En ce moment, le boulot ne me donne aucun répit. Les incendies qui ravagent l’Australie depuis des mois ne s’arrêtent pas. Le sanctuaire de Lone Pine fait son maximum pour essayer de sauver des animaux, le plus possible, mais malheureusement déjà des millions sont mort. Notre directeur a fait une énorme campagne pour recruter des bénévoles qu’il envoie ensuite en équipe dans certains endroits pour essayer de sauver des koalas, des kangaroos et tout autre animal qui croisent leur chemin. Pour ma part depuis des mois, et encore plus depuis la période de Noël, le travail c’est intensifié. Nous tentons de sauver le maximum de monde, mais ce n’est pas tout le temps possible. Ce matin même, nous avons perdus une maman koalas et nous devons à présent nous occuper de son Joey afin de le faire survivre, ce qui n’est pas forcément chose facile. J’ai même hésité à emmener ce bébé koala chez moi, afin de pouvoir m’en occuper correctement, mais notre directeur a également mis en place une équipe de vétérinaire de nuit afin de surveiller à proprement dit les petites boules de poils nécessaires. Mon travail est donc tellement dingue en ce moment que le soir je m’endors tôt, après avoir tout juste fini de dîner. Cependant, ce matin, lorsque je me réveille, je me sens encore fatiguée, j’aurais bien encore dormi quelques heures mais je dois déposer Liam à l’école et me rendre au boulot. Je me fais alors couler une longue tasse de café et m’installe à la table du petit-déjeuner alors que mon fils a déjà le nez plongé dans une BD. « Mon cœur, je t’ai déjà dis, pas de BD à la table du petit déjeuner. Puis dépêche-toi d’aller finir de te préparer tu vas être en retard à l’école. » heureusement pour moi, et pour son père, Liam a toujours été un enfant facile, calme, posé, qui aime plus rester sur un livre que d’aller courir dans tous les sens dehors, sur ce point il me ressemble beaucoup. J’embrasse son front alors qu’il ferme la BD et fini son bol de céréales. Je vais rapidement m’habiller et attrape mon sac, mes clés et mon portable avant d’aller jusqu’à la voiture. Liam s’installer à l’arrière et je les dépose rapidement à l’école avant de prendre le chemin de mon travail. Je me gare sur le parking et prends la directement de l’entrée lorsque je remarque un visage familier qui ouvre le coffre de sa voiture. « Elias ? » L’homme relève la tête, tenant alors dans ses bras une couverture, et vu les bruits qui en sortent, avec un animal emmitouflé dedans. « Tout va bien ? » Je fronce les sourcils et remarque alors une pâte de koalas dépasser de la couverture. Vu la taille de la pate, le koala ne doit pas être très âgé. « Viens, suis moi. »
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Assis à son bureau pour remplir quelques tâches administratives barbantes la nuit avait été longue et compliquée. Heureusement on lui laissait un peu de répit ses prochaines heures pour prendre une douche et se reposer un peu. Il irait sûrement faire un bon footing en bord de plage avant de se rendre au bord du bar pour s’offrir un verre bien frais. A cette pensée il avait envie de finir au plus vite pour se payer le luxe de quelques de détente. Il rangea le rapport dans le casier à l’entrée du bureau de son chef avant de récupérer ses affaires dans son casier et de prendre retraite pour ses prochaines vingt-quatre heures. Travailler de nuit lui plaisait assez, mais il savait que ce serait que de courte durée, juste le temps de remplacer un collègue et ça lui permet de plus avoir la tronche de sa co-équipière dans les parages. Même si ils restent professionnelle, elle ne semble pas avoir oublié la nuit passée au côté du flic et le lui reproche toujours. Où peut-être lui reproche-t-elle d’être parti comme un connard et d’avoir laissé un plumard vide. Franchement, Sanders n’en a que faire, c’est pas comme si il était attaché à elle, pas comme si il avait des remords. Mais la jeune femme se plaisait à se comporter ainsi, peut-être pour vouloir montrer qu’elle est au-dessus de lui. Ou que son ego a été atteint, et franchement c’est bien le cadet de ses souci, alors si Elias pouvait s’éloigner un temps d’elle, il n’hésiterait pas une seconde. La porte du commissariat qui se referme sur son passage, et il grimpe dans sa bagnole, s’imaginait le sable fin et la mer bleu azur devant lui, alors que son Australie brûle amèrement depuis un paquet de semaines maintenant. Des feux incontrôlables qui lui fendent le cœur, parce que même si il est parfois un connard sur les bords, qui ne veut jamais assumer ses erreurs, il aime son pays, plus que tout, et en est fier ! Et quand il passe dans le quartier de bayside aux abords de cette immense forêt il voit traverser devant lui, un… Koala ? C’est pas vraiment habituel, pas dans cet état, il pile et l’évite soigneusement et franchement ça n’est pas passé loin. Il se gare sur le bas-côté avant de récupérer une bouteille d’eau pour lui donner un peu de liquide. L’animal lui en réclame quand il cesse en posant sa main sur celle du flic. Attendrissant, il sourit avant de filer chercher une couverture dans son coffre et de couvrir l’animal pour le mettre dans ce dernier. Refermant le coffre, il roule vite jusqu’à arriver sur le lieu de travail de son amie Arrow Jacobs, qui s’occupe des animaux blessés, tels que kangourou et koala. « Elias ? » Il s’était garé sur le parking et n’avait même pas fait attention à cette voiture qui arrive et dont la personne descend du véhicule. Arrow. Il lui fait un signe de la tête avant de récupérer l’animal et de refermer le coffre. « Tout va bien ? » Lui ça peut aller, mais celui qu’il tient dans ses bras dans cette serviette, pas vraiment. « J’ai pas pu me résoudre à le laisser, il est mal en point… » Déshydrater sûrement. Il aurait bien besoin de traitement. De pouvoir manger, se reposer et de boire. Mais il n’est pas le médecin des animaux. Qu’un simple citoyen amoureux de ce que la nature leur permet d’avoir. « Viens, suis moi. » Il n’hésite pas une seconde. Il rentre dans le cabinet, la suivant. « T’es sa dernière chance Arrow… » Il a ce besoin de sauver et de défendre les victimes Elias, à cause ou grâce à son lâche de père, Soren !
