Je suis qui moi hein ? Suis-je une fille chelou ? Ouais surement, dans le fond c’est surtout ce qui me caractérise mieux qu’une autre non ! Bref la vie peut parfois nous surprendre encore et toujours, j’ai toujours pensé au fond de moi qu’il y avait des personnes qu’on voudrait soit revoir, soit ne jamais revoir. Je me dis que je n’aimerais pas revoir mon paternel, mon ancien boss, ce gros connard m’ayant envoyé sur le chemin de la drogue. Cette poudre dans le nez tous les jours afin de faire comme si cela était normal d’en prendre pour supporter de ne plus me rappeler ce je faisais avec ce gros dégueulasse, ni avec qui que ce soit car franchement en y repensant c’est tout noir dans ma caboche. Pour mon plus grand plaisir cela dit, qui voudrait se rappeler de ce genre de chose ? Pas moi en tout cas. Alors quoi de mieux que de faire quelques dessins sur de belles feuilles blanches pour sortir tout ce qui se cache dans mon esprit surement tordu avec l’ancienne noirceur encrée dedans afin de m’en débarrassé et aller encore et toujours de l’avant. Pour être moi quoi ! La nouvelle Nico, non ! La Nico non droguée ! Ouais, cette fille là et celle que je veux, que je serais, que je suis depuis toujours en vérité. Après plusieurs heures à dessiné tout et n'importe quoi sortant de mon esprit chelou, au lieu d'être sur mon pieu à ne faire que cela, pourquoi ne pas aller faire un tour pour voir un peu du monde. La madre était surement au boulot alors c'était surement mort pour un petit Starbucks, la sista également car elles ont une vie ses deux femmes de ma life. J'en ai une moi aussi, juste que mon boulot était de faire rêver des gamins, je pouvais le faire un peu partout, dans mon plumard en mode peinard, dans ma voiture si l'envie me prenez de me faire chié dans un espace restreint ou encore dans un café pour profiter de la wifi gratos et de mon pc afin d’écrire des histoires magnifiques. Ouais je peux faire ça, j’suis bonne pour faire ça en plus c’est mon gagne-pain alors, let’s go... Je prends une petite douche en despi, je me maquille pour être la plus jolie (non, je rigole je m’en care l’oignon, j’suis déjà la plus jolie non ?), je m’habille à vitesse grand V, comme d’habitude, j’y vais en mode simple mais comme tout me va. C’est un bon avantage ça, pas trop de galère pour que je m’habille. Un dernier petit truc avant de partir hein, un petit coup de parfum afin d’embaumer de mon passage dans les rues piétonnes de « brunswick street mall ».
En vrai j’aime bien quand les gens se retournent sur moi, non pas que j’aime attirée l’attention, en fait si j’aime ça, donc je ne sais même pas pourquoi j’essaie de le nié... Bon je ne vais pas mentir, de base ce n’était pas vraiment la journée que j’avais en tête, pour moi c’était mode grasse matinée, repas, Netflix, guitare, dessin, repas et un bon dodo. Oh bon c’pas grave, faut bouger, faut profitez de la life tant qu’on est encore en vie non ? C’est ma devise maintenant, dès que j’ai la flemme, je me dis ça et « Bam » ça me décoince pour faire un truc. Me voilà arpentant les belles rues piétonnes de Brunswick "je ne sais pas trop" quoi car c’est trop long à taper que j’ai déjà la flemme de le réécrire. Me voilà donc tranquillement dans les rues en direction d’un Starbucks en espérant qu’il ne soit pas trop bondé, je n’aime pas trop ça quand y a trop de monde, bon ça va que je m’isole avec ma musique dans mon casque Hi-tech à réducteur de bruit. Non, non et re non quoi ! Je déambule dans les rues quand soudain, mais yeux fixe une personne, un mec pour être précis. J’suis sûre que je le connais mais je me dis que je préfèrerais que ce ne soit pas lui ! Non, j’aime les gens de base mais lui cela faisait pas mal de temps qu’il était sortie de ma life. En despi c’était un peu mon revendeur, mon dealer de dope lorsque j’étais encore une droguée. Pas la plus belle histoire de ma life, j’avoue mais bon tout le monde vis de la merde un jour ou l’autre non ? Bref, je me dis qu’il faut que je vérifie que ce soit lui, ou alors que je trace en mode furtive pour l’espoir qu’il est devenu myope et que l’histoire s’en arrête là. Je m’arrête l’espace d’un instant, me demandant quoi faire, sauf que durant ce laps de temps, lui il venait de me cramer, de me voir, il n’était pas myope alors ? Parfois, il m’arrive de m’inventer des trucs chelou quand même. Bref, il se dirige vers moi avec son air de beau-gosse qu’il est, bon pas trop mon style mais lui il devait surement en emballer de la meuf c’était certains. Il avait d’ailleurs essayé avec moi ? M’en rappelle même plus en vrai. Je le fixe sans bouger, le scrutant avec une moue des plus complexe qui soit, était-je content de le voir ou pas ? Lui aller surement se faire chier pour le savoir avant que je ne l’ouvre. Il arrive devant moi avec son air, son air de Carter Rollins quoi ! Je le fixe toujours sans l’ouvrir lorsqu’il venait de ma saluer gentiment. Putain, je fais quoi, je l’envoie chié, je lui fais la bise, je le baffe, tellement de possibilité me submergeant ! En même temps c’était quand même le mec qui me vendait cette merde, mais ce n’était justement que mon vendeur, il n’avait pas fait de moi la droguée que j’étais. Bon d’accord, faut faire un choix, je ne vais pas rester dix piges comme ceci. Un l’aide d’un léger sourire, je lui fais un hochement de tête pour faire genre et venir lui dire sur un ton taquin… « Hey ! Peter ça va ? ». Dis-je alors que je savais très bien qui il était, mais je me disais que si je ne me rappeler de son nom, il partirait peut-être plus rapidement non ? Cela rester à voir, Carter était quelqu’un qui ne lâcher rien en même temps, je le savais que trop bien.
