| (pearson²) just know you're not alone cause i'm going to make this place your home |
| ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 15 Jan 2020 - 17:16 | |
| ≈ ≈ ≈ {just know you're not alone cause i'm going to make this place your home} crédit/ (lizzieforbes) ✰ w/ @Lara Pearson Dès qu'il avait été question pour Evelyn et Lara de se lancer dans une colocation, la plus âgée du duo d'ingrates qu'elles formaient s'était soudain vu pousser des ailes. En bonne contrôleuse compulsive, particulièrement portée sur les listings en tout genre, championne auto-proclamée de la présentation PowerPoint, elle s'était lancée méthodiquement dans un plan d'attaque pour perfectionner leur recherche d'appartement. A grand coups d'onglets résolument organisés, elle avait établi quelques étapes à respecter pour maximiser leurs chances de trouver rapidement un endroit qu'elles auraient pu appeler leur petit chez elles. Établir leur budget, fixer une zone spécifique à leur recherche, décrypter les annonces à consulter quotidiennement, s'en remettre à l'expertise d'un agent immobilier, effectuer des visites efficaces et régulières… et enfin, le plus important de tout ça, constituer leur dossier. Un dossier solide, complet, dans lequel elle n'avait rien laissé au hasard, flirtant avec le harcèlement à l'encontre de sa cousine qu'elle avait continuellement au téléphone pour lui rappeler qu'elle devait lui faire parvenir tel formulaire, ou qu'elles devaient se rejoindre à tel endroit le lendemain pour le petit-déjeuner. C'était dans ce genre de moments que son petit côté Celie Pearson faisait son apparition ; heureusement qu'elle savait se reprendre à temps et se gifler mentalement pour ne pas tomber dans la caricature du tyran administratif qu'elle était parfois, beaucoup trop à cheval sur tout ça pour négliger des détails qu'elle considérait comme étant trop importants pour être ignorés. Cela dit, ça avait du bon parfois, comme en témoignait la bonne nouvelle apportée par leur agent immobilier qui avait fini par leur trouver le Graal en ce tout début d'année. Rendues à la jonction de Spring Hill et de Fortitude Valley, les filles étaient tombées sous le charme désuet d'une résidence au calme reposant. Si bien situé au demeurant, que quelques foulées énergiques permettraient à Evelyn de rejoindre son agence – un drame que son désamour pour la pratique d'une activité physique soit aussi marqué, car elle aurait sans doute pu prochainement concourir pour l'award des plus beaux mollets. Ce n'était pas tant cette proximité qui leur avait plu, mais bel et bien la qualité du bien pour lequel elles auraient été prêtes à se battre… et chez les Pearson, on n'en avait pas l'air, mais ne pas lâcher le morceau faisait intégralement partie des valeurs familiales. A défaut d'être bien estimées par le reste du clan, toujours dans l'ignorance à propos de ce rapprochement inopiné entre les deux jeunes femmes, elles avaient au moins cette certitude pour elles : de ne pas baisser les bras si cet appartement leur passait sous le nez. Ce qui ne fût pas le cas, comme l'avait démontrée la façon résolue avec laquelle Evie avait apposée sa signature au bas du contrat de location qu'elles étaient venues signer ce jour-là, et ce après un état des lieux strict qui, pour son plus grand bonheur, n'avait pas duré aussi longtemps qu'elle l'avait redouté.
Elle l'admettrait sans honte, elle eut une pensée émue pour Chad qui, récemment, avait senti qu'il était temps qu'elle quitte le cocon douillet qu'ils avaient partagé au cours de ces deux dernières années. Elle s'était montrée un peu tatillonne à l'idée de lui avouer qu'elle comptait s'en aller bientôt, mais il l'avait aidé à retirer le pansement sans qu'elle ne soit forcée de serrer les dents trop fort pour mieux supporter le tiraillement provoqué par cette décision longtemps mise de côté dans la simple, mais très délicate, intention de permettre au jeune homme de mieux se relever des difficultés qu'il avait rencontré après son coming-out. Ce ne serait qu'un au revoir, ils avaient tissé un lien si fort qu'elle doutait vraiment qu'ils disparaissent l'un et l'autre de leur vie respective ; il avait pris des allures de plus belles rencontres depuis son retour en Australie, si ce n'était la meilleure pour elle depuis bien des années, alors comment aurait-elle pu l'effacer aussi brusquement de sa vie ? Ce n'était même pas la peine d'y penser, même si elle était particulièrement douée pour tirer un trait ; Chad, elle ne comptait pas l'oublier. Et puis, elle lui avait fait la promesse que, quand elle partirait enfin, elle continuerait tout de même à venir lui apporter de quoi soulager ses fringales nocturnes, leur tradition du wedding cake à minuit faisant partie intégrante de tout ce temps qu'ils avaient passé à timidement s'apprivoiser. Vraiment, il lui manquerait. Mais le temps n'était pas à la nostalgie, plutôt à la célébration de ce projet qui se concrétiserait une fois qu'elles seraient définitivement installées, à la fin du mois de janvier. Debout au centre de ce qui deviendrait bientôt leur salon, Evelyn se tourna vers Lara, un sourire béat illuminant son visage qui semblait légèrement plus jeune à ce moment-là "Je sais qu'on ne fait pas ce genre de choses toi et moi, mais…" Faisant tomber toutes les barrières de son incapacité à gérer les émotions de ce genre, elle attrapa la jeune femme par les épaules, et la pris dans ses bras. Mais pas longtemps, juste le temps de la serrer vaguement contre elle, puis de lui dire tout de suite après, tandis qu'elle reculait déjà pour s'engager sur sa droite – en direction de la baie vitrée donnant sur un balcon de bonne dimension sur lequel elle comptait bien passer du temps ces prochains mois "J'espère que tu ne regretteras pas de te lancer dans cette aventure. Le deal tient toujours, tu auras la plus grande chambre." C'était plus ou moins la seule exigence de sa cousine, d'avoir sa chambre à elle pour y fourrer ses petites affaires – dans le genre colocataire parfaite, on n'aurait pas pu trouver mieux, Evelyn en restait persuadée.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 17 Jan 2020 - 21:39 | |