Elias n’est pas le premier à nous ramener un koala blessé. Malheureusement au cours des derniers mois, ces choses-là sont arrivés bien plus que je n’aurais envie que cela se produise. Avec les feux qui ravagent l’Australie certains animaux se retrouve coincé, emprisonner par les flammes puis blessé. D’autres essayent de fuir et se retrouver sur des routes ou des autoroutes, percutés par des voitures. Notre quotidien est donc bien rempli, et même des fois trop remplies. Lorsque c’est calme, qu’on a pas grand-chose à faire, c’est une bonne nouvelle pour nous vétérinaires, mais lorsque notre quotidien est trop rempli ce n’est jamais une bonne nouvelle. Depuis le début des feux, nous avions recueilli des dizaines d’animaux, des koalas, des kangourous, quelques oiseaux, et les journées se sont beaucoup allongées. Il n’est pas rare que j’arrive plus tôt le matin ou alors que je reste bien plus tard le soir pour m’assurer que tout ai était fait, que les animaux ne manque de rien.
« J’ai pas pu me résoudre à le laisser, il est mal en point… » « Tu as bien fait de l'amener Elias. » Je l’entraine à ma suite, vers la salle de soin ou pour le moment personne ne se trouve. Je sais déjà qu’il va me falloir donner dure pour sauver le koala que mon ami tient dans ses bras. Une fois dans la salle de soin je fais signe au brun de le poser sur la table de patient. Je prépare le gaz pour endormir doucement le petit animal et viens placer le masque sur son museau. A vu d’œil il ne doit pas avoir plus d’un an, peut être un an et demi maximum. « T’es sa dernière chance Arrow… » Je relève la tête vers le brun et lui adresse un sourire pour tenter de le rassurer un peu. « Ca va aller, respire Elias. » Étrangement, dans ce genre de situation, j’arrive toujours à garder mon calme, à ne pas m’énerver et à ne pas avoir peur que l’animal dont je m’occupe ne survive pas. « Tiens le masque sur son museau, je vais commencer à regarder. » J’attraper une bouteille d’eau, les instruments dont j’ai besoin et commence à inspecter le corps endormi de l’animal. Il souffre de brûlure, moins grave que ce que j’ai pu voir, mais des brûlures qui ont quand même besoin d’attention. « Si tu as l’œil sensible ne regarde peut-être pas trop. » Je commencer à nettoyer un peu le koala avant de désinfecter ses brûlures pour y appliquer une crème. Des brulures c’est quelque chose de douloureux et de très loin agréable.
