong is that. » ma voix est calme, elle se casse presque sur la fin. Presque.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7493 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
« J'ai arrêté de penser que j'étais un modèle à suivre y'a quelques années déjà, Bailey. » Un soupire que je voulais discret, mais qui ne l’ai pas tant que cela finalement, m’échappe. A-t-il vraiment été un modèle pour ses sœurs, ne serait-ce qu’une fois ? Si j’en juge par mes années passer auprès des filles McGrath, la réponse première serait non. En réalité, je ne juge que ce que j’ai vécu au travers de Ginny. Il a été une pièce majeure dans le puzzle du mensonge de notre mariage et ça… Je crois que malgré les années la pilule ne passera pas. Un résidu de rancœur sera toujours accolé au prénom de Matt dans ma mémoire. Pourtant, je tente tant bien que mal de passer au-dessus de cela. Je ne le fais pas pour moi, mais pour Jill. Doux naïf, je me berce d’illusion, pensant qu’une simple conversation pourrait apaiser des années de rancœur. J’ose espérer que cela nous guidera vers une relation plus apaisée.
Et bien entendu, qu’il savait déjà tout de ma relation avec Jill. Tout le monde savait. J’ai trop longtemps voulu croire que tout cela était un secret d’état. Elle est probablement là mon erreur. Penser que rien de tout cela n’était évident, que tout le monde me pensait amoureux de Ginny alors que c’est sa sœur que je rêvais de retrouver chaque jour. Je me suis fait rattraper à mon propre jeu. Pris au piège dans mon propre filet. Ironie du sort quand on pense que nous avons passé des années à nous cacher de ce qui semblait si évident pour tout le monde. « J'pense qu'on est tous les deux fatigués de se battre l'un contre l'autre. » Il n’y a pas que nous, Matt. Les filles sont tout autant fatigués de se haïr et pourtant Jill continue avec rage. Je suis épuisé à l’idée de détester Auden, mais je continue, par principe. Parce que l’on avait établi que ça devait se dérouler comme ça. Est-ce que le changement de cap est encore possible ? Je me le demande alors que Matt ressasse le passé et m’accuse toujours plus. « T'as fait sourire Ginny. J'avais pas réussi depuis des semaines. Et toi t'es arrivé, t'as dit je sais pas quoi, t'as joué un truc au piano, et elle a souri. » Mes sourcils se froncent à la réminiscence de ce jour. Je m’en souviens tout autant que lui. Elle semblait si perdue. J’avais dit la première blague idiote qui me passait par l’esprit avant de jouer un de ses morceaux favoris, parce que oui, mon paternel s’était renseigné sur ses goûts et j’avais fait le reste du travail. La mécanique était déjà si bien huilée. En voulant, bien faire aux yeux des McGrath, je m’étais attiré les foudres de l’aîné. « Je t'aurais tué ce jour-là parce que tu l'avais rendue heureuse. How wrong is that. » Je ne te ferais pas la liste Matt, tu sais aussi bien que moi en quoi rien de tout cela n’es normale. J’ai voulu la rendre heureuse tu m’as détesté pour ça. « Je te ferais pas la liste des jours où j’ai eu envie de tué alors. » On commencerait par le jour où tout a basculé, où tu étais le seul auprès d’elle et où j’aurai pu t’arracher la tête. Et toutes les autres erreurs que tu as semées sur ton chemin Matthew. « Il y a juste un jour. » Un jour où j’ai compris qu’il ne serait jamais de mon côté. Je m’en souviens comme si c’était hier. Une énième réception dans l’immense maison des McGrath. Les géniteurs qui avaient autorisé leur progéniture à ramener des amis, pour faire bien, pour faire la famille unie. Et Matt qui présente un de ses amis à Jill, sous mon nez. Et qui insiste si lourdement que j’aurais voulu lui briser la nuque. « Tu lui a présenté un de tes amis. T’as tellement insisté que j’ai compris. Je n’étais pas le bienvenu. » Il sait que je parle de Jill. « T’es son frère, mais tu as fait comme les autres. Jugé avant de savoir. » Jugé avant de comprendre surtout. Et de nouveau un soupire m’échappe alors que je prends le temps de finir ma tasse de café. Le silence s’étire et nos regards se croisent. « Elles sont là les erreurs. » Dans ses souvenirs, dans les instants ratés. « On pourrait s’amuser à les listes, mais je crois qu’on en aurait pour la journée. » Parce que tu n’as pas envie de descendre sur ce terrain Matt. « Il serait peut-être temps de faire table rase du passé, non ? »