| ≈ ≈ ≈ {just know you're not alone cause i'm going to make this place your home} crédit/ (phoebsrhp) ✰ w/ @Evelyn Pearson Toutes tes affaires, et dans un sens, toute ta vie, tiennent dans très exactement deux grandes valises à roulette, ton sac à dos et un étui à guitare que tu as depuis tellement longtemps que tu ne sais plus à qui il appartient. Tu ne joues pas d'instrument, tu sais juste danser au son de ton instrument favori et tu te sers de l'objet pour y stocker tes chaussures et autres articles qui te tiennent un minimum coeur. Quelques CDs, des livres et des cartes postales oubliées depuis très longtemps... Mais tout ça résume bien ta vie, et au cours de ces quelques jours tu t'es efforcée de collecter tes effets personnels et autres que tu as disséminé un peu dans tout Brisbane avec tes milliers d'allers-retours et différentes colocations. Un peu comme une énorme chasse aux trésors, dans le simple but de te retrouver toi-même en ce début d'année. Et dans un sens, cela te fait un bien fou, c'est assez reposant de parler à tes anciens colocataires, de récupérer une paire de chaussures oubliées en expliquant que tu en as besoin car tu vas bientôt emménager avec ta cousine Evelyn. Un peu comme si tu avais dit au revoir à ton ancienne vie, un peu comme si tu repartais de zéro, et dans un sens, c'est bien ce que tu fais. Une partie de toi bien consciente que les choses auraient été totalement différentes si tu avais renoué le contact avec Evelyn en mars dernier, au moment où tu as un peu tout fuit et que as décidé de faire ce qui te plaisait. Et ce sont bien toutes ces affaires que tu t'efforces de pousser hors de l'immeuble que tu as occupé pendant ces dernières semaines, faisant signe au taxi que tu as appelé un peu plus tôt. Le chauffeur te voit automatiquement, tu l'as prévenu que tu avais beaucoup d'affaires après tout et tu es ravie quand il finit par t'offrir son aide, le laissant tout mettre dans le coffre en poussant un profond soupir, les mains sur les hanches et gardant ton sac près de toi. L'adresse est donnée dans Spring Hill et le trajet est un peu trop rapide à ton gout, pas assez de temps pour écouter un morceau des Rolling Stones en entier, pas assez de temps pour observer les rues de Brisbane et tout l'activité qui s'y trouve. Tu arrives rapidement à l'adresse indiquée, toujours surprise et aussi contente de constater les gouts impeccables de Evelyn. Tu dois avouer que tu n'as jamais été une grande fan de l'organisation ni même des recherches en général, tu as laissé Evelyn s'occuper de tout ça d'une main de fer, admettant que cela allait te donner un mal de tête impossible... Et quelques instants plus tard, après avoir réussi à sécuriser toutes tes affaires dans votre future demeure, avec l'aide du chauffeur qui a été plus que généreusement récompensé, et que les papiers ont été signés dans les règles de l'art, tu promènes ton regard sur votre demeure, paisible et quasiment vide pour le moment, les bras croisés sur ta poitrine. "De quoi tu parl...?" La phrase d'Evelyn prend tout son sens par la suite et pendant quelques secondes, c'est la surprise qui te gagne tandis que ton ainée t'entraine dans une étreinte improvisée. Qui se veut probablement rassurante et qui est très brève. Tu es libre le moment d’après et tu finis par éclater de rire, à cause de la surprise, du sérieux presque comique d'Evie ou le fait qu'elle ait compris ta légère aversion pour les contacts physiques de ce type. "Le premier et le dernier câlin de 2020, j'espère que tu en as conscience hein." Que tu ajoutes à la suite, exagérant légèrement avec ces mots-là. Tu n'es pas la personne la plus tactile que tu connaisses et tu tiens à ton espace vital, peut-on seulement te le reprocher ? Tu n'as pas encore trouvé de réponse à cette question-là, il s'agit d'Evie, tu sais qu'elle ne t'en tiendra pas rigueur. Et puis vous êtes sur le point de partager quelque chose de bien plus important qu'un câlin au final, quelque chose qui fait beaucop plus de sens et qui va beaucoup plus vous rapprocher. Rien que d'y penset, tu en as presque le tournis, cet appartement, pour le meilleur et pour le pire est à vous, il s'agit de votre espace pour les prochains mois. Tu as presque envie de sauter sur le canapé, parce que tu peux le faire et que cela te ressemble bien, mais tu ranges cet élan bien loin, te disant qu'il reste quelques petites choses à mettre en place pour que la propriété ressemble véritablement à votre chez-vous. "Tu penses que je serais là si je n'avais pas envie de sauter le pas ?" Tu poses la question, presque sur un ton de défi, un sourcil dressé pour Evie et un sourire au coin des lèvres, te disant que vous avez fait le bon pari et le bon choix avec cet appartement ou même l'une envers l'autre. En regardant Evie, le reste du clan Pearson n'a pas l'air si terrible que cela au final... Tu finis par laisser échapper un autre soupir, t'étirant légèrement et sentant la fatigue que tu repoussais depuis quelques semaines revenir à la surface. Ta dernière vraie mission remonte à quelques jours, et non, tu n'as pas particulièrement apprécié sortir d'une pièce montée pour un énimème idiot qui est sur le point de se marrier, mais un job est un job ... Pas vrai ? "J'ai besoin de stabilité, de pouvoir me reposer vraiment, et de me dire que la personne avec qui je partage mon espace vital ne va pas me mettre à la porte ou décider de piocher dans mes paquets de chips ou me juger parce que je rentre tard." Tului lances un léger clin d'oeil, avant de faire un léger tour sur toi-même, presque dans le début d'une légère choréographie, presque. Tu ne t'y lances pas, il n'y a pas de musique pour commencer et ça serait complètement ridicule sans musique. "Je n'ai rien à redire, c'est parfait." Conclues-tu, tu es contente d'avoir la plus grande chambre, et tu as même été surprise que Evie se rappelle de ce détail que tu as mentionné au détour d'une conversation, tu fais un signe de tête et la guide vers ta nouvelle chambre, qui ne contient qu'un lit et une armoire pour le moment, un peu comme une page vide ou le début d'un morceau, juste avant que le solo de guitare n'arrive. "Il y a quelques affaires que je veux récupérer dans la maison de mes parents, je n'avais aucune raison d'y retourner et d'aller les chercher avant mais je peux déjà m'y voir..." Tu lui montres l'endroit où tu veux placer la fameuse commode que tu as depuis tes douze ans, et une éventuelle table de chevet et un meuble pour toutes tes chaussures et un porte-manteau, mais uniquement pour tes tenues de scène. Et juste là, dans ce coin-ci, un miroir et un tapis de yoga, pas pour pratiquer le sport mais bien pour tes étirements et autres mouvements de danse. Et pourquoi pas une stéréo juste ici ? "T'en penses quoi ? Tu peux m'arrêter à n'importe quel moment hein..." Tu finis par te tourner par Evie, après avoir réalisé que tu parles tout de seule pendant près de cinq minutes, ayant déjà des idées plein la tête.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 5 Fév 2020 - 12:39 | |