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En voyant ce petit animal déshydraté et blessé, il n’a d’autre choix que de le prendre avec lui, il est hors de question pour le flic de le laisser à la merci des prédateurs, ou mourant. Il ne sait pas d’où lui vient ce désir de lui sauver la vie, on ne peut pas dire qu’Elias Sanders soit l’homme qui s’attache le plus, un brin solitaire même. Mais il a besoin de le savoir en sécurité, il fonce droit dans un centre d’aide pour animaux hors de compagnie. Une aide précieuse qu’il saura trouver lorsqu’il aura croisé son amie, Arrow. Elle est talentueuse dans son domaine, et a pleinement confiance en elle. On pourrait même penser qu’il se lie plus facilement envers un animal qu’un humain, et cette idée n’est peut-être pas totalement fausse, à vrai dire. Devant Arrow, il tient fortement l’animal contre lui dans sa petite couverture. « Tu as bien fait de l'amener Elias. » Il a suffi d’un regard pour que Arrow comprenne, et vienne vers lui, elle fixe un instant la couverture et passe discrètement et avec douceur son doigt entre deux bouts de couverture pour y observer un koala amorphe, sûrement plus déshydraté qu’autre chose, mais avec la chaleur du moment difficile de savoir réellement, qui plus est Elias ne connaît pas des masses cet animal. « Tu vas arriver à le sauver ? » En la voyant faire, masque à oxygène, c’est si grave que ça ? Ou peut-être par précaution, Elias le dépose sur la table quand elle le demande juste avant qu’elle lui fournisse le masque.« Ca va aller, respire Elias. » Debout à côté de la table, il ne sait pas vraiment quoi faire, ni ce qu’il doit faire. « Tiens le masque sur son museau, je vais commencer à regarder. » Elle lui montre d’un signe de tête, alors qu’il obtempère, il n’attend pas une seconde de plus. Il aurait pu voir Erin qui bosse ici, mais à vrai dire, Arrow est arrivée au bon moment. Puis Erin apprend encore. Elle se retourne, récupère quelques affaires, avant de commencer à regarder le petit koala, « si tu as l’œil sensible ne regarde peut-être pas trop. » Il sourit il est flic quand même, des morts même si c’est pas ce qu’il voit tous les jours, ça lui est déjà arrivé. Plusieurs fois même. C’est pas quelques blessures qui va le déstabiliser, du moins c’est ce qu’il prétendra. « ça devrait être bon, j’suis flic… » Même si il était conscient que c’est pas du tout la même chose.
Je suis vétérinaire général, je m’occupe de tout type d’animaux, mais les koalas sont un peu ma spécialité. Cela fait des années que je m’occupe de cette espèce et en particulier depuis mon arrivée à Lone Pine. J’aime mon métier, je dirais même plus que j’adore cela, mais ce n’est pas forcément facile tous les jours. Lorsque l’on récupère des animaux blessé il n’est pas toujours évident que nous arrivons à les sauver et c’est ces moments là qui sont particulièrement difficiles. Pour ma part, je décide souvent d’essayer de voir les victoires, qu’elles soient grosses ou petites plutôt que de voir les défaites, ca m’aide à avancer, sinon je crois que je ne pourrais pas faire grand-chose dans mon métier et j’aurais abandonné depuis bien longtemps. Alors lorsque mon ami Elias débarqué avec un koala blessé dans les bras, je ne suis pas trop surprise. Cela arrive bien souvent, surtout en ce moment. Je le prends et l’installe sur la table de soin. « Tu vas arriver à le sauver ? » Même si il est trop tot pour que je le sache, ou pour que j’en sois sur j’adresse un sourire au brun et prononce quelques paroles rassurante. Rien n’est jamais sur dans ce métier quand on m’amène des animaux blessé, mais je suppose que c’est pareil pour les médecins qui travaillent dans des services comme les urgences. Je tente donc de rassurer le brun et lui demande de me tenir le masque pour endormir un peu le koala. Je vois bien sur le visage du flic qu’il a l’air inquiet. « Je l’endors juste un peu pour que ca soit plus facile pour nous et moins douloureux pour lui. » Oui parce que les brûlures ce n’est pas ce qu’il y a de moins douloureux, même pour les animaux. « ça devrait être bon, j’suis flic… » « Oui, c’est vrai. » Je lui adresse un sourire et commence à soigner le koala qui ne bouge plus, endormi sous l’effet du gaz. « Ca n’a pas l’air d’être trop grave. Il ira bien, il va juste falloir soigner ses brûlures. » Cela prendra du temps, quelques semaines, mais au moins ces jours ne sont pas en danger. J’adresse un sourire à Elias et m’occupe de désinfecter les brulures avant d’y appliquer de la pommade et de bander les pâtes du petit animal. « Tu as quand même bien fait de l’amener tu sais. » Ils auraient pu aller dans n’importe quel clinique vétérinaire, mais au moins ici nous sommes spécialisé pour s’occuper de koalas.
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Il ne s’imagine pas un instant l’animal mourir sous ses yeux. Il y a finalement peut-être un cœur sous cette carapace un peu trop virile et imbue de sa personne ? Il y a peut-être des sentiments qui lui échappent. Il n’en aurait probablement pas fait autant pour un humain, mais il faut croire que si l’humain le dégoûte, que si les hommes lui font monter cette pression, les animaux lui font un tout autre sentiment de protection. Comme si ils sont des êtres fragiles et qu’il se doit de les protéger. Est-ce possible ? Autant que les femmes, visiblement – Elias se prend un malin plaisir à détourner les lois quand il le peut pour les mettre sous protection. Il ne supporte pas qu’on puisse les toucher, qu’on puisse leur faire du mal… « Je l’endors juste un peu pour que ca soit plus facile pour nous et moins douloureux pour lui. il est allongé sur la table, le petit koala, un regard attendrissant, avant qu’il ne s’endorme, il tente de garder ses yeux fixés sur le flic, alors qu’Elias tient le masque sur son visage comme elle le lui demande. Oui, c’est vrai. » Qu’elle avoue quand il lui remarque qu’il est flic. Que ça devrait aller, qu’il ne se laissera pas submerger par la pression. Il ne croit pas du moins. Il a déjà vu du sang, des bagarres au couteau. Des plaies pas très belles à regarder, et il semble être encore vivant. « Tu vas lui faire quoi au juste ? » Après l’avoir endormi, il regarde Arrow avec ce regard rempli de fierté, épuisé de ses heures de travail, il n’avait pourtant pas hésité à s’arrêter sur le côté de la route, en voyant le koala se traîner sur le sol, alors qu’il traversait la route péniblement, voulant rejoindre l’autre côté de la forêt qui borde les routes environnantes. « Ca n’a pas l’air d’être trop grave. Il ira bien, il va juste falloir soigner ses brûlures. » Il fait un signe positivement de la tête, « tu veux le désinfectant ? » Qu’il demande, alors que ce dernier se trouve sur la table juste derrière lui. « Tu as quand même bien fait de l’amener tu sais. » Qu’elle ajoute en direction du flic, lui envoyant un léger sourire. « J’y songerais pour les prochaines fois… » Il regardera autour de lui, avec plus de patience et plus d’attention. C’est certain. Trouvant une certaine fierté dans ce geste. « Vous allez le garder un peu ? » Qu’il demande, probablement qu’il reviendra pour l’apercevoir de loin.
Derrière ce cœur dur, je sais qu’Elias est un homme bien. Je commence à le connaître et c’est dans des moments comme cela que je découvre un peu plus qui il est et qu’il est quelqu’un de bien, quelqu’un qui est prêt à aider les autres. Je n’en doute pas vraiment vu son métier, mais des fois Elias peut paraître froid, dur alors qu’au fond je sais qu’il ne l’est pas. « Tu vas lui faire quoi au juste ? » Je lui adresse un sourire un peu rassurant. « Je vais juste désinfecter ses blessures, et mettre de la crème pour les brûlures avant de lui bander les pattes. Essayer qu’il cicatrise le mieux possible. »
Je laisse Elias tenir le masque sur le museau du koala afin qu’il s’endorme tranquillement et qu’il ne sente pas la douleur, mais également qu’il ne devienne pas agressif. Ils ont beau être mignon, un koala énervé et violent ce n’est jamais drôle et ca peut même être plus dangereux qu’un kangourou. Je profite qu’il dorme calmement pour vérifier son cœur, mais également pour checker ses brûlures qui, heureusement, n’ont pas l’air trop grave. « Tu veux le désinfectant ? » « J’allais justement te le demander. Et le tube de crème que tu as juste à côté aussi s’il te plait. » Je saisis les deux tubes qu’il tend et les pose sur la petite table à côté de moi. J’enfile des gants avant de sortir des compresses. Je place le désinfectant dessus et commence doucement à nettoyer les plaies. « J’y songerais pour les prochaines fois… » Je relève les yeux vers le brun, décelant de l’inquiétude dans son regard. « Ca va aller Elias. T’en fait pas, on a l’habitude de gérer ce genre de blessure, surtout en ce moment. » Je finis de désinfecter avant de mettre de la crème pour les brulures. « Vous allez le garder un peu ? » « Au moins le temps qu’il guérisse de ses brulures oui. Mais ca n’est pas trop trop grave donc il devrait se remettre assez rapidement. »
Je fini de bander des pates du koala avant relever la tête vers mon ami. « Mais et toi, comment tu vas ? Ca fait un moment que je ne t’avais pas vu. » Il venait de temps en temps voir Erin bosser, mais en général je n’avais pas trop de le temps de discuter parce que les dernières semaines ont été bien remplies avec ses feux qui ont ravagé notre pays.
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Nul doute qu’Elias possède ce brin caractériel mais qui est capable du mieux, du pire pour ceux qui ont réussis à franchir cette carapace. Ils se comptent sur les doigts d’une main, parce qu’il n’est pas du genre à faire confiance aux inconnus, à leur prêter un regard ni main forte. Il n’est pas spécialement l’homme le plus fiable de la terre, celui qui aime aider les gens, loin de là même. Il n’est pas non plus celui qui démontera tout sur son passage pour venir en aide. Elias est quelqu’un qui garde sa réserve, qui observe de loin sans trop s’approcher près. Qui sait se battre et qui utilise parfois trop rapidement ses poings avant de réfléchir. Mais face aux animaux, il est différent, et beaucoup plus aimable. Ils ont cette part de mystère que le brun aime. Il sait qu’il peut avoir confiance en eux, contrairement en l’humain. Et il est sans doute plus facile de l’approcher avec un animal qu’en étant seulement un humain banale, dont il se ficherait éperdument de la personne… Sa protection sans faille pour sa petite sœur ou ses rares amies lui vaut parfois de la sympathie, son métier aussi, probablement. « Je vais juste désinfecter ses blessures, et mettre de la crème pour les brûlures avant de lui bander les pattes. Essayer qu’il cicatrise le mieux possible. » Il l’observe discrètement du coin de l’œil alors qu’elle reste concentrée sur ses actes. Elle semble s’y connaître, plus que lui en tout cas. « Tu sais combien de temps peut mettre la cicatrisation ? » Qu’il demande juste par curiosité. Même si pour lui, ça doit sûrement dépendre de l’animal, et de la profondeur de la brûlure. Sans doute. « J’allais justement te le demander. Et le tube de crème que tu as juste à côté aussi s’il te plait. » Il récupère le tube et le désinfectant en se retournant à peine vers la table où sont posés les deux objets avant de lui tendre le tout. Elias n’avait jamais vraiment eu la chance de voir un koala d’aussi proche, et de pouvoir lui tenir la tête ainsi. « Ca va aller Elias. T’en fait pas, on a l’habitude de gérer ce genre de blessure, surtout en ce moment. » Il hausse les épaules, c’était devenue hélas pour elle, une habitude un peu trop flagrante, davantage avec les feux récents. Les animaux qui sont épuisés de devoir fuir constamment, de chercher de la nourriture parfois en vain. Elias ne se doutait pas de la vie difficile d’être un koala, ou un kangourou, ou un oiseau ou n’importe quel animal sauvage. En ses temps compliqués. « J’espère que ça finira par se tasser, avant que ça ne dégénère de trop. » Ca finira par se tasser oui, mais quand ? Il était là le dilemme, la question qui brûle les lèvres de tous les Australiens, et probablement du reste de la planète. « Au moins le temps qu’il guérisse de ses brulures oui. Mais ca n’est pas trop trop grave donc il devrait se remettre assez rapidement. » Elle reporte son attention sur le flic, alors qu’elle en a terminé avec l’animal. Il va sûrement se réveiller dans l’heure qui suit, le temps que le produit ne fasse plus d’effet. « Mais et toi, comment tu vas ? Ca fait un moment que je ne t’avais pas vu. » Il hausse les épaules, en caressant du bout des doigts l’animal inerte parce qu’il dort, pour le moment. « On est pas mal sur le qui-vive en ce moment… Il sourit légèrement, avant de reprendre, mais ça va, on tient le bout. Et toi alors ? » Avec tout ça, il ne lui avait même pas demandé.
Je connais ce regard un peu inquiet, celui qui espère que l’animal va s’en sortir. On le voit chez beaucoup de monde lorsque ceux-ci nous apportent des animaux blessés. La plupart du temps on peut les rassurer ces gens-là, leur dire que l’animal ira bien après quelques jours ou semaines de traitements. Et puis il y a les autres fois, ou l’animal est dans un trop mauvais état et tout ce que l’on peut faire c’est donné des anti-douleurs pour qu’il ne souffre pas trop. Heureusement pour aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Le koala que je suis en train de soigner n’est pas menacé de ne jamais s’en remettre. « Tu sais combien de temps peut mettre la cicatrisation ? » Je regarde Elias. « D’après ses blessures, pas plus de quelques semaines. Ce n’est pas trop grave donc je pense 1 mois tout au plus. » Je lui adresse un sourire rassurant. Je sais qu’Elias est un peu au milieu de toute cette situation de feux en étant policier, je sais qu’il doit sûrement y être confronté tous les jours et j’admire le métier qu’il fait. « J’espère que ça finira par se tasser, avant que ça ne dégénère de trop. » « Oui moi aussi, on va vraiment commencer à manquer de place ici sinon. » Lone Pine a beau être grand, ce n’est pas non plus immense.
« On est pas mal sur le qui-vive en ce moment… Mais ça va, on tient le bout. Et toi alors ? » Je pense bien sur toujours à ce bébé qui grandit en moi, ce bébé venant de mon ex-mari. Je n’ai pas honte d’être enceinte, après tout, j’en suis même heureuse, je n’aime cependant pas vraiment le regarde de certains lorsque j’annonce que le père est mon ex-mari. Je sais qu’Elias n’est pas comme cela, qu’il ne me jugera sûrement pas, mais cette pensée est toujours dans un coin de mon cerveau. « Eh bien… Ca va. Je suis bien occupé ici comme tu le vois. » Je lui adresse un sourire. « Et puis… Je suis enceinte, donc j’essaye de prendre les choses doucement. » Oui, doucement, pour ne pas trop en faire, pour ne pas fatiguer trop mon corps et créer des problèmes dans ma grossesse. « Je vais mettre le koala dans un enclos et on va se prendre un café si tu veux ? » Je prends doucement le petit animal encore endormi et vais le mettre dans un enclôt seul, pour être sûr qu’il ne risque rien et vérifie une dernière fois ses vitales avant de rejoindre à nouveau le flic. « Viens, on va se poser dans un coin tranquille. » Je l’entraîne avec moi vers la salle de repos et nous fait couler deux cafés, ou plutôt un café pour lui et un décaf pour moi.
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Si Elias Sanders est un sale con avec les gens, autant il est facile d’approche quand ça concerne les animaux. Il a toujours rêvé d’avoir un chien enfant, mais faute de place et de moyen, sa mère n’a jamais pu faire de son rêve, une réalité. Alors il a toujours mûrit cette nécessité de prendre soin d’eux. Encore aujourd’hui alors que sa vie lui mène la vie dure et ne l’a jamais vraiment épargné. Il ne lâche pourtant jamais, il n’a jamais pu perdre espoir. Il observe de loin le koala endormi. La vie ne semble pas les épargner non plus. A cause de l’homme probablement, comme beaucoup d’animaux, ils souffrent à cause d’eux. « D’après ses blessures, pas plus de quelques semaines. Ce n’est pas trop grave donc je pense 1 mois tout au plus. » Il ne détourne pas son visage, restant fixé un instant sur l’animal. « Oui moi aussi, on va vraiment commencer à manquer de place ici sinon. » Il est pensif un court instant avant de lui rétorquer, « faut songer à s’agrandir alors… » Et c’était peut-être dans les plans, qui sait. Il plaisante bien sûr, mais pour autant les animaux ont besoin de gens comme Arrow. Car leur milieu est de plus en plus détruit à cause de la pollution et de l’homme. « Eh bien… Ca va. Je suis bien occupé ici comme tu le vois. Qu’elle surenchérit en rangeant quelques affaires sur son bureau avant de relever son regard et de lui sourire légèrement, et puis… Je suis enceinte, donc j’essaye de prendre les choses doucement. » Ca alors pour une nouvelle. Elias n’est pas le meilleur avec les nourissons ou même les enfants. Il se souvient pourtant qu’il avait été le premier en joie en sachant que sa mère attendait un enfant, quand Erin est venue au monde et que son amour pour elle ne s’est qu’amplifié, les années après années. « C’est pas vrai ? Félicitation alors, c’est pour ça que tu rayonnes… » Elle doit être aux anges, il le remarque que maintenant, c’est fou quand on le sait comme ça devient une évidence. « Je vais mettre le koala dans un enclos et on va se prendre un café si tu veux ? » Il répond positivement d’un signe de tête, en l’attendant, balayant la salle d’un regard furtif. Et quand elle revient, il obtempère et la suit dans les arrières salles du fond, « viens, on va se poser dans un coin tranquille. » Il s’installe sur l’une des chaises. « Il n’y a pas trop d’alerte en ce moment ? » Il demande, même si il suppose qu’ils sont en alertes constantes. Et dans un sourire, il poursuit, « et c’est pour quand alors ? » Elle doit bien avoir une date approximatif, Elias ne connaissait rien aux bébés, aux femmes enceintes, c’était bien loin de ses préoccupations premières. « Un garçon, une fille ? » Qu’il s’enquit de demander, avant de reprendre dans un sérieux inégalable, « ou des jumeaux ? » Qu’il se moque gentiment en rigolant légèrement.
« faut songer à s’agrandir alors… » En réalité, l’endroit est déjà bien assez grand et n’a pas vraiment besoin de s’agrandir, sinon ca ne serait plus ce que c’est et cela serait vraiment dommage. « En temps normal on a bien assez de place tu sais. C’est juste que là il y a des circonstances particulières. » Il est bien vrai qu’avec les feux on est un peu surbooké, on tente de faire de notre mieux et on tente de sauver autant d’animaux que possible.
Je mentionne alors ma grossesse. Elle commence vraiment à se voir et à se rythme-là, je ne pourrais plus vraiment le cacher d’ici quelques semaines. Même si je suis encore assez conflicté sur le sujet, je n’ai cependant absolument pas honte de dire que je suis enceinte, bien au contraire. Puis après tout, même si Elias me demande qui est le père, je sais qu’il ne me jugera pas, je sais qu’il n’est pas comme ca, du moins pas avec moi. « C’est pas vrai ? Félicitation alors, c’est pour ça que tu rayonnes… » Je lui adresse un sourire. « Merci. » Après avoir mis le petit koala dans un enclos où il sera en sécurité, je propose à Elias d’aller boire un café. Les café du sanctuaire ne sont pas les meilleurs, mais cela nous permettra de nous poser quelque temps pour discuter un peu et que je puisse me reposer aussi quelques minutes. Je l’entraine dans notre salle de pause et lui sert un verre avant de m’installer en face de lui. « Il n’y a pas trop d’alerte en ce moment ? » « Un peu, mais ca va encore pour le moment. »
« et c’est pour quand alors ? » Je souris et viens poser une mai sur mon ventre alors qu’il me questionne à nouveau sur le bébé. « Cet hiver normalement. » Je connais ma date, mais Josh et moi avons décidé de garder ce genre de choses entre nous, ainsi que le prénom et le sexe du bébé d’ailleurs, lorsque nous serons au courant. « Un garçon, une fille ? ou des jumeaux ? » je ris un peu. « Oula, non un bébé à la fois ca suffit. Mais on ne sait pas encore pour le sexe, je pense qu’on devrait le savoir à la prochaine écho. »
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Il observait discrètement l’animal, il était content que ce dernier soit dans de mains sûres. Il savait qu’ici, le koala était en sécurité et c’était tout ce qui lui importé. Assez bizarrement, Elias n’est pas du genre très sociable, mais avec les animaux, son rapport est différent. Peut-être parce que contrairement qu’avec les humains, il sait qu’il ne pourra pas être déçu par eux, et s’ouvre donc davantage. Elias plaisante un instant sur la taille du lieu, et pour lui, il ne fallait pas que ça soit un frein pour recevoir plus d’animaux blessés, « en temps normal on a bien assez de place tu sais. C’est juste que là il y a des circonstances particulières. » Et les circonstances particulières le sont tout autant dans son boulot, il sait parfaitement de quoi elle parle. « Vous êtes combien à bosser ici ? » Il demande, sincèrement intéresser pour en connaître plus sur ses éventuelles missions. Il allait sans doute pouvoir rentrer, repartir se reposer, après ses dernières heures assez intenses. Mais elle l’invita à boire un café, et il acquiesça d’un signe de tête avant de se diriger avec elle dans une autre salle, sur le chemin elle se retourne vers lui, « Merci. Cet hiver normalement. » Qu’elle ajoute en parlant de son accouchement, de cet enfant qui va naître. Elias n’est pas vraiment mioche, il ne leur ferait pas de mal, évidemment, mais il fuit les gosses. Ca ne l’intéresse pas vraiment pour dire vrai… Ils posent souvent trop de question pour le flic, bien trop curieux pour sa solitude quotidienne. S’installant dans la petite pièce, il lui jette un regard, « je ne savais pas que tu t’étais remise en couple ? » Qu’il demande, doucement en souriant. Il ne connaissait pas grand-chose de la vie privée de son amie, faut dire qu’ils sont souvent très occupés chacun de leur côté, mais il avait envie d’en savoir davantage. Et surtout de savoir depuis combien de temps elle avait eu le désir d’accoucher de nouveau… « Oula, non un bébé à la fois ca suffit. Mais on ne sait pas encore pour le sexe, je pense qu’on devrait le savoir à la prochaine écho. » Il hausse les épaules, « tu sais j’y connais pas grand-chose moi à tout ça… » Et il rigole le flic, même si ça l’intéresse pas tout ça, d’en avoir et tout…
« Vous êtes combien à bosser ici ? » « Au total, je sais pas vraiment. Beaucoup, mais on a beaucoup de gens ici qui sont des bénévoles. Seuls les vétérinaires et quelques autres personnes sont salariés. » Le fonctionnement du sanctuaire est assez particulier, et bien que nous soyons assez nombreux à bosser ici, je ne suis même pas sur de connaitre tous le monde. Je sais simplement que même la nuit il y a deux personnes, juste pour être sur tout se passe bien et qu’il n’y est pas de problèmes, que ce soit avec les animaux ou avec des gens qui voudrait venir faire des blagues.
Rapidement la conversation se tourne vers ma grossesse et mon ventre arrondi. Je suis fière d’être enceinte et plus cette grossesse avance, plus j’ai hâte de rencontrer mon bébé et de le voir dans mes bras, dans ceux de Josh et ceux de Liam. Même si la situation n’est pas idéale, je sais bien que je ne serais pas seule, que j’aurais toujours Josh et Liam qui m’aideront. Parce que oui, je suis certaine que Liam sera le meilleur des grands frères. « Je ne savais pas que tu t’étais remise en couple ? » Je souris un peu nerveusement. J’aurais pu mentir, dire à Elias que j’ai quelqu’un de nouveau ou bien que je suis à nouveau avec Josh mais quel est l’intérêt de mentir ? Oui Josh et moi nous sommes retrouvés intimement et cela nous a amené là ou nous en sommes aujourd’hui, mais à vrai dire cela ne regarde que nous. Je suis heureuse et c’est ce qui compte. « Je ne le suis pas en fait. C’est une longue histoire mais le père est Josh. » Je souris légèrement et vient poser ma main sur mon ventre. « tu sais j’y connais pas grand-chose moi à tout ça… » Je ris un peu. « Y a aucun mal à ca. » Oui après tout, tous les monde ne veux pas devenir parents. Pour moi cela a toujours été quelque chose que je voulais, quelque chose de sur, mais j’ai des amis qui ne souhaites jamais le devenir et c’est un choix que je respecte totalement.
C’est à mon tour de changer à nouveau de sujet, en quelque sorte. « Comment ca va toi sinon, au boulot et tout ca ? » Je souris. « Personne pour faire battre ce cœur de gros dur ? »
« small act of humanity » arrow jacobs & elias sanders
Dans la salle avec son café en main, Elias perd son regard en direction de son amie, ses fesses à peine appuyés contre le rebord de la grande table. « Au total, je sais pas vraiment. Beaucoup, mais on a beaucoup de gens ici qui sont des bénévoles. Seuls les vétérinaires et quelques autres personnes sont salariés. » Il acquiesce ses paroles, et après quelques secondes de silence, il répond, avec un sourire et cet air détendu. « C’est vraiment top que des gens se soucient sur leur temps libre de ses animaux. » Mais très vite la conversation se dirige vers Josh et le futur bébé. Pas un sujet de conversation dont Elias se sent très à l’aise, il ne connait pas vraiment le père de famille. Il l’a juste aperçu une ou deux fois, il sait juste que c’est un avocat. Et finalement parfois entre flic et avocat, la tension est palpable. Quand l’un fait tout pour trouver la moindre faille pour défendre son client pendant que l’autre, fait tout pour arrêter la corruption, les crimes, les vols à l’arrachés. « Je ne le suis pas en fait. C’est une longue histoire mais le père est Josh. » Il relève son regard, peut-être voit-elle la surprise dans son regard. « Des erreurs… Je connais ça… » Et qui ne connaît pas ? « Mais ça te va bien la grossesse. » Il y a sûrement des gens à qui ça va, et d’autres moins. Elias, lui ça ne lui irait pas. « Y a aucun mal à ca. » Il hausse les épaules. Restant silencieux, parce qu’il n’a pas vraiment l’envie de changer, d’apprendre. Encore moins de rencontrer la bonne personne, et en Freya, il croyait l’avoir rencontré, mais tout semble encore plus compliqué entre eux qu’il y a quelques années. Ils se sont beaucoup trop éloignés aujourd’hui, et la fierté de l’un et de l’autre, les empêchent d’avancer dans la même direction. « Comment ca va toi sinon, au boulot et tout ca ? » Et elle change de conversation, comme si il ne l’avait pas remarqué, mais il n’aime pas vraiment se confier Elias. « Personne pour faire battre ce cœur de gros dur ? » Il soupire, et si ça pouvait répondre à sa question, il allait quand même lui répondre. « C’est compliqué… » L’amour et les sentiments ont toujours été compliqué chez Sanders, il déteste se dévoiler ou laisser quoi que ce soit transparaître. Il préfère jouer à l’idiot de service et se défiler lorsque ça lui échappe. Il a peut-être peur au fond il n’en sait rien, et moins il se pose de questions, mieux c’est. Préférant se mettre des barrières, une carapace épaisse au point que personne – pas même celle qu’il aime, puisse y passer. « L’amour ne doit pas être pour tout le monde… » Il hausse les épaules, et ça l’arrange bien de conclure comme ça. « Jt’ai vu changer de conversation après Josh, qu’il dit en rigolant, avant de reprendre pour finalement répondre à sa première question, heureusement au taf tout roule, je suis vraiment content de faire ce job ! » Et un sourire vient se loger au coin de ses lèvres, ressortant ses pommettes.
« C’est vraiment top que des gens se soucient sur leur temps libre de ses animaux. » Il est vrai que lorsqu’on voit le nombre de personnes qui veulent devenir bénévoles dans des endroits comme ici, je me dis souvent que les gens préfèrent les animaux aux humains, mais je ne peux pas vraiment leur en vouloir pour cela. Les animaux c’est plus facile, plus simple pour ce qui est des relations et souvent ils montrent leur amour plus facile que les humains.
A penser à l’amour, à toutes se relations, on en vient à parler de Josh et de cette grossesse qui commence doucement à se voir sur mon ventre. « Des erreurs… Je connais ça. Mais ça te va bien la grossesse. » Mes mains viennent automatiquement se poser sur mon ventre arrondi. J’ai adoré être enceinte la première fois, et j’adore être enceinte cette fois-ci aussi, même si c’est différent. Je ne regrette pas ce qu’il s’est passé avec Josh, je me dis simplement que des fois j’aimerais que les choses soient plus simples entre nous, qu’il soit toujours là, auprès de moi, mais au fond je ne peux que m’en vouloir à moi pour ses décisions. « Merci Elias. » Je lui adresse un sourire. « J’ai toujours voulu avoir un autre enfant un jour, je pensais pas que ca arriverait comme ca, mais je suis heureuse. » Et c’est la vérité. Même si les choses sont différentes, j’aime déjà tellement ce bébé.
Mais pour changer un peu de sujet, c’est à mon tour de lui poser des questions sur lui, de lui demander comment sont les choses de son côté. « C’est compliqué… L’amour ne doit pas être pour tout le monde… » Je pose doucement ma main sur la sienne. « Je suis sur que tu finiras par trouver quelqu’un de bien pour toi. » Je lui adresse un sourire. Derrière sa carapace, Elias est quelqu’un de bien, je le sais et j’en suis sur. Alors je ne doute pas qu’il finira par trouver quelqu’un qui pourra voir le meilleur de lui. « Jt’ai vu changer de conversation après Josh, heureusement au taf tout roule, je suis vraiment content de faire ce job ! » Je lui adresse un nouveau sourire. « Je suis sur que tu es un super bon flic en plus. Un vrai leader. » Mon optimisme éternel.