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
C'est comme si la ville entière avait compris que c'était pas tant le moment de passer prendre un café et s'éterniser au DBD. C'est comme si le monde en entier s'était dit qu'il valait mieux nous laisser ce moment-là à défaut de nous en avoir forcé des dizaines d'autres au fil des années. « Je te ferais pas la liste des jours où j’ai eu envie de tué alors. » quel honneur, que je retiens, mes lèvres qui se pincent et la rancoeur que je ravale parce que croyez-le ou non, je le sais là, que ça sert à rien. Je le sais et il le sait lui aussi et étonnamment, sans même se le dire, on l'a l'un et l'autre bien capté. « Il y a juste un jour. » mes sourcils se froncent sans même que je retienne le mouvement, le laissant poursuivre en y ajoutant même un mouvement du menton comme si ça allait l'encourager alors qu'il était déjà bien motivé lui-même. « Tu lui a présenté un de tes amis. T’as tellement insisté que j’ai compris. Je n’étais pas le bienvenu. » il est las, le rire qui glisse une seconde à peine. Il pense que j'avais fait ça volontairement, il pense que le gars qui a voulu marier sa petite soeur pour justement l'éloigner d'un deses amis avait vraiment pensé que de présenter un de ses potes à Jill était une bonne idée. Le gars, c'était le premier mec du bord que j'avais attrapé par le col à une soirée ou un brunch ou je sais plus quelle merde où on nous avait forcés d'aller. Le gars, j'avais inventé un nom et un pedigree, j'avais tout imaginé de A à Z rien que pour le lancer en appât aux loups et diffuser l'attention de Jill sur lui plutôt que sur celui qui portait une alliance s'accordant à celle de Ginny. Qu'il rage sur un mensonge aussi petit quand qu'ils en ont eu pendant 7 ans à tisser des plus gros est presque triste.
« T’es son frère, mais tu as fait comme les autres. Jugé avant de savoir. » « T'étais censé être le mari de l'une, pas l'amant de l'autre. » il me fera pas chier en pointant mon rôle de frère s'il pense pas que je vais pas pointer son rôle de mari. Les sentiments sont venus entre tout ça et je le sais aujourd'hui, je l'ai compris. Sauf que l'éponge, elle se passera pas juste parce qu'il y croit. « Elles sont là les erreurs. On pourrait s’amuser à les listes, mais je crois qu’on en aurait pour la journée. » je souffle, lui aussi. On est dans une impasse mais pour l'une des premières fois je doute que ni lui ni moi n'a envie de pousser l'autre dans les tranchées avant de se tirer en l'y laissant pour mort. On a grandi et elle est là la surprise, on a envie de continuer à évoluer sans mettre des bâtons dans les roues de tout le monde en croyant bien faire, de maximiser le malheur des uns en diffusant sur le bonheur des autres. « T'inquiètes, personne s'amuserait à faire ça. » ni moi, ni lui on a envie de retourner là. Ni moi ni lui, on a envie de garder ce poids-là sur nos épaules éternellement ; on en a déjà trop supporté des deux côtés, à quoi bon continuer quand on a fait nos preuves d'être capable du pire. « Il serait peut-être temps de faire table rase du passé, non ? » il serait temps, en effet.
Et pourtant, y'a un seul et unique point sur lequel je suis pas d'accord ou du moins, sur lequel je continue de coincer. « On pourra jamais oublier ce qui s'est passé. En tout cas, moi, je pourrai jamais et j'veux pas non plus. » parce que si j'oublie ce que j'ai fait, su j'en fais table rase, y'a moyen que j'oublie les conséquences. Que j'oublie à quel point j'ai tout brisé, que j'oublie à quel point j'ai eu du mal, j'en ai encore aujourd'hui, à tout reconstruire. Si j'oublie c'est ouvrir la porte à nier mes actes et leurs conséquences, et ça, je me le pardonnerais jamais. Je vais m'en vouloir toute ma vie, ça, c'est acté, mais si j'oublie, c'est ouvrir la porte à la possibilité d'oublier pour mieux répéter. « Mais justement c'est une bonne chose, parce qu'on répétera pas ce qu'on a fait. » jamais je me le pardonnerai, et je suis persuadé que s'il le voyait ainsi, lui aussi il voudrait pas faire table rase et totalement effacer le passé.