| ≈ ≈ ≈ {just know you're not alone cause i'm going to make this place your home} crédit/ (lizzieforbes) ✰ w/ @Lara Pearson Inutile de répondre à Lara qu'elle avait conscience que ce serait même le dernier câlin de leur vie ; elle le savait, elles partageaient la même aversion pour les grandes effusions de sentiments et en définitive, ce point commun supplémentaire confirmait la place spéciale qu'occupait dorénavant sa cousine sur la toute petite liste des personnes qui méritaient son attention. Déjà parée à admirer la vue de leur balcon, Evelyn se détourna un instant de la jeune femme pour prendre une grande inspiration que l'ouverture de la baie vitrée rendit vivifiante, même sous la chaleur qui perdurait. Elles avaient de quoi se créer leur petit jardin suspendu, et déjà elle se mit à réfléchir à l'association d'arômes qui embaumeraient l'extérieur une fois qu'elle s'y mettrait. Marquant une pause mentale, elle resta silencieuse un court moment, perdue dans l'observation lointaine des prochains mois qui s'écouleraient. Cette acquisition de bien immobilier, ça cimentait enfin l'idée qu'elle était là pour rester ; dans cette ville qui l'avait avalée tout entière, soumise à la pression de ses pairs qui s'étaient occupés à la recracher sans vergognes avant qu'elle ne décide de partir et de s'épanouir ailleurs. C'était effrayant dans un sens, d'apposer le point à ce chapitre qu'elle avait pris tant de temps à écrire. Deux années en tout, deux années durant lesquelles il lui avait fallu bien du courage pour affronter ses souvenirs, ses démons, mais surtout sa famille qui, au contraire d'elle, n'avait pas évoluée, toujours fidèle à ses principes galvaudés par l'appât de la reconnaissance et par l'opportunisme déguisée en œuvre de charité. Elle bloqua son fil de pensées, secrètement bouleversée par le caractère symbolique de tout ça, et finit par toupiller en sens inverse. Evie laissa l'un de ses talons s'appuyer en équilibre sur le sol parqué de la pièce dans laquelle elles se trouvaient, prenant des airs de conspiratrice lorsqu'elle se réinséra dans la conversation aussi naturellement que possible "On prend parfois des décisions sur un coup de tête. Qui sait, peut-être que je t'ai caché mes plus mauvaises habitudes pour faire meilleure impression, et que tu décideras que c'est trop pour toi de les supporter quand tu t'en rendras compte." exagéra-t-elle, se cachant derrière une boutade pour émettre ses timides craintes à propos de leur colocation. Elle ne l'admettrait pas tout de suite parce que c'était beaucoup trop neuf, et que partager ses états d'âme ne faisait pas partie de son mode de fonctionnement, pourtant elle savait que si les choses ne se passaient pas bien avec Lara une fois qu'elles emménageraient pour de bon, ça lui porterait un coup au cœur qu'elle aurait bien du mal à colmater. Lorsqu'elle regardait la jeune femme, elle aussi se disait que les Pearson valaient sans doute plus le coup que ce qu'elle avait toujours pensé… mais elles se connaissaient si peu en réalité, que même si elle s'obstinait à y croire farouchement, faisant confiance à son instinct qui ne l'avait jamais déçue jusqu'à présent, un soupçon de doute persistait. En réalité, c'étaient les déceptions qu'elle avait déjà connues, lorsqu'à de rares occasions, elle avait fait confiance aux membres de son clan, qui continuaient à lui tourner à l'arrière du crâne ; comme toutes ces humiliations qu'elle avait subi sous le prétexte qu'elle ne collait pas à l'archétype de la famille, qu'elle méritait à peine d'être considérée comme l'une des leurs… ça faisait partie des choses qui l'avaient profondément marquées, assez pour qu'elle se montre plus vigilante, tandis que Lara semblait si sûre d'elle en énonçant les termes de leur contrat tacite comme pour renforcer l'idée qu'elles avaient fait le bon choix.
Réduisant l'écart qui les séparait, Evelyn s'approcha d'elle pour jeter un œil à la chambre qu'elle lui avait indiqué. Laissant le clapotis de ses talons combler le silence relatif qu'elle avait respecté pour laisser Lara s'exprimer, elle en sortit soudain et s'accota à l'encadrement de la porte pour visualiser les indications qu'elle lui faisait avec un enthousiasme qui la fit rire. Elle leva les mains devant elle et rentra le menton, comme pour se défendre que non, elle ne se moquait pas d'elle, tout en lui disant à la fois "Non, je crois que c'est bien de savoir où tu vas et que, sans vouloir te flatter, tu as hérité des talents de décoratrice de ta cousine. La moins snob de toutes… je parle de moi, s'entend." Une démonstration de fausse-prétention qu'elle accompagna d'un jeté de cheveux par-dessus son épaule, alors qu'elle revint rapidement sur le sujet le moins plaisant qu'avait mentionné Lara. Se calant un peu plus fort contre le cadre de la porte, les chevilles et les bras croisés dans une position élégante, elle lui demanda tout en tournant la tête dans sa direction "Tu veux que je t'accompagne chez tes parents ?" Elle ne serait pas de trop pour parer les attaques de son oncle et de sa tante. Elle était passée par là, elle savait que ce genre de visites pouvait mal tourner, et bien qu'elle eût beau savoir que Lara n'avait besoin de personne pour la protéger, se sentir soutenue la rendrait moins fébrile, c'était une certitude qu'elle n'avait pas besoin de verbaliser pour qu'elle comprenne que vraiment, elle se portait volontaire, et de bonne volonté qui plus est "Une petite réunion de famille improvisée, ça ne se refuse pas." Ce à quoi elle réfléchit un instant – ce qui lui coûta un peu d'ailleurs –, le temps que ses sourcils se froncent, et qu'elle ajoute en pointant furtivement un index à l'ongle arrondi en direction de Lara "Ce serait peut-être l'occasion de prévenir tout ce beau monde qu'on vit toutes les deux." Ça l'agaçait un peu de devoir se justifier auprès des autres membres de la famille mais puisqu'elle tenait à sa tranquillité, elle n'était pas sans ignorer que c'était une annonce nécessaire. Elle compléta "Avant que ça ne finisse dans les journaux et qu'on doive essuyer les reproches, je veux dire. Autant prendre les devants, au moins on ne pourra pas nous accuser de faire les choses en douce." Elle ne tenait pas à finir comme sujet d'un débat d'un talk-show bidon ; une ritournelle à laquelle elle était plus habituée que sa cousine, à un point tel d'ailleurs qu'elle pouvait déjà s'imaginer les gros titres qui lui firent refouler un léger frisson d'exaspération.
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| | | | (#)Lun 17 Fév 2020 - 12:04 | |
| ≈ ≈ ≈ {just know you're not alone cause i'm going to make this place your home} crédit/ (phoebsrhp) ✰ w/ @Evelyn Pearson Tu ne peux t’empêcher de lancer un œil intrigué dans la direction d’Evie quand elle semble exprimer un semblant de doute. Ce qui est plus que compréhensible, il y a des mois de cela, vous étiez encore des étrangères l’une pour l’autre et vous l’êtes toujours dans un sens. Tu as bien conscience qu’elle est toujours sur ses gardes quand le sujet Pearson est concerné, et très sincèrement, tu ne peux pas vraiment la blâmer. C’est à cause de ta famille que tu as ce caractère aussi trempé, à cause d’eux que tu as dû te forger une carapace aussi épaisse et que tu dois toujours anticiper des réactions négatives et ce même si tu décides de suivre leur directive à la lettre. Et tu es fatiguée de vivre de la sorte, et ce n’est pas vraiment une façon saine de vivre au final, déguiser les insultes et prétendre qu’elles sont juste là au nom de l’amour ou quelque chose comme ça … Non, ce n’est pas ainsi que cela devrait fonctionner et si un jour tu as des enfants, ton amour ne sera pas sous condition, pas comme un contrat ou un véritable business. Cela fait depuis 26 ans que tu coures après un semble de validation de la part de tes parents et tu peux imaginer à quel point les choses peuvent être frustrantes pour Evie qui a des années de plus que toi. Mais cet appartement, c’est un nouveau départ, tu en es certaine, aucune raison que cela se passe mal, c’est comme avec tes clients, du moment que les règles sont établies dès le début, personne ne peut être blessé. "Tes plus mauvaises habitudes ? Ça m’étonnerait beaucoup que tu caches quoi que ce soit qui puisse me faire partir dans l’autre direction, il m’en faut beaucoup pour dire non…" Ces quelques mois d’indépendance, sans l’ombre écrasante de ton nom de famille, sans la pression des études et juste en étant toi, ces quelques mois t’ont fait réaliser que tu étais taillée dans quelque chose de solide. Quelque chose qui peut essuyer bien des tempêtes, qui peut se défendre et remettre qui que ce soit à sa place. Oui, les langues les plus mauvaises diront que tu as un sale caractère, mais ça… C’est juste une insulte que les hommes aiment bien lancer dans la direction de n’importe quelle femme forte et surtout quand ils se sentent menacés. Et c’est tant mieux selon toi. "Et puis je sais déjà que tu aimes les hommes… et oui, c’est déjà une belle erreur, crois-moi." Que tu ne peux t’empêcher d’ajouter avant de guider Evie vers ta chambre, oui, c’est une blague très facile sauf que tu ne caches pas ton jugement envers toutes les créatures du sexe opposé, qu’on se le dise. Tu lui fais une description rapide de ce que tu comptes faire, surprise par ton propre enthousiasme et par le fait que tu y es véritablement songé depuis votre première visite, plus que ce que tu l’aurais laissé sous-entendre. Tu ne sais pas si coller une centaine de posters à l’effigie de tes groupes préférés rentre dans la catégorie décoration mais… c’est ce que tu comptes faire. "Je n’irais pas jusqu’à parler de décorations hein… je veux juste récupérer quelques petites choses qui m’appartiennent et que l’on m’a promises..." Tu fais l’aveu sur un ton qui se veut léger avant de te laisser retomber sur le matelas, ton matelas, tu restes ainsi pendant quelques secondes, à observer le plafond parfait et immaculé -il faudrait que tu trouves quelque-uns de ces autocollants fluorescents pour créer ton propre ciel étoilé- considérant les mots d’Evie. Qui est beaucoup trop logique et pragmatique à ton gout. Tu fais une grimace en imaginant Evie dans la maison dans laquelle tu as grandi, techniquement, elle y a déjà mis les pieds, mais à présent que tu en sais plus sur elle, que vous vivez ensemble, les choses sont complètement différentes. Et tes parents peuvent te traiter d’adolescente immature autant qu’ils le souhaitent, cela ne te dérange pas, il est certain que cela t’ennuierait si les mots durs et froids étaient tournés vers Evie. Tu finis par pousser un soupir, te redressant sur tes coudes afin que vos regards se croisent. "Tu es certaine que tu veux te lancer dans tout ça ? Rencontrer mes parents, dire au reste de la famille qu’on vit ensemble ?" Non, tu n’en as pas honte, absolument pas, tu es même plutôt fière d’avoir signé ce contrat. Être en présence d’Evie, la côtoyer, te donne l’impression d’être plus adulte que tu ne l’as jamais été. Elle ne te prend pas de haut, elle n’essaye pas de te raisonner, respecte tes choix et tes idées sans ajouter son grain de sel… Et c’est rafraichissant, tu ne vois pas pourquoi tu voudrais t’éloigner de tout ça, d’elle, ou de son influence. Evie est la personne la plus accomplie que tu connaisses et de loin. "C’est logique dans un sens, autant les prévenir maintenant et prendre contrôle du narratif et de ce qu’on pourrait dire sur nous mais …" Mais cela implique de faire face au reste du clan Pearson et tu n’es pas prête, émotionnellement du moins, pour te lancer dans ce genre de batailles. Comme on dit, loin des yeux, loin du cœur, vivre dans une réalité où tu habites sur un autre continent et que ta famille ne peut pas t’atteindre. Et encore, tu n’es que la cousine, tu n’es pas au milieu du désastre médiatique comme Evie. "Cela m’énerve profondément de devoir me justifier." Tu as une autre moue à tes propres mots et tu finis par te redresser entièrement, retrouvant une position assise et un peu plus convenable. "Et crois-moi, tu n’as pas envie de croiser la route de Trevante et encore moins celle de Cassandra. Mes parents peuvent être …. Horribles ? Oui, c’est le mot que je cherche." Tu as un autre soupir avant de continuer sur ta lancée. "J’apprécie vraiment ton soutient Evie, vraiment… mais ça serait un peu une punition que de t’infliger cela, vaut mieux que j’y aille toute seule dans un premier temps histoire de… prendre la température ?" Et cette perspective ne t’enchante guère, il suffit juste de voir la façon dont ton sourire a faibli ou ton regard qui se pose dans le vide. "Mais on n’est pas obligées de penser à ça tout de suite… On est officiellement colocataires maintenant, ça se fête !"
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 26 Fév 2020 - 12:25 | |
| ≈ ≈ ≈ {just know you're not alone cause i'm going to make this place your home} crédit/ (lizzieforbes) ✰ w/ @Lara Pearson Elle aurait pu laisser filer un rire gras, n'étant pas la dernière à apprécier les boutades de Lara sur son orientation sexuelle ; un running gag qui faisait toujours des miracles sur elle, plutôt bon public lorsqu'il s'agissait de démontrer un peu (beaucoup, même) de solidarité féminine. Mais l'image d'un Owen en soutane lui passant très furtivement devant les yeux, ça la força à prendre les choses avec plus de circonspection… comme si tomber dans l'auto-dérision marquerait son front d'une lettre écarlate, témoin de sa culpabilité latente de flirter, non seulement avec la gent masculine, mais surtout avec un homme de foi. Ça en disait plus sur elle que sa fâcheuse tendance à s'amouracher de ceux que sa cousine considérait comme des créatures du démon, faisant probablement partie des mauvaises habitudes qu'elle prétendait lui avoir dissimulées pour ne pas la faire fuir. Si seulement elle savait, pensa-t-elle en ravalant un léger sourire. Elle-même n'était pas sans savoir qu'un jour où l'autre, son secret lui éclaterait au visage. Mais puisqu'elle n'était pas la seule impliquée dans cette affaire, et qu'elle n'était pas non plus celle qui en souffrirait le plus si jamais les choses venaient à se savoir dans Redcliffe et ses environs, elle s'obstinait à ne rien dire à personne, pas même à ceux en qui elle avait confiance. Le silence est d'or, une maxime qu'elle se répétait continuellement lorsqu'elle rentrait à la maison après avoir passé la nuit avec Owen, non sans jeter toutefois un regard au ciel menaçant et lourd de nuages et de fumées qui s'étalaient au-dessus de sa tête comme un rideau prêt à lui tomber dessus aléatoirement. Quelque part, elle était curieuse de savoir ce qui se racontait sur elle là-haut ; elle dont la réputation auprès du Tout-Puissant n'était plus à faire, jamais consciencieuse dans son éducation religieuse malgré l'école catholique. Elle avait laissé un moment de répit à ses constantes provocations à l'égard de la foi, voilà qu'elle faisait son grand retour un peu plus de quinze ans après avec un plan plus élaboré que ses tentatives de convaincre ses petites camarades de classe que l'avortement n'est pas un péché. Elle s'était lancée dans un autre type de militantisme dont elle était la seule bénéficiaire finalement, de quoi l'envoyer au neuvième cercle de l'enfer après de courts séjours au sixième deuxième et au deuxième. Franchement, elle ne pouvait pas prétendre que ça l'étonnerait si elle finissait frappée par la foudre un joli soir d'été ; elle ferait simplement en sorte de s'effondrer avec autant de grâce que l'avait fait son père sur le terrain à l'époque. Qui plus est, elle n'avait aucun doute sur le fait que si Lara venait à apprendre toute cette histoire, le regard qu'elle porterait sur son aînée permuterait, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Voilà pourquoi cultiver un jardin secret était important dans toute cette proximité imminente qu'elles partageraient ; parce que la déception était un sentiment qu'Evelyn avait beaucoup trop de fois inspirée à autrui et que si elle n'avait jamais eu de mal à le gérer lorsqu'elle venait de ceux pour qui elle n'avait que peu de considération, la sentir émaner de quelqu'un comme Lara la peinerait plus que jamais.
Quittant l'encadrement de la porte d'une poussée délicate de la hanche, puis s'enfonçant dans la chambre partiellement vide de la jeune femme, Evie ne se laissa pas perturber par ses réflexions immédiates. Marchant jusqu'à Lara, elle saisit le moment pour poursuivre la conversation qu'elles avaient entamées, toutes enthousiaste à l'idée d'être enfin parvenue au but qu'elles s'étaient fixées. Maintenant, il y aurait des annonces à faire, et alors que comme Lara, le fait de se justifier auprès de leur famille ne l'enchantait pas, elle profita de l'instant et de la mention de son oncle et de sa tante pour se faufiler dans la brèche, et lui proposer d'être la gardienne de sa patience lorsqu'elle irait récupérer ses petites affaires chez eux "On est de la même famille, Lara. Il n'y a pas un détail à propos de la nature profonde des membres qui la compose dont je ne suis pas au courant." Elle avait même une idée précise de la manière dont fonctionnait les Pearson et chaque personne qui faisait partie du cercle restreint de ceux qui les fréquentaient régulièrement. Plus jeune, elle avait toujours été observatrice, une qualité qui lui venait de son talent pour le dessin, quand elle prenait encore le temps de scruter chaque détail pour s'en faire une banque d'images qui l'aidaient à peaufiner ses esquisses. Elle s'assit sur le bord du matelas de sa cousine, joignant les chevilles dans la position élégante qui était la sienne, tout en poursuivant en même temps "J'ai pris mes distances à un moment donné, j'ai quand même passé presque dix-neuf ans de ma vie à les côtoyer et crois-moi, je sais." Elle savait comment ils étaient, tous. Elle savait comment s'en protéger aussi "C'est pour ça que les prendre de court en leur annonçant la nouvelle, c'est plus judicieux que de laisser l'information venir à eux, et leur donner l'opportunité de se l'accaparer pour la tourner publiquement à leur avantage. Je n'ai pas envie que notre colocation devienne quelque chose de sulfureux, alors qu'on a aucune mauvaise intention." Bien, en vérité, si ça pouvait un peu agacer Celie, elle ne cracherait pas dessus. Mais ce n'était pas le sujet "Je n'ai jamais été proche de tes parents, mais ils ne sont pas très différents de ma mère… et n'oublie pas que je ne leur dois rien, pas même la politesse." Elle restait une inconnue pour Trevante et Cassandra. A vrai dire, la seule chose qu'elle redoutait à ce stade, c'était la ressemblance de son oncle avec son père. Le choc que ça lui ferait d'être confrontée à cette image qu'il renvoyait, presque un copier-coller de l'homme que Kai aurait dû être à cet âge-là, sans partager une once de son tempérament unique pourtant ; c'était ça qui pourrait la faire changer d'avis, pas leur machiavélisme supposé… dans ce domaine, elle avait connu bien pire Pour autant, elle ne tenait pas à insister. Alors dans une position de capitulation, les paumes levées vers le haut, elle entendit ce que Lara ajouta et l'accepta avec déférence "C'est comme tu veux. Si tu changes d'avis, tu n'auras qu'à venir gratter à la porte de la chambre jusqu'à côté de la tienne." fit-elle avec un sourire en biais, se tournant vers la jeune femme sur qui elle posa un regard plissé, suspicieux, quand la mention de fête s'échappa de ses lèvres "Pourquoi j'ai soudainement l'impression que tu as une idée derrière la tête ?"
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 4 Mar 2020 - 16:30 | |
| ≈ ≈ ≈ {just know you're not alone cause i'm going to make this place your home} crédit/ (phoebsrhp) ✰ w/ @Evelyn Pearson Tu suis Evie du regard quand elle quitte enfin l’encadrement de la porte, la brune te rejoignant sur le bord du matelas, tout aussi pensive que toi. Elle s’installe de façon un peu plus élégante et tu retiens un léger rire face à cela, car vous êtes différentes sur bien des points et maintenant, vous avez tout le loisir de découvrir à quel point. Maintenant que vous allez partager le même espace commun. En plus d’un nom de famille et des années de non-dits et de déceptions. Vous êtes, plus que jamais, dans le même bateau, et c’est une pensée réconfortante, de te dire que tu n’es pas la seule perdue au milieu de tous les Pearsons et tu n’es pas la seule qui a besoin de prendre un peu de recul et un peu de distance. C’est bien pour cela que tu as raccroché tes études, que tu as aimées pendant un temps, sauf que tu as enfin pris conscience qu’il ne s’agissait que d’une extension du souhait profond de tes parents. Tout comme ce besoin constant de réussite et d’approbation, tu n’es pas réellement comme ça, personne n’est comme ça. Tu te raccroches comme tu le peux aux mots d’Evie, hoches la tête alors qu’elle parle de la distance qu’elle a prise par rapport à la famille et à leur opinion à eux. Tu ne vois pas comment ta tante pourrait tourner tout ceci à son avantage quoi que… tu es certaine que Cassandra y mettrait son grain de sel et serait ravie de lui fournir des idées, et ton père arriverait très certainement en grande pompes pour récupérer un chèque, le tout, avec le sourire aux lèvres. Non, la pensée que tes parents puissent, d’une quelconque façon, tirer un quelconque bénéfice de cette colocation te donne déjà la nausée et tu n’as pas vraiment de leur donner cette satisfaction-là. Non, ils se sont déjà suffisamment enrichis au nom d’un oncle que tu n’as jamais connu et de souvenirs qui ont été fabriqués de toute pièce. Tout ça pour quoi ? Donner l’illusion d’une belle famille soudée et unie … ? Evie conclut le débat en te disant qu’elle respecte ton avis, tu n’as pas vraiment d’avis sur la question, tu n’as surtout pas envie de faire face à tes parents. Le semblant d’anonymat que tu as acquis ces derniers mois te convient parfaitement pour le moment. "J’entends tes arguments et je comprends ta logique…" Mais ? La contradiction n’est qu’un sous-entendu et tu fais de ton mieux pour offrir un léger sourire à Evie. Tu ranges quelques mèches roses pâles derrière ton oreille, te fais une note mentale que tu dois vraiment refaire ta couleur et tentes de trouver les bons mots. "Et ça fait peut-être de moi une lâche finie, mais j’aimerais qu’on reste dans notre bulle un peu plus longtemps." Car tu as l’impression que les 26 années de ta vie, toute en dehors de ces quelques derniers mois, n’ont été qu’une chasse pour avoir l’approbation et l’aval de tes parents. Chacun de tes sourires, chacun de tes battements de cœur… Même les leçons de danse, quelque part, c’était pour les impressionner, montrer que Lara Pearson est douée et épater la galerie en soirée. Tu vis vraiment depuis que tu as accepté de ne plus jouer leur jeu, depuis ce moment-là, oui, tu vis vraiment. Et non, tu n’as pas envie de retourner en arrière, et tu joues peut-être les grandes gueules, te montres forte la plupart du temps, tu n’en mènes pas aussi large devant tes parents, c’est certain. "Dès qu’on l’annonce au reste de la famille, on va devoir fournir des explications et c’est comme si on les invitait de nouveau dans nos vies. Chose que je n’ai vraiment pas envie de faire. Et j’insiste sur le mot vraiment." Non, tu n’as pas plus envie d’épiloguer sur ta relation avec tes parents, mais il y a longtemps que les choses ne sont plus les mêmes avec ces derniers, probablement au moment où tu as réalisé que c’était des hypocrites finis. Au même moment où ton coming-out a plus ou moins était balayé, ignoré et rangé dans la catégorie des folies de ton adolescente. Oui, il y a décidément quelque chose qui s’est brisé en toi ce jour-là, quelque chose qui n’a jamais vraiment été recollé et dont tu n’as jamais parlé. Et tu ne feras pas ce genre de confessions maintenant, tu ne veux décidément pas te lancer dans une séance de thérapie improvisée ou encore pire… ruiner l’ambiance. Tu croises donc les bras sur ta poitrine et finis par te montrer un brin curieuse, prête à écouter les idées et les suggestions d’Evie. "Mais qu’est-ce que tu aurais en tête ? Les inviter à notre pendaison de crémaillère ? Ou attendre le prochain gala de la fondation et de le glisser au détour d’une conversation et d’annoncer de manière très décontractée qu’on vit ensemble … ?" Tu n’as pas envie d’imaginer qui que ce soit de la famille ici, dans votre espace privé, à critiquer, à juger et à donner son avis. C’est chez vous ici. "Et je ne sais pas ce que je suggérais, l’appartement est un peu vide, faudrait faire quelque chose contre ça. On peut aller acheter notre première plante et la mettre sur la terrasse… si c’est juste arroser de temps en temps, je peux m’en charger." Tu changes de sujet rapidement, probablement trop rapidement pour ta cousine, passant du futile à l’important sans vraiment y faire attention. Tu lâche un autre soupir et finis par te laisser retomber, une nouvelle fois, sur le lit. "Sorry I’m all over the place…" marmonnes-tu, sans savoir si tu t’adresses à elle ou à ta propre personne. Tu fermes même les yeux quelques secondes, espérant y voir un peu plus clair. "Mon point étant que si tu penses qu’il vaut mieux prendre les devants alors faisons ça, quand il s’agit de la famille tu as plus d’expertise que moi alors … je te fais confiance." Tu déclares cela, plus sincère que jamais, rouvrant de nouveau tes paupières, ton regard fixé sur Evie. "Commençons simple. On vit ensemble. Après on annoncera à tout le monde ce que je fais pour payer les factures." Mauvaise blague qui a au moins le don de te faire rire. "Et puis on parle de mes parents, je n’ai jamais été particulièrement proche de ta mère, ou de tes soeurs… On a toutes les deux du retard à rattraper."
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 8 Mar 2020 - 13:56 | |
| ≈ ≈ ≈ {just know you're not alone cause i'm going to make this place your home} crédit/ (lizzieforbes) ✰ w/ @Lara Pearson "Je ne dirais pas les choses de cette manière." Evelyn trouva soudain que Lara était trop dure avec elle-même. La définition de la lâcheté telle qu'elle la connaissait ne comportait en aucun cas les craintes justifiées d'une jeune femme qui avait été manipulée, et pire, plus ou moins rejetée par sa propre famille. C'était plutôt un mécanisme de défense que sa cousine, elle aussi, pouvait très bien comprendre et donc qu'elle ne jugerait pas, jamais. Finalement, elle n'avait qu'une vision d'ensemble, un peu floue néanmoins, de ce que Lara avait été contrainte de supporter au cours des ces quinze dernières années, aussi elle ne tenait pas à lui imposer des souvenirs difficiles si elles envisageaient d'un commun accord de prévenir le reste de la famille de leur colocation. Il n'y avait, en fait, aucun moyen de savoir comment les choses se dérouleraient alors, mais la réserve naturelle d'Evie pouvait anticiper un carnage verbal dont elles ne ressortiraient pas indemnes… ça aussi c'était à prévoir. Malgré sa jeunesse, Lara avait dans sa manche des arguments pour faire mouche, et qui poussèrent sa nouvelle colocataire à une approche moins frontale de la situation ; accepter de prendre un peu de temps pour la grande annonce lui apparut donc comme une vraie solution, si ce n'était comme la meilleure en définitive, car loin d'elle était l'idée de pousser la jeune femme à faire quelque chose qui la contrarierait sur la durée et briserait son moral qu'elle sentait moins enjoué qu'à l'accoutumée "D'accord, on va prendre le temps. Voyons comment les choses se passent entre toi et moi avant de se lancer dans quoi que ce soit de ce type." Elle opina doucement, affirmant son assentiment "Je ne suis pas pressée d'entendre Celie me rabâcher que c'est une très mauvaise idée de toute façon." Parce que ça aussi, elle pouvait assez bien l'anticiper. Sa mère avait toujours été douée pour la faire douter sur les choix qu'elle faisait, quand bien même sa fille était assez caractérielle pour mener ses idées jusqu'au bout. Il y avait tout de même eu quelques fois où elle avait réussi à toucher un nerf sensible qui l'avait fait revoir son jugement et redouter l'erreur monumentale… avant de se reprendre, et de se dire qu'elle ne risquait pas grand-chose à l'exception d'une déception de plus. Elle ne supporterait pas qu'elle veuille remettre sa confiance en Lara en doute, de ce fait lui retirer l'occasion de le faire, battre en touche pour mieux préparer le choc que causerait cette colocation sur les autres membres du clan Pearson était en effet plus judicieux. Et Evelyn ne reviendrait plus là-dessus jusqu'à ce que Lara décide qu'elle était prête, que le temps était venu.
Elle changea de position sur le bord du matelas, alternant ses jambes tout en tournant la tête vers Lara qu'elle soupçonnait, à tort, d'une idée saugrenue pour fêter leur colocation "J'ai un instant cru que tu allais me proposer d'adopter un animal de compagnie." fit-elle avec le sourire, le nez légèrement froncé pour faire croire que cette idée ne lui plaisait pas vraiment, alors qu'elle avait déjà l'image d'une boule de poils gambadant dans l'appartement comme sur un royaume où son règne ne faisait aucun doute "Mais une plante, ça me paraît une bonne idée. C'est symbolique." Il fallait faire des efforts pour maintenir une plante en vie, l'alimenter en eau et surveiller les signaux de moins bien pour en prendre grand soin ; une bonne analogie de ce qui les attendait toutes les deux au cours de ces prochains mois tandis qu'elles prendraient leurs marques et apprendraient définitivement à se connaître. Elle aimait cette idée "Lara…" chuchota-t-elle en la voyant s'excuser de manière pas si détournée que ça. Evie se laissa tomber en arrière sur le matelas, sa tête reposant à quelques centimètres de celle de la jeune femme vers qui elle tourna les yeux, et lui dit avec un ton si bas, qu'elle n'aurait pas été surprise de la voir se pencher pour mieux l'entendre "C'est une bonne chose ce qui nous arrive. C'est normal que tu te sentes trop enthousiaste, et que ton esprit ne réussisse pas à s'arrêter sur une seule idée à la fois. Mais ce n'est que du positif, je t'assure." C'était drôle cette sensation qu'elle ressentit en avisant Lara d'un effort de réconfort qui lui était venu naturellement. C'était comme si, pour la première fois depuis des années, elle entretenait une conversation avec l'une de ses sœurs. A qui elle mentait ? Elle n'avait jamais eu ce genre d'échange avec elles… peut-être avec Ettie cela dit. Mais quelque chose lui soufflait que parfois, les secrets qu'elle partageait avec sa cadette étaient un peu gâchés par l'idée qu'elle attendait quelque chose d'elle – des témoignages de vérité de l'époque où leur père était encore en vie. Elle n'aimait pas cette façon de penser, mais elle s'était installée dans son esprit au cours des derniers mois, lorsqu'elle s'était aperçue que Lara, elle, n'attendait pas qu'elle lui donne quelque chose en retour quand elles discutaient, riaient, échangeaient. C'était sans doute ça, le vrai sens de la sororité "Je croyais qu'on avait fait le tour de la question. On attend, on voit, et on se lancera quand tu seras prête." Ce qu'elle ajouta la fit froncer les sourcils, mais sourire tout de suite après. Evelyn croisa les mains sur son abdomen et tourna la tête face au plafond qui les surplombait "On va peut-être y aller petit à petit, je ne tiens pas à assister de nouveau à la mort subite d'un de mes parents." Elle avait appris à en rire, même si ça remuait quelque chose chez elle que la suite des propos de sa cousine coupa net. Et c'était tant mieux, elle n'avait jamais été très bonne dans l'auto-apitoiement "J'ai du mal à me dire que c'est une mauvaise chose qu'on soit toutes les deux en retard de plusieurs années à propos de certaines choses concernant nos familles respectives. Il y a des histoires sur lesquelles je n'ai pas forcément envie de revenir… moi aussi j'ai eu ma période supposément rebelle, c'est à ce moment-là où j'ai le plus morflée." Un moyen de faire comprendre à Lara qu'elle savait qu'en ce moment, et ce malgré le change qu'elle donnait avec un panache qu'elle lui enviait secrètement, elle n'ignorait pas ses difficultés. Subitement, elle s'agita pour se relever. Se positionnant sur le côté, toujours à moitié allongée, elle suréleva sa tête, sa joue gauche reposant dans la paume de sa main du même côté, et son regard s'élargissant à mesure qu'elle demanda à la jeune femme "Hey, tu veux qu'on aille la chercher tout de suite, notre plante ?"
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 16 Mar 2020 - 14:12 | |
| ≈ ≈ ≈ {just know you're not alone cause i'm going to make this place your home} crédit/ (phoebsrhp) ✰ w/ @Evelyn Pearson "Et Cassandra pourra la rejoindre et elles seront toutes les deux contentes de savoir qu’elles ont toutes les deux raisons sur absolument tous les points hmmm ?" Voilà la seule réponse que tu offres quand Evie te parle de sa propre mère et de l’opinion qu’elle pourrait voir sur la question. La tienne a toujours été très critique, de chacun de tes choix, estimant être la seule capable de savoir ce qui est le mieux pour toi, pour ton futur, ta carrière et y compris pour ta vie amoureuse. Une présence étouffante, voilà ce que ta mère a toujours été pour toi, si bien que tu as toujours essayé de t’en distancer, pour pouvoir te découvrir mais également pouvoir avancer sur tes deux pieds et sans l’aide de personne. Trevante est l’opposé, il a toujours fait semblant de te donner un semblant de liberté, tout ça pour être celui qui t’aide à te relever, tout ça pour que tu sois redevable et que tu doives lui dire merci ou lui donner quelque chose en retour. Un échange qui n’est jamais équitable, et c’est très certainement sa réaction que tu redoutes le plus, certaine qu’il pourrait tourner tout ceci à son avantage et tirer profit de cette nouvelle opportunité. Rien que d’y penser, tu en as le tournis et c’est probablement pour cela que tu as finis par retrouver le matelas et que tu fermes les yeux. Tu sens Evie bouger, juste à côté de toi et quand tu ouvres de nouveau les yeux, elle est là, son visage à seulement quelques du tien, une présence rassurante et tu l’écoutes avancer des arguments et des raisons logiques. Et tu aimerais que les choses soient aussi simples, tu aimerais pouvoir revenir en arrière et oublier qui tu es, d’où tu viens, mais rien ne marche de cette manière pas vrai … ? Tu fais de ton mieux pour afficher un léger sourire, un peu pâle, quand Evie te rassure et te dit que le début de votre colocation marque quelque chose de positif. Qui, dans un monde parfait, ne pourrait pas être utilisée ou retournée contre vous. Tu penses seulement en hypothèses, en et si, chose qui ne te ressemble pas en temps d’ordinaire, mais il faut croire que tu ne ressens pas le besoin d’être aussi… bruyante et un brin abrasive quand Evie est dans les parages, si elle ne souhaitait pas passer du temps en ta présence, elle n’aurait pas pris le temps de vous trouver cet appartement. Donc autant prendre les choses du bon côté pas vrai ? Tu es tirée de tes pensées par les mots de ta cousine encore une fois, quelque peu choquée, et surprise par sa pique d’humour noire, tu n’étais même pas certaine que ton défunt oncle pouvait être un sujet de plaisanterie. "Dude… it’s like not funny. Okay it’s a little bit funny…" Que tu admets dans un léger haussement d’épaules, te redressant en même temps qu’Evie. Vous avez fait le tour de la question, pas la peine d’en rajouter plus n’est-ce pas ? "Mais oui, allons acheter cette plante, rien de trop extravagant hein … commençons tout doucement, comme ça je ne me sentirais pas trop incapable si j’oublie de m’en occuper." Les responsabilités et toi ça fait deux, tu ne te considères pas comme adulte fonctionnelle, loin de là, s’occuper de ta propre personne est déjà une lourde responsabilité en soit, alors quelque chose d’autre ? Même s’il ne s’agit que d’une plante, ça sera un grand pas avant. Tu chausses de nouveau tes bottes et laisses Evie ouvrir la marche, tandis que vous revenez dans la pièce principale et tu jettes un coup d’œil à la baie vitrée et à la terrasse avec un léger sourire. Tu te dis automatiquement que Evie ne peut qu’avoir raison en songeant à votre situation… "Evie ?" Tu prononces son prénom avant même de t’en rendre compte, tandis que tes doigts viennent se refermer sur l’un des deux sets de clés laissés par l’agent immobilier. Signe que oui, vous êtes vraiment chez vous et que vous partagez cette espace pour de bon. "Si quelque chose ne va pas, tu me le diras hein ? Si je fais quelque chose qui te déplaît ou juste si tu passes une mauvaise journée et que tu as envie d’envoyer valser le monde…" Tu poses la question, fais en quelque sorte la demande en croisant de nouveau son regard, tu pourrais être surprise par ton propre discours, mais visiblement tu as pris ta décision avant de t’en rendre compte et avant que la partie logique et raisonnée de ton cerveau ne reprenne le dessus et te conjure de garder toute autre pensée négative et insécurité pour toi. Pas aujourd’hui il semble bien. "On n’est pas obligées de tout se dire, mais un minimum de confiance et d’honnêteté ça serait bien. Un gros changement de l’endroit dans lequel j’ai toujours vécu, c’est certain." Enfant unique, tu ne t’es jamais sentie proche de qui que ce soit chez les Pearson, pas même auprès de tes parents, et tu te dis que même Evie, qui a pourtant des sœurs, peut comprendre ce que tu ressens. Et tu n’as plus envie de regarder constamment par-dessus ton épaule, de peur d’y croiser un regard de jugement ou de la déception, non, tu as envie, tu veux lui faire confiance. Pas comme on le ferait avec une cousine, mais bien comme on le ferait avec une sœur. "Deal … ?" Le dernier mot est lancé avec un vrai sourire sur ton visage tandis que tu lui tends la main pour sceller ce nouvel accord.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 20 Mar 2020 - 21:17 | |
| ≈ ≈ ≈ {just know you're not alone cause i'm going to make this place your home} crédit/ (lizzieforbes) ✰ w/ @Lara Pearson Il y a deux ans lorsqu'Ettie lui avait soufflé l'idée de s'occuper de son mariage, mûrissant le projet de la faire temporairement rentrer en Australie, la perspective d'y remettre les pieds avait donné des sueurs froides à Evie. Néanmoins, le temps avait passé, et avec lui était venu une toute nouvelle envie de prouver qu'au-delà des mauvais souvenirs et de la rancœur, elle avait su tourner la page d'une époque qui l'avait détruite. En peu de temps, c'était devenu important pour elle, de démontrer combien elle s'en était sortie, elle sur qui on ne pariait pas grand-chose, sinon des mises funestes. Elle s'était montrée adulte en acceptant l'offre de sa petite-sœur, même si quelque part dans son cœur mal raffistolé, la jeune fille blessée qu'elle était alors lui hurlait de rester loin de ce cocoon qu'elle avait mis tant d'énergie à fuir, lui rappelant à quel point il pouvait être intransigeant et dévastateur pour quelqu'un comme elle ; aussi fragile, mais qui le cachait bien. Elle avait pris sur elle, elle s'y était contrainte. Il lui en avait fallu de la force de caractère pour passer outre les remarques de sa mère, mais aussi celles d'Ester, et pour considérer que l'attitude qu'elle avait adoptée, magnanime et soucieuse de s'occuper des noces de la dernière des filles Pearson dans un délai aussi court, comme la meilleure adopter. Ça avait été difficile, elle ne le nierait pas, mais pas autant qu'elle l'avait toujours redouté, tout simplement parce qu'elle avait mûri et pris en sagesse, et que prendre de la hauteur sur ce qu'elle avait vécu lui avait permis de relativiser sa place de fille ingrate. Elle aimait cette étiquette en vérité, elle aimait avoir la certitude qu'on ne la mettait pas dans la même case que le reste des membres de sa famille, et elle l'avait choisi, sciemment, comme une vocation. Elle n'avait pas honte d'être une paria à sa manière, elle n'avait pas honte d'avoir été assez forte pour se retirer du jeu avant qu'il ne la broie totalement, elle n'avait pas honte de refuser qu'on l'utilise au détriment de la personnalité qu'elle avait cultivé seule, portée par sa volonté profonde d'être plus que l'héritière d'un homme disparu – et elle retrouvait ça chez Lara, cette envie de faire son bout de chemin avec la seule prétention d'être qui elle avait toujours voulu être. C'était pour cette raison qu'elle se sentait si proche d'elle, et qu'elle prenait à cœur de rester sans son sillage. Elle n'avait sans doute aucun conseil à lui donner, jamais elle n'aurait cette prétention, mais elle savait combien le chemin pouvait être tortueux, semé d'embûche. Elle, à l'époque, elle avait été seule pour panser les blessures que ses nombreuses chutes lui avaient provoquées, et parfois il lui était arrivée de regretter de n'avoir pas assez confiance en l'espèce humaine pour laisser quelqu'un s'occuper d'elle. Elles étaient faites dans le même moule, aussi Lara avait beau ne pas se plaindre, Evelyn savait qu'elle avait besoin de quelqu'un, et même si ce n'était qu'à elle-même, les grandes effusions de bons sentiments ne faisant par partie de leur façon de fonctionner, elle se promettait que, quoi qu'il se passerait, elle serait toujours là pour l'aider à se relever.
Ça commençait dès maintenant. Se levant du matelas, Evie lui tendit la main pour qu'elle s'extirpe du matelas, trop enthousiaste à l'idée d'aller chiner cher le pépiniériste du coin à la recherche de la plante parfaite. Une plante grasse qui ne demanderait pas beaucoup d'entretien, histoire d'ôter une pression supplémentaire des épaules de sa cousine qu'elle précéda dans le salon de leur appartement. Elle l'appela pendant qu'elle se préparait déjà à récupérer ses petites affaires – son manteau, ses clefs et son sac à main "Hum ?" fit-elle par réflexe, virevoltant dans sa direction pour poser son regard sur elle. Elle était touchante Lara, à toujours vouloir garder la face malgré l'embrouillamini de ses sentiments qui se lisait sur son visage de poupée aux grands yeux. Ça lui faisait quelque chose, la manière dont elle cherchait à se rassurer l'air de rien, et encore une fois, elle sentit qu'elles avaient plus en commun qu'elles ne voulaient bien le faire penser "Tu me crois capable de ne pas te faire savoir que je ne supporte pas de te voir manger des Doritos avec du fromage trois fois par semaine ? Je crois que tu as encore beaucoup de choses à apprendre sur moi, baby Pearson." lui répondit-elle, et un clin d'œil s'invita au milieu de sa boutade, quand elle lui retourna la question, un air sérieux passant rapidement sur son visage "Tu me le diras, toi ?" tacha-t-elle de s'assurer également, faisant mine de rouler des yeux lorsque la jeune femme compléta sa phrase "Tu me donnes l'impression de venir d'une horrible famille. Qui sont tes parents, j'aurais un ou deux mots à leur dire sur leur méthode d'éducation." Se cacher derrière la farce, encore quelque chose qu'elles partageaient et qui faisait le spectacle, mais qui en vérité, n'avait pas lieu d'être entre elles. Lara avait raison ; confiance et honnêteté, c'était ce dont elles avaient grand besoin, et elle n'hésita pas un seul instant à saisir la main qu'elle lui tendit pour sceller l'accord ferme de leur colocation – mais c'était plus que ça, elle le sentit lorsque sa paume rentra en contact avec celle de sa cousine, et que d'une voix douce, mais assurée, elle lui dit "Deal."
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | | | | | (pearson²) just know you're not alone cause i'm going to make this place your home |
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