« ♂ the power of the unexpected ♀ » nico jones & carter rollins
Une journée un peu banale pour Rollins qui ne se pose pas plus de questions que cela, et qui poursuit ses rêves de voir le Club qui domine le monde. Il sacrifierait sa vie pour ses gens, qui font aujourd’hui partie intégrante de sa vie. Il n’est pourtant pas le plus docile de la terre, il est même plutôt solitaire, plutôt fourbe et n’agit que par des pulsions incontrôlées. Il sait même pas comment il se retrouve à marcher dans cette rue, les mains dans les poches. Ah oui c’est vrai il doit récupérer un petit colis dans l’une de ses horribles boutiques. Heureusement, il n’bouge pas vraiment de son quartier, fortitude valley, où il y passe le plus clair de son temps, vu que son petit appart miteux qu’il doit partager avec Birdie et Jet est dans ce quartier. Mais qu’importe, les mains dans son vieux jogging, des bakets aux pieds, le voilà en train de remonter l’avenue pour y découvrir enfin le magasin de vinyle où un andouille a laissé sans le vouloir au fond du magasin dans un coin une petite boite contenant des sachets. Et c’est pas des cigarettes mais de la cocaïne, il y en a pour une petite fortune et Carter est commissionné par le Club pour les récupérer. Quelques secondes après, il ressort de la boutique, non sans avoir un sourire plaqué son son visage autrefois froid et solitaire. Content d’avoir récupérer cette petite boite qu’il cache précieusement dans la poche de son survet. Mais tout en redescendant la rue, les yeux rivés sur le sol, il finit par les relever et se retrouve à croiser les yeux d’une nana qu’il aurait cru avoir oublié. Assez étrange parce que si il la connait depuis presque dix ans, neuf si ses souvenirs sont bons, elle ne lui a plus donné signe de vie du jour au lendemain. Elle était à l’époque une nana paumée, en quête de gloire : mannequin et droguée. Le plan foireux pour Rollins mais il n’avait jamais manqué une seule fois de la fournir quand elle lui réclamait avec ses yeux défoncés et cet air innocent au coin de son visage. Une nana qu’il se serait sans doute volontiers tapé à l’époque, avant de finir par la détester aujourd’hui. Mais parce que rien n’atteint vraiment le dealer, il s’avance vers elle, d’un pas décidé alors qu’ils échangent un long regard. Elle compte le fuir ? C’est franchement mal connaître le dealer ! Il complète la distance ne lui laissant pas le temps de partir, et elle relève son regard vers lui, restant immobile, interdite quelques secondes. Est-ce donc ce qu’elle ressent pour Carter ? « Hey ! Peter ça va ? » Rien que sa voix, il avait envie de la baffer, mais se contient, un peu. Ce qu’il faut pour pas l’attaquer en premier, il se doute qu’elle ne tiendra pas bien longtemps son self control. « Peter ? » Qu’il répète. Il est agacé Carter et franchement il y avait de quoi ! Pas qu’il soit hyper heureux de retrouver cette meuf devant ses yeux, et pourtant, sans une hésitation, il était allé au combat, en s’avançant vers elle, ne la laissant pas repartir sans explication. Des années, qu’il ne l’avait pas recroisé et si il aurait pu continuer encore longtemps, il n’empêche, qu’il n’comptait pas la lâcher tant qu’elle ne lui aurait pas expliqué par A + B ce qu’elle fout devant ses yeux. Ce qu’elle fout encore en vie, alors qu’il aurait préféré qu’elle soit morte ! « J’aurai parié sur ta mort… » Amusé, voir même provoquant, il la toisait du regard attendant ses explications dont au fond, il s’en contrefiche d’avance. Tout ce qui lui importait à cet instant, c’était ce duel perpétuel, ce besoin de prendre le dessus sur elle, de lui faire croire qu’il avait changé. Bien que ce soit sans doute un peu compromis…
Oh mais cette rencontre je ne m’y attendais absolument pas, en même temps je n’avais plus pensé à ce mec depuis quoi ? Dix piges quasiment, cette époque de merde où je me droguée pour avoir un semblant de life, genre j’avais besoin de cela moi pour vivre. Mais une fois tombé dedans, on ne peut pas tomber plus bas. Mais pour se drogué faut toujours avoir un dealer non ? Car même si on peut en trouver un peu partout faut surement connaitre quelqu’un pour pouvoir en acheter. Moi j’avais ce type se tenant devant moi ! Carter Rollins, sous ses allures de tombeur, c’était un dealer, ce n’était pas quelqu’un qui file dans le droit chemin. Les règles, lui s’en branle comme pas deux, c’est un mec comme ça Carter, alors en le voyant au loin comme ça, je ne voulais absolument pas l’affronter. Mais dans la vie on ne fait pas toujours ce que l’on veut, aujourd’hui aller être le jour où j’affronte mes anciens démons, en commençant par ce beau-gosse. J’ai tentée une approche pas vraiment sociale en me trompant de prénom, bon j’avoue que cela n’était surement pas la chose à faire. Bref une fois que c’est fait on ne peut pas revenir en arrière et puis faut prendre des risques dans la vie non ? En tous les cas, Carter lui l’avait mal prit, compréhensible mais ne me posant aucun problème, moi je m’en tape qu’il soit vénère. « Peter ? ». Dit-il en reprenant ce que je venais de lui balancer dans la gueule. Il ne pouvait pas me cachée qu’il avait l’air d’être agacé, en même temps tout le monde l’aurait été en se prenant ça dans la tronche. L’observant en arborant un petit rictus en l’écoutant me répéter ce que je venais de lui dire. C’était plus fort que moi de me mettre dans des situations de merde, encore là, maintenant avec lui ça serait surement le cas. Connaissant la bête, il ne lâcherait rien. J’étais en train de le fixé, s’il n’avait pas l’intention de ne rien lâcher, j’en ferais de même, cela il ne le savait peut-être pas car on s’était connu en tant que client et vendeur tout simplement. Il ne savait pas vraiment de quoi j’étais capable, qui j’étais dans le fond. Nos rencontres c’était toujours assez bref, ma thune, sa dope en despi, ni vu ni connu. Il m’a vu comme la merde de droguée que j’étais auparavant, mais il ne savait rien sur moi, de ma force, celle que j’avais eu en affrontant la mort, me relevant plus forte que jamais, afin de reprendre ma life, pour ne plus être la chose, celle que j’étais sous l’influence de la drogue, elle prenait le contrôle de mon corps sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit.
Le jeune Carter, l’insolent qu’il était, tout comme moi d’ailleurs, c’est surement bizarre que ne l’on s’entende pas tous les deux en connaissant nos caractères. Deux individus un peu pareils dans le fond, se fondant dans un caractère de dure à cuire aux yeux des autres. « J’aurai parié sur ta mort… ». Dit-il l’air amusé, y avait pas de quoi mais moi je m’en foutais de ce genre de parole venant d’un type dont j’en avais rien à carrer. Il se prenait pour un mec balèze alors qu’il refourguait de la dope à une paumé comme moi, tout ça pour quoi ? Des billets verts ! Waouh y avait de quoi être fier. Je lui balancé un grand sourire, pour ensuite faire un minois de la fille outré, choqué par ce que je venais d’entendre. Il avait blessé mon petit cœur de princesse ? Oh que non, rien à cirée mon chou de tes paroles qui aurait pu blesser une fille fragile, ce n’est pas mon cas. « Tu me voyais morte mon chou. Désolé de te décevoir hein ! ». Dis-je en mettant mes deux mains sur la bouche d’un air choqué, triste, carrément pour me foutre de lui volontairement. Je me dis qu’au fond, il faisait cela pour paraitre fort, paraitre celui qui avait le contrôle, celui qui avait toujours le contrôle dans le fond. Surement qu’il essayé de l’avoir, d’être un con était dans sa nature, encré en lui ? ou alors il faisait sacrément bien semblant. « Trêve de plaisanterie Carter hein ? Sinon tu ne me vendrais pas de la poudre… Je suis sûr que tes habitudes ont la vie dure non ? Comme au bon vieux temps ! ». Dis-je sur un ton taquin, bah ouais je n’étais plus drogué du tout, mais je faisais cela pour voir la réaction de Carter. Il devait se douté que j’avais surement tout arrêté, entre l’allure que j’avais (Une droguée ne pouvait pas être aussi jolie non ?), puis ne l’ayant plus contacté du tout depuis bientôt dix piges c’est que j’avais décroché de toute cette merde. Il n’était pas débile ce type. Pourquoi je jouer à ça avec ce mec ? J’en savais foutrement rien, un jeu entre nous ? Pour voir qui serait le plus fort ? Bref, je n’en savais rien et lui non plus surement, j’apercevais comme un truc dans sa poche de son jogging. Qu’est-ce qu’il caché dans cette poche, un truc assez volumineux, même avec la largeur de son jogging, ça se voyait. Je repris la parole sur un ton toujours aussi taquin dans sa direction. « Bon alors, tu attends quoi ? J'suis sur que tu as de la poudre quelques parts sur toi non ? Comme dans le temps. ». Dis-je en haussant le ton comme une tarée sur la place publique comme ça, je n’étais pas discrète du tout. Carter voudrait surement que je ferme ma gueule, très certainement d’ailleurs. J’attendais sa réaction qui serait surement marrante dans l’embarras que j’étais en train de le foutre en beuglant de la sorte. Etait-ce une petite revanche personnelle ? Hum... Surement un peu.
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Carter était réputé pour être un sale con sans foi ni loi, un être dépourvu de sentiment quand il s’agit de profiter du corps des femmes, et de les pousser à se droguer. On en compte un nombre étonnant, mais pas si étonnant quand on se rend compte de quel genre d’individu on a sous les yeux. Rollins n’est pas un homme docile, qu’on peut tromper facilement. Et quelque part Nico en a fait ses frais. Elle était jeune à l’époque, et elle avait sans doute tout l’avenir pour elle, mais Carter en a décidé autrement quand il l’a rencontrée. Lui proposant alors quelques sachets, elle est vite devenue accro parce qu’il le voyait bien, son regard pétillant dirigé vers ce monde de princesse, de mannequinat. Nico a toujours transpiré l’envie de paraître, elle voulait monter en grade, devenir la meilleure. Et à l’époque, Rollins lui a vendu du rêve, il rentrait à peine au Club à cette époque, et avait de la drogue à foison. Quiconque le regardait de travers, se prenait un revers de médaille et Nico était fascinée autant qu’effrayée par ce visuel que lui offrait le jeune dealer à peine âgé de vingt ans à l’époque. Fascinée par cette image qu’il reflétait, ce besoin lui aussi d’être reconnu dans son milieu sans toutefois l’accepter. Carter Rollins est né d’une contradiction à en devenir fou, tantôt subtil, tantôt idiot enfant des rues, se croyant invincible, se pensant au-dessus des lois. Façonnant cette image vulgaire des hommes de quartier, qui n’agissent que pour leurs propres clans, quitte à en renier femme et famille. « Tu me voyais morte mon chou. Désolé de te décevoir hein ! » Elle jouait avec le feu et clairement ce genre de nana, il savait comment leur parler pour leur faire perdre la tête. Il savait bien qu’il ne suffirait pas de beaucoup pour que Nico tombe comme une mouche devant lui, parce que si elle a déjà plongé une fois, Carter restait convaincu, qu’elle retomberait tôt ou tard. Aussi l’agacement précédent laissait place à ce jeu futile, dont il n’avait sans doute guère besoin pour la voir tomber dans ses filets. « Faut croire qu’il n’y a que les bons qui partent avant… » Qu’il souffle, amusé par cette situation qui pourrait déraper. Parce qu’il a cette prétention Carter, que personne ne peut égaler. Parce qu’elle est comme lui, elle est aussi mauvaise et garce que lui. On ne change jamais vraiment, Carter le sait mieux que personne, et même si elle avait peut-être des raisons de l’être, à ses yeux, Nico est toujours cet enfant sans goût, paumée et elle ne parviendra jamais à façonner une autre image d’elle. Elle s’agite comme une enfant poupée, comme si elle était parvenue à devenir mieux que lui, en claquant des doigts. « Trêve de plaisanterie Carter hein ? Sinon tu ne me vendrais pas de la poudre… Je suis sûr que tes habitudes ont la vie dure non ? Comme au bon vieux temps ! » Le dicton ‘que les cons qui n’changent pas d’avis’ ne fait rien chez lui, il est conscient qu’il ne changera jamais vraiment, parce qu’il demeure insatiable et que rien ne le satisfait vraiment. Il ne répond rien, mais son silence et son regard parle pour lui. Evidemment qu’il n’a pas changé. Evidemment qu’il ne changera jamais : Et franchement c’est pas la peine de le connaître de trop pour s’douter que derrière ce visage angélique, ses intentions sont mauvaises, ancrées en lui comme personne ne le serait à sa place. Il a ce côté loup sauvage qui lui colle à la peau et qui le rend encore plus brillant. Lui rendant la vie plus agréable. Quoi que ses rêves ont péris avec… « Bon alors, tu attends quoi ? J'suis sur que tu as de la poudre quelques parts sur toi non ? Comme dans le temps. » Elle se met à parler un peu plus fort et son corps se crispe, sa mâchoire avec. Il tourne autour d’elle, seul son souffle peut s’entendre et qu’importe qu’ils sont dans un lieu public - voir même très fréquenté. Que certains regards se portent sur eux. Il sait jouer la comédie comme personne, Carter et davantage devant une femme comme elle. « Joue pas ce jeu avec moi, pauvre folle… » Devant elle, il joue ce parfait gentleman, au sourire aguicheur qui veut en faire trop il l’empoigne par le bras, avant d’approcher son visage du sien, un regard noir s’y lit, « Contrairement à moi qui n’a rien à perdre, tu as tout à perdre… » Comme si il prétendait la connaître, mais dans l’genre du bluff, Carter est doué…
Cette rencontre avec mon passé se passait vraiment pas comme j’avais envie qu’elle se passe finalement. Carter et moi avions tous deux un fort caractère et pour le moment aucun de nous deux ne voulait lâcher quoi que ce soit et cela ne faisait qu’empiré de minute en minute. Je ne savais même pas comment je voulais qu’elle se passe au final, ce mec avait était là en tant que Dealer, mais jamais vraiment autrement dans mon ancienne life. Aurait-on était ami si jamais la drogue n’avait pas foutue sa merde ? J’en sais rien, ce type était sérieusement autodestructeur, aurais-je voulu de ça dans ma vie ? Je n’en sais foutrement rien du tout en vérité. Il y avait une chose de sûr le concernant, c’est qu’il se voulait méchant dans chacune de ses paroles envers moi, pourquoi ? Peut-être que j’avais était assez dure dans mes mots également au début de notre rencontre actuelle ? Cela dit cela ne me choquée pas le moins du monde, je ne suis pas la nana susceptible en entendant ce genre de mot. « Faut croire qu’il n’y a que les bons qui partent avant… ». Dit-il en arborant une prétention sans précédent, surement qu’il était tellement habitué à être un sale type envers tout le monde. J’arborais également une moue prétentieuse en écoutant sa méchanceté venant de ses entrailles. Au fond je me demandais comment pouvait-il m’en vouloir à tel point que de proférés de tels mots à mon égard, peut-être qu’intérieurement je voulais en savoir plus sur ce qu’il ressentait vis-à-vis de moi ? Sous mon allure de dure à cuire, étais-je parfois encore un tantinet faible ? Non il ne fallait pas que je pense de la sorte, j’étais forte, c’était une certitude et ce qu’il pouvait bien me dire, j’en avais carrément rien à cirée. « Oh ! Tu es si cruel Carter, mon petit cœur est vraiment meurtrie d’entendre de tels mots sortant de la bouche d’un type comme toi… ». Dis-je en arborant un ton ironique et taquin en le dévisageant du regard bleutée que j’avais en ma possession depuis ma naissance. Bordel ! Pourquoi, il fallait que je sois aussi impulsive sous ce qu’il me disait, pourquoi je ne pouvais pas passer à autre chose que de jouer à son petit jeu, pourquoi je ne voulais rien lâcher, surement parce que lui ne lâcher rien.
Contrairement à moi, ce mec le sait très bien qu’il ne changerait jamais, surement qu’il n’en a pas l’envie, qu’il s'aimait comme il est, tout à son honneur d’ailleurs. Je ne le jugerais jamais sur cela, il est comme il est, puis de toute façon, qu’est-ce que cela pouvait changer pour moi ? Rien, je m’en tape, Carter is Carter ! Un paumé comme je l’avais été il y a de cela environ 8 piges. Sauf que lui c’est depuis encore bien plus longtemps que moi, il l’avait même surement accepté d’ailleurs. Il était en train de tourner sur sa proie comme un requin pouvait le faire lorsque je venais d’élevée un peu la voix en parlant de dope, ouais c’était un petit jeu dangereux. Mais les risques, moi, cela me connait et j’entends bien qu’une droguée restera toujours une droguée c’est ça ? Pas moi, je ne le suis plus, plus jamais de la poudre n’atterrirait dans l’une de mes narines, ni même dans mon corps. Peu m’importe ce que Carter pouvait réellement penser dans sa caboche, il est libre de pensé ce qu’il souhaite, moi j’en étais sûre et certaine. « Joue pas ce jeu avec moi, pauvre folle… ». Dit-il avec son sourire aguicheur qu’il arborait toujours depuis un bail. Le regardant à l’aide d’un sourire en coin, n’ayant aucunement peur de se requin qu’était ce type devant mes yeux. Je n’ai pas eu le temps de rétorquer qu’il venait d’attraper mon bras en me faisant légèrement reculer par la même occasion. Son visage se poser non loin du miens, arborant un regard noir, tel celui d’un requin, afin de proliféré des menaces, encore et encore. « Contrairement à moi qui n’a rien à perdre, tu as tout à perdre… ». Dit-il fermement et menaçant. Fallait-il que je tremble sous ce genre de menace ? Surement jamais de la vie, non pas que je me croyais supérieure à ce gars-là, non loin de moi cette idée saugrenue. Il était sûr de lui en pensant qu’il me connaissait mais était-ce la réalité ? Non du tout, il ne savait rien de moi. L’agrippant à mon tour à l’aide de ma main droite, le fixant du regard avant d’approcher mon joli minois du sien, lui souriant pour venir lui faire une embrassade sur le front pour ensuite venir lui dire sur un ton sérieux. « Hé mon grand ! Arrête avec tes menaces à deux sous ! Tu peux faire le mec fort devant moi… Mais je pense qu’au fond, tu es surement ce que tu es c’est même plus que sûr, mais j’en suis sûre que tu peux être sympa quand tu l’as décidé non ? Alors montre-moi ce Carter-là ! Qu’on puisse arrêter notre guéguerre d’enfant… ». Dis-je en relâchant mon étreinte ainsi que de la sienne pour venir me reculer en attendant sa réaction. Nous n’allions pas rester à faire une guerre ouverte durant des heures non ? Y avait surement mieux à faire sachant que je ne lui en voulais même pas d’avoir été mon dealer, c’était moi la coupable et lui simplement un revendeur…
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En vérité Carter Rollins n’est pas un homme capable de se laisser marcher dessus, encore moins par une gamine écervelée. Une fierté trop grande, trop imbus de lui-même sans doute, il ne pouvait pas se laisser marcher dessus par elle, il souhaitait juste la remettre en place, juste faire ce qu’il faut pour avoir un minimum de respect, comme si à ses yeux c’était la chose la plus primordiale qui puisse être. Mais bizarrement Nico jouait de lui, elle avait ce besoin de vouloir avoir le dernier mot, aujourd’hui plus que n’importe quel jour. Aujourd’hui, plus qu’à cette époque où il avait main mise sur elle, et où elle obéissait – trop impatiente de récupérer sa dose quotidienne. Il avait bien comprit qu’elle serait mal à l’aise avec cette ancienne image d’elle, qu’elle a beau faire la nana prétentieuse, elle n’en restait pas moins du genre à ne pas vouloir se revoir à l’époque. Perdue, paumée, pauvre enfant pas dégourdie que la vie règlera son problème bien plus vite. Mais finalement, le Carter de l’époque ne l’avait pas assez identifier, peut-être et s’était laisser berner par cette image docile, presque dérangeante de Nico pour ne vouloir qu’en faire un vulgaire déchet, un énième souvenir dans sa cervelle de détraqué, alors qu’elle-même était parvenue à s’en sortir. Ce qu’espère son frère, Nicolas qui ne lâche pas le morceau, après presque quinze ans. Il espère toujours, que son frère décide enfin d’arrêter cette drogue, qu’il cesse ses plans foireux quelques minutes pour se concentrer sur un futur dans lequel Carter ne se voit pas. Le futur l’effraie, parce qu’il ne peut rien maîtriser, et lui c’est un besoin malsain, une envie plus rodée que d’autre. Il joue au chat et à la souri, il l’observe, il est souriant Carter mais c’est pas forcément bon signe. Bon peut-être un peu agacé par Nico, mais il semble être agréablement surpris par cette visite, à laquelle il ne s’attend pas vraiment. « Oh ! Tu es si cruel Carter, mon petit cœur est vraiment meurtrie d’entendre de tels mots sortant de la bouche d’un type comme toi… » Elle fait semblant d’être touchée, il lève les yeux au ciel, c’était si mal jouer qu’il voyait déjà clair dans son jeu, et ne peut s’empêcher de mordre à l’hameçon, comme si l’homme qu’il était, serait remis en question par elle, « méfie-toi des types comme moi comme tu dis… » Ironique à souhait, levant les yeux au ciel. Les types comme lui sortent avec un flingue et si Carter doit l’utiliser en pleine place public c’est pas lui que ça dérangera. Il se montre plus menaçant que précédemment en lui coupant l’herbe sur le pied, et d’une manière assez étrange elle finit par embrasser son front, elle est complètement folle cette nana qu’il pense. Avant de passer sa main à l’endroit où elle a déposé ses lèvres, fallait pas rêver ! « Hé mon grand ! Arrête avec tes menaces à deux sous ! Tu peux faire le mec fort devant moi… Mais je pense qu’au fond, tu es surement ce que tu es c’est même plus que sûr, mais j’en suis sûre que tu peux être sympa quand tu l’as décidé non ? Alors montre-moi ce Carter-là ! Qu’on puisse arrêter notre guéguerre d’enfant… » Elle déclare forfait déjà ? Il s’en voit presque déçu… « Parce que t’as eu l’impression qu’on pourrait un jour devenir pote ? » Qu’il demande, presque surpris, ça n’arrivera jamais, fallait pas pousser quand même… C’est pas un type comme ça Rollins, encore heureux, « t’était déjà pas fu-fute à l’époque mais alors là on touche le fond… » Il lève les yeux au ciel, elle parvenait à l’agacer encore davantage, plus qu’elle ne le devrait. Elle avait beau s’être éloignée de lui, et de son emprise physique, Carter n’en reste pas moins menaçant dans son regard, dans le ton de sa voix qu’il utilise pour lui parler et pour se faire comprendre. Face à une jeune femme qui cherche volontairement les coups. Qui cherche à le provoquer, comme si elle n’avait pas eu assez d’adrénaline.
Avec un mec comme Carter fallait que je m’attende à ce qu’il soit réticent à tout sentiment, ce type-là, ne sait même pas ce qu’est un sentiment je suis sûre. Il n’a d’égale que lui-même, il est dans un monde à part du notre, de ceux des communs des mortels en réalité. Il se cache derrière une carapace pour éloigner quiconque veut pénétrer profondément dans son cœur. Je ne le connaissais pas à proprement parler, car ce n’était qu’un dealer et moi une acheteuse, tout simplement. Pourtant, cette rencontre inattendu avait réveillé en moi, l’envie de le connaitre et me faire mon propre avis, car avec tout ce que j’avais entendu de mal sur lui, c’était surement vrai, j’imagine, mais j’aime me faire mon propre avis. C’était le mec du genre à se croire au-dessus des lois, de tout le monde d’ailleurs, y avait que son nombril qu’il voyait du haut de sa perche. Il voyait sans doute en moi la meuf qu’il s’imaginé dans son esprit malsain, mais je n’étais ni celle d’avant et ni celle qu’il s’imaginait. Mais fallait-il que j’arrive à lui faire capter cela, une mission bien difficile, surement irréaliste. « Méfie-toi des types comme moi comme tu dis… ». Dit-il d’un air ironique en levant les yeux au ciel. Je n’avais même pas envie de rétorqué à son ironie, un simple hochement de tête servirait de réponse, du grand Carter, pourtant le connaissant pas, je le savais dorénavant qu’il était vraiment chelou au fond. Qui plus est avec mon impulsivité légendaire, je venais très clairement de le provoquer en l’embrassant sur le front, même si pour certaine personne, c’était plutôt amicale mais dans l’esprit tordu de Carter, comment aller-t-il le prendre ? Cela ne serait très clairement pas approuvé, d’ailleurs je ne savais même pas pourquoi j’avais fait cela. « Parce que t’as eu l’impression qu’on pourrait un jour devenir pote ? ». Dit-il sèchement. Croyait-il vraiment que je voudrais devenir sa pote ? Il ne vendait pas que sa dope, il en prenait surement aussi pour être aussi taré. Être pote avec un mec qui traite tout le monde de merde, se croyant supérieur à tous, un être sans scrupule sauf peut-être pour lui-même et encore j’en étais même pas sûre.
Clairement il avait tout faux ce mec, le fixant du regard en arborant un sourire narquois comme je savais le faire pour venir le repousser pour me reculer de ce dernier. « Euh pas du tout ! Simplement que ça commence à me gavée que tu te prennes pour Pablo Escobar mon gars ! Ça marche peut-être sur les filles que tu as l’habitude de côtoyé, enfin si elles arrivent à te supporter plus d’une demi-seconde… ». Dis-je sur un ton un peu agacée par ce mec se tenant fièrement devant moi. On ne pouvait très clairement pas s’ appréciés mais s’ échangés quelques mots et tracés nos chemin ensuite. Mais pas vis-à-vis de lui à mon humble avis. En plus de cela, il aime rabaisser les autres, le fixant d’un regard de pitié envers lui en l’écoutant me sortir. « T’était déjà pas fufute à l’époque mais alors là on touche le fond… ». Dit-il l’air menaçant en levant ses yeux en l’air. S’il croyait me faire peur c’était peine perdue, car je m’étais promis de ne plus avoir peur de mon passé, et ce gars en faisait partie qu’il le veuille ou non. Il pouvait être plus fort que moi physiquement, j’étais tout de même ceinture noire de Karaté et c’est un sport où l’on se sert de la force de l’autre contre lui-même. Mais bon je n’avais pas l’intention de me battre contre un mec comme Carter. Je n’avais pas peur certes, mais je n’étais pas folle non plus. Une rage remplissant mon corps, je ne savais pas vraiment pourquoi, en réalité, peut-être qu’au fond j’aurai voulu que cette rencontre se passe mieux que cela, je n’en savais rien finalement. Le fixant d’un regard de haine, de dégout, surement le regard que la plupart de ses connaissances lui lancer à chaque fois. Le poussant avec force en arrière pour venir lui dire sur un ton sec. « Tu sais ce qu’elle te dit la fufute ? [tout en lui lançant un doigt en sa direction] Tu as beau faire le gros dur, que je te soule et tout ce qui va avec, mais c’est toi qui reste là au lieu de décampé hein ? Mais t’en fais pas, je le fais à ta place ! Bye Carter. ». Dis-je l’air vraiment remplit d’une hargne diabolique à l’attention de Carter. Ce type avait le don de m’agacée au plus haut point avec son air de mafieux. Me retournant pour passer à autre chose que de me faire chiée avec ce mec qui n’avait tout simplement pas l’intention d’avoir une conversation normale. @Carter Rollins --
« ♂ the power of the unexpected ♀ » nico jones & carter rollins
Ce type de gonzesse l’insupporte au plus haut point, non pas parce qu’elle est hautaine et qu’elle se considère au-dessus des autres – et d’une certaine façon elle lui ressemble bien davantage, mais parce qu’elle fait la nana détachée, alors que Carter lit en elle. C’est habituellement lui, le prétentieux, qui se considère bien plus important que les autres. Les autres ne sont que des brebis égarés, et lui est un loup qui rôde. Autour de sa proie. Qui aime rendre les autres dingues. Il aime s’immiscer dans leur vie, les faire miroiter. Mais il n’était pas tactile, et rien que le fait qu’elle soit proche de lui, lui est déjà à la limite de l’insurmontable, alors qu’elle lui dépose un bisous sur le front, fallait pas déconner. « Euh pas du tout ! Simplement que ça commence à me gavée que tu te prennes pour Pablo Escobar mon gars ! Ça marche peut-être sur les filles que tu as l’habitude de côtoyé, enfin si elles arrivent à te supporter plus d’une demi-seconde… » Il lève les yeux au ciel, avant de rire. Sans une once de difficulté, presque en jouant le type arrogant, celui qui se croit au-dessus d’elle. Parce que d’une certaine façon, c’est ce qu’il pense. Elle n’est qu’un vulgaire, déchet, un passé aussi lointain mais qui pour autant n’est pas parvenu à revenir vers lui, les années après. Comme si elle était parvenue à changer, à modifier ses états d’âmes. Comme si Rollins penserait que c’est possible. « T’en fais pas pour moi… » Ironique à souhait, se dessine sur son visage froid, un sourire qu’elle ne parviendra jamais vraiment à maîtriser. Elle ne semble pas ravie du nouveau surnom qu’il vient de lui donner, comme si il serait capable de revenir sur ses pas, de s’excuser. Il a toujours aimé la provoquer, de son regard, de son attitude et de ses mots parfois durs. Elle le pousse en arrière de toute ses forces – mais pas suffisamment pour le faire tomber au sol, fallait pas rêver, c’est pas une petite qui parviendra à faire perdre ce sourire provocateur sur le visage du brun. Elle pointe son doigt sur lui, alors qu’il repousse sa main sans aucun ménagement. « Tu sais ce qu’elle te dit la fufute ? » Non et franchement le jour où ça aura une quelconque importance, il s’appellera plus Carter Rollins. Il se fiche bien de savoir ce qu’elle pense de lui, ou ce qu’elle dit de lui. Il ne trouve rien de plus à tirer de cette conversation, mais il n’est pas décidé à décamper le premier. Pourquoi il partirait ? Pourquoi lui laisserait-il l’occasion de s’en vanter aussi ? « Tu as beau faire le gros dur, que je te soule et tout ce qui va avec, mais c’est toi qui reste là au lieu de décampé hein ? Mais t’en fais pas, je le fais à ta place ! » Il lève les yeux au ciel avant de rire avec froideur dont elle n’était probablement pas habitué. « Je te tiens compagnie je sais que t’as peur de la solitude… » Et du noir, qu’il pense, un fin sourire sur ses lèvres, la provoquant. « Bye Carter. » Et elle tourne les talons, mais si elle croit un instant qu’il allait vouloir la rattraper, elle se trompe lourdement. « Bon vent. » Qu’il souffle dans une dernière provocation avant de tourner les talons lui aussi. Et de disparaître.