J'inspire une dernière et ultime fois, mon café qui est froid, demandez-moi si ça me dérange quand je le termine en deux gorgées à peine. « J'avance si t'avances aussi. » ça a presque l'air d'être un drapeau blanc partagé des deux côtés ; du moins de mon côté à moi, ça l'est.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7493 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
« T'étais censé être le mari de l'une, pas l'amant de l'autre. » Il aurait pu me gifler que la sensation aurait été la même. Pour la première fois, quelqu’un ose dire tout haut, ce que tout le monde pense tout bas depuis des années. Je ne m’étais pas préparé à ce que ce soit Matt qui me mette face à cette réalité. J’aurais donné le rôle à mon frère sans hésiter.
« T'étais censé être le mari de l'une, pas l'amant de l'autre. » Il a tellement raison que j’en suis mal à l’aise. Le masque se fissure un instant. Je pensais avoir fait la paix avec cette vérité, il faut croire que cela restera une de mes fragilités.
Mais il semble oublier une chose dans son discours Matt. « L’une, je l’ai choisie, l’autre on me l’a imposé. » Et tu as joué un rôle si important dans cette décision, Matthew. Ne l’oublie jamais. Et même si je me suis toujours promis de ne jamais justifier ma situation auprès de l’aîné des McGrath, je comprends qu’il est temps d’exposer tous les points de vu. Il m’accuse d’avoir échoué dans mon rôle de mari, je lui en conçois toute la vérité. « J’ai essayé d’aimer Ginny comme vous le vouliez tous. On a essayé aussi fort qu’on a pu. Mais vous aviez déjà échoué rien qu’en nous imposant la décision. » Dans une autre vie, peut-être, j’aurais pu rencontrer Ginny un peu par hasard, peut-être que je serais tombé sous son charme et que l’on aurait vécu une vraie histoire. Mais elle est entrée dans ma vie brisée en mille morceaux et j’ai préféré la préserver, la protéger plutôt que m’imposer dans sa vie et dans son cœur. On a fini par s’aimer à notre façon et c’est uniquement comme cela que l’on a pu tenir aussi longtemps sans jamais flancher. Et il y a eu Jill… « Il y a des choses qui ne s’explique pas. » Parce qu’elle est entrée dans ma vie tel un boulet de canon. Elle a été la bouffée d’air dont j’avais besoin. Et elles savent. Toutes les deux, elles savent, que je les aime différemment et que parfois, encore, j’aurais aimé que tout soit plus simple.
Je ne suis pas venu chercher l’accord de Matt, mais un semblant de paix. Un accord tacite pour enterrer la hache de guerre. « On pourra jamais oublier ce qui s'est passé. En tout cas, moi, je pourrai jamais et j'veux pas non plus. » Je hoche la tête étant d’accord avec lui pour la première fois depuis bien longtemps. « Mais justement c'est une bonne chose, parce qu'on répétera pas ce qu'on a fait. » A cet instant, nos regards se croisent et je comprends qu’il ne sait pas comment se pardonner les actes passés. Je crois que personne ne lui pardonnera jamais vraiment, mais je ne vais pas l’accabler, alors qu’il semble faire un pas vers moi. Je me détente enfin un peu. « Personne n’oubliera jamais. » Et on ne commettra plus jamais les mêmes erreurs. C’est pour ça que malgré mon point de vue divergence, j’accepte la présence de plus en plus envahissante d’Auden dans le cercle. Je ne l’aime pas, c’est un secret pour personne, mais Ginny l’aime, elle. C’est tout ce qui compte à la fin de la journée.
« J'avance si t'avances aussi. » Nos regards qui s’affrontent une dernière fois, alors que je me redresse et viens tendre ma main entre nous. Paume vers le haut, je lui laisse tout le loisir de venir serrer cette dernière. « On avance. » On va de l’avant sans oublier le passé. On s’invente un futur un peu plus brillant.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel