Est ce que c'était réel ? Est ce qu'ils avaient vraiment fait ça ? Ça ne l'étonnait pas vraiment Jill. Parce qu'elle faisait toujours des trucs fous, elle aimait prendre des décisions sur un coup de tête. Et Bailey la suit. Jill lui montre qu'elle veut les même choses que lui, et que, même si leur vie ne sera jamais simple. Elle voulait faire quelque chose de fort pendant ce voyage. Et ils ont déjà décidé d'habiter ensemble. Pour l'instant elle est heureuse. Elle aura tout le temps de paniquer quand elle aura officiellement déposé ses valises dans cette grande maison. Mais c'est un pas, un grand pas qu'ils ont décidé de passer ensemble.
Elle se retrouve à genoux devant Bailey à réellement lui demander si il veut s'engager avec elle à Bali. Sans personne autour. Juste eux, et leurs promesses. La plus belle preuve qu'ils s'aiment et qu'ils sont là l'un pour l'autre. Est ce que ça va trop vite ? Certaines personnes pourraient dire que oui. Mais Jill dira que non. Parce que cette histoire traine depuis 10 ans. Et parce que cette décision, c'est eux tout craché. Parce que Jill ne réfléchit pas, elle fait ce qu'elle veut au moment où elle en a envie. Et il dit oui, alors Jill continue de sourire et de rire en cœur avec Bailey. « Je t'aime » Et elle profite de ce baiser, de cette proximité. Et ils finirent leur soirée sur cette plage, à finir cette année à deux, plus proche que jamais.
Jill se réveille en pleine après-midi. Et Bailey n'est pas là. Elle pourrait se demander si il a fuit l'île parce que tout ça lui a fait trop peur. Mais elle tombe sur le mot, et elle sourit. Elle se prépare un café et se pose sur la terrasse pour observer la plage. Pour profiter encore et encore de ce paysage idyllique. Elle se remémore toute cette belle et longue soirée. Et elle sourit, toute seule sur cette grande terrasse. Parce qu'elle se demande si ils vont aller jusqu'au bout. Si l'un d'eux ne va pas abandonner au dernier moment. Parce qu'elle a encore du mal à se dire que tout ça n'était pas un rêve. Parce qu'elle ne se serait jamais imaginer vivre quelque chose d'aussi vrai, d'aussi fort. Si on lui avait dit il y a encore quelques mois qu'elle vivrait tout ça, elle aurait rit, et elle ne l'aurait jamais cru. Parce qu'elle pensait ne jamais être capable de quitter toute la folie et la liberté qui constituait sa vie.
Bailey arrive dans son dos alors qu'elle est en pleine réflexion sur son passé et son futur. Comme si en quelques minutes elle avait le droit à un résumé de tout ce qu'elle a déjà fait et ce qui l'attend. Comme quoi tout le monde est capable d'évoluer et de changer au contact des bonnes personnes. « Et où est ce qu'on trouve des alliances sur cette île ? » Elle tourne la tête vers lui en touchant la bague qu'elle a gardé à son doigt. « Je vais devoir abandonner celle là ? » Jill préférerait la garder, parce qu'elle la trouve magnifique. Elle voudrait ne jamais avoir à la quitter.Il doute encore Bailey, et Jill lui fait un sourire malicieux. « Tu veux déjà te dégonfler Fitzgerald ? » Un ton amusé, parce qu'elle, elle ira jusqu'au bout. Elle se lève pour s'asseoir sur ses genoux et chuchoter à son oreille. « Tu peux toujours dire non au dernier moment ! » Et elle pose un baiser dans son cou avant de repartir. Elle s'habille rapidement sans demander plus de chose à Bailey. Elle attrape son sac et pose un baiser sur son front. « Je reviens dans deux heures, occupes toi de te trouver une tenue et de la ranger pour pas que je la vois ! » Et Jill sort, prête à aller choisir une robe et une bague pour Bailey. Parce qu'elle sait exactement quoi acheter, et qu'elle doit apporter sa touche à toute cette cérémonie.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Lorsque je me réveille, Jill allongé à mes côtés, je prends pleinement conscience de tout ce qu’il s’est passé la veille au soir. Cette conversation à cœur ouvert, la bague que je lui offre en signe de promesse et cette idée folle qui nous es venu comme une étincelle. La décision la plus simple et la plus rapide de ma vie. Comme une évidence. Ce que l’on, c’était refuser depuis des années et que l’on s’autorise enfin à frôler du bout des doigts. On va se marier. Pas parce que nos parents l’ont décidé, mais parce que c’est ce que l’on veut, parce que c’est la promesse qui nous manquait. Et là coucher auprès de Jill, je ne panique pas. Bien au contraire. Je me sens calme, apaisé. Je sais que l’on prend la bonne décision que même si cela ne va pas tout résoudre du jour au lendemain, il y a aura cette preuve intangible entre nous. Ce sera notre repère. Malgré les disputes, les problèmes et les tensions, il existera ce point d’ancrage entre nous. Cette promesse ultime que l’on se retrouvera toujours. Que l’on s’aimera malgré tout. Plus fort que les tempêtes.
Il me faudra quelques heures pour organiser quelque chose qui tienne la route. Je sais parfaitement que Jill ne cherche pas à respecter les traditions, elle ne cherche pas une grande cérémonie, des fleurs à tout va et la robe de princesse. Je la connais par cœur. Elle veut quelque chose à son image. Quelque chose qui reflète la folie de notre relation. Un coup de tête qui nous unira à jamais. Alors, je pense à l’essentiel. L’endroit parfait, cette plage. Quelqu’un pour nous unir sans qu’aucune religion ne soit mêler à tout cela. Un appel à l’ambassade de notre pays qui m’affirme que tout cela sera reconnu en Australie. Rien de plus. La simplicité comme on se l’était promis en s’endormant hier soir.
Lorsque je retrouve ma future femme, elle est assise sur la terrasse de la maison, l’air perdue dans ses pensées. Et c’est là, l’espace d’une seconde, que le doute me rattrape. Juste un instant. Est-ce qu’elle regrette ? Est-ce qu’elle va vouloir faire marche arrière ? Mais comme si elle avait lu dans mes pensées, Jill est bien plus rapide que moi. Elle parle alliance et je reprends confiance en moi. « Si celle-là te plaît, alors garde celle-là. » Je lui souris tendrement. « J’ai mis du temps à la choisir en plus. » Je voudrais qu’elle garde celle que j’ai choisi pour elle, celle que je lui ai offerte. « Elle te correspond, je trouve. » C’est bien pour cela que j’avais mis du temps. Le bijoutier ne cessait de me présenter des bagues avec des diamants à ne plus en finir, des gros cailloux que Jill aurait détestés. Puis je suis tombé sur la perle rare et j’aimerais la voir à son doigt encore longtemps. « Je te laisse choisir pour moi ? » Et bien entendu, parce que je reste moi et que l’incertitude fait parti de ma vie, je finis par lui demander si elle veut toujours faire cela avec moi. Son sourire me laisse sans voix. Oui, elle en a envie, peut être plus que moi dans le fond. « Tu veux déjà te dégonfler Fitzgerald ? » Je secoue la tête alors qu’elle vient se coller à moi. « Jamais. » Non jamais. Je suis sûr de moi aussi dingue que cela puisse paraître. On prend la bonne décision. On a besoin de cela.
En quelques minutes, Jill a pris son sac et s'est enfui. Elle veut apporter sa touche à l’événement, sa pierre à l’édifice. Alors, je pars me trouver une tenue correcte pour un mariage. Je finis par enfiler un short en toile beige et une chemise en lin blanche. Il fait tellement chaud aujourd’hui que je ne fais que quelques boutons de ma chemise. Ce sera parfait comme cela. Je ne veux pas ressembler à un pingouin comme pour mon premier mariage. Et en pensant à ce dernier, je me souviens d’une chose. Les vœux. Il m’avait fallu des jours et des jours pour écrire quelque chose de censé, quelque chose pour Gin. J’avais fini par recopier un texte trouvé sur le net en changeant quelques tournures de phrases. C’était impersonnel, c’était horrible. Je ne veux pas reproduire cela. Il me faudra fouiller un peu pour trouver du papier et un stylo avant de m’asseoir dehors. En quelques secondes, seulement l’inspiration arrive et je remplis ma feuille bien trop vite. J’ai tellement de choses à dire, je tente de rester concis, de rester clair. J’écris et j’écris sans m’arrêter. Lorsque je finis enfin par lever le nez de ma feuille, il est presque l’heure de notre rendez-vous. Et me viens une idée. Je prends mon téléphone pour envoyer un message à Jill. « Retrouve-moi directement à la plage, on garde un peu de surprise. »
J’arrive en même temps que l’homme qui va officier la cérémonie. Il est accompagné de sa femme qui sera notre témoin et celle qui semble avoir préparé les papiers officiels. Je discute un peu avec eux, mais plus l’heure se rapproche, plus je sens la nervosité monter en moi. Je commence à faire les cent pas sur mon petit carré de plage. Je regarde ma montre toutes les trente secondes. Est-ce qu’elle va venir ? Et si elle ne vient pas ? Je ne le supporterais pas. Non… Je finirais par disparaître si elle ne vient pas sur cette plage. L’espace d’un instant, je laisse mes émotions prendre le dessus. Je tourne tellement en rond que je m’en donnerai presque le tournis. Jusqu’à ce que j’entende un rire au loin. Jusqu’à ce que mon regard se pose sur la silhouette de Jill. Elle a acheté une nouvelle robe et détaché ses cheveux. Elle est magnifique et j’en ai les larmes aux yeux. On va vraiment faire ça. J’attends qu’elle nous rejoigne et prends sa main dans la mienne avant de me pencher vers elle. « Tu es magnifique. » Je souris un peu ému. « Prête ? »
Je me perds dans son regard alors que l’homme commence sa petite cérémonie. Mon cœur bat à cent à l’heure. Je vais me marier. Pour la deuxième fois de ma vie. Le temps d’une seconde, je me revois huit ans en arrière, face à Ginny, avec cette envie de crever à tout moment qui me collait à la peau, cette envie de lui hurler de fuir tant qu’il en était encore temps. Aujourd’hui, les émotions sont tout aussi intense, mais dans un opposé fulgurant. Je veux que Jill reste, qu’elle devienne ma femme, parce que je l’aime. Je l’aime d’une manière indescriptible et lorsque le vieil homme me propose de dire mes vœux aucun son de ne sors de ma bouche. C’est tellement fort, tellement intense que je ne saurais l’exprimer. « Je t’ai écrit tout un discours… » Je sors le papier qui a été plié et déplié bien trop de fois déjà. Je me racle la gorge, me promettant silencieusement de ne pas me mettre à pleurer. Pourtant, je sens déjà les émotions qui vont et qui viennent, qui s’entremêlent et me laisse figer sur place. Ma main qui serre la sienne si fort. « Je crois qu’il n’y aura jamais de mot assez fort pour exprimer tout ce que je ressens quand je suis avec toi Jill. Tu me fais sentir plus vivant que jamais. Et libre. Libre d’enfin pouvoir prendre des décisions pour moi, d’enfin vivre ma vie comme je l’entends. De céder à la folie un peu aussi. » Je ris nerveusement. « Je crois qu’aucun d’entre nous deux avait prévu ce qu’on est en train de faire et pourtant ça paraît si évident, si logique. Une ultime promesse. Je sais que parfois, tu as du mal à me croire, que souvent, tu doutes, mais je t’aime Jill. Si fort que parfois ça me fait paralyse. Tu m’as aidé a tenir pendant toutes ces années et aujourd’hui je veux te promettre que je serais toujours là, à t’aimer et te soutenir. Toujours. » Et parce que je ne sais plus comment exprimer tout cela, je finis par chantonner doucement la voix complètement cassée par l’émotion. « Tell me how to be in this world. Tell me how to breathe in and feel no hurt. Tell me how could I believe in something, I believe in us. »
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Elle est assise, et elle a l'impression d'être dans une autre dimension. Et Bailey revient enfin, elle voit dans ses yeux qu'il a l'air heureux et serein. Et elle avait rarement vu ça dans son regard. C'est certainement pour ça qu'elle aurait voulu ne jamais quitter cette maison. Parce qu'ils étaient bien ici. Et Jill est déjà prête à partir pour aller faire ses achats pour... Se marier ? Cette idée paraissait si folle quand elle y pensait. C'était ce qui rendait ça aussi beau.
Ils discutent bague, et Jill sait qu'elle va aller s'acheter une robe pour cette journée. Elle visualisait exactement ce qu'elle voulait. Et elle ne voulait pas voir ce que Bailey aurait choisi, elle était étonnement impatiente, et elle n'était pas un brin stressée. « J'y compte bien ! » Elle allait garder la première bague qu'il lui avait offert. « Raison de plus pour la garder placée ici ! » Jill était assise sur ses genoux, avant de rapidement se relever pour s'habiller et sortir avant que ce soit l'heure de la cérémonie. « Oh que oui tu vas me laisser choisir ! » Elle comptait bien y passer des heures si il le fallait, mais elle choisirait elle-même la bague de Bailey. « Alors à tout à l'heure ! » Un clin d’œil malicieux, parce qu'aucun des deux ne voulait se dégonfler.
Elle trouve une boutique avec des bagues. Elle doit passer une bonne demi heure à toutes les observer en détail. Elle en trouve une, assortie à la sienne. Et cette bague argentée et simple qu'elle voit la fait sourire. Elle est parfaite, et elle n'hésite pas une seconde avant d'entrer et l'acheter. Parce qu'elle savait déjà que c'était la bague parfaite, et, en plus, ils emporteraient un souvenir marquant de ce voyage, de cette journée, et de cette nouvelle année. Premier achat fait, elle se rend dans une autre boutique de vêtements. A la recherche de la robe qu'elle imagine. Parce qu'elle ne veut pas de quelque chose de trop guindé. Elle a décidé qu'elle aurait une robe simple et qu'elle serait certainement pieds nus sur cette plage que Bailey aura choisi. Elle en essaye plusieurs avant de recevoir un message de Bailey. Elle n'a pas vu l'heure passer. Et elle doit se dépêcher de trouver la robe parfait si elle ne veut pas être trop en retard. Et elle essaye enfin une robe mi longue, avec de la dentelle, exactement comme elle le voulait. Elle ne répond pas au texto, elle achète la robe et retourne à la voiture. Prête à rejoindre directement Bailey à la plage.
Elle arrive en retard, rien d'étonnant. Mais elle arrive enfin, le boitier avec la bague dans sa main. Elle s'arrête une seconde. Elle le voit mais lui ne la voit pas. Il regarde sa montre, il doit certainement avoir peur qu'elle finisse par partir pour ne plus revenir. Ce qu'elle aurait pu faire. Ce que tout le monde aurait pu croire. Mais là, elle ne doute pas, elle n'hésite pas. Elle est juste bientôt à sa place. Exactement là où elle doit être. Et elle rit en le voyant continuer de s'inquiéter alors qu'elle s'avance vers lui. Il a les larmes aux yeux et Jill sourit. « T'es pas mal toi non plus... » Il était sublime même. Elle l'imaginait exactement comme ça. « Oui, prête. » Elle hoche la tête avant de se tourner vers le mec que Bailey a engagé pour les marier. Il a écrit un discours, et elle le regarde de nouveau. Parce qu'elle, elle n'a pas eu le temps de coucher ce qu'elle ressent sur papier. Alors elle le laisse commencer, elle ne compte pas l'interrompre. Parce que c'est ce qu'elle veut entendre venant de lui depuis un long moment. Des choses qu'ils avaient encore du mal à exprimer. Elle retient toutes ses émotions d'exploser au même moment. Mais elle n'arrive pas à retenir quelques larmes de rouler sur ses joues. Elle était étonnement sentimentale. Mais ils étaient seuls là, alors elle finissait pas ne plus retenir quoi que ce soit. Ni ses émotions, ni tout ce qu'elle avait envie de dire. Il commence à chanter leur chanson et elle ne peut retenir un petit rire ému.
Elle le laisse terminer avant de commencer à réfléchir à tout ce qu'elle pourrait dire. Elle ne savait même pas si elle était capable de faire mieux que lui. De réussir à mettre des mots sur tout ce qu'elle peut ressentir. « Ok... J'ai pas eu le temps d'écrire, j'ai certainement mis trop de temps à choisir cette robe ! » et Jill lève les yeux au ciel en souriant. « Je... Je crois que je suis en train de passer les meilleures vacances de ma vie. Chaque moment passé ici sera gravé dans ma mémoire pour toujours, et je crois que celui là sera le plus incroyable. » Elle regarde autour d'elle, comme pour imprimer tout ça. Ou juste pour que ce moment dure un peu plus longtemps. « ça doit faire 10 ans qu'on se connait maintenant... On est passé par toutes les étapes. On a réussi à surmonter tout ce qui était possible et imaginable. » Plus de choses que tous les couples présents sur cette planète certainement. « Mais on en est là grâce à tout ça aujourd'hui, et je crois que je sais que y'a que toi pour moi depuis le jour où je t'ai rencontré. » Depuis le jour où leurs parents avaient décidé de faire les présentation du futur mari de Ginny. Ce jour où elle a su qu'elle finirait par l'avoir. « Je pensais pas que j'étais capable de tomber amoureuse un jour. Mais je t'aime Bailey, je t'aime vraiment et je pense pas que je pourrai aimer une seule autre personne dans ma vie comme je t'aime toi. Et, je me sens bien depuis que j'ai enfin réussi à mettre des mots sur tout ce que je peux ressentir. Depuis que je t'ai chanté cette chanson dans le bar. Que j'ai chanté notre chanson, comme tu viens de le faire. Je serai jamais plus capable de t'abandonner. Jamais. » Elle le rassure, parce que c'est certainement quelque chose qui doit toujours le terrifier. « Je veux juste être avec toi, qu'on vive comme ça le plus longtemps possible. T'es la seule personne qui me connait vraiment, et qui m'accepte à 100% malgré tout ce que j'ai pu faire... Alors oui, je suis prête à te faire cette promesse là, en te regardant dans les yeux. Parce que je compte bien rester là jusqu'à ce que tu ne veuilles plus de moi, parce que moi, je voudrai toujours de toi dans ma vie ». Elle n'avait rien écrit, elle avait juste laisser les mots sortir seuls. Elle ne l'embrasse pas, parce qu'elle attend le bon moment. Elle l'embrassera pour lui prouver une nouvelle fois qu'elle pense tout ce qu'elle dit, et qu'elle l'aime plus que tout.
« Jillian Adélaide Louise McGrath, voulez vous prendre pour époux Bailey Alexander William Fitzgerald ? » Elle sourit, laisse planer le suspense pendant une seconde. « Oui... je le veux. » ça fait très cérémonial finalement. Mais c'est bien ce qu'il faut dire non ? Elle sort l'alliance qui est encore dans la boite. Elle la glisse à son annuaire gauche. « Bailey Alexander William Fitzgerald, voulez vous prendre pour épouse Jillian Adélaide Louise McGrath ? » Et la question reste en suspend, juste quelques secondes.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Elle arrive en retard, mais elle est là. L’espace d’un instant, j’ai eu peur de ne pas la voir arriver, mais elle est là Jill, dans une belle robe neuve et avec un sourire que je n’avais pas vu sur son visage depuis bien trop longtemps. Aussi bizarre que cela puisse paraître elle a l’air apaisé, sûre d’elle. On va se marier et elle ne va pas prendre la fuite. Je le vois dans son regard, elle est déterminée. Et lorsqu’elle m’assure à voix haute être prête, je sens tout un tas de frissons qui me prenne au ventre. On va se marier. L’idée semble si folle et si logique à la fois. Un tourbillon qui nous a complètement transporter hier soir sur cette plage et qui aujourd’hui va nous lier pour le reste de nos vies. Parce que cette fois-ci, j’en suis sûre, je serais marié jusqu’à la fin de ma vie. Pas par obligation, pas parce qu’on m’a forcé à le faire, mais parce que je le veux réellement. Cette fois-ci il n’y a aucuns mensonges, aucuns faux semblant. Juste de l’amour que l’on n’a jamais réellement su exprimer entre nous et que l’on va rendre bien plus concret dans quelques minutes, à notre façon. Une folie à deux, mais une folie heureuse.
J’avais prévu mon discours, je savais ce que je voulais lui dire et pourtant une fois face à la brunette, c’est comme si j’oubliais tout ce que j’avais pu rédiger dans l’après-midi. Je commence avec mon texte et tout cela se termine dans une improvisation la plus totale. Pour une fois dans ma vie, la tempête de mes émotions m’est utile. Pour une fois dans ma vie, j’arrive à l’exprimer de manière cohérente, parce que je l’aime et que c’est une chose qui me paraît simple. Enfin, cela semble être simple. Je l’aime, elle m’aime. On arrête de se voiler la face, on grandit enfin, on prend le même chemin sur cette plage. On se promet l’avenir et c’est tout ce dont j’ai toujours eu besoin. On c’était promis un avenir avec Ginny aussi, mais tout avait été si différent, sous couvert de faux-semblants. Alors, je prends mon courage à deux mains et j’exprime tout ce que je ressens pour Jill. C’est maladroit, je tourne peut-être un peu en rond, mais je sais qu’elle comprend. Et lorsque à court de mots, je finis sur notre chanson, je sais que là, je lui ai tout dit. Encore une fois, dans ses quelques paroles qui signifient tant pour nous.
Et lorsque Jill prend la parole, j’ai la sensation que le monde s’arrête de tourner. Je me concentre sur elle et elle uniquement. J’en oublie tout le reste. Notre rencontre si peu conventionnel, le début de notre histoire, la haine, les regrets, l’amour un peu violent parfois et le reste. J’oublie tout. Je ne pense qu’à elle. On a traversé tant d’épreuves, elle a raison, mais on est encore debout l’un en face de l’autre et on va se dire oui. Pour une éternité qui sera notre, quoiqu’il arrive. « Je veux juste être avec toi, qu'on vive comme ça le plus longtemps possible. T'es la seule personne qui me connaît vraiment, et qui m'accepte à 100% malgré tout ce que j'ai pu faire... Alors oui, je suis prête à te faire cette promesse-là, en te regardant dans les yeux. Parce que je compte bien rester là jusqu'à ce que tu ne veuilles plus de moi, parce que moi, je voudrai toujours de toi dans ma vie » Je voudrais l’embrasser. Je sens les larmes qui me montent aux yeux et je me racle la gorge comme pour prétendre que tout va bien. Je lui souris et serre sa main si fort dans la mienne. « Je crois que je t’ai attendu toute ma vie Jill. » Rien de plus. C’est elle que j’aurais dû épouser dès le début.
Et l’homme debout à nos côtés prononce ces quelques mots que j’avais tant redoutés face à Ginny. Ce oui qui me fait frissonner, non pas de peur, mais bel et bien d’amour cette fois. Ce oui qui changera tout. « Bailey Alexander William Fitzgerald, voulez-vous prendre pour épouse Jillian Adélaide Louise McGrath ? » Et l’hésitation n’a même pas sa place ici. « Oui je le veux. » L’homme nous sourit et nous déclare officiellement mari et femme. Et cette fois je ne tiens plus, je me rapproche de ma femme pour l’embrasser comme il se doit. « Je t’aime Jill. » Tout simplement.
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